Nicholas - Guide d'elevage des reproducteurs - Aviagen Turkeys

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Nicholas_breeder_manual:Layout 2 3/9/08 08:08 Page 54 L’incubation : l‘environnement de l’incubateur est déterminé par l’équilibre de trois facteurs : température, humidité et ventilation. Si un ou plusieurs de ces facteurs sont défaillants, l’équilibre des autres paramètres est perturbé. Un thermostat mal réglé, une buse d’humidité obstruée, une mauvaise ventilation ou un mauvais réglage de la pression des salles d’incubation peuvent perturber les cycles sollicitant en permanence le « marche-arrêt » des relais électriques. L’exemple typique d’instabilité des cycles peut être résumé par le phénomène suivant : la chauffe s’éteint, l’humidité s’allume immédiatement, puis l’humidité s’éteint à nouveau et la chauffe redémarre tout de suite. La plupart des incubateurs fonctionnent bien quand le nombre de cycle des machines est réduit et que l’environnement des embryons reste stable. Cela exige une surveillance constante des réglages couplée à un programme d’entretien strict. Les œufs de la lignée de Nicholas 700 exigent approximativement 27 jours et de 15 à 18 heures d’incubation. Ceux de la lignée médium 300 demandent approximativement 27 jours et de 10 à 14 heures d’incubation. Si le dindonneau éclot plus tôt, il y a un problème dans le fonctionnement de l’incubateur, de réglage des températures moyennes qui dépassent les 99,5 °F (37,5 °C), de température au bulbe humide qui est inférieure à 82 °F (27,7 °C) ou une combinaison des deux. Si les dindonneaux éclosent trop tard, la cause en est probablement une température inférieure à 98,6 °F (37 °C) et/ou une humidité excessive dépassant 86 °F (30 °C) au bulbe humide. En règle générale, durant les 25 jours d’incubation, la perte pondérale d’un œuf incubé se situe de 11 à 13 % en raison de la déperdition d’humidité et du métabolisme embryonnaire. Cette perte de poids est corrélée à une bonne qualité de dindonneau. Cette déperdition est appelée « dry down » par les Anglo-Saxons. Retournement : le retournement des œufs est critique dans les 21 premiers jours d’incubation. L’absence de retournement entraîne la mort de l’embryon. En règle générale, 10 % d’embryons viables seront perdus par journée où il n’a pas eu lieu. La plupart des incubateurs proposés sur le marché retournent les œufs une fois par heure avec un angle de rotation d’au moins 45° par rapport à l’horizontale dans chaque direction. Noter qu’un angle de 50° est préférable. PAGE 54
Nicholas_breeder_manual:Layout 2 3/9/08 08:08 Page 55 Environnement de la salle d’incubation : dans ce local, pour 1 000 œufs en machine est nécessaire au moins 0,056 m3 d’air frais. L’air doit être dirigé de façon à minimiser les courants d’air aux prises d’air des incubateurs. Certains équipements d’incubation exigent une pression atmosphérique positive constante. Même si l’équipement utilisé ne requiert pas de pression positive, il est recommandé de maintenir une surpression pour éviter que l’air contaminé des secteurs « sales » du couvoir ne pénètre dans les secteurs propres. La plupart des couvoirs maintiennent des températures de 24 à 27 °C dans les salles d’incubation et une humidité relative voisine de 50 %. Des températures plus basses surmènent les machines et engendrent des éclosions irrégulières. Des températures plus hautes sont un gaspillage d’énergie. Une humidité relative de 50 % est suffisante pour le bon fonctionnement des incubateurs ; des niveaux supérieurs peuvent favoriser la croissance de moisissures et des bactéries. La pression d’air dans le couvoir doit être conçue pour que les contaminants des secteurs sales (éclosion et lavage) n’entrent pas dans les parties propres (incubation et éclosion). Éclosion : la plupart des couvoirs utilisent des températures de 97- 98,5 °F (36,1-36,9 °C) durant les 72 heures du processus d’éclosion. L’humidité est réglée à 86 °F (30 °C) au bulbe humide (58 % d’humidité relative) durant les 24 premières heures. Puis les réglages sont rehaussés à 94 °F (34,4 °C) bulbe humide (80 % humidité relative) durant le reste de l’éclosion. Ces dernières années, la baisse graduelle de l’humidité et de la température en fin d’éclosion a montré une amélioration de la qualité du dindonneau. Par exemple, une réduction graduelle de température de 98,5 °F (36,9 °C) à 97 °F (36,1 °C) associée à une réduction de l’humidité de 94 °F (34,4 °C) à 86 °F (30 °C) bulbe humide réduit le « coup de chaleur », stressant pour l’animal. Un dindonneau de meilleure qualité est obtenu lorsqu’il est sorti à temps des machines. S’il reste plus longtemps dans l’éclosoir, il souffrira de déshydratation, et la mortalité en élevage sera plus importante au démarrage. PAGE 55
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