le numéro 5^centimes - Bibliothèque de Toulouse

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êituô 6ur le 8eng Kong et sa garnison renferme fie soldats européens et 70 tirailleurs annamites. Les deux postés sont compris dans e troisième territoire militaire et distants d'environ 68 kilomètres. M. Delcassé a fait connaître, en outre, d'après un rapport de M. Ballot, gouverneur du Daho- mey que les travaux de creusement de l'ancien chenal de Kotonou sont terminés ei que, des maintenant, les pirogues d'un fort tonnage peuvent aller facilement ue Porto Novo à Godo- mey. Ce travail considérable (le chenal a dix kilomètres de long) a été fait par les indigè- nes, sans aucun fiais pour la colonie. Le gouverneur va profiter de la bonne volonté des chef3 des villages pour mettre le nouveau ché- ri \\ en communication avec la lagune de Gcg ^'iff^cette façon, le mouvement de la naviga- tion commerciale pourra se faire sansinrerrup- àon de Porto Novo aux Popos et les frais de transport qu'il était impossible d'éviter jusqu'ici seront en grande partie supprimés. Enfin le ministre des colonies a donné con- naissance de la dépêche qu'il a reçue du lieutenant colonel Monteii et dans laquelle cet officier supérieur raconte ce qui s'est passé de- mis son départ de Graad Lahon, le 31 décem- hr » La colonne, organisée pour protéger Kong contre Samory, était concentrée entre Banda- nt a et le posta do Toumodi, située à 20» kilo- mètres envirou de Giandlahon. En sortant de la forêt, un peu au nord de Singonopo, la colonne trouva le Baoule, soulevé par les bandes de Samory et eut à sa défendre contre les at- taques de gens embusqués qui faisaient une guerre de partisants.il y a eu plusieurs enga- gements partiels dans lesquels six tirailleurs Eaoussa ont été tués et vingt huit blesses avec deux sous offleiers européens. L'ennemi, toujours repousse, a éprouvé de grandes pertes. Le colonel Monteii va faire occuper Satama sur la frontière du Djimim à 6ï kilomètres au s sd de Kons et à environ 100 kilomètres â 1 est de Bandama. Le gros des bandes de Samory est réoandu dans le Djimini, mais Kong n aurait Bas encore été attaqué. Il est probable que i'arrivée de la colonne va obliger Samory à se retirer sur la rive droite du Bandama D après certains bruits, Samory enverrait un de ses fl'.s pour traître.» , . , M G-érin, garda des sceaux, a fait signer un mouvement } idicialia par lequel sont nom ^Conseiller à Paris, M. Fosse d'Arcos, substitut du procureur général à Paris ; substitut du procureur général à Pari?, M. Cabat, substitut du procureur de la République à Paris; substitut du orocure-ur de la République à Pa- ris, M. Morizôi, procureur à Corbeil ; procureur à Corbeil, M. Legrls, substitut à Troyes ; juge à Yilleneuve sur Lot, M. Abadle, substitut à Condom ; substitut à Condom, M. Emmerich, Êrfs'opposant à la libération immédiate de Gérault- Richard, le gouvernement demandera à la Chambre da ne pas user Je son droit, au vom du respect dû aux arrêts de justice et parce que la manifestation d'une circonscrip- tion quelconque ne peut pas être opposée aux actes de la souveraineté nationale. Le proùt de loi que le ministre de la guerre déposera après la constitution du bureau de la Chambre et visant l'Incorporation du contingent annuel a pour but de la faire succéder immédiatement au renvoi de la classe qui se fait en septembre, après les grandes manœu- vres- de 'a porte, on réduira au striât mini- mum le délai pendant lequel les effectifs se- rant réduits par la double fait du renvoi uns et de la non incorporation des autres. arres'a'ions ; il y en a toujours en l'air, mais aucune résolution n'est encore prlie. Dautre part, lo Gil-Mlas dit que ii. Magnier a été appelé hier par le juge Cosoas, mais la personne qo> uvait déposé uue plainte contre lui, ayant etfi d'sintére sée, l'a retirée. M. de Cosn„c, juge a instruction, a continué aujourd'hui l'examen des documents saisis a domicile ne Feux Martin, Bobin et André, li attend lo rapport de M. Flory, expert, avant de prenori une décision envers les inculpés. Las journaux officieux s'évertuent à démen- tir, ce soir, le bruit que des demandes en autorisation de poursuites allaient être dépo- sées contre des membres du Parlement à pro- pos de l'affaire des chemins fer du Sud. La Patrie Alt, au contraire, que M. Decosnac, pour couvrir sa responsabilité, a remis les dossiers de ces parlementaires au procureur général, qui a envoyé au garde des sceaux une demande motivée en autorisation de|poursuites. Celte demande, toujours d'après la l'airie. aurait été lue ce matin au conseil, qui ne s'est pas encore prononcé. LEGION D'HOIfICCTB Paris, 8 janvier. M. Tetreau, président de section au conseil d'Etat, commandeur de la Légion d'honneur, est nommé membre du conseil de l'ordre en remplacement de M. Blondeau décédé. E-d. promu