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M - Bibliothèque de Toulouse

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LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe Quotidien ci® I>efexi@e Sociale et Religieux*»<br />

RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25 LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Tien m oit 8ti mat<br />

JFiUTF- QAf ONîtK ET r»fcPARTRMENTS UMlTOOPHEa . ... 6 «r- M *<<br />

DÉP4RTEMBNTS NON UMITBOPHKS 7- 43 -<br />

ftTlUNGKR ,'Caloo paittle) . . .... 10 - 20 -<br />

L|l Abonnements partent <strong>de</strong>s 1» et 16 <strong>de</strong> abaque mois st sont payables d'avance<br />

S'eut* tttmtsiiui» 0* ctmngcmtnt A'eOrttM doit iirt aceornvaciiti! àa &0 centime*.<br />

20 «r-<br />

24 -<br />

40 -<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof» Avayron, Corrèze, Canîai S Tarn, 4ci<strong>de</strong>, Hérault, Pyrênêos-Orientates<br />

Gers, H tea -Pyrànées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

1 arn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Haute-Garonne Ariègo<br />

Edition rlu matin spéciale a Toitlnunê<br />

ANNONCES (*• pOI . . .<br />

RÉCLAMES - . . .<br />

BÉCLAMES (3. p*|t). . .<br />

UKIALES<br />

• » » *<br />

....<br />

OOB Buro-snijTt. ru* Los Annonces «t néolnmes «ont reçues dans<br />

«< rj v .(.)iuwo. 7S% è Tnnlouwi, «t «haï (.«u» no<br />

U liga» Ot 80<br />

- 4 - 50<br />

- S - »<br />

- S - »<br />

ounn, «t «ha? tcu» nos Ooiïescoinl&nta.<br />

Fit 1£L£SRA?H1QII1 SPECIAL Mardi 2 Janvier 1912. 22* Année - N" 6,973.<br />

BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU<br />

Les Faits du J out<br />

Aux réceptions officielles do l'Elysée, c'est<br />

iïr Francis Bortie. ambassa<strong>de</strong>ur d'Angleterre,<br />

qui a présenté le corps diplomatique et pro-<br />

noncé lu discours d'usage.<br />

Les négociations franco-espagnoles vont su-<br />

bir un temps d'arrêt, la France ne voul U ap-<br />

porter que <strong>de</strong>s modifications insignifiantes à<br />

ses propositions primitives.<br />

Le capitaine Lux, qui est arrivé à Paris, s'est<br />

rends» au ministère <strong>de</strong> la guerre, où il a con-<br />

féré avec M. Messimy.<br />

—»î«—<br />

te paquebot « Sydi-firahîm s est arrivé à<br />

Marseille, venant d'Oran, et ayant à bord les<br />

cercueils <strong>de</strong>s morts du <strong>de</strong>rnier combat d'AU<br />

fbuana.<br />

M. Hamard, chef <strong>de</strong> la Sûreté, a recueilli<br />

<strong>de</strong>s indications très précises sur les auteurs <strong>de</strong><br />

l'attentat <strong>de</strong> la rue Or<strong>de</strong>ner. L'arrestation <strong>de</strong>s<br />

coupables n'est qu'une affaire <strong>de</strong> temps.<br />

L'enquête ouverte sur les empoisonnements<br />

<strong>de</strong> l'asile <strong>de</strong> nuit <strong>de</strong> Berlin a démontré que l'é-<br />

pidémie était due à l'absorption <strong>de</strong> l'alcool<br />

méthyiique.<br />

—•>—<br />

Saïd Fâcha est revenu sur son refus et a ac-<br />

cepté la secon<strong>de</strong> invitation du sultan <strong>de</strong> pren-<br />

dre le grand vizirat. ...<br />

La violence du vent a <strong>de</strong> nouveau empêché<br />

Védrines d'entreprendre le raid Pau-Paris.<br />

— *<br />

Dans le match <strong>de</strong> football rugby France<br />

contre Irlan<strong>de</strong>, les Irlandais ont gagné par<br />

onze points contre six aux Français.<br />

—•>—<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nom<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heurt.<br />

eltrés et la Laïque<br />

Vous ne <strong>de</strong>vineriez jamais qui est res-<br />

ponsable du nombre sans cesse croissant<br />

<strong>de</strong>venu aujourd'hui particuïièremeîiit<br />

considérable <strong>de</strong>s conscrits qu'à leur arri-<br />

vée au régiment on découvre illettrés.<br />

Ne cherchez pas, vous ne trouveriez<br />

pas ; les coupables, ce sont, paraît-il, les<br />

« cléricaux » qui s'obstinent a proclamer le<br />

droit du père <strong>de</strong> famille. « Cette idée s'est<br />

répandue, déclare la Dépêche, que l'en-<br />

fant est le bien du père, que celui-ci en<br />

dispose et que son éducation n'est pas du<br />

tout l'affaire du gouvernement. Le résul-<br />

tat <strong>de</strong> cette thèse, c'est l'abandon <strong>de</strong>s<br />

écoles. »<br />

Celle-là est véritablement un peu forte :<br />

si une idée s'est répandue, ce n'est pas<br />

celle du droit du père <strong>de</strong> famille ; elle<br />

est vieille comme la famille elle-même ;<br />

sa consolidant la famille, le christia-<br />

nisme a affirmé" non pas romnipotenée<br />

du père, chef <strong>de</strong> fa famille, non pas seu-<br />

lement son droit, mais son <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />

tutelle sur l'enfant afin <strong>de</strong> residre celui-ci<br />

digne <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir h son tour un chef.<br />

L'idée que l'on s'efforce <strong>de</strong> répandre,<br />

c'est la conception radicaie <strong>de</strong> l'omnipo-<br />

tence <strong>de</strong> l'Etat disposant, en vertu <strong>de</strong><br />

monopoles, <strong>de</strong>s forces vives du pays et<br />

tuteur <strong>de</strong>s intelligences elles-mêmes.<br />

Mais la faillite <strong>de</strong> l'école a précédé celle<br />

<strong>de</strong>s monopoles ; aujourd'hui, la popula-<br />

tion <strong>de</strong>s illettrés est effrayante. M. Ed.<br />

Petit constatait il y a quelques mois dans<br />

la Gran<strong>de</strong> Revue, qu'en 1907, sur 4 mil-<br />

lions et <strong>de</strong>mi d'enfants d'âge scolaire,<br />

287.239 ont manqué l'éeole, sans cause<br />

valable, au moins pendant quatre mois,<br />

08.360 pendant cinq mois, ill.740 pen-<br />

dant la moitié <strong>de</strong> l'année.<br />

Et il ne faut accepter ces chiffres que<br />

comme un minimum bien au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong><br />

la vérité, car le moyen <strong>de</strong>oomtrôle n'existe<br />

pas, les commissions scolaires ne fonc-<br />

tionnant à peu près nulle part.<br />

En 1908, sur 315.452 conscrits, constate<br />

la statistique officielle du ministère <strong>de</strong> la<br />

guerre, 9.529 ne savaient ni lire ni écrire ;<br />

3.011 ne savaient pas écrire ; et il faut<br />

ajouter qu'il y avait 16.973 conscrits, la<br />

plupart insoumis, dont on n'a pu vérifier<br />

l'instruction et dont le plus grand nom-<br />

bre était certainement illettré.<br />

Cette année, c'est bien pire : la classe<br />

qui vient <strong>de</strong> rallier les drapeaux ne com-<br />

prend pas moins <strong>de</strong> quatorze mille illet-<br />

trés. Mi progrès I Mais c'est notre faute,<br />

voue dis-je.<br />

Vous ne mettez pas en doute, j'imagine,<br />

la science pédagogique <strong>de</strong>s instituteurs<br />

<strong>de</strong> la République. Pas «lavant aye leur<br />

Kôle ni leur instruction ; leur compétence<br />

est «contastable, leurs métho<strong>de</strong>s sont<br />

excellentes et ils s'appliquent apparem-<br />

ment h enseigner à leurs élèves la lec-<br />

ture et les Cfuatre règles et non pas la<br />

politique ni l'antimuitariame.<br />

Je sais bien que dans telle école com-<br />

nvumale <strong>de</strong> Paris, par exemple, on donne<br />

à traiter aux bambins <strong>de</strong> onze ans <strong>de</strong>s<br />

sujets ainsi énoncés :<br />

« Gambetta reçoit aux enfers les cen-<br />

dres <strong>de</strong> Waldoek-Rcusseau ; dans la<br />

conversation engagée entre ces <strong>de</strong>ux<br />

grands bornâtes <strong>de</strong> la Troisième Répu-<br />

blique, vous ferez discuter à Gambette<br />

les idées <strong>de</strong> Wal<strong>de</strong>ck-Rcsusseau, <strong>de</strong> ses<br />

prédécesseurs et <strong>de</strong> ses SBeceeseurs. »<br />

Ou bien encore celui-ei :<br />

« Une réunion coutrad<strong>de</strong>toire vient d'a-<br />

votr lieu : le républicain et le réaction-<br />

naire ont été entendus. Vous supposerez<br />

quu ce moment un enfant se dresse et<br />

prononce l'éloge <strong>de</strong> l'enseignement laïque<br />

et obligatoire. »<br />

Mais cela n'est pas <strong>de</strong> la politique, et<br />

puis ce doit être une iiwmtion <strong>de</strong>s réac-<br />

tionnaires.<br />

Non, vous dis-je, fies 14.000 illettrés<br />

nous sommes mal venus à faire grief à<br />

1 école laïque ; la preuve, c'est qu'il y a<br />

rancpiainte ans la PKvporôon en était an<br />

moine <strong>de</strong>ux fois plus forte.<br />

Vous allez me dire qu'à cette époque<br />

ri obscurantisme, nous n'avions ni le<br />

BSSplione m 1 aoroplaaie ; évi<strong>de</strong>mment<br />

et <strong>de</strong> leur invention nous aurions tort <strong>de</strong><br />

ne pas rendre grâces à la République<br />

somme nous sommes bien coupables dè<br />

nous plaindre d:s retards <strong>de</strong> l'Ouest-Etat<br />

puisqu'ils réalisent encore un progrès sur<br />

les diligences do Charles X.<br />

J'avais entendu parler cependant d'un<br />

certain Jean-Baptiste <strong>de</strong> la Salle,<br />

tenu à déclarer fc^mefllemcnt, en <strong>de</strong>s termes<br />

exempts <strong>de</strong> toute réticence, <strong>de</strong> toute ambi-<br />

guïté, que ni le* fonctionnaires, ni les agents<br />

<strong>de</strong>s services publics n'avaient le droit <strong>de</strong> se<br />

mettre en grève.<br />

Voici textuellement les déclarations <strong>de</strong> M.<br />

Augagneur :<br />

« Il faut que les agents <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer<br />

sachent que lu grève <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> ter<br />

» n'est pas possible en fait et n'est pas possi-<br />

ble en droit. »<br />

Et comme l'extrème-gauche protestait, M.<br />

Augagneur insista :<br />

« Les fonctionnaires et les agents <strong>de</strong>s servi-<br />

» ces publics n'ont pas le droit <strong>de</strong> se mettre en<br />

9 grève. »<br />

» Le fameux « droit à la grève » accepté par<br />

certains ministres est ainsi dénié non seule-<br />

ment aux fonctionnaires, mais aux cheminots<br />

comme aux autres agents <strong>de</strong>s services pu-<br />

blics. »<br />

ENCORE UNE FAUSSE « JOCONDE a<br />

On employé zélé découvrait au Havre, sous<br />

une tente <strong>de</strong> la Compagnie transatlantique,<br />

une caisse contenant une JOcon<strong>de</strong>. Le pan-<br />

neau <strong>de</strong> bois était ancien ; ses dimensions con-<br />

cordaient avec celles, bien connues, du tableau<br />

<strong>de</strong> Léonard <strong>de</strong> Vinci ; la peinture était feu-<br />

diXée ; la pose, les yeux, le sourire énigmati-<br />

que, tout indiquait qu'il s'agissait <strong>de</strong> la jolie<br />

fugitive du Louvre. L'homme te mit en mouve-<br />

ment, : <strong>de</strong>s inspecteurs coururent aux bureaux<br />

<strong>de</strong> la Compagnie pour enquêter...<br />

L'enquête aboutit a une déception rapi<strong>de</strong>.<br />

Le tableau n'était qu'une copie, assez bonne<br />

d'ailleurs, expédiée sans .mystère par M. Her-<br />

mann Schaus, habitant West square, à New-<br />

York, à M. Lenfant, à Nanterne, Le tranea-<br />

ttantiqne La Provence l'avait apporté la veille<br />

et il avait été assuré, pour la durée du voyage,<br />

20,0)0 frcuics. Ce n'était qu'une fausse -iocan<strong>de</strong><br />

et urne fausse joie <strong>de</strong> pttus.<br />

L'ESPRIT DU JOUR<br />

— L'évasion du capitaine Lux soulève l'in-<br />

dignation <strong>de</strong>s journaux allemands. Ils pré-<br />

ten<strong>de</strong>nt que l'officier français n'avait pas le<br />

droit <strong>de</strong> partir ainsi.<br />

— On va le poursuMmo poutr abandon <strong>de</strong><br />

poste.<br />

LE DROIT DE TRAITER<br />

ni obligatoire 1 ;, mais gratuites, et où l'on<br />

enseignait les premiers principes aux<br />

« caboches » les plus réfractaires.<br />

Ces écoles et bien d'autres, fondées et<br />

entretenues par le dévouement <strong>de</strong>s con-<br />

grégations et la charité <strong>de</strong>s catholiques,<br />

la République les a détruites en partie,<br />

contraignant le père à user du maître<br />

dont il ne saurait vouloir, puisqu'il n'a<br />

pas sa-confiance.<br />

Sans doute, nous ne prétendons pas<br />

que les 14.000 conscrits illettrés qui vien-<br />

nent offrir à la patience édueatriec <strong>de</strong><br />

leurs chefs mie intelligence aussi peu<br />

développée que leur instruction, aient<br />

passé par l'école laïque ; combien n'ont<br />

jamais fréquenté l'école 1 combien ne<br />

l'ayant fréquentée que temporairement<br />

ne l'ont quittée que pour le ruisseau et<br />

n'ont pas eu gYand'ehosc à faire pour<br />

oublier^ ce qu'ils avawfcii appris !<br />

De cette non fréquentation on vent ren-<br />

dre responsables les catholiques qui dé-<br />

| noneent chaque jour les dangers <strong>de</strong><br />

! l'Ecole laïque, les « réactionnaires » qui<br />

« ferment les yeux a,u problème social. »<br />

Le problème social, il y a diverses ma-<br />

nières <strong>de</strong> l'envisager ; nous refusons<br />

certes, quant à nous, <strong>de</strong> l'envisager uni- j<br />

quement du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'électeur et | Comme &était le seeret <strong>de</strong> PoUKMneUe> Us<br />

La Logique <strong>de</strong>M.Pelletan<br />

NQB lecteurs n'ont, certainement pas ou-<br />

blie la série <strong>de</strong>s articles publié» par nous,<br />

pour prouver que le traité secret franco-<br />

«spagnol du 3 octobre 1904, relatif au Ma-<br />

roc, ne <strong>de</strong>vait pas ûtre soumis à l'approba-<br />

tion parlemieii'taiirc, comme le prétendait<br />

M. Rouard <strong>de</strong> Card, mais <strong>de</strong>vait être ratifié<br />

directement par 1© prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Républi-<br />

que, comformément à l'article 8 <strong>de</strong> la loi<br />

coïiifetitutionneille du 16 juillet 1875. A l'ap-<br />

pui <strong>de</strong> cette manière die voir, nous avions<br />

présenté divers arguments. Nous avons dit<br />

.que ce traité prévoyait une adjonction <strong>de</strong><br />

territoire qui n'est pas ceile dont il est ques-<br />

tion dans la loi constitutionnelle ; que non<br />

seo<strong>de</strong>akent cet accord n'impliquait aucune<br />

attraction présente et définitive- (art. 3 du<br />

trotté secret), mais encore qu'il était totale-<br />

ment dépourvu <strong>de</strong> base juridique, parce qu©<br />

l'cteeupation militaire ne saurait créer, en<br />

favaur <strong>de</strong>s contractants, le droit d'acquérir<br />

ou <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s territoires sur lesquels le<br />

sniiau exerce seul un pouvoir absolu, im-<br />

prescriptible et inaliénable <strong>de</strong> souveraineté.<br />

Four fortifier notrf> argumentation, nous<br />

avions invoqué <strong>de</strong>» précé<strong>de</strong>nts : la prise <strong>de</strong><br />

possession du Tonkin, les traités du 26 avril<br />

1886, du 15 octobre 1887, du 8 janvier 1892,<br />

qui ont établi notre protectorat susr les îles<br />

Comores et Anjouon, la prise <strong>de</strong> possession<br />

s don* la prcsso ne s'est pas occupée jus-<br />

La France a fait parvenir, il y a quelques<br />

jours a Madrid, naie note où elle se p.aint <strong>de</strong><br />

caricatures offonc-antes pour la I-rouce, pu-<br />

bliées par certains journaux espagnols, tt <strong>de</strong>-<br />

mandant <strong>de</strong>s exî\V.,co,!4wns au sujet d«lllnter-<br />

view du général Lu-que publiée dans ilmpai-<br />

oial.<br />

Nos morts<br />

Marseille 1er janvier.<br />

Le paquebot SUli-Braium est arrivé ce matin<br />

d'Oran ayant à bord les oereueiis du capitaine<br />

Labor<strong>de</strong>tte et <strong>de</strong> neuf légionnaires tombés en<br />

juin <strong>de</strong>rnier au combat d'AUouna (Maroc) et,<br />

dont voici les noms : Caporal Breviel, clairon<br />

Jacquet ; soldats Trabert, Jamet, Kenner,<br />

Irsi'ii, Debaud, Raillon et Brin.<br />

Leurs restes mortels, après avoir été exhu-<br />

més du cimetière d'Oudjad, furent transférés<br />

»i Oran «jù une émouvante cérémonie militaire<br />

eut lieu en présence du général Uru<strong>de</strong>. . '<br />

Les Iioimcu-n, ayant été rendus au départ, il<br />

n'y -a pas eu do cérémonie officielle h l'arri-<br />

vée. ,<br />

Le corps du légionnaire Brin sera inhumé<br />

cet après-midi au cimetière Saint-Pierre.<br />

Le corps du capitaine Lahar<strong>de</strong>tte sera trans-<br />

féré ce soir à. Vannes (Morbihan) où aura lieu<br />

l'mlnunaUon.<br />

LES ESPAGNOLS DANS LE RIFP<br />

Méjiiâa, r r janvier<br />

M. Canatejas a télégraphié au géaiéral Al-<br />

dave dès éloges pour lui, ses officiers et les<br />

soldats.<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt du conseil forme <strong>de</strong>s vœux pour<br />

que l'an prochain la paix, assurée et conso-<br />

lidée, calme les inquiétu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'esprit national<br />

et permette à tous <strong>de</strong> poursuivre en Afrique<br />

l'oeuvre civilisatrice qui honorera la patTie.<br />

jp<br />

A L'ÉLYSÊE<br />

Paris, 1OT janvier.<br />

IJCS visites tTOdadimnaBies <strong>de</strong>s corps consti-<br />

tués ont ou lieu augourd'hui, à l'Elysée, ttofè<br />

l'ordre et lo cérémoiitol aeooiU*«J>à^,<br />

A 10 beuws, te p^si^ÉS* $ê â République a<br />

reçu, (l-ans. Ui évdRai eakfn <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>urs,<br />

^ iîiîilSÈtPé's ét Tés f,o«s-ee«3ré*0ta-es d'Ftat qui<br />

té pré*<br />

venaient pom' raseister pendoinit les visites <strong>de</strong><br />

)a matinée.<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt du Sénat.. M. Dubost, et ^es<br />

membres <strong>de</strong> la Huute-Aaseanblée sont arrivés<br />

a 10 h. m, à l'Elysée.<br />

M. FéWtlères 6'est eiitsetoniu quelques ins-<br />

tante avec e«x.<br />

M. Briffion, pa-éa<strong>de</strong>ot <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong>s dé-<br />

puités, accempag-né pas' les membres du bureau<br />

<strong>de</strong> le. Chambre et quelques députés, est venu,<br />

à 10 h. J, saluer le présSd!enit <strong>de</strong> la République.<br />

Gei'jui^ci, awojnpagné <strong>de</strong>s ininistrieis, a rendu<br />

emsuif'te jeurs visâtes au pi'ési<strong>de</strong>nt du Sénat et<br />

au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la ClKimbre.<br />

De retour ;t midi à l'Elysée, te prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 1*<br />

République a retenu à déjeuner les membiee<br />

du gouvernement et les pereaiiMs <strong>de</strong> sa mai-<br />

son.<br />

A 2 heures te prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République,<br />

accompagné <strong>de</strong>s ministres, du prand chance-<br />

lte?' <strong>de</strong> la Légion d'honneur.et du gouverneur<br />

militaire <strong>de</strong> Paris, s'est rendu dans la salle<br />

dos fêtes pour y recevoir les membres du<br />

corps diplomatiqiue.<br />

Les dieeoura<br />

En préscirtant au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Républi-<br />

que les ambassa<strong>de</strong>urs et les minietres pléni-<br />

potentiaires, sir Francis Bertie, ambassa<strong>de</strong>ur<br />

S Angleterre, a prononcé l'allocution sui-<br />

vante :<br />

a Monsieur le Prési<strong>de</strong>nt,<br />

i> Le corps diplomaticçne ici réuni esl heu-<br />

Deux <strong>de</strong> vous présenter, u l'occasion <strong>de</strong> la nou-<br />

velle année, ses félicitations et ses vœux les<br />

plus sincères pour votre personne et pour la<br />

France.<br />

a Noos sommes persuadés que le gouverne-<br />

ment <strong>de</strong> la République «'inspirant du pénie<br />

du grand peuple dont il gui<strong>de</strong> les <strong>de</strong>stinées<br />

apportera comme par le passé son puissant<br />

concours à toutes les œuvras frai auront pour<br />

but l'amélioration <strong>de</strong> l'humanité et le progrès<br />

<strong>de</strong> la civilisation.<br />

a II est permis d'espérer oue la généreuse<br />

initiative du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Etats-Pus d'Amé-<br />

rioue en faveur <strong>de</strong> l'extension <strong>de</strong> VsrrWt*agp<br />

dans les onestions in4(?matkmales produira les<br />

résultats <strong>de</strong> ulus ou plus grandi dans les an-<br />

nées à venir.<br />

» Les pavs oue nous représenter* o"> c^te<br />

belle capitale savant outils sont eûrs <strong>de</strong> trou-<br />

ver da*»s la France une puissance auxilliaire<br />

pour obtenir ce résultat. »<br />

Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a répondu :<br />

« Monsieur rambassad#iir,<br />

o Je remercie le corps diplorantioup <strong>de</strong>s fé-<br />

licitations et <strong>de</strong>s veeùx que vous venea <strong>de</strong> m'a-<br />

dresser avec autant <strong>de</strong> bonne grâce wi son<br />

nom à la France et au pi-ési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique.<br />

» Je vous sais particulièrement frré d'avoir<br />

exprimé la eonnartee que la Républioue fran-<br />

çaise contiucera à donner un concours sans<br />

réserves ù toutes les couvres <strong>de</strong> nrogrès.<br />

» Vous ne me contredjrez pas si l'avance<br />

que dans le concert <strong>de</strong>s nattons, elle peut re-<br />

vendiquer sa perw. dans les ttnit'atives g( née-eu-<br />

6es dont la civilisation me<strong>de</strong>nta* recueille les<br />

bienfaits.<br />

» Comme vous, Monsieur Tambassa<strong>de</strong>ur,<br />

nous avons heu <strong>de</strong> nous îélteiter d'avoir vu,<br />

au cours <strong>de</strong> l'aimée oui vient <strong>de</strong> s'écouler, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Etats-Unte d'Amér'que donner<br />

une précieuse adhésion au principe <strong>de</strong> l'ar-<br />

bitrage<br />

n Puissent <strong>de</strong>s appfcoations répétées <strong>de</strong> co<br />

principe déterminer pour les hommes et les<br />

choses une orientation décisive vers la solu-<br />

tion nacifleue <strong>de</strong>s Mtigès internat'onoux.<br />

» Messieurs, vous voudrez bien transmettre<br />

aux souverains et aux chefs d'Etat qi-e vous<br />

ave/, l'honneur <strong>de</strong> représenter auprès <strong>de</strong> nous<br />

les vœux que je terme pour l« benbeUr rtç<br />

leurs BUfrustes perfeonnes et la prospérité <strong>de</strong><br />

leurs pays. »<br />

Les résections<br />

Après la réception du corps diplcmatteue,<br />

M FaliiÈres a reçu successiv«m«nt les délé-<br />

putions du conseil d'Etat, du conseil <strong>de</strong> 1 er-<br />

dre <strong>de</strong> la Légion d'honneur, <strong>de</strong> la Cour d°s<br />

eomptes, <strong>de</strong> l'Institut, un grand nombre «te<br />

corps constitués, du Conseil municipal <strong>de</strong> Pa-<br />

ris, du Couseil municipal <strong>de</strong> la Seine, etc.<br />

La réception <strong>de</strong>s déiiwtations <strong>de</strong> l'armée<br />

Après la cérémonie ofrieiellc, ajoutons que<br />

M FOÏÏOTOS a reçu h l'occasion du noovo' an.<br />

(tes télAgi-ammes émanant <strong>de</strong>s souverains et<br />

chefs d'Etats éteangers.<br />

— Mes adversaires m'ont déjà fait en-<br />

voyer en disgrâce ù Ttemcen. malgré une ,<br />

grave aff ection <strong>de</strong>s yeux. Ce sont eux 4g5& h% t "m dut été pxésentée par M. CaiHaux, et qui<br />

dénoncent comme ayant essayé <strong>de</strong> cîfi-rdm-<br />

pre un député.<br />

— Mats, é^nirri, Crtîtte lettre, ces biltets <strong>de</strong><br />

banque, ils ne sont pas venue se poeer tout<br />

seuls sur la cheminée <strong>de</strong> M. Ceccaldi ?<br />

— Mon état <strong>de</strong> santé no me permet qu'une<br />

courte réponse : « Je n'ai jamais tenté <strong>de</strong><br />

corrompre M. Ceccaldi. »<br />

Et voilà ! Impossible do tirer autre chose<br />

<strong>de</strong> ce personnage qui répend toujours aux<br />

questions qu'on ne lui pose pas et jamais à<br />

celles qu'on lui pose. Cette attitu<strong>de</strong> faux-<br />

fuyante rappelle odlc <strong>de</strong>s paaaniistes qui,<br />

tous, se refusaient à reconnaître qu'ils<br />

avaient encaissé tes clteques que leur déli-<br />

vrait Arton. Quand on tes h>te*rogoait d'un<br />

peu près, ils s'échappaient constamment<br />

par la tangente. Le sénateur Albert Grévy,<br />

porté connue ayant touché vingt niilte<br />

francs dans îa distribution <strong>de</strong>s fonds du<br />

Panama, avait <strong>de</strong>s réponses épiques : « Ces<br />

vingt mille francs, tes avez-vous reçus ? »<br />

Je rentrerai le front haut dans renceinto<br />

du Sénat, répliqwaiit-il.<br />

Mais ces vingt mille francs ?<br />

J'ai pour moi ma conscience qui me<br />

n» reproche» rien.<br />

— Il ne s'agit pas <strong>de</strong> voire conscience,<br />

mais <strong>de</strong>s vingt mille francs que wus auriez<br />

acceptés en échange <strong>de</strong> votre vote.<br />

On est bien fort quand on peut m<br />

dire : « J'ai fait mon <strong>de</strong>voir. Ï><br />

Et il ne sortait pas cte là. Si le procureur<br />

d» Tlenifen n'a que ses vingt-sept ans <strong>de</strong><br />

magistrature à apposer aux iiKa'iminatioaîfl<br />

si nettes portées contre lui par M. Ceccaldi,<br />

il est probante que cette argumentation pa-<br />

raîtra insuffisante au procua-e-ur général qui<br />

instruit l'affaire. Au 1Ï0U <strong>de</strong> re&ourir à ces<br />

échappatoires, il ferait plws sagement d*<br />

prétendre qu'il a écrit sa lettre — chargée —<br />

à M. Ceccaldi. étant en état fie somnambu-<br />

lisme ou qu'il croyait sdmpjeanienit déposer<br />

earte chez te député dont il venait sollici-<br />

ter la protection, et que s'il l'a rerapiaeée<br />

par <strong>de</strong>s bilteits <strong>de</strong> banque», c'est par simple<br />

distraction. Ce serait «îerîaiaciement invrsi-<br />

sernhl.aMe, mais tant <strong>de</strong> magistrais ont cm<br />

ou fait semblant <strong>de</strong> croire à l'inn-oceucie <strong>de</strong>»<br />

Dreyfus, qu'il n'y aurait rten d'ètonnànt à<br />

ce qu'ils crussent à celle <strong>de</strong> M. Tervot-<br />

Lavalette.<br />

Henri ROCHEFOBT.<br />

A L'ETRANGER<br />

Washington, 1er 3-anvie*.<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt Taît a reçu aujourd-hm. a 1 oc-<br />

casion du nuuvel an, le corpus diplomatique<br />

On remarquait l'absence <strong>de</strong> M. Jusserand,<br />

fimt»-\s-ieur <strong>de</strong> France ù Washington.<br />

uT 'a!di" joui's, l'ambassa<strong>de</strong>ur et Mme Jus-<br />

serand sont partis pour un voyage d'agrément<br />

au canal <strong>de</strong> Panama, d'où ils ne reviendront<br />

que la semaine prochaine.<br />

Ce voyage, au dire <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> M. Tait,<br />

serait intentionnel. . ,<br />

M Jusserand étant, on le sait, ami intime<br />

<strong>de</strong> M. Roosevclt, se serait éloigné pour n a VOIT<br />

pas en l'absence <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>ur d AiitrWhe-<br />

Bon'Tic doyen du corps diplomatique, & pré-<br />

senter celui-ci au prési<strong>de</strong>nt Toit.<br />

Madrid, 1" janvier.<br />

A l'occasion «lu nouvel an, M. Gcofiray, am-<br />

iKiisaaeuV<strong>de</strong> Franco, a reçu ce matin la colc-<br />

n n


MAffôï 2 JANVIER 1912<br />

crêéo actuellement par les négociations enga-<br />

gées entre La France et l'Espagne, l'amïuvssa-<br />

dour a déclaré que ces négociations sont en<br />

effet do nature délicate, ntiiis se poursuivent<br />

dans la plus gran<strong>de</strong> cordialité et avec lo plus<br />

sincère espoir d'aboutir a une solution satis-<br />

faisante.<br />

— A cette occasion, a-t-H dit, l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />

colonie française en Espagne, plus porticuliè-<br />

rement à Madrid, est d'une gran<strong>de</strong> importance,<br />

d'une gran<strong>de</strong> utilité.<br />

» Par son esprit <strong>de</strong> sagesse, sa cohésion, son<br />

honorabilité, elle a attiré au pays la considé-<br />

ration <strong>de</strong> la nation où ello rési<strong>de</strong> et est un<br />

appui considérable qui contribue à faire que<br />

co que nons disons soit écouté avec attention. •<br />

L'assistance, cette année, était particulière-<br />

ment nombreusa<br />

Rome, 1" janvier.<br />

M. Barrère, ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, a reçu<br />

la colonie française au Palais Farnèse.<br />

On y remarquait M. Carolus Durand, en-<br />

touré <strong>de</strong>s pensionnaires <strong>de</strong> la villa Médicis,<br />

Mgr Duchesno avec les élèves do l'Ecole d'Ar-<br />

chéologie, lo personnel <strong>de</strong> rambassa<strong>de</strong> et du<br />

consulat, les membres <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> com-<br />

merce, ainsi que toutes les notabilités fronçai<br />

ses résidant a Rome.<br />

Répondant A une allocution du prési<strong>de</strong>nt do<br />

la Lhambre do commerce, M. Barrère a fait<br />

allusion en ces termes au cinquantenaire <strong>de</strong><br />

t unité italienne :<br />

— L'Italie a voulu célébrer avec éclat la date<br />

oe son entrée dans le concert <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s na-<br />

il. ,', el!2 Par <strong>de</strong>s manifestations dont<br />

ja noblesse et la virilité lui ont valu l'admira-<br />

tion et la sympathie générales,<br />

nssi t * 108 P^"-1* 1 ^ étrangers ont voulu y<br />

. -, - U — Il M ifJt IU1A.-U11J Vil* lid/Ut I<br />

que leur inspiraient ses brillantes <strong>de</strong>stinées.<br />

y Berlin, 1 er janvier.<br />

TTW^!. ,<br />

vel ftn a 6té célébré, suivant lo céré-<br />

monial accoutumé, à la cour <strong>de</strong> Berlin.<br />

diploSîue. 0t Wm P &atriM ont re v u lscor PS<br />

0 . , „ , Lisbonne, 1as le cas, pour<br />

lo capitaine, qui n'avait pas donné sa parole<br />

et qui était donc absolument captif dans le<br />

donjon moyennageux <strong>de</strong> Glatz, où il disposait<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux chambres, une antichambre et une<br />

cuisine. Toutefois, il recevait fa nourriture<br />

du mess <strong>de</strong>s officiers do la garnison et payait<br />

pour cela uno re<strong>de</strong>vance.<br />

Il avait également. droit à une ordonnance.<br />

Ce n'est pas sans peine, on peut le croire,<br />

que le capitaine Lux put brûler la politesse â<br />

ceux qui avaient mission <strong>de</strong> le gar<strong>de</strong>r sous<br />

les verrous.<br />

Uno cita<strong>de</strong>lle, nul ne l'Ignore, n'est pas ou-<br />

verte comme une gare <strong>de</strong> voyageurs ; <strong>de</strong>s sen-<br />

tinelles placées tous les vingt-cinq mètres sur<br />

10 chomin <strong>de</strong> ron<strong>de</strong> gar<strong>de</strong>nt la forteresse ; <strong>de</strong>s<br />

patrouilles circi<strong>de</strong>ut sans cesse et les faction-<br />

naires ont ordre <strong>de</strong> tirer sur ceux <strong>de</strong>s prison-<br />

niers qui feraient mine <strong>de</strong> partir vers d'au-<br />

tres rivages.<br />

Le capitaine eût donc à s'armer <strong>de</strong> courage<br />

et à combiner avec énergie et habileté pour<br />

arriver à la réussite du plan qu'il s'était tra-<br />

cé.<br />

Q choisit, pour effectuer 6a tentative d'éva-<br />

sion, la nuit <strong>de</strong> Noël qui, pour les Allemands,<br />

est une nuit <strong>de</strong> fête.<br />

Dans chaque corps <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> fleurit un ar-<br />

bre <strong>de</strong> Noël; on boit, on rit ; les sentinellias re-<br />

lâchent forcément ieur surveillance, et il est<br />

facile, à ce moment, <strong>de</strong> leur jouer un vilain<br />

tour.<br />

D'autre part, le capitaine Lux avait comme<br />

voisin <strong>de</strong> chambre, un capitaine anglais nom-<br />

mé French, en prison pour le même délit ;<br />

11 .ne ferait pas impossible que l'officier an-<br />

glais ait favorisé l'évasion <strong>de</strong> son collègue.<br />

Toutefois, on pourra s» rendre compte <strong>de</strong>s<br />

difficultés <strong>de</strong> rentrepiTLse lorsqu'on «aura que<br />

le vaillant officier mit quatre heures à scier<br />

l'un <strong>de</strong>s barreaux <strong>de</strong> sa prison et qu'il dut,<br />

avec <strong>de</strong>s ruses d'Indien, profiter pour sauter<br />

le mur, comme on dit à la caserne, du mo-<br />

ment où le factionnaire, dans sa promena<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> va et vient, avait le dos tourné.<br />

La sentinelle n'entendit rien, <strong>de</strong>s précau-<br />

tions ayant été prises pour cela, et ne vit rien,<br />

le moment propice ayant été choisi pour fran-<br />

chir la clôture ainsi que nous venons <strong>de</strong> le<br />

dire ; si les choses se fussent passées autre-<br />

ment, l'officier français était fusillé à bout<br />

portant.<br />

Se glisser ensuite dans l'ombre, sans bruit,<br />

à. travers les buissons, fut, pour le fugitif, -une<br />

besogne facile ; gagner la frontière sans atti-<br />

rer l'attention était chose plus difficile ; mais,<br />

heureusemenit pour lui, le capitaine Lux était<br />

muni d'un pafseport que le hasard avait<br />

placé dans son portefeuille et à l'ai<strong>de</strong> duquel<br />

il put gagner la frontière austro-hongroise.-<br />

De là. il se dirigea vers la France par l'Ita-<br />

lie et la Suisse, et l'intime du capitaine que<br />

nous interrogions, d'ajouter : « Avant hier,<br />

comme Lux se rapprochait <strong>de</strong> la France, le<br />

panorama alpestre <strong>de</strong> notre frontière barra<br />

tout à coup l'horizon <strong>de</strong> son imposante et<br />

majestueuse silhouette ; en cette fin <strong>de</strong> jour, le<br />

ciel, dans une éclaJrcîe, se montra radteux : ;<br />

le soleil fait rougeoyer les images ; les Alpes<br />

neigeuses détachèrent leur blancheur immecu-<br />

«e^Sur l'azur céleste, et trois coulewe «ymboli-<br />

cfueè. aSscTfnWétw en un pareil moment, sem-<br />

blaient souhaiter la bienvenue à l'heureux<br />

fugitif et saluer ce fils <strong>de</strong> la France qui''reve-<br />

nait dans sa patrie. »<br />

Le séjour à Paris du capitaine Lux sera vrai-<br />

semblablement court.<br />

Après une journée ou <strong>de</strong>ux consacrées aux<br />

effusions familiales, .il rejoindra, sans doute,<br />

le poste qu'il occupait si brillamment.<br />

Le capitaine Lux en conseil do guerre<br />

On sait que le capitaine Lux avait, comme<br />

le veulent les règlements miltiares, été porté<br />

déserteur <strong>de</strong>puis son incarcération.<br />

Il <strong>de</strong>vra, <strong>de</strong> ce fait, passer <strong>de</strong>vant un con-<br />

seil <strong>de</strong> guerre, ce qui évi<strong>de</strong>mment ne sera<br />

qu'une /formalité. ><br />

marquer son essai entre tes poteaux, il trans-<br />

forme lui-même ; <strong>Toulouse</strong> 27 points.<br />

A la remise en jeu, Mazontet vout sauver<br />

l'honneur et on met terriblement, las ronges<br />

«ont obligés do toucher dans leur camp ; mais<br />

cet o/fort n'est pas soutenu et Balança dégage<br />

superbement ; le jeu revient aux 22 <strong>de</strong> Maza-<br />

met et sur mua bonne sortie do mêlée, Struxia-<br />

no attaque du côté fermé, sert Maure! qui<br />

bouscule doux adversaires et va marquer 1 es-<br />

sai ; <strong>Toulouse</strong> 30 points. Quelques cafouilla-<br />

ges, Mazamet <strong>de</strong>vient agressif ; mais Perry<br />

intercepte ot iieporto le jeu aux 50 où la lin<br />

est située. Comment ils ont joue<br />

Les avants Mazamôtains n'ayant pu résis-<br />

ter à la poussée Toulousaine, n'ont presque<br />

jamais eu lo ballon à la mêlée ; la touche dé-<br />

fectueuse eat jouée au pot.it bonheur, co qui a<br />

permis aux Toulousains quelques bons dé-<br />

parts en dribblings, qu'ils arrêtent d'autre<br />

part d'ailleurs, très courageusement. Les <strong>de</strong>-<br />

mis n'ont guère eu l'occasion <strong>de</strong> briller, et<br />

les trois-quarts. bons en défense, n'ont pu<br />

montrer leurs moyens d'attaque ; l arrière fut<br />

malheureux. , . , i . „_<br />

La mêlée Toulousaine a bien talonné et ser-<br />

vi régulièrement «on <strong>de</strong>mi, qui est toujours<br />

en progrès ; MialUo et Bertain se distincrnè-<br />

rent à là touche ; tous suivirent bien dans lo<br />

eu ouvert ; Struxiano et Perry fournirent une<br />

belle partie. Les trois-quarts sont en progrès ;<br />

Fauré; excellent ; Balansa impeccable, eut<br />

<strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> pieds formidables. — LYNX.<br />

DANS LA RÉGION<br />

Auc-h, l or janvier.<br />

Le F V C A. par 26 points contre 9, bat le<br />

<strong>Toulouse</strong> Olympique. ^ ^ . &ny . eT<br />

Hier, en championnat du Périgord-Agenais,<br />

V sèpb, à Nérac, les Ca<strong>de</strong>ts <strong>de</strong> Gascogne bat-<br />

tent le 8 C. Néracais par 6 points (2 essais) à<br />

•i (1 essai). Bor<strong>de</strong>aux. 1" janvier.<br />

L'Etoile Sportive do Mont-<strong>de</strong>-Marsan mixte<br />

bat te Sport Athlétique Bor<strong>de</strong>lais (2) par huit<br />

points à zéro. ^ %m .^.^<br />

La section Paloiso 1 bat le 3' colonial par 14<br />

points à zéro. MM ^. Marsan . t „ janvier.<br />

Le Sta<strong>de</strong> Montais bat la Cadichonnaiso pair<br />

19 points à 6.<br />

gleterre-Franoe «'est disputé autaurd'h»!. a<br />

Tufnell-Parlc. L'Angleterre a gagné par 7 PUIS<br />

coiiU'O un but a la France.<br />

COURSE A PIED<br />

A <strong>Toulouse</strong><br />

:. , E FE ; LETO I<br />

ZVotts publierons prochainement, dès que<br />

notre feuilleton actuel sera terminé, une<br />

œuvre <strong>de</strong>s plus attachantes :<br />

lo<strong>de</strong>rne<br />

par M R15$CLAUZE DE BERMON<br />

Le talent <strong>de</strong> notre, distinguée compatriote<br />

est bien connu. En une séiie d'œuvres très<br />

remarquées, elle a étudié avec délicatesse et<br />

profon<strong>de</strong>ur, la crise sociale du mariage.<br />

Ici, ette Va abordée sous un jour nouveau<br />

avec une. veroe, un mouvement, mie émo-<br />

tion iozH d fait remarquables.<br />

Mo<strong>de</strong>m<br />

montre à merucHle, par un exemple saisis-<br />

sant, qn-c le bou.hcw n'est pas dans le bril-<br />

lant, le romaswsque, l'éclat <strong>de</strong> la vie fas-<br />

tueuse et amusante, mais bien plutôt dans<br />

VaccompHsvcmcn4 <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>voirs familiaux<br />

èt soeimm,<br />

lariâp Mo<strong>de</strong>rne<br />

iul an Iieau ci bm litre, qui comptera par-<br />

mi les mvMmt&Qa'tiii écrite M"» RfiSCU&za<br />

COURSES DE CHEVAUX<br />

A ViNCENNES<br />

Paris, 1 er ianvisr.<br />

Prix <strong>de</strong> Troam, au trot monté, 2.500 fr, 2.500<br />

mètres. — h Indo-Chine, par Aledion et Divet-<br />

te à M. A. Beauchamp (Meunier) ; 2. Irène, à<br />

M. L. Petit (Visa) ; 3. Impérieuse, à M. A.<br />

Burin (P. Daubichon).<br />

Non placés : MioSs, Incertain, Italie, If, Isa-<br />

belle, Indien, Centaure, Impraticability, Imita-<br />

tion, Inattendue.<br />

Mutuel : Gagnant, 143 ; placés : Indo-Chine,<br />

59 ; Irène, 515 ; Impéiiiense, 262 50.<br />

Prix d J Eviree.y, au trot attelé, 2,500 fr., 2.800<br />

métros. — 1. Italien, par Beaumonoir et Ca-<br />

nadienne, à Mme veuve A. Foroirial (M. L.<br />

Forclaoli ; 2. Idée, à M. L. Taequet (J. Mécrul-<br />

gnon) ; 3. Isis, à M. C. Rousseau (Tamberi).<br />

Non ptacés : Impétigo, Incognito, Idéal, II-<br />

Bacio, Ida.<br />

Mutuel : Gagnant, 56 50 ; placés : Italien,<br />

17 ; Idée. 21 ; isis, 13 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Douvres, au trot monté, 3.000 fr.,<br />

