CONGRÈS DU PCF - Le Travailleur Catalan
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l’édito<br />
de Michel Marc<br />
Bon. On va où ?<br />
En préambule, redire simplement aux « gesticulateurs du verbe et de la phrase »<br />
de droite et de l’extrême que leurs larmes, leurs « déceptions », leurs colères ne<br />
trompent personne, leurs offuscations théâtrales n’arrivent plus à cacher l’absence<br />
totale de propositions qui viendraient titiller notre esprit critique. Prenons<br />
quelques exemples qui aujourd’hui font actualité. <strong>Le</strong> logement social, rien. <strong>Le</strong><br />
budget européen, celui de la poursuite de la règle d’or « austéritaire », celui de la<br />
régression, rien. <strong>Le</strong>s fermetures stratégiques et boursières de dizaines d’entreprises<br />
d’importance, rien. L’affaiblissement graduel et continu des services publics<br />
et des entreprises de service public, rien. <strong>Le</strong> sort réservé aux salariés par l’accord<br />
minoritaire MEDEF-CFDT pour les années à venir, rien. <strong>Le</strong>s dégâts causés par<br />
le désastreux principe de « concurrence libre et non faussée », rien. La baisse<br />
générale des revenus du travail, chez les fonctionnaires et ailleurs, qui crée des<br />
difficultés dans les familles, et plus généralement dans le fonctionnement économique,<br />
rien. Rien de nouveau, encore que…<br />
En lisant attentivement leurs commentaires, ainsi que leurs interventions médiatiques<br />
ou parlementaires, ils en demandent plus, ils ergotent à propos des<br />
contraintes, appellent à plus d’austérité, approuvent tout ce qui, de près ou de<br />
loin, éloigne les citoyens de la réflexion et de la politique. Ils tentent aussi de<br />
raviver, aidés en cela par les experts en camouflage du FN, les réflexes primaires<br />
des « pauvres contre d’autres pauvres », des privilégiés (entendre par là salariés)<br />
contre les chômeurs, des Français contre d’autres Français d’origine étrangère,…<br />
De ce côté-là, donc, rien à attendre. Et en face ?<br />
Un congrès du <strong>PCF</strong> bondissant<br />
Quand on est bien dans ses chaussures, on avance. On saute aussi les obstacles<br />
et les difficultés. Et il y en a, personne n’est dupe. Mais quand même. Cette<br />
mise en commun des intelligences, des expériences, des témoignages, pendant<br />
plusieurs mois, sur l’ensemble du territoire, dans les quartiers, les usines, les<br />
universités, les campagnes, ces milliers de débats sans concessions, pluriels et<br />
ouverts, et qui ont fait le congrès du <strong>PCF</strong>, ont de quoi rassurer ceux qui pleuraient<br />
déjà notre disparition. Cette mise en commun philosophique, politique et stratégique<br />
précisant et enrichissant les documents, est unique. Soyons fiers de cela.<br />
Du travail, pour chacun.<br />
Rassembler donc, jouer ensemble, travailler pour le long terme à « la novation<br />
communiste », réaffirmer par l’action « notre ambition de faire du Front de Gauche<br />
un grand mouvement populaire capable de bousculer le rapport de forces à<br />
gauche… », et poursuivre.<br />
N°3494<br />
Semaine du 15 au 21 février fév 2013<br />
LU - VU - ENTEN<strong>DU</strong><br />
En s’attaquant au <strong>PCF</strong>, le FN ne se trompe pas de cible !<br />
Sans doute le Front National est de ceux qui ont déjà compris que le Parti Communiste<br />
Français, enterré on ne sait combien de fois ces dernières années, est<br />
loin d’être mort. Oui, il a saisi la volonté du <strong>PCF</strong> de rassembler le peuple et la<br />
gauche, y compris aux prochaines élections municipales, sa volonté de tout faire<br />
pour empêcher la droite et l’extrême-droite de gagner des positions, sa volonté<br />
de les combattre pied à pied non pas de manière incantatoire mais en proposant<br />
