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Présentation : L'égalité entre les femmes et les hommes

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L’ égallité<br />

entrre<br />

le es fe emmmes<br />

<strong>et</strong><br />

<strong>les</strong><br />

hhom<br />

mmes s<br />

Dans lee<br />

domaine<br />

de lla<br />

forma ation pr rofessioonnelle


Qu’est‐ce que l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ?<br />

1. Définitions :<br />

Comprendre <strong>les</strong> termes est essentiel pour comprendre <strong>les</strong> enjeux <strong>et</strong> <strong>les</strong> moyens des politiques en<br />

faveur de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>.<br />

a. L’Egalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> :<br />

L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> signifie, d’une part, que tout être humain est libre de<br />

développer ses propres attitudes <strong>et</strong> de procéder à des choix, indépendamment des restrictions<br />

imposées par <strong>les</strong> rô<strong>les</strong> réservés aux <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> aux <strong>femmes</strong> <strong>et</strong>, d’autre part, que <strong>les</strong> divers<br />

comportements, aspirations <strong>et</strong> besoins des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des <strong>hommes</strong> sont considérés, appréciés <strong>et</strong><br />

promus sur un pied d’égalité. 1<br />

L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> comprend deux notions :<br />

L’égalité de traitement qui est la mise en application de l’égalité des droits, sans<br />

discrimination fondée sur le sexe, directe ou indirecte.<br />

L’égalité des chances qui est le principe concourant à l’égalité réelle par la mise en<br />

œuvre de mesures temporaires appelées actions positives, prises au seul bénéfice d’un<br />

groupe (par exemple, <strong>les</strong> <strong>femmes</strong>) afin de remédier aux inégalités de fait qui affectent<br />

ces chances.<br />

La Discrimination – en référence à l’égalité de traitement :<br />

Il s’agit d’un traitement moins favorable <strong>et</strong> non justifié d’une personne par rapport à une autre dans<br />

une situation comparable, en raison de critères interdits par la loi.<br />

La discrimination peut être directe ou indirecte.<br />

La discrimination directe est le fait de traiter une personne moins favorablement qu'une autre, à<br />

compétences éga<strong>les</strong>, sur la base de critères discriminatoires (son appartenance ou non‐<br />

appartenance, vraie ou supposée, à une <strong>et</strong>hnie ou race, sa religion, ses convictions, son âge, son<br />

handicap, son orientation sexuelle ou son sexe.) 2 .<br />

La discrimination indirecte quant à elle se produit lorsqu'un critère, une pratique apparemment<br />

neutre est susceptible d'entraîner un désavantage particulier pour une catégorie de personnes par<br />

rapport à d'autres personnes. 3<br />

Dans le domaine de la formation professionnelle, l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> doit être<br />

comprise au sens d’égalité professionnelle qui signifie perm<strong>et</strong>tre aux <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> aux <strong>hommes</strong> de<br />

bénéficier d’un traitement égal en toute matière concernant le travail <strong>et</strong> l’emploi, <strong>et</strong> notamment en<br />

matière d’accès à l’emploi, d’accès à la formation professionnelle, de qualification, de classification,<br />

de promotion, de rémunération <strong>et</strong> de conditions de travail.<br />

C<strong>et</strong>te notion ne doit pas être confondue avec <strong>les</strong> notions suivantes.<br />

1 Commission européenne, 1998.<br />

2 Issu du Glossaire Diversité / Discrimination de la Charte de la diversité en <strong>entre</strong>prise.<br />

3 Issu du Glossaire Diversité / Discrimination de la Charte de la diversité en <strong>entre</strong>prise.<br />

3


. La Parité :<br />

La parité peut être définie comme un rapport d’égalité, de similitude <strong>entre</strong> deux choses ou deux<br />

êtres (le plus souvent comptab<strong>les</strong>) ou l’égalité de la représentation de deux parties (parfois plus)<br />

dans une assemblée, une commission. 4<br />

Ce terme fait écho au principe d’égal accès des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des <strong>hommes</strong> aux mandats électoraux <strong>et</strong><br />

fonctions électives ainsi qu’aux responsabilités professionnel<strong>les</strong> <strong>et</strong> socia<strong>les</strong>.<br />

c. La Mixité professionnelle :<br />

La mixité professionnelle consiste en la possibilité pour <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> d’avoir accès aux<br />

mêmes emplois sans que <strong>les</strong> stéréotypes liés au sexe ne constituent des obstac<strong>les</strong> pour l’accès <strong>et</strong><br />

l’exercice de leur métier.<br />

La mixité des emplois est une étape de la mise en œuvre de l’égalité professionnelle, elle seule ne<br />

garantit pas une réelle égalité professionnelle <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, notamment en<br />

matière de déroulement de carrière.<br />

d. Diversité :<br />

La diversité est le caractère de ce qui est varié, divers. Appliquée à l'<strong>entre</strong>prise, désigne la variété de<br />

profils humains qui peuvent exister en son sein (origine de pays, de région, de quartier,<br />

patronymique, culture, âge, sexe, apparence physique, handicap, orientation sexuelle, diplômes,<br />

<strong>et</strong>c.). 5<br />

Même si <strong>les</strong> mesures pour l’égalité<br />

<strong>femmes</strong>/<strong>hommes</strong> visent souvent <strong>les</strong><br />

