Un patrimoine naturel d'exception - Agence des aires marines ...

Les nudibranches,
charmantes
limaces des mers.
Ici, une danseuse
espagnole.
Les anémones de mer (cnidaires) ou les tuniciers (34 espèces
recensées en 2005), ainsi que les éponges, nourriture des tortues
imbriquées, sont également présentes en très grand nombre
dans les eaux de Mayotte. Les éponges sont des fi ltreurs qui
doivent être présents dans le milieu, mais si leur nombre est
trop important elles entrent en compétition pour l’espace avec
les coraux.
Enfi n, selon une étude récente, les hydraires (hydrozoaires) sont
particulièrement abondants à Mayotte sur l’ensemble des sites
étudiés (127 espèces, dont 56 genres, contre 88 espèces aux îles
Glorieuses et 95 à Juan de Nova). On les trouve dans les récifs
coralliens, mais également sur les herbiers de phanérogames
marines, ou encore sur des aménagements type bouées. Ils ont
majoritairement un squelette chitineux* souple, mais deux familles
possèdent un squelette dur : les Stylasteridae et les Milleporidae.
Par sa position géographique dans le grand courant sudéquatorial
et son ancienneté, il ne fait aucun doute que Mayotte
constitue un foyer-source de biodiversité pour toute la région.
Zone intertidale : zone de l’espace côtier comprise entre les limites extrêmes
atteintes par les marées.
Chitineux : composé de chitine, l’un des principaux composants
de la carapace des insectes et autres arthropodes (crustacés, arachnides, etc.).
À titre d’exemple, la carapace d’un crabe contient 25 % de chitine
et 75 % de carbonate de calcium.
DES MILIEUX ET DES ESPÈCES REMARQUABLES • UN PATRIMOINE NATUREL D’EXCEPTION
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