officier de la Légion d honneur (service des chemins de fer), M. Poionceau, ingénieur en chef du matériel et de traction de la Comp 'gnie d'Orléans, 49 ans de services chevalier du 7 août 1877. MORT DU BARON DOUBLE Paris, 8 janvier. Le bruit a couru à Paris que lo baron Double, mari de notre spirituelle coufrare, bien connue sous le pseudonyme d'Etincel e, avait suc- combe en trois jours à une pneumonie infec- tieuse que lui aurait communiqué uno perru- cho. uutte petite bête venait du Sénégal et le baron Double, nous a dit « Etincelle », en sou- venir peut être de eeile que nous avions gar- dée chez nous, au temps où nous vivions en parfaite harmonie, l'avait achetée, séduit par son babil. Le baron Double est mort et avec lui son va- let de chamure, frappé du même mal et dans le même temps. Ba plus, les deux petits enfants que M. Doubie avait aveo lui sont aussi malades ainsi que leur nourrice et leur bonne. Mme la baronne Boubie ne croit pas que la perruche qui est morte de froid soit responsa- ble de ces deuils. Mon mari était depuis long temps malade et les médecins lui avak-nt re commandé les plus grands ménagements, et les amis qui m'ont donné des renseignements sur la fin du pauïre baron Double ne croient paspius que moi à l'action meurtrière de laper- ruche. Eln -A.r±g-leterre Londres, 8 janvier. Le Westminster Gazette dément de source certaine, dit-elie. la nouvelle annoncée parla P ii Mail Gazette suivant laquelle sir William d'Harcourt, aurait douné sa démission de chan- celier de l'échiquier et suivant laquelle ladis- jolution de la Chambre des Communes serait imminente. D autre part.'la Pall Mail Gazette, loin de con- firmer la nouvelle qu'elle avait donnée de la démission de sir William d'Harcourt, déclare, dans une édition ultérieure, qu'elle n'a pu ob- tenir la confirmation de cette nouvelle. On lit dans le Daily News : « Les ex'gences budgétaires de l'amirauté, déjà assez lourdes i'année passée, le seront encore davantage cette année. Si on n'y peut rien faire tant que la nation en a pour son argent, il faut payer la facture. Dans la situation où se trouvent actuellement l'Angleterre, l'Europe et le monde entier, ce serait une folie crimi- nelle que de perdre pendant une seule semaine notre suprématie navale. Il n'y a aucune force aussi fermement et aussi pleinement efficace que la mari- -e britannique; la renforcer n'est pas menacer aucun pays ; l'affaiblir ou s'abstenir de la renforcer pourrait amener la ruine de l'empire britannique. Aucun gouvernement n'a, jusqu'ici, risqué d'encourir cette respon- sablité. » Le Traître Dreyfus des BIÉE1TE AGRICOLE Paris, 8 janvier. Le Journal officiel publie les décorations sui- vantes dans le Mérite agricole : Sont nommés : Officier. — MM. le baron Lacroix, régisseur du haras de Pompfdour (Corrèze); Gazes pro- priétaire à Perpignan (Pyrénées-Orientales); bafour, directeur de la ferme école du Montât (Lot); Soula, professeur départemental de 'chevalier. — Aude : MM. Armengauld, pro- priétaire ; Arnaud, négociant en vins a Bar- bonne ; Badel, régisseur à Ornaisons; Clergue. propriétaire à Carcassonne ; Vié, propriétaire, "iWWTabot Chatelard, préfet de l'A- fl Avevron : MM. Bedos, propriétaire agricul teur maire de Privezac ; Daudan, propriétaire à Bo'zouls; Delbeuf, vétérinaire à Feissac.. Cantal ; MM. Galland, propriétaire a Saint- Georges; Paiilet, agriculteur à Condat; fiaérin, agriculteur à Montgreleix; Marly, maire de P CoîrtM : MM. de Villegoureix, propriétaire à Saint Cernin de Larche; Meyjouade, proprié- taire cùltlvatour, maire de Saint Pantaléonde Larche ; Laffont, agriculteur à Ussel. Haute Garenne : MM. Mauraisges, ingénieur an chef de canaux de la Compagie des chemins de fer du Midi à Toulouse; Bernet, adjoint au maire de Lanta; Lagardeile, maire 4 Burgaud. Gers : MM. Lacoste, propriétaire à Miraao-x, Palazo, pépiniériste à Fleurance; Tropaaia, maire de Saint Mont. - Lot : MM. Romec, propriétaire viticulteur à Cajarc; Combarieu, propriétaire à Anglars- ïù/uac ; ltil, vétérinaire à Puy l Evêque. Lot et Ga^nne : MM. Vergue, agriculteur à Aeen Brunet, propriétaire à Montesquieu. Haute Pvrétîêes : MM. Dupont, propriétaire à ïarbes • Vioirain, vétérinaire àCieutant .Breit. Professeur V "apiculture da département des ^'lant^MMÛveran, pépiniériste à Alhi: •Bonnet propriétaire à Lembers; Lioux, vétéri- naire i Vazamet; Cazals, vétérinaire à Car- m Ta?n et Garonne : MM. Sarrigues, proprié ulfl làsM* juge de paixà Mont- pezat- •NOUVELLES ÏÏSIEITAIItSS Paris, 8 janvier. Ont été nommés au grade de capitaine de réserve au 6e hussards à la suite, service des remontes, MM. Vellay, capitaine de cavalerie en retraite, officier comptable au dépôt de remonte de Saint Jean d'Angely, et Moreau, capitaine de cavalerie en retraite, officier comptable au dépôt de remonte de