<strong>femmes</strong>, ces mesures peuvent<br />

également être à destination des<br />

<strong>hommes</strong> (par exemple : recruter des<br />

<strong>hommes</strong> dans des professions dont ils<br />

sont absents).<br />

4 Issu du Communiqué du Conseil de l’Ordre 02/04/2011.<br />

5 Issu du Glossaire Diversité / Discrimination de la Charte de la diversité en <strong>entre</strong>prise.<br />

4


2.<br />

une concenttration<br />

des <strong>femmes</strong> f aux niveaux sub balternes <strong>et</strong> intermédiairres<br />

sur le marché<br />

du<br />

ttravail.<br />

(ségrrégation<br />

vert ticale du travvail)<br />

une concenntration<br />

des s <strong>femmes</strong> ddans<br />

un no ombre rédu uit de proffessions<br />

mo oins bien<br />

rémunérées que <strong>les</strong> autr res. (ségrégaation<br />

horizon ntale du trava ail)<br />

Ce doubble<br />

phénomène,<br />

responsa able de la moitié<br />

de l’éca art moyen de<br />

rémunérattion<br />

<strong>entre</strong> fe emmes <strong>et</strong><br />

<strong>hommes</strong>s,<br />

se traduit dde<br />

la façon suivante s :<br />

Les femmmes<br />

sont donc<br />

concentré ées aux niveaaux<br />

subalter rnes <strong>et</strong> interm médiaires duu<br />

marché du travail, il<br />

s’agit duu<br />

plancher coollant.<br />

En outre,<br />

el<strong>les</strong> sonnt<br />

majoritair rement préssentes<br />

dans s des filière es saturées qui offrent peu de<br />

possibilittés<br />

de carrière<br />

ou de rémunératio<br />

r on élevée. El<strong>les</strong><br />

sont ain nsi rapidemeent<br />

confron ntées aux<br />

parois dde<br />

verre qui <strong>les</strong> empêch hent d’accédder<br />

à des do omaines <strong>et</strong> à des postes qui perm<strong>et</strong> ttent une<br />

évolution<br />

(comme ddans<br />

le secteur<br />

des techhnologies<br />

de e l’information<br />

<strong>et</strong> de laa<br />

communica ation par<br />

exemplee).<br />

Pour finiir,<br />

le « plafonnd<br />

de verre » freine l’acccès<br />

des femm mes aux fonc ctions dirigeaantes.<br />

6 Elisabe<br />

Pourquoi s’ ’intéresser à l’égalité e<strong>entre</strong><br />

<strong>les</strong> <strong>femmes</strong><br />

<strong>et</strong> le es <strong>hommes</strong> aujourd’hu ui ?<br />

Deux phhénomènes<br />

peuvent êtr re observés aujourd’hui en France <strong>et</strong> en Europpe<br />

sur le marché<br />

du<br />

travail :<br />

Pyramidee<br />

organisat<br />

tionnelle 6<br />

<strong>et</strong>h Ferro‐Valléé,<br />

Égalité pro ofessionnelle <strong>entre</strong> <strong>les</strong> fem mmes <strong>et</strong> <strong>les</strong> ho ommes, compprendre<br />

<strong>et</strong> ag gir, AFNOR<br />

Publicatioon,<br />

Paris, 20100.<br />

5


FOCUS : Chiffres‐clés sur la situation des <strong>femmes</strong> en France :<br />

En France, quel est le pourcentage…<br />

De <strong>femmes</strong> sur la population totale ? 51.6%<br />

De <strong>femmes</strong> actives sur la population totale ? 47.5%<br />

Du taux de réussite des <strong>femmes</strong> au baccalauréat ? 87.4%<br />

De jeunes fil<strong>les</strong> dans <strong>les</strong> classes préparatoires scientifiques ? 30.5%<br />

De <strong>femmes</strong> à l’Assemblée nationale ? 18.9%<br />

De <strong>femmes</strong> parmi <strong>les</strong> cadres dans le secteur privé <strong>et</strong> semi‐public ? 30%<br />

De <strong>femmes</strong> parmi <strong>les</strong> dirigeants d’<strong>entre</strong>prise ? 17.1%<br />

De <strong>femmes</strong> dans <strong>les</strong> Conseils d’administration du C.A.C 40 ? 15.3%<br />

De l’écart moyen de salaire <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ? 17.9%<br />

De tâches ménagères effectuées par la femme au sein du couple ? 70%<br />

De <strong>femmes</strong> qui déclarent que leur activité professionnelle s’est r<strong>et</strong>rouvée<br />

modifiée après leur maternité ?<br />

De <strong>femmes</strong> parmi <strong>les</strong> travailleurs à temps partiel ? 81.9%<br />

Chiffres‐clés 2010 L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, Direction Générale de la Cohésion Sociale, mars 2011.<br />

C<strong>et</strong>te division du travail se traduit par des inégalités sur le marché du travail <strong>et</strong> est contreproductive<br />

sur le plan économique <strong>et</strong> sur le plan social.<br />

En eff<strong>et</strong>, dans une étude de 2005 de la Direction Générale Emploi, Affaires socia<strong>les</strong> <strong>et</strong> Egalité des<br />