2.300 mètres. — L loua, par BoMchon et Al-<br />

lât», a Mme F. Gauvreau (Gardy) ; 8. Ilia<strong>de</strong>, à<br />

M. R. Bally (Bemardin) ; 3. Idole, au Haras<br />

dos Giboulées (M. C. <strong>de</strong> Wazières).<br />

Non placés : Impératrice, Idole, au Haras <strong>de</strong><br />

la Fontaine, Isotta.<br />

Mutuel : Gagnant, 18 ; placés : Iona, 13 50 ;<br />

IUa.<strong>de</strong>. 20 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Cormelles, au trot attelé, 4.000 fr.,<br />

2.800 mètres. — 1. Grena<strong>de</strong>, par Trvailleur-11<br />

et Source, à M. E. Masquait (Prosper) ; 2. Hau-<br />

tarive, à. M. Serrey (Verzeelie) ; 3. Gamin, à<br />

M. M. Mannier (M. Maunier).<br />

Non placés : Flava, HaMina, Gaggilass, Iowa,<br />

Héroïque Hersillc, Enchanteur, Eliane, Héroï-<br />

ne, Houlgate, Georgina, Le-Hutim, Fleurette,<br />

Bstry, Hiron<strong>de</strong>lle. Vaillant,<br />

Mutuel : Gagnant, 56 ; placés : Grena<strong>de</strong>, 23 ;<br />

Hauterive, 28 50 ; Gamin, 59.<br />

Prix <strong>de</strong> Vinicennes, au trot monté, 10.000 fr,,<br />

2 500 mètres. — L Huit, par Bemecourt et Fi-<br />

lous» à M. Costeaobcl (A. Méquignon) ; 2.<br />

Maircèau, à M. Ahel (Neveux) ; 3. Ililote. à M.<br />

Cavey aîné (E. Picard)<br />

Non placés : Héroïne, Garanti, Hirle, Grain-<br />

d'Or, Hamilton, Hélios, Gai», Gazelle, Gyp,<br />

Gamba<strong>de</strong>, Geisha, lbéricune, Ilarold, Guetteur.<br />

Mutuel : Gagnant, 115 ; placés : Huit, 40 50 ;<br />

Manceau. 17 ; Hiloto. 61 50.<br />

Prix d'Houlgate, au trot attelé. 2.500 fr.,<br />

3 000 mètres. — L Havre-Sac, par Urffo et Ou-<br />

vrière, à M. E. Leplàtro (Poirier) ; 2. Ha^rpon,<br />

à M. lo prince Stourdza (Verzeelie) ; 3. Halia,<br />

à M, Thiéry <strong>de</strong> Cabanes (Schonrackj ,<br />

Non placés : Garcia, Hégire, Germanie, Hou-<br />

blon, Hernanl, Gilbert, S'Love, Hip-Hlp-Hour-<br />

rah, Gcncy, Hier, Hil<strong>de</strong>goudo, Grogny, Héro-<br />

dote.<br />

Mutuel : Gagnant, 40 ; placés : Havre-Sac,<br />

19 50 ; Harpon, 25 ; Halia, 34.<br />

A MARSEILLE<br />

Marseille, l" janvier.<br />

Prix du diâteau-d'If, course do haies, à ré-<br />

clamer, 3.000 francs, 3.000 mètres environ. —<br />

L La Clochette, par Oscar-Quol et La Colombe,<br />

à M. F. Grumetz (J.-B. More au); 8. Valeatin IV<br />

à M. A. Veil-Picard (Parfrement) ; 3. Noces-<br />

d"Argent, à M. A. Mourgue d'Algue (A. E. Bu-<br />

tes).<br />

Non placés : Auréale, Pergame tl, Rocher-<br />

Bli.n, Orriaga, Eric H, Falandry.<br />

QiEitre longueurs. Demi-longueur.<br />

Mutuel : Gagnant, 37 ; places, La Clochette<br />

8 û», Valeatin IV C 50, Nocesd'Argent 13 50,<br />

Premier Prix do lu Société <strong>de</strong>s Steaple-Cha-<br />

ses <strong>de</strong> France, steeple-chase, 5 e sério, 4.600 fr.,<br />

3.40(1 mètres environ. — L KurwcnaJ, par Fm-<br />

Angellco et IA Lareley, a M. A. Salomon (A.<br />

Benson) ; 2. Rocroy, a M. A. Veil-Pioard (Par-<br />

framen-t.) ; 3. Caennaise, 4 M. Roger Ancaou<br />

(A. GhajMuaû».<br />

Non plfl£é : Talmant.<br />

Uoo encolure. Trois longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant ia m -, placés, Kntfufnl<br />

5 50, Roeray 7.<br />

rtetiKlèms P*liE B« la Sociétô ûm Steerdç-<br />

Cha&aa «te Prursœ, prix spdcial. ^oe^te-chafie,<br />

1. Lucullus, par Sïtnonian et Falaise, à M. A.<br />

Veil-Picard (Thibault) ; 3. Ma-FEle, à M. Math.<br />

Goudchaux (J. B. Moreau) ; 3. Le Matifan, à<br />

M. A. Veil-Piçard (Parfrement).<br />

Non placés : Monsieur-Monestyr, Dynamo-IH<br />

Sam-Sam reste au poteau.<br />

Une encolure. Une longueur.<br />

Mutuel : Gagnant 29 50 ; placés, LuoullUs<br />

16 50, Ma-Fillo 9 50.<br />

Prix du Pharo, course <strong>de</strong> haies, 4.000 francs,<br />

3009 mètres environ.— 1. Ravigote, par Child-<br />

wick et La Reus, à M. A. Veil-Picard (Parfra-<br />

ment) ; 2, Alexis, à M. Math. Goudchaux (J<br />

B. Meneau) ; 3. Boullka, à M. A. Veil-Picard<br />

(Q<strong>de</strong>M).<br />

Mutuel : Gagnant 6.<br />

AÉRONAUTIQUE<br />

Un aéronaute allemand se noie<br />

Berlin, 1 M janw'er.<br />

Le ballon Sahbourg, qui avait quitté Saiz<br />

bourg mardi et dont on n'avait plus eu <strong>de</strong><br />

nouvelles, a été retrouvé hier soir dans le<br />

lac d'Atter, à trente-huit kilomètres du lieu<br />

<strong>de</strong> départ.<br />

Le lieutenant Werner, pilote et seul passa-<br />

ger, s'est noyé dons le lac.<br />

La poste en aéroplana<br />

Le Cap, 1 er janvier, i<br />

Un sac <strong>de</strong> lettres vient d'être porté du Cap à<br />

M'uizemberg sur un monoplan français.<br />

Le raid Pau-Paris<br />

Paris, l 6 ' janvier.<br />

La violence du vent a <strong>de</strong> nouveau empêché<br />

Védrines d'entrei>rendTe dimanche 31 décem-<br />

bre, date extrême, ce voyage aérien qui lui<br />

aurait permis <strong>de</strong> s'adjuger peut-être la se-<br />

con<strong>de</strong> coupe Pommery.<br />

FOOTBALL RUGBY<br />

A TOULOUSE<br />

Dès que l'épreuve d'athlétisme a été terminée<br />

tuer, aux Ponts-Jumeaux, les amateure, du bal-<br />

lon ovale ont pu assister a une belle exhibition<br />

<strong>de</strong> Rugby.<br />

Car TexceMente équipe du Sporting-Club Ma-<br />

zamêtain avait consenti à venir donner la ré-<br />

plique à un team formé <strong>de</strong>s meilleurs joueurs<br />

Stadistes disponibles. ,<br />

Le public nombreux, qui assistait à la partie,<br />

n'a pas été déçu, car les <strong>de</strong>ux teams nous ont<br />

fait assister à <strong>de</strong> très belles phases do jeu<br />

ouvert.<br />

La partie<br />

M. Saulet, qui arbitre, siffle le coup d'envoi<br />

a trois heures ot <strong>Toulouse</strong> envahit le camp<br />

Mazamétain ; mêlée aux 22 6ur laquelle les<br />

trois-efuarts rouges, bien lancés par Perry.<br />

partent en passes ; Danés marque le r^inier<br />

essai ; but manqué ; <strong>Toulouse</strong> 1 points.<br />

A la ropriso, Bertain. qui se distinguo .mène<br />

un dribling irrésistible ; Mazamet relève en<br />

touche <strong>de</strong> but, sur laquelle les avants rouges<br />

reçoivent et s'affaJent sur ie ballon ; but man-<br />

qué ; <strong>Toulouse</strong> 6 points.<br />

Mazamet remonte, mais aprè3 une mêlée,<br />

Struxiano. qui joue merveilleusement, lance<br />

\ bien sa ligne ot. les trois-quarts Toulousains<br />

font une belle série <strong>de</strong> passes ; Danés, en pos-<br />

session do La balle, va marquer ; Barrère rato<br />

le but ; Tonfiauee 9 points.<br />

Nouvelle mêlée ; Sévérat, bien servi, file et<br />

passe au bon moment a Fauré qui marque ; le<br />

but n'est pas essayé ; <strong>Toulouse</strong> 12 points.<br />

Sur -une autre mêlée, les trois-quarts rouges<br />

qui jouent très Pian marquent 1e plus bel es-<br />

sai <strong>de</strong> la journée, r„ uns sç<strong>de</strong>ndi<strong>de</strong> série<br />

do passes redoublées. Balansa transforme ;<br />

<strong>Toulouse</strong> 17 points.<br />

Mamnet n'anrive pas à ssMégager, et Fauré,<br />

feintant plusieurs hoauaea, ajoute encoro un<br />

et»al pour son équipe, Struxiano trair.afoïtne ;<br />

<strong>Toulouse</strong> points, ai c'est la mi-temps.<br />

Dcumtèmr. mi-temps : Mazamet parait «e<br />

Ressaisir attoaua vivernen», un essai ofô<br />

manaiié 0» pou, mais Perry donrne un Coti^<br />

<strong>de</strong> siieû sur Pitrritoe, SSWïxiarBo. qui a bi©n etti.<br />

I ?t, ia-i cîïfee la tafie «t s'm ,va tronqwSîMBen* ]<br />

FRANCE CONTRE IRLANDE<br />

Paris, lw janvier.<br />

A 2 h. 30, les Irlandais donnent le coup d'en-<br />

voi.<br />

Lo jeu se matatieni avec cependant un très<br />

léger avantage aux Irlandais.<br />

La France leur opposo un très belle résis-<br />

tance.<br />

A 2 h. 46 Taylor, sur une passe <strong>de</strong>s trois-<br />

quarts, marque un essai qui n'est pas trans-<br />

formé.<br />

Peu après, Forster marque un essai pour<br />

l'Irlan<strong>de</strong>.<br />

Le but est réussi.<br />

La France <strong>de</strong>vient alors très menaçante et<br />

marque <strong>de</strong>ux essais par Paoli et Dufaut.<br />

Les buts sont manqués.<br />

La partie est très animée.<br />

A la mi-temps, les Irlandais marquent onze<br />

points (3 essais et 1 but) contre six teints (2 es-<br />

sais) à la France.<br />

La secon<strong>de</strong> mi-temps s'est passée en atta-<br />

ques <strong>de</strong> part et d'autre. L'équipe <strong>de</strong> France a<br />

opposé une oelle résistance aux dribblings re-<br />

doutables <strong>de</strong>s Irlandais.<br />

Aucun point nouveau n'a été marqué .<br />

Les Irlandais gagnent donc par 11 points<br />

contre 6 aux Français.<br />

On sait l'intérêt qui s'attache, tous les ans,<br />

à ia rencontre France contre Irlan<strong>de</strong> ; cette<br />

année, particulièrement, l'équipe française pa-<br />

raissait redoutable et îo match était attendu<br />

avec une fébrilité plus gran<strong>de</strong> encore que d'ha-<br />

bitu<strong>de</strong>.<br />

Une première victoire ayant été remportée,<br />

l'an passé, par la France sur l'Ecosse, oh espé-<br />

rait qu'il en serait <strong>de</strong> môme pour l'Irlan<strong>de</strong>,<br />

cette année. Dès dimanche matin, en effet, les<br />

athlètes qui arrivaient <strong>de</strong>s départements s'exer-<br />

cèrent sur le terrain <strong>de</strong> Colombes et leur forme<br />

paraissait excellente Do leur côté, les Irlan-<br />

dais arrivèrent dimanche soir, à 6 h, 30, à la<br />

gare du Nord. Beaucoup <strong>de</strong> curieux étaient al-<br />

lés les visiter. Les jeunes Irlandais parais-<br />

saient pleins d'entrain et ne cachaient pas leur<br />

désir <strong>de</strong> vaincre, mais ils savaient qu'ils<br />

avaient affaire à <strong>de</strong> redoutables adversaires ;<br />

aussi, cet après-midi, uno foule énorme avait-<br />

elle pris place, avant 2 heures, sur le terrain<br />

du Parc <strong>de</strong>s Princes. Les <strong>de</strong>ux équipes arri-<br />

vaient, elles aussi, à l'heure réglementaire et<br />

nombreux étaient les photographes et cinéma-<br />

tographes qui prirent leur image. Des came-<br />

lots vendaient jusqu'aux - biographies et ga-<br />

gnaient pas mal d'argent.<br />

Voici ta composition <strong>de</strong> l'équipe <strong>de</strong> France :<br />

Arrière : Varvier (Racing-Club <strong>de</strong> France. —<br />

Trois-quarts : Failliet (R. C. F.). Lane (R. C.<br />

F.}, Ihinghoué (Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais), Duiau (Biar-<br />

ritz-Sta<strong>de</strong>). —- Demis : à la mêlée, Larribau<br />

(Club Athlétique Périgourdin) ; a l'ouverture,<br />

Burgun (R. C. F.). — Avants : Mo-unic (Sta<strong>de</strong><br />

Toulousain), Majiriat (Football-Club <strong>de</strong> Lyon),<br />

<strong>de</strong> Beyssac (S. B. U. C), en première ligne ;<br />

Commun-eau (Veloce-Club Beauvaisien), Paoli<br />

(Sta<strong>de</strong> Français), en <strong>de</strong>uxième ligne ; Forgues<br />

(Aviron Bayonnais), Domeircq (Aviron Rayon-<br />

nais), Boyau (Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais), en troisième<br />

ligne.<br />

Première mi-temps. — Dès 2 h. 25, les Irlan-<br />

dais arrivent sur JO terrain, revêtus du mail-<br />

lot national éouçonné d'un emblème. Le public<br />

parisien, toujours sportif, salue les visiteurs<br />

d'aciclarnatloius et d'applaudissemouts.<br />

Les athlètes étrangers font' aussitôt quelques<br />

passes oui impressionnant la foule.<br />

L'homogénéité du team parait, en effet, com-<br />

plète • ils marchent comme un seul homme et<br />

manœuvrent à la cterndère perfection. A peine<br />

les passes d'osais sorat-elles terminées du côté<br />

ii-landais, que les Français font leur outrée.<br />

Ils sont iwêtus du maillot tricolore, qui pro-<br />

duit un excellent effet. les applaudissements<br />

redoublent ; on les appelle par teurs noms : '<br />

voici le Toulousain, les Bayoniaads, les Pôri-<br />

gourdlns ; mais les succès, natuirellement vont<br />

aux Parisiens ; les <strong>de</strong>ux capitaines se saluent<br />

et s© serrent la main.<br />

Les camps sont tirés au sort, à l'Irlan<strong>de</strong><br />

échoit le coup d'envoi ; les <strong>de</strong>ux (fliinee se<br />

rangent et, au coup <strong>de</strong> sifflet, à 2 h. et <strong>de</strong>mie,<br />

précises, tes Irlandais s'avaruoeat ; le jeu est<br />

excessivement rapi<strong>de</strong>, les touches succè<strong>de</strong>nt<br />

aux touohes dans le centre du terrain. Gepea-<br />

dant, les Irlandais semblent dominer. Us rèus-<br />

sissenit quelques ouvertures auxquelles oap n-<br />

dant tes Français résistent aveo énergie. On<br />

voit <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtes un égal désir <strong>de</strong> vaincre :<br />

c'est une belle lutte. A 2 h. 46, les trois-quarts<br />

Irlandais suivant une passe <strong>de</strong> Thrrés-bv 'Me<br />

Taylor, réussissent tin essai, heureusement<br />

non transformé ; Irlan<strong>de</strong> 3 pointe.<br />

Forster, qitelques minutes après, marque un<br />

nouvel essai pour nos hôtes : cette fois, le but<br />

est réussi ; soit 8 points à l'Irlan<strong>de</strong>, zéro à la<br />

France.<br />

Mais les maillots tricolores as se découragent<br />

pas ; ils reviennent dans les 22 mètres irlan-<br />

dais et semblent avoir le meilleur ; Paoli réus-<br />

sit un essai à la suite d'une belle passe ; quel-<br />

ques instants plus tard le trois quarts fran-<br />

çais Dufau marque un <strong>de</strong>uxième essai pour ia<br />

France ; malheureusement les buts sont man-<br />

qués. Un nouvel essai est marqué par les Ir-<br />

landais, mais il n'est pas transformé.<br />

Irlaridl U points, France toujours 6.<br />

Des <strong>de</strong>ux côtés te jeu est superbe ; à tour <strong>de</strong><br />

rôle les partis attaquent avec une égale éner-<br />

gie ; on voit qu'il suffirait <strong>de</strong> peu pour que la<br />

Franco domine, mais Us Irlandais sont invin-<br />

cibles. La mi-temps est siffléa sans qu'aucun<br />

changeaient se «oit produit.<br />

Deuxième mi-temps. — I^e jeu reprend<br />

tour <strong>de</strong> rôle, les <strong>de</strong>ux équipes, frémissantes <strong>de</strong><br />

courage, attaquant avec violence ; les Irlan-<br />

dais, supéruepirs en dribblings, en exécutent<br />

•testeurs qui impasessioniuent le public ; ot on<br />

applaudit à tout rompre ; mais les Français<br />

arrêtent avec un courage digne <strong>de</strong> tous éloges ;<br />

c'est réaltement une belle partie ; les Ironie<br />

joiituirs. obéissant chacun pour leur camp res-<br />

pectif, comme un seul homme.<br />

Malgré tes efforts faits <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés, le jeu<br />

s'égalise et quand la mi-temps est siffléo, les<br />

hommes sont à bout <strong>de</strong> souffle; mais il n'y<br />

a rien <strong>de</strong> changé au tableau. L'Irlan<strong>de</strong> est donc<br />

déclarée victorieuse par 11 points (3 essais,<br />

I but) ii C points (î essais).<br />

Depuis 191)!), chaque année, octte rencontre<br />

fait accourir sur la terrain du Parc-dcs-Princes<br />

une foule énorme. C'est en effet a ectto date<br />

qu'eut lieu la premièie rencontre.<br />

Voèol les résultats <strong>de</strong>s matches disputés jus-<br />

qu'à ce jour :<br />

En 1909 l'Irlan<strong>de</strong> halia France, h Dublin, par<br />

19 points à 8.<br />

En 1910, l'Irlan<strong>de</strong> bat la France, à Parts,<br />

par 8 points a 3.<br />

En 19U. l'Irlan<strong>de</strong> liât la France, a Cork, par<br />

14 points a 5.<br />

En 1912,. l'Irlan<strong>de</strong> bal la France, & Paris, par<br />

II points a 0.<br />

tous les coupables, M. Homard l'.-.iime néces<br />

lia ii ta uaWe» I»1""'<br />

siens, mais même <strong>de</strong> leurs délégués, les coW»<br />

lem muiucttKiux. Entre nous U y a un ne»<br />

cela, tout do mônie. »<br />

Donc, Fi <strong>Toulouse</strong> comme a Paris : bud:^<br />

votés ù, la volée, préparés en comité secret, «g<br />

snji»nesiiion du controks légal <strong>de</strong>a coaw^<br />

Voilà ce que sa RépnJdkiut fait partout <strong>de</strong><br />

vie uuuiicipate, <strong>de</strong>s droits dus citeyent'.<br />

lu res^sabdité cl du contro!». ,„,,-«<br />

IA double ooûslahdlori fente nur ïoul»t«sJ<br />

ei £»uj Paria pas la Dêpieho et pu* i''*"*^<br />

.ne peut laiisear aucun du-.!» t>\v céjjptn»-<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


mARDÏ 2 JA.NVIER 19Î2<br />

ou raccord cesserait entre les <strong>de</strong>ux certiflca,<br />

tears, c'est sur la nécessité ar l'interprétation <strong>de</strong> la Bombe, comédie on un<br />

acte <strong>de</strong> Paul Féval fite. Les jeunes artistes,<br />

par leur verve enJraînanto, tinrent constam-<br />

ment en éveil sans fatigua, la joyeuse atten-<br />

tion <strong>de</strong> leurs auditeurs ; MM. Lèvefau<strong>de</strong>, Cou-<br />

rouniet, Grousset, jeanjean, Domenc et \. Ber-<br />

gen méritent <strong>de</strong> bien sincères félicitations.<br />

Ajoutons que M. Lèg.uevaques avait dirigé tou-<br />

tes leurs répétitions.<br />

' A ia fin <strong>de</strong> la séance, tes entants <strong>de</strong>s famil-<br />

les pauvres secourues par la Conférence re-<br />

eurent les utiles ©t agréables étrennes qu'on<br />

leur avait préparées. Ce fut un spectacle tou-<br />

chant que est acte <strong>de</strong> délicate charité, et nous<br />

no saurions trop remercter les ouvriers du<br />

Cercle Saint-Etienne <strong>de</strong> l'avoir procuré à leurs<br />

nombreux amis présents.<br />

Leur séance a.intéressé beaucoup, sans doute,<br />

mais surtout elle a fait beaucoup <strong>de</strong> bien.<br />

('tiamp1°nna t d» hox» (femmes poMS Mgcrs). Miss i<br />

îuôtaKMi ot lia TouloiisaJ.no manche Douhau, ayant<br />

f-i.Lt Hier soir matcli nul, combattront au ttnticlii<br />

à cette même séance, a la suite du <strong>de</strong>fl lonoo par<br />

M Fortior, champion do Toulon»!, à M. Pirouolle,<br />

er. Bach (Bourrée et Gavolte),<br />

II Wlenawslil ot Cti. Oounod.<br />

Soliste : M. Curies, professeur <strong>de</strong> violon au Con-<br />

servatoire.<br />

location, Bans aujsrmcntatlon du T>rix <strong>de</strong>s places.<br />

Réduction <strong>de</strong> M pour cent aux litudlanis et aux<br />

élèves du Conservatoire.<br />

— Matinée et «>i.ree. 2 h. 4 11. et 8 h. 3». Program-<br />

me pour les famiUles.<br />

QVATIIOn nVTTENUOFUn<br />

Noua ipuhlions aujourd'hui le programme do la<br />

Bôa.n,oe die nrnsloiti.e <strong>de</strong> diaimbro que donnera le qua-<br />

tuor DuUenhotfer samedi prochain, a la salle <strong>de</strong><br />

concerts S. Rouget, et qui «ara entièrement consa-<br />

crée a l'Kcole ruse» modcrnie :<br />

1. T Quatuor (A. Borodlnc). 2. Les vendredis (pre-<br />

1. Preludlo et Fuga (A.. Glazounow). 2. Menuet<br />

(J. Wlhtol). 3. Mazurha [A. I.tadow). 4. Berceuse,<br />

variation sur un thème piniuilaire russe (M. D'Osten-<br />

Saftkem). 5. Scherzo sur <strong>de</strong>s thèmes i>oputalres <strong>de</strong><br />

Basse-UroUwne (M. Sokolowl. 0. Canon (M. Sokolow).<br />

7. Saraban<strong>de</strong> (F. Blumenfeld). 8. Séréna<strong>de</strong> (N. Art-<br />

clboucheff). 9. Ces Vendredis, polka (S. SoMow,<br />

A. tilazoïmoiv, A. r.iaoow). 3. 2" Quatuor, op. 20<br />

(première audition à ToiUowe) (K. Gliùre), Allegro<br />

mo<strong>de</strong>rato, Andante, Vlvace, Orientale.<br />

Prix <strong>de</strong>s places (droite <strong>de</strong>s pauvres compris) :<br />

Numérotées, 3 fr. 50; non numérotées, 3 fr. Réduc-<br />

tion <strong>de</strong> 50 pour cent aux élèves du Conservatoire.<br />

Pour ta Vacation, s'-adressoï Maison Duron et C\<br />

5, rue Satat-Panta<strong>de</strong>on.<br />

Allume AN rosMor.nAPB<br />

La Poup&e<strong>de</strong> Nl.nl (dramatique). L'adoption (gran-<br />

<strong>de</strong> aventure dramatique.). La FaMLe <strong>de</strong> Psyché (féérle<br />

coloriée), etc., etc.<br />

CINEMA PATIFE<br />

Depuis hier, l" j-anvi-M, au Cinéma Pathé, défi-<br />

lent les som-ptiiieuses fâtes du Couronnement <strong>de</strong><br />

George V. dans son empire dw In<strong>de</strong>s. S'ajoutent il<br />

cette merveilleuse vue. un poi«m du docteur Eouff,<br />

Henri IV et le Bûcheron, etc., etc.<br />

MENAGERIE IIAGENBECK<br />

C'est en plein succès, succès qui ne s'est pas dé-<br />

menti un seul instant, que la Ménagerie Hagerlwck<br />

quittera <strong>Toulouse</strong>. Aujourd'hui, mardi, en matinée,<br />

à 3 heures, sera donnée la <strong>de</strong>rnière représentation;<br />

le soir, tout cet énorme matériel sera embarqué<br />

pour se rendre dans une autre ville éme.rvelUer les<br />

nouveaux spectateurs <strong>de</strong> son incomparable specta-<br />

cle.<br />

Michel Hu«ot, M ans. originaire, dit-il, <strong>de</strong><br />

Metz, est oondantué pour vagaboudâge à doux<br />

mois d'emprisonnement.<br />

Auguste Pierre. 46 ans, d'origine espagnole,<br />

aime mieux mondior dans notre région que<br />

<strong>de</strong> travailler II est condamné a quinze jours<br />

d'omp r i soïineman t.<br />

1 RttM<br />

LA CRACNOTO DU MIDI<br />

La tomfbola <strong>de</strong>s PetMs Toulousains aux Pyrénées<br />

est alournée au 18 février 1912. Billet» à l'exposition,<br />

rue Aaisace-Lorralne, 2 ; rue Boucruières et dans<br />

tous ies bureaux <strong>de</strong> tabac, à 0 fr. 25 le billet.<br />

TOULOUSE-EMPLOYES-CLUB<br />

Assemoyiéo générale diu 2 janvier. Punch Renart<br />

1912.<br />

Consulat <strong>de</strong> l'Uruguay<br />

Les sculpteurs désirauit prendre part au<br />

Concours Universel ouvert pair le gouverne-<br />

ment <strong>de</strong> l'Uruguay pour l'érection, à Monta-<br />

vi<strong>de</strong>o, d'un monument au général Artigas.<br />

peuvent s'adresser au Consulat <strong>de</strong> l'Uruguay,<br />

ù Toutoase. où on leur remettra une brochure<br />

contenant les bases du Concours et, la biogra-<br />

phie du héros mue l'on veut ho.uc.Ber.<br />

Los Chambres uruiguayamies ont voté un<br />

crédit rie 536.000 francs pour ce monument.<br />

Une ligne tombée<br />

Nous prions nos lecteurs do vouloir bien Ere<br />

comme suit le <strong>de</strong>rnier alinéa do notre note<br />

sur a la commentaire <strong>de</strong> Saint-Thomas » ; une<br />

ligne tombée empêche d'en sialsir 1e sens :<br />

« Nous remercions vivement et respectueu-<br />

sement le R. P. Thomas Pègues <strong>de</strong> continuer<br />

à Tépandire l'enseignement doctrinal ; jamais<br />

nous n'avons eu autant besoin d'êtro enseignés<br />

par te Maître si fidèlement et si clairement<br />

commenté en français par un maître. » — H.<br />

<strong>de</strong> R.<br />

Acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> tramway<br />

Dimanche soir, vers 7 heures, Mme Conitz,<br />

âgée <strong>de</strong> 71 ans, <strong>de</strong>meurant place du Caoitole,<br />

longeait le trottoir <strong>de</strong> la rue du Poids <strong>de</strong> l'Hui-<br />

le, lorsque par suite d'une glissa<strong>de</strong>, son pied<br />

droit s'est trouvé engagé sous te chasse corps<br />

<strong>de</strong> la motrice numéro 50 <strong>de</strong> la barrière Muret-<br />

Capitole.<br />

Aux cris poussés par <strong>de</strong>s passants, le wat-<br />

snann qui conduisait sa machine très lente-<br />

ment, stoppa aussitôt. Dégagée, Mme Conitz<br />

fut transportée à la pharmacie Bonhoure, rue<br />

au Poids do l'Huile, où M. le docteur Ainéric<br />

lui prodigua <strong>de</strong>s soins et constata la fracture<br />

du psed. et <strong>de</strong> là, la blessée fut tramsoortée à<br />

i liutol-Dieu, où elle fut admise d'urgence.<br />

Les Vols<br />

Une enquête est ouverte au commissariat du<br />

> arrondissement, au sujet d'un vol <strong>de</strong> quatre<br />

poules, un coq et un lapin commis dans la nuit<br />

OU .11 décembre au 1" janvier 1912, au domi-<br />

«» an préjudice <strong>de</strong> la dame Catherine Ber-<br />

ges, vlemeurant nt9 <strong>de</strong> la Cta-avette-St-Cyprien.<br />

— Une enquête est ouverte au commissariat<br />

du o arrondi assument, relative h une afirreesion<br />

ïtoeturne suivie <strong>de</strong> vol d'un portemonnàie, ren-<br />

fermant la somme <strong>de</strong> 4 francs, vol commis di-<br />

manche soir vers minuit, à cent mètres envi-<br />

ron du pont du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> la ligne Tou-<br />

louse-Bayonne, au préjudice <strong>de</strong> M. Jean Clavié<br />

<strong>de</strong>meurant petite rue Duffour-, 6.<br />

Dispensaire Marin<br />

,_ Consultations gratuites les mercredi os ven-<br />

dredi <strong>de</strong> chaque semaine, <strong>de</strong> 3 à 5 heures (19,<br />

rue <strong>de</strong> la Chaîne, <strong>Toulouse</strong>).<br />

Le sérum <strong>de</strong> Quinton s'adresse, avec un suc-<br />

ces confirmé par <strong>de</strong> très nombreuses guéri-<br />

sons opérées dans le dispensaire <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>,<br />

a toutes les maladies qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt un relè-<br />

vement ne l'état général et à toutes les infec-<br />

tions trop souvent causées par un afiaiblise-<br />

ment <strong>de</strong> l'organisme.<br />

On traite au dispensaire les entérite3. gas-<br />

tro-entérites, diarrhée verte, eczémas, neuras-<br />

thénie, chloro-anémie.<br />

AVIS ET CONVOCATIONS<br />

LA TOUIjOtJSAiTNE. — Las répéUtions do détail<br />

j a 'auTomt pas lieu cette semaine. Vendredi 5, réunion<br />

et répétition générale.<br />

Spectacl^-Cô^tij fa <strong>Toulouse</strong><br />

Du 2 janvier<br />

THÉÂTRE DU CAPITOLE. — A 8 heures, Pailtosse,<br />

la Légen<strong>de</strong> du Point d'Argenlon et iVuiî <strong>de</strong> Woël.<br />

THEATRE DES VARIÉTÉS. — A 8 h. 1/2, Le Voya-<br />

ge <strong>de</strong> Suzette.<br />

THEATRE LAFAÏETTE. — A S h. 1/2, la Belle<br />

Marseillaise.<br />

APOLLO-THËATRE. — Tous les soirs à 8 heures,<br />

concert artistique et séance cinématographique.<br />

THEATRE DES NOUVEAUTES. — Tous les soir»,<br />

spectacle concert, attractions diverses.<br />

MÉNAGERIE HAGENBECK. — 8 heures tous les<br />

soirs Dimanches, lundis, jeudis, matinàs.<br />

SKATlNG-RiytiET t63, allées Lalayeuej. — Ton»<br />

les jours, <strong>de</strong> f heures du matin à minuit, séance<br />

<strong>de</strong> patinage.<br />

C1XS.MA PATHE. — Tous les eolra, représentatloa<br />

à 8 h. 45 Jeudis et dimanches, matinées.<br />

o PARISIANA » CINEMA ATTRACTIONS. 3, place<br />

Lafayette. — Tous les soirs, à 8 h. 4*. gran<strong>de</strong> re-<br />

présentaUon ; matinées dimanches et jours fériés, à<br />

2 11. et à 4 h.<br />

AMERICAN COSMOGR4.PH. — A 8 h. 45, seanca<br />

cinématographiques. Jeudis et dimanches, matinées.<br />

ELDORADO SKATING-CONCERT. — Tous les<br />

Jours patinage, concert <strong>de</strong> 8 heures du matin à<br />

minuit.<br />

KURSAAL. PALAIS D'HIVER. — Etablissement<br />

avec piste <strong>de</strong> skating-ring ouvert <strong>de</strong> 9 heures du ma-<br />

tin à minuit. Orchesu-e symphonlque <strong>de</strong> 3 U. 1 à<br />

U h. i.<br />

GAFÊ PAUL. Tous les jours, clnéica. vues nouvelles.<br />

AtRi&es<br />

Chambre <strong>de</strong> commerce<br />

Régime électoral <strong>de</strong>s Chambres <strong>de</strong> com-<br />

merce .'<br />

L'Assernblfée <strong>de</strong>s prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong>s Chambres<br />

<strong>de</strong> commerce, dans la séance du 20 novembre<br />

1911, «est préoccupée <strong>de</strong>s solutions proposées<br />

pour remédier à la pénurie <strong>de</strong>s votants aux<br />

élections <strong>de</strong> tribunaux et <strong>de</strong>s Chambres <strong>de</strong><br />

commerce. Malgré l'adoption du suffrage uni-<br />

verset pour ces consultations <strong>de</strong>s patentables,<br />

le nombre <strong>de</strong>s votants contùiue <strong>de</strong> rester très<br />

faible par rapport à celui <strong>de</strong>s électeurs ins-<br />

crits. Les moyens mis en avant consisteraient<br />

à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r :<br />

1* L'application du système électoral an-<br />

glais, qui veut qu'un candidat soit proclamé<br />

élu <strong>de</strong> droit si aucune autre déclaration <strong>de</strong><br />

candidature que la sienne n'a été faite dans le<br />

délai réglementaire ;<br />

2" La suppression du scrutin <strong>de</strong> ballotage,<br />

toute élection étant déclarée valable au pre-<br />

mier tour, à la majorité relative ;<br />

3* La subvention totale ou partielle du vote<br />

par commune au vote par canton ;<br />

4* La simultanéité <strong>de</strong>s élections aux Tribu-<br />

naux do commerce et aux Chambres <strong>de</strong> com-<br />

merce ;<br />

5" La faculté pour l'autorité administrative<br />

<strong>de</strong> réduire, lorsque la mesura paraîtra justi-<br />

fiée, la durée du scrutin, en vue <strong>de</strong> diminuer<br />

la difficulté <strong>de</strong> constitution <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong><br />

vote ;<br />

6' L'adoption du vote par correspondance.<br />

La Chambre ne voit pas d'inconvénient à<br />

l'application <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux première moyens. En<br />

ce qui concerne le vote par commune, elle<br />

Iiense qu'il serait irréalisable dans le plus<br />

grand nombre <strong>de</strong> localités, étant donné qu'il<br />

est parfois impossible avec le vote cantonal<br />

<strong>de</strong> former le bureau. Quant au vote pa rcorres-<br />

pondonce, M. Damons explique qu'il a été<br />

repoussé par toutes les Chambres <strong>de</strong> commerce<br />

auteurs <strong>de</strong> rapports sur cette question.<br />

M. Rougé croit qu'il faut faire avant tout<br />

l'éducation <strong>de</strong> l'électeur ; la Chambre pourrait<br />

peut-être prendre l'initiative <strong>de</strong> quelques con-<br />

férences.<br />

M. Labié s'associe à cette idée.<br />

M. Basti<strong>de</strong> estime au contraire que la Cham-<br />

bre ne saurait, sans sortir do son rôle, s'enga-<br />

ger dans cette voie.<br />

M. Bougé <strong>de</strong>man<strong>de</strong> alors que les délibéra<br />

lions fassent l'objet d'une plus gran<strong>de</strong> publi-<br />

cité.<br />

M. Caunes est d'avis qu'il suffirait, à la veille<br />

<strong>de</strong> chaque consultation électorale, <strong>de</strong> signa-<br />

ler aux électeurs, dans une circulaire indivi-<br />

duelle, l'intérêt qui s'y attache.<br />

M. Turbé fait remarquer que l'indifférence<br />

dont se plaignent tes Chambres <strong>de</strong> commerce<br />

ne peut être reprochée aux électeurs consu-<br />

laires <strong>de</strong> l'Ariège. Sauf dans les cas rares, où<br />

Les œuvres paroissiales. — Nous lisons dans<br />

1' « Echo Religieux » <strong>de</strong> Saiint Girons :<br />

« Souo l'habit» direction <strong>de</strong> M. liée Aurait,<br />

avec lo concours do la chorale, d'un groupe<br />

<strong>de</strong> jeunes filles et do quelques musiciens, le<br />

dimanche 14 janvier, ù K heures du soir, sera<br />

dorméc. dans les salles <strong>de</strong> l'école libre (boule-<br />

vard l'rédérie-Ariiaïud), une brillante représen-<br />

tation thédtralo, au profit <strong>de</strong>s œuvres <strong>de</strong> la<br />

paroisse <strong>de</strong> Sunut-Girons.<br />

» On " jouera le drame mystère : « Beth-<br />

léem, Egypte et Nazareth », oh 15 tableaux et<br />

7 outr'actes. Voici le titre dos 15 tableaux, qui<br />

sont <strong>de</strong> toute beauté : L'Aunomciation l'Etoile<br />

<strong>de</strong>s Mages, l'Appel <strong>de</strong>s bergers, l'Adoration<br />

<strong>de</strong>s Anges, le Départ en exil, les Saints inno-<br />

cents, la Légen<strong>de</strong> du blé, le Passage du Nil,<br />

le Repos dans le Désert, le Retour h Nazareth,<br />

a Légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Croix, Jésus parmi les doc-<br />

leurs. l'Apothéose.<br />

» Dans la même soirée, et dirigés par M.<br />

Ltus, dont l'éloge n'est plus à faire, les jeu-<br />

I mm gymnastes nous récréeront par quelques<br />

exercices variés : poses plastiques, mouve-<br />

ments d'ensemble, etc..<br />

» L'intérêt que l'on porto aux couvres parois-<br />

siales nous assure d'avance, que nous au-<br />

rons?, ce soir-là, salle comble. »<br />

Football.<br />

Très Intéressante fut la partie ! former la nouvelle escadre do» croiseurs Ita-<br />

Notre élevage<br />

Le haras <strong>de</strong> PaïUhioc, par Fleurancc (Gers),<br />

à M. A. Urbain, est ainsi composé :<br />

Brucée (alezane), par Bruce et N. do Gilbert,<br />

non saiEio en 1911.<br />

Sylviano (baie), par Wahab et Salada (Don<br />

Carlos) , saillie par Metchior.<br />

Decize (alezane), par Courlis et Duchesse-<br />

Anne (Mortemer), saillie par Bataplan.<br />

Surdon (baie), par Chestorfield et Orphan-<br />

Agnès (Spéculum), saillie par Agably.<br />

Starlet (alezane), par Mariner et Moorvflo-<br />

wor (Wildidie), saillie par Ex-Voto.<br />

La-Lavandière (baie), par Bay-Archer ou<br />

.Frontier et IA-Huppe (Zut), saillie par Mel-<br />

chior.<br />

Belle-Rose (baie brun), par Le-Nicham-II et<br />

Chère-Belle (Ladislas), saillie par Jacobite.<br />

Venise-V (maie), par Le-Mazarin et Veleda<br />

(Victor-Emmanuel), entrée au haras en 1911.<br />

La-Fougère (baie), en location, par Saint-Ju-<br />

lien et La-Lavandière (Bay-Archer).<br />

Produits nés en 1911 : Delhi, pouliche baie,<br />

par Rataplan ; Stace, polain mai brun, par Ex-<br />

Voto ; Laban. poulain alezan, par Melehior ;<br />

Bekès, poulain bai, par Gallaïut-Fox.<br />

Autres produits au haras : Lo-Tuco, pou-<br />

pin bai, né en 1910, par Melehior et La-Lavan.<br />

dière ; Starli, poulain bai brun, né en 1910, par<br />

Roméo et Starlet.<br />

ÀUCH. — Vols à la gare. — L'instruction <strong>de</strong><br />

cette affaire se poursuit très activement.<br />

Les inspecteurs <strong>de</strong> la poUee mobile ont con-<br />

duit <strong>de</strong>vant M. le juge d'instruction <strong>de</strong>ux au-<br />

Ja-es employés qui ne seraient pas restés étran-<br />

*gers aux nombreux vols <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrées commis à<br />

la gare <strong>de</strong> marchand'ises.<br />

Affaires <strong>de</strong> mœurs. — M. le juge d'instruc-<br />

tion a procédé à un premier taterroagtoire<br />

du sieur B..., ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> journaux à Auch,<br />

inculpé d'attentat à la pu<strong>de</strong>ur.<br />

Nous crovons savoir que ce magistrat se<br />

propose <strong>de</strong> faire examiner lïnculpé au point<br />

<strong>de</strong> vue mental.<br />

es<br />

n<br />

<strong>de</strong> rugby Jouée dimanche entre le F. C I-our<br />

dais ot le Sta<strong>de</strong> Saint-Gaudliiois, grand favo-<br />

ri pour te ehampks.unait <strong>de</strong> 3° série.<br />

Disons tout <strong>de</strong> suite que le public lourdals a<br />

<strong>de</strong>s tendances trop marquées do chauvinisme.<br />

1res souvent on entend (tes cris <strong>de</strong>s sifflets.<br />

Q M faudrait pas, cependant, tomber dans te<br />

défaut que nous reprochons aux autres.<br />

Cela dit, la partie l'ut vivement disputée <strong>de</strong><br />

part et d'autre.<br />

Dans la première mi-temps, Saiut-Gaudcns<br />

se cantonne sur les buts lourdais. En mêlée la<br />

halle sort régiUlèremeut pour les trois-quarts<br />

do Salnt-Guu<strong>de</strong>ns, dont les charges sont ar-<br />

rêtées, leurs passes étant trop lentes.<br />

Sur une mêlée au centre, la balle sort pour<br />

I/iurdas, et nos trois-quarts s'ébranlent Bo-<br />

rnée perce et feinte quatre adversaires, passe<br />

à Castay, et celui-ci au petit Abudte, qui glisse<br />

comme une anguille sur les buts <strong>de</strong> Saint-<br />

Gau<strong>de</strong>ns, et marque l'essai <strong>de</strong> justesse.<br />

Cet exploit sera la <strong>de</strong>rmier, car dès ce moment<br />

le ballon ne sortira plus pour Lour<strong>de</strong>s, nolro<br />

<strong>de</strong>mi étant bouclé chaque- fois qu'il pourra<br />

s'en empairor.<br />

Apçôs chaque mêlée, les troisquarts adver-<br />

ses reçoivent le ballon et partent, mais sont<br />

arrêtés.<br />

Enfin, après une mêlée sur les buts lourdais,<br />

le <strong>de</strong>mi du Sta<strong>de</strong> se faufile et marquo un es-<br />

sai non transformé.<br />

La première mi-temps est sifflée.<br />

A la reprise, le Sta<strong>de</strong> Saint-Gaudinois do-<br />

mine nettement, pur lo jeu puissant et scien-<br />

tifique <strong>de</strong> ses avants. Lour<strong>de</strong>s se cantonne dé-<br />

sespérément sur la défensive en se couchant<br />

sur le ballon. C'est alors une série <strong>de</strong> cafouil-<br />

lages nombreux.<br />

Cependant nous assistons à une série <strong>de</strong><br />

magnifiques passes <strong>de</strong>s trois-quarts stadistes,<br />

qui aboutissent à l'essai<br />

Lour<strong>de</strong>s donne alors un coup <strong>de</strong> collier et,<br />

par dribblings, cherche à remonter le ter-<br />

rain. Mais tout échoue contre la résistance ad-<br />

verse.<br />

La fin est sifflée.<br />

Saint-Gau<strong>de</strong>ns G points ; Lour<strong>de</strong>s 3 points. —<br />

