Dans la Chambre du Conseil. Cinquième recueil. Table du registre ...

Le défendeur non comparant est condamné à payer au demandeur la somme de 240 piastres
4 réaux pour marchandises à lui livrées, ensemble les intérêts de la dite somme à compter du
jour de la demande et aux dépens.
159- f° 58 r°. Arrêt en faveur de Jean-Baptiste Jacquet,
demandeur, contre Pierre Durant habitant à la Rivière Saint-
Jean, défendeur. 18 janvier 1744.
Le défendeur défaillant est condamné à payer au demandeur la somme de 40 piastres pour
marchandises à lui livrées, ensemble les intérêts de la dite somme à compter du jour de la
demande et aux dépens.
160- f° 58 r° et v°. Procès criminel extraordinairement fait et
instruit contre le nommé René, esclave appartenant au Sr.
Deveaux. 25 janvier 1744.
161- f° 58 v°. Arrêt en faveur de Joseph Perier, employé de la
Compagnie, demandeur, contre les héritiers de défunte Marie
Royer, veuve Dutartre, défendeurs et défaillants. 25 janvier
1744.
Le Conseil ordonne que, sur les deniers provenant de la vente des biens de la défunte Marie
Royer, le demandeur sera payé par les mains du Sr. Morel, Conseiller, garde-magasin général,
de la somme de 230 livres 3 sols à lui due, déduction faite de celle de 232 livres 4 sols que le
demandeur doit à la succession, pour effets à lui adjugés à l’encan des meubles de la veuve
Dutartre 58 .
162- f° 59 r°. Requête de Joseph Perier, employé de la
Compagnie pour le remboursement des frais occasionnés par
César, noir de Le Rat, justicié le 4 janvier 1744. 25 janvier
1744.
163- f° 59 r°. Arrêt en faveur de Michel Gourdet, maître
canonnier et officier de port, demeurant quartier Saint-Denis,
demandeur, contre Michel Maillot, habitant demeurant à
58 La veuve Dutartre possède deux terrains : le premier situé entre la Ravine à Jacques et la Ravine
de la Chaloupe, allant du bord de la mer au sommet de la montagne, les bâtiments étant dessus
dont plusieurs cases de noirs et 31 esclaves y travaillant ; le second, à la Montagne, encadré par le
Ruisseau Blanc et celui des Bananiers, les immeubles étant dessus et 40 esclaves y travaillant. Le
tout est vendu à l’encan en octobre-novembre 1742. Affiche lue et publiée à la porte de l’église à
la messe paroissiale par trois dimanches consécutifs (CAOM. Rubert, n° 2045). Pierre De Guigné
s’adjuge l’habitation du Ruisseau Blancs et ses 40 esclaves moyennant 10 450 piastres dont 7 900
pour les esclaves. CAOM. Jarosson, n° 1073. Vente par la succession de feu Marie Royer. 21
octobre 1742. Biens mis aux enchères du 21 octobre au 11 novembre 1742. Lequel De Guigné
renonce à son adjudication puisque ce même terrain du Ruisseau Blanc et les 40 esclaves y
travaillant sont à nouveau vendus, le 19 décembre, suivant à Guyomar. Ibidem. Rubert, n° 2045.
Vente par les héritiers Marie Royer à Pierre Guyomar. 19 décembre 1742. Lequel Guyomar
revend à la Compagnie le terrain du Ruisseau Blanc, sans ses esclaves, en s’engageant à y faire
bâtir un parc en roches, capable de contenir le troupeau de la Compagnie, et un petit parc pour les
bœufs de charrettes, moyennant 2 550 piastres. Ibidem. Vente par Pierre Guyomar à D’Héguerty,
Jean Sentuary et Etienne Despeigne, stipulant pour la Compagnie des Indes. 31 décembre 1742.
Quant au terrain de la Chaloupe et les 30 esclaves servant à son exploitation ils sont vendus en
décembre 1744, moyennant 7 550 piastres dont 5 150 piastres pour la valeur des dits esclaves et
autres effets mobiliers. Ibidem. Rubert, n° 2048. Vente par les héritiers de Marie Royer au Sr.
Grondin.19 décembre 1744.
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