Chances de la Commission européenne, des arguments économiques en faveur de la Diversité dans<br />

<strong>les</strong> <strong>entre</strong>prises sont présentés. 7 L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> apporterait notamment<br />

aux <strong>entre</strong>prises :<br />

‐ une amélioration du recrutement <strong>et</strong> du maintien en place des employés,<br />

‐ une amélioration de la réputation <strong>et</strong> de l’image de marque de la société,<br />

‐ des niveaux plus importants d’innovation,<br />

‐ de meilleures opportunités de mark<strong>et</strong>ing.<br />

7<br />

Continuer dans la voie de la diversité, Les pratiques, Les perspectives <strong>et</strong> <strong>les</strong> avantages pour l’<strong>entre</strong>prise,<br />

Commission européenne, octobre 2008.<br />

40%<br />

6


Cadres juridiques français <strong>et</strong> européen de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

<strong>hommes</strong> :<br />

1. Le cadre juridique français :<br />

Depuis 1983, six lois en faveur de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ont été adoptées en<br />

France. Ces lois prévoient <strong>entre</strong> autres :<br />

La suppression des écarts de rémunération <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> pour un travail<br />

de valeur égale,<br />

La conciliation de la vie professionnelle <strong>et</strong> de la vie familiale,<br />

La négociation spécifique sur l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> des négociations<br />

annuel<strong>les</strong> obligatoires au sein des <strong>entre</strong>prises <strong>et</strong> des branches,<br />

L’obligation de produire un rapport annuel sur la situation comparée des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des<br />

<strong>hommes</strong> en matière d’emploi <strong>et</strong> de formation pour <strong>les</strong> <strong>entre</strong>prises de plus de 50 salariés.<br />

En 2008, l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> est de plus devenue un principe constitutionnel<br />

français suite à l’adoption de la loi constitutionnelle n° 2008‐724 du 23 juill<strong>et</strong> 2008 qui a complété<br />

l’article 1 er de la Constitution par un nouvel alinéa 8 .<br />

A ce cadre règlementaire s’ajoute l’Accord National Interprofessionnel (ANI) relatif à la mixité <strong>et</strong> à<br />

l’égalité professionnelle <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> signé par <strong>les</strong> partenaires sociaux le 1 er mars<br />

2004.<br />

Celui‐ci incite <strong>les</strong> branches professionnel<strong>les</strong> à une « démarche volontariste » pour faire progresser la<br />

mixité, l’égalité professionnelle <strong>et</strong> la lutte contre toute forme de discrimination directe ou indirecte<br />

dans <strong>les</strong> domaines suivants :<br />

L’évolution des mentalités <strong>et</strong> la lutte contre <strong>les</strong> stéréotypes<br />

L’orientation scolaire <strong>et</strong> professionnelle<br />

La politique de recrutement<br />

L’accès des <strong>femmes</strong> à la formation professionnelle continue, à la promotion <strong>et</strong> à la mobilité<br />

L’égalité salariale<br />

2. Le cadre juridique européen :<br />

L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> est également une cause européenne. En eff<strong>et</strong>, l’Union européenne a<br />

défini l’égalité <strong>femmes</strong>/<strong>hommes</strong> comme un de ses objectifs <strong>et</strong> principes fondamentaux (article 2 du<br />

Traité sur l’Union européenne) <strong>et</strong> l’a reconnu comme un droit fondamental (article 23 de la Charte<br />

des droits fondamentaux de l’Union européenne).<br />

De plus, l’article 8 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne précise que l’Union doit<br />

chercher à éliminer <strong>les</strong> inégalités <strong>et</strong> à promouvoir l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans<br />

toutes ses actions. 9<br />

A ces artic<strong>les</strong> s’ajoutent 14 directives européennes, dont 7 sont actuellement en vigueur. 10<br />

Ainsi, l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> est très encadrée par la loi, qu’elle soit française ou<br />

européenne. Cependant, <strong>les</strong> avancées dans ce domaine restent lentes.<br />

8<br />

« La loi favorise l’égal accès des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des <strong>hommes</strong> aux mandats électoraux <strong>et</strong> fonctions électives, ainsi<br />

qu’aux responsabilités professionnel<strong>les</strong> <strong>et</strong> socia<strong>les</strong>. » 8 .<br />

9<br />

Artic<strong>les</strong> des Traités de l’Union européenne en annexe 1.<br />

10<br />

Directives européennes m<strong>et</strong>tant en œuvre l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> en annexe 2.<br />

7


L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans le domaine de la<br />

formation professionnelle<br />

1. Les inégalités <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans le domaine de la formation<br />

professionnelle 11 :<br />

Pourquoi s’intéresser à l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans le domaine de la formation<br />

professionnelle ?<br />

a. Le taux d’accès à la formation continue pour <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> pour <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> :<br />

Le taux d’accès à la formation continue est presque identique pour <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> pour <strong>les</strong> <strong>hommes</strong><br />

(45% pour <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> 43% pour <strong>les</strong> <strong>femmes</strong>). Cependant, ces chiffres masquent des inégalités.<br />

Les <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ne constituent pas deux groupes distincts homogènes. A l’intérieur de<br />

chacun de ces groupes des sous‐catégories existent selon la catégorie socioprofessionnelle (cadre,<br />

profession intermédiaire, employé, ouvrier), le niveau de qualification mais aussi le rythme de travail<br />

