Mgr. Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec / l'abbé Ferland.

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société ; aussi à la nouvelle de sa mort, le:
regrets furent-ils universels.
Remplacer un curé si généralement aimi
était une affaire fort embarrassante. Heu
reusemenl l'évèque de Québec avait, auprèi
de lui, un prêtre-modèle, qui s'était montré
jusqu'alors digne des charges auxquelles i
avait été élevé ; l'esprit d'ordre, l'assiduiU
au travail, les talents supérieurs et le;
emincnt.es qualités qui distinguaient sor
secrétaire, étaient des garanties qu'il s'ac
quitterait avec succès de ses devoirs, comnu
curé de Québec.
M. Plessis n'avait encore, il est vrai, que
six ans de prêtrise ; mais sa gravité 1<
faisait respecter autant que s'il eût été un
vétéran du sacerdoce ; sa jeunesse n'étaii
donc pas un obstacle à sa promotion. Ces
raisons décidèrent Nfgr. Hubert à lui confiei
la cure de Québec, tout en le-forçant i
garder la charge do secrétaire. Le deus
juin 1792, M. Plessis prit solennellemenl
possession de son bénéfice et se livra énergjquementaux
pénibles fonctions du ministère
paroissial.
Ecoutons les remarques que fait à cette
occasion, M. Raimbault, dans l'oraison
funèbre du grand évoque. " Qu'il est difficile
" dit-il, "de succéder à un de ces
hommes rares en qui la providence semble
avoir réuni les formes les plus aimables
aux qualités les plus insinuantes. Des
manières affables, des mœurs douces, un