Tarbes. M. Ressayre, sous lieutenant de réserve au fie hussards, passe au 15a dragons. Ont été nommés dans la cavalerie ternto riale, savoir : . Au grade de capitaine, 18a région, escadron de dragons à la suite, service sédentaire, M. de Lur Saluées, capitaine de cavalerie démission naire ; 18e région, escadron de cavalerie légère, service éventuel des remontes, M. Christian! de Ravarao, capitaine de cavalerie en retraite ; 18e région- escadron de cavalerie légère, service des remontes; M. Caillibeau, capitaine de cavalerie en retraite: 17e région, escadron de dragons, à la suite, service éventuel des remontes ; M. d'Aubas, capitaine de cavalerie en retraite, 18a région, escadron de cavaiene lé- et-re à la suite, service sédentaire, M. Lafosse, capitaine de cavalerie en retraite ; 12e région, escadron de cavalerie légère, M. Jacq >ot, capl taine de cavalerie en retraite. Au crade de lieutenant : 17e région, esca dron de cavalerie légère, à la suite, service de l'Atat malor, M. de Sahuqué, sous lieutenant aux escadrons territoriaux de cavalerie légère. Le Figaro signale le bruit qui court, dit il. aveo persistance et d'après lequel le général Saussler aurait manifesté l'intention de rési Per ses hautes fonctions de généralissime Éventuel et de ne conserver que le gouverne ro ent militaire de Paris pour devenir, en cas de mobi sation, commandant en chef du c:< retSnCÎï*-. mais c'est sous les plus exprès îfserves que Ja Figaro se fait bruit. mp expresses l'écho de ce L'AIIaire des CHemins de fer du Sud Paris, 8 janvier. Les Exploits de Tcurnadre Paris, 8 janvier. On lit dans le Petit Parisien : « Les agents de la brigade des recherches ont arrêté hier soir l'anarchisle-fumiste Marius Toumadre, dans un hôtel du boulevard de la Chapelle, où il avait établi le bureau de son journal le Chantage. » Tournadre sa cachait depuis quelque temps dans cet hôtel sous le nom de Rabier. Au moment où les agents se sont présentés, 104, boulevard de la Chapelle, dans son garni pour le mettre en état d'arrestation, l'anarchiste leur a opposé une vive résistance, mais force est res- tée à la loi et Tournadre a été transféré au Dépôt. » Ori cl'Jklstrixie Paris, 8 janvier. On lit dans le Journal des Débats : « Chaque courrier qui arrive d'Egypte nous apporte la nouvelle que des armes et des mu nitions ont traversé les territoires égyptiens pour parvenir entre les mains des derviches. Les journaux anglo égyptiens d'abord ont con- testé le fait, puis l'ont admis, du moins, pour Souakim ; ils ont ajouté, 11 est vrai, que ces armements étaient destinés à des tribus amies. « Dans l'hypothèse même où cette explication serait exacte, ces distributions d'armes ne se raient pas moins dangereuses. Ou sait, en effet avec quelle facilité les fusils et les cartouches voyagent d'un bout à l'autre de l'Afrique ; Ils sont en quelque sorte une monnaie courante d'échtmges; ce sont ces InIHratWns dangereuses qui ont permis à l'aventurier Babah de mettre à fea et à sang les pays riverains du Tchad et de créer un empire qui pourra pré- senter ultèrieurementun danger pour nospos sessions de l'Ouest et du Nord. «Nous occupons trop de points en Afrique avec des forces peu considérables pour que nous puissions considérer d'un œil indiffèrent des introductions d'armes qui s'opèrent par "Wadi Alfa et Souakin. Il nous semble qu l'attention du gouvernement égyptien pourrait être appelé sur cette violation des dispositions de l'acte de Bruxelles. » honorabilité ; par contre, le magistrat instru tpùr a oontlnué l'examen des plaintes porté «on re un sol disant journaliste, .qui a parait II, la spécialité de faire i«imn»*nlesdes chemins de fer. nans les ceuloirs, dit le GU Kl*s, on s'entre- (enalt beaucoup de la possibilité d'autres Le président examine comment les dettes ont pu être créées pendant le premier ménage de Mme Joniaux ; il s'agit notamment des frai» occasionnés par la bibliothèque de M. Faberet la publication d'une œuvre composée par ce dernier et éditée par lui. L'audience est levée a 5 heures 1[2 et ren- voyée à aujourd'hui. Mme Jonlaux est très fa- tiguée. Paris, 8 janvier. M. le comte de LaubesDin ouvre la séance à 2 h. 5. M la président. — En vertu de l'article 18 de la constitution de 1875, je déclare ouverte lasecsiun ordinaire de 1895 6t j'invite les six plus jeunes sénateurs à venir prendre place au bureau camme secrétaires provisoires. MM. de Lamarzelle, Prévet, Dellesta- ble, Gérente, Rathier et Savary prennent place au bureau. M. le président. — Messieurs les sénateurs et chers collègues, Le privilège d'âge aurait appelé au fauteuil, à défaut de M. Barthélémy Saint Hilaire. MM. Thiery, Sébire, Kiener et Pajou qui avaient décline Cet honneur. Notre collègue Decroix, sénateur de la Loire- lnlêrieuie, nous l'avons malheureusement perdu à la fin de l'année qui vient de s'achever et il m'incombe le deuiourenx devoir de saluer, en votre, nom sa mémo.re Je compte sur votre extrême indulgence si, au cours'da la présidence de quelques instants que je n'ai pas sollicitée; je commets quelques erreurs. Je compte, du reste, sur la coopération des secrétaires et je vous remercie de votre bien- veillance. Le Sénat fixe à, jeudi l'élection do son bureau définitif et la séance est aussitôt levée. L'ordre du jour appelé le scrulin pour la nomination de trois questeurs. Le scrutin est ouvert à 5 hîures 25. H. le président — Toici les résultats du scrutin : Votants. 