P. H.<br />

Les droits <strong>de</strong> pêche<br />

Au 13 janvier prochain, à <strong>de</strong>ux heures et<br />

<strong>de</strong>anie <strong>de</strong> l'après-midi, il sera procédé A 'a<br />

préfecture d'Albi, à l'adjudication publique,<br />

aux enchères, <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> pèche et <strong>de</strong> chas-<br />

se .sur le Tarn, cantonnements numéros 2, 4,<br />

5. 6, 8, 10. 12, pour les années 1912, 1913 et 1914<br />

Inclus<br />

les intéressés pourront prendre connaissan-<br />

ce du cahier <strong>de</strong>s charges à la préfecture, 2° di-<br />

vision, tous las Jours non fériés, <strong>de</strong> neuf heu-<br />

res à raidi et do <strong>de</strong>ux heures ;1 cinq heures <strong>de</strong><br />

l'après-midi.<br />

LAVAUR. —- Uno bonne fortune pour les<br />

amateurs <strong>de</strong> musique. — C'est la venue à La-<br />

vaur du célèbre quatuor Duttenhofer en tour-<br />

née dans te Midi et que Castres applaudissait<br />

hier.<br />

Il est composé <strong>de</strong> MM. Duttenhofer, premier<br />

violon, tmandt, <strong>de</strong>uxième violon, Montf'euil-<br />

lard, alto, Mas, violoncelliste, tous premiers<br />

prix du Conservatoire <strong>de</strong> Paris.<br />

C'est dire que cette matinée sera un régal<br />

artistique exquis. Elle aura lieu dans la salle<br />

<strong>de</strong>s fêtes du Grand-Hôtel Bertrand vendredi<br />

5 janvier, à 4 heures très précises.<br />

On peut retirer les cartes chez M. Gontier,<br />

buraliste, place <strong>de</strong> la Poste, jusqu'à Jeudi soir.<br />

Le prix d'entrée est fixé à 2 francs.<br />

TARBES. —Un meurtre. — Dimanche,un cul-<br />

tivateur, Daniel Sorbes, âgé d© 39 ans, a tué<br />

ils se sont trouvés divisés sur le choix <strong>de</strong>s can- I à coups <strong>de</strong> couteau sa femme, née Lina Des<br />

luise au 1" peaux, âgée <strong>de</strong> 37 ans. Lorsqu'il a été relevé,<br />

Professeur expérimenté pour enfants en re-<br />

tard ou jeunes. Prix modérés.<br />

riidats, l'élection a toujours été acquise<br />

tour. Cette manifestation périodique prouve<br />

quo la Chambre d» commerce est considérée<br />

par ses commettants comme suffisamment<br />

altachée à l'accomplissement <strong>de</strong> son mandat.<br />

La Cli ambre se borne à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que les<br />

Estes électorales soient communiquées à l'a-<br />

vance aux Cliambres <strong>de</strong> commerce afin do leur<br />

permettre <strong>de</strong> présenter leurs observations.<br />

Boites aux lettres dans les gares :<br />

La Chambre <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à son bureau d'inter-<br />

venir auprès <strong>de</strong> M. le Directeur <strong>de</strong>s Postes<br />

afin qu'il veuille bien adreéiser toutes les Ins-<br />

tructions utiles pour que les boîtes aux lettres<br />

installées dans le ganas soient ouverte par lee<br />

c-ourricKi-oonvoyeurs <strong>de</strong>s trains et non par l'a-<br />

gent chargé <strong>de</strong> les leur remettre.<br />

Chemins vicinaux et routes nationales :<br />

M. Oabaup signale le mauvais état <strong>de</strong>s che-<br />

mins vicinaux dans l'arrondissement <strong>de</strong> Sir<br />

Girons. Sur <strong>de</strong> nombreux points l'état do via-<br />

bilité est tel que les routes se confon<strong>de</strong>nt avec<br />

les terres avoisifiantes. Dans ces conditions, la<br />

circulation est extrêmement pénible, sinon im-<br />

possible M. Cabaup rappelle que sur sa pro-<br />

position la Chambre a déjà émis un vœu en<br />

vue d'abstenir un prom.pt remè<strong>de</strong> à cette situ-<br />

ation intolérable. On invoque toujours l'insuf-<br />

fisance <strong>de</strong>s ressources spéciales à la viei-nalit<br />

le cadavre portait <strong>de</strong> nombreuses blessures au<br />

visage et au cou.<br />

Le meurtrier vivait séparé <strong>de</strong> sa femme <strong>de</strong>-<br />

puis six mois environ. U habitait la commun©<br />

<strong>de</strong> Jaqua, peu distante <strong>de</strong> Laméac. Son crime<br />

commis, Daniel Sorbes s'est enfui dans la di-<br />

rection <strong>de</strong> Pouyastruc ; H a été arrêté dans les<br />

circonstances suivantes, a uno heure et <strong>de</strong>mie<br />

au bas die la côte <strong>de</strong> Castelvioil, sur la route<br />

<strong>de</strong> Pouyastruc à Belle-Débat.<br />

Deux gendarmes <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pouyas-<br />

truc' étaient en tournée, lorsqu'ils furent hélés<br />

par un individu qui, tout en gesticulant, cou<br />

rait à leur rencontre. C'était Daniel Sorbes ; il<br />

avait ses vêtements en désordre, les yeux ha-<br />

gards, le visage et les mains maculés <strong>de</strong> sang<br />

Il leur fit le récit suivant :<br />

« Je vivais séparé <strong>de</strong> ma femme <strong>de</strong>pwljs un<br />

an, car elle était d'une inconduite notoire". Lui<br />

ayant reproché plusieurs fois son infidélité,<br />

elle me quitta et se réfugia chez sa mère, à<br />

Laméae ; or, ce matin, je me suis rendu au-<br />

près di'elle pour débattre certaines affaires <strong>de</strong><br />

famille. Je n'avais aucune pensée criminelle.<br />

Comme je lui renouvelais mes reproches, elle<br />

mo dit qu'elle était <strong>de</strong> nouveau enceinte. La<br />

discussion s'est alors engagée très violente.<br />

J'ai menacé ma femme avec le couteau que<br />

Ne pourrait-on obtenir <strong>de</strong> l'Etat une allocation i'9 Pbrte habituellement sur moi. Effrayée, elle<br />

c A m.^ntr. i«„ r..., n 1_« ^)-. nn «IM« .T — „^^,,i, I ti'fwàt An Uni) A À tTSI u&ïfc ^n.î,rY,r,e Tft l'ai .v^tttw»<br />

Items avec le Marsola, lancé il y a quelques<br />

jours, ot d'autres navires «n construction.<br />

Borne, 2 jauver.<br />

Le oroïoeuir-culra/ssé San Giorgio, qui s'était<br />

échoué sur un rocher, à la sortie <strong>de</strong> l'arsenal<br />

<strong>de</strong> Naples, eut presque complètement réparé oî<br />

pourra retprendre la rner au comînenoenwm du<br />

mois prochain.<br />

Le Conflit Russo-Persan<br />

Saint-Péfcersbowrg. 2 janvier.<br />

La situation à Reclu <strong>de</strong>v ient aianmai>.« • -le»<br />

va être, envoyé sur les lieux avec <strong>de</strong>s troupes.<br />

i£- - - -»> •* • '- wwîn mi,<br />

DaUJeti <strong>de</strong> Stotrmon. RW«au. n s | R.„,U, S , T , atm.e.<br />

u» soir, a s bennes ai-aiti«nt Umii Ha<br />

. -œ-n» .a rrvWe « i f> emVt 8n*fe itu<br />

MURET. — Tribunal correctionnel.<br />

dienoo du 30 déceinbre.<br />

Le tribunal rend son jugement dans l'affai-<br />

re veuve B..., do Laanasquére, poursuivie pour<br />

exercice illégal do la pharmacie et homici<strong>de</strong><br />

involontaire. Ladite dame est condamnée à<br />

200 francs d'amen<strong>de</strong> avec sursis.<br />

Un certain Noël Mtoard, âgé <strong>de</strong> 33 ans jour<br />

nalier à. Saint-Quirc (Ariègo), avait eu au<br />

mois d'octobre <strong>de</strong>rnier, à GaJllac-Toulza, une<br />

discussion avec un nommé Gers. Après échan-<br />

ge <strong>de</strong> quelques coups do poing, Mimard, fati-<br />

gué <strong>de</strong> cet assaut do boxe anglaise, tira un<br />

couteau do sa poche et en porta un coup à<br />

l'épaule droite <strong>de</strong> Gers. Goiui-ci tseia vâ>gt<br />

jours mala<strong>de</strong>.<br />

Cette affaire est mise «a délibéré.<br />

Théophile Léqulpo, ouvrier tafflu h Ifeu-<br />

mes. a volé son jiatroin, dans 1s co»jis*n| du<br />

mois <strong>de</strong> septembre âtEwtot, uoe nmne <strong>de</strong> 6p<br />

francs 35 «t diverses pièces d'étoffe éialuéas &<br />

M francs<br />

Le tribunal le condawn» pur défsKft i (Issiet<br />

1 a-rrs. d'emprlw-misinsnt<br />

supplémentaire sur le disponible <strong>de</strong>s crédits<br />

affectés h. l'entretien <strong>de</strong>s routes qui tes longent.<br />

Sur l'économie réalisée, le gouvernement<br />

<strong>de</strong>vrait pouvoir prélever les fonds nécessaires<br />

pour subventionner, à titre exceptionnel, les<br />

travaux d'entretien <strong>de</strong> la vicinalité dans les<br />

départements qui, corne celui <strong>de</strong> l'Ariège, n'ont<br />

pas les moyens nécessaires pour maintenir en<br />

bon état toute l'étendue du réseau. C'est évi-<br />

<strong>de</strong>mment une modification à la législation<br />

existante. L'impossibilité pour, les départe-<br />

ments pauvres <strong>de</strong> trouver dans l'impôt <strong>de</strong>e res-<br />

sources suffisantes pour faire face aux travaux<br />

d'entretien <strong>de</strong>s enemine l'impose d'une façon<br />

indiscutable.<br />

M. Cabaup <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en conséquence à la<br />

Chambre d'émettre un vœu dans ce sens.<br />

Adopté.<br />

Gare <strong>de</strong> Lavelanet :<br />

M. Damons présente un rapport concluant,<br />

au nom <strong>de</strong> tous las intérêts en jeu, au déplace-<br />

ment <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Lavelanet et à sa recons-<br />

truction en haut <strong>de</strong> l'avenue <strong>de</strong> Faix.<br />

M. Basti<strong>de</strong> combat cette proposition et. <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> le renvoi à la prochaine séance pour<br />

présenter à son tour un rapport eur cette<br />

rfueettah.<br />

M. Dumons accepte l'ajournement,<br />

Il en est ainsi ordonné.<br />

4RRO.VD;.SSEAfE.Vr DE FOIS.<br />

F0IX. — Foire aux bestiaux. — Le décret<br />

préfectoral qui interdisait la vente <strong>de</strong>s bes-<br />

tiaux sur le foirail <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Foix à la<br />

suite <strong>de</strong>s cas constatés <strong>de</strong> fièvre aphteuse<br />

vient d'êtee enfin rapporté.<br />

Grâce aux démarches du maire <strong>de</strong> Foix et<br />

sur lo rapport <strong>de</strong> M. le vétérinaire départe-<br />

mental, M. le préfet a bien voulu accor<strong>de</strong>r<br />

l'autorisation nécessaire dans te délai le plus<br />

oourt, s'aecoidant avec les exigences <strong>de</strong>s rè-<br />

glements.<br />

En conséquence, la prochaine foire aux bes-<br />

tiaux a été fixée a ulundi 8 janvier.<br />

Etat civil du 23 au 31 décembre. — Naissan-<br />

ces : Noël Denjean, fils <strong>de</strong> Jacques, valet <strong>de</strong><br />

chambre, à Cadirac.<br />

Publications <strong>de</strong> mariage : Paul-Victor Dalas,<br />

typographe, à Foix, et Louise Escan<strong>de</strong>. tail-<br />

leuso, à Foix ; Louis Pouoch. tourneur sur<br />

métaux, à Pamiers, et Mario Lestel, à Foix •<br />

Raymond Cazeneuve, employé à la Compagnie'<br />

du Midi, à <strong>Toulouse</strong>, et Laurentine Barrière,<br />

à" Foix.<br />

Mariage : Adrien Morère, mécanicien, et Ma-<br />

rie Baby, lingère.<br />

Décès : Marie Rouch, 81 ans, veuve <strong>de</strong> Jac-<br />

ques Galinier, avenue <strong>de</strong> Prayols ; Raptiste<br />

Itter, aubergiste, 30 ans, époux <strong>de</strong> Anne Es-<br />

tèbe, rue Villeneuve ; Ma<strong>de</strong>leine Aôrn, négo-<br />

ciante, 68 ans, ruo <strong>de</strong>s Marchands.<br />

ARRONDISSEMENT DE PAMIERS<br />

PAMIERS . — Etat civil du le au 30 décem-<br />

bre. — Naissances : Marie-Catherine Vignaux<br />

rue <strong>de</strong>l Tooulé ; André-Pierre Ferré, quartier<br />

<strong>de</strong> Cazalas ; Antoinette Franco, place du Mar-<br />

ché au bois.<br />

Décès : Pierre Fans. 77 ans. hospice ; Fran-<br />

çois Bouché, sans profession. 73 ans, rue TaiJ-<br />

laucier ; Marie Fauré, sans profession, 50 ans,<br />

hospice ; François PaAma<strong>de</strong>, ouvrier aux usi-<br />

nas, 45 axifr, place dos Carmes ; Maurice-Au-<br />

guste Boy, professeur en retraite, 83 ans quar-<br />

tier Saiint-Cypriem ; Alexandre-Isidore Peyron-<br />

nel. retraité, rue <strong>de</strong> Loumet.<br />

Publications : Jean Laga.rdo, cultivateur à<br />

Villenetive-du-Fort. et Matte. Laffont, sans pro-<br />

fession, à Pamiers ; Cyprien Maury, tourneur<br />

sur métaux, et Joséphine Lacoume, sans pro-<br />

fession, à Coussa ; Jean-Marie Anguille, sous-<br />

ofucier au 59", et Mario Rarat, à Pamters •<br />

Louis Savent, négociant, et Jeanne Gabaud'<br />

bro<strong>de</strong>use à Labasti<strong>de</strong>-<strong>de</strong>-Bousigioac.<br />

Mariages : Joan-Jtdiea Eychenne, et Marie-<br />

Augustine Boué : Louis Cathala et Joséphine<br />

Daruud ; oIîHiafd-Jesci-JVUtri* AnMge et Afexaii.<br />

*rtue-R*if-nion<strong>de</strong>-Aag*te Pujal .Cyprtsu Ma,,rv<br />

el Joséphine Lacoume.<br />

s'est enfuie à travers champs. Je l'ai rattra<br />

pée et je l'ai tuée. J'étais nargué tous les jours<br />

par les gens à cause d'eEe. J'en avais assez.<br />

Voici le couteau dont je me suis servi. »<br />

Le meurtrier a été conduit aussitôt à Pouyas-<br />

truc. Mis en cellule à la caserne <strong>de</strong> gendar-<br />

merie, il s'est endormi presque aussitôt d'un<br />

profond sommeil.<br />

A son réveil, il n'a eu aucun mot <strong>de</strong> repen-<br />

tir. Il a versé ouelq.ues larmes seulement en<br />

pensant à ses <strong>de</strong>ux enfants, âgés l'un <strong>de</strong> 14<br />

ans et l'autre <strong>de</strong> 6 ans ; puis il s'est ressaisi, et,<br />

très calme, a renouvelé le récit <strong>de</strong> son crime,<br />

en outrageant la mémoire <strong>de</strong> sa femme.<br />

Sorbes a été conduit dimanche soir, vers 9<br />

heures, à Laméac, où le parquet s'est rendu<br />

hier lundi pour reconstiituer la scène du cri-<br />

me et procé<strong>de</strong>r à la première enquête.<br />

Football. — Tarbes contre Lyon. — Diman-<br />

che <strong>de</strong>rnier, la rencontre du Stadoceste iarbais<br />

avec le Football-Club <strong>de</strong> Lyon avait attiré au<br />

parc <strong>de</strong>s Sports le public <strong>de</strong>s grands jours.<br />

Plus <strong>de</strong> 3,000 spectateurs occupent le terrain<br />

et font aux Lyonnais xm chaleureux accueil.<br />

On remarque autant leur belle tenue quo<br />

leur athlétique prestance.<br />

Maltieureusement, l'équipe lyonnaise est pri-<br />

vée du service <strong>de</strong> nombreux équipiem : Mau-<br />

riat, Becciuls, les <strong>de</strong>ux Martin, Novel et Fau-<br />

cheux manquent à l'appel. Ils sont remplacés<br />

par <strong>de</strong>s équipiers <strong>de</strong> l'Association sportive<br />

lyonnaise. Ln outre, Struxiano. du Sla<strong>de</strong> tou-<br />

lousain, leur prête son concours et joue a<br />

l'ouverture.<br />

A Tarbes, l'équipe eeit au grand complet.<br />

A trois heures, l'arbitre siffle le coup d'en-<br />

voi pour Tarbes. Lyon attaqua la balle au<br />

pied ; <strong>de</strong>ux dangereuses incursions dans la<br />

camp tarbais sont vigoureusement repous-<br />

sées.<br />

Une balle échappée <strong>de</strong> Sentilles permet à<br />

Leetegaray <strong>de</strong> marquer entre les poteaux un<br />

premier essai.<br />

On jouait <strong>de</strong>puis 6ept minutes.<br />

Sebedio transforme. Tarbes, 5 points.<br />

A la reprise, quelques mêlées restent sans<br />

résultat. Le ballon est mal introduit par le<br />

<strong>de</strong>mi lyonnais et Tarbes bénéficie d'un coup<br />

franc.<br />

Le but tente est réussi par Sebodio.<br />

Tarbes, 8 points.<br />

Las champions <strong>de</strong> France 1910, stimulés par<br />

ce double succès <strong>de</strong>s Tarbais, se mettent<br />

furieusement à l'ouvrage.<br />

Pendant vingt minutes, leurs avants mènent<br />

une danse effrénée. Rs tournent les mêlées<br />

avec brio et, dans les dribblings, Favre, Bavo-<br />

zet et Bernard s'emploient avec ar<strong>de</strong>ur, mais<br />

ils s'obstinent à ne pas ramasser le ballon.<br />

Lèurs attaques au pied échouent régulière-<br />

ment sur les lignes arrières du Stadoceste.<br />

Celui-ci en profite pour pousser <strong>de</strong>s contre-<br />

attaques par passes <strong>de</strong> trois-quarts. qui font<br />

regagner aussitôt le terrain perdu.<br />

Après une mêlée, Hayward lance magistra-<br />

lement Bouey, qui bouscule tout sur son pas-<br />

sage et, après une superbe course, va marquer<br />

entre les poteaux.<br />

Sébédio transforme.<br />

Tarbes, 13 points ; Lyon, 0.<br />

. La mi-temps est sifflée peu après.<br />

A la reprise, Tarbes domine manifestement.<br />

Lo Stadoceste contrôle te ballon on mêlée. Les<br />

attaques dos ligues arrières se précisent et on<br />

assiste à <strong>de</strong> Belles passes <strong>de</strong> jeu ouvert qui,<br />

presque toutes, aboutissent à l'essai ; les li-<br />

gnes arrières lyonnaises n'étant jamais à leur<br />

place et no plaquant Jamais lo porteur du<br />

ballon.<br />

Bouoy force encore <strong>de</strong>ux fois la défense ad-<br />

verse et vers la fin, une échappée <strong>de</strong> Sebcdio<br />

lui pannettra <strong>de</strong> marquer le 9» et <strong>de</strong>rnier es<br />

soi.<br />

Des ofpt essais <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière mi-leinns,<br />

aucun na fut transformé.<br />

LOURDES. — Tremblement «le terre. — Di-<br />

manche matin, A six heures un quart, une se-<br />

«sisse pdsmique assez vi<strong>de</strong>nt*, d'un* durée A»<br />

S secon<strong>de</strong>s, s'est f&ii ressentir dans noire ré-<br />

gion. EIÎB pSKwssaH suivre la dJreciieiv Sui-<br />

Koftt.<br />

Le temps qui, jusqu'ft présan*, étali l'un»<br />

douera? ©xtea


MARDI 2 JANVIER 1912<br />

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vendredi, <strong>de</strong> neuf heures rtii<br />

matin à midi. Prêts sur gages.<br />

ft I t\ fil CC l«l Ts flfl J-C ei cuniagteuses. Echauffe<br />

K L H O i C a i SI i I If I L, a menfc les plus i eb«? ^.Ecou-<br />

lements récents ou anciens. Blennoragie, Cystite, Rétré-<br />

cissement. Maladies <strong>de</strong> la vessie, Coliiques néphrétiques<br />

incontinence d'u rines et Soutes les maladies <strong>de</strong>s voies urinaires<br />

sont radicaleiïK nt guéries par lés<br />

l;"ll-VllGJ3 eau temps ; beaucoup dst<br />

moufle ; transacUons nomlKre.us«s.<br />

Algntan.<br />

Cours pratiqués A notre foire du 2à déeemtee : 0<br />

Espèce bovine. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 40 à 50 les 50 kiLt<br />

bœufs <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong> 1.600 à 1.200 la paire -, taureaux;<br />

et génisses <strong>de</strong> 18 A 20 mois, Oe CftO à £60 la paire, a<br />

veaux (te lait, <strong>de</strong> O 90 A 0 95 la Kilo poids vif.<br />

Espèce poKxne. — Porcs gras, Oê 65 A 70 les 50s<br />

kilos ; porcelets, <strong>de</strong> 30 A 40 pièce.<br />

Halle aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 21 à 21 50 lliet.; meSSi<br />

<strong>de</strong> 16 A t6 50 ; avoine. Ce 10 50 A 11 ; apommies <strong>de</strong> ter-<br />

re, Oe 0 A 7 l'hectolitre-.. ... ;<br />

jPSéce <strong>de</strong> la volaille. ^ Poules,, do. 5 à e la. pair^%<br />

poulets, On ,3 50 A 4 ; canards, <strong>de</strong>, 4 50 A 5 ; dinOohs;<br />

dé 12 à 17 ; Oies grac-fies, dè 2 50 A 2 55 le Kilo '%<br />

foies gras, 'rte 7 â 7 50 le kito.<br />

Les' œufs-, ; i 30 la douzaine.<br />

Lièvres, 7 ; perdreaux, 2 la pièce.<br />

ograpiîiqae<br />

LES LIVRES<br />

Le gérant .- Amédêe BESSOM<br />

Ce tableau <strong>de</strong> la juirispro<strong>de</strong>nce est accompagné On<br />

Commentaire doctrinal (tes articles 1719 et 1725, qui<br />

sont 1© fon<strong>de</strong>ment juridique <strong>de</strong> tous les arrêts étu-<br />

diés.<br />

On trouve donc dans cet ouvrage, inéthodlquemciin<br />

groupes et analysés, tous -les testes et tous les do-<br />

cuments qui se rapportent à cette importante ma-<br />

tière. — (En vente dans toutes les librairies).<br />

choix du premier,<br />

fiâtes tenons à la disposition «les personnes désirant particiacr à ce grand concours les nu-<br />

méros <strong>de</strong>s 6, 12, 13, 19, £0, 26, 27 novembre, 3, a, 10, 11, 17, 13, 28 cléoemhre et 1*' janvier. — On<br />

peut KO pîrwarer ces bans à l'administration <strong>de</strong> l'Express, 25, rué RoipœJame, <strong>Toulouse</strong>.<br />

Les 15 bons <strong>de</strong>vrons nous être rstcurnés en même temps que le questionnaire garni que<br />

nous publierons dans un prochain numéro.<br />

Différends et procès entre locataires — (Baux<br />

©n concurrence. — Troubles <strong>de</strong> JouissaiHs&i<br />

— Clause d'habilitation bourgeoise. -— Conp><br />

merees similaires. — Emplacement <strong>de</strong>s en-<br />

seignes). — Un <strong>de</strong>mi-siècle do jurispru<strong>de</strong>nce,<br />

— .Par M. G. Courtoais, avocat à la tenir d'ap-i<br />

pel. •— Un volume : 3 fr. 50. Librairie Gar-s<br />

nier frères, 6, rue <strong>de</strong>s Saints-Pères, Paris.--<br />

Il y a peu <strong>de</strong> contrats qui donnent lieu A autan*<br />

<strong>de</strong> procès que le bail à loyer, mais c'est surtout <strong>de</strong>a<br />

rapports que la voisinage établit entre les locataire*<br />

d'un mtëme iinmeuble que naissent <strong>de</strong>s Oiîféient*<br />

ttonl la solution est quelquefois rendue diln iile pax<br />

là oompleotHé <strong>de</strong>s


NUMERO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien fie I>efeàa®e<br />

ABONNBMEN<br />

BAUTK-GAKO^b SI DÊFARTEMEITS LIMITROPHES<br />

pÊrUVl^UNTS NON LIMITROPHES<br />

HTBAMOKII .Union pusU'c)<br />

Trois mois<br />

6<br />

7 -<br />

iO -<br />

Sii mois<br />

43 -<br />

20<br />

Un es<br />

20 taineni.ent pas ou-<br />

blié la série <strong>de</strong>s articles publiés par nous,<br />

fWsirr prouver que le traité secret franco-<br />

itoftgnol du 3 octobre 1904, relatif au Ma-<br />

.roe, ne <strong>de</strong>vait pas être soumis à l'app-robu-<br />

ttqn parlementaire, comme le prétendait<br />

M. Rouard do Card, mais <strong>de</strong>vait être ratifié<br />

directement par le prési<strong>de</strong>nt do lu Républi-<br />

que, conformément à r article 8 <strong>de</strong> la loi<br />

ctenstHutionnelle du 16 juillet 1875. A l'ap-<br />

pui <strong>de</strong> celle manière <strong>de</strong> voir, nous avions<br />

S^enté divers arguments. Nous avons dit<br />

4|BIS/ ce .ta'aitô prévoyait une adjonctioii <strong>de</strong><br />

j^nùtoire qui n'est pas celle dont il est ques-<br />

tion dans la loi constitutionnelle ; que non<br />

scuiement cet accord n'impliquait aucune<br />

adjonclioin présente «t définitive (art. 3 du<br />

traité séenetj, mais encore qu'il était totalc-<br />

ÏDJCTI t dépoiurvu <strong>de</strong> base j-uridique, parce que<br />

"'occupation militaire ne saurait créer, en<br />

laveur <strong>de</strong>s contractants, le droit d'acquérir<br />

«H <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s territoires sur lesquels lo<br />

| sultan exerce seul un pouvoir absolu, im-<br />

inôlténablc <strong>de</strong> souveraineté.<br />

umentation, nous<br />

écé<strong>de</strong>nts : la prise do<br />

possession du Tonkin, les traités du 26 avril<br />

1886, du 15 octobre 1887, du 8 janvier 1892,<br />

qui ont établi notre protectorat sur les Ses<br />

Comores et Anjouan, la prise <strong>de</strong> possession<br />

du Dahomey et le régime imposé à co pay s<br />

qui sont arrivés sans loi ; les conventions<br />

<strong>de</strong> protectorat passées par Je général Dodds,<br />

îe 29 janvier 1894. avec le roi d'Abomey, et<br />

îe 4 février 1894, avec le roi d'AUada, qui<br />

n'ont jamais été ratifiées parlemeutaii'»-<br />

ment, etc., etc..<br />

Quelques jours après la publication <strong>de</strong> no-<br />

tes premier article (que nos lecteurs trou-<br />

veront dans l'Express du Midi du 25 novem-<br />

trç 1911), nous lisaons dans la Dépêche du.<br />

5 décembre; un premier article <strong>de</strong> M. Pelle<br />

in», intitulé : « La discussion <strong>de</strong>s affaires<br />

marocaines », dans lequel l'auteur s'expri<br />

me ainsi : « Mais, dit-on, distinguo : il ne<br />

s'agit pas d'annexer le Maroc, mais seule-<br />

i&ent d'y établir notre protectorat. La dis<br />

tkfrîtion est quelque peu subtile : la TunaOie<br />

.est-ello moins possession française que l'Ai<br />

gérfa ? (Test ainsi, dit-on, qu'on a procédé<br />

pour la Tunisi-e. Si on l'a fait (je voudrais<br />

Vérifier), on a eu tort: » L'urticle <strong>de</strong> M. Pel<br />

tetan (il suffit <strong>de</strong> le rapprocher du nôtre<br />

pour s'én rendre compte) contenait une er<br />

; -Peur, consistant à croire que nous avions<br />

' invoqué le traité du Bardo du 12 mai 1881<br />

et pue ignorance : ne pas savoir que le<br />

traité qui établit notre protectorat sua- la<br />

Tunisie a été approuvé par la loi du 27 mai<br />

1881. Si M. Pelletan avait bien lu notre ar-<br />

ticle,, il aurait constaté qu'il contient Ténu<br />

mérafioii <strong>de</strong>s traités <strong>de</strong>. protectorat qui, <strong>de</strong><br />

puis 1886, ont été tous conclus sans excep-<br />

tion par le Pouvoir exécutif seul ; et s'il<br />

avait pris là peine, comme nous, <strong>de</strong> fouille<br />

dans les archives parlementaires, et <strong>de</strong> eon<br />

SWïter les ouvrages <strong>de</strong> droit, il aurait su<br />

qu© les Chaudire, jusqu'en 1886, ratifiaient<br />

tes traités <strong>de</strong> protectorat ou, ce qui revient<br />

au même, autorisaient lé gouvernement à<br />

les conclure, mais qu'au contraire, <strong>de</strong>puis<br />

cette époque', elles laissent à co <strong>de</strong>rnier le<br />

-'- ùin <strong>de</strong> les conclure définitivement.<br />

Dans un second article, intitulé : « Polr><br />

tique anticonstitutionneille. », du 13 décem-<br />

bre, M. Pelletan revient à la charge. Et,<br />

Ép$ foiSi il est documenté ! Il nous ap-<br />

prend que te traité du Bardo a été voté par<br />

les Chainbfiés t Sur ce point, nous sommes<br />

en parfait accord avec l'honorable député.<br />

Mais il conclut en disant : « On travaillé à<br />

ôtèr <strong>de</strong> la Constitution' le peu qu'elle a <strong>de</strong><br />

républicain. » Sur ce second point, nous<br />

noufl séparons <strong>de</strong> lui, et voici pourquoi : la<br />

cuî'iiisite nous a pris dé rechercher les noms<br />

difrs députés qui avaient voté pour laisser au<br />

gouvernement, en 1891, le droit <strong>de</strong> conclure<br />

diéfmitiveniànt le 'traité <strong>de</strong> protectorat du<br />

Dahomey, et savez vous, entre autres noms,<br />

ejeilui que nous avons trouvé sous cette rn-<br />

bi'ique :'.« Ont voté pour » ? Le nom <strong>de</strong> M.<br />

pelletan lui-anênie. Nous profilerons donc<br />

m cette découverte pour lui rafraîchir un<br />

peu la mémoire. Le Journal officiel est un<br />

Sùrnal dangereiix ! Il porte qu'à la séance<br />

du 28 novembre 1891, -M; Pelletan a voté en<br />

paveur <strong>de</strong> la résolùtion suivante : « La<br />

pBfiambre est d'avis qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong><br />

natif ier par une loi l'arrangement conclu, le<br />

3 octobre Î890, avec le roi du Dahomey, et<br />

laisse, au gouvernement le soin <strong>de</strong> donner ù<br />

©et acte la sanction la plus conforme aux<br />

intérêts <strong>de</strong> la Frànce dans le golfe <strong>de</strong> Bé<br />

ni»- » — Que <strong>de</strong>vons-nous penser do cette<br />

eobtradietidn • dans la poilitique <strong>de</strong> l'ancien<br />

niini.stro <strong>de</strong> la marine, consistant ù donner<br />

au Prési<strong>de</strong>nt, eii 1891, le droit <strong>de</strong> conclure<br />

les traités <strong>de</strong> protectorat, et à lui refuser<br />

ce même droit en 1911 ? Nous ne ferons pas<br />

à M. Pelletan l'injure <strong>de</strong> croire qu'il n'était<br />

pas républicain il y a vingt ans et qu'il l'est<br />

<strong>de</strong>venu <strong>de</strong>piiis ! Mats, à notre tour, nous lui<br />

dirons, en nous appropriant les propres ter-<br />

mes <strong>de</strong> son article : » Une telle ignorance,<br />

«ur un tel point, et, une telle assurance ù<br />

affirmer un ifait inexact, sans prendre mê-<br />

me la peine do rechercher ce qui s'est passé,<br />

sont véritablement prodigieuses !» A la ri-<br />

rtpeur, oh piouirrait excuser l'homme politi-<br />

que, parce, qu'il n'est pas spécialisé dans<br />

les quiestiéns d'ordre purement jurLclique<br />

coiiiiine le professeur <strong>de</strong> droit. D'ailleurs, il<br />

peui, arriver à n'importe qui, même à un<br />

nipetfesseur <strong>de</strong> droit, <strong>de</strong> se tromper une fois<br />

eu l'au*ne, surtout en écrivant ù la hâte un<br />

.article <strong>de</strong> journal, parce qu'on n'a pas lo<br />

temps <strong>de</strong> courir aux recherches, au moment<br />

do mettre sous presse. Mais peut-on excuser<br />

M. Peletaa dans lo cas spécial qui nous<br />

occupe? Co qui est » véritablement prodi-<br />

gieux », pour reprendre son expressiau,<br />

c'est <strong>de</strong> se tromper à plusieurs reprises,<br />

dans une iséarfo d'articles sur le même sujet,<br />

et d'induire en erreur plusieurs milliers <strong>de</strong><br />

lecteurs SUT une question aussi importante.<br />

Ge-qui est prodigieux, c'est d'inerinviner en<br />

terjiie.s aussi véhéments l'ignorance ou l'hy-<br />

pocirisie <strong>de</strong>s autres (le mot « escobar » se<br />

- trouve en toutes lettres dans l'article) sur<br />

U point où préciséraeiit l'on se trompe soi-<br />

même ! Co qui est prodigieux, c'est qu'un<br />

boimr.e. aussi qualifié soit pris en 11 agi uni<br />

délit (l'ignorance et do.contradiction avec<br />

Nous avons dans .< la vie do ce mon<strong>de</strong> »,<br />

selon l'expression vulgaire, les gens qui<br />

avouent et ceux qui n'avouent pas. Vous<br />

•encontre/, l'auteur d'une pièce oui fait au<br />

maximum <strong>de</strong>ux cent cinquante francs <strong>de</strong> re-<br />

cette, et il vous dit : « Je suis très content.<br />

Nows avons hier dépassé trois mille. » 11 en<br />

st <strong>de</strong> mène en politique électorale. Un can-<br />

didat qui a eu soixante-quinze voix va ré-<br />

pétant à qui veut l'entendre : .< Si on ne<br />

m'avait pas volé dix-huit cents bulletins,<br />

j'étais élu. Î) M. Tei rot-La Valette, le procu-<br />

reur contre lequel le député Ceccaldi vient<br />

<strong>de</strong> déposer une plainte en tentative <strong>de</strong> cor-<br />

ruption, est également <strong>de</strong> ceux qui n'a-<br />

vouent pas. Le procureur général lui <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s explications au sujet <strong>de</strong> l'enve-<br />

loppe déposé» sur la cheminée <strong>de</strong> M. Cec-<br />

caldi et contenant dix billets do cent francs,<br />

et le magistrat incriminé répond : « J'op-<br />

pose à cette accusation vingt-sept ans die<br />

magistrature ». « Moisi lui fait-on observer,<br />

avez-vous laissé dix billets <strong>de</strong> cent francs<br />

sur la cheminée <strong>de</strong> M. Ceccaldi, à qui vous<br />

aviez <strong>de</strong>mandé sa protection ? » U riposte<br />

alors on ces termes : « Je vois dans cetto<br />

accusation une manœuvre <strong>de</strong> mes ennemis<br />

politiques. »<br />

Cependant, insfete-t-on, cette enveloppe<br />

contenant mille francs en billets <strong>de</strong> cent<br />

francs ?<br />

Jo repousse do toutes mes forces les af-<br />

firmations <strong>de</strong> M. Ceccaldi.<br />

• Mais, oui ou. mon, avez-vous déposé à<br />

son adresse une lettre avec <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong><br />

banque ?<br />

— Mes adversaires m'ont déjà fait en-<br />

voyer en disgrâce à Tlemcen. malgré une<br />

grave affection <strong>de</strong>s yeux. Ce sont eux qui m»<br />

dénoncent comme ayant essayé <strong>de</strong> corrom-<br />

pre un député.<br />

— Mais, enfin, cette lettre, ces billets fie<br />

banque, ils ne sont pas venus se poser tout<br />

seuls sur la cheminée <strong>de</strong> M. Ceccaldi ?<br />

— Mon état <strong>de</strong> santé ne me permet qu'une<br />

courte réponse : « Je n'ai jamais tenté <strong>de</strong><br />

corrompre M. Ceccaldi. »<br />

Et voilà ! Impossible <strong>de</strong> tirer autre chose<br />

<strong>de</strong> co personaiago qui répond toujours aux<br />

questions qu'on ne lui pose pas et jamais à<br />

celles qu'on lui pose. Cette attitu<strong>de</strong> faux-<br />

fuyante rappelle celle <strong>de</strong>s panamistes qui,<br />

toûs, se refusaient à reconnaître qu'ils<br />

avaient encaissé les chèques que leur déli-<br />

vrait Arton. Quand on les interrogeait d'un<br />

peu près, ils s'échappaient constamment<br />

par ia tangente. Le sénateur Albert Grévy,<br />

porté comme ayant touché vingt mille<br />

francs dans la distribution <strong>de</strong>s fonds du<br />

Panama, avait <strong>de</strong>s réponses épiques : « Ces<br />

vingt mille francs, les avez-vous reçus ? »<br />

— Je rentrerai le front haut dans l'enceinte<br />

du Sénat, répliquait-il.<br />

— Mais ces vingt mille francs ?<br />

— J'ai pour moi ma conscience qui ne<br />

me reproche rien.<br />

— Il ne s'agit pas <strong>de</strong> votre conscience-,<br />

mais <strong>de</strong>s vingt mille francs que vous auriez<br />

acceptés en échange <strong>de</strong> yotre vote.<br />

— On est bien fort quand on peut se<br />

dire : « J'ai fait mon, <strong>de</strong>voir. »<br />

Et il ne sortait pas <strong>de</strong> là. Si le procureur<br />

<strong>de</strong> Tlemcen n'a que ses vingt-sept ans <strong>de</strong><br />

magistrature à apposer eux incriminations<br />

si nettes portées contre lui par M. Ceccaldi,<br />

il est probable que celle argumentation pa-<br />

raîtra insuffisante au procureur général qui<br />

instruit l'affaire. Au lieu <strong>de</strong> recourir à ces<br />

échappatoires, il ferait plus sagement <strong>de</strong><br />

prétendre qu'il a écrit sa lettre — chargée —<br />

à M. CeccaJdj. étant en état <strong>de</strong> somnambu-<br />

lisme ou qu'il croyait simple mie nt déposer<br />

sa carte.chez le député dont il venait sollici-<br />

ter la protection, et que s'il l'a remplacéô<br />

par <strong>de</strong>s billets <strong>de</strong> banque, c'est par simple<br />

distraction. Ce serait certainement invrai-<br />

semblable, mais tant <strong>de</strong> magistrats ont cru<br />

ou fait semblant <strong>de</strong> croire à l'innocence <strong>de</strong><br />

Dreyfus, qu'il n'y aurait rien d'étonnant à<br />

ce qu'ils crussent ù celle do M. Terrot-<br />

LaValette.<br />

Henri RÛCIIEFORT.<br />

Labor<strong>de</strong>tte et <strong>de</strong> neuf légionnaires tombés en<br />

juin <strong>de</strong>rnier nu combat d'Allouna (Maroc) et<br />

dont voici les noms : Caporal B-reviel, clairon<br />

Jacquet ; soldats Trabert, Jamet, Kermer<br />

Irsch, Debaud, Haillon et Brin.<br />

Leurs restes mortels, après avoir été exhu-<br />

més du cimetière d'Oudjad, furent transférés<br />

à Oran où une émouvante cérémonie militaire<br />

eut lieu en présence du généra'. Bra<strong>de</strong><br />

Les honneurs ayant été rendus au départ, il<br />

ny a pas eu <strong>de</strong> cérémonie officielle à l'arri-<br />

vée..<br />

Lo corps du légionnaire Brin sera inhumé<br />

oe.., après-midi au cimetière Saint-Pierre<br />

Le corps du capitaine rAhor<strong>de</strong>ttc sera trans-<br />

fère ce, so.tr à Vannes (Morbihan) où aura lieu<br />

1 inhumation.<br />

LES ESPAGNOLS DANS LE RIFF<br />

Paris, 1 e ' janvier,<br />

publie la dépêche sui-<br />

I.a Presse Nouvelle<br />

vante <strong>de</strong> Madrid .<br />

« Suivant une dépèche <strong>de</strong> Mélilla, il résulte<br />

<strong>de</strong> rapports indigènes que les Maures auraîent<br />

eu <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong>s opéraaions 1.586!<br />

lborts et <strong>de</strong>. nombreux blessés ; 600 Maures ont-<br />

fait leur soumission.<br />

» Le général AguMera châtiera, tous ceux oiu<br />

seront reconnus complices <strong>de</strong> l'ennemi ; <strong>de</strong>ux<br />

Européens prisonniers, que l'on prétendait<br />

être <strong>de</strong>s Français, sont <strong>de</strong>s déserteurs <strong>de</strong> la Lé-<br />

gion étrangère : l'un Belge, l'autre Allemand ;<br />

Ils sont les survivants <strong>de</strong> dix déserteurs, dont<br />

sept ont été massacrés par les Maures. »<br />

Mélt'ila, l' 1 ' janvier.<br />

M. Canalejas a télégraphié au général Al-<br />

dave <strong>de</strong>s éloges pour lui, ses officiers et les<br />

soldats. N<br />

Le prési<strong>de</strong>nt du conseil forme <strong>de</strong>s vœux pour<br />

que l'an prochain la paix, assurée et conso<br />

lidée, calme les inquiétu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l'esprit nationéf<br />

et permette -à tous do poursuivre en -Afriqut<br />

l'œuvre, civilisatrice qui honorera la patrie.<br />

IHAYEHSTmODRIID<br />

Paris, 1" janvier.<br />

Dô l'Ecfto <strong>de</strong> Paris (Billet <strong>de</strong> Junius) :<br />

« Cette année, qui finit dans le scandale<br />

d'une bi<strong>de</strong>use affaire <strong>de</strong> mœurs et dans la plus<br />

lamentable enquête parlementaire, n'a pour-<br />

tant pas été une année mauvaise ; ce procès<br />

même et cette enquête ont du bon -. c'est tome<br />

une équipe dont nous nous débarrassons.<br />

» Aveo elle, la politique intérieure <strong>de</strong> i'antl-<br />

cléricalifeme et la politique extérieure <strong>de</strong> la<br />

recula<strong>de</strong> éternelle disparaîtront peu-être.<br />

» Enfin, lo pays en à assez ; il en a trop —<br />

<strong>de</strong>s inci<strong>de</strong>nts comme celui <strong>de</strong> Levallois-Perret<br />

le.prouvent — pour ce qui regar<strong>de</strong> la rersé-<br />

cution religieuse et quant aux choses d'ouirc-<br />

Bliln, s ou venez-vous <strong>de</strong> cet été ».<br />

Do la Petite République ;<br />

« Sans pousser l'optimkiœe à l'excès, noua<br />

pouvons nous consoler <strong>de</strong>s difficultés et <strong>de</strong>s<br />

