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vue en remplissant le questionnaire en ligne sur le site, avait comme objectif d’identifier les
ressentis, les impressions, la valeur, les motivations des français, mais également de la famille du
handball autour de la discipline handball. Donc pour bâtir cette étude nous avons mené trois études
spécifiques en fonction des cibles différentes.
« Nous avons mis en place un dispositif d’étude auprès du grand public, un dispositif d’étude auprès
de la famille du handball, sur le site internet de la Fédération, et puis un troisième dispositif d’étude
auprès des cibles externes. Pour rentrer un petit peu dans la méthodologie, donc sur le dispositif
grand public, il s’agit d’une étude qui a été menée au lendemain des Jeux Olympiques qui avait les
objectifs suivants : cerner qui suit le handball, quelles sont les personnes qui s’intéressent de près, de
loin, et qui pratiquent. Quelle est l’image qu’ils ont du handball, leur perception, les valeurs
évoquées par le handball. Quelles sont aussi leurs habitudes de consommation, et c'est un sujet qui
va être éminemment important dans la construction du championnat du monde, que ce soit sportive
ou en termes d’information. Et puis, il s’agit de mesurer l’intérêt, l’impact, l’attractivité du
Championnat du Monde 2017. Donc, cette étude comme je vous le disais, a été réalisée au
lendemain des Jeux Olympiques, par internet auprès d’un échantillon représentatif de la population
française, et c'est sur cette étude en particulier que nous allons revenir dans les résultats.
« Je vous présente tout de même les deux autres études, donc, celles que vous avez dû voir comme
je le disais sur le site de la Fédération, qui était une étude qui répond peu ou prou au même objectif.
Par contre, après discussion et proposition à la Fédération, nous avons cherché à aller un peu plus
loin et je sais que certains ont trouvé que le questionnaire était long à remplir. Par contre, c'est une
base d’étude, une base de réflexion, une base qui va nous permettre d’avoir un maximum
d’informations pour élaborer un cahier des charges en prévision du championnat du monde. La
méthodologie était pour le coup également sur Internet, accessible depuis le site de la Fédération et
nous avons stoppé le questionnaire en début de cette semaine avec 7 800 questionnaires remplis,
donc c'est aussi la première fois qu’une étude s’effectue auprès d’une base aussi large.
« Troisième volet, troisième dispositif d’étude, qui est une étude, pour le coup, qui n’est plus du tout
dans la même thématique. Nous avons proposé à la Fédération d’aller voir les experts du monde
sportif, de l’évènementiel, qu’ils soient médias, marques, partenaires du handball ou annonceurs
partenaires du sport, mais en particulier partenaires en compétitions internationales, les
représentants des instances internationales pas que du handball, sportives, et puis, bien
évidemment, les collectivités locales qui sont les partenaires importants des compétitions. La
méthodologie cette fois-ci était en entretiens semi-directifs d’une durée de soixante minutes
environ, même si certaines ont pu durer beaucoup plus longtemps. Alors, nous allons revenir sur
quelques extraits des résultats de l’étude, sachant que, comme vous l’avez vu, l’étude est très large.
Donc l’étude grand public, concerne la population française, ce que les français pensent et voient du
handball.
« Je commence par les valeurs du handball qui vous sont bien évidemment à tous très chères, des
valeurs très positives, puisque sur l’ensemble des français il n’y a pas plus de 3 % des français qui
évoquent des valeurs négatives autour du handball. Je vais le tourner à l’inverse, on peut dire qu’il y
a 97 % des français qui ont une image, une vision du handball positive. Les principales valeurs qui
ressortent sont des valeurs de collectif, de solidarité donc, plutôt des valeurs d’esprit d’équipe. Des
valeurs bien évidement de performances, même s’il faut les remettre dans le contexte, 10 jours
après le second titre olympique. Des valeurs d’engagement physique, de volonté, et ensuite des
valeurs d’expertise grâce à l’équipe de France. Ce sont des valeurs qui sont des valeurs spontanées
en question ouverte et qui doivent être des valeurs sur lesquelles la politique « marketing » de la
Fédération peut se construire, en tout cas pour mieux vendre le handball.
« Jean-François vous a présenté les valeurs. Ce qui est intéressant, c'est de situer l’image du handball
et ses fameuses valeurs en relatif à d’autres sports. Le premier graphique montre le poids des sports
en termes d’image technique. Le rugby est cité comme étant le sport le plus technique. 22 % pour le
handball, 18 % pour le basket et 11 % pour le foot. En termes de proximité, le rugby et le handball
sont cité en premier juste devant le basket et le foot est un peu décroché.
Fédération Française de Handball – AG 2012 Page 32