341. Surit élus: M. Cha idey, 287 voix: M. Farjon, 280; M. André Lebon, 27S; M. Durau, 272; M. Piichon, 23fi; M. Doumergae, 225 ; M. Pierre Richard. 212. Il y a ballottage pour le huitième siège entre M. Larozfi et M. Trbuillot. L'Expédition de Madagascar Grenoble, 8 janvier. Le tirage au sort des deux compagnies da chasseurs à pied qui doivent prendre part à l'expédition de Madagascar a eu lieu devant le général Zède : le sert a désigné la Ire du 14e bataillon et la êe du 12e bataillon. Paris, 8 janvier. On lit dans le Figaro : « Depuis quelques jours on rencontre dans les rues de Paris un certain nombre de per missionnaires appartenant à l'infanterie di marine ; ce sont les jeunes marsouins qui doi vent partir prochainemf ut pour Madagascar et à qui on a donné huit jours pour venir faire leurs adieux à leurs parents. Il y en avait un certain nombre, hier soir, qui partaient de la gare Montparnasse pour ra lier nos ports miii taires de l'@uest. » Sait on ee que la plupart d'entre eux em portaient précieusement avec tes petits ea deaux donnés au nouvel an pas leurs mères » De modesUs fanions tricolores achetés au baz»r avec le secret espoir de les planter, le jour de l'assaut, au bout de leurs baïonnettes sur l**s redoutes malgaches. N'est elle pas consolante, au milieu des tristesses ^wlleôetta pensée patriotique de nos petits marsoun.° . * Le capitaine de frégate Lieutàn? au commandement du transport de p classe Schamrock qui doit partir le 2E. de Tou- lon pour Madagascar où il servira de navire- hôpital. Toulon, 8 janvier. A la suite de renseignements fournis au gouvernement par le capitaine de vaisseau Bienaimé sur la situation à Madagascar de nos troupes et des navires en station dans ces pa- rages, le ministre de la marine par un télé- gramme adressé au préfet maritime de Toulon vient de prescrire l'envoi à Diego Suarez par le paquebot qui partira le 12 janvier courant de deux compagnies d'Infanterie de marine com- prenant chacune deux officiers et 150 hommes. , . Ce nouvel envoi de troupes à Madagascar, le troisième depuis le 12 décembre dernier, est indépendant de celui de 865 hommes qui embarquera sur le Shamr ck le 25 janvier. D'après de nouveaux ordres, ce navire empor- tera également de Toulon 42 chevaux ou mu- lets. -=mière Chine et Japon Londres, 8 janvier. Le correspouuant du Standard à Paris a eu communication da la dépêche suivante, datée de Shang Haï, 7 janvier : «Les envoyés chinois qui doivent négocier en vue da la paix avec le Japon, ont reçu l'ordre de ne consentir aucune cession de territoire ch-nois. La Chine est prête à reconnaître sim plement l'indépendance de la Corée et a payer une indemnité de guerre. On considère ici que le succès de ces négociations est certain. « Les généraux Chang et Chen qui, d'après le rapport de Li-Hung Tchang au gouvernement, étaient morts glorieusement en combat tan-, viennent de faire leur réaparltlon ; ils n'ont pas une ôgrattgnure. » On lit. dans le Matin Paris, 8 janvier. Rien de bien nouveau en ce qui concerne l'affaire des chemins de 1er du Sud. Le Figaro prétend toutefois, que les alléga- tions portées contre un sénateur ont été re- cunnues absolument inexactes et qu'il est sorti tout i fait indemne, sans que rien, dans cette aflaîrValt.été^ es avait, chanter les ont OÎiC?1®» d'Eispagn© Madrid, 8 janvier las docteurs Bombin et Mendoza qui étudié à Paris le procédé antidiphtérique du docteur Rôux viennent Représenter leur mé- moire au ministère de l'intérieur. Le rapport conclut dans un sens favorable. Bilbao, 8 janvier. Une explosion de dynamite a eu lieu à la station télégraphique daSestao. Le , dégâts sont considérables, mais H n'y a eu heureusement ^ aucune victime. Si nous devons nous résigner & ne pas con- naître, avant de nombreuses années, les élé- ments principaux de l'accusation portée contre Dreyfus et les preuves irréfutables de son crime, nous pouvons, maintenant qu'il a été dégradé, donner les détails de son arresta tion. A la suite d'indications sur lesquelles le secret le plus rigoureux a été et sera long emps encore et peut être même toujours ob iervé, les officiers de l'état major de l'armée, à qui a incombé le soin de faire bonne garde contre toutes les tentatives d'espionnage, ac qulrent la