Mgr. Joseph-Octave Plessis, évêque de Québec / l'abbé Ferland.

leur lâche journalière. Malgré les déplai
monts presque continuels, malgré uu ce
cours varié de personnes et d'ôvônemen
il connaissait tous ses paroissiens par le
nom ; Il savait leurs besoins, leurs affaire
rien n'échappait à sa sagacité, à sa pi
voyance. Assidu au ministère le pl
pénible, le tribunal do la pénitence, iléti
toujours prêt, soit à distribuer le pain de
parole de Dieu dans des prônes méthoi
ques, pleins de la plus solide instructio
soit à visiter les malades dans les hôpital
dans les prisons, soit à concerter avec. S 1
evéquo les affaires les plus épineuses,
discuter les matières les plus abstraites ;
tout cela sans cesser un seul jour de vaqu
quelques temps à l'étude, à une étuanalogue
à son état."
En se chargeant de la paroisse de Qnébe
M. Plessis n'avait pas cessé d'agir coiïm
secrétaire de son évoque. Dans les affair
secrètes et difficiles surtout, la part pri
Cipale des écritures et de la rédaction li
était acquise de droit. Cependant poi
alléger un peu le fardeau, on lui adjoign
un assistant-secrétaire qui était chargé di
menus détails du bureau. Sts occupatioi
étaient alors devenues si nombreuses, qu'
y consacrait les journées entières et m
artie des nuits. Débouta quatre heiiri
u matin, rarement pouvait-il se mettre a
lit avant minuit; et encore, an milieu c
son court repos, était-il souvent appelé poi
visiter quelque malade.