le numéro 5^centimes - Bibliothèque de Toulouse

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situé sur 1b Sang Kong et sa garnison renferme 60 «oldats «uropèeas et 70 tirailleurs annamites. Les deux portas sont compris dan» 'e troisième territoire militaire et distants d'environ 60 Kilomètres. U. Belcassê a fait connaître, en outre, d'après un rapport de M. Ballot, gouverneur du Daho- mey que les travaux de creusement de l'ancien chenal de S.otonou sont terminés et que, dès maintenant, lus pirogues d'un fort tonnage pe t- vunt aller faeileaieut do Porto Novo à Godo- rney. Ce travail c-.insioé ' , abie (le chenal a dix kilomètres de iot.g) a été fi a été surpris hors de Kassala et. anéanti par "les Dervichas ; 29l00d'j ces der- niers bloqaent la ville et l'assaut est imml «ent. Les Anglais prépareraient des secours. » « Le Caire, 8 janvier. — Le bruit court que les troupe» angle égyptiennes feraient, diversion sur la frontière sud de l'Egypte, afin d'y attirer Us Derviches, pour dégager les Italiens à Kassala. » Suivant une dépêche de Londres du New- York Herald, on attribue dans les milieux diplomatiques le rappel de M. Ressmanu à son amitié pour M. Dl Kudini. Rome, 8 janvier, ©n affirme, dans les cercles politiques, qu'un nouvel ambassadeur remplacera prochainement M. Ressmannà Paris. L'Halta désapprouve le rappel do l'ambassadeur d'Italie à Paris.- Le Diritto blâme également cette mesure qui frappe M. Ressmann, dont il fait l'éloge. V&pinione trouve que le moment est mal choisi pour prendre eett décision- La Tribuna continue à attaquer M. Ress- mann. Une révolta de 308 détenus a éclaté au bagne de ïerriclna ; elle a été causée par les mauvais traitements auxquels sont, parait il, sou- mis les prisonniers, ©a s'est rendu maître de la rébellion en affamaat les détenus qui s'é- taient enfermés et barricadés dans les dor- toirs ; 20 ont été mis au cachot. Bes mesures sévères de repression ont été prisas pour éviter le retour d'un pareil fait. Milan, 8 novembre. 0n assure au Secole que M. Crispi est entrain de préparer un mémoire justificatif qu'il fera distribuer à tous les députés. Le Seeolo doute que M. Crispi arrive à ses fins. A la cour dit il, on compreud la nécessité de ne pas faire d'élections sur une question de moralité. Le Nouveau gouyerneur général de l*Indo-Ghm& Paris, 8 janvier. On lit dans la Politique Coloniale : « M. Armand Rousseau, gouverneur généra! de l'Indo-Chine compte s'embarquer le 3 février prochain pour rejoindre son poste. 11 travaille chaque jeur avee le directeur du ministère des colonies en vue de résoudre avant son dé- part les différentes questions pendantes. M. Rousseau a choisi comme chef de son secré- tariat particulier, son fils, Ingénieur des cons- tructions navales actuellement attaché su port de Brest. » UN NOUVEAU SCANDALE Paris, 8 jai vier. En vertu d'un mandât de M. Brossard-Mar- ciiiae, juge d'instruction, M. Bernard, comasis- saire aux délégations, et M. Blanc, expert, s» sopt rendus, 64, rue Taitbout, au siège social de la Compagnie dés transports maritimes, et ont opéré la saisie des livres de comptabilité. On dit qu'un ancien ingénieur da la marina» et un homme politique seraient compromis dans cette affaire. Journalistes Maîtres-Chanteurs Paris, 8 janvier. M. Boppfer, juga d'instruction, a entendu, aujourd'hui, un certain nombre de témoins, parmi lesquels MM. Edgard Klotz, cousin du candidat du neuvième arrondissement; de Broille et Hercent, anciens administrateurs du journal (e Jour; Thivet Rapide et Ruel, conseiller municipal. Le luge a fait extraire de Mazas Raoul Cani- vet, de Clercq, Trocart et Heetier. A â heures, M Clément s'est rendu, avec Trocart, au domicile de ee dernier, rue de Rome, pour lover certains scellés apposés sur les meubles de l'appartement. Candidatures conservatrices Paris, 8 janvier. Les comités conservateurs de la Loire Infé- rieure ont l'intention d'offrir à M. Cazenove de Pradines, députe, la candidature au siège sé- natorial laissé vacant par la mort de M. De- croix. M. Gabriel Sodin serait candidat au siège