certitude que des actes da trahison avaient été commis dans leur propre entou- rage. La nature des documents livrés à une puis- sance étrangère restreignait à un très petit nombre des officiers des bureaux le soupçon du crime commis ; Dreyfus était du nombre des officiels. Le jeudi 4 octobre, le général de Boisdefli-e et le gé'nérai lAercler étaient informés par ieurs subordonnés directs qu'après examen das documents tombés en leur pouvoir, Dreyfus était coupable. Il importait, avant de l'arrêter, même provisoirement, de recueillir des renseignements précis sur son genre de vie. L'état major de l'armée appela à son aide le service ?de la sûreté. Presque aussitôt un premier rapport dénonça Dreyfus comme un joueur effréné; mais une contre enquête infirma cette indi- cation. » Les investigations continuèrent et arrivé- retà établir que cet officier entretenait des relations suivies avec au moins deux femmes in- terlopes. Nous savons, d'autre part, que ces relations lui ont été reprochées au cours de la première audience et qu'il a protesté contre leur caractère louche en les rejetant sur les motifs qu'on devinera facilement sans que nous ayons à nous y appesantir. "» Après dix jours de recherches de tôute na ture qui se contrôlaient réciproquement et dont le résultat na laissaient place à aucun doute, le ministre de la guerre et son chef d'é iat major étaient prévenus par les officiers chargés de l'enquête préliminaire que les in- dices et les témoignages recueillis établis- saient en fait la culpabilité de Dreyfus. » Le 14 octobre, le géaèral de Boisdtfïre don naît l'ordre à cet officier, alors stagiaire au 30e régiment d'infanterie, de se rendre le lendemain à, l'état-major de l'armée pour affaire par ticulière du domaine de l'inspection générale ; il prescrivait à l'officier supérieur chargé de la police judiciaire au ministère de la guerre de recevoir et d'arrêter Dreyfus et à un autre d'aller au même moment à la prison du Cher- che-Midi pour préparer une incarcération pro visoire. D'autre part, M. Cochefert était invité à venir à la même heure dans le bureau de l'officier de po.ice judiciaire, en se faisant accompagner de quatre agents de la Sûreté et, après avoir au préalable -retenu un fiacre qui devait stationner dans la rue Bourgogne. » Dreyfus ne comparut pas devant le général de Boisdeffre, pas pius que devant le ministre de la guerre. Quand 11 entra, eu tenue civile, dans le bureau où il était attendu, il entrevit les quatre agents de la sûreté qui se tenaient près de la porte ; après avoir franchi cette porte, H se trouva en face de l'officier supérieur de police judiciaire ; une autre personne se tenait dans la pièce, mais elle lui tournait le dos, c'était M. Cochefert, qui paraissait lire attentivement un journal. Nous n» savons rien da ce qui se passa alors dans cette pièce, sinon que Dreyfus fut invité à choisir entre une arrestation par la force et une arrestation sai s résistance ; il choisit cette dernière et, libre en apparence, mais accompagné de M. Coche fert et suivi des quatre agents. 11 gagna direc- tement le fiacre qui stationnait rue Bourg gne et qui le transporta au Cherche-Midi. » Dans cette prison, où il ne fut écroué que provisoirement et sans que le motif de l'incar cératlon fut libellé. Aussitôt que Dreyfus eut été incarcéré, l'officier supérieur de police judi ciaire au ministère de la guerre et M. Coche fert se rendirent à son domicile. Mis en pré' -~«« de Mme Dreyfus, ils l'informèrent qu'ils ûià'iVnt rn -'^ôs d'une pénible mission près d'elle ; et tout d'aboi jU*
"est une véritable catastrophe. 11 y l m30 de uelge à Gauîerets. Tout le pays on «st couvert. ene Lourdes, 8 Janvier. Une avalanche de neige a détruit â Cazaux, dans la commune de Lourdes, une grange et riir sept vaches, I e berger qui gardait ce troupeau a été probablement enseveli avec lui, car on ne l'a pas revu. C'est un épouvantable malheur. A Lourdes, il y a 60 centimètres déneige. Et il neige toujours. ' ln n Castelnaudary, 8 janvier. La ligne ferrée a été un moment obstruée nar la neige ; on l'a dégagée. Mais les 'Cbiront de nombreux retards car la tombe toujours et U gèle très tort. trains neige Vieillax^br-ÛLl© vif Nous lisons dans le Ralliement de Mon- iauban : A Saint Porquier, un pauvre vieux presque infirme nommé Julia, vivant seul, a été trouvé nir sa petite fille complètement carbonisé : a tète était encore au milieu du brasier de la cheminée et les vêtements complètement brû- lés" La Réunion de Saint-Cyprien Une réunion électorale a eu lieu, lundi soir, à Saint-Cyprien. ij.fi. Six à sept cents citoyens y assistaient, dit la Dépêche. ... , Quatre cents électeurs, dit le Télégramme, parmi lesquels se trouvaient à peine quelques habitants du faubourg. Des tapageurs embrigadés par les opportunistes, dit la Dépêche, s'étaient tmbusqués