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CONGRÈS DU PCF - Le Travailleur Catalan

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14 culture<br />

A l afFiche<br />

Perpignan<br />

Théâtre de l’Archipel – Espace panoramique du 7ème étage.<br />

Vendredi 15 février à 12h15. <strong>Le</strong>cture de Richard III ou l’horrible<br />

nuit d’un homme de guerre, de Carmelo Bene. 5 euros.<br />

Théâtre de l’Archipel – le Carré. Vendredi 15 février |à 12h15.<br />

<strong>Le</strong>s chansons d’aqui par Gérard Jacquet : guitare et chant,<br />

Jean-Alexis Auffret : batterie, cajon et chant chœur, Patrick<br />

Felices : basse. 5 euros.<br />

Médiathèque. Samedi 16 février à 15h. Conférence « Et<br />

l’homme créa la terre - Quand les fondamentalistes détournent<br />

la géographie » par Bertrand <strong>Le</strong>martinel, professeur à<br />

l’université de Perpignan Via Domitia.<br />

Librairie Torcatis. Samedi 16 février à 16h30. Gildas Girodeau<br />

rencontre Alfons Cervera : deux romanciers, une même<br />

nation, deux Etats, un même engagement.<br />

Elmediator.club. Dimanche 17 février à 17h30. Big Daddy<br />

Wilson chante le blues. 10/13 euros.<br />

Théâtre de l’Archipel – le Carré. Mardi 18 et mercredi 19<br />

février à 19h. Extraits de Don Quichotte par le Groupe Anamorphose.<br />

12/18 euros, moins de 26 ans : 10 euros.<br />

Théâtre de l’Archipel – le Grenat. Jeudi 21 février à19h30<br />

(épisode 1, 4h). Vendredi 22 février à 19h30 (épisode 2, 4h).<br />

Samedi 23 février à 15h|(épisode 1) à 20h (épisode 2). Henry<br />

VI de William Shakespeare, mis en scène par Thomas Jolly.<br />

Spectacle en français surtitré en catalan. 12/23 euros par<br />

épisode acheté, le second à 8 euros, - de 26 ans : 10 euros.<br />

Alenya<br />

Caves Ecoiffier, salle Marcel Oms. Samedi 16 février à 21h.<br />

Femmes pirates ou crise de foi(e), de et par Nadine Walsh<br />

(Québec.) Mise en scène : Alberto Garcia Sanchez. Tarifs :<br />

10/6 euros, gratuit - de 14 ans.<br />

Argelès<br />

Cinéma Jaurès. Mardi 19 février à 20h30. Like someone in<br />

love, film de Abbas Kiarostami (Fr/Jap 2012 1h49 VO).<br />

Médiathèque. Vendredi 15 février à 18h30. L’art et l’argent<br />

avec Michel Arnaudies, peintre et Henri Solans, économiste.<br />

Cabestany<br />

Salle Abet – Centre culturel Jean Ferrat. Vendredi 15 février à<br />

21h00. Oleanna de David Mamet par la compagnie Théâtre<br />

de l’eau qui dort. Mise en scène : Patrick Roldez, avec<br />

Marie Thomas et Davis Seigneur. 10/6 euros.<br />

Canet<br />

Théâtre Jean Piat. Samedi 16 février à 20h30. « Max, la<br />

véritable histoire de mon père »écrit et interprété par Sophie<br />

Forte. 20/7 euros.<br />

Banyuls sur Mer<br />

Salle Novelty. Dimanche 17 février à 17h. Airs d’opéras<br />

et chants traditionnels géorgiens avec Kakhaber Shavidze et<br />

Nino Pavlenichvili, pianiste. 7 euros.<br />

Collioure<br />

Château Royal. Dimanche 17 février à 16h. <strong>Le</strong> projet CAVALE,<br />

créé par Prêle Abelanet, réunit cinq musiciens autour de<br />

ses compositions, pour une musique instrumentale. Avec<br />

Alexis <strong>Le</strong>noir, saxophone ténor et alto, Pierre Dayrolles,<br />

trompette, Pierre Baradel, batterie, Olivier Chevoppe,<br />

contrebasse, Prêle Abelanet, accordéon. Entrée libre et<br />

gratuite.<br />

Elne<br />

Atelier Zeillim, au Mas d’Avall ( à proximité de la Maternité<br />

Suisse). Samedi 16 février à 15h. Présentation du livre « Antre’2<br />

: poèmes à promener les yeux » avec Zeillim, peintre et<br />

Marie-Thérèse Bernabé Garrido, poétesse.<br />

« Dans la peau de l’ours »,<br />

un film de François Boutonnet<br />

Traditions et symboles : fête de l’ours et carnaval à Prats-de-Mollo. Réalisé au cours<br />

de plusieurs années de présence sur les lieux, « Dans la peau de l’ours » évoque une<br />

tradition singulière pour un thème universel. La fête de l’ours à Prats-de-Mollo, qui<br />

remonte à plusieurs siècles, occupe un village entier pendant de longues semaines, organisant<br />

autour du rituel symbolique du passage de l’animal à l’homme, la réanimation<br />

de nombreuses traditions porteuses de joie truculente et de convivialité.<br />

Nous laissons la parole<br />

à François Boutonnet,<br />

réalisateur du film.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Travailleur</strong> <strong>Catalan</strong> :<br />