législttif. abandonné par M. de Cazenova. Dans l'Yonne. M. Archdeacon, qui fut candidat aux dernières élections et ne fut distancé par M. Rathier que de quelques cemaioes de voix, briguerait à la succession de ce dernier. M. Archdeacon est conservateur, S M L'Etat et les Compagnies k Chemin; Paris, 8 janvier. C'est décidément le 11 janvier que vient devant le Conseil d'Etat l'aâaire des Compagnies de chemins de fer contre l'Etat. L'agaire est ainsi inscrite : « Requête de la Compagnie des chemins de far Midi et du canal latéral à la Saronne. Con- tre une décision du ministre des travaux publics du 15 Juin 1894 qui, tout en autorisant l'émission Sd'ohligatîons nécessaires au paye- ment d8s dépenses de premier établissement à taire en 1894 sur son réseau, a prescrit de sou- mettre à l'approbation du ministère «n nouveau modèle de titres portant meo'ion que ia garantie de 1 Etat prendra t finie 31 décembre 1914, i Requête semblable de la oompagaie de chemin de fer Paris-Orléans, Le rapport sera fait par M. la conseiller d'E tat Manie! ; la siège du commissaire du gouvernement sera oceupé par M. Jagerscamidt. Paris, 8 janvier.. Il résulte d'un état officiel des travaux légis- latifs distribués aujourd'hui que, depuis le commencement de la iégislaturo actuelle, il a été tenu cent quarante huit sêanees publiques et qu'il a été adressé soixante et une interpellations au gouvernement. Pour la session extraordinaire de 1895, il a été tenu trente cinq séances publiques et il a été adressé au gouvernement vingt cinq interpellations. Ces chiffres justifieront ce que disait un a»- cien ministre tout récemment : « lln'yaqa œa naot pour qualifier le régime sous lequel B«U_S> vivons : c'est le régime des interpellations, à jet continu. » En l'état, noua ouvrons la session ordinaire avec s- pî interpellation anciennes 4 liquider, sans compter quatre ou cinq qai sont prêtes à être déposées. Qoautau travail effectué depuis le commencement de la législature, ii se borao à eisq cent soixante dix sept •-.ffalres entièrement torml- minéés, sur lesquelles celles d'un caractère d'intérêt général comptent pour plus des trois cinquièmes. Cette statistique paraîtra maigre à tout le monde ; ii ns semble pas, du reste, que la nou- velle session apporte une modification heta- reuse à cet état d? choses, que nous résuma,»- ronsd'un seul mot : l'impuissance. La disposition liiilzae On n'a certainement pas oublié une BT-O» j,ir tion de loi de M. Malzac, qui visait i Vée obligatoirement dans chaque ^mmii'u un- caisse des écoles, et à accorder aux é' êves d s établissements de l'Etat, d'énormes Jvantasas dans les concours. 8 La commission n'a pas fait w , mauvais ac- cueil à l'idée de baisso. obligé ^ m a a \S s ^ a eu le bon sens ae ïepous* er énergiquement. Tr^ll A 8 *» e ?pT-\ion* K 'ème du rapport, les Li. 1 ."^* 6 * \? nt k di ''' e des mesures vexa- r,lF é8 ?, Btéeii . P ar M. Malzae, dans le bat d étrangler 1 easeiga^ment libre. €-i®__9ia3£ efe fCP $H Midi ©n a distribué, aujourd'hui, le projet de loi portant approbation ds ia convention provi- soire passée le 20 décembre 1894 entre le ministre des travau* publics et la Compagnie des eaemms de fer du Midi et lo eaual latéral à la «aroune, convention avant notamment pour objet da concéder à cette Compagnie, eu rem- plac*meat du chemin de fer da Pau à Vie Bt- 80ri"?, C0 £ ,câdô à ladUa Compagnie, une lig;:a ta détachant par un double raccordement du cnemm de fer de Bordeaux à la frontière d'Es- pagne et de celui de Bayonno à Saint Jean ried -de Port, et se terminant par una gara maritime à établir sur las quàis de la rivo gauche da l'Adour aux ailées Marines, à Rayonne. ' k la cot-HH-Hsioi- ~3n budget ôa sait que le vote de deux douzièmes visoires ne permet pas de faire état, de laïbta» lité des produits prévus de la réforme des successions. 