épreuves die l'an <strong>de</strong>rnier an songeant à leur<br />

bienfaisante influence sur le réveil du senti-<br />

ment national.<br />

» Nous ne sommes <strong>de</strong>venus ni belliqueux ni<br />

provocateurs et nous restons un peuple réso-<br />

lument pacifique ; niais nous avons vibré sous<br />

la menace d'un péril immédiat et nous avons<br />

montré au mon<strong>de</strong>, la persistance dans l'âme<br />

française <strong>de</strong>s pieux souvenirs, <strong>de</strong>s belles tra-<br />

ditions et <strong>de</strong>s nobles révoltes, ce qui nous a<br />

valu plus <strong>de</strong> respect chez les uns, plus <strong>de</strong><br />

sympathie chez les autres. N'est-ce point, pour<br />

le maintien <strong>de</strong> la paix, la meilleure <strong>de</strong>s sau-<br />

vegar<strong>de</strong>s '? »<br />

Du Rappel :<br />

« En quittant l'Europe, Sun-Ya-Tsen était<br />

plein <strong>de</strong> confiance et 'semblait être assuré quo<br />

le vieux mon<strong>de</strong> ne contrarierait pas plus l'Agio<br />

se républicanisant qu'il n'avait contrarié<br />

l'Amérique latine, il y a un siècle, dans les<br />

mêmes circonstances.'<br />

* Bans tous les cas, la République française<br />

ne peut manifester d'hésitation : 400 millions<br />

d'hommes, c'est une masse <strong>de</strong> consommateurs<br />

unique-an mon<strong>de</strong>, argument que Sun-Ya-Tsen<br />

va présenter aux diplomates comme une pro-<br />

messe.<br />

Et qu'elles sont les chancelleries mal avi-<br />

; qui fermeraient <strong>de</strong>main le marché aux<br />

Chinois, à leur nationaux, pour soutenir la<br />

cause <strong>de</strong> l'empereur <strong>de</strong> Chine ?<br />

o Bès aujourd'hui, lo, partie <strong>de</strong> Sun-Ya-Tscn,<br />

engagée sur un terrain pratique, peut être con-<br />

sidérée comme gagnée. »<br />

Légion d'Honneur<br />

Paris, 1 er janvier.<br />

Sur la proposition du grand-chancellier <strong>de</strong><br />

la Légion d'honneur, sont promus :<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la . Légion<br />

d'honneur, M. le docteur Le Dentu, chirurgien<br />

honoraire <strong>de</strong> l'Hôtel-Dieu,<br />

Au gra<strong>de</strong> d'officier, M. Pnech, conseiller ho-<br />

noraire <strong>de</strong> la Cour do cassation.<br />

PBF Fil Spécial i INCIDENTS MILITAIRES<br />

ÈCHES<br />

LES AFFAIRES NU ROC A N£S<br />

LES POURPARLERS DE MADRID<br />

Un temps ti'arrèt<br />

Paris, 1"' janvier.<br />

Les négociations frauco-s^spaguoles vont su-<br />

bir un temps d arrêt .<br />

On affluanec, en effet., <strong>de</strong> Madrid, que la<br />

Franco me cousent à apporter que <strong>de</strong>s mcdilt-<br />

caticos insignifiantes à ses propositions pri-<br />

mitives e* que l'Espagne, <strong>de</strong> son côté, main-<br />

tient les. points <strong>de</strong> vue exprimés <strong>de</strong>as ses


WBÊÊHÊBSSËB8£2,323<br />

MARDI 2 JANVIER iS12<br />

d'Angleterre, a prononcé l'allocution sui-<br />

vante :<br />

« 'Monsieur le Prési<strong>de</strong>nt,<br />

» Le corps dipinfcaattiqur; ici réuni est heu-<br />

reux <strong>de</strong> vous pTésfcier. à l'occasion <strong>de</strong> la nou-<br />

velle année, ses fédérations et ses vœux les<br />

plus siMcaies pour votre personne et pour la<br />

Fra.mx\<br />

» Non sommes persuadés quo le gouverne-<br />

ment <strong>de</strong> la République s'i aspirant du génie<br />

du grand peuple dont il gui<strong>de</strong> les <strong>de</strong>stinées<br />

apportera comme par le passé son puissant<br />

concours à toutes les œuvres qui auront pour<br />

Dut l'amélioration <strong>de</strong> l'humanité et le progrès<br />

<strong>de</strong> la civilisation.<br />

» Il est permis d'espérer que la généreuse<br />

initiative du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Etats-Unis d"Amé-<br />

riquo en faveur <strong>de</strong> l'extension <strong>de</strong> l'arbitrage<br />

dans les questions internationales produira lès<br />

résultats <strong>de</strong> plus en plus grands dans les an-<br />

nées à venir.<br />

» Los pays que nous représentons en cette<br />

Belle capitale savant qu'ils sont sûrs <strong>de</strong> trou-<br />

ver dans la France une puissance auxilliaire<br />

pour obtenir ez 1 honneur <strong>de</strong> renrésenter au-nrès <strong>de</strong> nous<br />

-es vœ xwme je forme pour le bonheur <strong>de</strong><br />

leurs nu -nsfes personnes et la prospérité <strong>de</strong><br />

leurs pays. »<br />

Les réceptions<br />

Après ta Técention du corns diulomatiaue,<br />

M. Fa. l'ères a reçu successivement les délé-<br />

gations du conseil d'Etat, du conseil <strong>de</strong> l'or-<br />

dre <strong>de</strong> la T.eïîon d'honneur, <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong>s<br />

comptes, <strong>de</strong> l'Institut, un grand nombre <strong>de</strong><br />

corps constitués, du Conseil municipal <strong>de</strong> Pa-<br />

ras, du Conseil municipal <strong>de</strong> la Seine, etc.<br />

La résection dss dérjutations <strong>de</strong> l'arméa<br />

ssêe du Capitaine Lus<br />

<strong>de</strong>s télégrammes émanant <strong>de</strong>s souverains et<br />

'Chefs d'Etats étrangers.<br />

Après la cérémonie officielle, ajoutons que<br />

M. Faîtières a reçu à l'ocasion du nouvel an<br />

<strong>de</strong>s ' "<br />

'cbeft<br />

La JT13!T8 Ualo-Tunque<br />

EN TRIPOLITA1NE<br />

Ls reirait <strong>de</strong> la monnaie turque<br />

Tripoli, 1" janvier.<br />

Hier on a donné lecture à la population indi-<br />

gène du décret du gouvernement italien fixant<br />

à <strong>de</strong>ux mois le délai accordé pour retirer <strong>de</strong><br />

la circulation toutes les monnaies turques,<br />

déjà d'ailleurs remplacées en gran<strong>de</strong> partie<br />

ïnar <strong>de</strong>s monnaies italiennes.<br />

La mission Sforza<br />

Tripoli, 1" janvier.<br />

À la suite <strong>de</strong>s révélations faites par un do-<br />

mestique, la mission archéologique italienne<br />

Sforza serait prisonnière <strong>de</strong>s Turcs <strong>de</strong>puis le<br />

début <strong>de</strong>s hostilités.<br />

. Ges <strong>de</strong>rniers auraient confisqué toutes ses<br />

cartes et tout son matériel, mais lu mission<br />

iserait sauvée.<br />

A L'ETRANGER<br />

La violation <strong>de</strong> sépulture<br />

<strong>de</strong>s Karageorgemtch<br />

Vienne, 1" janvier<br />

On a trouvé dissimulé dans unc toulf e <strong>de</strong><br />

broussailles, au cimetière <strong>de</strong> Saint-Marx, un<br />

crâne humain enveloppé dans un papier <strong>de</strong><br />

Journal et dont la mâchoire inférieure manque<br />

D'après les premières constatations, il paraît<br />

vraisemblable qu'il s'agit <strong>de</strong> la tête du prince<br />

Alexandre Karageorgewiteh.<br />

Une commission établira si cette hypothèse<br />

est exacte.<br />

La crise Turque<br />

Constantinople, 1 er janvier<br />

C'est Nessib Eîfendi, grand caïd du culte<br />

mahométan d'Egypte et non Negib-Effendi<br />

qui est nommé cheik-islam.<br />

On dit que la plupart <strong>de</strong>s ministres démis<br />

eionnaires resteront en fonctions.<br />

Constantjjnople, 1" janvier.<br />

C'est, sur les vives instances <strong>de</strong> personnalités | pot<br />

jeunes-turques que Saïd Pacha est revenu sur<br />

son refus d'hier soir et a accepté aujourd'hui<br />

la secon<strong>de</strong> invitation du sultan <strong>de</strong> prendre le<br />

grand vizirat.<br />

Saïd Pacha, souffrant, gar<strong>de</strong> ses apparte-<br />

ments.<br />

Le sultan a reçu en audience <strong>de</strong>s délégations<br />

du parti <strong>de</strong> l'entente libérale et du grouiie grec<br />

qui ont déclaré qu'ils voulaient la revision <strong>de</strong><br />

la Constitution, mais qu'ils n'avaient pas con-<br />

llance en Saïd Pacha.<br />

Le sultan a répondu assez froi<strong>de</strong>ment que le<br />

choix du grand vizir le concernait lui seul.<br />

Le sultan a adressé à Ahmed Riza bey, prési-<br />

<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre, un iradé mentionnant<br />

cette audience, répétant que lui seul avait le<br />

droit <strong>de</strong> désigner le grand vizir, invitant les<br />

divers partis <strong>de</strong> la Chambre à s'unir et termi-<br />

. liant en disant que si la Chambre travaille<br />

patrietiquement, elle n'a pas ù craindre que<br />

le sultan abuse du pouvoir, et prononce sa<br />

'dissolution.<br />

Les Evénements <strong>de</strong> Perse<br />

Tauris, 1" janvier.<br />

On a découvert les cadavres, affreusement<br />

mutilés par les -révolutionnaires; <strong>de</strong> trois gre-<br />

nadiers du régiment <strong>de</strong> Mingrelie, et dans plu-<br />

sieurs maisons les restes <strong>de</strong> cadavres <strong>de</strong> sol-<br />

fiais russes qu'on a tenté <strong>de</strong> brûler.<br />

On a découvert dans la cour <strong>de</strong> lu rési<strong>de</strong>nce<br />

du gouverneur général un soldat russe qui<br />

avait dû être enterré vivant ; son corps ne<br />

portait aucune trace <strong>de</strong> blessure ni' dé stran-<br />

gulation.<br />

Les Russss à Tauriz<br />

Paris, 1" janvier.<br />

Lo capitaine Iiux, qui s'est évadé <strong>de</strong> la for-<br />

teresse alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong> Glatz, dans laquelle il<br />

était empa'ksonné pour espionnage est arrivé<br />

ce matin à Paris, a 8 h. 14 par la gare <strong>de</strong><br />

Lyon,<br />

Le capitaine Lux est <strong>de</strong>scendu chez sa sœur<br />

qui habite, 5, rue Gonnet, à Paris.<br />

Paris, 1 er janvier.<br />

Le capitaine Lux, qui a su assez tard dans<br />

1 après-midi que les journalistes étaient à sa<br />

recherche pour lâcher d'obtenir <strong>de</strong> sa bouche<br />

quelques détails sur son évasion, n'est pas ren-<br />

tré hier soir chez son frère, et non sa sœur,<br />

comme on l'a dit tout d'abord.<br />

5, rue Gonnet, une sœur du capitaine Lux,<br />

qui est institutrice dans aine famille habitant<br />

rue <strong>de</strong> Tliann, a dit à <strong>de</strong>s journalistes qui ve-<br />

naient aux renseignements qui son Irène était<br />

arrive le matin <strong>de</strong> Suisse.<br />

— Mon frère, ajouta-t-elle, qui est porteur<br />

a une permission régulière signée du colonel,<br />

gouverneur <strong>de</strong> Belfort. est venu, à sa <strong>de</strong>scente<br />

du train, chez un <strong>de</strong> mes frères, lieutenant au<br />

«r 3 <strong>de</strong> ligne, où jo l'ai rejoint bientôt.<br />

» Ne croyez pas qu'U se laissera interviewer;<br />

il ne dira rien avant d'avoir vu le ministre <strong>de</strong><br />

la guerre auquel il se présentera oe matin, à<br />

« heures. »<br />

Au ministère <strong>de</strong> la guerre<br />

. . Paris, 1" janvier.<br />

Le capitaine Lux, l'audacieux officier du<br />

pie français qui s'est évadé ces jours <strong>de</strong>r-<br />

niers <strong>de</strong> la forteresse <strong>de</strong> Glatz (Silésie prus-<br />

sienne), est arrivé à. Paris hier matin.<br />

Il s est rendu .ce matin, à 9 heures, au mi-<br />

nistère <strong>de</strong> la guerre.<br />

C'est au général Dubail, chef <strong>de</strong> l'état-major<br />

général <strong>de</strong> 1 armée, que le capitaine Lux s'est,<br />

présente. Celui-ci l'a aussitôt introduit dans<br />

le cabinet <strong>de</strong> M. Messimy, ministre <strong>de</strong> la<br />

guerre, avec lequel il s'est longuement entre-<br />

tenu.<br />

Nous avons pu apercevoir quelques secon<strong>de</strong>s<br />

le capitaine Lux, comme il entrait au minis-<br />

tère <strong>de</strong> la guerre.<br />

Le vaillant officier est <strong>de</strong> petite taille et<br />

même quelque peu fluet.<br />

U a le visage osseux.les pommettes saillantes,<br />

le nez retroussé, <strong>de</strong>s yeux brillants d'imtelili-<br />

gance, une forte moustache roufise, le front<br />

haut et bombé, paraissant encore plus haut<br />

par .suite d'une calvitie précoce.<br />

Officier du génie, détaché au commamie-<br />

men.t supérieur <strong>de</strong> la défense <strong>de</strong> Raifort Char-<br />

les-Eugène Lux faisait partie du service <strong>de</strong><br />

renseignements t-adma-ques, mais non comme<br />

certains journaux allemands l'ont prétendu<br />

à tort du corps <strong>de</strong> service d'esipionnage.<br />

Le capitaine Lux avait été arrêté sans qu'il<br />

eût fait acte d'espion.<br />

Il se trouvait, il est vrai, sur le territoire<br />

allemand lors <strong>de</strong> son arrestation, mais H était<br />

fondé à se dire innocent, et il ne fut condamné<br />

que parce que les Allemands savaient <strong>de</strong><br />

bonne prise celui-là qui fait métier d'une<br />

clairvoyance, jamais en défaut et à laquelle<br />

bien peu <strong>de</strong> secrets échappent qui intéressent<br />

la défense <strong>de</strong> notre frontière <strong>de</strong> l'Est.<br />

Son arrivée à Paris<br />

C'est hier matin, à 7 h. 15, que le capitaine<br />

Lux est arrivé à la gare <strong>de</strong> Lyon, où plusieurs<br />

amis, prévenus par dépêche, l'attendaient.<br />

Le train avait à peine .stoppé que le vaillant<br />

officier se montrait à la portière d'un wagon.<br />

o Me voici, cria une voix joyeuse » ; envelop-<br />

pé d'un long et ample caban <strong>de</strong> couleur som-<br />

bre à capuchon et coiffé d'une casquette plate<br />

<strong>de</strong> voyage, le capitaine Lux s'élança sur le<br />

quai. « Tu es fatigué, murmura une* voix fra-<br />

ternelle ? »<br />

— Non, pas. trop, un peu d'émotion seule-<br />

ment. »<br />

Le capitaine se & découvrit, montrant son<br />

crâne aux cheveux rares et grisonnants, ôta<br />

sa casquette et se coiffa d'an large chapeau<br />

mou gris eu ruban noir, puis, à la main, son<br />

sac <strong>de</strong> voyage, il es mêla à la petite troupe<br />

qui sort <strong>de</strong> la -gare et s'achemina vers le boule-<br />

vard Di<strong>de</strong>rot, <strong>de</strong>visant et causant <strong>de</strong>s péri<br />

péties du ru<strong>de</strong> voyage accompli et <strong>de</strong>s événe-<br />

ments qui l'ont -précédé.<br />

Quelques instants plus tard, le prisonnier<br />

évadé se trouvait au domicile <strong>de</strong> son frère<br />

M, Emile Lux, lieutenant au 48' <strong>de</strong> ligne, où<br />

l'attendait sa sœur -et un auto <strong>de</strong> ses frères,<br />

le lieutenant Edmond Lux, officier d'admini<br />

tration au servies <strong>de</strong>s subsistances militaires,<br />

attaché au gouvernement militaire <strong>de</strong> Paris,<br />

car c'est au .ru<strong>de</strong> métier <strong>de</strong>s armes que les trois<br />

frères sont voués.<br />

Ce fut une journée <strong>de</strong> fête.<br />

Par une coïnci<strong>de</strong>nce heureuse, le chef direct<br />

du capitaine Lux, le colonel commandant su-<br />

périeur <strong>de</strong> la défense <strong>de</strong> Belfort, se trouvait<br />

hier à Paris.<br />

On <strong>de</strong>vi<br />

le caoitali<br />

porté dés.;<br />

brassé.<br />

Bientôt,<br />

dans le q<br />

-nagent en peu <strong>de</strong> temps ; alors, au bonheur<br />

inattendu qu'éprouvait la famille Lux <strong>de</strong> voir<br />

l'un <strong>de</strong>s siens revenir au foyer dont il était<br />

séparé <strong>de</strong>puis le mois <strong>de</strong> juillet, <strong>de</strong>rnier, les<br />

voisins joignirent leur joie patriotique et, <strong>de</strong>s<br />

fenêtres environnantes, <strong>de</strong>s saints cordiaux<br />

furent envoyés à l'adresse du vaillant officier,<br />

échappé aux geôles alleman<strong>de</strong>s.<br />

Les circonstances <strong>de</strong> l'évasion<br />

Le capitaine Lux s'est jusqu'ici refusé à toute<br />

interview, mais un <strong>de</strong> ses intimes a bien voulu<br />

nous donner les renseignements suivants sur<br />

sa prodigieuse odyssée :<br />

La cita<strong>de</strong>lle <strong>de</strong> Glatz où notre brave compa-<br />

triote était Interné pour <strong>de</strong> si longues années<br />

est située à peu <strong>de</strong> distance <strong>de</strong> la frontière au-<br />

trichienne ; bâtie sur une colline qui surplombe<br />

la ville, elle ressemble au donjon <strong>de</strong> Vincen-<br />

nes ; elle est considérée, comme la plus hermé-<br />

tique, la .mieux surveillée ; elle est en outre<br />

la plus éloignée <strong>de</strong> la France ,et c'est ce qui<br />

valut au capitaine l'insigne honneur d'y Ctïie<br />

enfermé.<br />

Les officiers allemands ou étrangers qui don-<br />

nent leur parole d'honneur <strong>de</strong> ne pas s'éva<strong>de</strong>r<br />

sont libres do circuler dans tout le territoire<br />

<strong>de</strong> la cita<strong>de</strong>lle. Or ce n'était pas le cas, pour<br />

le capitaine, qui n'avait pas donné sa parole<br />

et qui était donc absolument .captif dans le<br />

donjon moyennàgeux <strong>de</strong> Glatz, où il disposait<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux chambres, une antichambre et une<br />

cuisine. Toutefois, il recevait sa nourriture<br />

du mess <strong>de</strong>s officiers <strong>de</strong> la garnison et payait<br />

pour cela une re<strong>de</strong>vance.<br />

Il avait également droit à une ordonnance, |<br />

Ce n'est pas sans peine, on peut le croire,<br />

que le capitaine Lux put brûler la politesse a<br />

ceux qui avaient mission <strong>de</strong> le gar<strong>de</strong>r sous<br />

les verrous.<br />

Une .cita<strong>de</strong>lle, nid ne l'ignore, n'est pas ou-<br />

verte comme une gare <strong>de</strong> voyageurs ; <strong>de</strong>s se»:<br />

tinelles placées tous les vingt-cinq mètres sur<br />

le chemin <strong>de</strong> ron<strong>de</strong> gar<strong>de</strong>nt la forteresse ; <strong>de</strong>s<br />

patrouilles circulent sans cesse et les faction-<br />

naires ont ordre <strong>de</strong> tirer sur ceux <strong>de</strong>s prison-<br />

niers qui feraient mine <strong>de</strong> partir vers d'au-<br />

tres rivages.<br />

Le capitaine eût donc à s'armer <strong>de</strong> courage<br />

et à combiner avec énergie et habileté pour<br />

arriver â la (réussite du plan qu'U e'était tra-<br />

cé.<br />

U choisit, pour effectuer sa tentative d'éva-<br />

sion, Ea nuit <strong>de</strong> Noël qui, pour les Allemands,<br />

est une nuit <strong>de</strong> fête.<br />

Dans chaque corps <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> fleurit un ar-<br />

bre <strong>de</strong> Noël ; o nboit, on rit ; les eentinaUes re-<br />

lâchent forcément leur surveillance, et il est<br />

facile, à oe moment, <strong>de</strong> leur jouer un vilain<br />

tour. . ,<br />

D'autre part, le capitaine Lux avait comme<br />

voisin <strong>de</strong> chambre, un capitaine anglais nom-<br />

mé French, en prison pour le même délit S<br />

il ne ferait pas impossible que l'officier an-<br />

glais ait favorisé l'évasion <strong>de</strong> son collègue.<br />

Toutefois, on pourra se rendre compte <strong>de</strong>s<br />

difficultés <strong>de</strong> l'entreprise 'lorsqu'on faura que<br />

le vaillant officier mit quatre heures à. scier<br />

l'un <strong>de</strong>s barreaux <strong>de</strong> ta prison et qu'il dut;<br />

avec <strong>de</strong>s ruses d'Indien, .profiter pour sauter<br />

le mur, comme on dit à la caserne, du mol<br />

ment où lo factionnaire, dans sa promena<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> va et vient, avait le dos tourné.<br />

La sentinelle n'entendit rien, <strong>de</strong>s précau-<br />

tions ayant été prises pour cela, et .ne vit rien,<br />

le moment propice .ayant été choisi pour f.ran-<br />

hir la clôture" ainsi que nous venons <strong>de</strong> le<br />

dire ; si les ehos<br />

ment, l/offlaier frai<br />

portant.<br />

Se glisser ensuite<br />

à travers les buissor<br />

besogne facile ; gag<br />

rer l'attention était '<br />

heureusement pour<br />

.muni d'un passeport<br />

placé dans sou portefe<br />

il put gagner la front<br />

De la, il es diri<br />

fu eut passées autre-<br />

lit fusillé à bout<br />

tans 1 ombre, sans bruit,<br />

;, fut, pour le fugitif, uni<br />

îer la frontière sans atti-<br />

iiose plus difficile : mais,<br />

ni, le capitaine Lux était<br />

hasard avait<br />

l'ai<strong>de</strong> duquel<br />

•o-hongroise,<br />

France par l'Ita-<br />

lac d'Atter, à trente-huit kilomètres du lieu<br />

<strong>de</strong> départ.<br />

Le lieutenant Wemer, pilote el seul passa-<br />

ger, s'est moyé dons la lac.<br />

La poste en aéroplane<br />

Lo Cap, l" janvier.<br />

Un sac <strong>de</strong> lettres vient d'être porté du Cap à<br />

Mulzemberg sur un monoplan français.<br />

Le raid Pau-Pari 3<br />

Paris, I e ' janvier.<br />

La violence du vent a <strong>de</strong> nouveau empêché<br />

Védrines d'entreprendre dimanche 31 décem-<br />

bre, date extrême, ce voyage aérien qui lui<br />

aurait permis <strong>de</strong> s'adjuger peut-être la se-<br />

con<strong>de</strong> coupe Pommsry.<br />

FOOTBALL RUGBY<br />

A TOULOUSE<br />

Dès que l'épreuve d'athlétisme a été terminée<br />

hier, aux Ponts-Jumeaux, les amateurs du bal-<br />

lon ovale ont pu assister à une belle exhibition<br />

<strong>de</strong> Rugby.<br />

Car 'l'excellente équipe du Sporting-Club Ma-<br />

zamétain avait consenti à venir donner la ré-<br />

plique a un tearn formé <strong>de</strong>s .meilleurs joueurs<br />

Stadistes disponibles.<br />

Le public nombreux, qui assistait à la partie,<br />

n'a pas été déçu, car les <strong>de</strong>ux teams nous ont<br />

fait assister à <strong>de</strong> très belles phases <strong>de</strong> jeu<br />

ouvert.<br />

La partie<br />

M. Sautet, qui arbitre, siffle le coup d'envoi<br />

à trois heures, et <strong>Toulouse</strong> envahit le camp<br />

Maziurnétain ; mêlée aux 22 sur laquelle les<br />

trois-quarts rouges, bien lancés par Perry,<br />

partent en passes ; Danés marque le premier<br />

essai ; but manqué ; <strong>Toulouse</strong> 1 points.<br />

A la reprise, BeTtain, qui se distingue ,mèno<br />

un dribling irrésistible ; Mazamet relève en<br />

touche <strong>de</strong> but, sur laquelle les avants rouges<br />

reçoivent et s'affalent sur le ballon ; but man-<br />

qué ; <strong>Toulouse</strong> G points.<br />

Mazamet remonte, mais après une mêlée,<br />

Struxiano, qui joue merveilleusement, lance<br />

bien sa ligne et les trois-quarts Toulousains<br />

font une 'belle série <strong>de</strong> passes ; Danés, en pos-<br />

session <strong>de</strong> la balle, va marquer ; Barrère rate<br />

le but ; <strong>Toulouse</strong> 9 points.<br />

Nouvelle mêlée ; Sévérat, bien servi, file et<br />

passe au bon moment à Feutré qui marque : le<br />

but n'est .pas essayé ; <strong>Toulouse</strong> 12 points.<br />

Sur une autre mêlée, les trois-quarts rouges<br />

qui jouent très bien marquent .le plus bel es-<br />

sai <strong>de</strong> la journée, après une siplendi<strong>de</strong> série<br />

<strong>de</strong> passes redoublées. Balansa transforme ;<br />

<strong>Toulouse</strong> 17 points.<br />

Mazamet n'arrive pas à se dégager, et Fauré,<br />

feintant plusieurs hommes, ajoute encore un<br />

etmi pour son équipe, Struxiano transforme ;<br />

<strong>Toulouse</strong> 22 points, et c'est la mi-temps.<br />

Deuxième mi-temps .- Mazamet paraît se<br />

ressaisir et attaque vivement, un essai est<br />

manqué <strong>de</strong> peu, mais Perry donne -un coup<br />

<strong>de</strong> .pied sur rarrière. 'Struxiano, qui a bien fut-<br />

vi, lui chipe la balle et s'en va tranquillement<br />

marquer son essai entre les poteaux, il trans-<br />

forme lui-même ; <strong>Toulouse</strong> 27 pointe.<br />

A la remise en jeu, Mazamet veut sauver<br />

l'honneur et on met terriblement, les rouges<br />

sont obligés <strong>de</strong> toucher dans leur camp ; mais<br />

cet effort n'est, pas soutenu et Balansa dégage<br />

superbement ; le jeu revient aux 22 <strong>de</strong> Maza-<br />

met et .sur une bonne sortie <strong>de</strong> .mêlée, Struxia-<br />

no attaque du côté fermé, sort Manire! qui<br />

bouscule <strong>de</strong>ux adversaires et va marquer l'es-<br />

sai ; <strong>Toulouse</strong> 30 points. Quelques cafouilla-<br />

ges, Mazamet <strong>de</strong>vient agressif ; mais Perry<br />

intercepte et reporte le jeu aux 50 où la fin<br />

est sifflée.<br />

Comment ils ont joué<br />

' Les avants Mazamétains n'ayant pu résis-<br />

ter à la .poussée Toulousaine, n'ont presque<br />

jamais eu la ballon à la mêlée ; Ha touche dé-<br />

fectueuse est jouée au petit bonheur, ce qui a<br />

permis aux Toulousains quelques bons dé-<br />

parts en dribblings, qu'ils «.prêtent d'autre<br />

part, d'ailleurs, très courageusement. Les <strong>de</strong>-<br />

mis n'ont guère eu l'occasion <strong>de</strong> briller, ot<br />

bons en défense, n'ont pu<br />

dant, les Mandais semblent dom mer.<br />

Bissent quelques ouvertures auxdu. . ,<br />

dant las Français résistent aveo toergM^un<br />

M <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés un égal désir <strong>de</strong> v.<br />

A B h 40, les trois-quarts<br />

d-<br />

Mandais suivant une<br />

l ' H „,. rP ,,c« rû ent<br />

Taylor, réussissent un essai, heureusemeu*<br />

c'est une belle lutte.<br />

; u<br />

nt .<br />

Irlan<strong>de</strong> 3 .ijoints<br />

minutes aprô,<br />

nouvel essai pour nos hôtes : çefe<br />

(«t réussi ; soit S points a l'Irlan<strong>de</strong>, zeio a la<br />

Saisies maillots tricolores ne se découragent<br />

S ; ils reviennent dans les 88 «Mm Man-<br />

te *t «nAtani avril* le meilleur ; Paon reua<br />

ay<br />

non transforme , u«»-~ - • _,._„„„ lin<br />

Forster. quelques minutes âpres, marque un<br />

juvel essai pour nos hôtes ; cette^ois, le but<br />

est réussi<br />

France.<br />

Ma<br />

pas ; _<br />

dais et semblant avoir le meilleur , -<br />

sit -un essai à la suite d'une balle passe , quel-<br />

ques instants plus tard le trois qua?ts fran-<br />

çais Dufau marque un <strong>de</strong>uxième essai pour ia<br />

France ; malheureusement les bute sons man-<br />

qués Un nouvel essai est marque par les ir-<br />

landais, mais il n'est pas transforme<br />

Irlandl 11 points, France toujours G.<br />

Des <strong>de</strong>ux côtés le jeu est superbe ; a tour oe<br />

râle les oartis attaquent avec une ega.o éner-<br />

SeYon voit qu'il suffirait (fc ^ nue h<br />

ïvam/'o domine, mais Ils Irlandais eom m» m<br />

cibles La nii-témps est sifflée sans qu'aucun<br />

changement se soit produit ^ TiTen A . à<br />

Deuxième rm-temps. -.Le jeu ' A<br />

tour <strong>de</strong> rôle, les <strong>de</strong>ux équipes, f^ m ^ n ^* e<br />

courage, attaquent avec violence ; les, lrlan-<br />

dais, supérieurs 'en dribblings, ^..f^» 1 ^<br />

plusieurs qui impressionnent -e P? W "*L SL°£<br />

applaudit à tout rompre ; mais les Braaçate<br />

arrêtent avec un. courage digne <strong>de</strong> tous «©ges ,<br />

c'est réellement une belle partie ; les trente<br />

joueurs obéissant chacun pour leur camp res-<br />

pectif, comme un seul homme.<br />

Malgré les efforts faits <strong>de</strong>s <strong>de</strong>u xcotes, le j tn<br />

s'égalise et quand la mi-temps <br />

ans 'doute<br />

ti<br />

leurs moyens d'attaque ; l'arrière fut<br />

montrer<br />

malheureux.<br />

La mêlée Toulousaine a bien talonné et ser-<br />

vi régulièrement son <strong>de</strong>mi, qui est toujours<br />

en progrès ; Miallie et Bertain se distinguè-<br />

rent à la touche ; tous suivirent bien dans le<br />

jeu ouvert : Struxiano et Perry fournirent une<br />

beffte partie Les trois-quarts sont en progrès ;<br />

Fauré, excellent ; Balansa, impeccable, eut<br />

dos coups <strong>de</strong> pieds formidables. — LYNX.<br />

DANS LA RÉGION<br />

Aue-h, i M janvier,<br />

par 26 points contre 9, bat le<br />

iqu'e.<br />

Nérac. 1 er janvier,<br />

p S onnât du Périgord-Agenais,<br />

, les Ca<strong>de</strong>ts <strong>de</strong> Gascogne bat-<br />

acais par 6 points (2 essais) à<br />

Le .F.<br />

Toulon V. C. A,<br />

se oiym<br />

en char<br />

., à Néra<br />

S. C. Né<br />

d<br />

L'<br />

illamment.<br />

Le capitaine flux en conseil <strong>de</strong> guerre<br />

On sait que le capitaine Lux avait, comme<br />

le veulent les règlements miltiares, été porté<br />

déserteur <strong>de</strong>puis son incarcération.<br />

R <strong>de</strong>vra, <strong>de</strong> ce tait, passer <strong>de</strong>vant «n con-<br />

seil <strong>de</strong> .guerre, co qui évi<strong>de</strong>mment no sera<br />

qu'une iformallté.<br />

Les 6° et 8 e régiments <strong>de</strong> chasseurs et <strong>de</strong>i<br />

batteries <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong>s grenadiers vien-<br />

nent d'arriver avec le général <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> Vo-<br />

.ropanow, récemment nommé commandant <strong>de</strong>s<br />

troupes russes.<br />

La succession Shuster Morgand<br />

Téhéran, 1 er janvier.<br />

. Le gouvernement persan n'ayant pas réussi<br />

ù obtenir la nomination <strong>de</strong> Cairms pour suc-<br />

cé<strong>de</strong>r à Shuster Morgand, trésorier général,<br />

on annonça qu'une commissi on composée <strong>de</strong> M.<br />

Nonard et <strong>de</strong> trois Persans avait été désignée<br />

pour remplir les fonctions <strong>de</strong> trésorier géné-<br />

ral, mais un <strong>de</strong>s Persans choisis ayant refu-<br />

sé ce poste, le projet <strong>de</strong> commission reste<br />

ajourne" pour le moment.<br />

La santé du roi <strong>de</strong>s Belges<br />

Bruxelles, 1" janvier.<br />

L'Eloile Belge confirme que ' le ma! dont<br />

souffre le roi est bénin et n'inspire aucune in-<br />

quiétu<strong>de</strong>.<br />

Quelques jours <strong>de</strong> repos suffiront pour assu-<br />

rer le complet rétablissement du souverain.<br />

M<br />

COURSES DE CHEVAUX<br />

A V1NCENNES<br />

Paris, lor janvier.<br />

Prix <strong>de</strong> Troam, au trot monté, 2.500 fr, 2.500<br />

mètres. — 1. Indo-Chine, par Aledion et Divet-<br />

te à M. A. Beaucliamp (Meunier) ; 2. Irène, à<br />

M. L. Petit (Visa) ; 8. Impérieuse, à M. A.<br />

Burm (P. Daubinhan).<br />

Non placés : lllois, Incertain, Italie, If, Isa-<br />

belle, Indien, Centaure-, Impratiaability, Imita-<br />

tion, Inattendue.<br />

Mutuel : Gagnant, 143 ; placés : Indo-Chine,<br />

59 ; Irène, 515 ; Impérieuse, 262 50.<br />

Prix d'Evreey, au trot attelé, 2.500 fr., 2.800<br />

mètres. — 1. italien, par Beaumanoir et Ca-<br />

nadienne, à Mme veuve -A. Forcinal (M. L.<br />

Foreinal) ; 2. Idée, à M. L. Tacquet (J. Maqui-<br />

gnon) ; 3. Isis, à M. C. Rousseau (Tamberi).<br />

Non placés : Impétigo, Incognito, Idéal, II-<br />

Baeio. Ida,<br />

Mutuel : Gagnant, 50 50 ; placés ; Italien,<br />

17 ; Idée, 21 ; Isis, 13 50.<br />

Prix da Douvres, au trot monté, 3.000 fr.,<br />

2.300 mètres. — 1. lona, par Bobichon et Al-<br />

laha, à Mme F. Gauvreau (Gardy) ; 2. Ilia<strong>de</strong>, à<br />

M R. Bally (Bernardin) ; 3. Idole, au Haras<br />

<strong>de</strong>s Giboulées (M. C. <strong>de</strong> Wazières).<br />

Non placés : Impératrice, Idole, au Haras <strong>de</strong><br />

la Fontaine, Isotta.<br />

Mutuel : Gagnant, 18 ; placés": loua, 13 50 ;<br />

Ilia<strong>de</strong>, 20 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Cormellcs, au trot attelé, 4.000 fr.,<br />

2.809 mètres. •— 1. Grena<strong>de</strong>, par Trvailleur-II<br />

et Source, à M. E. Macquart (Prosper) ; 2. Hau-<br />

terive, à M. Serrey (Verzeelie) ; 3. Gamin, àvi<br />

M. M. Maunier (M. Marinier).<br />

Non placés : Flavo, Halina, Gaggilass, Iowa,<br />

Héroïque Hersilie, Enchanteur, Eliane, Héroï-<br />

ne, Houlgata, Georgina, Le-Hutin, Fleurette,<br />

Estry, Hiron<strong>de</strong>lle, Vaillant.<br />

Mutuel : Gagnant, 56 ; placés : Grena<strong>de</strong>, 23 ;<br />

Hauterive, 28 50 ; Gamin, 59.<br />

Prix <strong>de</strong> Vin ce nues, au trot monté, 10.000 fr.,<br />

2,500 mètres. — 1. Huit, par Be.mecourt et Pi-<br />

teuse, à M. Costeinobel (A. Méquignon) ; 2.<br />

Marceau, a M. Abei (Neveux) ; 3. Hilote, à M.<br />

Cavey aîné (E. Picard)<br />

Non placés : Héroïne, Garanti, H trie, Grain-<br />

d'Or, Hamiilton, Hélios, Gala, Gazelle, Gyp,<br />

Gamba<strong>de</strong>, Geisha, Ibérienne, Harold, Guetteur.<br />

Mutuel : Gagnant, 115 ; placés : Huit, 40 50 ;<br />

Marceau. 17 ; Hilote, 61 50.<br />

Prix d'Houlgate, au trot attelé. 2,500 fr.,<br />

.000 mètres. — 1. Havre-Sac, par Urffe et Ou<br />

ton (A.<br />

d (Par-<br />

Anooda<br />

KurKenal<br />

s Steeple-<br />

3ple-chase,<br />

mviron. —<br />

e, à M. A.<br />

i M. Math.<br />

Mali fan, h<br />

>yaamo-HI<br />

Lu ou lias<br />

oncours<br />

BALtli<br />

NOUS TENONS A LA DISPOSITION DE NOS<br />

LECTEURS LES 15 BONS QUI SONT INDIS-<br />

PENSABLES POUR PARTICIPER A NOTRE<br />

GRAND CONCOURS DE FOOTBALL.<br />

CES 15 BONS DEVRONT NOUS ÊTRE RE-<br />

TOURNÉS EN MÊME TEMPS QUE LE QUES-<br />

T10NNASRE GARNI QUE NOUS PUBLIERONS<br />

DANS UN PROCHAIN NUMÉRO.<br />

ON TROUVERA AUJOURD'HUI!, A LA 4» PA-<br />

CE, LES RENSEIGNEMENTS COMPLETS SUR<br />

CE CONCOURS, QUI RÉUNIRA UN GRAND<br />

jKOMttRS OE CONCURRENTS.<br />

vrière, à M. E. L ne [ Poirier) ; 2. Harpon,<br />

à M. le prince Stonirdza (Verzeelie) ; 3. Halia,<br />

à M. Tbiéry <strong>de</strong> Cabanes (Sehonroek).<br />

Non placés : Garcia, Hégire, Germanie, Hou-<br />

blon, Herna.nl, Gilbert, S'Love, Hip-Hip-Hour-<br />

rah, Gency, Hier, Hil<strong>de</strong>gon<strong>de</strong>, Grogny, Héro-<br />

40 placés : Havre-Sac,<br />

A MARSEILLE<br />

Marseille, 1 er janvier.<br />

Prix du Chàtoa.u-d'If, course <strong>de</strong> haies, à ré-<br />

clamer, 3.000 francs, 3.000 mètres environ. —<br />

1 La Clochette, par Oscar-Quoi et La Colomba,<br />

à M. F. Grumetz (J.-B. Moreau); 2. Valentin IV<br />

à M. A. Veil-Picard (Parfrement) ; 3. Noces-<br />

d'ATgent, à M. A. Mourgue d'Algue [A. E. Da-<br />

tes).<br />

Non placés : Auréole. -PoTgame 11, Rocher-<br />

Blin, OiTiaga, Eric H, Falainlry.<br />

Quatre longueurs. Demi-longùeuir.<br />

Mutual : Gagnant, 37 ; placés, La Clochette<br />

S -50, Valentin IV G 50, Noces-d'Argent 13 50.<br />

Premier Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steople-Clia-<br />

ses <strong>de</strong> France, steenle-chase, 5° série, -4.600 fr.,<br />

3.400 mètres environ. — 1. Kurwenal, par Fra-<br />

Angelico et La Lorelev, à M. À. S<br />

Bonson) ; 2. Itocroy, à, M. A Veil-l<br />

froment) ; 3. Caennaise, ,à M Ro<br />

(A. Ghapman).<br />

Non placé : Talmont.<br />

Une encolure. Trois longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant 15 50 ; placés<br />

7 50, Rocroy 7.<br />

Deuxième Prix <strong>de</strong> la Société <<br />

Chases <strong>de</strong> Franco, prix spécial st<br />

handicap, 5.000 francs, 3.800 mètres<br />

1. Luoullus, par Simonian et Fala<br />

Veil-Picard (Thibault) ; 3. Ma-F-ille<br />

GoudiCliaux (J. B. Moreau) ; 3. Le<br />

M. A Veil-Picard (Parfrement).<br />

Non placés : Moristeur-.Mo.ne-stvr,<br />

Sam-Sam reste au poteau.<br />

Une encolure Une longueur.<br />

Mutuel : Gagnant 29 50 ; plaei<br />

16 50, Ma-Fillc 9 50.<br />

Prix du Phare-, course <strong>de</strong> haies. 4.000 francs<br />

3000 mètres environ,— 1. Ravigote, par Child-'<br />

wick et la Reus, à M. A. Veil-Piearcl (Parfre-<br />

ment) ; 2. Alexis, à M. Math. Goudchaux (J<br />

R MMJÇBOJ ; 3. Boullka, à M. A. Veil-Picard'<br />

(O<strong>de</strong>ll).<br />

Mutuel : Gagnant 6.<br />

AÉRONAUTIQUE<br />

Chute d'un aviateur<br />

Rome, I" janvier.<br />

A Sassari (Sardadgne), l'aviateur français<br />

Aubré a fait <strong>de</strong>s. vols très réussis ; mais au<br />

moment où il <strong>de</strong>scendait en vol plané, son'mo-<br />

noplaan s'étant renversé, le moteur éclata.<br />

Par un hasard miraculeux, l'aviateur ne se<br />

fit que <strong>de</strong>s contusions sans gravité ; un re-<br />

pos <strong>de</strong> quelques jours seulement lui sera né-<br />

cessaire.<br />

Brindcjonc sur ' .1 >• .- rte la « Liberté »<br />

Toulon, 1 er décembre.<br />

L'aviateur Rrln<strong>de</strong>jonc, qui avait eu une<br />

panne grave vendredi à Fréjus, est reparti <strong>de</strong><br />

Nice hier et a franchi la distance <strong>de</strong> Nice ù<br />

Toulon en une heure et quart, se maintenant<br />

à unc hauteur moyenne <strong>de</strong> 800 mètres.<br />

Briu<strong>de</strong>jonc est remonté dans l'après-midi sur<br />

son appareil et a fait une randonnée <strong>de</strong> près<br />

d'une neure sur la ra<strong>de</strong>, où il est <strong>de</strong>scendu sur<br />

l'épave <strong>de</strong> la Liberté, s'àpprochanit à cinq mè-<br />

tres du cuirassé.<br />

La Coupe Fémina »<br />

Etarapes, 1" janvier.<br />

Mlle Hélène Du-thteu, dont on croyait le re-<br />

cord battu par Mlle Herveu, qui avait parcouru<br />

à Compiègua 248 kilomètres en 2 h. 42, est<br />

partie hier ù midi 40 ; elle a couvert 254 kil. 54<br />

en 2 h. 58, battant son propre record <strong>de</strong> dis-<br />

tance qui, l'an <strong>de</strong>rnier, était <strong>de</strong> 137 kilomètres.<br />