(temps plein ou temps partiel) <strong>et</strong> c’est au sein de ces sous‐catégories que <strong>les</strong> écarts <strong>entre</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong><br />

<strong>hommes</strong> en termes d’accès à la formation deviennent visib<strong>les</strong>.<br />

Catégorie socioprofessionnelle :<br />

Les inégalités d’accès à la formation <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> sont plus ou moins sensib<strong>les</strong><br />

selon <strong>les</strong> catégories socioprofessionnel<strong>les</strong>. L’écart <strong>entre</strong> le taux d’accès des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des <strong>hommes</strong> à<br />

une formation a tendance à s’accentuer pour <strong>les</strong> catégories socioprofessionnel<strong>les</strong> <strong>les</strong> moins<br />

qualifiées passant d’un écart de 5 points de pourcentage pour <strong>les</strong> cadres à 9 points pour <strong>les</strong> ouvriers<br />

(<strong>les</strong> professions intermédiaires constituent la seule catégorie socioprofessionnelle au sein de laquelle<br />

<strong>les</strong> <strong>femmes</strong> se forment plus que <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>). Les <strong>femmes</strong> de bas niveau de qualification ont donc<br />

peu de chances d’accéder à une formation professionnelle.<br />

Temps plein, temps partiel :<br />

L’écart se creuse également <strong>entre</strong> la catégorie des travailleurs à temps plein <strong>et</strong> la catégorie des<br />

travailleurs à temps partiel. Alors que <strong>les</strong> travailleurs à temps plein accèdent dans l’ensemble à 45% à<br />

la formation continue, <strong>les</strong> travailleurs à temps partiel n’y accèdent qu’à 37% ce qui désavantage<br />

indirectement <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> par rapport aux <strong>hommes</strong> puisque la catégorie des travailleurs à temps<br />

partiel est constituée à 81.9% 12 de <strong>femmes</strong>.<br />

Niveau de qualification <strong>et</strong> taille de l’<strong>entre</strong>prise :<br />

Le taux d’accès à la formation est en outre lié au niveau de qualification du travailleur, un niveau bas<br />

de qualification réduisant <strong>les</strong> chances d’accéder à une formation, <strong>et</strong> à la taille de l’<strong>entre</strong>prise, une<br />

<strong>entre</strong>prise de grande taille augmentant <strong>les</strong> chances d’accéder à une formation. Les <strong>femmes</strong> de bas<br />

niveau de qualification travaillant dans <strong>les</strong> TPE <strong>et</strong> PME voient ainsi leurs chances d’accéder à une<br />

formation continue se réduire de manière significative.<br />

b. Objectifs de la formation en fonction du genre :<br />

Les objectifs <strong>et</strong> <strong>les</strong> types de formation peuvent être considérés comme comparab<strong>les</strong> pour <strong>les</strong> <strong>femmes</strong><br />

<strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>.<br />

11 Voir Annexe 3, figures 1 à 4.<br />

12 Chiffres‐clés 2010 L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, Direction Générale de la Cohésion Sociale, mars<br />

2011.<br />

8


En revanche, <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ont plus recours à des formations visant un diplôme ou une qualification<br />

que <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> (21% contre 11%). Il en va de même pour <strong>les</strong> formations préparant à un concours ou<br />

à un examen (11% contre 4%).<br />

Les formations suivies par <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> n’ont ainsi pas le même impact sur leur carrière <strong>et</strong> leur<br />

évolution professionnel<strong>les</strong> que <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>.<br />

c. Formation continue <strong>et</strong> réorganisation personnelle :<br />

Aux inégalités <strong>entre</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>hommes</strong> en termes d’accès à la formation professionnelle relevées<br />

précédemment s’ajoute le poids de la réorganisation personnelle.<br />

En général, accéder à une formation exige une réorganisation personnelle dans 16% des cas.<br />

Cependant, <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> y ont recours deux fois plus souvent que <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>. En outre, le besoin de<br />

se réorganiser personnellement n’intervient pas pour <strong>les</strong> mêmes raisons pour <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> ou pour <strong>les</strong><br />

<strong>hommes</strong>. Les <strong>femmes</strong> ont tendance à se réorganiser pour la gestion du ménage ou la garde des<br />

enfants tandis que <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> se réorganisent principalement pour leurs loisirs.<br />

C<strong>et</strong>te différence s’accentue pour <strong>les</strong> travailleurs à temps partiel. Les <strong>hommes</strong> travaillant à temps<br />

partiel voient leur besoin de réorganisation personnelle décroître par rapport aux <strong>hommes</strong> travaillant<br />

à temps plein tandis que <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> travaillant à temps partiel voient leur besoin s’accroître. 27%<br />

des <strong>femmes</strong> travaillant à temps partiel doivent ainsi se réorganiser contre 17% à temps plein. La<br />

raison de c<strong>et</strong> écart réside principalement dans la différence de situation des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des <strong>hommes</strong><br />

travaillant à temps partiel. Les <strong>hommes</strong> sont majoritairement célibataires tandis que <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> ont<br />

une famille à charge.<br />

Il existe donc un besoin réel d’agir dans le domaine de la formation professionnelle afin de répondre<br />

aux défis auxquels le marché du travail européen devra faire face ces prochaines années.<br />