11 y a donc lieu de faire lace à ua déaclt de plus de sept millions et demi. Pour parer à ee déficit, le ministre _ss finan- ces entendu par la commission du budget pro- pose d utiliser diverses recoites exceptionnelles dont les principales sont le produit de la frappe des monnaies d'argent a le bénéfice résultant duno diminution de l'intérêt des consignations par la caisse des dépêts. Ces. lion* re&êtte6 font - uat «>fal d'environ sept mii- En membre de la commission a demandé si la commission du budget ne devrait a? de- mander à la Chambre de tenir dos séances exceptionnelles afin d'accèlârar ia disaussian du budget -183 dépenses. M. Coehery a dit que tel était ç*. n avis. La commission a décidé que jeudi il sera demandé a la Chambra de ' dredl. venir séance ven AU REICHSTAQ Berlin, 8 janvie». Cest aujourd'hui que la Reichsus» repreud ses séances, L'animation est -tandeaes dépu- tés très nombre**: '-"s tribunes sont remplies. Le projet q» i0i sar \es menées révolutionnai- est i Tordra du jour et on pense que la discussi n prendra trois séances. Le comte de Limbourg Stirum parlera au nom des conservateurs ; M. Riebter pour les progressistes; M. Àuerau nom des sosialistes progressistes. Les socialistes et le centre catholique se prononceront contre le renvoi à une commis sion du projet sur les menées révolutionnaires. L'opposition croit préférable de mettre rapide- ment le gouvernement en demeure de dissoudre le Reichstag ou de modifier le projet de loi. M. Auer, socialiste, fait l'historique des diffé- rentes tentatives pour restreindra les libertés publiques. Ges tentatives ont toojonrs été re poussées par le Reichstag. Le projet actuel est aussi peu justifié que les précédents. H ajoute que la loi pourra servir contre tous les adversaires du gouvernement, exactement comme la loi d'exception da 1819 fut appliquée par les magistrats complaisant». Il estime que le rejet du projet da loi doit servir de prétexte pour dissoudre le Parlement, afin d'obtenir des cré- dits plus considérables pour l'armée. L'AFFAIRE JOMIAUX Anvers, 8 janvier. A la cour d'assises, ie procès Jonianx continue. On remarque un grand nombre de dames de la hautn société anversoire L'accusée est intrud tte; elle pénètre au b ne des acousés avec beaucoup plus d'assurance qu'hier. L'in- terrogatoire reprend. Après ia «éauce Kl le cabinet, ni les modérés na pourront se féliciter de la journée d'aojjurd'hnl. L'impuissance et la manque d'entente de oes dernier* ne le cède en rien à l'habilsté de l'autre. Tous deux ont été gravement atteints par l'éteotion de M. Brisson. Comme la faisait remarquer un député de la gauche, cette élection a été faite contre le cabinet, et mslgré les modérés est devenue, par- la maladresse même de M. Dupuy et de ses, collègues, une véritable manifestation hostile à leur adresse. Ces modérés qui avaient avant la séance ré- solu de s'abstenir et, par suite, suivant le plan que nous indiquions hier, da travailler en vue d'empêcher le quorum d'être atteint, ont vu leur plan complètement déjoué et la partie perdue, grâce à la discipline de lours adversaires et, il faut le dire, à la défection de certains d'entre eux ; cenx-là même qui, dans une réunion tenue parles modérés, ce matin, ont prêché avec le plus da véhémence l'absten- tion, se «ont empressés de donner satisfaction aux radicaux. Parmi eux, nous citerons MM. Ribot et E>e- veua;ces deux noms ne surprendront personne ; un membre du cabinet, M. Viger, a également voté. -^ r f-V M " ?M!JMS été élu s. son élection constitua même un suceès nouveau pour les ïa«ic*iuxet les adversaires du cabinet, puisque ïî président sortant, qui avait été élu par voix 11 y a quinze jours, a été réélu par 272, gagnant ainsi entre ies deux scrutins 23 voix. Pour tout le monde, c'est la préface de la chute da cabinet. Voici ce qui était dit dans les couloirs à ce sujet par un opportuniste avancé : « Il semble que le cabinet veuille lui-même abandonner les affaires ; sa décision d'aujourd'hui, au sujet de la mise en llburté de Gérault Richard, ten- drait à le prouver. Il est impossible qne la Chambre ne fasse pas pour l'élu du Xilï* ce Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
