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est couché, on pourra poser la carabine sous le sapin !<br />
Il tenait le paquet d'une main. Il avança l'autre, s'empara du poignet <strong>de</strong> Georgette.<br />
— Georgette ? J'ai eu un doute, ce soir...<br />
— Oui?<br />
— Je me suis <strong>de</strong>mandé si je n'étais pas toujours un peu trop guindé ?<br />
— C'est-à-dire ?<br />
— Je ne sais pas, mon attitu<strong>de</strong>, mes paroles... Par déformation pr<strong>of</strong>essionnelle, tu vois, toujours<br />
décalé, en retrait... Enfin, pas assez spontané.<br />
— Vraiment ? Ce soir ? Tu t'es <strong>de</strong>mandé ça ?<br />
— Oui. Pas assez vulgaire...<br />
Elle pensa sans doute qu'il avait un peu bu. Elle éclata <strong>de</strong> rire.<br />
— Toi ! Vulgaire !<br />
— Enfin, vulgaire... Paillard, quoi, un peu gaulois, un peu... cochon !<br />
— Qu'est-ce qui te prend ? Elle riait toujours.<br />
— Réponds : Tu aimerais, si ça m'arrivait ?<br />
— Mais tu en es incapable ! Je n'imagine pas une secon<strong>de</strong> !<br />
— Tu aimerais ?<br />
— Non, André, je détesterais !<br />
Il lâcha la carabine pour la prendre dans ses bras.<br />
— Tu es vraiment la femme <strong>de</strong> ma vie, Geor<br />
gette !<br />
Julien les surprit en plein baiser.<br />
— Joyeux Noël, papa ! s'exclama-t-il.<br />
— Oh ! Oui ! Mon fils ! Joyeux, très joyeux Noël!<br />
CHAPITRE 12 OU TROIS ÉPILOGUES
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