Mgr. Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec / l'abbé Ferland.

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enfants en se prêtant à leurs fantaisies,
était père, comme on l'était alors, c'est-;
dire le chef de la famille. Tout en s
rendant aux justes demandes de son fils,
aurait cru manquer à son devoir s'il se fî
laissé guider par des projets éphémère
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C'est bien, Joseph," répondit-il an jeun
homme : " domain vous quitterez le cap(
d'écolier ; vous prendrez le tablier et voti
descendrez avec moi à la forge. Quan
vous voudrez reprendre vos éludes, von
m'en avertirez." Ce n'était pas précisémeri
la réponse qu'attendait l'écolier ; mais :
fallait se soumettre, car, suivant une vieill
expression, la parole de son père était un
parole de roi.
Le jour suivant, Joseph-Octave Plessi
maniait le soufflet et frappait l'enclume
Les heures semblaient longues au nônvê
ouvrier, peu accoutumé aux travau
manuels ; en effet, pour un étudiant qu
se sentait plus de force dans l'intelligenc
mie dans les poignets, l'épreuve était for
dure. Néanmoins, pendant toute uni
semaine, il tint ferme contre la fatigue di
corps et surtout contre l'ennui de l'esprit
qui se trouvait privé de sa nourritun
habituelle.
11 fallut enfin céder sous le poids de 1;
lassitude et du dégoût ; avec Passentimen
|de son père, le jeune Plessis déposa h
tablier, reprit l'habit d'écolier, et, dan:
l'automne de 1778, partit, avec son frère e