que la Chambre urécédente a fait pour L*"tar- gue ; ot «i ede prononce, comme pour ce dernier, la libération d* *érault-Richard, c'est la crise ministérielle ouverte. - Un député ministériel expliquait ainsi la décision prise à ce sujet par le cabinet : u je ne creis pas pour ma part quo la Cham- bre puisse voter la mise en liberté de Gérault Hiehard par ce seul fait que cette mesure at- leindrait tout directement le président de la l'Spublique ; et c'est à coup sûr cette considé- ration qui a déterminé M. Dupuy à prendre position contre la motion de M. MiUeraud. J'ai, duîreste, la conviction que si la Chambre suit le ministère, le président de la République graciera le lendemain Gérault Richard. » Reste à savoir si les 272 voli qui, en votant aujourd'hui pour M. brisson, ont voté contre le cabinet, accéderont la thèse ministérielle et ne profiteront pas de la circonstance pour met- tra M. Dupuy en minorité. C'est jeudi que ce débat sera engagé et ii faut prévoir qull sera fertile en incidents in- téressants. L'explerates-r Camille Boals M. Lacombe, député de l'Aveyron, a fait savoir auiourd'hui. à M. le ministre de l'instruction' publique, qu'il comptait lui adresser unt nuestion au sujet d i refus opposé par la gouvernement à nne demande de secours formée par ia mère de l'explorateur Camille Douls. La question, que M. Leygues a acceptée, viendra dans une des prochaines séances. Le Rappel de 89. .Jeî«r*_aaa*_i H y avait très paa do députés , à la Chambre. Les commentaires sur le rappel de M. Ressmanu eut donc été assez rares, et, il faut 1» dire, peu intéressants. Nous avons pourtant pu nous entretenir pendant quelques instants avec un ancien ministre des affaires étrangères, qui nous a dit : » La raison invoquée par M. Crispi me paraît assez plausible. Il a été tant de fols question du rappel des ambassadeurs d'Italie a Lsndres, Saint Pétersbourg et Paris, que le rappel de M. Ressmmn me paraît ie commencement de l'exécution d'une mesure depuis un certain temps arrêtée. Du reste, nous serons fixés lâ- dessus avant peu. » M. Ressmann est il sacrifié aux rancunes dn baron Blanc? 6'est possible. Il y a pourtant un point d'interrogation qui se dresse. Les raisons du rappel des trois ambassadeurs exis- taient avant leur retour as siêgo de leurs am- bassades. La haine de M. Blanc, pour M. Ress- mann, date de loin ; il faut donc qu'un f icteur nou-a^u soit intervenu pour motiver un rappel subit. §uel est oe facuur î Faut il croire à un mouvement d» mauvaise humeur de M. Crispi contre la France ï C'est possible, car le premier est coutumier du fait. Mais il y a évi- demment autre chose. » Je ne me suit pas encore rendu exactement compte des termes de la note qui an- nonce la rappel de l'ambassadeur d'Italie : je n'ai pas encore tâté le monde diplomatique; je ne sais donc rien, o i peu de chose, mais je suis porté à croire que M. Crispi, i l'approcha des élections générales, vent renouveler un jeu qui lui a déjà réussi, et créer sur le dos de ia France une diversion. » Ces perquisitions se rattacheraient, dit on, à l'affaire des chemins de fer du Sud. La cour d'assises de la Seine a con- damné, hier, à 15 ans de .ravaux forcés et à 10 ans d'interdiction de séjour, un nommé Idoux, qui, en octobre dernier, à Courbavoie, tua un gardien de la paix, nommé Lucas, à l'aide d'un sabre baïonnette dont il avait d*â sarmé sa victime. On mande de l'Ile de Sein que le canot de la Société de saavetage a sauve oinq hommes du lougre Jeune Eugène, de Nantes, allant k Qulmper. Quinze meetings socialistes ont été te nus hier'soir àliambourg et ont attiré une affluence considérable dans laquelle on remar- quait de nombreuses femmes : partout des pro- testations contre la loi abolissant la liberté de réunion et de la parole ont été votées Nous apprenons que la dépêche pu- bliée par les journaux anglais sur M. Grenard, n'est que le récit informé des circonstances qui ont accompagné le meurtae de M. Dutreuil de Rhins. M. Grenard est attendu d'un jour à l'au- ire i Pékin. 