Rappelez-nous, François<br />

Boutonnet, ce qui vous a<br />

inspiré ce film et quels en<br />

sont pour vous les points<br />

forts.<br />

François Boutonnet : Tout t<br />

d’abord le fait que depuis l’en-<br />

fance j’ai suivi et participé à<br />

cette fête de l’ours. Ensuite le e<br />

fait que ce rituel qui revient ré-<br />

gulièrement chaque mois de fé-<br />

vrier à Prats-de-Mollo se prépare e<br />

quasiment toute l’année, qu’il ’il<br />

s’accompagne d’une quinzaine ne<br />

d’autres rituels, se déroulant duurant<br />

deux semaines et incluant nt<br />

notamment le carnaval. L’ensemmble<br />

de la population y est associé et hormis le dimanche<br />

où la descente des ours attire le public, les festivités se<br />

passent entre villageois. Avec les musiques et les danses<br />

spécifiques qui ne se jouent plus qu’en ce lieu, la fête de<br />

l’ours à Prats de Mollo ne ressemble à aucune autre de<br />

celles qui relèvent du même thème.<br />

T.C. Quelle a été votre démarche ?<br />

F.B. Il n’y a pas d’intervenants extérieurs. J’ai voulu permettre<br />

aux Pratéens de parler d’eux-mêmes en racontant<br />

La Maison de la Région était comble pour assister,<br />

sous l’égide du CML, à la présentation du livre de Loïc<br />

Robinot « Sur ma route, un certain Georges Brassens »<br />

que nous avions évoqué dans le TC. En préambule, Loïc<br />

a effectué un petit récital mêlant ses propres chansons<br />

(émouvantes) et celles du grand Georges dans une interprétation<br />

très inspirée. Ce bon moment s’est conclu avec<br />

l’évocation de ses rencontres avec Brassens.<br />

N°3494<br />

Semaine du 15 au 21 février fév 2013<br />

comm comment ils préparent la fête : in-<br />

tervie terviews, réunions pour désigner<br />

qui ssera<br />

l’ours – deux anciens et<br />

un nnouveau<br />

chaque année,– visi-<br />

tes cchantantes<br />

dans les maisons<br />

pour<br />

collecter les fonds, prépara-<br />

tion<br />

- tenue secrète - des costu-<br />

mes<br />

du carnaval, et bien d’autres<br />

acte actes indispensables. Pendant<br />

qua quatre ans nous les avons filmés<br />

en<br />

action, tout en recueillant<br />

des<br />

images d’archives que nous<br />

avo avons intégrées au récit.<br />

T.C. TTT. T C Vous insistez sur<br />

l’aspect lll’a rituel, sur les<br />

dddim dimensions symboliques<br />

ddde de la « chasse à l’ours ».<br />

Expliquez EEx nous cela ?<br />

F. F.B. <strong>Le</strong>s ours, pressés par les<br />

ch chasseurs, descendent du fort<br />

La<br />

Lagarde au village. Avant la<br />

descente ils sont cousus dans des peaux de mouton et<br />

enduits de noir. Tout au long du parcours ils vont « mâchurer<br />

» de noir tous ceux qui passent à leur portée et<br />

se battre avec des attaquants. La transformation qu’ils<br />

subissent incarne symboliquement le passage de l’animal<br />

à l’homme et le mâchurage est promesse de fécondité.<br />

La force du rituel est très grande : les hommes qui<br />

jouent les ours disent que lorsqu’on les coud dans les<br />

peaux et qu’on les noircit, ils sentent en eux une transmutation.<br />

Il y a aussi des actes de transmission : chaque<br />

année on forme avec les enfants des ours juniors qui<br />

accomplissent le même rituel que les adultes et assureront<br />

la pérennité de la fête. <strong>Le</strong>s enfants participent aussi<br />

en jouant des instruments de musique comme le flaviol.<br />

Un autre élément traditionnel de la fête de l’ours est<br />

le contrepas, ronde ouverte, dansée uniquement par les<br />

hommes et qu’on ne rencontre plus aujourd’hui qu’à<br />

Prats-de-Mollo.<br />

TC. <strong>Le</strong>s autres festivités, également traditionnelles,<br />

contribuent à faire du film un ensemble<br />

haut en couleurs, donc visuellement très fort,<br />

fait de truculence, de complicité et d’un vif<br />

sentiment collectif. Quelles sont-elles ?<br />

F.B. Pour être bref, dans les jours qui suivent, il y a,<br />

toujours dans le style parodique, la mascarade, l’encadenat,<br />

la corrida, le ball de la posta et le ball de correr,<br />

des danses (sardanes), des bals populaires. Et bien sûr<br />

l’incinération de Sa Majesté Carnaval. <strong>Le</strong> tout animé par<br />

la cobla, avec des airs spécifiques que l’on n’entend qu’à<br />

cette occasion.<br />

TC. Finalement, François Boutonnet, « Dans la<br />

peau de l’ours » est un film authentiquement<br />

ethnographique<br />

F.B. On peut le dire…<br />

Interview réalisé par Yvette Lucas.

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