9


2. Le rôle du Fonds social européen (FSE) en matière d’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

<strong>hommes</strong> dans le domaine de la formation professionnelle :<br />

a. L’action du FSE :<br />

Le Fonds social européen, créé en 1957 par le Traité de Rome, est le principal levier financier de<br />

l’Union européenne pour la promotion de l’emploi. Il soutient, à travers un cofinancement, des<br />

proj<strong>et</strong>s qui visent <strong>les</strong> priorités suivantes :<br />

adapter <strong>les</strong> travailleurs <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>entre</strong>prises aux évolutions économiques ;<br />

favoriser le r<strong>et</strong>our <strong>et</strong> le maintien dans l’emploi ;<br />

intégrer <strong>les</strong> personnes défavorisées <strong>et</strong> lutter contre <strong>les</strong> discriminations dans l’emploi ;<br />

améliorer le système d’éducation <strong>et</strong> de formation ;<br />

promouvoir <strong>les</strong> partenariats <strong>et</strong> renforcer la capacité des services publics, des partenaires<br />

sociaux <strong>et</strong> des ONG en matière d’accès au marché du travail.<br />

Les demandes de subvention sont gérées au niveau de chaque Etat membre. Une enveloppe de<br />

crédits est accordée à tous <strong>les</strong> Etats membres de l’Union européenne qui définissent au niveau<br />

national un Programme Opérationnel <strong>et</strong> ceux‐ci ont pour charge de veiller au contrôle <strong>et</strong> à la gestion<br />

des fonds (une partie de c<strong>et</strong>te gestion peut toutefois être déléguée à des organismes dits<br />

intermédiaires).<br />

Pour obtenir une subvention du Fonds social européen, <strong>les</strong> porteurs de proj<strong>et</strong>s doivent répondre aux<br />

exigences définies à l’échelon européen <strong>et</strong> traduites dans <strong>les</strong> Programmes Opérationnels des<br />

différents Etats membres de l’Union européenne. Parmi ces exigences figure la prise en compte de<br />

priorité transversale « égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ».<br />

Sept priorités transversa<strong>les</strong> ont été définies au niveau européen <strong>et</strong> reprises dans <strong>les</strong> programmes<br />

opérationnels nationaux :<br />

Egalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong><br />

Egalité des chances<br />

Caractère transnational ou interrégional<br />

Innovation<br />

Développement durable<br />

Vieillissement actif<br />

Intégration des personnes handicapées<br />

Seule la prise en compte de la priorité « égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> » est obligatoire. Il<br />

s’agit d’un des principes d’intervention du FSE.<br />

Par le cofinancement d’actions de formation, le Fonds social européen sensibilise ainsi <strong>les</strong> porteurs<br />

de proj<strong>et</strong>s à la problématique de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>.<br />

b. La double approche de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> :<br />

En matière d’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, le Programme Opérationnel national du Fonds<br />

social européen « Compétitivité <strong>et</strong> Emploi » a défini trois objectifs à atteindre d’ici 2013 dans le<br />

domaine de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> en France :<br />

Contribuer à l’augmentation du taux d’emploi des <strong>femmes</strong> pour atteindre 60% ;<br />

Contribuer à la suppression des écarts de rémunération <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ;<br />

10


Au niveau de la mesure 131. « Accompagnement des créateurs ou repreneur d’activité »,<br />

porter la part des créatrices accompagnées à 38%.<br />

Deux approches complémentaires ont été développées afin de m<strong>et</strong>tre en œuvre l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong><br />

<strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> ainsi réaliser ces objectifs :<br />

L’approche spécifique (ou actions positives)<br />

L’approche intégrée (ou « gender mainstreaming »)<br />

L’approche spécifique a pour but d’« assurer concrètement une pleine égalité <strong>entre</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong><br />

<strong>femmes</strong> dans la vie professionnelle. Le principe de l’égalité de traitement n’empêche pas un Etat<br />

membre de maintenir ou d’adopter des mesures prévoyant des avantages spécifiques destinés à<br />

faciliter l’exercice d’une activité professionnelle par le sexe sous représenté ou à prévenir ou<br />

compenser, des désavantages dans la carrière professionnelle. » (Traité de Lisbonne, Traité sur le<br />

Fonctionnement de l’UE. Art. 157)<br />

L’approche intégrée quant à elle consiste en « l’intégration systématique des conditions, priorités <strong>et</strong><br />

besoins propres aux <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> aux <strong>hommes</strong> dans toutes <strong>les</strong> politiques en vue de promouvoir des<br />

activités fondées sur l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> ou de mobiliser toutes <strong>les</strong> politiques<br />

<strong>et</strong> mesures généra<strong>les</strong>, dans le seul but de réaliser l’égalité en tenant compte activement <strong>et</strong><br />

manifestement, au stade de la planification, de leur incidence sur la situation spécifique des <strong>femmes</strong><br />