9a voit combien nous avions raison de faire des réserves sur l'exactitude des nouvelles données par les journaux anglais. Le Travail dans l'Industrie FAITS DIVERS Voleurs andaeteux Paris, 8 janvier. Des malfaiteurs se sont mis en tête maintenant do voler les tapis d'escalier. Avant hier, cinq individus, entrain d'opérer un vol de cette nature, ont été surprte sur la boulevard d'Ornano. a Paris, par le» agents de polioe. Beux affiliés « nlalsir, il souffle nn vent violant et g'uclal qui vous brise le visage. Chalabre, 3 janvier. quant à l'augmentation des fourrages et par conséquent du bétail. Il se déclare également partisan de l'emploi des phosphates, mais il fait observer qu'il est souvent impossible à l'a- griculteur de suivre l'exemple de l'industriel. L'agriculteur ne peut guère faire que des spé- culations à long terme. Néanmoins, quand les greniers sont pleins, que le blé est vendu k vil Prix, il pourrait v avoir bénéfice à le transfor- mer en viande. Ce serait alors une spéculation à court terme. M. le président ajoute qu'il faut espérer voir le cours du blé se relever après que lo stock importé avant le vote du droit de 7 francs sera épuisé. Le comice, sur la proposition do M. le docteur Gisclard, renouvelle à l'unanimiié tous les veeux qu'il a émis antérieurement pour protéger le producteur français et amener la vente du blé à des prix rémunérateurs. Ces vœux seront de nouveau transmis à nos dépu- tés et sénateurs. il décide également à l'unanimité de ne pas modifier sa direction. On s'occupera de la question du blé quand il y aura lieu, mais sans né- gliger en rien la question de la vigne, lont la culture est si importante pour notre région. Sur la proposition de M. la président, il est procédé à la nomination d'une commission chargée o'étudier le prix de revient de l'hecto- litre de blé d'après tes différents modes de culture. Sont nommés membres de cette commission : MM. Ichard, docteur Maffre, Bounhiol, Guyot, Maff, Durand. Le secrétaire, D' MONXLAR. Nomination. — Nous apprenons que M. Buis- son, ancien directeur de la Société générale a Albi, directeur à Perpignan, est nommé directeur de la succursale de Narbonne. C'est avec plaisir que nous félicitons M. Buisson de sou avancement. Les Albigeois à l'Es position de Chicago. — M. Léon Auitsel, horticulteur paysagiste, ex- posant à la section française de l'exposition de Chieago, vient de recevoir une magnifique mé- daille commémorative et le diplôme hors concours. M. Aussel avait envoyé à Chicago son projet de pare, pour le château de M. le marquis de de Solages, à Carmaux. Les aenseils utmicipanx du Tarn. — Par décision du ministère de l'intérieur, la pre mière session ordinaire des conseils munici- paux s'ouvrira, dans le Tarn, le dimanche 3 février prochain, et pourra se continuer jus- qu'au dimanohe 17 février. CAR1IAK. — An conseil mnnieipal. — Dimanche, le conseil municipal a procédé à l'élection de la municipalité. M. Mazer.s. premier adjoint a été élu maire par 17 voix sur 20 votants. On a ensuite procédé k l'élection du secré- taire de la mairie. Au premier tonr, ont obtenu : M. Rsy, expert géomètre, à Albi, 10 voix ; M. Courîèze, 8 ; M. G. Laurens, 1. Au second tour, M. Rey a été élu par 10 voix contre 9, accordées à M. Courtéza. LQHïîKKS. — Distinction méritée. — Nous relevons, dans la liste des nouveaux chevaliers du Mérite agricole, le nom de M. Josepg Boa- net, maire de notre commune. M. Bonnet est un homme impartial »t intelligent. On sait avec quelle activité ii dirige, avec M. Mande- ment, les travaux du chemin de fer à voie ètioite de Laboutarié à Grauihet. Nous adres- sons à M, Bonnet nos meilleures félicitations. AUDE CAItCASSOSNE. — Le temps qu'il fait. — Le froid est très vif depuis deux jours. Dans la nuit de mardi, le thermomètre marquait 10 degrés au dessous de zéro. Mardi soir, à cinq heures, la neige a recommencé à tomber par floeoos serrés ; le vent du Nord, qui est arrivé v«rs las huit heures, a arrêté la neige de lorn ber. mais il a amené aussi une recrudescence de froid ; les routes sont impraticables aux voi- tures et dangereuses pour les piétons. On nous signale quelques chutes, mais sans gravité ; plusieurs fontaines sont gelées. La police engage les habitants à balayer la neige" qui se trouve devant