MEMOIRE MAGISTER THEME - Université Ferhat Abbas de Sétif
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Chapitre 1 renforcement <strong>de</strong> verre<br />
Donc le nouveau processus <strong>de</strong> renforcement emploie les <strong>de</strong>ux étapes <strong>de</strong> l’échange ionique.<br />
Pendant la <strong>de</strong>uxième étape certains <strong>de</strong>s grands ions présents dans la première étape <strong>de</strong> l’échange<br />
sont écartés, ce qui décale le maximum <strong>de</strong> contrainte <strong>de</strong> compression au <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> la surface<br />
[JILL 00]<br />
Ainsi, le <strong>de</strong>uxième échange ionique réduit la contrainte <strong>de</strong> compression induite en surface par<br />
le premier échange ionique et mène probablement à <strong>de</strong>s contraintes résiduelles <strong>de</strong> tension (figure<br />
1-12). Il a été constaté que quelque soit les précautions prises pendant le processus du renforcement,<br />
et même si la couche obtenue contient un nombre appréciable <strong>de</strong>s ions <strong>de</strong> potassium, il subsiste<br />
toujours <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> tensions résiduelles. Ce constat ne peut pas être expliqué uniquement par<br />
la mécanique linéaire élastique <strong>de</strong> la rupture [GRIN 01].<br />
1. EFFET DE LA TEMPERATURE ET LA DUREE DU TRAIITEMENT :<br />
Aux basses températures (200°C à 250°C) la contrainte <strong>de</strong> compression maximale dans la<br />
couche doublement échangée est égale ≈ 70% <strong>de</strong> celle obtenue dans la couche simplement<br />
échangée. Cette différence est expliquée par la concentration en ions <strong>de</strong> potassium qui est moindre<br />
dans la couche doublement échangée. Cependant, aux températures plus élevées (350 °C à 400°C)<br />
l’effort <strong>de</strong> compression obtenu est <strong>de</strong> seulement ≈ 10 à 40% <strong>de</strong> celui d’une couche simplement<br />
échangée. Ce résultat ne peut pas être dû uniquement au nombre réduit d’ions <strong>de</strong> potassium présent<br />
dans la couche. La relaxation <strong>de</strong>s contraintes à ces températures (point <strong>de</strong> ramollissement) pendant<br />
l’échange doit jouer un rôle significatif. [VARN 77]<br />
DUBIEL [DUBI 03], a montré l’effet <strong>de</strong> la température sure le double échange ionique réalisé<br />
avant et légèrement après Tg. Il a constaté que l’échange ionique au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> Tg est similaire à une<br />
fusion d’un verre au potassium avec la même composition à ces températures se produit tout<br />
simplement la relaxation structurale. Quand l’échange ionique est fait au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> Tg, il y a<br />
formation d’une couche en surface fortement résistante. Cette résistance est d’autant plus gran<strong>de</strong><br />
que le <strong>de</strong>gré d’échange ionique est important et la concentration en K + est élevée, il y a un<br />
remplacement iso-structural .Si la température <strong>de</strong> l’échange ionique final est choisie au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong><br />
Tg les ions <strong>de</strong> potassium K+ diffusent en volume.<br />
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