<strong>et</strong> des <strong>hommes</strong> lors de leur mise en œuvre, de leur suivi <strong>et</strong> de leur évaluation. » (Communication de<br />

la Commission COM(96) 67 final du 21.02.96)<br />

11


L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans <strong>les</strong> proj<strong>et</strong>s cofinancés par<br />

le Fonds social européen<br />

1. Comment se traduit l’obligation de prise en compte de l’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong><br />

<strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans <strong>les</strong> demandes de subvention ?<br />

La prise en compte de la priorité « égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> » étant un critère<br />

d’intervention du Fonds social européen, il incombe au porteur de proj<strong>et</strong> candidat à une subvention<br />

européenne de décrire la façon dont son opération répond à ce critère dans sa demande de<br />

subvention <strong>et</strong> dans toutes <strong>les</strong> phases de son proj<strong>et</strong>.<br />

A. L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans <strong>les</strong> demandes de subvention :<br />

Dans la demande de subvention, le candidat est appelé à :<br />

Effectuer un diagnostic sexué de la situation respective des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> des <strong>hommes</strong> au sein<br />

du public ciblé par l’opération,<br />

Définir pour l’opération des objectifs en termes de participation féminine <strong>et</strong> masculine en<br />

cohérence avec le diagnostic sexué,<br />

Déterminer <strong>les</strong> moyens qui seront mis en œuvre pour attendre ces objectifs,<br />

Et préciser ensuite si la priorité « égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> » est :<br />

o spécifique<br />

si l’opération est positionnée sur la mesure 2.2.2 « Amélioration <strong>et</strong><br />

développement de l’accès <strong>et</strong> de la participation durable des <strong>femmes</strong> au marché<br />

du travail » ;<br />

ou si l’opération n’est pas positionnée sur c<strong>et</strong>te mesure mais qu’elle axe son<br />

proj<strong>et</strong> entièrement sur c<strong>et</strong>te priorité transversale.<br />

Si la prise en compte est spécifique, le candidat est tenu de préciser le coût total de c<strong>et</strong>te<br />

action dans le budg<strong>et</strong> prévisionnel. C’est ce que l’on appelle le « gender budg<strong>et</strong>ing ».<br />

Le candidat est toutefois toujours tenu d’effectuer un suivi sexué des actions même si la prise en<br />

compte est « secondaire » ou « sans obj<strong>et</strong> ». Cela perm<strong>et</strong> de suivre la participation des <strong>femmes</strong> <strong>et</strong><br />

des <strong>hommes</strong> dans <strong>les</strong> proj<strong>et</strong>s FSE.<br />

Exemple : une opération pour faire <strong>entre</strong>r des <strong>femmes</strong> dans des métiers perçus comme masculins,<br />

par exemple dans le secteur du bâtiment.<br />

o Secondaire<br />

si l’opération est positionnée sur n’importe quelle mesure sauf la mesure 2.2.2 ;<br />

ou si une partie de l’action est concernée par la priorité transversale mais pas la<br />

totalité.<br />

Exemple : une opération de formation à destination des travailleurs à temps partiel. Les travailleurs à<br />

temps partiel étant à 81.9% des <strong>femmes</strong>, c<strong>et</strong>te opération aura un impact indirect sur <strong>les</strong> <strong>femmes</strong>.<br />

o sans obj<strong>et</strong><br />

Depuis <strong>les</strong> nouveaux appels à proj<strong>et</strong>s 2011, la priorité transversale égalité <strong>femmes</strong>/<strong>hommes</strong> ne peut<br />

plus être renseignée comme « sans obj<strong>et</strong> ». Elle doit être a minima secondaire<br />

12


B.<br />

L’instruccteur<br />

a pourr<br />

rôle d’info ormer, de seensibiliser<br />

<strong>et</strong> t de conseiller<br />

<strong>les</strong> porteeurs<br />

de proj j<strong>et</strong>s mais<br />

égalemeent<br />

de faire lee<br />

bilan de leurs<br />

opérations.<br />

A chaquee<br />

étape, l’insstructeur<br />

doit<br />

s’assurer qque<br />

:<br />

<br />

<br />

Le rôle de l’iinstructeur<br />

:<br />

le contextee<br />

<strong>et</strong> le diagnostic d pprennent<br />

en<br />

compte<br />

f<strong>femmes</strong>/hommmes.<br />

le porteur a bien connais ssance :<br />

‐ des démmarches<br />

enga agées dans saa<br />

structure dans d ce doma aine ;<br />

‐ des difféérents<br />

outils <strong>et</strong> aides qui existent ;<br />

‐ des attentes<br />

FSE en matière d’éggalité.<br />

ddes<br />

objectifss<br />

opérationnels<br />

en matière<br />

d’égalité sont prévus.<br />

ddes<br />

actions e<strong>et</strong><br />

<strong>les</strong> moyen ns sont adéquuats<br />

<strong>et</strong> suffis sants pour at tteindre <strong>les</strong> oobjectifs.<br />

