Un patrimoine naturel d'exception - Agence des aires marines ...
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Les s co cond conditions nd ndit it itions therm thermiques r iques s que l’on ttrouve<br />
rou au niveau<br />
ve veau au a de dde<br />
e la mer sont son on o t op ooptimales timales pour<br />
ur le développement<br />
lo lopp pp ppem e en e t de d<strong>des</strong> s ré récifs<br />
fs cor coralliens o alli l ens s ains ainsi ns n que <strong>des</strong><br />
écosystèmes éc écos os osys ys ystè tè tème me mes s as asso associés so soci ci ciés és ( (ma (mangroves ma m ng ngro ro rove ve ves et herbiers)<br />
bier er ers) s : la te ttempérature mp mpérat a ure e mo moye moyenne y nne e annuelle<br />
de d l’air l<br />
’a ’air ir i oscille osc scille entre 26 et e 27 °C, et entre<br />
27 2 et t 28 2 °C da ddans ns les<br />
es eau eaux a x de su surface du<br />
lagon. la l go gon. n L’humidité L’hum um u id idité é atmosphérique atmo mo m sp s hé h rique e est presque<br />
qu que permanente, pe p rmanen e te, l’hygrométrie* l’hy h gr g om ométri ri rie* e* e variant<br />
entre en entr tr tre e 70 % et e eet<br />
t 95 9 % et t les le les s précipitations<br />
préc éc é ip<br />
moyennes e annuelles annue u lles entre r 1 089 0 089 8 mm et<br />
2 300 mm. <strong>Un</strong>e grande partie parti ti tie e <strong>des</strong> d pré-<br />
cipitations (80 %) se produi produit u t durant<br />
l’été austral. Les averses sont t gé générale-<br />
ment brèves mais de forte intensité in inte te et<br />
le ruissellement entraîne entraîn în îne une un u e érosion<br />
importante <strong>des</strong> sols du fait fai ai a t <strong>des</strong> de d pentes,<br />
te tes, s, s de e la nature nat at a ur ure e du sol ol o et e t de <strong>des</strong> prati-<br />
ques agricoles. D’immenses D’imme me menses es e panaches pa<br />
turbi<strong>des</strong> brun rougeâtres son sont s son<br />
o alors<br />
visibles vi visi si sibl bl bles es e dans d ddan<br />
d an ans s le lagon llagon<br />
l on au niveau ni n ve v <strong>des</strong><br />
zones zo zone ne nes s d’écoulement.<br />
d’ d éc écou ou oule le leme me ment nt nt.<br />
Les côtes sont soumises à la branche nord du courant sudéquatorial,<br />
d’est vers l’ouest, qui tend à créer un courant circulaire<br />
autour de l’île, apportant ainsi <strong>des</strong> eaux peu riches en<br />
nutriments. Selon les saisons, la courantologie à l’intérieur du<br />
lagon est probablement modifi ée sous l’action conjuguée <strong>des</strong><br />
principaux courants empruntant les passes et <strong>des</strong> courants de<br />
surface qui sont, eux, liés aux vents. La circulation hydrodynamique<br />
intra-lagonaire varie selon :<br />
• la marée ;<br />
• les conditions climatiques (vents et pression atmosphérique) ;<br />
• la houle et les courants océaniques ;<br />
• la bathymétrie* du lagon.<br />
Le régime <strong>des</strong> marées est semi-diurne avec une amplitude pouvant<br />
atteindre plus de quatre mètres lors <strong>des</strong> marées de viveseaux.<br />
Lors <strong>des</strong> épiso<strong>des</strong> de basses mers de vives-eaux, certaines<br />
portions de récifs se retrouvent hors de l’eau (exondation), situation<br />
pouvant être préjudiciable aux organismes marins, notamment<br />
en période de fort ensoleillement ou de fortes pluies.<br />
Le régime <strong>des</strong> houles est relativement faible à Mayotte qui bénéfi<br />
cie d’une position abritée dans le canal du Mozambique.<br />
La bathymétrie joue un rôle prépondérant sur les courants. Par<br />
exemple, les zones peu profon<strong>des</strong> ainsi que les passes ont tendance<br />
à accélérer les courants de marée ou de vent tandis qu’en<br />
profondeur ils s’atténuent.<br />
MAORÉ<br />
EN QUELQUES<br />
CHIFFRES…<br />
<strong>Un</strong>e terre de 374 km².<br />
<strong>Un</strong> lagon de 1 500 km²,<br />
soit quatre fois la surface<br />
<strong>des</strong> terres émergées.<br />
Environ 150 km² de récifs<br />
coralliens.<br />
<strong>Un</strong>e douzaine de passes.<br />
45 km² de lagon actuellement<br />
protégés.<br />
Plus de 2 300 espèces <strong>marines</strong><br />
recensées.<br />
<strong>Un</strong> climat<br />
tropical maritime<br />
à deux saisons<br />
très contrastées,<br />
une amplitude<br />
de marée<br />
pouvant dépasser<br />
quatre mètres<br />
Zone de convergence inter-tropicale : ceinture (de seulement quelques centaines de kilomètres du nord au sud)<br />
de zones de basses pressions entourant la Terre près de l’équateur.<br />
Hygrométrie : humidité de l’air, quantité d’eau sous forme gazeuse présente dans l’air humide.<br />
Bathymétrie : mesure de la profondeur <strong>des</strong> fonds marins.<br />
MAYOTTE, TERRE DE L’OCÉAN INDIEN • UN PATRIMOINE NATUREL D’EXCEPTION<br />
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