des solutions réelles aux problèmes des Français. Voilà pourquoi, par la voix de<br />
Louis Aliot, un de ses leaders, le FN attaque les communistes, les accusant de<br />
vouloir « aller à la gamelle du PS » à l’occasion des municipales. Et bien, si aller à<br />
la gamelle c’est vouloir rassembler le peuple et la gauche pour mettre en place des<br />
programmes progressistes locaux, si cela permet de changer la vie des gens, de<br />
faire reculer la droite et d’empêcher l’extrême-droite de gagner le moindre village,<br />
tout en gardant l’indépendance et la liberté de combattre la continuation des politiques<br />
de droite par le PS et les idées nauséabondes du FN. Si « aller à la gamelle »,<br />
c’est tout cela, alors oui, monsieur Aliot, les communistes iront à la gamelle et ce<br />
sera sans doute avec plaisir.<br />
Dès qu’il s’agît d’invectiver C. Bourquin,<br />
Mach et Alduy s’aiment à nouveau<br />
Ils ont beau être de droite tous les deux, ce n’est plus un secret pour<br />
personne, les deux ex-parlementaires ne s’aiment guère. Sauf peut-être<br />
dès qu’il s’agît de combattre Jean Vila et la population de Cabestany dans<br />
l’Agglo, ou de traiter Christian Bourquin d’incapable et d’incompétent. La<br />
haine qui rassemble finit toujours par diviser ! Elle ne saurait constituer<br />
un ciment d’amour entre ces deux hommes, pas plus que ne le sera la<br />
privation des maigres avantages que pourrait amener l’Agglo aux citoyens<br />
de Cabestany. Quant à C. Bourquin, chacun sait si nous pouvons ici être<br />
critiques à son égard, mais affubler un parlementaire et un gouvernement<br />
qui ne sont là que depuis neuf mois de tous les maux dont souffrent la<br />
France et les Français, c’est un peu gonflé. Surtout quand on sait que<br />
l’UMP a dirigé le pays durant 10 ans jusqu’en mai dernier. Pendant tout<br />
ce temps, D. Mach et J.-P. Alduy ont été sans interruption respectivement<br />
député et sénateur. Nous pourrions ajouter que Jean-Paul Alduy « règne »<br />
sur Perpignan depuis des lustres et sur l’Agglo depuis sa naissance. Pour<br />
ces messieurs, c’est toujours la faute des autres, mais ce sont pourtant<br />
eux qui ont pris les pieds des <strong>Catalan</strong>s et des Français au c..<br />
Unitat <strong>Catalan</strong>a et Daniel Mach<br />
tourne la démission du Pape en dérision<br />
Franchement, nous les imaginions beaucoup plus sérieux avec la religion<br />
et bien plus respectueux des choses de l’église. L’ex-député de Pollestres<br />
et Brice Lafontaine, actuel patron des <strong>Catalan</strong>istes droitiers et rabougris,<br />
se sont permis, sur leurs comptes Twitter, des blagues sur le pape dignes<br />
d’un vieux « rad-soc » athée et anti-clérical. Pour le premier, le pape a<br />
démissionné car lui non plus n’a pas supporté l’absence de Sarkozy. Pour<br />
l’autre, c’est « le mariage gay » que Benoît XVI n’aurait pas supporté. Sûr<br />
que le monde catholique de Catalogne Nord appréciera à leur juste mesure<br />
ces plaisanteries de 4 sous. Concernant la démission du pape, André<br />
Marceau, évêque de Perpignan, préfère parler de « lucidité et d’humilité »<br />
et d’« un très beau geste inédit ». Et oui, à chacun son vocabulaire !<br />
<strong>Le</strong> <strong>Travailleur</strong> <strong>Catalan</strong><br />
44 av. de Prades - 66000 Perpignan<br />
Tél. 04 68 67 00 88 - Fax 04 68 67 56 14<br />
Courriel : letravailleurcatalan@wanadoo.fr<br />
Site internet : www.letc.fr<br />
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N° ISSN 1279-2039<br />
Gérant : Christian Diéguez<br />
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Directeur de publication :<br />
33 bd.d’Archimède - 66200 Elne (France)<br />
René Granmont<br />
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Une : R. Blang<br />
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