lle<br />

proj<strong>et</strong> n’auura<br />

pas d’impact<br />

négatif en matière d’égalité ent tre <strong>les</strong> femmmes<br />

<strong>et</strong> <strong>les</strong> hom mmes.<br />

lle<br />

plan d’action<br />

proposé est réaliste.<br />

Rôlee<br />

de l’instruc cteur<br />

ddes<br />

moyens de suivi réalises<br />

ont été définis.<br />

<strong>les</strong> différeences<br />

de<br />

situation<br />

dde<br />

la présence<br />

<strong>et</strong> de la pertinence<br />

d’ indicateurs pour p suivre <strong>et</strong> e mesurer lees<br />

résultats obtenus.<br />

o<br />

13


Annexes<br />

ANNEXE 1<br />

Article 2 du Traité sur l’Union européenne (TUE)<br />

L'Union est fondée sur <strong>les</strong> valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie,<br />

d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des<br />

personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une<br />

société caractérisée par le pluralisme, la non‐discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité <strong>et</strong><br />

l'égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>.<br />

Article 3 TUE<br />

[…]<br />

Elle combat l'exclusion sociale <strong>et</strong> <strong>les</strong> discriminations, <strong>et</strong> promeut la justice <strong>et</strong> la protection socia<strong>les</strong>,<br />

l'égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, la solidarité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> générations <strong>et</strong> la protection des<br />

droits de l'enfant.<br />

Article 8 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE)<br />

Pour toutes ses actions, l'Union cherche à éliminer <strong>les</strong> inégalités, <strong>et</strong> à promouvoir l'égalité, <strong>entre</strong> <strong>les</strong><br />

<strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong>.<br />

Article 19 TFUE<br />

(ex‐article 13 TCE)<br />

1. Sans préjudice des autres dispositions des traités <strong>et</strong> dans <strong>les</strong> limites des compétences que<br />

ceux‐ci confèrent à l'Union, le Conseil, statuant à l'unanimité conformément à une procédure<br />

législative spéciale, <strong>et</strong> après approbation du Parlement européen, peut prendre <strong>les</strong> mesures<br />

nécessaires en vue de combattre toute discrimination fondée sur le sexe, la race ou l'origine<br />

<strong>et</strong>hnique, la religion ou <strong>les</strong> convictions, un handicap, l'âge ou l'orientation sexuelle.<br />

2.<br />

Article 153 TFUE<br />

(ex‐article 137 TCE)<br />

1. En vue de réaliser <strong>les</strong> objectifs visés à l'article 151, l'Union soutient <strong>et</strong> complète l'action des États<br />

membres dans <strong>les</strong> domaines suivants:<br />

[…]<br />

i) l'égalité <strong>entre</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>femmes</strong> en ce qui concerne leurs chances sur le marché du travail <strong>et</strong> le<br />

traitement dans le travail;<br />

[…]<br />

Article 157 TFUE<br />

(ex‐article 141 TCE)<br />

1. Chaque État membre assure l'application du principe de l'égalité des rémunérations <strong>entre</strong><br />

travailleurs masculins <strong>et</strong> travailleurs féminins pour un même travail ou un travail de même valeur.<br />

14


2. Aux fins du présent article, on entend par rémunération, le salaire ou traitement ordinaire de base<br />

ou minimum, <strong>et</strong> tous autres avantages payés directement ou indirectement, en espèces ou en<br />

nature, par l'employeur au travailleur en raison de l'emploi de ce dernier.<br />

<strong>L'égalité</strong> de rémunération, sans discrimination fondée sur le sexe, implique:<br />

a) que la rémunération accordée pour un même travail payé à la tâche soit établie sur la base d'une<br />

même unité de mesure;<br />

b) que la rémunération accordée pour un travail payé au temps soit la même pour un même poste de<br />

travail.<br />

3. Le Parlement européen <strong>et</strong> le Conseil, statuant selon la procédure législative ordinaire <strong>et</strong> après<br />

consultation du Comité économique <strong>et</strong> social, adoptent des mesures visant à assurer l'application du<br />

principe de l'égalité des chances <strong>et</strong> de l'égalité de traitement <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> en<br />

matière d'emploi <strong>et</strong> de travail, y compris le principe de l'égalité des rémunérations pour un même<br />

travail ou un travail de même valeur.<br />

4. Pour assurer concrètement une pleine égalité <strong>entre</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>femmes</strong> dans la vie<br />

professionnelle, le principe de l'égalité de traitement n'empêche pas un État membre de maintenir<br />

ou d'adopter des mesures prévoyant des avantages spécifiques destinés à faciliter l'exercice d'une<br />

activité professionnelle par le sexe sous‐représenté ou à prévenir ou compenser des désavantages<br />

dans la carrière professionnelle.<br />

15


ANNEXE 2<br />

Directive 86/613/CEE du Conseil du 24 juill<strong>et</strong> 1986 relative à la mise en œuvre du principe de<br />

l’égalité de traitement <strong>entre</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>femmes</strong> dans <strong>les</strong> régimes professionnels de sécurité<br />

sociale.<br />

Directive 86/613/CEE du Conseil du 11 décembre 1986 sur l’application du principe de<br />

l’égalité de traitement <strong>entre</strong> <strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>femmes</strong> exerçant une activité indépendante, y<br />

compris une activité agricole, ainsi que sur la protection de la maternité.<br />

