Mgr. Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec / l'abbé Ferland.

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— :î8 — ainsi que le traité de paix de 1763, étai autant de mentis qui nous attachaient ; Grande Bretagne en nous soumettant à souverain; il aperçut ce que personne soupçonnait, que la religion olle-riiè pouvait gagner à ce changement de do nation." M. Plessis rappelle ensuite les sentime de profond attachement â la France, • étaient restés gravés dans les cœurs ca diens ; il applaudit bien sincèrement à nobles souvenirs, mais il condamne a force les aspirations de quelques ciloyi qui auraient voulu lever dans la prov'ii l'étendard de la rébellion. Enfin après av exposé la doctrine do l'église sur l'obé tssai due aux autorités constituées, il contii en ces termes à développer la théorie e pratique de Mgr. Briand, à l'égard du g vernement établi. "Mgr. Briand avait pour maxime q n'y a de vrais chrétiens, de catholiqi sincères, que les sujets soumis à I< souverain légitime. 11 avait appris de .Tés Christ qu'il faut rendre à César ce < appartient à César; de saint Paul, c toute âme doit être soumise aux autori établies " " Lors de l'invasion de 1775, notre illus prélat connaissait déjà la délicatesse £ lutôt l'illusion d'une partie du peuple., lais il aurait cessé d'être grand, si u telle considération l'avait fait varier dn
— 39 — ses principes ou dérangé dans l'exécution. Sans donc s'inquiéter des suites, il se hâte do prescrire h tous les curés de son diocèse la conduite qu'ils doivent tenir dans cette circonstance délicate. Tous reçoivent ses ordres avec respect et en font part à leurs ouailles. Le prélat prêche d'exemple, en s'en fermant dans la capitale assiégée. Dieu bénit celte résolution; le peuple, après quelque incertitude, reste enfin dans son devoir; les citoyens se défendent avec zèle et courage. Au bout de quelques mois un vent favorable dissipe la tempête ; les Assyriens confus se retirent en désordre ; BétnuHé est délivrée, la province préservée, et nos temples retentissent de chants de victoires et d'actions de grâces " Kn retraçant ainsi les vertus et les nobles qualités dc'nionseigiicur Hriand,M. Plessis dépeignait celles qui le distinguaient luim«me. Ferme comme son ami, ainsi que lui, il honorait sincèrement l'autorité légitime, et tenait à la faire honorer; soumis aux représentants de la loi, dans lont ce qui était de leur ressort, il savait cependant leur opposer une résistance inébranlable quand ils essayaient d'empiéter sur les droits de l'église. C'était pour lui un devoir, devant lequel il ne reculait poinL que de rendre à César ce qui appartient a César ; mais quand les circonstances le demandèrent, il n'oublia jamais les paroles de saint Pierre, qu'il vaut mieux obéir â Dieu que d'obéir aux hommes.
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Les gouffres, les torrens, les roch
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TROISIEME PARTIE I Arrivée de Mgr.
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