Version pdf du texte français uniquement - Nahj Al Balagha en ...
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(24) Sache, mon fils, que personne ne pouvait savoir sur Dieu comme le<br />
savait le Prophète. Pr<strong>en</strong>ds-le comme guide, comme conseiller pour arriver<br />
au salut. Je ne serais pas avare de conseils, car tu ne peux être aussi<br />
clairvoyant pour ton bi<strong>en</strong>, même si tu fais des efforts, comme je le suis<br />
pour toi.<br />
(25) Sache, mon fils, que s’il y avait un associé à Dieu, cet associé nous<br />
aurait <strong>en</strong>voyé ses prophètes ; on aurait vu les preuves de son royaume et<br />
de sa puissance et on aurait connu ses actes et ses attributs, mais Dieu est<br />
Unique comme il s’est décrit Lui-même, personne ne le contrecarre dans<br />
son Empire. Il n’a point de fin et II continue au-delà <strong>du</strong> Temps et de<br />
l’Espace.<br />
(26) Il est le premier sans qu’il y ait eu de comm<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>t, le dernier sans<br />
qu’il y ait eu de fin. Sa divinité est trop grande pour être cernée par les<br />
s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts ou la vue et être ainsi prouvée.<br />
(27) Si tu es convaincu de cela, agis comme il sied à un homme de ta<br />
classe d’agir malgré tes moy<strong>en</strong>s limités, ton peu de pouvoir, le poids de<br />
ton impuissance et l’imm<strong>en</strong>se besoin de Dieu que tu as dans la recherche<br />
de son obéissance, la crainte de son châtim<strong>en</strong>t, la peur de son courroux. Il<br />
ne t’ordonne que ce qui est bon et ne t’interdit que ce qui est mauvais.<br />
(28) Mon fils, je t’ai informé sur ce monde et son état, sa disparition et sa<br />
transformation. Je t’ai r<strong>en</strong>seigné sur l’autre monde et ce qui est promis à<br />
ceux qui y seront. Sur les deux, je t’ai donné des exemples afin que tu les<br />
médites et que tu <strong>en</strong> tires d’autres exemples.<br />
(29) Ceux qui veul<strong>en</strong>t connaître ce monde sont comme des voyageurs qui<br />
serai<strong>en</strong>t arrivés à un lieu stérile et désertique, puis se serai<strong>en</strong>t dirigés vers<br />
un autre lieu verdoyant et herbu. Ils ont supporté les peines de la route, la<br />
séparation d’avec l’ami, la <strong>du</strong>reté <strong>du</strong> voyage, la grossièreté des alim<strong>en</strong>ts,<br />
afin de parv<strong>en</strong>ir à la tranquillité chez eux, <strong>en</strong> leur demeure. Ils n’ont plus<br />
alors à subir des souffrances, et les efforts fournis leur paraiss<strong>en</strong>t<br />
dérisoires. Ri<strong>en</strong> n’est aussi agréable pour eux, que d’être chez eux et<br />
d’être proches des leurs.<br />
(30) Ceux qui sont les <strong>du</strong>pes de ce monde, ressembl<strong>en</strong>t à des g<strong>en</strong>s qui<br />
habitai<strong>en</strong>t une région prospère et qui se retrouv<strong>en</strong>t dans une autre aride,<br />
ri<strong>en</strong> n’est aussi détestable pour eux, ni aussi pénible que la séparation<br />
d’avec le pays où ils étai<strong>en</strong>t, jusqu’au jour où ils y seront con<strong>du</strong>its.<br />
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