Elle n'a atterri que parce que le carburateur<br />

<strong>de</strong> son moteur était gelé.<br />

Mlle Hélène Duthieu reste donc détentatrice<br />

<strong>de</strong> la Coupe rémina.<br />

Un aérenaute allemand se noie<br />

Berlin, 1" janvier.<br />

Le ballon Folzbourg, qui avait quitté Salz-<br />

bourg mardi et dont on n'avait plus eu <strong>de</strong><br />

^nouvelles, a été retrouvé hier soir dans 1«<br />

Bor<strong>de</strong>aux, 1er janvier.<br />

} Sportive <strong>de</strong> Mont-<strong>de</strong>-Marsan mixte<br />

bat le Sport Athlétique Bor<strong>de</strong>lais (2) par huit<br />

points à zéro.<br />

Pau, 1 er janvier.<br />

La section Patois© 1 bat 5e 3' colonial par 14<br />

pointe à zéro. Mont-<strong>de</strong>-Marsan, 1« janvier.<br />

Le Sta<strong>de</strong> Montois bat la Cadiehoimnisc pair<br />

19 points à 6.<br />

FBAHCE CONTRE IRLANDE<br />

Paris, 1 er janvier.<br />

A 2 h. 30, les Irlandais donnant, le coup d'en-<br />

voi.<br />

Le jeu se maintient avec cependant un très<br />

léger avantage aux Irlandais,<br />

La France leur oppose un très belle résis-<br />

tance.<br />

A 2 th. 4G Taylor, sur une passe <strong>de</strong>s trois-<br />

quarts, marque un essai qui n'est pas trans-<br />

formé.<br />

Peu après, Forster marque un essai pour<br />

l'Irlan<strong>de</strong>.<br />

Lo but est réussi.<br />

La France <strong>de</strong>vient al or<br />

marque <strong>de</strong>ux essais par<br />

Les buts sont manques .<br />

La partie est très animé'<br />

qu'à ce jour .<br />

En. 1909 l'Irlan<strong>de</strong> bat la France, à Dublin, par<br />

19 points à 8. „ » r, ,V.<br />

En 1910, l'Irlan<strong>de</strong> bat la France, a Paris,<br />

par S points à 3. .<br />

En 1911, l'Irlan<strong>de</strong> bat la France, a Cork, par<br />

14 points à 5. . .<br />

En 1912L. l'Irlan<strong>de</strong> bat la France, a Paris, par<br />

11 points "à 6.<br />

FOOTBALL ASSOCIATION<br />

Le mateh Londres-France<br />

Londres, 1e' janvier.<br />

Lo .match annuel <strong>de</strong>> football association An-<br />

gleterre-Franc© s'est disputé aujourd'hui, a<br />

Tufnell-Park. L'Angleterre a gagné par 7 buts<br />

contre un but ù la France.<br />

COURSE A" PIED<br />

A <strong>Toulouse</strong><br />

Le Sta<strong>de</strong> Toulousain., à l'occasion <strong>de</strong>s fêtes<br />

<strong>de</strong> Noël et du Jour <strong>de</strong> l'An, avait donné congé<br />

à tous ses joueurs. Néanmoins, il n'a pas vouai<br />

priver pendant une quinzaine les fervents <strong>de</strong>s<br />

Ponte-Jumeaux <strong>de</strong> leur promena<strong>de</strong> favorite.<br />

C'est pourquoi il avait organisé l'une <strong>de</strong> ces<br />

balles réunions athlétiques « Le Challenge <strong>de</strong>s<br />

Douze ».<br />

Le ChaiHonige <strong>de</strong>s Douze est unc épreuve qui j<br />

se dispute sur une heure par équipe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

hommes se relayant à volonté.<br />

Et tous les sportsmen ont présent à la mé-<br />

moâre les luttes épiques que se livrent, à cette<br />

occasion, les meilleurs coureurs régionaux.<br />

Cette épreuve revêtait, cette année, un inté-<br />

rêt inaoooutumô. car elle .réunissait en un lot<br />

imposant les meilleures équipes du Midi, par-<br />

mi lesquelles : Lacombe et Bonnefon, du Sta-<br />

<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais, battus <strong>de</strong> quelques mètres, il y a<br />

quinze jours à peine, à Agem, par le grand<br />

champion national Bouin ; Hycn et Bosc, <strong>de</strong>s<br />

a Gavroches Toulousains », gagnants <strong>de</strong> l'an-<br />

née <strong>de</strong>rnière, auxquels lo Sta<strong>de</strong> Toulousain<br />

opposait ses meilleurs spécialistes . Deepons-<br />

Servat, Laoroix-Gayiard, Seignan-Serrus, etc.<br />

Après une très belle course, les Bor<strong>de</strong>lais<br />

prennent le meilleur et gagnent facilement,<br />

pBéoédan*. d'un <strong>de</strong>mi-tour les stadistes Des-<br />

pons-Servat.<br />

Voici les résultats exacts : L Locombe-Bon-<br />

neîon, 18 loilom. 48 m. en 57 minutes ; 2. Des-<br />

pons-Servat, à un <strong>de</strong>mi-tour ; 3. Lacroax-Gay-<br />

rard, à un tour.<br />

L'ANNÉE SPORTIVE<br />

Nous nous sommes beaucoup lamentés cette<br />

année et, finalement, tout compte fait, je crois<br />

que 1911 n'aura pas été pour notre industrie<br />

et pour le sport «oe mauvaise année.<br />

Nous avons c-u cependant raison <strong>de</strong> nous<br />

plaindre, car il est probable que si nous n'a-<br />

vions pas fait ainsi, les résultats auraient été<br />

moins satisfaisants qu'ils ne le sont réelle-<br />

ment.<br />

Excluons <strong>de</strong> nos calculs tout patriotisme,<br />

tout chauvinisme, et faisons une rapi<strong>de</strong> récapi-<br />

tulation.<br />

Au point <strong>de</strong> vue automobile, l'année qui avait<br />

admirablement commencé puisqu'à fin mars<br />

<strong>de</strong>rnier nous étions .en avance <strong>de</strong> 10 millions<br />

sur nos chiffres d'exportation .pour la même<br />

pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1910. a été inoins brillante par la<br />

sui<br />

Vers septembre <strong>de</strong>rnier, les statistiques nous<br />

ont démontré que non seulement nous avions<br />

perdu cette avance, mois encore que nous<br />

étions sur le point d'être en retard sur 1910.<br />

Fort heureusement, les trois <strong>de</strong>rniers mois <strong>de</strong><br />

1911 nous ont permis <strong>de</strong> nous relever un peu et<br />

finalement nous allons terminer, je crois, la<br />

ai^aTy'^'1R'^"rMmBreaMili MIIIII> i isKaasa-Km, Sj<br />

leti trois baptémès se sont effectue.» auj««<br />

<strong>de</strong> la rue Or<strong>de</strong>ner.<br />

TENTATIVE DE MEURTRE<br />

Dole, l" r janvier.<br />

St l'abbé Lassard, curé-doven <strong>de</strong> Comme-<br />

nailles, vient d'être l'objet d'une tentative &i<br />

meurtre.<br />

U avait réuni dans la salle <strong>de</strong> son cercle ra-<br />

roissial quelques jeunes gens pour leur lire<br />

le livret d'une pièce qu'il compte leur faire<br />

jouer cet hiver.<br />

Monté sur l'estra<strong>de</strong> qui sert da scène, il se<br />

trouvait en plein sous la lumière <strong>de</strong> la lampe,<br />

isolé à côté d'une fenêtre donnant sur la cam-<br />

pagne.<br />

A peine avait-il commencé à parler qu'un<br />

bruit sec suivi <strong>de</strong> la chute do débris <strong>de</strong> verre<br />

se fit entendre.<br />

Il fut facile do constater aussitôt ou'un coup<br />

<strong>de</strong> carabine avait été tiré du <strong>de</strong>hors.<br />

La balle, traversant une vitre <strong>de</strong> la fenêtre<br />

et passant i quelqves centimètres do la tat«<br />

<strong>de</strong> M. l'abbé Lassard, avait perforé la toile du<br />

petit théâtre et était allée se perdre dans la<br />

muraille, en face.<br />

En suivant la trajectoire on a retrouvé faci<br />

lemant l'endroit d'où le ooun a été tiré.<br />

La nluie, malheureusement, a effacé toutes<br />

les traces <strong>de</strong> pas.<br />

lès menaçante et<br />

:li et Dufaut.<br />

ies îrtanaais marquent onze<br />

, 1 but) contre six teints (2 es-<br />

-temps s'est passée en atla-<br />

l'autre. L'équipe <strong>de</strong> France a<br />

résistance aux dribblings re-<br />

oppose, une oelli<br />

doutablfes <strong>de</strong>s Irlandais.<br />

' Aucun point nouveau n'a été marqué .<br />

Les Irlandais gagnent donc par 11 points<br />

contre 6 aux Français.<br />

On sait l'intérêt qui s'attache, tous les ans,<br />

à la rencontre France contre Irlan<strong>de</strong> : cette<br />

œrroée, partlaulièrement, l'équipe. française pa-<br />

raissait, redoutable et le match était' attendu<br />

avec une fébrilité plus gran<strong>de</strong> encore qus d'ha-<br />

bitu<strong>de</strong>.<br />

Une première victoire ayant été remportée,<br />

l'an passé, par la France sur l'Ecosse, on espé-<br />

rait qu'il en serait <strong>de</strong> même pour l'Irlan<strong>de</strong>,<br />

cette année. Dès dimanche, malin, en effet, les<br />

athlètes qui arrivaient <strong>de</strong>s départements s'exer-<br />

cèrent sur le terrain <strong>de</strong> Colombes et leur forme<br />

paraissait excellente. De leur côté, les Irlan-<br />

dais arrivèrent dimanche soir, à 6 h. 30, à la<br />

gare du Nord. Beaucoup <strong>de</strong> curieux étaient al-<br />

lés les visiter. Les jeunes Irlandais parais-<br />

saient pleins d'entrain et ne cachaient pas leur<br />

désir <strong>de</strong> 'vaincre, mais ils savaient qu'ils<br />

avaient affaire à <strong>de</strong> redoutables adversaires ;<br />

aussi, cet après-midi, une foule énorme avait-<br />

elle pris place, avant 2 heures, sur le terrain<br />

du Paire <strong>de</strong>s Princes. Les dieux .équipes arri-<br />

vaient, elles aussi, à l'heure réglementaire et<br />

nombreux étaient les photographes et cinéma-<br />

tographes qui prirent leur image. Des came-<br />

lots vendaient jusqu'aux biographies et ga-<br />

gnaient pas mal d'argent.<br />

Voici la composition <strong>de</strong> l'équipe <strong>de</strong> France :<br />

Arrière : Varvier (Racing-Ciu-b <strong>de</strong> France. —<br />

Trois-quarts : Failliot (R. C. F.), Lane (R. C.<br />

F.), Ihinghouô (Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais), Dufau (Biar-<br />

ritz-Sta<strong>de</strong>). — Demis : à la mêlée, Larribau<br />

(Club Athlétique Périgourdin) : à l'ouverture,<br />

Rurguu (R. C. F.). — Avants -. .Moiinic (Sta<strong>de</strong><br />

Toulousain), Majiriat (Football-Club <strong>de</strong> Lyon),<br />

<strong>de</strong> Reyssac (S. B. U. C), en première ligne :<br />

Comniuiieau (Veloce-Club Boauvaisien), Paoli<br />

(Sta<strong>de</strong> Français), en <strong>de</strong>uxième ligne ; Forgues<br />

(Aviron Bayonnais), Domereq (Aviron Baryon-<br />

nais), Boyau (Sta<strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>lais), en troisième<br />

ligne.<br />

Première mi-temps. — Dès 2 h. 25, les Irlan-<br />

dais arrivent sur le terrain, revêtus du mail-<br />

lot national éauçonné d'un emblème. La publie<br />

parisien, toujours sportif, salue les visiteurs<br />

d'acolamatioins et d'applaudissements.<br />

Les athlètes étrangers font' aussitôt quelques<br />

passes qui impressionnent la foule.<br />

L'homogénéité du team paraît, en effet, com-<br />

plète : ils marchent comme un seul homme et<br />

manœuvrent à la <strong>de</strong>rnière perfection. A peine<br />

les posées d'esais sont-elles terminées du côté<br />

irlandais, que las Français font leur entrée.<br />

Us sont revêtus du mai-Ilot tricotere, qui pro-<br />

duit un excellent effet. Les applaudissements<br />

redoublent ; on les appelle par leurs noms :<br />

voici le Toulousain, les Bayonnais, les Péri-<br />

gourdiins ; mais les succès, naturellement vont<br />

aux Parisiens ; les <strong>de</strong>ux capitaines se saluent<br />

et se serrent la main.<br />

Les caïups sont tirés au sort, à l'Irlan<strong>de</strong><br />

présente année<br />

1910. Nous n'avor<br />

<strong>de</strong> ce côté.<br />

Pour 1912, nous pou\<br />

les. L'année sera sans :<br />

brillante. Nos construc<br />

leur erreur, ils ont déci<br />

courir. Nous aurons doi<br />

Exposition au Grand-!<br />

dus.trie français.?, <strong>de</strong> 1':<br />

mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> son luxe et<br />

Passons à l'aviation<br />

mâchons pas tes motf<br />

<strong>de</strong> l'aéronautique est i<br />

teurs, qui ont créé d'j<br />

un léger bénéficie sur<br />

me pas à nous plaindre<br />

.0 ï 311 <strong>de</strong><br />

Postes et Télégraphes<br />

Sur la liste <strong>de</strong>s candidates reconnues admis-<br />

sibles à l'emploi <strong>de</strong> darne dans i'adminlstr.itioi;<br />

<strong>de</strong>s postes et <strong>de</strong>s télégraphes, à la suite da<br />

l'examen du 27 novembre <strong>de</strong>rnier, nous rele-<br />

vons las noms <strong>de</strong> Mlles Peyrègne, à <strong>Toulouse</strong>,<br />

avec lo n* 13 ; Calvet, à Ro<strong>de</strong>/., n° 21 ; Blan<br />

criard, à Auch, n° 41 ; Durand, à Foix, n" 59 .<br />

Mme Beauvais, née Cavaignae, à Montanban.<br />

n" G3 ; Mme Cassoulat, née Duffaut, è. Ton<br />

louse, n" 67.<br />

NOTRE FEUILLETON<br />

Nous publierons prochainement,<br />

notre feuilleton actuel sera terrai<br />

œuvre <strong>de</strong>s plus attachantes :<br />

par M m ° RESCLAUZE DE BERMON<br />

Le talent <strong>de</strong> noire distinguée compatriote<br />

est bien connu. En une série d'œuvres trèi<br />

remarquées, elle a étudié avec délicatesse cl<br />

profon<strong>de</strong>ur, la crise sociale du mariage.<br />

Ici, elle Va abordée sous un jour nouveai<br />

avec une verve, un mouvement, une émo<br />

lion tout à fait remarquables.<br />

montre à merveille, par un exemple saisis-<br />

sant, que le bonheur n'est pas dans le bril-<br />

lant, le romanesque, l'vclat <strong>de</strong> la vie fas-<br />

tueuse et amusante, mais bien, plutôt dans<br />

l'accomplissement <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>voirs familiaux<br />

et sociaux.<br />

d'exposer et <strong>de</strong> faire<br />

m Grand-Prix et une<br />

lis. A nouveau ITn<br />

omo.bite inon<strong>de</strong>ra 1.<br />

son génie,<br />

oyons francs et ne<br />

S'industrie fi<br />

péril. Nos c<br />

iiirables oise<br />

sont pas soutenus par le gouvernement et il I<br />

appert aujourd'hui que pour le budget <strong>de</strong> 1912<br />

si. l'Allemagne -prévoit une somme <strong>de</strong> huit mil-<br />

lions, en revanche la France ne prévoit pas<br />

plus <strong>de</strong> huit cent mille francs, tout le reste<br />

<strong>de</strong>s crédits ayant été mangé. L'aviation, dans<br />

le sens strict du mot, a fait <strong>de</strong>puis un an <strong>de</strong>s<br />

progrès énormes ; nos constructeurs l'ont bien<br />

prouvé au mon<strong>de</strong> c-n triomphant avec nos mer-<br />

veilleux pilotes dans les courses auxquelles ils<br />

ont participé.<br />

Les aéroplanes sont, aujourd'hui <strong>de</strong>s oiseaux<br />

merveilleux et sûrs, mais il n'y a personne<br />

pour en acheter. L'armée française qui <strong>de</strong>vrait,<br />

être la seule cliente da nos fabricants d'aéro-<br />

planes, rien achète pas. Si cala continue ainsi,<br />

dans un un l'Allemagne nous aura non seule-<br />

ment rattrapé, mais dépassé, et, ainsi que<br />

me te disait il y a quelques jours le lieutenant<br />

von Pusteau, « nous aurons travaillé pour<br />

l'honneur. »<br />

Dans les sports athlétiques, en course à<br />

pied, en football, en boxe également, en es-<br />

crime, les athlètes français ont particulière-<br />

ment brillé cette année.<br />

Dans ces différentes branches <strong>de</strong> l'activité<br />

humaine, nos jeunes compatriotes ont vaillam-<br />

ment montré que le vieux sang gaulois est<br />

toujours capable <strong>de</strong> leur permettre <strong>de</strong> réaliser<br />

les plus glorieux exploits. — Paul SESÊIEB,<br />

est un beau et bon<br />

mi les meilleurs qu'<br />

DE BEIÏMON.<br />

i.pf< ra par-<br />

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS '<br />

L'HIVER AUX PLAGES NANTAISES<br />

cour <strong>de</strong> leur climat. g<br />

En vue do faciliter l'hivernage dans ces sta-<br />

tions, la Compagnie d'Orléans délivrera A<br />

titre d'essai, jusqu'au mercredi précédant' la<br />

Fête <strong>de</strong>s Rameaux 1912, aux familles d'au<br />

moins 3 personnes <strong>de</strong>s billets d'aller et retour<br />

collectifs à prix réduits dit lur* u * ,, ' '<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MARDI 2 JANVIER 1012<br />

1 1 1 1 iiiiMiiMMmganitiffliran^^<br />

5H9<br />

LES DÉFECTIONS Â LÂ C. G. T.<br />

îBtant frwan* <strong>de</strong>s syndicats iiidcpene<br />

UrParh du "'rat-ad. publie une <strong>de</strong>s sta-<br />

-- awnistèrc du travail<br />

.ji 1903. les Bourses du<br />

iioi'ioro considérable<br />

t<br />

dards 1.<br />

ântiniies tiKioruntees au<br />

^•ite^oft auo, <strong>de</strong>puis 1903. KM Bou^du<br />

travail ont pejcdli nu<br />

Las ouvriers, peu a peu. se lassait <strong>de</strong> la ty-<br />

Wio^ a C. Ci. T. e: reprennent ^«Hk<br />

Nous ..e ?iterons pas toutes les Beuiseaau<br />

ont perdu soit u» nombreJmpo*<br />

travail<br />

tort d'adhérents sou <strong>de</strong>s syndicats ont ors . u<br />

tauôrait citer à pou près toutes les, v.ue uo<br />

Franc * i r c T •<br />

«* tej principales pertes <strong>de</strong> la L. U », .<br />

A Marseille 8 syndicats » «B&g&ïïNb ;<br />

Bourges, 13 : à Besançon, 8 ; à romans, m ,<br />

* A°^rt «tienne 0.736 ouvriers ont repris<br />

leûV Sf?Nancy. 2.829 en ont tau autan*<br />

VàéSS^o vu 8 ?* dissoudre 20 syndicats. Per-<br />

Pig.mn'9. \v.gnon 9. Poitiers 8. Limoges 7.<br />

etc., etc.<br />

EAU DE NOIX ÇABANfaS •<br />

que ce<br />

commis<br />

Pour<br />

heures<br />

a passé<br />

Le ci<br />

apparie<br />

que o<br />

ARRONDISSEMENT DE RODEZ<br />

RODEZ. - Les cambriolages <strong>de</strong> ta Noël. —<br />

On ne sait rien encore <strong>de</strong> bien posit,,1 sui'les<br />

hardis e ..nbrioleurs qui ont, hi nuit <strong>de</strong> la<br />

Noël visité les appartements <strong>de</strong> Mme lzou et<br />

ceux' <strong>de</strong> M. AKlebert, curé <strong>de</strong> la cathédrale.<br />

Plusieurs pistes ont été cependant suivies<br />

Espérons qu'elles ne tar<strong>de</strong>ront pas a donner<br />

<strong>de</strong>s résultats. .... ., • . ul „<br />

Il est établi par un fait matériel indéniable<br />

nt les mêmes malfaiteurs qui ont<br />

*s <strong>de</strong>ux cambriolages,<br />

premier, il a été perpètre veTs dix<br />

ridant la <strong>de</strong>mi-heure que Mme lzou<br />

m cinématographe,<br />

ji-.ioleur, qui <strong>de</strong>vait connaître les<br />

nts <strong>de</strong> Mme lzou, a dû s'apercevoir<br />

ci était au cinématographe installe<br />

dans la maison qu'elle habite elle-même.<br />

Le temps. — Décidément, le temps s'est mis<br />

au froid. Dans l'après-midi, <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ou<br />

"trois jours, un brouillard épais environne Ro-<br />

<strong>de</strong>z, puis le ciel s'éclaincit dans la nuit.<br />

Nous n'avons pas encore eu <strong>de</strong> neige et il<br />

y a bien longtemps qu'à Ro<strong>de</strong>z, ù cette épo-<br />

que <strong>de</strong> l'année, pareille constatation n'avait<br />

été faite.<br />

ARRONDISSEMENT DE MILLAU<br />

Avis aux noctambules. — Nous apprenons<br />

que M Dumas, commissaire <strong>de</strong> police, a don-<br />

né <strong>de</strong>s ordres rigoureux à son personnel alin<br />

que procès-verbal soit dressé contre les noc-<br />

tambules oui, par leurs chants et par leurs<br />

cris, troublent la tranquillité publique.<br />

ARRONDISSEMENT DE SAINT-AFFRIQUB<br />

SAINT-AFFRIQUE. — Tribunal correction-<br />

ne!. — Audience du 29 décembre :<br />

Le nommé Alexandre Vermorel, vagabond et<br />

mendiant, tans domicile fixe, pris en flagrant<br />

délit, est condamné à six jours <strong>de</strong> prison.<br />

. et coups, R. R..., <strong>de</strong> Saint-<br />

fliger 16 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

> <strong>de</strong> saint Hubert sont gra-<br />

nassé sans permis, <strong>de</strong> 16 fr.<br />

prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Gull-bem, maire, ù 3 heures<br />

du soir. Le quorum étant atteint, la séance a<br />

été immédiatement ouverte. L'ordre du jour<br />

portait : confection <strong>de</strong> lajsoutc <strong>de</strong> Marcenac<br />

a Laval.<br />

Les propriétaires <strong>de</strong>s terrains traverses par<br />

la nouvelle route projetée avaient été invites<br />

a cette réunion pour faire valoir leurs reven-<br />

dications. Nous <strong>de</strong>vons à la vérité <strong>de</strong> due<br />

que rares furent ceux qui réclamèrent une in-<br />

<strong>de</strong>mnité. ,, ,<br />

Les frais do confection <strong>de</strong> cette route, décla-<br />

rée d'utilité agricole, s'élèveront à la somme<br />

<strong>de</strong> 1.700 francs.<br />

L'ordre, du .tour étant épuisé, ia séance a été<br />

levée à 5 heures.<br />

Marché. — Notre marché du 20 ayant lieu,<br />

cette année, le surlen<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la foire <strong>de</strong> la<br />

Noël, a été d'une très petite importance.<br />

La halle était absolument vi<strong>de</strong><br />

U y avait une petite quantité <strong>de</strong> truffes qui<br />

a été achetée au cours <strong>de</strong> 14 à 10 francs le<br />

kilo.<br />

Les lièvres, les lapins, les perdreaux, les<br />

grives, les merles, les lourds, se vendaient le<br />

môme prix que le jour <strong>de</strong> la foire.<br />

ARRONDISSEMENT DE GOVRDOH<br />

DECAGNAC. — Sur la voie ferrée. — Ven-<br />

dredi, vers une heure du soir, un éboulement<br />

qui aurait pu avoir <strong>de</strong>s conséquences graves,<br />

s'est produit dans le tunnel <strong>de</strong> Cabanes, entre<br />

Degagnao et Thédirac, sur la voie ferrée <strong>de</strong><br />

Brive à Cahors.<br />

Une masse <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 100 mètres cubes en-<br />

viron venant d'un ancien puits <strong>de</strong> construc-<br />

tion, a glissé sur la voie, recouvrant les rails<br />

sur une vingtaine <strong>de</strong> mètres d'un seul côté<br />

<strong>de</strong> la voie.<br />

Fort heureusement on s'est aperçu <strong>de</strong> l'ac-<br />

ci<strong>de</strong>nt ; un train qui arrivait a été arrêté à<br />

temps. Il n'y a eu qu'un retard dans la circu-<br />

lation <strong>de</strong>s trains qui ont dû passer sur la<br />

<strong>de</strong>uxième voie qui n'était pas trop encombrée.<br />

Le train qui avait été arrêté et qui <strong>de</strong>vait<br />

arriver à Cahors vers 3 heures, vendredi soir,<br />

n'est arrivé qu'à 3 heures dans la nuit <strong>de</strong> ven-<br />

dredi à samedi.<br />

— Un déraillement, en gare <strong>de</strong> Thédirac, <strong>de</strong><br />

quelques wagons d'un autre train s'est produit<br />

également vendredi soir, vers 9 heures, inter-<br />

rompant jusqu'à minuit la circulation.<br />

Le» plias agréable<br />

<strong>de</strong>s Purgatifs.<br />

ifiinii<br />

héméities toulousaines<br />

2 JANVIER<br />

Saint du jour : Saint Basile.<br />

Fête, à souhaiter : Saintc-Gencvievc.<br />

Lever <strong>de</strong> la lune : i h. 11 s., coucher K<br />

matin. 9-"W&t ,<br />

Lever du sole.U, 7 h. Su ; coucher, A h<br />

«L V A CINQUANTE ANS<br />

2 JANVIER 1862. — Les eaux <strong>de</strong> la Garonne<br />

<strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt à 62 centimètres au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong><br />

l'éliage.<br />

M. Bramne Ut à l'Académie <strong>de</strong>s sciences, ins-<br />

criptions cl belles lettres, un important mémoi-<br />

re sur un sujet <strong>de</strong> balistique ; M. FUhtol pré-<br />

sente d'intéressantes photographies <strong>de</strong> M. Ttn-<br />

tat sur les phases <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière ccliysc <strong>de</strong><br />

soleil.<br />

Le Vandalisme par l'Affiche<br />

u.<br />

99.<br />

ARRONDISSEMENT DE CARCASSONNE<br />

n.<br />

ffaiw<br />

>ouso S.... et U<br />

ipens chacun.<br />

M. R<br />

., toutes<br />

ies, relaxe<br />

consorts R.<br />

uitre<br />

S...<br />

partie, civile L. S...,<br />

.. et M. R... contre<br />

domiciliées à Sainî-<br />

sahs peine ni d«.<br />

. que la dame A...,<br />

s condamne à la moitié <strong>de</strong>s<br />

ARl 'SEMENT DE VILLEFRANCHE<br />

Vl'.LHWTjftNOME. — Méprise. — Hier matin,<br />

diman ' e à six heures, un ouvrier routier,<br />

R..., d valt transporter un chargement <strong>de</strong> vin<br />

En l'absence du .marchand <strong>de</strong> vin, le roulier<br />

crut bo'T-r \ une bonbonne qui, la veille, con-<br />

tenait du v'n blanc.<br />

Mais malheureusement cette <strong>de</strong>rnière avait<br />

été remplacée par une bonbonne contenant<br />

un corrosif assez violent L'impru<strong>de</strong>nt en<br />

avala une gorgée.<br />

Son éfnt. oui tout d'abord paraissait grave,<br />

s.est amélioré<br />

s?<br />

"L4<br />

M. Lu!<br />

et non in<br />

son insu<br />

remplace<br />

Pestes et télégraphes<br />

MU. nommé facteur à Genevières<br />

lié, est nommé, à dater du jour <strong>de</strong><br />

tion, facteur rural à Montcuq, en<br />

fit <strong>de</strong> M. Lacombe.<br />

ne, facteur rural à Montcuq, est<br />

ènr rural à Saint-Madré, en rem pla-<br />

ît,, i acteur rural à San<br />

ïteuœ rural à Cenevièrëi<br />

M. Vignals, retraité.<br />

Ponts eî chaussées<br />

aatré, est<br />

n rempia-<br />

préfectoral, M. Paul Vilatte, li-<br />

ice militaire, est réintégré dans<br />

d'élève agent voyer et attaché en<br />

au bureau <strong>de</strong> l'agent voyer d'ar-<br />

ue Gourdon.<br />

La ligne <strong>de</strong> Cahors à Moissac<br />

l'Officiel du 29 déi<br />

:is 1s compte rendu<br />

re a adopté 2e proj<br />

i <strong>de</strong> fer <strong>de</strong> Cahors<br />

Pei<br />

:snbre <strong>de</strong>rnier, nous<br />

<strong>de</strong> la séance où la<br />

t <strong>de</strong> construction du<br />

à Moissac :<br />

«<strong>de</strong>nt. — L'ordre du jour appelle<br />

1 '.P r ?i' et cls loi ayant pour objet<br />

M - PuhliQue, à titre d'intérêt<br />

abaissement d'un chemin <strong>de</strong> fer à<br />

e <strong>de</strong> Cahors à Moissac.<br />

a été précé<strong>de</strong>mment déclarée,<br />

ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la parole dans la dis-<br />

erole ? Je consulte la Chambre sur<br />

. uuefouon no savoir<br />

.discussion <strong>de</strong>s ariic<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt. — «<br />

êelaré d'utilité publii<br />

Ôra' PfWMIs» -îwvr. i<br />

.ormal.<br />

Persu<br />

Art.<br />

nd passer<br />

er. — Est<br />

ntérèt gé-<br />

fer à voie<br />

Moissac. »<br />

i<strong>de</strong> la parole sur cet ar-<br />

ix. L'article premier, mis<br />

étu<strong>de</strong>s'«ÛM ,vV^,l pourvu à la dépense <strong>de</strong>s<br />

du mïniSt^ c^tr1v«,,^K?? N6,É ? au ml(1S'et<br />

<strong>de</strong>s té'ié^raphS povulès ItaKSW p0ôtes ei<br />

chemin <strong>de</strong> fer exécutés ,r ÏH»3 bureaux d*<br />

tel^^^m* dépenses<br />

par les départewnt" °" ?I l '-? &ront ««««es<br />

, iw" aiTe 257.750 francs<br />

oi acquisition <strong>de</strong>s terrains^ néceSairel'à<br />

2<br />

ce département o. "iPiSF I« territoire <strong>de</strong><br />

par leeonsèdlSénérâi ,m J? ÎIM . * aitc à l'Etat<br />

l^m^ avril<br />

« Art. 4.<br />

.francs viendra<br />

es mon-<br />

POur le même objet<br />

d ailleurs s'ajouter celk<br />

<strong>de</strong>s subventions vo,^,<br />

nar les communes intéressées<br />

tant <strong>de</strong>s siïbwTùoh^vÔtût - ^ ïranes mon '<br />

inoii 1.^. ~ "<br />

IL^stà^P^W 10° spéciale<br />

sur les conditions d'expioUatioiT^^^' 1 '1^<br />

sion <strong>de</strong> la ligne ei-<strong>de</strong>=i." Vi/.SL^ f°.n«^'<br />

L'ensemble<br />

et adopté.<br />

désignée. » Adopté<br />

loi est mis aux voix<br />

CARCASSONNE. — Le fait <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s : Sa<br />

valeur apologétique. — Un petit ma.entendu<br />

nous a empêché <strong>de</strong> donner en temps voulu le<br />

compte-rendu <strong>de</strong> la conférence, si substan-<br />

tielle et si agréablement présentée, <strong>de</strong> M .l'ab-<br />

bé Luga. Qiie M. le doyen et le public, veuil-<br />

lent ne pas nous en tenir rigueur.<br />

Lo fait <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s est, à notre époque, la<br />

preuve la plus frappante et la plus irrécusa-<br />

ble <strong>de</strong> la divinité <strong>de</strong> l'Eglise.<br />

C'est ce que le conférencier a voulu mettre<br />

en relief.<br />

Dans la première partie, il mit hors <strong>de</strong> dou-<br />

te la réalité, l'authenticité <strong>de</strong>s faits.<br />

En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ceux qui en fuirent les bénéfi-<br />

ciaires ou les témoins, ces faits doivent et ne<br />

peuvent s'établir que par le témoignage. On<br />

ne procè<strong>de</strong> pas autrement en histoire.<br />

Ce que l'on <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à un témoin, c'est la<br />

sincérité et le savoir, c'est <strong>de</strong> n'être ni trom-<br />

peur ni trompé. Dès l'instant que ces <strong>de</strong>ux<br />

conditions sont réalisées, on doit le croire et<br />

on le croit. Mais la certitu<strong>de</strong> et la sécurité<br />

<strong>de</strong>viennent absolues quand les témoins sont<br />

légions et leurs témoignages concordants.<br />

C'est le cas pour les guérisons obtenues à<br />

Lour<strong>de</strong>s ou à son occasion.<br />

La réalité <strong>de</strong> ces guérisons a été pourtant<br />

contestée<br />

Mais comment ?<br />

Lo conférencier étale avec complaisance ce<br />

qu'on leur oppose <strong>de</strong> l'autre côté <strong>de</strong> la barriè-<br />

re ; et pour ne pas être soupçonné <strong>de</strong> dissi-<br />

muler le nombre et la nature <strong>de</strong>s objections,<br />

il cite telle lettre publiée par un universitai-<br />

re, professeur do philosophie.<br />

La raison <strong>de</strong> douter, l'honorable professeur<br />

les réduit à trois et, à la vérité, on ne voit<br />

pas où il pourrait aller en chercher d'autres.<br />

Ce sont i « La frau<strong>de</strong> pieuse », c La Simula-<br />

tion », « L'erreur <strong>de</strong> .diagnostic ». La frau<strong>de</strong><br />

pieuse, c'est le fait <strong>de</strong>s directeurs <strong>de</strong> pèlerina-<br />

ges qui « fabriquent » les mala<strong>de</strong>s. La simula-<br />

tion, c'est le fait <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s, qui simulent<br />

leur mal dans un but intéressé. L'erreur do<br />

diagnostic, c'est le fait <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins qui<br />

peuvent se tromper sur la nature <strong>de</strong> la mala-<br />

die ou la réalité <strong>de</strong> sa disparition.<br />

'Mais pitoyables subterfuges !<br />

c La frau<strong>de</strong> pieuse » l Les directeurs <strong>de</strong> pè-<br />

lerinages «essaient donc <strong>de</strong>s infâmes et <strong>de</strong>s dé-<br />

ments. Des infâmes parce qu'ils chercheraient<br />

à tromper le public. Des déments parce qu'ils<br />

démoliraient d'avance ce nu'ils auraient vou-<br />

lu édifier. Et parce que les autres prêtres se-<br />

raient plus ou moins complices dans ces cas,<br />

c'est â tout un clergé qu'il faudrait appliquer<br />

ces <strong>de</strong>ux stigmates.<br />

c La simulation » ! Comme ce serait commo-<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> simuler, du soir au len<strong>de</strong>main, par<br />

exemple un cancer ou un membre contourné 1<br />

Et puis, on n'est jamais un isolé. Ce sont<br />

donc les parents, les amis, les connaissances,<br />

les mé<strong>de</strong>cins qu'il aurait fallu, au préalable,<br />

mettre dans le complot. Oui ne voit ici l'accu-<br />

mulation <strong>de</strong>s impossibilités requises pour<br />

réussir 1<br />

« L'erreur <strong>de</strong> diagnostic » 1 Sans doute les<br />

mé<strong>de</strong>cins ne sont pas infaillibles. Mais s'en<br />

suit-il que tous se trompent et toujours ? De<br />

ce qu'il y a eu un Bazalne s'ensuit-il que<br />

tous les généraux sont <strong>de</strong>s traîtres ?<br />

Vraiment, il faut bien être à bout d'argu-<br />

ments, il faut vouloir rester aveugle <strong>de</strong> parti-<br />

pris pour avoir recours et s'arrêter à <strong>de</strong> pa-<br />

reilles inepties.<br />

Les faits sont donc incontestables.<br />

Sont-ils miraculeux ?<br />

L'une <strong>de</strong>s preuves <strong>de</strong> la divinité dm christia-<br />

nisme, c'est son établissement, et dans son<br />

établissement, la manifeste disproportion en-<br />

tre les moyens employés .et les résultats obte-<br />

nus.<br />

Toutes proportions gardées, lo même argu-<br />

ment peut et doit être invoqué eu faveur <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s De Lour<strong>de</strong>s comme du christianis-<br />

me on doit dire : « Ou les merveilles dont co<br />

bourg est le théâtre doivent s'expliquer par le<br />

miiraole ou ces merveilles sont le plus grand<br />

<strong>de</strong>s miracles. »<br />

Mais encore ici on résiste à l'évi<strong>de</strong>nce<br />

Comment ?<br />

Tout cela, dit-on, s'explique ou par la sug-<br />

gestion ou par les forces inco.rmfu.es <strong>de</strong> là na-<br />

ture.<br />

Le conférencier s'attaque, et non saris suc-<br />

cès, croyons-nous, à ces explications.<br />

A la suggestion :<br />

Qui dit suggestion dit persuasion, convic-<br />

tion. Or, parmi ies miraculés <strong>de</strong> Lour<strong>de</strong>s il<br />

y a <strong>de</strong>s enfants <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> trois ans et il y<br />

a <strong>de</strong>s adultes qui furent guéris sans croire à<br />

Lour<strong>de</strong>s ou à un moment où ils avaient perdu<br />

tout espoir, ou même pendant leur sommeil<br />

La suggestion n'a guère d'action —- si toute-<br />

fois elle en a une — que sur les maladies ner-<br />

veuses, et encore pas sur toutes. Or, tous les<br />

genre <strong>de</strong> maladies, fonctionnelles ou organi-<br />

ques, sont représentés chez les miraculés . <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s.<br />

Enfin, à Lour<strong>de</strong>s, il n'y a pas même <strong>de</strong> sug-<br />

gestion proprement dite, cor les prétendus<br />

suggestionneurs prient Dieu mais ne com-<br />

man<strong>de</strong>nt pas aux mala<strong>de</strong>s. Il n'y a pas davan-<br />

tage d'autossuggestion. car si les mala<strong>de</strong>s sont<br />

certains <strong>de</strong> la puissance <strong>de</strong> Dieu, ils ne peu-<br />

vent pas, ils ne doivent pas être convaincus<br />

que Dieu va en user en leur faveur.<br />

Restait l'objection tirée <strong>de</strong>s forces inconnues<br />

<strong>de</strong> la nature.<br />

Admis que ces forces existent. Mais elles<br />

sent jusqu'ici inconnues, et la nature ne les<br />

applique pas d'elle-même ; car les mêmes<br />

pnenomènes <strong>de</strong>vraient alors se produire par-<br />

tout. Il y a donc à Lour<strong>de</strong>s un acquit supérieur<br />

i^T 1 natare e-t à l'homme qui applique, qui<br />

met en œuvre ces ressources jusqu'ici incon-<br />

nues «t inappliquées.<br />

De plus, la nature ne fait pas <strong>de</strong> sauts ;<br />

pour toutes ses couvres, c'est une vérité ex-<br />

periimentale et scientifique ; elle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la<br />

coLaboration du temps. Or, l'un dos caractères<br />

ne ia presque généralité <strong>de</strong>s guérisons <strong>de</strong><br />

Lour<strong>de</strong>s, «est la soudaineté, l'instantanéité.<br />

Lnnn, 1 action <strong>de</strong> la nature, puissance aveu-<br />

gle, est fatale, universelle, uniforme. Telles<br />

J'engage vivement mes compatriotes toulou-<br />

sains à qui le jour da l'An orée <strong>de</strong>s loisirs, à<br />

diriger une <strong>de</strong> leurs promena<strong>de</strong>s du côté <strong>de</strong><br />

Saiat-Semm. ils verront, sans surprise, je 1 es-<br />

père, que les affiches reparaissent sur les<br />

murs <strong>de</strong> l'église : i- n'y a, pour l'instant, que<br />

<strong>de</strong>s affiches électorales sur le Tombeau <strong>de</strong>s<br />

Comtes et sur le croisillon voisin ; mas, avec<br />

un peu <strong>de</strong> patience, nous verrons bientôt reve-<br />

nir toute la gamme <strong>de</strong>s alflehes-rédlame, jus-<br />

qu'aux portraits <strong>de</strong>s artistes <strong>de</strong> café-concert<br />

inclusivement.<br />

Les promeneurs pourront voir aussi <strong>de</strong> leurs<br />

propres yeux que l'infortuné tombeau <strong>de</strong>s com-<br />

tes <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> re<strong>de</strong>vient un dépotoir pour les<br />

vieilles boites <strong>de</strong> sardines, les papiers et au-<br />

tres détritus. Harcelé par les réclamations, les<br />

lettres, les visites, les articles, le chef <strong>de</strong> la po-<br />

lice municipale avait fait nettoyer co tom-<br />

beau, mais le fonctionnaire qui a exéouté oe<br />

travail n'ayant pas assujetti le grillage qui en<br />

protège l'entrée, une partie <strong>de</strong> ce grillage est<br />

tombée et les ordures vont s'amonceler, com-<br />

me par le passé, autour <strong>de</strong>s sarcophages <strong>de</strong><br />

nos anciens souverains.<br />

C'est qu'on ne guérit pas le mal, si on laisse<br />

subsister les causes qui le produisent, A quoi<br />

sert <strong>de</strong> désafncher, si la police n'est pas déci-<br />

dée à faire appliquer ia loi qui interdit l'affi-<br />

chage sur les Monuments Historiques. 6i elle<br />

ne le rappelle pas par une inscription," comme<br />

le font les propriétaires d'une maison bien te-<br />

nue ? A quoi sert <strong>de</strong> balayer Le tombeau <strong>de</strong>s<br />

Comtes, si on. ne ferme pas au moyen d'un gril-<br />

lage la baie par où s'introduisent les immondi-<br />

ces ?<br />

Avant <strong>de</strong> quitter Saint-Sernin, les prome-<br />

neurs feront bien <strong>de</strong> jeter un coup d'œil sur la<br />

faça<strong>de</strong>. Us ne doivent pas oublier qu'ils sont<br />

en présence <strong>de</strong> la plus gran<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la plus<br />

belle église romane qui soit en France : or, la<br />

faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce chef-d'œuvre <strong>de</strong> l'art roman est<br />

dans un état <strong>de</strong> dégradation auquel on ne<br />

voudrait pas croire si on ne l'avait sous les<br />

yeux ; <strong>de</strong>s briques entières manquent, les pier-<br />

res effritées ne sont pas remplacées, d'affreux<br />

raccommodages anciens réapparaissent. Les<br />

étrangers qui visitent <strong>Toulouse</strong>, les artistes et<br />

ies savants qui s'arrêtent à <strong>Toulouse</strong> unique-<br />

ment pour Saint-Sernin — et il y en a plus<br />

qu'on ne pense — sont indignés d'une telle né-<br />

gligence.<br />

Les responsables sont : 1° la Ville, comme<br />

propriétaire ; 2° l'Etat, qui se charge le plus<br />

souvent <strong>de</strong>s grosses réparations à faire aux<br />

monuments historiques classés.<br />

En revenant <strong>de</strong> Saint-Sernin, j'invite les<br />

promeneurs à prendre la rue du Taur. Arrivés<br />

à l'angle <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Périgord, qu'ils contem-<br />

plent ia porte <strong>de</strong> l'Esquile. Dans une <strong>de</strong> ses sa-<br />

vantes chroniques dominicales d'avril <strong>de</strong>rnier,<br />

notre éiminent collaborateur 3.-3. <strong>de</strong> L. rappe-<br />

lait que cette porte est une œuvre authentique<br />

du sculpteur toulousain Nicolas Bachelier, et<br />

l'une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières œuvres qu'il ait exécutées,<br />

puisqu'elle fut payée à ses héritiers le 11 dé-<br />

cembre 1557.<br />

La partie inférieure, composée do bossages<br />

grossiers, n'est pas contemporaine <strong>de</strong> Bache-<br />

lier, mais le sommet est l'un <strong>de</strong>s fragments<br />

les plus beaux et les plus gracieux <strong>de</strong> la Re-<br />

naissance toulousaine. Les sculptures délica-<br />

tement traitées, la disposition architecturale<br />

<strong>de</strong>s lignes, tout révèle un art supérieur et une<br />

véritable maîtrise.<br />

La porte <strong>de</strong> l'Esquile est classée <strong>de</strong>puis peu<br />