leur porte et sûr les trottoirs. Centre le ci-esp. — La 17e liste de souscrip- tion ouverte par la municipalité pour la guéri- son du croup*s'élève à ce jour à la somme de 2,733 francs. Théâtre municipal. — La commission, réu- nie mardi soir, a 5 heures, n'a pas pris de dé cision. Si nos renseignements sont exacts, ce serait M. Laû'ont qui, de tous les candidats à la direction, aurait ie plus de chance d'être agréé. La commission se réunit de nouveau ce soir mercredi pour prendra une décision. ÎX arts. 0 fière - A 1 sujet noire suivante : « Un rieae sS'dâ ch z lui vren modern» res avant la b vp, 3 Ci- ra. l'htste amat une i 1, de c tue', une lilhcgraphlJ tel de Ibois et tri dernier artiste, n'est peut-êl ur csrcassor lagniil rie ci t s - lu s inédi ivait envoyé originale de W is aq arelles d loué d'un as très cou MIS qi.ii pos- iectiou d'tau- ; et da grava- it l'exposition llelte, un pis - s de de Feure. Ce ieivehleux talent, U du gros pUbl'C é de la plupart des ura, qu'es aeo ? se içon est encour- ir deux tableaux février des do- circous- créé au et ii était parfaitement igno membres du jury. « Do Fi dirent ces barbares; ce gi brant, nous allons lai recev sur trois, ce jeune homme doit encore s'esti mer heureux. » Et ds parti pris, sans ex'imen, on repousse uns aquarelle supeyba qufon" ne jugo pas digne de figurer sur les murs de notre saion. « Notre compstrtote qui s'était Imsginé de- voir combler de joie les sociétaires des Beaux- Arts en leur envoyantdes toiles de de'Feure. est profondément surpris du j- gement rénda. Pour établir aux yeux des Jurés dédaigneux les qaa- l'artiste, il pris Puvis de Chavanes, Utés da institution k la tête de laquelle se trouvait, au- trefois M. Figeac, Le nouveau décoré appartient du reste à une famille où tout lo monde a fait on gbrillant chemin; son frère, dôcèié depuis peu, avait composé de très spirituels monologues. Aux «arques. — Une équipe d'ouvriers est occupée â l'arrschage d'un pla.a.ie qui a été tué par les infiltrations de gaz. Deux autres arbres voisins du premier, sont sou m s à un traite- ment qui, espérons le, sera favorable ; toute la terre, uotrcle pour les Infiltrations malsaines esteïilevée; ou la remplace par un terreau plus sain. Tous ces travaux se font aux frais de lacom- pagnie du gaz, dont les canalisations défec- tueuses ont océasionné tout le mal. Notre ad mlnistratton municipale agirait sagement si elle contraignait la môme compagnie à chan- ger tous ses tuyaux da conduite ; c'est là ie seul moyen pratique d'arrêter la dl^paritton de nos arbres, tant sur les boulevards que sur nos promenades. Ce n'est pus, du resta, lapie- miôre fois que nous signalons le mal; à force de répéter la même chose, nous finirons, peut- être, par être entendus. Nécrologie. — M. B.ïsset, qui venait d'être élu président du tribunal de commerce, est mort subitement dans la soirée de lundi. Fa ts divers. — M. Georges Bonafons, de- meurant rue d'Aiguosvives, 25, a trouvé une montre qu'il tient à la disposition du proprié- taire. ~ Î4. Jean Bruche, dsmearant avenus de Maroorignan, 17, a perdu ur. billet de bai que de 50 francs. NEVIAN. — Suicida. — Le corps du père de la dame Gouze a été trouvée par cette dernière pendu dans le grenier à fourrages. On se perd en conjectures sur les raisons qui ont pu pousser ce vieillard à commettre cet acte de désespoir. Chef lieu de l'arrondissement de Carmaux. Caisse dtépsrgaf» 'intérêt 3 fr. 15 OtO). — Opérations du dimïncné, é janvier Ifffr sous la présidence da M le biroil Gofsse ; Vnrea. ments effectués par 153 déposants, dont 23 nouveaux, 46,4-36 fr.: remboursements au nombre de 2"4§.dorttti pou» 'solde, 43,201 fr. 91; diffé- rence en faveur des dépôts, 3,234 fr. 09. A licenciée agricole — Du pror ès-verbal de la dernière séance du comice agricole d'Albi, que nous communique ii. te docteur Ntenclar, secrétaire, nous extrayons les passais sui- vants : ... A propos du prix du blé, M. le docieuï Gis- clard croit que le vote de la loi dite du cade- nas aurait pro uit un meilleur résultat en em- pêchant 1 entrée en France du stock qui en- eombre encore noire marché. M. Blstehè préconise le crédit agricole. M. Couderc dit qu.) l'on doit laisser nos répréseh» tants libres de prendre telles mesures qui leur pr.raUiotit convenables pourvu que ces mesures tasspnt relever le cours dub.