Directive 92/85/CEE du Conseil du 19 décembre 1992 concernant la mise en œuvre de<br />

mesures visant à promouvoir l’amélioration de la sécurité <strong>et</strong> de la santé des travailleuses<br />

enceintes, accouchées ou allaitantes au travail.<br />

Directive 96/34/CE du Conseil du 3 juin 1996 concernant l’accord cadre sur le congé parental<br />

conclu par l’UNICE (Union des Industries de la Communauté Européenne), le CEEP (C<strong>entre</strong><br />

européen des <strong>entre</strong>prises à participation publique <strong>et</strong> des <strong>entre</strong>prises d'intérêt économique<br />

général) <strong>et</strong> la CES (Confédération Européenne des Syndicats).<br />

Directive 97/75/CE du Conseil du 5 décembre1997 modifiant <strong>et</strong> étendant au Royaume‐Uni la<br />

directive 96/34/CE concernant l’accord cadre sur le congé parental conclu par l’UNICE, le<br />

CEEP <strong>et</strong> la CES.<br />

Directive 2006/54/CE du Parlement européen <strong>et</strong> du Conseil du 5 juill<strong>et</strong> 2006 relative à la<br />

mise en œuvre du principe de l’égalité des chances <strong>et</strong> de l’égalité de traitement <strong>entre</strong><br />

<strong>hommes</strong> <strong>et</strong> <strong>femmes</strong> en matière d’emploi <strong>et</strong> de travail (refonte).<br />

Directive 2004/113/CE du Conseil du 13 décembre 2004 m<strong>et</strong>tant en œuvre le principe de<br />

l’égalité de traitement <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans l’accès à des biens <strong>et</strong> des<br />

services <strong>et</strong> la fourniture de biens <strong>et</strong> services.<br />

16


ANNEXE 3<br />

Source : Marion Lambert, Isabelle Marion‐Vernoux <strong>et</strong> Jean‐Claude Sigot (coord.), Quand la<br />

Formation Continue, Repères sur <strong>les</strong> pratiques de formation des employeurs <strong>et</strong> des salariés, Céreq,<br />

2009.<br />

Professions intermédiaires<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Temps partiel<br />

Temps compl<strong>et</strong><br />

Ensemble<br />

Ouvriers<br />

Employés<br />

Cadres<br />

0 10 20 30 40 50 60 70<br />

Figure 1 Taux d'accès à la formation en %<br />

Figure 2 Taux d'accès aux cours <strong>et</strong> aux stages selon la taille de l'<strong>entre</strong>prise en %<br />

Ensemble<br />

Femmes<br />

Hommes<br />

Hommes<br />

Femmes<br />

17


Un concours ou un examen<br />

Un diplôme, une certification<br />

ou une qualification reconnue<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

Formations<br />

suivies par <strong>les</strong><br />

<strong>hommes</strong><br />

0 5 10 15 20 25<br />

Figure 3 Finalité de la formation en %<br />

Formations<br />

suivies par <strong>les</strong><br />

<strong>femmes</strong><br />

Ensemble des<br />

formations<br />

Figure 4 Réorganisation de la vie personnelle en %<br />

Ensemble<br />

Femmes<br />

Hommes<br />

Temps compl<strong>et</strong><br />

Temps partiel<br />

Ensemble<br />

18


Sources :<br />

Charte de la Diversité en Entreprise, Glossaire Diversité / Discrimination.<br />

Elisab<strong>et</strong>h Ferro‐Vallé, Égalité professionnelle <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, comprendre<br />

<strong>et</strong> agir, AFNOR Publication, Paris, 2010.<br />

Communiqué du Conseil de l’Ordre du 02/04/2011.<br />

Commission européenne, Continuer dans la voie de la diversité, Les pratiques, Les<br />

perspectives <strong>et</strong> <strong>les</strong> avantages pour l’<strong>entre</strong>prise, octobre 2008.<br />

Direction Générale de la Cohésion Sociale, Chiffres‐clés 2010 L’égalité <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong><br />

<strong>hommes</strong>, mars 2011.<br />

Guide « Intégrer l’égalité des chances <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong> dans votre proj<strong>et</strong>,<br />

Une priorité du Fonds Social Européen 2007‐2013 : Un engagement du porteur de proj<strong>et</strong> »<br />

Marion Lambert, Isabelle Marion‐Vernoux <strong>et</strong> Jean‐Claude Sigot (coord.), Quand la Formation<br />

Continue, Repères sur <strong>les</strong> pratiques de formation des employeurs <strong>et</strong> des salariés, Céreq,<br />

2009.<br />

Site de la Commission européenne.<br />

Fonds social européen en France, Intégrer l’égalité des chances <strong>femmes</strong>‐<strong>hommes</strong> dans votre<br />

proj<strong>et</strong>, Juin 2004.<br />

Fonds social européen en France, Egalité des chances <strong>entre</strong> <strong>les</strong> <strong>femmes</strong> <strong>et</strong> <strong>les</strong> <strong>hommes</strong>, Le<br />

Fonds social européen soutient vos proj<strong>et</strong>s 2004‐2006, Juin 2004.<br />

Fonds social européen en France, Programme Opérationnel national du Fonds social<br />

européen « Compétitivité régionale <strong>et</strong> emploi » 2007‐2013, Septembre 2007.<br />

Véronique Dessen‐Torres, Tu ne discrimineras pas !? Des intentions aux pratiques<br />

professionnel<strong>les</strong>, Les points sur <strong>les</strong> i, Paris, 2011.<br />

19

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