<strong>de</strong> temps, grâce à M. Rom&stin. Malgré cela,<br />

elle est bariolée d'affiches d'une façon extrava-<br />

gante. Les sculptures ont été littéralement en-<br />

cadrées <strong>de</strong> placards multicolores, qui recou-<br />

vrent tout le mur ; les battants <strong>de</strong> la porte<br />

n'ont même pas été épargnés. Depuis quelque<br />

temps, les afficheurs consentent à ne plus dis-<br />

simuler la plaque bleue en émail que le Syn-<br />

dicat d'initiative fait heureusement poser sur<br />

la faça<strong>de</strong> : à part cette concession, toute la<br />

muraille y passe.<br />

Or, nos lecteurs le savent par la campa-<br />

gne faite par l'Express il y a quelques mois,<br />

l'affichage sur les monuments historiques est<br />

formellement interdit par ia loi. Toute infrac-<br />

tion doit. être, punie d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong>. 25 francs<br />

à 1,000 francs. C'est assez cilair, je pense. Le<br />

plus beau, c'est que la porte <strong>de</strong> l'Esouile est<br />

louée à un agent, <strong>de</strong> publicité et qu'elle cons-<br />

titue ainsi un n emplacement réservé ». Assu-<br />

rément, le' contrat est antérieur au classement<br />

comme monument historique ; mais, dès le<br />

classement, il a été frappé due nullité, <strong>de</strong> sorte<br />

que l'agence affiche illégalement ;<br />

pourrait rien dire, si <strong>de</strong> simples par<br />

laqûalile a été voté le budget ; nous en emprun-<br />

tons le texte à la Dépêche :<br />

« Le budget que nous vous avons présenté<br />

est un budget statique, c'est-à-dire un budget<br />

d'immobilité administrative. Il appartiendra<br />

à nos successeurs <strong>de</strong> réaliser «n budget dune-<br />

/nique, c'est-à-dire un budget en mouvement.<br />

Notre travail budgétaire, grâce à un ordre<br />

nouveau, rond le contrôle plus eifleace que<br />

par l*i passé. Notre honneur .est d'avoir accom-<br />

! pli une œuvre saine et d'avoir consciencieuse-<br />

ment géré les finances <strong>de</strong> la ville sans aug-<br />

menter les contributions ».<br />

Qu'es aco, un budget statique et un budget<br />

dynamique ?<br />

•Après mûre réflexion, nous risquons l'inter-<br />

prétation suivante : ce budget statique est fait<br />

<strong>de</strong> chiffres sans valeur, sans correspondance<br />

avec la. réalité, et le conseil qui meurt liasse à<br />

fes successeurs le sorn <strong>de</strong> dresser le budget<br />

.dynamique, avec <strong>de</strong>s chiffres réels et qui met-<br />

iront en mouvement emprunts et centimes.<br />

Nous en reparlerons et le rapport <strong>de</strong> M. Jup-<br />

poot est uno mine précieuse, dont nous nous<br />

permettrons d'exploiter quelques riches filons.<br />

Mais ce que noue ne voulons pas laisser pas-<br />

sir sans protestation immédiate, est l'affirma<br />

tion que le conseil municipal a géré conscien-<br />

cieusement les finances <strong>de</strong> la ville sans aug-<br />

menter les contributions.<br />

Ça c'est fuax et carrément faux. Ouvrons lo<br />

rapport J uppont ; nous y lisons i<br />

t Quant aux contributions, en 1908, il exis-<br />

tait 43 centimes ordinaires et 66 centimes<br />

23-centièmes extraordinaires, soit un total <strong>de</strong><br />

109 centimes et 23 centièmes.<br />

» En 1911, il existe 12 centimes ordinaires et<br />

91 centimes 48 centièmes extraordinaires, soit<br />

un total <strong>de</strong> W centimes 4H centièmes. D'oh<br />

une différence <strong>de</strong> 5 centimes 75, dont nous<br />

avons dégrevé -lot-; contribuablcu toulousains<br />

pendant las exercice» 1910 et 1911, l'exercice<br />

1900 ayant été déchargé <strong>de</strong> 2 centimes 75 cen-<br />

tièmes, ce qui correspond pour notre gestion<br />

;i (tue diminution <strong>de</strong> 320,000 francs do contrr-<br />

butions sur celles qui auraient été payées au<br />

taux d'imposition <strong>de</strong> 1908 ».<br />

Pour employer lo vocabulaire <strong>de</strong> M. Jup-<br />

pont, nous dirons que ces chiffres sont stati-<br />

ques, soit sans valeur ; donnons les chiffres<br />

dynamiques, ceux qui sont vrais.<br />

ï En 1909, et pour 1908, nous eûmes à payer<br />

une imposition <strong>de</strong> quinze centimes votée par<br />

les socialistes pour payer les comptes criards<br />

laissés par les radicaux-socialistes.<br />

Si <strong>de</strong>s 109 centimes et 23 .centièmes nous re-<br />

tranchons les 15 centimes votés pour une an-<br />

née, en 1909 nous n'aurions dû payer que<br />

04 centimes et 23 centièmes, ot comme nous<br />

en avons payé 106 centimes et 43 centièmes, et<br />

on 1910 et 1911, le nombre <strong>de</strong> 103 centimes et<br />

. réuni daeaiiche <strong>de</strong>rnier, »<br />

pas, <<br />

ainsi.<br />

d'agir <strong>de</strong> même, cela n<br />

digne <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

Mais comment l'administration municipale<br />

aurait-elle souci d'un tel ordre ? Pour ob-<br />

tenir qu'elle rapproprie Saint-Serndn et Saint-<br />

Etienne, il a fallu aux Toulousains <strong>de</strong> Tou-<br />

louse plusieurs mois <strong>de</strong> démarches et Le con-<br />

cours <strong>de</strong> toute ÈagFëSSe. Les parapets du Pont-<br />

Neuf sont barioles' <strong>de</strong> toutes sortes d'affiches •<br />

la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Ecole <strong>de</strong>s Beaux-Arts a son lot<br />

d'affiches jaunies et déchiquetées ; les fonc-<br />

tionnaires <strong>de</strong> la ville en collent eux-mêmes sur<br />

les vantaux <strong>de</strong> la principale porte du Capi-<br />

tole. Les capitoiuls du XVI1P siècle, dont les<br />

noms se lisent encore gravés dons le bois <strong>de</strong><br />

cette porte, n'auralen tjamais prévu tant <strong>de</strong><br />

barbarie.<br />

Au lieu <strong>de</strong> célébrer dans <strong>de</strong>s banquets la<br />

Cite Pulladuenrae, et la Belle Faute et les<br />

violettes, nous préférerions un îiatriotisme ton-<br />

.cusain plus effectif, veillant à la beauté <strong>de</strong><br />

nos monuments et <strong>de</strong> nos rues, et laissant<br />

tranquille la Beauté tout court. — Henri Rou-<br />

ZAUD.<br />

ée et que<br />

calculées<br />

!0 juillet 18<br />

k liions continuent à<br />

<strong>de</strong> la loi<br />

C<br />

la<br />

Union <strong>de</strong>s Propriétaires<br />

nous coimmunique la note suiva;<br />

; l'année 1908, l'Union <strong>de</strong>s Proprw<br />

Haute-Garonne, 12, boulevard <strong>de</strong><br />

crut <strong>de</strong>voir protester contre les<br />

ta ires<br />

Stras-<br />

3 cen-<br />

conditions étant données, on obtiendra, par-<br />

tout et touiours les mêmes effets. Or la puis-<br />

sance qui agit à Lour<strong>de</strong>s a tous les caractères<br />

a un agent indépendant et libre : il agit com-<br />

me il veut et on faveur <strong>de</strong> qui il veut<br />

Ielles furent les considérations développées<br />

par M. le doyen <strong>de</strong> Ginestas.<br />

Il fut donc en droit, <strong>de</strong> conclure : les événe-<br />

J . Vierge „<br />

oefinmon du dogme do l'Immaoulée-Cancep-<br />

^J= 1 ?Ji 1 »\i Ia cor -' f 'rmation <strong>de</strong> la divinité<br />

do nos institutions.<br />

Avis à l'Intéressé. — M . Arthur-Alexis Ray-<br />

Snii Vi» le ,0.J/ fr. 80 ; et que M. Juppont, dans<br />

rapport, avoue, pour 1911, uti déficit do 123 000<br />

francs provenant <strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong> l'entrée<br />

. <strong>de</strong>s vins.<br />

M. Juppont n'est certes .pas un imbéeite •<br />

mais il faut qu'il estime bien peu la jugeotté<br />

oe ses, concitoyens pour se permettre <strong>de</strong> leur<br />

servir la bour<strong>de</strong> qui suit.<br />

Voici la déclaration <strong>de</strong> M. Juppont après<br />

d<br />

boit-.<br />

times M aoiii . ion ne-is qui avaient été portés<br />

aux rôles généraux <strong>de</strong>s contributions directes<br />

<strong>de</strong> Id ville die <strong>Toulouse</strong>, sans l'accomplisse-<br />

ment <strong>de</strong>s formalités légales.<br />

» Bon nombre d'adhérent? à l'Union formu-<br />

lèrent <strong>de</strong>s réclamations.<br />

» L'administration <strong>de</strong>s contributions direc-<br />

tes émit un avis contraire aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s et<br />

le Conseil <strong>de</strong> préfecture rejeta, en partie, les<br />

réclamations dans son arrêté du 26 janvier<br />

1909, malgré les conclusions îortemenit moti-<br />

vées quo déposa M' Joseph Laporte, avocat-<br />

conseil <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s Propriétaires.<br />

» Les intéressés se pourvurent <strong>de</strong>vant le Con-<br />

seil d'Etat et, par décision du 28 juillet 1911,<br />

cette haute juridiction annula l'arrêté du<br />

Conseil <strong>de</strong> préfecture; accorda décharge <strong>de</strong>s<br />

3 centimes 04 et ordonna He remboursement<br />

<strong>de</strong>s frais <strong>de</strong> timbre.<br />

» M. le préfet <strong>de</strong> la Haute-Garonne vient d'in-<br />

former les intéressés <strong>de</strong> la décision du Con-<br />

seil d'Etat.<br />

» Mais c'est là un simple avis et les con-<br />

tribua btes doivent attendre une ordonnance<br />

régulière déterminant pour chacun le total<br />

afferent aux 3 centimes 64 dont le remboui'-<br />

muent aura lieu sans doute en moins ver-<br />

sant à la -caisse <strong>de</strong>s percepteurs en 1912.<br />

» C'est donc grâce à l'initiative prise par<br />

l'Union <strong>de</strong>s Propriétaires que non seulement<br />

les membres <strong>de</strong> cette Association, mais aussi<br />

tous les contribuables toulousains ont droit<br />

au remboursement <strong>de</strong> co qu'ils ont inégale-<br />

ment payé en l'année 1908.<br />

» L'Union <strong>de</strong>s Propriétaires se fait un <strong>de</strong>-<br />

voir <strong>de</strong> fournir gratuitement au siège social,<br />

12, boulevard <strong>de</strong> Strasbourg, tous renseigne-<br />

ments utiles aux contribuables ».<br />

Nous félicitons l'Union <strong>de</strong>s Propriétaires du<br />

résultat obtenu ; mais elle voudra bien nous<br />

permettre <strong>de</strong> rappeler que l'Express, le pre-<br />

mier, dénonça l'illégalité <strong>de</strong> l'impôt et a fait<br />

une longue campagne pour le faire tomber.<br />

Ligue contre la mortalité infantile<br />

On nous communique le compte-rendu sui-<br />

vant !<br />

Le dimanche 24 décembre la Ligue contre<br />

la mortalité infantile donnait sa fête annuelle.<br />

Par suite <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> extension prise par<br />

cette œuvre dans le courant <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>r-<br />

nière, les locaux du dispensaire <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong>s<br />

3 Renards étaient <strong>de</strong>venus trop exigus pour<br />

loger toutes les familles secourues. La ville<br />

avait obligeamment offert aux organisateurs<br />

la salie <strong>de</strong>s Jacobins. Là, autour d'iui arbre<br />

<strong>de</strong> Noël, envoi <strong>de</strong> la municipalité, et gracieu-<br />

sement orné par <strong>de</strong>s mains charitables, 118<br />

jeunes mamans étaient réunies accompagnées<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 300 enfants. On commença par uno<br />

distribution <strong>de</strong> jouets et <strong>de</strong> gâteaux, don du<br />

Bureau <strong>de</strong> bienfaisance. Mais il faûaiit joindre<br />

l'utile à l'agréable et chaque famille reçut pour<br />

les petits un paquet d'babils représentant un<br />

total <strong>de</strong> 1.600 pièces <strong>de</strong> vêtements. Ainsi se<br />

termina cette fête en tous points réussie.<br />

Nous <strong>de</strong>vons remercier les nombreuses da-<br />

mes et jeunes filles qui ont apporté leur con-<br />

cours à cette œuvre si utile, en môme temps<br />

que les zélés commissaires qui assuraient le<br />

service d'ordre.<br />

Fédération <strong>de</strong> l'alimentation<br />

On nous communique l'ordre du jour sui-<br />

vant :<br />

« Los détaillants <strong>de</strong> la branche alimentaire<br />

<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong> là banlieue, réunis sous les<br />

auspices <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong> l'alimentation à<br />

l'ancienne Faculté <strong>de</strong>s lettres, le dimanche<br />

17 décembre 1911, au nombre <strong>de</strong> 300.<br />

» Après avoir entendu les explications <strong>de</strong><br />

MM. la prési<strong>de</strong>nt et le secrétaire <strong>de</strong> la Fédé-<br />

ration et M. Bedouce, député, ont adopté à<br />

l'unanimité l'ordre du jour tiuivant :<br />

» Que les législateurs instituent au plus tôt<br />

<strong>de</strong>s lois et règlements en faveur <strong>de</strong>s questions<br />

ci-<strong>de</strong>ssous :<br />

» 1° Suppression <strong>de</strong>s monopoles, et <strong>de</strong> l'ac-<br />

caparement ;<br />

» 2° Patentes proportionnelles au chiffre<br />

d'affaires commerciales ;<br />

» 3' Versement <strong>de</strong>s eautlonniements aux<br />

caisses <strong>de</strong> dépôts et consignations ;<br />

» -i' Suppression <strong>de</strong>s timbres ou tickets pri-<br />

mes <strong>de</strong> toutes sortes :<br />

» 5" Application intégrale do la loi sur le<br />

repos hebdomadaire ;<br />

» 6" Fermeture <strong>de</strong>s magasins les après-midi<br />

<strong>de</strong>s jours fériés. »<br />

Ordo et Calendrier liturgique<br />

La librairie Edouard Privât, rue <strong>de</strong>s Arts, 14,<br />

à <strong>Toulouse</strong>, met en vente l'Ordo, à l'usage du<br />

diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, pour l'année 1912.<br />

Prix, 1 fr. ; franco, par poste, 1 fr. 15.<br />

Calendrier liturgique, à l'usage <strong>de</strong>s fidèles<br />

du diocèse <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> pour l'année 1912 :<br />

prix, 0 fr. 20 ; franco, par poste, 0 fr. 25.<br />

On est prié d'accompagner les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

leur montant en mandat ou en timbres-poste,<br />

pour éviter <strong>de</strong> porter en compte une -somme<br />

aussi minime.<br />

Le Commentaire <strong>de</strong> Saint-Thomas<br />

Voici la septième fois que nous présentons un-<br />

volurae du « Commentaire français littéral <strong>de</strong> la<br />

Somme lliéolOi'WTiie <strong>de</strong> Saint-Thomas d'A juin »<br />

édité par Edouard Privai, libraire éditeur, 14, rue<br />

<strong>de</strong>s Aits à <strong>Toulouse</strong>, et Pierre Téqui, libraire-édi-<br />

teur, 82, rue Bonaparte à Paris.<br />

Son auteur, 1« R. P. Pèg-aes, <strong>de</strong>s Fiéres-PrêcHeurs,<br />

maître en théologie, professeur au collège angéli-<br />

que, poursuit à Rame cette œuvre gigantescuie com-<br />

inencée à <strong>Toulouse</strong> aioxs que nous avions le bon-<br />

heur <strong>de</strong> le possé<strong>de</strong>r ; il est <strong>de</strong> si bon conseU et<br />

d'une amitié si sûre.<br />

Le nouveau volume .paraît à une heure particuliè-<br />

remtint opportune.<br />

Les esprits sont aujourd'hui désemparés sur la<br />

question <strong>de</strong> la morale au petot <strong>de</strong> ne savoir et <strong>de</strong><br />

ne (pouvoir la définir, et par suite d'ignorer ce<br />

qu'elle est, ce qu'elle prescrit, en quoi elle oblige,<br />

quelles sanoticais la protègent.<br />

Dans les précé<strong>de</strong>nts volumes nous aTons vu que<br />

l'homme, composé d'un corps et d'une âme, ne for-<br />

mant qu'une seule personne, a été créé par Dieu à<br />

son image.<br />

Telle est l'origine <strong>de</strong> l'homme, U vient <strong>de</strong> Dieu;<br />

Qu-eJle est sa fin t Le retour à Dieu.<br />

L'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> cette fin et <strong>de</strong> ce Tatou r occupe le volu-<br />

me qui vient ue paraître ; il a pour sous-titres :<br />

La Béatitu<strong>de</strong> et Les Aetcs Humains.<br />

Le retour à Dieu procurera a l'homme la Béati-<br />

tu<strong>de</strong> qui est ia vision <strong>de</strong> Dieu.<br />

QueUe voie suivra l'homme .pour atteindre ce<br />

but î<br />

« L'homme, dit Saint-Thomas, est le principe <strong>de</strong> ses<br />

œuvres comme ayant le libre arbitre et la maîtrise i.<br />

do ses actes. »<br />

Maître <strong>de</strong> ses actes, U <strong>de</strong>vra, sous sa responsabi-<br />

lité, les ordonner en harmonie avec son être tel<br />

que Dieu l'a créé ot tel que Dieu l'a <strong>de</strong>stiné.<br />

Donc la loi <strong>de</strong> Dieu est la règle <strong>de</strong>s actes oui<br />

n'ont le caractère d'humains que si l'intelligence<br />

et la volonté les ont déterminés. Telle est la base <strong>de</strong><br />

La morale : eu <strong>de</strong>hoirs, à côté d'elle impossible d'en<br />

asseoir et encore moins d'en justifier* aucune.<br />

Par suite est facilement isaislssable l'importance<br />

<strong>de</strong>s enseignements à retirer <strong>de</strong> ce nouveau volume ;<br />

ils sont nécessaires à notre époque si chargée d'er-<br />

reurs.<br />

Parce qu'après l'avoir lu, nous possé<strong>de</strong>rons une<br />

doctrine claire, sûre sur la morale, nous dissiperons<br />

du même coup les nuées qui eatéTiëta'ent la notion<br />

<strong>de</strong> la Liberté, défigurée au point d'être méconnais-<br />

sable.<br />

La liiiertB pour (l'homme consiste dans l'obligation<br />

d'user <strong>de</strong> son libre arbitre, fait d'intelligence et <strong>de</strong><br />

volonté, pour accomplir ses actes cm harmonie avec<br />

la loi <strong>de</strong> Dieu, lît .la loi <strong>de</strong> Dieu, en commandant ses<br />

actes, assure sa liberté parce que, lui étant docile,<br />

l'homme vit et .agit selon les conditions <strong>de</strong> son être<br />

doué <strong>de</strong> la noble l'acuité <strong>de</strong> comprendre et <strong>de</strong> Vou-<br />

loir parce qu'il a compris ; comme il veut intelli-<br />

gemment, il est responsable.<br />

Nous remercions vivement et respectueusement lo<br />

R. P. Thomas Pègues <strong>de</strong> continuer à répandre l'en-<br />

seignement doctrinal ; jamais nous n'avons<br />

ou autant besoin d'être enseignés par le Maître si<br />

fldèloment et si clairement commenté en français<br />

par \ua maître. — II. <strong>de</strong> R.<br />

Pt-ofess3iu expérimenté pour enfants en re-<br />

tard ou jeunes. Prix modérés.<br />

:ïïiorîuair33 lûMz 25r Wimm<br />

Sazette Judiciaire<br />

TROISIÈME CHAMBRE DE LA COUR<br />

Nous avions annoncé, il y a quelque „. .ups,<br />

que la troisième oiiainore <strong>de</strong> la cour d appel<br />

qui n'avait été créée que temporairtmwtiii -n<br />

1908, serait établie d'une façon uctlnuive au<br />

commencement do l'année MiZ.<br />

Nous nous basions IOUT cela sui- les i>-o-<br />

messes <strong>de</strong> M. le ministre <strong>de</strong> lu justice lul-<br />

rneme, M. Cru-ppl.<br />

Or, nous voici arrivés au commencement <strong>de</strong><br />

tannée nouvelle et rien ne fait encore pres-<br />

sentir la réalisation <strong>de</strong> cette pronxe=*<br />

Nous savons cependant, <strong>de</strong> source certaine<br />

que la création définitive <strong>de</strong> cette chambre se-<br />

rait non seulement utile, mais même iruus, en-<br />

sable pour la bonne administration <strong>de</strong> la jus-<br />

tice dans notre ressort.<br />

L'expérience qui 'vient d'être faite, <strong>de</strong>puis<br />

ces trois <strong>de</strong>rnières années, pendant l'existence<br />

temporaire <strong>de</strong> cette chambre, est conciiiaiHe<br />

Non seulement un grand nombre u'al'Uvi-,<br />

qui étaient en retard, ont pu être évacuée*,<br />

mais encore bien <strong>de</strong>s affaires, urgentes <strong>de</strong> jeur<br />

nature, ont pu recevoir unie solution clans un<br />

Plus bref délai, soit à -cette chambre, soit aux<br />

<strong>de</strong>ux autres.<br />

Et cependant certains bruits ont couru que<br />

la chancellerie ferait disposée à ne pas don-<br />

ner suite à son projet primitif.<br />

Pour les uns, cette chambre temporaire se-<br />

rait supprimée dans le courant <strong>de</strong> la présente<br />

année ; pour les autres, elle serait encore<br />

maintenue quoique temps, mais toujours à<br />

titre temporaire.<br />

La première décision serait regrettabl<br />

tous les points <strong>de</strong> vue et ia secon<strong>de</strong>, a<br />

bâtar<strong>de</strong> qu'incertaine, serait préjudiciable à<br />

tous.<br />

Aux magistrats d'abord, qui ne verraient<br />

point leur zèle et leurs efforts encouragés : eux<br />

hommes d'affaires, qui ne pourraient se., p ni<br />

leurs intérêts ni ceux <strong>de</strong>s justiciables : et à ces'<br />

<strong>de</strong>rniers surtout, qui souffriraient <strong>de</strong> la len-<br />

teur dams la solution <strong>de</strong> leurs procès.<br />

Or, nous semble-t-iL c'est bien pour les jus-<br />

ticiables que les tribunaux ont été créés et<br />

c'est donc <strong>de</strong> leur intérêt qu'il convient surtout<br />

<strong>de</strong> s'occuper.<br />

Allons, Monsieur le Premier prési<strong>de</strong>nt et<br />

Monsieur le. procureur général, revenez à Pa-<br />

ris, s'il le faut, mais rapportez-nous bientôt la<br />

création définitive <strong>de</strong> la troisième chambre <strong>de</strong><br />

notre cour d'appel.<br />

Réclamer ù l'Administration <strong>de</strong>s Tramways, rue<br />

<strong>de</strong>s Prés, i&, <strong>de</strong>ux parapluies.<br />

A<br />

Les Dangers <strong>de</strong> la Hernie<br />

p-srîcfant l'Hiver<br />

La hernie, qui, en toute .saison, est une in-<br />

firmité grave, n'est peut-être jamais plus gê-<br />

nante- ni plus dangereuse qu'en hiver.<br />

Jamais plus qu'à cette époque le hernleux,<br />

surtout s'il souffre <strong>de</strong> ia toux, n'a besoin du<br />

concours d'un oppareil vraiment perfectionné<br />

qui puisse lui promirer <strong>de</strong> jour et <strong>de</strong> nuit une<br />

contention parfaite <strong>de</strong> son infirmité et en le-<br />

quel il puisse avoir un© confiance sbeoîue ot<br />

Illimitée.<br />

Aussi est-il bon <strong>de</strong> rappeler quo seuls, ee l'avis<br />

da tout le Corps Médical et <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s faix mê-<br />

mes, les Appareils Pneumatiques sans ïseisert<br />

perfectionnés dont M. A. OLAVERIE est l'in-<br />

venteur, sont .capables d'assurer, dans tous tes<br />

cas <strong>de</strong> hernies cette contention parfaite d'où<br />

dérive le soulagement immédiat et cîôlïnïtiï.<br />

Aussi est-ce pour nous un plaisir <strong>de</strong> recom-<br />

man<strong>de</strong>r vivement à nos lecteurs <strong>de</strong> inofiteir<br />

sans .retard <strong>de</strong> la présence parmi nous <strong>de</strong> St<br />

A. C LAVERIE, qui recevra, <strong>de</strong> 9 h. à 5 h„ à •<br />

EAUZE, jeudi 4 janvier, hôtel Maupeu.<br />

RiISCLE, vendredi 5, hôtel Dumartin.<br />

OONDQM, samedi 6, hôtel du Lion d'Or.<br />

AUCH, dimanche 7, hôtel <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>urs.<br />

MIRANDE, lundi 8, hôtel Beustes.<br />

FLEURANCE, mardi 9, hôtel <strong>de</strong> France. -<br />

AG-EN, mercredi 10, hôtel du Petit-Saint-Jeait.<br />

SAINT-GAUDENS, jeudi 11, hôtel .<strong>de</strong> France. .<br />

TOULOUSE, vendredi 12 et samedi 13, hôtel<br />

Cap oui.<br />

CASTBLNAUDARY, lundi 15, hôtel <strong>de</strong> France.<br />

REVEIL, mardi 1G, hôtel Notre-Dame.<br />

« Traité <strong>de</strong> la Hernie », <strong>de</strong>s « Variées » et<br />

dfâs « Affections Abdominales », conseils et ren-<br />

seignements gratis et discrètement, A. OLAVE-<br />

RIE, 234, Faub. Saint-Martin, à Paris.<br />

JPOTTR 3?A.T*3*a"E3 3DXG"I?-A,X^.A.2:-T*R - E3<br />

Pellicules et Démangeaisons,<br />

assainir le cuir che-veiu<br />

faire croître ies Cheveusc<br />

les embellir, les régénérer, dissiper les<br />

Névralgies et les Maux <strong>de</strong> tête, avoir te<br />

cuir chevelu dans un état parfait <strong>de</strong><br />

^aBiafi^, propreté et <strong>de</strong> santé, il<br />

A la Société d'Agriculture<br />

<strong>de</strong> la Haute-Garonne<br />

Hier a été tenue, au siège <strong>de</strong> la Société d'à<br />

griculture, rue Saint-Antoine-du-'l', la séance<br />

annuelle. M. Héron, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Société,<br />

©liez Chappe<br />

Dans les vitrines <strong>de</strong> M. Cliappe, l'on ipeut xemar-<br />

auo'' doux silhouettes <strong>de</strong> notre jeune confrère M.<br />

uavmond Croc, signées do <strong>de</strong>ux artistes toulou-<br />

sains MM- Pierre Mariani et Léo Uringuier. Avec<br />

infiniment d'esprit et un souci <strong>de</strong> vérité très aiguë<br />

eLles reproduisant <strong>de</strong>ux aspects différents — et très<br />

exacts ceoendant tous les <strong>de</strong>ux — <strong>de</strong> Raymond Groc.<br />

C'est lâ <strong>de</strong> la bonne et verveuse caricature qui<br />

fait honneur au talent et au sens d'observation <strong>de</strong><br />

MM. Mariani et Drlnguier.<br />

Les intérêts <strong>de</strong> quartier<br />

Les comités <strong>de</strong> la Côte-Pavée et <strong>de</strong> la place<br />

Dupuy, ré-unis en assemblée générale dans les<br />

salons du café <strong>de</strong> la Colonne, place Dupuy, te<br />

29 décembre 1911, à neuf heures du soir, ont<br />

décidé : . .<br />

1° De ne former qu'un seul comité, avec la<br />

dénomination « Comité <strong>de</strong> défense <strong>de</strong>s intérêts<br />

<strong>de</strong> la place Dupuy et <strong>de</strong> la Côte-Pavée » ;<br />

2" De provoquer pour le jeudi i janvier m?<br />

une assemblée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux comités, qui sera ap-<br />

pelée à nommer le bureau définitif .<br />

Un avis -ultérieur fera connaître le lieu oe la<br />

réunion.<br />

Les vols<br />

Une enquête est ouverte au commissariat du<br />

V arrondissement relative au vol d'une bicy-<br />

clette (valeur 165 francs) commis au domicile<br />

et, au préjudice <strong>de</strong> M. Jean Dartigues, domi-<br />

cilié rue Marengo, G.<br />

—.Procès-verbal contre inconnu a été dresse<br />

au commissariat du 7' arrondissement pour<br />

vol <strong>de</strong> quatre lapins (valeur 10 francs) com-<br />

mis dans une annexe du domicile et au préju- |<br />

dice <strong>de</strong> M. Jean Laborie, menuisier, moulin <strong>de</strong><br />

Bourrassal.<br />

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brebis, 296; agneaux, 1236; chèvres. 5; chevreaux, 2;<br />

porcs, 423; clravaux, 80; mialels, 5; anes, 16.<br />

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nous publierons dans un prochain numéro.<br />

Poires et Marchés<br />

SLAJ1CHE DE LA VILLETTB<br />

Du 1" janvier.<br />

Boeufs : amenés 8,664, vendus 2,560, à 1 80,<br />

1 60, 1 50.<br />

Vaenes : amenées 1,338, vendues 1,245, à<br />

1 76, 1 50, 1 46.<br />

Taureaux : amenés 2-50, vendus 885, à 1 50,<br />

1 46, 1 40.<br />

Veaux : amenés 1,256, vendus 1,210 à 8 50,<br />

2 30, 2 10.<br />

Moutons : amenés 14,168, vendus 12,550, ù<br />

l 46, 2 20, 1 90.<br />

Pores : amenés 3,31-3, vendus 3,313, à 1 97,<br />

1 94, 1 90.<br />

Peaux <strong>de</strong> moutons, 2 75 à 4 50.<br />

MARCHE DE CORDEAUX<br />

Du 1" janvier.<br />

Blés : <strong>de</strong> 25 75 à 26 fr.; département du Cen-<br />

tre, 21 50 l'hectolitre.<br />

Farines : rieurs du Haut-Pays, 35 50 ; aux<br />

usages supérieurs du Contre, 32 50, escompte<br />

j w<br />

Son gros, 17 50 ; son toralinalïe, J6 75 ; repas-<br />

ses fines, 17 50 ;' ordinaire, 16 50.<br />

.Maïs : on cote, roux du pays, 16 75 à 17 les<br />

35 kilos,, logés départ ; blanc du pays, 16 fr.<br />

Avoines : grises du Poitou, 21 25 ; noires,<br />

20 75 Bretagne.<br />

Maïs : roux du paj's, 16 75 les 75 kSos lo-<br />

gés ; blanc du pays, 16 fr.<br />

••Seigles : Allemand, 22 kil. nus.<br />

Orges : pays, 20 ; Algérie, 18 75.<br />

Foins naturels, 45 fr. les 600 kilos, en bottes<br />

<strong>de</strong> *5 à S kilos ; paille <strong>de</strong> froment, 32 ; paille<br />

<strong>de</strong> seigle, 6 50 à 6 75 les 100 kilos, en bottes<br />

<strong>de</strong> 25 kilos.<br />

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Albi.<br />

M.i.v-elié-foiro du 3i) Jéceœiue :<br />

Wié-frompiit, 20 42 : avoine 1.1 25 : pommes <strong>de</strong><br />

terre, 5 20 ;, châtaignes, 10 ; haricots, i» ; pommes<br />

îruits, V), le tout l'hectolitre- ; tvefle, luzerne et au-<br />

tres fourrages artificiels S «0 ; charbon do hois, 10 ;<br />

texte & brûler, 2 30, lo tout le quintal métrique.<br />

Lait, 0 fr. 25. le lttrc.<br />

Oies grasses ot mortes, 2 CO ; canards gras et<br />

morts, 2 75 ; (limions vivants, 1 60 ; poules et poulet*<br />

1 W> ; chapons, 1 00, lo tout le kilo.<br />

Farine te froment : la balle ; les 100<br />

'silos, Si 01.<br />

La douzaine d'oeufs, 1 30.<br />

IARN-ET-GABONNJB Jfûiitauhan.<br />

Mardié cîUi 30 déeeimhre :<br />

Bourse. — Blé fin supérieur, les Sfl Kilos, 21 40 ;<br />

'ii tendre moyen, les 80 Kilos, 21.<br />

Halle. — me, Ira qualité, 91 25 ; Me, 2e qualité,<br />

29 80 ; Me, 3e quaMte, 20 ; axi-ix moyen, 20 72 ; sei-<br />

gle, prix moyen, 14 ; fève*;, 17 iO : maïs, 19 ; avoi-<br />

ne, 11 50 ; haanicots, 10 ; pois, 40, le tout l'hectolitre.<br />

Castelsa.11ra.sin.-<br />

MtiTché-refoire du SC tlewentuTe. Voici les cours<br />

Swatiqués :<br />

Poules, <strong>de</strong> 0 "i S da paire : poulets, 2 75 i & ; din-<br />

<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 10 à 15 ; U in dons, <strong>de</strong> 14 a 20 ; pinta<strong>de</strong>s, cle<br />

4 à 5 50 ; pigeons, <strong>de</strong> 1 20 à 2 25 : lapins gros, do<br />

3 50 à 3 25 la pièce -, moyems, <strong>de</strong> 1 à 2 10 ; petits,<br />

<strong>de</strong> 0 SO à 1 1 10.<br />

Œufs, 1 75 la douzaine.<br />

Boucherie : Bœufs, <strong>de</strong> 40 à 45 les M Kil. ; vaches, <strong>de</strong><br />

37 à 39 ; génisses, <strong>de</strong> 41 à 45 ; agneaux, 1 10 le Kilo;<br />

moutons, 0 95 ; brebis, O 60, le Kilo.<br />

Seigle, 19 59 ; avoine, 10 ; orge, 13 50 ; mais, 18 -,<br />

fèves," 19 ; haricots, 50 -, «raine <strong>de</strong> Un, 33 ; pommes<br />

do terre, 4 EO ; son, les 50 Ml., 7 : charbon 00 bois,<br />

5 ; foin, 3 50 ; sainfoin, 3 50 j paille, 2 50 ; bois <strong>de</strong><br />

chênes les 100 Kil., 2 30.<br />

Blé lin, 160 Kil., 20 50.<br />

Molières.<br />

Marché du 29 décembre. Cours pratiqués :<br />

Plate <strong>de</strong> la volaille. — Très bien approvisionnée<br />

et cependant cours élevés : poulets, o 90 ; chapons,<br />

i fr. ; dindons et poules, 0 7!>; camards, O 70, le tout<br />

Je. <strong>de</strong>mi-Kilo ; lapins, <strong>de</strong> 1 25 à 3 60 l'un.<br />

Œufs, l 50 1 odouzaine.<br />

Gibier. — Rapi<strong>de</strong>ment enlevé ; lièvres, <strong>de</strong> 5 à 7 :<br />

iperureaux et lapins, do 2 à 25 ; bécasses, 2 75 ; pou-<br />

les d'eau, 0 60 ; grives, 0 65 ;merles et tourds, O 30,<br />

le tout la pièce.<br />

Oies grasses et canar<strong>de</strong>, <strong>de</strong> 1 20 à i 25 le <strong>de</strong>mi-Ki.to.<br />

BadBe aux graine. — BJé, <strong>de</strong> 20 à 20 ce les 8» Kil.;<br />

maïs, 17 50 ; fèves, 17 ; seigle, 14 ; orge, 13 ; sorgho,<br />

12 ; avoine, 10 50 ; pommes <strong>de</strong> terre, do 5 à 6, le tout<br />

l'hectolitre.<br />

Son», 7 55 ; repasses, 8 50, le tout les 50 Kilos.<br />

LOT-ET-GARONNE Marman<strong>de</strong>.<br />

Marché. — Malgré la crue <strong>de</strong> la Garonne, qui a<br />

empêché les rivcd'œiiis <strong>de</strong> venir à notre marché du<br />

samedi, les places étaient suifiisammcnt approvi-<br />

sionnées. En raison <strong>de</strong>s fêtes du Jour <strong>de</strong> l'An, la<br />

volaille, a trouvé un écoulement facile ; les prix<br />

étaient à la hausse... - . i<br />

Les œufs- coït valu 1 40 la douzaine.<br />

Graisse, 1 40 le. <strong>de</strong>mi-kilo<br />

i Mais, <strong>de</strong> té à 17 ; pommes <strong>de</strong> terre comestibles, <strong>de</strong><br />

5 à 6, lo tout l'hegstelttre.<br />

Apport très important d'oies et <strong>de</strong> canards. Les <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong>s étaient nombreuses, plusieurs hôteliers <strong>de</strong>s<br />

©avirons étant venus à Marman<strong>de</strong> acheter la provi-<br />

sion <strong>de</strong> l'année.<br />

Les canards ont valu <strong>de</strong> 1 05 à 1 W -, les o-ies, très<br />

recherchées, ont été achetées couramment <strong>de</strong> l 10 à<br />

1 2», tre qualité ; qualité inférieure, 1 05 (Ll y en.<br />

avait peu) ; foies gras, 2 50 le <strong>de</strong>mi-kilo, enlevés ra-<br />

pi<strong>de</strong>ment par les confiseurs d'Hymet et <strong>de</strong> Bergerac.<br />

Place du Fougard. — Les cochons «vas ont fait<br />

leur apparition en assez gran<strong>de</strong> quantité. Les mar-<br />

chands réclament <strong>de</strong> 70 à 70 les 50 Kil. poids vif. Peu<br />

d'affaires traitées. Il est encore trop lût.'; à la cam-<br />

pagne, on n'achète guère qu'à partir <strong>de</strong> notre, gron-<br />

<strong>de</strong> foive du 20 janvier, époque ù laquelle s'établis-<br />

sent d'une façon ferme les prix courants.<br />

V iileneuve-su r-Lot .<br />

Foire. — Notre foive du 28 décembre, rive gauche<br />

du Lot, s'est tenue par une plulo battante. Elle a été<br />

pour ainsi dire nulle. Le foivail -aux bestiaux était<br />

très mal approvisionné, surtout k cause <strong>de</strong>s bruits<br />

qui avaient couru au sujet <strong>de</strong> )a fièvre aphteuse<br />

dans lia commune <strong>de</strong> Villeneuve et les environs. Aus-<br />

si, -pas ou peu <strong>de</strong> transactions. Seule la vian<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

boucherie maintient ses cours.<br />

Céréales. — Marché du SS décembre : JKô, SO Kil.,<br />

50 à Bl ; maïs, 75 kil., 17 à 19 ; seigle, 75 kil., 15 ;<br />

avoine, 50 Kil, 9 50 a 10.<br />

. Nérac.<br />

Marché du 30 décembre. — Cours pratiqués :<br />

Blé, l.re qualité, 22 ; 2e qualité, 21 50 ; 3e qualité,<br />

21 ; hausse <strong>de</strong> O fr. 50 sur les cours précé<strong>de</strong>nts.<br />

Avoine, 10 25 ; lèvea, 17 : maïs, 17, le tout l'hect.<br />

Pommes d'o terre, 4 les 50 kil.<br />

Qïufs, 1 20 la douzaine. '<br />

Tasse officielle du pain : pain co, o 33 Je Kilo.<br />

GERS<br />

I.'Isle-Joui dain.<br />

Cours pratiqués an marché du 30 décembre.<br />

M!arch« aux grains. — Blé, <strong>de</strong> 20 50 à 20 75 ; avoi-<br />

ne, 9 25 à 0 50 ; orge, ii à 12 -, maïs, <strong>de</strong> 17 a 17 25 ;<br />

haricots, <strong>de</strong> 40 à 45 ; fèves, <strong>de</strong> w 50 à 18 75 ; espar-<br />

cette, <strong>de</strong> 11 à 12 ; vesces, <strong>de</strong> 22 ù 23, le tout l'heeto.<br />

Graines : luzerne, <strong>de</strong> 140 â 150 ; trèfle, <strong>de</strong> 95 à 110;<br />

pommes <strong>de</strong>* tertre, <strong>de</strong> 13 à 11.<br />

Fourrages. — Foin, <strong>de</strong> 4 à i 25 ; luzerne, <strong>de</strong> 3 75<br />

ù 4 ; sainfoin,' dé 3 25 à 3 50 ; paille, <strong>de</strong> 2 25 à 3 25<br />

les too Kilos: ...<br />

Marché à. la volaille. — Dindons, <strong>de</strong> 16 a 13 ; din-<br />

<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 12 i 15 ; oies grasses, <strong>de</strong> 13 â 15; poular<strong>de</strong>s,<br />

do i 75 à 5 ; poules, <strong>de</strong> 4 25 à 4 75 ; poulets <strong>de</strong> grainsu<br />

<strong>de</strong> 3 75 à 4 25 ; petits poulets, <strong>de</strong> 2 25 a 3 25 ; cha-<br />

pons <strong>de</strong> 9 â 10: canards, <strong>de</strong> 6 à 7; pinta<strong>de</strong>-, <strong>de</strong> 7 uS£<br />

pigeons, <strong>de</strong> l 25 à l 75, le tout la pairo ; lapins da*<br />

mestiques, <strong>de</strong> 8 25 à 2 75 la pièce.<br />

Œufs, <strong>de</strong> l 20 à l 25 la douzaine.<br />

Oies mortes, do 2 39 à 2 40 ; canards morts, is<br />

2 45 à 2 59 ; foies d'oie, do 5 75 i 0 50 ; foies <strong>de</strong> ea»<br />

nard. il» 5 60 à 575, le tout le kilo.<br />

Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> G 50 a 7 ; lapins, <strong>de</strong> -3 a 25 ç<br />

perdreaux, <strong>de</strong> 2 25' à 2 75;bécasses, do 2 25 à 2 50 i<br />

outar<strong>de</strong>s, do 2 60 à 2 75 ; grives, d-r) I) 50 à 0 75 ;.<br />

tourds, <strong>de</strong> 0 40 à 0 50; vanneaux, <strong>de</strong> 0 70 ù 0 95 la<br />

pièce ; alouettes, <strong>de</strong> 2 60 à 2 65 la douzaine.<br />

Marché favorisa par un beau temps -, beaucoup d*<br />

mon<strong>de</strong> ; transactions eeffliixrettses.<br />

Aignan.<br />

Cours pratiqués à notre foire du 23 décembre<br />

Espèce. bovine.- — Bœufs gras, <strong>de</strong> 40 â 50 les 50 kit. S<br />

bœufs <strong>de</strong> travail, d» 1.CC0 à 1.200 la paire ; taureau»<br />

et génisses <strong>de</strong> 18 à 20 mois, <strong>de</strong> eçft à 000 la paire<br />

veaux <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> 0 90 it 0 95 lo kilo" poids vif.<br />