é. M. Ichard conseille surtout dans les Causses de diminuer les emblavures d'augmenUr l'é- tendu* des fourrages et de pratiquer l'assolle- ment triennal. On pourrait par ce mode de culture,éiever le nombre des bestiaux, produire plus de fumier et par suite améliorer les ter- res légères sans avoir recours aux engrais chi- miques, dont l'empli 1 est trop onéreux pour le cultivateur. M. ie qceteur Matra partage entièrement la manière de voir de M. Ichard. Dans le cantoii de Monestiés, qu'il habile, en a, beaucoup dé- friché et chaulé. Les prtmières récoltes ont été assez bonnes, mais, au bout de quelques an- nées, par suite du manque de fumier et de soins insuffisants, elles sont devenues Iran chetnent mauvaises, M, Moff, professe ir d'agriflulture. dit quee à c? L' mportanca de so; est iropor- : mou un grand En c'.ôto progresseï commence tion: der défa st q i on liras, France e Suez 11 par une Continu le obligati tut reconna comptant : jé.rtenee LU guère que janvUî q quent gmen on de ons c tffts arumai, c e mouvement d'aff, re, la Banque de . L-is reeeites de imeiit de l'auoéa nlars cours, 8,070 ti comptent sur chemins espagnols. I! f; d'une façon générale, te très ardent, maie notre en à croire que ce n'est deuxième quingaine de voyons q'ûrdiaaire refluer sur le marché disponibilités pressées parles couoong e! loyers, q pas 'Orte i» la nous les tes DlS l.AVItiKRÏE, tî, 'place Vip.dôme, Paris. il avec lequel un ami commun te met en rela- tion, da vouloir Men tel donnor son opinion Sur ie jeune {.cintre, et il reçoit de son illus tre correspondant une lettre enthousiaste sur te talent de deFeure, que toutes les expositions devraient accueillir avec vénération. « Les membres du jury capots s'en sont tirés par cette excuse : « Le tableau rsfuteétclt 1m ïtiorul. 11 "VOr, en (elt d'immoralité, la toile contient seulement, vu vaguement derrière des branches d'arbres, un torse d'homme nu. i. Si la raison donnés est la bonne, 11 faut croire que la pudeur da ces messieurs est bien vite effarouchée » NAltRONNi". — Arrestation aaanqné?. — L'enquête ouverte à la s; lté de l'agression que nous avons racontée allait avoir uns suite ues plvo fayorabws. Les agent* soon.jonnalent for» icmeni le nommé Pisrre Paloti"? qui est un daoge'eux repris de justice. S'ett pourquoi, dans la matinée d hier ils se rendirent aux ba raq i'S Castel, boulevard Monimorénc», pour pro éd?r & son arrestation. Ils trouvèrent", en effet, Pilotis dans la salle commune et Ici firent part de leur mission, rinïuteé r.e mani- festa aucune surptise. mais au moment cù une personne ouvrit la porte il sauta dehors d'un seul bond au nez et à la barbe des agents stupéfaits qui eurent le temps do le voir fuir du iôté du Fleix ; on pense que Palotis s'est dirigé vers Maudirai-.. yotci son stgucieïnent 1 grand, maigre, porte [T d'un pantalon de velours à cô:e. rapiécé aux genoux, coiffé d'un béret et chaussé de si.encieuses percées. En si bel équipage, le voleur n'ira pas loin et avant peu tes agents pourront le reprendre, SymlJ.-at de prnies|ail^n. — Voici la eom- po-itipli du btireHu ; Président, Pradel père : vice présidents, Paul Rrques, avocat et O.ympe Arnaud, négociant; sec; était e. Jules Caurel, négociant; tiésorier, Boué, pharmacien; archiviste, En est R;et, négociant. Après peite éjection, an s'ait occupé de la préparation des'TtVfn^f, Nos compatriote*. — Nous lisons dans le Figaro di., 6 janvier l'article suivant sur M. Hcniy Cros qui vTent d'êire décoré ie 1er lan vler : J " ('éiapilste, statuaire, verrUr, Itère de tous les Crc6 connus, a lait, comme tes frères, de tout, et do tout avec art; a Inventé unp £&ci laine riUo \itifo àyee jaanelle U Uit des haut- rellet* et des statuettes qu'on s'arracht ra au polàc ds l'or dam, cinq cents ans, Un »fc»«v3 at (Par Du s Janvier u*5 dôpîcha téléaraphi Fonds d'Etat Etrangers.