dans la salie. . , M. Serres, dit le Télégramme, était entouré da tous les fidèles que nous avions vus déjà à la salle du Busca. La citoven Ferrai est acclamé comme prési- dent, dit "la Dépêche. On siffla M. Fèral, dit le Télégramme, et on demande M. iieuillet; celui ci étant absent, c'est M. Larrue qui est porté à la présidence. La présidence est partagée entre MM. rêrai et Larrue, dit la Dèpèihe. M. Fèral est éliminé, dit le Télégramme. Qui faut-il croire, du Télégramme ou de la Dépêche ? , , Les deux organes s'accoraent pourtant sur un point : c'est qu'on s'est injuria et cogné à à tour de bras dans la salie, et que le commis- saire de police a dû intervenir pour rétablir l'ordre. Mais, après cola, les divergences d'apprécia- tion recommencent de plus belle. M. Serres se montre très éloquent, dit la D 'iu^ Serres bafouille, dit le Télégramme. Tout le monde connaît le talent oratoire de M. Serres. Ii parle comme on pleure dans un gilet. En réalité, M. Serres a refait à Saint-Cyprien le discours qu'il avait déjà prononcé au Busca. Il n'en a pas de rechange. Il a parlé des travaux exécutés par ses amis ; mais a totalement oublie de nous dire qu'il avait considérablement augmenté la dette de Toulouse, les impôts et les droits d'octroi. Il s'est défendu d'avoir jamais trempé dans les fraudes électorales. Et pour prouver que toutes les accusations portées contre ses amis et lui étaient de pures imaginations, il s'est écrié dans un beaumou- vemtnt d'éloquence : «, Si vous vouiez savoir ce qu'il y a de vrai dans ce que racontent les feuilles de la réac- tion, regardez à mon côté. (Mouvement d'attention.) » Qu'y voyez vous? Coucou? — Non, vous y voyez mon ami \douy. — Or, on avait dit que mon ami Adouy avait pris la fuite. — Adouy n'a pas ..ris la fuite. Donc, nous n'avons jamais barbottê dans les élections. » Cette logique à la Calino soulève l'hilarité de l'assistance. M. Serres passe ensuite à un autre ordre d'idées; c'est là la partie inédite de sa haran talions et déclarent inique, Infâme et arbi- traire l'acte par lequel le gouvernement des ralliés a dissous l'assemblés communale, issue des scrutins de 1888 et 1892 ; affirment qu'elle n'a pas démérité de la confiance qui lui avait été accordéee, et, qu'au scrutin du 13 janvier 1895, ils répondront à cet acte par un vote una- nime en faveur de la liste de protestation ré- publicaine. » Ils invitent les républicains radicaux socialistes et socialistes à imiter et à suivre les électeurs du treizième arrondissement de Paris qui, par l'élection du citoyen Gérault Richard, viennent, oour la troisième fois, de prouver au gouvernent nt de toutes les réactions qu'on ne se joue pas impunément des républicains. » Allons ! on a décidément eu raison de chanter la Carmagnole pour clôturer la réunion. Ça ira ! ça ira ! Oh oui. Procès-Verbaux... électoraux La Dépêche prétend que l'histoire des contraintes qui n'auraient pas été exécutées par M. Boiscommun pour servir les intérêts des radicaux, est une nouvelle calomnie à l'égard de ses amis. Elle ne dit pas cependant que le fait soit faux en lui-même; elle déclare seulement qu'il n'était pas dans le pouvoir de M. Boiscom- mun de surseoir à l'exécution de ces contraintes et que, d'ailleurs, la plupart des personnes qui en étaient l'objet n'étaient pas des élec- teurs. Mais voici maintenant que son confrère opportuniste parle, non plus seulement de 87 contraintes suspendues, mais de deux mille quatre cents procès-verbaux enterrés en quelques mois dans un but de propagande électo- rale. Et l'organe opportuniste ajoute : «Delà part de l'administration dissoute, riea ne saurait nous étonner; cependant, une telle complaisance, un tel manque de dignité, un tel déni de justice nous laissent sans parole. » Le fait est que, si le chiffre est inexact, il est tout simplement renversant. Reste à savoir si ces dénis de justice ont été, d'une façon générale, inventés par les radicaux. Faisant allusion à ces complaisances et à l'ailiance électorale conclue entre la mairie et la préfecture, un de nos confrères de Paris s'écrie : « Quelle caverne que leCapitole 1 » Mais il ajoute : « Il nous semble que le Capitole n'est pas le seul endroit de Toulouse où se passaient des choses étranges. » Certes non ! M. Cohn, M Cassaigneau et celui qui les couvrait tous, M. Constans, ne contre- diraient pas notre confrère. eue. 11 s'occupe de la réunion du Pré Catelan. H critique M. d'Adhémar d'avoir voulu s'allier avec les opportunistes et ioue M. Duboui d'a- voir refuse d'accoler son nom à ceux des voleurs de 1885. M. Serres a commis, en disant cela, une grossière erreur. MM. d'Adhémar et Buboul ont tenu dans la réunion du Pré Catelan la même langage très net et très loyal. Ils ont dit que pour ! honneur de la ville de Toulouse il fallait essayer d'envoyer au Capi tole des honnêtes gens