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Contes erotiques de - Index of

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— Allons ! petite madame ! Courage ! Nous irons<br />

vite ! Je vous ai<strong>de</strong> ?<br />

Il attend la permission qu'elle retar<strong>de</strong> encore d'un gémissement. Et puis, vaincue, elle ferme les yeux et<br />

fait « oui », imperceptiblement, du menton. Elle sent la fouille suave sous le satin flui<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa<br />

combinaison, soulève les fesses pour autoriser la fuite <strong>de</strong> son petit slip rosé.<br />

— Alors vous connaissez la procédure ? <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

gentiment le docteur. Les pieds là et là, et les fesses<br />

bien au bord. Je remonte un peu le dossier <strong>de</strong> la table.<br />

Georgette a une toute petite voix :<br />

— Vous savez comme ça m'est pénible, docteur.<br />

— Je le sais, dit-il, et il enfile un gant <strong>de</strong> caoutchouc stérile.<br />

— Déten<strong>de</strong>z-vous, j'entre !<br />

Elle a encore gémi. Pourtant il ne lui fait pas mal. Son toucher irréprochable le gui<strong>de</strong> sans errance<br />

possible, il l'envahit <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux doigts parfaitement maîtres, et commence une investigation lente et<br />

consciencieuse au fond <strong>de</strong> son ventre, à gauche, à droite, en rond, en long.<br />

— Voyons, dit-il. Je vous fais mal ?<br />

— Mm... les spasmes ont disparu.<br />

— Dommage, c'est ce qui m'intéressait surtout.<br />

Et comme ça ?<br />

Il la fouille, toujours <strong>de</strong> la main gantée, et pose l'autre main nue sur son sein gauche qui, comme son<br />

jumeau, n'a pas abdiqué sa farouche exaspération. Il roule entre ses doigts le téton dardé.<br />

— Me referiez-vous ces fameux spasmes, que je<br />

voie <strong>de</strong> quoi il retourne ?<br />

Une poignée <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>s passent, Georgette se tortille vaguement et le docteur déçu décrète :<br />

— C'est ténu !<br />

Et Georgette, au bord <strong>de</strong>s larmes, se met à bégayer.<br />

— Mais je... mais je... je ne peux pas, comme<br />

ça, docteur. Ce n'est pas facile ! J'ai trop honte ! Je<br />

ne suis plus moi-même ! Comment voulez-vous ?<br />

Comment voulez-vous ? Vous ne seriez pas crispé,<br />

vous, avec vos parties génitales à l'air <strong>de</strong>vant moi<br />

habillée ?<br />

Il soupire, en homme plus attristé qu'agacé, et regar<strong>de</strong> sa montre.<br />

— Madame Costa, il est tard, nous n'y arriverons pas... Faites un effort, concentrez-vous.<br />

— Docteur, vous me connaissez, toute nue et ouverte, comme ça <strong>de</strong>vant vous si correct, je ne peux pas

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