— Autriche, 105 Hongrie, 101 — Expagne extérieur, 73.— Ruti 3 M8 1«94 25 0(0 payés, 96 7U. Valeurs diverses (Actions)- — Est, '.150 P.L.M. 1425.— Nord, 1775.— Midi, 1205..' Créait Foncier, 2i5 — Mines d'Albi, 800. Obligations diverses-— Villa de Toulon: 1885. blî 5 1.— Ville d^ Toulous» 370 OtO 93. 50 — vnie de Toulouse 3 70 Op) 93 (103), ICO 75 Société Toulousaine d'éiec rlcité 5 25 OfO 18'.' 9g.— Ville de Paris 1865. 55H.— Ville da P, ns 18-9, 429. — Ville de Pans 1871. 41 ï Ville de Paris, 554.— Communales 3 Orj) 503. — Communales 3 0[0 183©, 50J Foncières 1877, 402 50.— Foncières 3 Ofi 455 -- Foncières 1885, 505.— Midi an lai 458.— Oilé ins anelenaas. 476 51.— 1*.-; fusion ancienne, 475. MARCHE DE BORDEAUX Du 8 ianvWi Cafés. — Vendu ; 200 ssetaets Salem, à Uvf à 123 fr.; 100 sacs Nouméa, à 150 fr.; &Û sac. Santos, non lavés, à 98 fr. les 50 kilos, ea t.. trepôt. Suifs. — On cote : suifs on branches, 44 fr suifs fondus, 57 fr.; suifs de tripes, 51 fr. h 100 kilos. Veaux. — Oa a payé, hier, au marché, veaux nourrissons, 20, 15, 12 et 10 fr.; les. > tusses, 22, 16, 13 et 11 fr. la pièce. MARCHÉ DE PARIS .1 , Paris - 8 janvier. Alcools. - 3375, 33 55. Cote 33 75. Sucres. - 25 375, 25 625 26 125, 20 50. Huiles. - 53 25, 51 50,51, 48 50. Farines. — 41 25. 4i 15, 44 15. 41 ii Corbeil, 47, 23,75, 97 50 S.7 li4.. Calme, 8 6 Ferme. An début des mémorables découverts microbiennes, oa abandonna quelque pau l vieille médecine, il y eut una phaie d'antise- sie intransigeante, mite ou s'aporçut bien vil que les vieux purgatifs, excellents avec la ûi couverte de microbes reniaient exceller! aprè:-; c'est ainsi que tes Pluies Suisses e sant avantageusement maintenues dans l'or Urne public. i^W^*l«»4«, DES CHEVEUX» Pour rendre aux cheveux gris ou décolorés leur couleur et beauté primitives ainsi que leur vitalité et brillât eue, &. oa*» « r«ru. ensurs. Dépôt : 26 Rus S^fe^ae Marcel, Paris. Jbci Ûuériaon rapide, certaine, sans tioc£r £ ..: BC0ULBMZNT3 anciens ou râeengs. 'fypprimc SA NT A L et COPA BU, produits nauséeox qui ûtigr ^ l'est à 5fr.f» mandat. - J.FERBÉ6CsPir»», 102, r.ffir A e | ieu ffiti itou ni • Alsace-Lorraine, TOULOUSE 9") mm Ml ! SERREZ YGTBE AI»! unie por valeur ç< tique dot Bnvovs valoir des h, Uien .use. iii.iii j f 5ii, îiri&i-.i.i Utpt i, a fa :«s Éggft S$;t ; Sstiar Fi" bH» 1 t.fmm «r 11J i Cssiss. SjiîiiiMt; d îi-i wdtijMJW» Ssîia fejii tmmt isidîsy « ose *&l in >•» u >)« si ï » a «s'asso-l VSPS .TB-MCt, r*;l S e/» perpétuai S 8/6 àrnortissa S l/î 6/0 1SS3 .... Egyptienne unif. tïiilié s Sis. . . Espagne 4 m Ex Portugais 3 e/u. . . « Rnsiste * e/o ma. im» - 5 0/0 1882. a* S 'i /i 1889. v Hongrie i e/o or . 1 i Aotiiche i 6/8 or. o3 Tu-c '4 0/0 3- Banque de France 37 5 fn'xUt fanai» . '(n , iÉHl, B! ..(21' ule 11 n ..is a de Parte • Crédit lyounalR. . Société générale Banque i) esuorn 1 . tanaiie fr. seypt' Crédit Eiobilitr. 07 53 '43 m 11 5 8 0 IMidi |P.-u.-Médit. . . „IOuoct Sjgft o/BOno-GueUn» • r; i.J'-st-Aigéïuèç" . « < M. Tiiarsi8. ... i le BraM Mmnérateut du Sang B i... \-;.^v ... Ât COMPTANT î ;JJ ist,» 3 c/o perpétua] .. l t a» S 9/o âraiKtioeabls 1' 1 Se 1 l/E (i/ô ISSS. ... ' 8 15 Tunis 8'j 3 1/2 à. c. fôs E Anglaise. 2 3/4 t/; 1>"4 3J Krr.V n. d" 116 p.. 578 0 Ville Pfti ia lit» 5:7 5'J j SS69 iî» 7b vUlSUla». . /Nord ! Lyon (fusion i Oueat I' st J One-Guenn; .st-Algérie -.7 i .7!) \PoOOl6r«ft.. ira If 6 5 6 «7f sa; lïSo 414 '8i>2 J*6 a *' eu 2 ! r .)uéSVAlgéiiien.48» 00 887 51 47-/ 4' 8 S. ! i8; dfft 1RS! 8t>: 2 Oi 5 17*. t£S o 5 3 fi .53 ^/iaraf'osce. . . e»\!>U>r3'Kapa»r06 . '= l.oiiUifirà auc jSl'oriug.-il». . . . ISuec f Panama » . Panama 1.000. . ' Panama à i |tjv Pacarna 4 lofs * tfcï illtérsc, . ..•mpte-ir ancien . usa* consolida. . m 189*. .... ;,v per-pAtupl. . . O'O Cifio,-UCHUi>l» Itî 1 i 7 Turc 5guvpVJ.i • -5 8 Rendue de Prasoc : -, *. i «i - •- "iiah^ôk iîrtm L-->ooi>&il toutes r» E! i»k US I
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le numéro 5^centimes - Bibliothèque de Toulouse

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