Espace porcine. — Porcs gras, <strong>de</strong> 65 à 70: les 5â<br />

kilos ; porcelets, do 30 a AO pièce.<br />

Halle aux grains. — Blé, do 21 à 2.1 50 l'hat.; maïsi<br />

<strong>de</strong> 16 à 18 50 ; avoine, <strong>de</strong> 10 50 à 11 ; pommes <strong>de</strong> ter-<br />

re, <strong>de</strong> 0 à 7 l'hectolitre .<br />

Place, <strong>de</strong>. la volaille^ — Poules, <strong>de</strong> 3 à la paire..:<br />

poulets, <strong>de</strong> 3 50 à 4 ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 5 ; dindons;<br />

<strong>de</strong> 12 à 17 -, oies gi-asses. do 2 60 à 2 55 Je kilo e<br />

foies gTas; <strong>de</strong> 7 à 7 50 la ItSbf. ' i<br />

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ANNONCES (*• ptJV) u j.<br />

RÉCLAMES — !!!!..!<br />

RÉCLAMES (3» page) .'.*."."." .' . . . " _<br />

LOCA11ÎS. .<br />

_ Annonças et Rectamea sont reçues dans<br />

nos Bureaux, rue Roq, .-laine. 25. à <strong>Toulouse</strong>, ot clxil tous UOB Corrs<br />

0<br />

Fil TELEBMn<br />

Mardi 2 Janvier 1912. « 22* Année - N° 6,973.<br />

BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEïDEIU<br />

es s OUI<br />

Aux réceptions officielles <strong>de</strong> l'Elysée, c est<br />

îir Francis Sertie, ambassa<strong>de</strong>ur d'Angleterre,<br />

qui a présenté le corps diplomatique et pro-<br />

noncé le discours {{'usage.<br />

Les négociations franco-espagnoles vont su-<br />

bir un temps d'arrêt, la France ne voulant ap-<br />

porter cjue <strong>de</strong>s modifications insignifiantes a<br />

ses propositions primitives.<br />

Le capitaine Lux, qui est arrivé à Paris, s'est<br />

rentlw au ministère <strong>de</strong> la guerre, où il a con-<br />

féré avec M. Messimy.<br />

Le paquebot « Sydi-Braliim D est arrivé à<br />

Marseille, venant d'Oran, et ayant à bord les<br />

cercueils <strong>de</strong>s morts du <strong>de</strong>rnier combat d'At-<br />

louana.<br />

M. Hamarti, chef <strong>de</strong> la Sûreté, a recueilli<br />

<strong>de</strong>s indications très précises 8ur les auteurs <strong>de</strong><br />

l'attentat <strong>de</strong> la rue Or<strong>de</strong>ner. L'arrestation <strong>de</strong>s<br />

coupables n'est qu'une affaire <strong>de</strong> temps.<br />

L'enquête ouverte sur les empoisonnements<br />

s l'asile tlo niait <strong>de</strong> Berlin a démontré que l'é-<br />

absorption <strong>de</strong> l'alcool<br />

<strong>de</strong><br />

pidémie était due à<br />

méthylique.<br />

Saïd Pacha est revenu sur son refus et a ac-<br />

cepté !a secon<strong>de</strong> invitation du sultan <strong>de</strong> pren-<br />

dre le grand vizirat.<br />

—:«—<br />

La violence du vent a <strong>de</strong> nouveau empêché<br />

Védrines d'entreprendre le raid Pau-Paris.<br />

—<br />

Dans le match <strong>de</strong> football rugby France<br />

contre Irlan<strong>de</strong>, les Irlandais ont gagné par<br />

onze points contre six aux Français.<br />

Voir par ailleurs les nouvelles qui nom<br />

sont parvenues à la <strong>de</strong>rnière heure.<br />

exempts <strong>de</strong> toute réticence, <strong>de</strong> toute ambv I<br />

gui-té. que ni les fonctionnâmes, ni les agents I<br />

<strong>de</strong>s services publics n'avaient te droit <strong>de</strong> se j<br />

LE DROIT DE TRAITER<br />

ettrés et la Laïoue<br />

i<br />

Vous ne <strong>de</strong>vineriez jamais q-ui est res-<br />

ponsable dsu nombre sans cesse croissant<br />

et <strong>de</strong>venu aujourd'hui particulièrement<br />

considérable <strong>de</strong>s conscrits qu'à leur arri-<br />

vée au régiment on découvre illettrés.<br />

No cherchez pas, vous ne trouveriez<br />

pas ; les coupables, ce sont, paraît-il, les<br />

a cléricaux » qui s'obstinent a proelamer le<br />

droit du père <strong>de</strong> famille. « Cette idée s'est<br />

répandue, déclare la Dépêche, que ren-<br />

iant est le bien du père, que celui-ci en<br />

dispose et quo son éducation n'est pas du<br />

tout l'affaire du gouvernement. Le résul-<br />

tat <strong>de</strong> cette thèse, c'est l'abandon <strong>de</strong>s<br />

écoles. »<br />

Celle-là est véritablement un pou forte :<br />

si une idée s'est répandue, ce n'est pas<br />

Oelîc du droit du père <strong>de</strong> famille ; elle<br />

vieille comme la faniille elle-même ,;<br />

en consolidant la famille, le chrislaa,-<br />

nismo a affirmé non pas Vomaiipotcnce<br />

du père, chef <strong>de</strong> la famille, non pas seu-<br />

lement son droit, mais son <strong>de</strong>voir <strong>de</strong><br />

tutelle sur l'enfant afin <strong>de</strong> rendre celui-ci<br />

cligné <strong>de</strong> <strong>de</strong>venir à son tour un chef.<br />

L'idée que l'on s'efforce <strong>de</strong> répandre,<br />

c'est la conception radicale <strong>de</strong> l'omnipo-<br />

tence <strong>de</strong> l'Etat disposant, en vertu <strong>de</strong><br />

monopoles, <strong>de</strong>s forces vives du pays et<br />

tuteur <strong>de</strong>s intelligences eUes-mêmes,<br />

Mais la faillite <strong>de</strong> l'école a précédé celle<br />

<strong>de</strong>s moaoipoîes ; aujourd'hui, la popula-<br />

tion <strong>de</strong>s illettrés est effrayante. M. Edi<br />

Petit constatait il y a quelques mois, dans<br />

la Gran<strong>de</strong> Revue, qu'en 1907, sur -4 mil-<br />

lions et <strong>de</strong>mi d'enfants d'âge scolaire,<br />

£87 .239 ont manqué l'école, sans cause<br />

valable, au moins pendant quetre mois,<br />

68.360 pendant cinq mois, 111.740 pen-<br />

dant la moitié <strong>de</strong> l'année.<br />

Et il no faut accepter ces chiffres que<br />

comme un minimum bien au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong><br />

la vérité, car le. moyen <strong>de</strong>contrôle n'existe<br />

pas, les commissions scolaires ne fonc-<br />

tionnant a peu près nulle part.<br />

En 1908, sur 315.452 conscrits, constate<br />

la statistique officielle du 'ministère <strong>de</strong> la<br />

guerre, 9.529 ne savaient ni lire ni écrire ;<br />

3.614 ne savaient pas écrire ; et il faut<br />

ajouter qu'il y avait 16.973 conscrits, la<br />

plupart insoumis, dont on n'a pu vérifier<br />

l'instruction et dont le plus grra-nd nom-<br />

bre était certainement illettré.<br />

Cette année, c'est bien pire : la classe<br />

qui vient <strong>de</strong> rallier les drapeaux ne com-<br />

prend pas moins <strong>de</strong> quatorze mille illet-<br />

tres. Joli progrès I Mais c'est notre faute,<br />

vous das-jè.<br />

. Vous ne mettez pas en doute, j'imagine,<br />

i ÇfF®0gï«ï» <strong>de</strong>s instituteurs<br />

m ia Hèpu-olicfue. Pas davantage leur<br />

zeio w leur instruction ; leur eomwétecuce<br />

n' m ?Astable-, leurs métho<strong>de</strong>s sont<br />

excellentes et ils s'appliquent apparem-<br />

ment a enseigner à leurs, élèves la lee-<br />

85»- ks - ? uatrs r ègl*s et non pas la<br />

Politique ni l'antimilitarisrnie<br />

mettre en grève.<br />

Voici textuellement les déclarations <strong>de</strong><br />

Augagneur :<br />

« Il faut que les agents <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> te<br />

» sachent que la grève <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer<br />

» n'est pas possible en fait et n'est pas possi-<br />

» ble en droit. » '<br />

Et comme l'extrème-gauche protestait, M.<br />

Augagneur insista :<br />

• o Les fonctionnaires et les agents <strong>de</strong>s servi-<br />

» ces publics nkqit pas le droit <strong>de</strong> se mettre en<br />

a grève, -n<br />

» Le fameux « droit i la grève -,> accepté par<br />

certains ministres est aussi dénié non seule-<br />

ment aux fonction]] aires, mais aux cheminots<br />

comme aux autres agentfe <strong>de</strong>s services pu-<br />

blics. T><br />

ENCORE UNE FAUSSE a JQCONDE B<br />

Un employé zéM •découvrait, au Havofe, SOUA<br />

uno teaito <strong>de</strong> la Compagnie transatlantique,<br />

une caiseo contenant une. Joe.on<strong>de</strong>. IA pan-<br />

neau <strong>de</strong> bois était ancien ; ses dini«usio.ns ©oi><br />

coïdaicut avec celles, bien connues, d» tableau,<br />

<strong>de</strong> Léonard <strong>de</strong> Vinci ; la '{teinture était fen-<br />

oUCée : la pose, les yeux, le sourire énigmati-<br />

qno, tout indiquait qu'il s'agissait <strong>de</strong> la jolie<br />

fugitive du Louvre. L'homme te mit en mouve-<br />

ment ; <strong>de</strong>s inspecteurs coururent aux 'bureaux<br />

<strong>de</strong> la Compagnie pour enquêter...<br />

L'enquèto aboutit à une déception rapi<strong>de</strong>.<br />

Le tableau n'était qu'une copie, assez bonne<br />

M n, La Logique <strong>de</strong> M. Pelletan<br />

Nos lecteurs n'ont certainement pas ou-<br />

blié la série <strong>de</strong>s articles publiés par nous,<br />

peur prouver que le traité secret franco-<br />

espagnol du 3 octobre 1904, relatif au Ma-<br />

mSB, ne <strong>de</strong>vait pas être soumis à l'approba-<br />

ti parlementaire, comme le prétendait<br />

:SH Bouard <strong>de</strong> Gard, mais <strong>de</strong>vait être ratifié<br />

daectement par le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Républi-<br />

que, conformément à l'article 8 <strong>de</strong> la loi<br />

-;u5i«iitutionuelks du 16 juillet 1875. A l'ap-<br />

pui dé cette manière d» voir, nous avions<br />

pnfeenté divers arguments. Nous avons dit<br />

,4«|r> ce traité prévoyait une adjonction <strong>de</strong><br />

terri toire qui n'est pas celle dont il est ques-<br />

-gto» tla.ns la loi eoiiistitutionneille ; que non<br />

tintement cet accord n'impliquait aueuno<br />

a^enelioai «résente et définitive (art. 3 du<br />

trait!! secret), mais encore qu'il était totale-<br />

itteirrt dépourvu <strong>de</strong> base jui-idiquc, parce qu©<br />

l^ecupation militaire ne saurait créer, en<br />

faveur <strong>de</strong>s contractante, le droit d'acquérir<br />

"«a <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s territoires sur lesquels lo<br />

sultan exerce seul un pouvoir absolu, im<br />

OPINIONS ET IDÉES<br />

Ceux qui n'aYOuen<br />

d-affleurs, expédiée «ans ,myetèra par M. Mer- I prescriptible ot tnaliénank <strong>de</strong> souveraineté<br />

.mai n hchaus, heâutant West square, à New- | ^. ifW „ Mva niw ,„,,„ (! ,« „„<br />

YorK, a M. Lenfanit, à Nantcrre, Le tranisa-<br />

tlanUirue La Provence l'avait apporté 3a veaie<br />

ni obligatoires, mais gratuites, et où l'on<br />

enseignait les .premiers principes aux<br />

« eahoches ». les plus réfractaires.<br />

Et sans doute nous ne prétendons pas<br />

que les 1-4.000 conscrits illettrés qui vien-<br />

nent offrir à la patience édueatrice <strong>de</strong><br />

leurs chefs une intelligence aussi peu<br />

développée que leur instruction, aient<br />

passé par l'école laïque ; combien n'ont<br />

jamais fréquenté l'école 1 combien ne<br />

l'ayant fréquentée que temporairement<br />

ne lont quittée que pour le ruisseau et<br />

n'ont pas eu grand'ehose à faire pour<br />

oublier ce qu'ils avaient appris !<br />

De cette non fréquentation on veut ren-<br />

dre responsables les catholiques qui dé-<br />

noncent chaque jour les dangers <strong>de</strong><br />

l'Ecole laïque, les « réactionnaires » qui<br />

« ferment les yeux au problème soeiai. »<br />

,Le problème social, il y a diverses ma-<br />

nières <strong>de</strong> l'envisager ; nous refusons<br />

oettés, quant à nous, <strong>de</strong> l'envisager uni-<br />

quement du point do vue dé l'électeur et<br />

nous ne somniies pas responsables <strong>de</strong><br />

celles <strong>de</strong>s lois sociales qui, fermant l'ate-<br />

lier à l'apprenti sans organiser l'ensei-<br />

gnement professionnel, ont jeté l'enfant<br />

à la rue à la sortie <strong>de</strong> l'école.<br />

La fréqueutatien <strong>de</strong> l'école, qui donc<br />

l'a assurée plus que les catheliques ? Nul<br />

ne contestera, je suppose, les sacrifices<br />

faits par eux ni les résuitats obtenus.<br />

Au cours d'une enquête faite par le<br />

Radical, h la fin <strong>de</strong> Tannés <strong>de</strong>rnière, un<br />

instituteur du Calvados calculait que les<br />

catholiques <strong>de</strong>vaient dépenser plus <strong>de</strong><br />

500.000 francs chaque- année pour rentre-<br />

tien <strong>de</strong> leurs écoles dans le département<br />

et >1 prévoyait avec joie le jour où une<br />

telie dépense serait au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> leurs<br />

forces.<br />

M. Groussau citait samedi à la Cham-<br />

bre telle petite ville du Nord où, sur une<br />

population scolaire <strong>de</strong> 1.600 élèves, 1.200<br />

enfants fréquentent les écoles libres et<br />

400 seulement les écoles officielles.<br />

Comment 1 C'est nous qui, ayant déjà<br />

payé comme contribuables pour l'entre-<br />

tien <strong>de</strong>s écoles of ficielles, nous imposons<br />

comme catholiques les -plus lourds sacri-<br />

fices pour l'entretien <strong>de</strong>s écoles libres ;<br />

c'est vous, radicaux, qui avez fermé la<br />

plupart <strong>de</strong> ces écoies et c'est nous que<br />

vous venez accuser d'empêcher la fré-<br />

quentation scolaire 1<br />

Oui, nous affirmons le droit du père<br />

<strong>de</strong> famille, mais à côté du droit nous pla-<br />

çons le <strong>de</strong>voir.<br />

Et si le père laisse l'enfant livré à lui-<br />

même, faire l'école buissaamiôre et rouler<br />

au ruisseau, n'est-ce pas parce que la<br />

morale laïque que l'on veut imposer à<br />

l'Ecole sans avoir encore pu la définir,<br />

lui laisse trop oublier ses <strong>de</strong>voirs ?<br />

et d avait été assumé, pour la durée du voyage,<br />

ao.000 tramm. Ce n'était qu'une fausse facon<strong>de</strong><br />

et uns fausse ioic <strong>de</strong> plus.<br />

L'ESPRIT DU JOUR<br />

— L'évasion du capitaine Lux soulève l'in-<br />

dignation <strong>de</strong>s journaux allemands. Ils pré-<br />

ten<strong>de</strong>nt que l'officier français n'avait pas le<br />

droit <strong>de</strong> paortir ainsi.<br />

— On va le poursuivre pour abandon <strong>de</strong><br />

poste.<br />

SIMPLES H0TEB<br />

La Carte <strong>de</strong> Visite<br />

L'année conwiençe -mal, bien mal, pour la<br />

carie <strong>de</strong> visite. Voici qu'on annonce sa {in<br />

imminente ? Un coup terrible vient <strong>de</strong> lui<br />

être porté par ces messieurs du corps diplo-<br />

matique. En effet, les ambassa<strong>de</strong>urs étran-<br />

gers el les chefs <strong>de</strong> légation accrédités à<br />

Paris se sont rttunis et ont pris une très<br />

grave décision: Ils ont décidé d'abolir désor-<br />

mais entre eux Vusagc.d'échangcr <strong>de</strong>s cartes<br />

<strong>de</strong> visite. -<br />

ils en répaiiHaienl beaucoup: Tellement<br />

que leur personnel n'y suffisait pas. Aussi<br />

s'adressaient-ils — tous — à une maison<br />

spéciale — la même. Et elle mettait à leur<br />

disposition pour ce service <strong>de</strong>s jeunes gens<br />

élégants qui allaient déposer êt corner, <strong>de</strong><br />

porte en porte, les cartes <strong>de</strong> Leurs Excel-<br />

lences.<br />

Comme c'était le secret <strong>de</strong> Polichinelle, les<br />

ambassa<strong>de</strong>urs ont pris le parti d'en rire et<br />

<strong>de</strong> supprimer entre eux, dans le corps diplo-<br />

matique, les échanges <strong>de</strong> caries.<br />

Eiyi<strong>de</strong>mmcnl, c'est un pas sérieux vers la<br />

suppression totale. Pauvre carte <strong>de</strong> visite I<br />

Si elle laisse dés regrets, ce .ne sera pas<br />

dans le personnel <strong>de</strong> l'administration <strong>de</strong>s<br />

postes et télégraphes, dont, en cette pé-<br />

rio<strong>de</strong>, elle fait le désespoir. Les boîtes <strong>de</strong><br />

nos facteurs sont trop petites pour contenir<br />

ces petits rectangles <strong>de</strong> bristol qui n'ont<br />

qu'un mérite : celui <strong>de</strong> nous rappeler par-<br />

fois <strong>de</strong>s amis oubliés. C'est le seul mérite<br />

que je lui connaisse. Certes, il est ap.)récia-<br />

blc, j'en conviens. Mais aussi que <strong>de</strong> bouts<br />

<strong>de</strong> carton gaspillés en pure pf.rte. à la plus<br />

gran<strong>de</strong> joie <strong>de</strong> nos gouvernants.<br />

Pour ma part, si la carte <strong>de</strong> visite doit<br />

mourir, je n'en aurai nul chagrin. Ce sera<br />

autant <strong>de</strong> pris sur l'ennemi, je veux dire<br />

sur le gouvernement, qui, sou pur sou, réa-<br />

lise <strong>de</strong> jolis bénéfices à nos dépens. Avec<br />

l'économie réalisée sur les cartes <strong>de</strong> visite,<br />

nous pourrons alimenter le budget <strong>de</strong> nos<br />

œuvres. L'année <strong>de</strong>rnière, je suivis le con-<br />

seil donné par ce journal et je remis à mon<br />

curé la somme correspondante aux cartes<br />

<strong>de</strong> visite que j'aurais dû envoyer si je<br />

m'étais conformé à l'usage. J'en ferai au-<br />

tant cette année. C'est un moyen excellent<br />

<strong>de</strong> venir en ai<strong>de</strong> à nos pauvres caisses pa-<br />

roissiales. Il ne saurait être trop vulga-<br />

risé. — JEAN.<br />

fission GUÊZE.<br />

ributaires <strong>de</strong>s<br />

surets ainsi énoncés •<br />

û^ff^i^i^ c«fcrs les cen-<br />

^..^al<strong>de</strong>ck-Rcusseau • riana ii<br />

canver^atien engagée entre eS* <strong>de</strong>ux<br />

ESSfeTS w M ( fe fep à Gambêtta<br />

A> tf* dG Wal<strong>de</strong>ck-Rcusseau, <strong>de</strong> ses<br />

.prédécesseur et <strong>de</strong> ses successeurs. »<br />

u u bien encore celui-ci :<br />

voir nr C -/^ i eo ^ ra 4^toirc vient d'à,<br />

-,}9 ropubhcain et te réactkm-<br />

nane ont gfe entendus. Vous supposerez<br />

«u'a ce moment un enfant se ££11<br />

J_l m ± ï5 SS* la pditique, et<br />

SuSïrè* UÙ ° ^tiort<strong>de</strong>s réac-<br />

no^I^l^' 0 ' <strong>de</strong>s illettrés<br />

m v^c d -- x ^îdwsforto.<br />

comme nous somS tS ^ ^"^o,<br />

nous RlaiA<br />

S SïwtartR^M e SÎ5<br />

les r^ill^W, m ?°r« nn progrès sur<br />

iisiS « „f ^ .«"e eporpie d'ob^uran-<br />

te KSSïtaSS?"^ adTttir abîe avait couvert<br />

.i««ioe û écoles qui n'étaient, ni Wfém<br />

LE DOUZIÈME PROVISOIRE<br />

L'Officiel du ji ue«ui»)« iwojnrLgue la loi<br />

'.lu douzième provisoire ; comme conssquei'ce<br />

<strong>de</strong>s délais légaux, la loi à <strong>Toulouse</strong> et dans la<br />

région no peut être exécutoire èwàm domain<br />

3 jaiivier ; par suite, hier lundi n'a pu et nu-<br />

lourdhut mardi ne peut se faire légalement<br />

l>erçeption d'un impôt d'Etat.<br />

„ .... . ETRENïtES RATÉES<br />

it était dans les intemtlcms du directeur eré-<br />

néral <strong>de</strong>s maanuaoïurofi. d.; l'Etat <strong>de</strong> lanoer<br />

uariB la circuamioii, pour le 1" Janvier les<br />

rwxival.es bottés d'aflumettea ornées <strong>de</strong> n-<br />

guettes reproduieant les tabJeanx <strong>de</strong> maîtres<br />

doe musées français et étrangère ; mate cette<br />

mesure était subordonnée à l'épuisement à<br />

lieu près complet du stock <strong>de</strong>s boitas tl'ai:,ume'-<br />

ios aneiefi modèle.<br />

La vente, <strong>de</strong>s anciennes boites ayant été<br />

moins rapi<strong>de</strong> Qu'on ne l'espérait on va en! nro-<br />

i» UT Porter les. <strong>de</strong>rniers perfection*»,<br />

ments aux nouvelles boîtes.<br />

yJritl a SS ôsux - catésrorivs nrKacipales <strong>de</strong> ces<br />

noites, celles qui reproduisent les convw» Ses<br />

P»M eonouiis <strong>de</strong>s petotnes flamands seront<br />

unpwméefi en bleu <strong>de</strong> l*?3ft ; oofâes qui nepro»<br />

aut^ent <strong>de</strong>s pemtwes do l'écoie fraiicaise se-<br />

ront en sanguine et rose <strong>de</strong> Sôvnes<br />

Ces boîtes no tar<strong>de</strong>ront pas fi être misses.<br />

on circulation ; déjà quàtifoes ùéyùts <strong>de</strong>s M<br />

parlements qui ont âpiHèo leur ancien stock<br />

en ont été pourvus.<br />

LE « DROIT A LA CRÈVE a<br />

- V" .convient do ssouligner les déclarations<br />

que M. Augagneiw apporta vendredi à la tri-<br />

tors do la discussion BUT les chonu'nots<br />

rit <strong>de</strong> Ludvig-<br />

bun<br />

révoquée.<br />

Le ministre <strong>de</strong>s travaux publies ne e'e«t<br />

\ft\ ,i' < --ÏÏ ft i..'^T a possibi-<br />

gnife<br />

-f 3 *^""* C0 'U>aî>ks d'aba : adon do leur noêti<br />

uc« cau '=3 ^•'"^-- ai -? «o-ral-<br />

I tanù ft déclare<br />

De M. Léon Baliby :<br />

Les journaux ont reproduis<br />

bliéc par l'Opinion et affirma<br />

dreric <strong>de</strong> Saint-Cha.mond reç<br />

shaven (A13ema.gne) un produit <strong>de</strong> fabrîca<br />

tion, délicat et essentiel, qui se nomme le<br />

trinctrosolenol.<br />

Pour sauver les apparences — toujours !<br />

— la société aiUeman<strong>de</strong> a sou représentant à<br />

Paais, qui est censé fabriquer en France le<br />

produit en réalité allemand. Mais ]© simple<br />

témoignage <strong>de</strong>s douaniers <strong>de</strong> Petit-Croix<br />

suffli-nit pour établir la provenance nette-<br />

ment alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong>. ce produit.<br />

Ainsi, comme nous n'avons cessé <strong>de</strong> le<br />

dire ot <strong>de</strong> le démontrer, le ministère rte la<br />

guerre s'obstine à rester tributaire <strong>de</strong> l'Al-<br />

leinagno pour certaines fournitures intéres-<br />

sant l,a Défense nationale, ce oui est d'au-<br />

tant plus insensé qu'en cas <strong>de</strong> guerre avec<br />

nos voisins do l'Est, ceux-ci arrêteront toute '<br />

fourniture à notre adresse et nous laisse-<br />

ront démunis.<br />

La démonstration que nous avons faite<br />

<strong>de</strong> l'origine alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong>s toiles pour bal-<br />

lons da Continental et <strong>de</strong> ses bandages<br />

pCeins pour les poids lourds, n'a pas suffi<br />

à secouer l'inertie <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> la guerre.<br />

Cette fois, un député, M. Girod, se propose<br />

d'interpeller. Que répondra le ministre ?<br />

Au moment où parurenit les premiers ar-<br />

ticles consacrés ù la maison Continental do<br />

Hanovre, on visiteur <strong>de</strong>manda à me parler.<br />

Je n'avais pas l'honneur do le connaître 11<br />

s s nomma : un <strong>de</strong>s généraux, aujourd'hui<br />

en retraite, les plus en vu© do notre armée.<br />

11 o. été chef d'étatntnajor général.<br />

— rdl suiut votre, campagne, me dit-il.<br />

Tout ce que vous avez écrit sur les services<br />

<strong>de</strong> la guerre est exact. Et il n'est aussi que,<br />

trop vrai qu'à l'heure actuelle nous sommes<br />

menue, pression suï les conipa-<br />

tuGent ïiégiiimenwiîi à réintégrer<br />

avioiiis invoqué <strong>de</strong>s précé<strong>de</strong>nte : la prise <strong>de</strong><br />

possession du Tonkin, les traités du 26 avril<br />

1886, du 15 octobre 1887, du 8 janvier 1892,<br />

qui ont établi notre protectorat sur les fies<br />

Comores et Anjouan, la prise <strong>de</strong> possession<br />

4a Dahomey et le régime imposé à ce pays<br />

iqud sont arrivés sans loi ; les conventions<br />

tte proîecteri-ait passées par le général Dodéfi,<br />

1© 29 janvier 1894, avec le roi d'Abomey, et<br />

Jo 4 février 1894, avec lo roi d'AUada, qui<br />

n'ont jamais été ratifiées (parlementaire*<br />

ment, cte., etc...<br />

Quelques joiurs après la publication <strong>de</strong> no-<br />

'tre premier article (quo nos lecteurs trou-<br />

veront dans l'Express du Midi du 25 noveni-<br />

bïi© 1911), nous lisioaiB dans la Dépêche du<br />

5-décembre, un premier article <strong>de</strong> M. Pelle-<br />

tan, intitulé :.« La discussion <strong>de</strong>s affaires<br />

'marocaines », dans lequel l'auteur s'expri-<br />

me ainsi : « Mais, dit-on, distinguo : il n©<br />

s'agit pas d'annexer le Maroc, mais senle-<br />

: ;SMfK& d'y établir notra protectorat. La dis,<br />

tteftion est quelque pew subtile : la Tunisie<br />

est-elle moins posseî»ion française que l'Al-<br />

gérie ? Cest ainsi, dii-on, qu'on a procédé<br />

pour la Tunisie. Si on Ta fait (j© voudrais<br />

vérifier), on a eu. tort. » L'article <strong>de</strong> M. Pel-<br />

Man (il suffit <strong>de</strong> lo rapproclier du ndtro<br />

peur s'en rendre compte) contenait une er-<br />

reur, consistant à croire que nous avions<br />

invoqué le traité du Bardo du 12 mai 1881,<br />

et une ignorance : ne pas savoir que 1©<br />

traite qui établit notre protectorat sur la<br />

Tunisie a été approuvé par la loi du 27 mai<br />

1881. Si M. Pelletan avait bien lu notre ar-<br />

ticte. il aurait constaté qu'il contient l'énu-<br />

méi-ation <strong>de</strong>s traités <strong>de</strong> protectorat qui, <strong>de</strong>-<br />

puis 1886, ont été tous conclus sans excep-<br />

tion par le Pouvoir exécutif seul ; et . s'il<br />

avait pris la peine, comme nous, <strong>de</strong> fouiller<br />

dans les archives parlementaires, et <strong>de</strong> con-<br />

sulter les ouvrages <strong>de</strong> droit, il aurait su<br />

que les ChanibTe > jusqu'en 1886, ratifiaient<br />

tes traités <strong>de</strong> pi'otectorat ou, ce qui revient<br />

au toéme, autorisaient lo gouvernement à<br />

les conclure, mais qu'au contraire, <strong>de</strong>puis<br />

'cette époque, elles laissent à co <strong>de</strong>rnier le<br />

soin do )m conclure définitivement.<br />

Damna second article, intitulé : « Poil<br />

ttpîô aoticonstitutioiinell© », du 13 décem-<br />

bre, M. Peîletan revient à la charge. Et,<br />

earaa fois, il est doeumesité ! Il nous ap-<br />

pfead que 1© traité du Bardo a été voté par<br />

tes Chambres ! Sur ce point, nous sommes<br />

en parfait accord avec l'honorable député.<br />

Mais il'conclut en disant : « On travaille ù<br />

oter da la Constitution te peu qu'elle a d©<br />

républicain. » Sur ce second point, nous<br />

néna séparons- <strong>de</strong> lui. et voici pourquoi : la<br />

crariosité nous a pris do recherchèr les noms<br />

dr:s députes qui avaient voté pour laisser au<br />

gou vc-rnemeait, en 1891, le droit <strong>de</strong> conclure<br />

diéfrnitivemcînt ïè» : traité <strong>de</strong> protectorat du<br />

Dahomey, ot savez-vous, ondow autres noms,<br />

erlui que nous avons trouvé eoucs caite ru-<br />

bviquo : « Ont voté pour » ? I© nom <strong>de</strong> M.<br />

Pelletan lui-ntâma. Nous profiterons donc<br />

d© cette découverte pour lui rairaîchiT un<br />

peu la mémoire. Le Journal officiel est un<br />

journal dangereux ! Il porte qu'à la séance<br />

du 28 novenébr© 1891, M. Pelletan a voté en<br />

faveur <strong>de</strong> la résolution suivante : « La<br />

e&onibre est d'avis qu'il n'y a pas lieu <strong>de</strong><br />

ratiUer par une loi l'arrangement conclu, le<br />

9 octe-brft 1890, avec le roi du Dahomey, et<br />

laisse an gouvoiT>eroeut )© soin <strong>de</strong> donner à,<br />

t-:% SBCte la sanction la plus conforme aux<br />

intérêts <strong>de</strong> la France dam le golfe <strong>de</strong> Bé-<br />

rttn. » — Que <strong>de</strong>vons-nous perasier <strong>de</strong> cette<br />

cantawliction dans la politique <strong>de</strong> l'ancien<br />

ministr© <strong>de</strong> la marine, consistant à donner<br />

an Prési<strong>de</strong>nt, en 1891, le droit <strong>de</strong> conclure<br />

las traités <strong>de</strong> protectorat, et à lui refuser<br />

ce même droit en 1911 ? Nous ne ferons pas<br />

'à M. Petîeian l'injure <strong>de</strong> croire qu'il n'était<br />

pas républicain il y a vingt ans et qu'il l'est<br />

<strong>de</strong>venu <strong>de</strong>puis ! Mais, à notre tour, nous lui<br />

dirons, en nous appropriant les propres ter-<br />

mes <strong>de</strong>, son: article : <br />

possible l'aaaocomie <strong>de</strong> la zone espagnole ne<br />

saurait aite jusqu'à méconuaitre la neeestute<br />

Vttate d'obteffli-r <strong>de</strong>s garanties indispensable*,<br />

©n raison <strong>de</strong>s resuonsabllités que la France a<br />

assumées pour teut le Maroc.<br />

On prévoit que les négociations feront lon-<br />

gues et laborieuses, car la situation est rendue<br />

encore plus délicate dopais la remis© <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

notes «tant la presse ne s'est pas occupée jus-<br />

*La feMnée à fait parvenir, il y a queiques<br />

tours, à Madrid, une note où ego «çiwit*<br />

caricatures offonsauies pour la ^*ncc, pu<br />

bUées par certaiins journaux e^agoote, « ae-<br />

mandaut <strong>de</strong>s expl-teautens au Sujet do ; UnUA-<br />

View du générail Luquo .publiée dans impur-<br />

oial.<br />

NCIDENTS MILITAIRE<br />

Inci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> tir<br />

Reims, 1" janvier.<br />

Un Inci<strong>de</strong>nt s'est produit à la caserne du<br />

13ÎT d'infanterie ; la 18' compagnie procédait ù<br />

<strong>de</strong>s exercices <strong>de</strong> tir dans la cour du quartier<br />

avec <strong>de</strong> fausses cartouches.<br />

Soudain, une détonation retentit et une<br />

balle alla se loger dans le mur <strong>de</strong> la caserne<br />

du 2' bataillon.<br />

Ce eouo <strong>de</strong> feu avait été tiré par un jeune<br />

soldat nommé Bataille ; la 12' compagnie,<br />

avait précé<strong>de</strong>nHnesit exécute <strong>de</strong>s tus reeus et<br />

l'on suppose qu'une balte était <strong>de</strong>meurée dans<br />

la oartouelie du jeune soldat.<br />

Bataille a été puni <strong>de</strong> six jours <strong>de</strong> prison et<br />

le sergent responsable <strong>de</strong> rinsjjecUon <strong>de</strong>s ar-<br />

mes a été puni d© consigne à la chambre.<br />

A L'ÉLVSÉE<br />

Paras, 1 er janvier. "<br />

Les visites tindaiionneffles <strong>de</strong>s corps consti-<br />

tués ont en Uau aujorwd'but, à l'Elysée, dans<br />

l'ordre et le ceorémcaiial accoutuimes.<br />

\ 10 bewres, te prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a<br />

reçu, dans le grand salon <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>*»*<br />

tes miuistres et tes so.uis-seoreto!ies d Ltat qui<br />

lui ont été présentés par M. CaiUaux,. et qm<br />

venoîent cour l'aastster pendainit tes visites do.<br />

to L© a pfâd©nit du Sénat. M. Dnbost, et. tes<br />

memtoes <strong>de</strong> la Haute-Assemblée sont arrivés<br />

a 10 b. 1/4, à i'Klysée.<br />

M. FaWères s'est entretenu<br />

tan»s avec eux.<br />

quelques bifi-<br />

vien pour rejoindre la. horka qui lutte contre tes<br />

troupes espugnetes dans les environs d© Me-<br />

Wlla.<br />

AU MAROC<br />

Kcs morts<br />

Mavsoilte l» r janvier. _ i<br />

le -manchot Sldl-Btahlm est arrivé ce mai.m<br />

d'Oran ayant abord îes cercueils du capitaine<br />

pu<br />

Att hT^ra'te "p^Sdant dé la Républiqup.<br />

OeCui-cL accompagné <strong>de</strong>s mamstres, a rend»<br />

é(,' >urs v.is-Kes au prési<strong>de</strong>nt du Sénat et<br />

ou prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Chambre.<br />

De retour à raidi à l'Elysée, te prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la<br />

République a retenu u déjeuner tes memores<br />

du gouvernement et tes personnes <strong>de</strong> sa maii-<br />

&0 \' 0 heures le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> ln République,<br />

aceomP.T'né <strong>de</strong>s ministres, du grand cîiance-<br />

Per dé la Légion d'honneur et du gouye.rn©m<br />

roili aire d© Paris, s'est rendu dans la sallo<br />

S^'^rpyiïMMtr les membres du,<br />

corps diplomaUqiie.<br />

Les aisecura<br />

Fn raésentant an prési<strong>de</strong>nt d© Ta P^PÇ^"-<br />

(nie lêf aSl<strong>de</strong>ut s .et les .mi«^J$£<br />

potentiaires, sir Francs Bert-ie, ambassaoea^<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MARDI 2'JANVIER 1912<br />

Angleterre, a prononcé l'allocution sui-<br />

vante :<br />

« Monsieur le Prési<strong>de</strong>nt,<br />

» Lo corps our effectuer 6a tentative d'éva-<br />

sion, la nuit do Noël qui, pour les Allemands,<br />

est. une nuit <strong>de</strong> fête.<br />

Dans Chaque corps <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> fleurit un ar-<br />

bre <strong>de</strong> Noël ; o nboit, on rit ; les sentinelles re-<br />

lâchent forcément leur surveillance, et il est<br />

facile, à oe moment, <strong>de</strong> leur jouer un vi?.ain<br />

tour.<br />

D'autre part, lo capitaine Lux avait comme<br />

voisin <strong>de</strong> chambre, un capitaine anglais nom-<br />

mé Freneh. ©n prison pour te mémo délit ;<br />

il ne ferait pas impossible que l'officier an-<br />

glais ait favorisé l'évasion <strong>de</strong> son collègue. . -,<br />

Toutefois, on pourra se rendre compte <strong>de</strong>s<br />

difficultés <strong>de</strong> l'entreprise 'lorsqu'on «aura que<br />

10 vaillant officier mit quatre heures à scier<br />

l'un <strong>de</strong>s barreaux, <strong>de</strong> sa prison ©t qu'il dut,<br />

avec <strong>de</strong>s ruses d'Indien, profiter pour sauter,<br />

le mur, comme on dit à la caserne, du mo-<br />

ment où lo factionnaire, dans sa promena<strong>de</strong><br />

d© va et vient, avait le dos tourné.<br />

La sentinel'© m'entendit rien, <strong>de</strong>s précaut<br />

Uons ayant été prises pour cola, et m© vit rien,<br />

te moment propice ayant été choisi pour fran--<br />

©bir la clôture ainsi que nous venons <strong>de</strong>: te<br />

dire ; si las choses so fussent passées autre-<br />

ment, l'ofûciier français était fusillé à bout<br />

portant.<br />

Se eûssetr ensuite dans l'ombre, sans bruit, :<br />

à travers les buissons, fut, pour te fugitif, «ne<br />

besogne facile ; gagner la frontière sans atti-<br />

rer l'attention était chose plus difficile ; mais,<br />

lieuteusemen* pour lui, le capitaine Lux était<br />

muni d"un passeport que te hasard avait<br />

placé dans son portoîeuLSle et à l'ai<strong>de</strong> duquel<br />

11 put gagner la frontière austro-hongroise.<br />

Da là, il se dirigea vers la France par l'Ita-<br />

lie et la Suisse, et .l'intime du capitaine que<br />

nous interrogions., d'ajouter : « Avant hier,<br />

comme Lux se rapprochait <strong>de</strong> la Francs, !e<br />

panorama alpestre <strong>de</strong> notre frontière barra<br />

tout à coup l'horizon <strong>de</strong> son imposante<br />

majostueuto silhouette ; en - cette fin <strong>de</strong> jour, le<br />

ciel, dams -une éclaircie, se montra radieux ;<br />

te soleil fait rougeoyer les nuages ; les Alpes<br />

neigeuses détachèrent leur blancheur immocu<br />

lé© sur l'azur céleste, et trois eouteuès symbeîi-<br />

ques assemblées en un pareil montrait, sem-<br />

blaient souhaiter la bienvenue à l'heureux<br />

fugitif et saluer ce fils <strong>de</strong> la Franc© qui 'reve-<br />

nait dans sa patrie. »<br />

Le séjour à Paris du capitaine Lux sera vrai<br />

semblablemerit court.<br />

Après une journée ou <strong>de</strong>ux consacrées aux<br />

effusions familiales, .il rejoindra, rame doute,<br />

te -poste qu'il occupait si brillamment.<br />

Le capitaine 2-ux en conseil <strong>de</strong> guerra<br />

On sait que te ©apitain© Lux avait, comme',<br />

le veulent tes règlements miitiares, été porté,<br />

déserteur <strong>de</strong>puis son .incarcération.<br />

H <strong>de</strong>vra, <strong>de</strong> ce fait, passer <strong>de</strong>vant -un con-<br />

seil d© guerre, ce qui évi<strong>de</strong>mment ne sera<br />

qu'une formalité.<br />

lac d'Atter, & trente-huit kilomètres du heu<br />

<strong>de</strong> départ. ,<br />

Le lieutenant Werner, pilote et seul passa-<br />

ger, s'est noyé dans la lac.<br />

La psstc an aéroplane<br />

Le Cap, P* janvier.<br />

Un sac <strong>de</strong> lettres vient d'être porté du Cap à<br />

Muizemberg sur un monoplan français.<br />

Le raid Pau-Paris<br />

Paris, 1* Janvier.<br />

La violence du vent a d© nouveau empêché<br />

Védrines d'entreprendre dimanche 31 décem-<br />

bre, date extrême, ce voyage aérien qui lui<br />

aurait permis d© s'adjuger peut-être la se-<br />

con<strong>de</strong> coup© Pooime-ry.<br />

FOOTBALL RUGBY<br />

A TOULOUSE<br />

Dès que l'épreuve d'athlétisme a été terminée<br />

hier, aux Ponts-Jumeaux, les amateurs du bal-<br />

lon ovale ont pu assister à -une belle exhibition<br />

<strong>de</strong> Rugby.<br />

Car 'l'excellente équipe du Sporting-Club Mo-<br />

zamétain avait coneenti à venir donner la ré-<br />

plique ù un team formé <strong>de</strong>s me meurs joueurs<br />

Stadistes disponibles.<br />

De public nombreux, qui assistait à la partie,<br />

n'a pas été déçu, car les <strong>de</strong>ux teams nous ont<br />

fait assister à <strong>de</strong> très belles phases <strong>de</strong> jeu<br />