de tous les partis, en dehors de toute préoccupation politique. Or, ni U. Duboul ni M. d'Adhémar n'enten- daient désigner sous ce titre d'honnêtes gens les fraudeurs de 1B85 et de 1889, mais bien des républicains n'ayant jamais participé, ni da près ni de loin, a aucune des filouteries dont les conservateurs furent alors les victimes. Avec ceux là, M. Duboul a eu raison da le dire, traduisant eu excellents termes la pensée de tous les assistants, on ne peut songer à mar- cher la main dans la main au cri : A bas les fraudeurs et les voleurs ! M. Serres critique ensuite i'idée de faire des élections municipales en dehors de la politi Que. il faut que les élections soient républicaines, — â sa façon. Il le faut surtout afin de perpétuer cette monstrueuse canaiilerie de la caisse des éco- les, dans laquelle on engloutit l'argent de tous les contribuables au seul profit des enfants de l'école laïque. Tout pour celle là. Et rien pour les autres, s'écrie M. Serres. Qu'ils crèvent de faim et de froid. Ce gros bourgeois qui se dit socialiste et qui n'est qu'un gaffeur de la plus belle venue, en sera probablement enchanté, pitons, d'ailleurs, ce passage de ,.son dis- Cours : « Le conseil municipal de Toulouse doit être républicain. Il doit être républicain parce qu'il participe à l'élection politique des sénateurs ; 11 doit être républicain pour conserver la Caisse des écoles et les cantines scolaires ; il doit être républicain pour assurer la neutralité religieuse des hospices; il doit être républicain pour consertier nos eonquêtes scolaires. Rappelez vous, citoyens, qu'au 24 mai une commission nous a imposé un traité avec les Frères que uous n'a\?ns pu dénoncer qu'il y a quelques années, C'i payant une 6omme de 87,000 francs. • La Dépêehe prétend quë »'° a a applaudi ce passage. . ,t» .Tp/.rtt /TrtiM, j rn(,,inta fln p.n rçt TR t rq,. tiorTnlV, 6 len( 3emam de la révoea- " ; J M. de Lanessan : Q'e Xr j.- ( r x \ ste un syndicat véreux -truira 011 coloniale aP r ®s l'indiscré- Vw>samis6 par M. de Lanes6an? * a *Pparaît- en est, ai *°îri*p7 FlJamt "^ P as > &u contraire, 4irecW 9pi ' incipa î associé et l'agent ur? eeevoii ir Ganivet à sa table, Cani- Datf Précisément le déi'ea- êntede Lanessan, et le nce- * eiûe temps que ce dernier Nous Informons nos abonnés et aue M. I BÏIO lecteurs, au? les annonce-, récla- H Y.~. ! ... v . ..: i. » .- > l affaire, et 1 bref déla,, peut rendra la liberté, du moine pendant lo cours de la session, à un depaté iucarcéiv Lo gouveraemeni le peut «salement. La. Chambre le iera-telle ? Et le gouvernement prenolra-t-il iniliuliv* î Il est permis d'en douter. L.La question, en effet, domine toutes Hs CAMOES. — Incendie. — Lunsi soir, à 4 heures, un commencement d'incendie s'est dé- claré à l'hôtel da ville de Cahors dans la salle de dessein. L'alarme aussitôt donnée, les secours sont arrivés en masse, et le feu a pu être vite cir- consert et arrêté. Malgré cela, les dégâts sont relativement considérables, et heureusement couverts par une compagnie d'assurances la Nationale, L'ExpcsHion de Bordeaux. — Comité ré- gional de C.-thors. — Président d'honneur : M. Hey, député du Lot, président da la Société agricole. Président, M. Daymard, ingénieur des arts et manufactures; vice président, M. Drouhault, professeur départemental d'agriculteur ; secré- taire. Jacques Valette, directeur de l'Agence Cadurcienne; membres du comité, MM, Bach, liquoriste distillateur; Desprès, ingénieur des arts et manfactures ; Depeyra, fabricant de puivèrUateursi (îirtna, libraire éditeur ; Mar- ias, directeur de l'écola primaire ; Rgvjgê. c "' u 'ii>. teur; Tallien, directeur ds l'éCoie normale • Vaidignié, photographe ; Verdler fils, hiioutiar- Vlnces, pépiniériste et Vidal. Qi-,,etJseur''d'êçplè pfirfîtirs G'i ébroué a pour but ; l 'pe faire connaître daas toute l'étendue de son action, les règlements concernant l'organi- sation de l'Exposition, à distribuer des formu- les d'admission ainsi que tous autres docu ments utiles aux exposants; 2- à signaler les principaux artistes, agriculteurs et manufao- turiars dont l'admission, à, l'imposition peut être utile a l'éclat de cette solennité ; 3- à pro- voquer les expositions des produits agrlooles et horticoles de leur contrée, et au besoit à r.,,»n -.csF la it î'mi r.e m s n t. collectif dos nmdtiltft FTjur sccorûpïjrirer un Batte da la iàtellle ' du sculpteur Ftnnborj, Gérault Kichard com- posa la chanson ds 1» Bataille quo Leesv oui en avait fait la musieae, popularisa dans les baaqhets ouvriers. Ce n'était plus le Clair de Lune, ça vous avait une certih.e eouleur rôvn. lutionnaire. 