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MEMOIRE MAGISTER THEME - Université Ferhat Abbas de Sétif

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Chapitre 2 In<strong>de</strong>ntation<br />

a. HYPOTHESES DE LA METHODE D’OLIVER ET PHARR<br />

La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul du dispositif d’in<strong>de</strong>ntation instrumentée utilisé dans nos essais<br />

expérimentaux se base sur les hypothèses d’Oliver et Pharr.<br />

L’objectif <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> d’Oliver et Pharr consiste essentiellement à pouvoir séparer les<br />

contributions élastiques et plastiques à la réponse du système. Ainsi, il <strong>de</strong>vient possible <strong>de</strong> traiter la<br />

partie élastique à la réponse du système à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong>s équations analytiques fournies par Hertz, Sneddon<br />

[PERR05].<br />

• Oliver et Pharr font les <strong>de</strong>ux hypothèses suivantes :<br />

La décharge infinitésimale d’un in<strong>de</strong>nteur axisymétrique quelconque est décrite par les mêmes<br />

équations que la décharge d’un poinçon plat <strong>de</strong> même aire <strong>de</strong> contact.<br />

En effet, si on considère la rai<strong>de</strong>ur du contacte S on obtient :<br />

S =2aE *<br />

Où a est le rayon du contact. Dans le cas d’un contact purement élastique, cette équation est<br />

toujours valable. Ce qui consiste à dire que, même si l’échantillon a subi une déformation plastique la<br />

décharge infinitésimale est <strong>de</strong> nature purement élastique et donc l’équation (2.15) est toujours<br />

applicable.<br />

Le grand intérêt <strong>de</strong> cette formule est que, bien qu’établie initialement pour <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>nteurs<br />

axisymétrique; son utilisation pour <strong>de</strong>s in<strong>de</strong>nteurs pyramidaux tels que les pointes Vickers ou<br />

Berkovich induit <strong>de</strong>s erreurs inférieures à 5%. Dans la pratique, on assimile souvent un in<strong>de</strong>nteur<br />

pyramidal à son cône équivalent, défini comme étant celui dont la section possè<strong>de</strong> la même aire <strong>de</strong><br />

contact A à toute distance du sommet <strong>de</strong> la pointe. Ainsi une pointe Berkovich est équivalent à un<br />

in<strong>de</strong>nteur conique <strong>de</strong> <strong>de</strong>mi-angle au sommet w= 70,3° le rayon du cône équivalent d’un in<strong>de</strong>nteur<br />

pointe non axisymétrique est alors défini comme a=√A/π ou A est la surface <strong>de</strong> le zone <strong>de</strong> contact (fig.<br />

2.19).<br />

La déflexion hs <strong>de</strong> la surface à l’extérieure <strong>de</strong> la zone <strong>de</strong> contacte est supposée <strong>de</strong> nature<br />

purement élastique, cette hypothèse est dans le cas d’un contacte élasto-plastique d’autant plus vraie<br />

que l’on considère un point éloigné <strong>de</strong> la surface confinée sous le contacte (fig. 2.20).<br />

Page 47<br />

(2-15)

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