'ULIÏÏHN FINANCIER Paris, 8 janvier. Après un moment de lourdenr,le marché se réveille et l'ensemble des valeurs clôtura très ferme. Le 3 0,0 s'inscrit au dessus de 102 fr. et cela malgré la tenue du comptant, dont les achats ne sont pas très suivis. Ce sont les valeurs autrichiennes qui nors ont peru plus animées, mais l'effervescence du marché de Vienne nous porte à nous abstenir des valeurs qui constituent son priuciDai élé- ment d'affaires. Les fonds étrangers sont bien tenus. La marché des établissements de crédit est très animé. Nous attachons une grande importance à ce marché. L'importance ce son mou vemsntest une des indications les pluspréc ses que l'on puises trouver sur la marche générais des affaires; si les coups desétabllssements de crédit sont très animés, c'est q ,'on s'attend s. uo grand mouvement d'affaires. En clôture, la Banque de France continua à progresser. Les recettes de Sutz marquent le commencement de l'année par une augmenta tion: derniers cours, 3,070, Continuation de là défaveur da comptant sur les obligations des chemins espagnols. Il faut reconnaître que, d'une façon générale, lo comptant n'est pas très ardent, mais notre expérience nous porte à croira que ce n'est guère que dans la deuxième quinzaine da 'janvier que nous voyons d'ordinaire refluer sur le marché les disponibilités procurées parles coupons et les loyers. DE LAVIGERIE, 2?, plaee Vendôme, Paris. t r ai Du 8 Janvier tSfri dépêche téiéiv.raphiqt 53/(1 I 0/0 Banq. Banq. 'rSRMB 00 perpétuai . . i - 2 10 I 0/0 amortissable 1 1 1) S 1/2 9/0 ISSS .... LB 22 EgypweoBe uuif. Italie 5 0/0.., KspaRne 4 0/0 Kx. Portugais 3 o/O. . . Russie 4 0/C 1880, — 5 0/0 *,aisa I o}» twf Hongrie i o A 00 li.3 86 85 ! 18 11 i 0000 tut M i.8 imp'« aut. ottomane. as . . M Mi I P.tL.-Médit. . Oueat. , , , , Kst, Boa* EAU DES CARMES PAR LES CARME Bien n'est plus commun que le r.cin, Rien n'est plus rare que la chose 1 VÉR1TÀBLÉ es LA SH'LE en France, PRÉPARÉE parles RELIGIEUX CARMES • . .•::ta,o*to; s UÎWÎM : « MM Wt la» !'« 'a /as «jvjtt liîltit!' ' lie »* ULif'liH&îi Tunis 89 S t/2 d. c. 498 25 I il Apaise. 2 3/4 o/O i«4 35 j ' Krr,V> n. Q" 115 p.. 576 -C i St. . Ono-Gueima. st-Algérien.. ttO 25 O.-O 0J t7i tO 4 711 50 »76 . u 4,2 80 i'i 5 418 75 4Cn (H ilio Paris 1365 5:7 50 | o JOuest-Algerien . 456 Cû F IHCOfuPAR&BLE é Le 8?md Régénérateur du Sans 9 1 M. Fernand Ûiraudeau cette N»ns Tirons, bourg«ois ruminants. Dans TOS estomacs b«donn»ntB Plu» d'un» »nt»ill». ' Nous «urons 1» eesur udirtl La l«tt» s»,» Mn, av ,j ' W»n» 1» UUill». • " Ja %V 0 S2ïnt' noug il» Ù«fiii Legay, du oar où le ehansen à psi„e faite i ailMs la ^ûïZ 1 * n P»*»liqu. Via aie » éï ' S ' e ?J\i ? J Smx } ' ie - 1,is '' cs fut du délire. Ea pau de ie»ipi, la B.taiUs de «àrault devint a Marseulf ie A*t socialistes. Ou ia chantait les grands jours - et notamment en portant das couronne» au mm- des fédérés. Li cliiiiison ne nourrit pus Sun monde. La BatauU n le .nourrissait pas davantage, et Gérutit Richard songeait i KO faire une situation qull nattbiidaitpas encore de la politique i publiera, daes que ques ,ours, ekea OllendorfT, un ], Vre inti ul. Napêléon III intime, eu.uél son brillant talent d écrivain ét de très nombreux documents inédits donneront un intérêt teut particulier. Parmi ces decumeafs, le nea moins important est la lettre du prince Louis que nous pubhens aujourd'hui et qui fut écrite au lendemain même de l'évasion de Mon cher monsieur ÂeMOree Le désir de revoir mon pèr* sur nn'tto m'a fait tenter l'entreprise la plus , , "' e que j'aie jamais tentée et pou? laaued- u^î" lallu plus de résolution et dV co -ri»-. m .? Strasbourg et à Boulogne, car j e'ais Asoluà ne pas supporter le ridicule qui s'atfaoh î ceux qu'pa anete sou» un dé g uî"em* - » i ' i.n et un Stips véaétaux concentres tfc Sû 15 iain'^Œ 168 arU0les 4° e*« ue"le ' au iei juillet 1*89, pour permettre tien du contingent au 1er octobre Le ministre des tnances a lait, approuverps impte propu a ia mmoïiïZàmStàg. po - ur falr * ftt011 ' 1 incorpore ser à la commission du budget poufflir» îaé â la diminution «ie ressources qu'entrai! I ta vote de deux douzièmes provisoires et eo. ° permettre de ne pas augmenter i«« jîiw* mutation «ur le. fifcôralf. fifi» 1 dan, «V* de bienfaisanse. Certaines réduction" Sî 1 penses peuvent être faites ? ^ i û " siames et la cai»- 8 ù>»iiSmet. , ? des do - Trésor trois millions de fînïe p V ' rSG: ' ' 1 nets résultant de la révisionSî °T' ,l^ tlox '" sur la consignation. rêvlslon ^ intérêts du* Le ministre des eo'.otiies a ln „.,„ -, dépêche suivante, envÔvée d'H-„ « efi * ui ' ^ vemeur Sénêral lntérlmîre " 0 par le « 30 décembre. — t e. l'escorte d'uu convoi ab- P r*'?,* ftttaqiti ; les pirates o>-- \, i- Mt da Bacjg.em à Cfic- sauvé. Un , é ' e repoussês et le ôoùvi I 0iii tiô tuê"s ! X tiralUeuI ' s toniihio:-:. Bao Kern est situé sur le Song Giam et n
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le numéro 5^centimes - Bibliothèque de Toulouse

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