ouvert.<br />

La partie<br />

M. Saute*, qui arbitre, siffle te coup d'envoi<br />

â trois heures ©t <strong>Toulouse</strong> envahit lo camp<br />

Mazamétain ; mèdée aux 22 sur laquelle les<br />

traisquarts rouges, bien lancés par Perry,<br />

partent en passes ; Danés marque te premier<br />

essai ; but manqué ; <strong>Toulouse</strong> 1 points.<br />

A la reprise, Bertain, qui se distingue .mène<br />

un dribling irrésistible ; Mazamet relève en<br />

touche <strong>de</strong> but, sur laquelle les avants rouges<br />

reçoivent et s'affalent sur 1© hallon ; but man-<br />

qué ; <strong>Toulouse</strong> 6 points.<br />

Mazamet remonte, mais après une mêlée,<br />

Struxiano, qui joue merveuHeusomant. lance<br />

bien sa ligne ©t les trois-quarts Toulousains<br />

font une 'belle série d© passes ; Danés, en pos-<br />

session <strong>de</strong> la balle, va marquer ; Barrère rate<br />

le but ; <strong>Toulouse</strong> 9 points.<br />

Nouvelle mêlée ; Sévérat, bien servi, file et<br />

padse au bon moment à Fauré qui marque : te<br />

but n'est ,pas essayé ; <strong>Toulouse</strong> 12 points.<br />

Sur. une autre mêlée, les trois-quarts rouges<br />

échoit îe coup d'envoi ; les <strong>de</strong>ux **Jgtffc<br />

rangent et, au COUP do sW" , « rA<br />

sissent auel«o». sont man<br />

oués Un nouvel essai est marque par les ir-<br />

landais, mais il n'est pas transformé.<br />

Irtnrvrtl 11 noints. Franco toujoure 6.<br />

DWIWcôtes lè jeu est superbe ; 11 tout-dp<br />

V- , " ^«^fi^ BiiAimoni avec une égale éner-<br />

d'hui.<br />

Notre Grand Concours<br />

5 FOOTBALL<br />

NOUS TENONS A LA DISPOSITION OE NOS<br />

LECTEURS LES 15 BONS QUI SONT IKDIS-<br />

PENSABLES POUR PARTICIPER A NOTRE<br />

CRAMD CONCOURS DE FOOTBALL.<br />

CES 15 BONS DEVRONT NOUS ÊTRE RE-<br />

TOURNÉS EN MÊME TEMPS QUE LE QUES-<br />

TJONMArRE GARNI QUE NOUS PUBLIERONS<br />

DANS UN PROCHAIN NUMÉRO,<br />

ON TRBUVEHA AUJOURD'HUI, A LA 4> FA-<br />

CE, LES REHSEJGNEMENTS COMPLETS SUR<br />

CS C»-Î5«5»«BS, QUI REUNIRA UN GRAND<br />

HSHBir» Ut GefiKUBRENT».<br />

COURSES DE CHEVAUX<br />

A V1NCEHNES<br />

Paris, I janvier.<br />

Pris <strong>de</strong> Troarn, au trot monté, 8.500 fr. 8.500<br />

mètres. — 1. indOrChime, par Aledian ©t Divot-<br />

tc ii M. A. Beauohamp (Meunier) ; 2. Irène, à<br />

M. L. Petit (Visa) ; 3. Impérieuse, à M. A.<br />

Burm (P. Daubichotn).<br />

Non placés : EMfiâfe Incertain, Italie, If, Isa-<br />

belle, Indien, Centaure, Impraticability, Imita-<br />

tion, Inattendu©.<br />

Mutuel : Gagnant, 143 ; placés : Indo-Chine,<br />

9 ; Irène 515 ; Impérieuse, 262 50.<br />

Prix d'Evrecy. au trot attelé, 2.5O0 fr., 2.800<br />

mètres. — 1. Italien., par Bcaumartoir ©t Ca-<br />

nadienne, à Mm© veuve A. Forcinnl (M. L.<br />

FoTcinal) ; 2. Idée, à M. L. Tacquet (J. Méqui-<br />

gnon) ; 3. Isis, à M. C. Rousseau (Tomber! ).<br />

Non placés : Impétigo, Incognito, Idéal, II-<br />

Bacio, Ida.<br />

Mutuel : Gagnant, 50 50 ; placés : Italien,<br />

17 ; Idéo, 21 ; Isis, 13 50.<br />

Prix <strong>de</strong> Douvres, au trot monté, 3.Û0O fr.,<br />

2.300 mètres. — 1. Iona, par Bobichon ©t M-<br />

laha, à Mme F. Gauvreau (Gardy) ; 2. Ilia<strong>de</strong>, à<br />

M. II. Baily (Bernardin) ; 3. Idole, au Haras<br />

<strong>de</strong>s Giboulées (M. G. d© Wazières).<br />

Non placés : Impératrice, Idole, au Haras <strong>de</strong><br />

la Fontaine, Isotta.<br />

Mutuel : Gagnant, 18 ; placés : Iona, 13 50 ;<br />

Ilia<strong>de</strong> 20 50<br />

Prix <strong>de</strong> Cormelles, au trot attelé, 4.000 fr.,<br />

2 800 mètres. — t Grena<strong>de</strong>, par Trvailteur-11<br />

et Source, à M. E. Masquait (Prosper) ; 2. Hati-<br />

terive, à M. Serrey (Verzeelie) ; 3. Gamin, à<br />

M. M. Maimier (M. Mau.ni.er).<br />

Non placés : Flova, Haïiua, Gaggilass, Iowa,<br />

Héroïque, Hersilie, Enchanteur, Eliane. Héroï-<br />

ne, Houlgate, Georgina, Le-Hutin, Fleurette,<br />

Estry, Hiron<strong>de</strong>lle., Vaillant.<br />

Mutuel : Gagnant, 56 ; placés : Grena<strong>de</strong>, 23 ;<br />

Hauterive, 28 50 ; Gamin, 59.<br />

Prix <strong>de</strong> Visn-cenines, au trot monté, 10.000 fr..<br />

2.500 mètres. — L Huit, par Bemeeourt et- Fi-<br />

leuse k M. Costanobel (A. Maquignon) ; 2.<br />

Mareeau, à M. Aheù (Neveux) ; 3. Hilote, à M.<br />

Cavey aîné (E. Picard)<br />

Noii placés : Héroïne, Garanti, flirte, Grain-<br />

d'Or, Hamttton, Hélios, Gala, Gazelle, Gyp,<br />

Gamba<strong>de</strong>, Geisha. Ibérienne, Harolfl, Guetteur.<br />

Mutuel : Gagnant, 115 ; placés : Huit-, 40 50 ;<br />

Marceau. 17 ; Hdoto, Gl 50.<br />

Prix d ? Houlgate, au trot attelé, 2.500 fr.,<br />

3.000 mètres. — L Havre-Sac, par Urff© et Ou-<br />

vrière, à M. E. Ijeplàtre (Poirier) ; 5. Harpon,<br />

ù M. lo prince Stourdza (Verzeelie) ; 3. Halia,<br />

ù M. Tniéry <strong>de</strong> Cabanes (Schonrock).<br />

Non placés : Garcia, Hégire, Germanie, Hou-<br />

blon. Hernami, Gilbert, S'Love, Hip-Hip-Hour-<br />

rah, G-eney, Hier, Hiklegcndo, Grogny. Héro-<br />

dote.<br />

Mutuel : Gagnant, 40 ; places : Havre-Sac,<br />

19 50 ; Hareon, 25 ; Halia, 34.<br />

A MARSEILLE<br />

Marseille. 1" janvier.<br />

Pris du Ohûloau-d'If, cours© do halos, à ré-<br />

clamer, 3.000 francs, 3.000 mètres environ. —<br />

1. La Clochette, par Oscar-Quol et La Colombe,<br />

à M. F. Grumetz (J.-B. Moreau); ?.. Valentin IV<br />

il M. A. Vcil-Pfcarrd (Parfrement) ; 3. Nocos-<br />

d'Argont, fi M. A. Mourgua d'Algue (A. K. liâ-<br />

tes).<br />

Non placés : Auréale, Petgatr» U, Rooher-<br />

Blin, Orriaga, Eric II, Falandry.<br />

QitaSre longueurs. Pwni-longueur.<br />

Mutuel : Gagnant, 37 ; placés, La Clochette<br />

8 -50, Valentin IV 6 50, Noces-d'Argent 13 50.<br />

Premier Prix <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong>s Steeple-Cha-<br />

ses <strong>de</strong> France, steepte-chase, 5° série, 4.C00 fr., !<br />

3.400 mètres .environ. — L Kurwenal, par Fra-<br />

Angelico et La Loreley, à M. A. Salomon (A.<br />

Benson) ; 2. Roeroy, à M. A. Veil-Picard (Par-<br />

frement) ; 3. Caennaise, à M. Roger Arceau<br />

(A. Ghabman).<br />

Non placé : Talmont.<br />

Une encolure. Trois longueurs.<br />

Mutuel : Gagnant 15 50 ; placés. KurKeital<br />

7 50. Roeroy 7.<br />

Deuxième Prix <strong>de</strong> Ta Société <strong>de</strong>s Steeple-<br />

Çhases <strong>de</strong> France, prix spécial, stoeple-cliase,<br />

handicap. 5.000 francs, 3.800 mètres environ. —<br />

1. Luoulhis, par Simoniaii et Falaise, à M. A.<br />

Veil-Picard (Thibault) ; 3. M-a-Filte. H M. Math.<br />

Goudchaux (J. B. Moreau) ; 3. Lo Mail fan, a<br />

M. A Veil-Picard (Parfrementi .<br />

Non placés : Monsieur^Monestvi-, Dvnamo-HI<br />

Sam-Sam reste au poteau.<br />

Une encolure. Une longueur.<br />

Mutuel : Gagnant 29 50 ; placés, Lueullus<br />

16 50, Ma-Fillo 9 50.<br />

Prix dru Pharo, ©ourse <strong>de</strong> haies. 4.000 francs<br />

3000 mètres environ— 1. Ravigote, par Child-<br />

wick et la Reus, à M. A. Veil-Picard (Parfre-<br />

ment) ; 2. Alexis, à M. Math. Goudchaux (J<br />

B. Moreau) ; 3. Boullka, à M. A. Veil-Picard<br />

(Odoll).<br />

Mutuel : Gagnant 6.<br />

AÉRONAUTIQUE<br />

Chute d'un aviateur<br />

Rome, l" janvier.<br />

A Sassarl (Sardaigne). l'aviateur français<br />

Aubré a fait <strong>de</strong>s vols très réussis ; mais au<br />

moment où il <strong>de</strong>scendait en vol plané, son'mo-<br />

noplaan s'étant renversé, le moteur éclata.<br />

Par un hasard miraculeux, l'aviateur ne so<br />

fit que <strong>de</strong>s contusions sans gravité ; un re-<br />

pos <strong>de</strong> quelques jours seulement lui sera né-<br />

oessaire.<br />

Brin<strong>de</strong>jcric sur répave <strong>de</strong> la <br />

Marseillaise.<br />

APOLLO-TîHEATRE. - Tous les soirs a 8 heurcl<br />

concert artistique et séance cln6miatosra.i>uiquo.<br />

THEATRE DES NOUVEAUTES. — Tous les soir»<br />

spectacle concert, attractions diverses.<br />

MENAGERIE HAGENBECK. — s heures tous "*<br />

6clrs DlmaaclioG. lundis, jeudis, matinée.<br />

SKATLNG-RiyliKT ità3. aLèes Lafayette). — T°n'i<br />

les jour?, <strong>de</strong> a iieurcs Uu matin a minuit, seaaw<br />

<strong>de</strong> patinas©.<br />

CI.NSMA PATOE. — Toa3 les solra. re-prôsentaîK»<br />

a 8 b. oï Jeudis et dimanches, matinées.<br />

« PARISIANA - CINEMA ATTRACTIONS. S. P1*^<br />

Lafayette. — Tous les soirs, à 8 U. «a. gran<strong>de</strong> >»j<br />

présentation ; matinées dlmancUes et Jours icric*<br />

2 h. et a 6 h.<br />

AMERICAN COSMOGRAPH. — A « h. «S. ,<br />

cinématosrapliisues. Jeudis et dinianciies. ma'<br />

ELDORADO SUAT! NO-CONCERT. — To^», ...<br />

Jours patinage-, concert 0» 8 Heure* du<br />

mlault.<br />

KURSAAL. PAIAIS n'nrTF.Tt, - a"*|f!ÎS<br />

uvec pis!» cl© simUna-rina ou»exi d» e n^uc°_ i<br />

tin a minuit, ôrclieme Bjnutfiaw«u» <br />

8AFfi pAUl..TeaBiaBlwir9.oïn«»*' T,,ww ^ Wtt<br />

s^.ar.5<br />

Une*<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MARDI 3 JANVIER 1012<br />

fyhéméiiées Toulousaines<br />

2 JANVIER<br />

Saint du jour : Saint Basile.<br />

Vête à souhaiter : Sainte-Geneviève<br />

Lever <strong>de</strong> la lune : 1 h. M s.<br />

coucher, -i h.<br />

coucher >> b- <br />

Lever du soleil, 7 h. SO<br />

•L Y A CINQUANTE ANS<br />

<strong>de</strong> la Garonne<br />

scen<strong>de</strong>nt ù 63 centimètres «tHfCMOiM<br />

Kt a Mcadémi* <strong>de</strong>s '«jffifaffî.<br />

Bai)! (e Départent<br />

sur<br />

olcil<br />

<strong>de</strong> TOUIOOSB eî i M-flasst<br />

Nous informons nos lecteurs .et déposl-<br />

U~ partlculîèwment qu'ils doivent s»bstenir<br />

nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'Almanachcatarito^^<br />

les exemplaires mis a notre disposition<br />

'les éditeurs étant épuisés.<br />

E VOTE OE NOS DÉPOTÉS<br />

Comme on Lo sait. M. Bouffan<strong>de</strong>au a déposé<br />

m amen<strong>de</strong>ment A la loi <strong>de</strong> finances qui classe<br />

i ies déneîse* obligatoires celle <strong>de</strong> .a<br />

"km <strong>de</strong>s écoles qualifiée, connue on te sait,<br />

• M Steeg d'annexé <strong>de</strong>s êcotes laïques<br />

M firoussau soutint un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />

4 rôpartirlls ressources <strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s écoles<br />

entre les élèves <strong>de</strong>s écoles publiques et ceux<br />

dos écoles libres. . .<br />

Voici tes votes <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> la région sur<br />

'amen<strong>de</strong>ment Grousaau :<br />

AniftGE. — Contre, MM. Delcassé, Second, ge-<br />

^ifJ^Contrc MM. Sauzè<strong>de</strong>. Malaviallc.<br />

Durand, Dujardin-Beaumetz, Aldy ; absent par<br />

congé. M. Sarraut.<br />

AVEYRON — Pour, MM. Massabuau, Gaftiei,<br />

CÙuel ; contre, MM. Balitrand, Fournol, Cabrol;<br />

absent par congé, M. Monsservin.<br />

HAUTF-GIRONNK. — Pour, MM. Bougues. Au-<br />

riol; contre, MM.Bedouce, Elten-Prevot. Cruppi,<br />

Gheusi ; absent par congé, M. Ruau.<br />

GERS — Contre, MM Dufreche, Tournan,<br />

Nonlens ; absents par congé, MM. Samalens et<br />

Thierry-Cazes. _,, .<br />

LOT - ''outre, MM. <strong>de</strong> Monzie, Becays, Malvy<br />

LOT-ET-GARONNE. — Contre, MM. Duffau, Geor-<br />

ges Leygoes ; abstenu, M. Gels ; absent par<br />

congé, M. Soussial. _ .<br />

HAUTES-PYRENEES. — Contre, MM. Dreyt, Fttte,<br />

Paul Dupuy, Noguès.<br />

TARN - Pour, M. te baron Amedée Rerlte ;<br />

contre MM. Guiraud, Andrieu, Jaurès, Sabm ;<br />

absent par congé, M. Henri Simon.<br />

TARN-ET-GmoraE. — Pour, M. Bories ; contre<br />

MM. Frayssinet et Dupuy.<br />

EAU DE NOIX CABAiVteS<br />

Un meurtre. — Din<br />

iyateiur, îxmiol Sorbes, âgé<br />

a, coups <strong>de</strong> couteau sa ferât<br />

peaux' àgee <strong>de</strong>. 37 ans. Lorsqu'il a ét<br />

îe cadavie portait <strong>de</strong> nombreuses Mes<br />

visage et au cou .<br />

Le meurtrier vivait séparé <strong>de</strong> sa femme <strong>de</strong>-<br />

puis six mois environ.. U habitai* la communie<br />

<strong>de</strong> Jaqua, peu distante <strong>de</strong> laméac. Son crime<br />

commis, Daniel Sorbes s'est enfui dans la di-<br />

rection <strong>de</strong> Pcuryastruc ; il a été arrêté dans les<br />

cdTceastànces suivantes, a une heure et <strong>de</strong>mie,<br />

a:u bas <strong>de</strong> la côte <strong>de</strong> Castelviell, sur la route<br />

<strong>de</strong> Pauvastru© à Bel'.e-Debat.<br />

Deux " gendarmas die ia. briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> Pouyas-<br />

*ruc étaient en tournée, lorsqu'ils furent hélés<br />

par un individu qui, tout en gesticulant, cou-<br />

lait à leur rencontre. C'était Daniel Sorbes ; il<br />

avait ses vêtements en désordre, les yeux ha-<br />

gards, le visage et les mains maculés <strong>de</strong> sang,<br />

ill leur fit le récit suivant :<br />

« Je vivais séparé <strong>de</strong> ma femme <strong>de</strong>puis un<br />

an, car eîle était d'une incondjuite notoire. Lui<br />

ayant reproché plusieurs fois son infidélité,<br />

elle me quitta et se réfugia chez sa mère, à<br />

Laméac ; or, ce matin, je me suis rendu au-<br />

près d'elle pour débattre certaines affaires do<br />

famille. Je n'avais aucune pensée criminelle.<br />

Comme je lui renouvelais mes reproches, elle<br />

me dit qu'elle était <strong>de</strong> nouveau enceinte. La<br />

discussion s'est alors engagée très violente.<br />

J'ai menacé ma femme avec le couteau que<br />

je porte habituellement sur moi. Effrayée, elle<br />

s'est enfuie à travers champs. Je l'aï rattra-<br />

pée et jo l'ai tuée. J'étais nargué tous les jours<br />

par les gens à cause d'elle. J'en avals assez.<br />

Voici le couteau dont jo me suis servi. »<br />

Le meurtrier a été conduit aussitôt à Pouyas-<br />

truc. Mis en cellule à la caserne rte gendar-<br />

merie, il s'est endormi presque aussitôt d'un<br />

profond sommeil.<br />

A son réveil, il n'a eu aucun mot <strong>de</strong> repen-<br />

ARRONDISSEMENT DE T AUBES<br />

POUYASTRUC. — Fox-Club do l'Arros. —<br />

Dimanche, cette société a capturé un énorme<br />

blaireau et un magnifique renard.<br />

ARRONDISSEMENT DE BAGNERES<br />

BACNËRES-DE-BICORRE. — Tribunal cor-<br />

rectionnel. -- Audience du 30 décembre. — Peu<br />

chargée comme affaires cette audience <strong>de</strong> fin<br />

d'année.<br />

Edmond R. <strong>de</strong> Bagnôres, qui a cru <strong>de</strong>voir<br />

voyager sur la Gom}>agnie .du Midi en 2e clas-<br />

se, n'ayant qu'un billet <strong>de</strong> troisième, paiera ce<br />

délit do 16 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

— Sur opposition formée par Mme C. à un<br />

jugement lui infligeant OU francs d'amen<strong>de</strong>,<br />

le tribunal rejette 'l'opposition par défaut et<br />

maintient son premier jugement.<br />

— Un supplément d'information est ordonné<br />

par te tribunal, au sujet d'un délit <strong>de</strong> coups<br />

et blessures dont est inculpé le sieur Pierre<br />

L..., <strong>de</strong> Bize.<br />

— Plusieurs jugements sont rendus à la re-<br />

quête do l'administration <strong>de</strong>s forêts contre cer-<br />

tains délinquants pour coupes <strong>de</strong> bois et pour<br />

pêche.<br />

— Un voyageur <strong>de</strong> commerce, M. Ch...,<br />

ayant essayé d'escroquer la Compagnie du<br />

Midi, affaire relatée dans notre compte rendu<br />

<strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière audience, est condamné ù 50 fr.<br />

d'amen<strong>de</strong>. 1 franc <strong>de</strong> dommages-intérêts et à<br />

l'affichage du jugement.<br />

— Prospérine' L..., <strong>de</strong> Sabarros, qui outragea<br />

quelque peu le chef <strong>de</strong> gare <strong>de</strong> Lannemezan,<br />

est frappée <strong>de</strong> 1G francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

La folie. — Une femme, en traitement à l'a-<br />

sile Saint-Frai, Alexandrin© Duoointis, âgée<br />

<strong>de</strong> 80 ans, et ne jouissant pas <strong>de</strong> toutes ses<br />

facultés -mentales, a disparu <strong>de</strong> l'asile samedi<br />

soir, à 4 heures.<br />

Les mauvais drôles. — Dans la nuit <strong>de</strong> ven-<br />

dredi à samedi, <strong>de</strong>s malandrins passant près<br />

du jet-d"eau <strong>de</strong>s Coustous, n'ont trouvé rien<br />

<strong>de</strong> plus amusant oue <strong>de</strong> lancer une assez gros-<br />

se pierre contre l une <strong>de</strong>s fenêtres du <strong>de</strong>uxiè-<br />

me étage <strong>de</strong> la maison Bur-g, coiffeur.<br />

Le projectile, brisant une vitre, a pénétré<br />

dans une chambre, vi<strong>de</strong> fort heureusement ;<br />

s'il s'y fût trouvé -quelqu'un, on aurait eu peut-<br />

être ù déplorer un acci<strong>de</strong>nt.<br />

Après cet exploit d'apaches, ceux-ci se sont<br />

enfuis par la ru© du Pont-<strong>de</strong>-l'Adour.<br />

Vols au marché. — Dans le courant du mar-<br />

ché <strong>de</strong>rnier, <strong>de</strong>ux femmes, l'une da Sainte-Ma-<br />

rie-<strong>de</strong>-Campan, l'autre <strong>de</strong> Loucrap, sont venues<br />

au poste <strong>de</strong> policé <strong>de</strong> la mairie déclarer que<br />

leurs porte-monnaie leur avaient été volés.<br />

Des enquêtes sont ouvertes. t<br />

Etat civil du 25 au 31 décembre. — Naissan-<br />

ces : Jean Cazeaux, rue Saint-Martin ; Marte-<br />

Alexand.nine Galouye, Vignaux.<br />

Mariages : Jean Arrleu<strong>de</strong>bat, cultivateur, et<br />

Marie Dubeau, ménagère.<br />

Décès : Marie Bordis, veuve Daléas, 72 ans,<br />

rue <strong>de</strong>s Thermes ; Scholaslique Lamaraue,<br />

épouse F-ourca<strong>de</strong>, 41 ans, nie tl-e la République;<br />

Anne Vignalou, 34 ans, rue Pont-<strong>de</strong>-l'Adour ;<br />

Sé vérin Brochai©, époux Ta van, comptable,<br />

29 ans, route <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

CASTELNAU-MAGNOAC. — Conseil munici-<br />

pal. — Séance du 29 décembre. — Dix con-<br />

seillers sont présents.<br />

L'adjudication <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> place n'ayant-<br />

pas ©u lieu faute d'adjudicataire, M. te Maire<br />

communique <strong>de</strong>ux propositions : la première<br />

<strong>de</strong> M. Dragon, pour- tes droits d«s marchands<br />

étalagistes, Bestiaux, pesage, mesurag© et<br />

droits" d'abatag© moyennant 7,200 francs : la<br />

<strong>de</strong>uxième <strong>de</strong> M. Moncassin, pour la place à la<br />

volaille, moyennant 2,11.0 francs.<br />

Le conseil autorise le maire à traiter.<br />

MONT. — Monuments historiques. — M le<br />

Ministre <strong>de</strong>s beaux-arts a autorisé, pour la<br />

somme <strong>de</strong> 3,012 fr. 93, l'exécution <strong>de</strong> travaux<br />

a l'ecdise <strong>de</strong> Mont, classé comme monument !<br />

I n i star- 1 que.<br />

M. baratgkn, <strong>de</strong> Guchen, s'est chargé <strong>de</strong>s<br />

réparations à effectuer.<br />

ARRONDISSEMENT I) ARGUEES<br />

LOURDES. — Tremblement <strong>de</strong> terre. — Di-<br />

manche matin, ù six heures un quart, mm se-<br />

cousse, sismiique assez violente, d'une durée <strong>de</strong><br />

3 secon<strong>de</strong>s, s'est fai» ressentir dans notre ré-<br />

gion.. EEfe paraissait suivre la direction Sud-<br />

Nord.<br />

Le temps qui. jusqu'à présent, était d'une<br />

douceur extraordinaire, s'est tout à coup re-<br />

froidi <strong>de</strong>puis la secousse sismiique.<br />

Le veut du Nord souffle.<br />

Football. — Très intéressante fut la partie<br />

<strong>de</strong> rugby jouée dimanche outre le F. C. Lour-<br />

dais et te Sta<strong>de</strong> Saint-Gaudinols grand favo-<br />

ri pour 1© championnat <strong>de</strong> 3° série.<br />

Disons tout <strong>de</strong> suite que le public lourdais a<br />

<strong>de</strong>s tendances trop marquées <strong>de</strong> chauvinisme.<br />

Très sauvent on entend <strong>de</strong>s cris <strong>de</strong>s sifflets<br />

11 ne faudrait pas, cependant, tomber dans te<br />

défaut que nous reprochons aux autres.<br />

Cela dit, la partie fut vivement disputée <strong>de</strong><br />

part et d'autre.<br />

Dans la première mi-temps, Saint-Gau<strong>de</strong>nis<br />

BeDe-Rosc Ma brun), par Ic-Nicham-n et<br />

Chftré-Belle (Ludiskis), saillie par Jacobite.<br />

Venise-V (maie), par Le-Mazarrn et Vclr-tlu<br />

(Victor-Emmanuel), entrée au haïras en 1911.<br />

La-Fou gore (baie), ©n location, par Satot-ïu-<br />

lien et. La-Lavandlère (Bay-Archer).<br />

Produits nés en 1911 : Delhi, pouliche laie,<br />

par Rataplan ; Stac© pûùaln.mai brun, par Ex-<br />

Voto ; Laban. pouJftin alezan, par Melehior ;<br />

Bekès, poulain bai, par Callaitit-Fox.<br />

Autre» produits au haras : Le-Tuco, pou-<br />

lain bai, né en 1910, par Melehior et La-Lavan-<br />

diôre ; Starli, poulain bai brun, né en 1910, par<br />

Roméo et Starlet.<br />

Enseignement primaire<br />

Par arrêtés préfectoraux du 29 décembre, ont<br />

été nommés titulaires :<br />

A Ma.uroux. Mm© Pomôs, actuellement titu-<br />

laire ù Saint-Créac.<br />

A Satat-Créac, Mlle Terra<strong>de</strong>, aotuoUemcnt ti-<br />

tulaire à Montpezat -le-Pol (Ardéche).<br />

A Cassaigne, Mme Porterie, actuellement ti-<br />

tulaire à lieux.<br />

A Houx, M. Nestier, actuellement adjoint ti-<br />

tulaire à Marciae.<br />

A Ornézan, Mlle Daller, aclueilement Utn-<br />

laine à Aubiet.<br />

A Aubiet, Mlle Abadie, actuellement tltu-<br />

laino à Boucagnères.<br />

A Boucagnères. Mme Bor<strong>de</strong>s, actuellement<br />

titulaire à Sarragachies.<br />

A Montégut, Mme Lasj unies, actuellement ti-<br />

tulaire adjointe à Gimont.<br />

Adjointe à Giinont. Mlle Lanôeu, actueLe-<br />

mant titulai/re à Sti int-Orcns.<br />

A Saint-Orens, Mite Biraben, actuellement<br />

titulaire â Saint-Nicolas (Haute-Vienne).<br />

A Maiient-Mointané. Mile Bru, actuellement<br />

titulaire à MoïitdtOvert (I'.le-et-VIlain©).<br />

A Ansan. Mlle Lerin, actuellement h Gimont,<br />

école maternelle.<br />

Adjointe à Gimont (école maternelle), Mlle<br />

Daxis aclueSeman* à Clerakont-Savès.<br />

A Gimont (écolo maternelle). Mlle Sagnier,<br />

ootueltement adjointe à Gimont (écolo mater-<br />

nelle).<br />

A Saint-Blancaiid, M. Jacoumet, actuellement<br />

à Peilofigue.<br />

illHOVOISSEMîiNT D'AVCtt<br />

AUCH. — Vols à la gare. — L'instruction <strong>de</strong><br />

.coite affaire se poursuit très activement.<br />

Les inspecteurs <strong>de</strong> la police mobile ont con-<br />

duit <strong>de</strong>vant M. te juge d'instruction <strong>de</strong>ux au-<br />

tres employés qui ne seraient pas restés étran-<br />

gers aux nombreux vols <strong>de</strong> <strong>de</strong>nrô©s commis ù<br />

la gare <strong>de</strong> marchand'.isies.<br />

Affaires <strong>de</strong> maeurs. — M. le juge d'instruc-<br />

tion a procédé à un premier interroagloire<br />

du sieur B..., ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> journaux a Auch,<br />

Inculpé d'attentat £i la pu<strong>de</strong>ur.<br />

Nous croyons savoir que c© magistrat se<br />

propose d© faire examiner l'inculpé au point<br />

d© vue mental.<br />

Tournée BareL -- A peine une pièce a-t-elle<br />

été représenté© à Paris que l'imprésario Baret<br />

l'apporte, tout© chau<strong>de</strong> encore <strong>de</strong> son succès,<br />

à ses abonnés ©t habitués fidèles.<br />

Nous ai olandirons donc dans quelques jours<br />

« l'Amour défendu », te <strong>de</strong>rnier succès dm<br />

Gymnase, la pièce excjuiiise d/e'M. Pierre Wolff,<br />

qui ©st un maître ©t un charmeur.<br />

Théâtre. — Los Cigaliers gimontois ont of-<br />

fert à leurs membres honoraires et ù, la popula-<br />

tion gimontois©, mercredi <strong>de</strong>rnier, une soirée<br />

où ils ont chanté <strong>de</strong>ux chœurs ©t quelques<br />

chansonnettes comiques. Puis la troupe Mon-<br />

tai, dont on s'était assuré le concours, a joué :<br />

Pour te Drapeau », nièce héroïcrue en quatre<br />

actes, qu'elle a magistralement interprétée.<br />

Nous la reverroTis dans quelque temps dans<br />

« Nos Fonctionnaires ».<br />

Les spectateurs se sont retirés satisfaits <strong>de</strong><br />

cotte soirée, et ils n'ont pas ménagé leurs ap-<br />

plaudissements aux artistes et aux orphéonis-<br />

tes or- -.--i» chanté ces <strong>de</strong>ux chœurs avec en-<br />

train et brio.<br />

Un bun .,rM>.'i aussi au comique CoueiMes qui<br />

est toujourds désopilant.<br />

ARRONDISSEMENT DE M1BANDB<br />

armes seulement en<br />

ts, âgés l'un <strong>de</strong> 11<br />

s il s'©st ressaisi, et,<br />

récit <strong>de</strong> son crime,<br />

StarbJ<br />

hteureé,<br />

hier lu<br />

i vers*<br />

à ses <strong>de</strong>ux<br />

autre <strong>de</strong> 6 ai<br />

me. a renou<br />

igeaoït la .mé<br />

s a été conduit dimanche soir,<br />

k Ln.méac. où le narquet s'es<br />

ndi pour reconstituer la scène<br />

'Tocc<strong>de</strong>r à la première enquête.<br />

ioLe.es, ion<br />

Sur un©<br />

Lour<strong>de</strong>s, €<br />

m.©e peré©<br />

ù Casiay<br />

comme'<br />

Gau<strong>de</strong>n*<br />

Football,<br />

ho <strong>de</strong>rnie<br />

,vec te Football-C<br />

rare <strong>de</strong>s Sports le<br />

Tarbes contre Lyon. — Diman-<br />

rencontre du Stadoof-ste tarbais<br />

> <strong>de</strong> Lyon avait- attiré au<br />

public <strong>de</strong>s grands jours.<br />

que<br />

Plus <strong>de</strong> 3,000 spectateurs occupent le terrain<br />

et ion* aux Lyonnais un chaleureux accueil<br />

On remarque autant leur "<br />

li0 Ȕ ai-hietique prestance.<br />

MaUieureusement, l'éuuine Ivfinm-iwMi nri<br />

vée du servit n^-i 1 lyonnaii© est pn-<br />

HaL R-vTrn=« lÎT î^bîweux _éq-uipieré : Mai-<br />

itui Zm?-^ Martin, Novel et Fau-<br />

K2a35?l 4"a re<br />

Sve<br />

teusain i.nr ?^ î 0 ' Struxiano, du Sta<strong>de</strong> tou-<br />

Ste prete 6on con-coiirs et joue à<br />

A tre^h'-urS." 1 ^ SSÎ nu .grand complet,<br />

vol ïf^ttre siffle le coup d;*n-<br />

^;*^£i, a ï« ^ balle au<br />

camp tarbais sont v^,^~ï 1^ u £<br />

Leafe»^^ ( ^* pée dc Seniùl<br />

Sfe^ roara fin est sifflée.<br />

^ Saint-Gaudiens 6 points ; Lour<strong>de</strong>s<br />

a une sorte <strong>de</strong><br />

ter-<br />

ad-<br />

MÎRANDE. — Banquet <strong>de</strong>s anciens fantas-<br />

sins. — Les anciens fantassins se sont réunis,<br />

mardi <strong>de</strong>rnier, dans une <strong>de</strong>s salies du café<br />

Boulin, en vue d'organiser leur banquet an-<br />

nuel. Après te renouvellement rte la commis-<br />

sion, il â été décidé que le banquet aurait lieu<br />

ù l'hôtel Baustes, 1© 14 janvier prochain.<br />

La commission, qui s'est réunie jeudi <strong>de</strong>r-<br />

n.iieir, s'occupe <strong>de</strong> donner à cette fête, qui a<br />

toujours été <strong>de</strong>s mieux réussies, tout l'éclat qui<br />

lui oanvient. Un..concert et un grand bal don-<br />

nés à la salle du théâtre suivront 1e banquet.<br />

Lo prix <strong>de</strong> la cotisation individuelle est fixé à<br />

4 fr. Les anciens fantassins pen-'eai-t, dès main-<br />

tenant, se faire inscrire à l'hôtel Beustes ou<br />

chez M. Piquemll, café du Commerce, où <strong>de</strong>s<br />

listes sont déposées.<br />

ARRONDISSEMENT DE LECTOURS<br />

LECTOURE. — Association cantonale <strong>de</strong>s fa-<br />

milles catholiques. — L'aseemblée générale an.<br />

niuelle <strong>de</strong>s membres eue l'Association s'est tenue<br />

à Lectomre te 29 décembre, sous la prési<strong>de</strong>nce<br />

do M. H. BelUard, et avec l'assistance d© M.<br />

l'archipTèlre. Une soixantaine <strong>de</strong> chefs <strong>de</strong> fa-<br />

mille avaient répondu à la convocation, et<br />

presque toutes les communes étaient repré-<br />

sentées.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt reimereie vivement <strong>de</strong> cette bon-<br />

ne volonté ; ell© témoigne que notre Associa-<br />

tion s© développera ©t atteindra pleinement<br />

son but <strong>de</strong> défense mutuelle, parce que tous<br />

ses membres s'inftéresseraat à son action. Cette<br />

action sera efficace ; notre propagan<strong>de</strong> n'a<br />

parlé encore que sur la moitié <strong>de</strong>s communes,<br />

et nous sommes plus <strong>de</strong> 130 ; nous serons 250<br />

l'aimée prochaine ; noce repréfcnterens quinze<br />

cents habitants du canton ; nous serons une<br />

fore© qui s© fera respecter.<br />

Après avoir écouté l'exposé <strong>de</strong>s petits événe-<br />

ments scolaires ©t religieux <strong>de</strong> l'année, l'assem-<br />

blée vote la modification d'un article <strong>de</strong>s sta-<br />

tuts, ainsi que l'adhésion <strong>de</strong> notre groupe-<br />

ment- à la fédération diocésaine <strong>de</strong>s Associa-<br />

tions <strong>de</strong> Pères d© famille.<br />

En l'absence <strong>de</strong> M. Vldau. notre ami très<br />

apprécié, retenu à la <strong>de</strong>rnière heure au tribu-<br />

nal <strong>de</strong> Condom, M. l'abbé Moussaron impro-<br />

visa une petit© conférence qui souleva d'en-<br />

thousiastes braves. « Défendiez avec énerelc<br />

vos familles, dit-il en substance, contre un<br />

Etat païen qui les attaque par ses lois <strong>de</strong> di-<br />

vorce, <strong>de</strong> succession, comme par la puissance<br />

tyrarunique qu'il veut étendre iusoue sur l'édu-<br />

cation d© vos enfante. Et pour cela créez et<br />

conservez chez vous une famille véritablement<br />

lettres, les visite*, les articles, le chef <strong>de</strong> la po-<br />

llen municipale avait fait nettoyer co tom-<br />

beau, mais le fonctionnaire qui a exécuté oe<br />

travail n'ayant pa,s assujetti le grillage qui en<br />

•• protège l'entrée, une partie <strong>de</strong> ce grillage est<br />

tembée et les ordures vont s'amonceler, com-<br />

me par le passé, autour <strong>de</strong>s sarcophages <strong>de</strong><br />

nos anciens souverains.<br />

C'est qu'on ne guérit pas I© mal, si on laisse<br />

St>beiste,r les causes qui le produisent. A quoi<br />

sert <strong>de</strong> <strong>de</strong>safflehor, si la police n'est pas déci-<br />

dé© à faire appliquer la loi qui interdit l'affl-<br />

rehage sur les Monuments Historiques, si ell©<br />

ne Je rappelle lias par une inscription, comme<br />

le font les propriétaires d'une maison bien te-<br />

nue ? A quoi sert do balayer le tombeau <strong>de</strong>s<br />

Comtes, si on ne ferme pas au moyen d'un gril-<br />

lage la baie par où «'introduisent les immondi-<br />

ces ?<br />

Avant <strong>de</strong> quitter SainUSemin. les prome-<br />

neurs feront bien <strong>de</strong> jeter un coup d'oeil sur la<br />

faça<strong>de</strong>. Us ne doivent pas oublier qu'ils sont<br />

en présence <strong>de</strong> la plue gran<strong>de</strong> et <strong>de</strong> la plus<br />

belV église romane qui soit en France : or, la<br />

faça<strong>de</strong> d© ce chef-d'œuvre <strong>de</strong> l'art roman est<br />

dons un état <strong>de</strong> dégradation auquel on ne<br />

.Voudrait pas croire «1 on no l'avait sous Ire<br />

yeux ; <strong>de</strong>s briquer, entières manquent, les pier-<br />

re; effritées ne sont pas, remplacées, d'affreux<br />

raccommodages anciens réapparaissent. Les<br />

étrangers qui visitent <strong>Toulouse</strong>, les artistes et<br />

les savants qui s'arrêtent a <strong>Toulouse</strong> unique-<br />

rrieut pour Saint-Sernin — et il y en a plus<br />

qu'on ne pense — sont indignés d'une telle né-<br />

gligence.<br />

Les responsables sont : 1* la Ville, comme,<br />

.propriétaire ; 2" l'Etat, qui se charge te plus<br />

souvent <strong>de</strong>s grosses réparations à -faire aux<br />

monuments historiques ©lassés.<br />

'' En revenant <strong>de</strong> Saint-Sernin, j'invite les<br />

promeneurs à prendre la rue du Taiur. Arrivés<br />

ù l'angle <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Périgord, qu'ils contem-<br />

plent la porte <strong>de</strong> l'Esquite. Dans une <strong>de</strong> ses sa-<br />

vantes chroniques dominicales d'avril, <strong>de</strong>rnier,<br />

notre éminent collaborateur J.-l. <strong>de</strong> L. rappe-<br />

lait que cette porte est une œuvre authentique<br />

du sculpteur toulousain Nicolas Bachelier, et<br />

l'une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières œuvres qu'il ait exécutées,<br />

puisqu'elle fut payée à ses héritiers te 11 dé-<br />

cembre 1557.<br />

La partie inférieure, composée do bossages<br />

grossiers, n'est pas contemporaine <strong>de</strong> Bache-<br />

lier, mais te sommet est l'un <strong>de</strong>s fragments<br />

les plus beaux et tes plus gracieux do la Re-<br />

naissance toulousaine. Les sculptures délica-<br />

tement traitées, la disposition architecturale<br />

<strong>de</strong>s lignes, tout révè.e un art supérieur ©t une<br />

véritable maîtrise.<br />

La porte <strong>de</strong> l'Esquile est cftaesée <strong>de</strong>puis peu<br />

d© temps, grâce à M. Romc-stin. Malgré cela,<br />

elle est bariolée d'affiches d'une façon extrava-<br />

gante. Les sculptures ont été littéralement en-<br />

cadrées <strong>de</strong> placards multicolores., qui recou-<br />

vrent tout te mur ; tes battante <strong>de</strong> la porte<br />

n'ont même pas été épargnés. Depuis quelque<br />

temps, les afficheurs consentent à ne pilus dis-<br />

simuler la plaque bleue en émail que le Syn-<br />

dicat d'initiative fait heureusement poser sur<br />

la faça<strong>de</strong> : ù part cette concession, toute la<br />

muraille y passe.<br />

Or, nos lecteurs le savent par la campa-<br />

gne faite par l'Express il y a quelques mois,<br />

l'affichage sur tes monuments historiques est<br />

formellement interdit, par la loi. Toute infrac-<br />

tion doit être punie d'une amen<strong>de</strong> <strong>de</strong> 95 francs<br />

à 1,000 francs. C'est assez Clair, je pense. Le<br />

plus beau, c'est que la porte <strong>de</strong> l'Esquile est<br />

louée à un agent <strong>de</strong> publicité et qu'elle cons-<br />

titue ainsi un < emplacement réservé ». Assu-<br />

rément, le contrat est antérieur au Classement<br />

comme monument historique : mais, ' dès te<br />

classement, il a été frappé <strong>de</strong> nullité, <strong>de</strong> sorte<br />

que l'agence affiche illégalement ; elle ne<br />

pourrait rien dire, si <strong>de</strong> simples partioutiers<br />

déchiraient et enlevaient ses afftebes : oe qui<br />

s© verra peut-être quelque jour, si les pou-<br />

voirs publics ne se déci<strong>de</strong>nt pas à faire res-<br />

pecter la loi.<br />

Poursuivant leur chemin, tes .promeneurs<br />

arriveront sur la place du Capitol© Je tes<br />

invite à considère." l'effet produit par l'affl-<br />

chag© sur les piliers <strong>de</strong>s arca<strong>de</strong>s. Dans toute<br />

ville qui se respecte, tes paliers ne sont pas<br />

couverts d'affiches ; repré£eniez-vous tes ar-<br />

ca<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Rivoli abandonnées è la<br />

publicité.<br />

Assurément, la ville die <strong>Toulouse</strong> peut louer<br />

à <strong>de</strong>s agences les arca<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la place du Ca-<br />

pitale, elfe peut Louer tes <strong>de</strong>ux colonnes du<br />

pont <strong>de</strong>s Minimes a une agence qui peindra<br />

sur elles <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s vertes avec <strong>de</strong> grosses<br />

lettres blanches. Oui, la Ville peut faire tout<br />

asm, comme chacun <strong>de</strong> nous peut sortir sans<br />

se laver, porter du linge soi© et <strong>de</strong>s souliers<br />

nous arreteroni<br />

<strong>de</strong> nous exhibor<br />

a te droit légal<br />

st pas moins in-<br />

oculés ; les gendarmes n©<br />

pas, car nous avons le dro<br />

ainsi. Si, toutefois, la V1U<br />

d'agir <strong>de</strong> même, cela n'en<br />

digne <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. .<br />

.Mais comment l'administration municipale<br />

aurait-elle souci d'un tel ordre ? Pour' ob-<br />

tenir qu'elle rapproprie Saint-Sernin et Saint-<br />

Etienne, il a fallu aux Toulousains <strong>de</strong> Tou-<br />

louse plusieurs mois <strong>de</strong> démarches et le con-<br />

cours <strong>de</strong> toute la presse. Les parapets du Pont-<br />

Neuf sont bariolés <strong>de</strong> toutes sortes d'affiches ;<br />

la faça<strong>de</strong> cl© l'Ecole <strong>de</strong>s Beaux-Arts a son lot-<br />

d'aî&çhes jauaij.es et déchiquetées ; les fonc-<br />

tionnaires <strong>de</strong> la ville en collent eux-mêmes sur<br />

les vantaux <strong>de</strong> la principale porte du Capi-<br />

tol© Les capitouls du XVIIIe siècle, dont les<br />

noms se lisent encore gravés dans le bois d©<br />

cette porte, riauraien t jamais prévu tant <strong>de</strong><br />

baTbane.<br />

Au lieu d© célébrer dans <strong>de</strong>s banquets la<br />

Cite Palladtenne, et la Belle Paule, et les<br />

violettes, nous préférerions un patriotisme tou-<br />

lousain plus effectif, veillant à la beauté <strong>de</strong><br />

nos monuments et d© nos rues, et laissant<br />

tranquille la Beauté tout court. — Henri Rou-<br />

i ZATJD.<br />

Statique et dynamique<br />

La discussion du budget s'est terminée, com-<br />

sur sept heures <strong>de</strong><br />

près nous, a été plutôt bé-<br />

iilonnc, mais pas suffisam-<br />

is eerait-eUe pour tous<br />

. pru<strong>de</strong>nce et <strong>de</strong>s corn-<br />

parti à parti, mais île<br />

points.<br />

»tT^alton^r » sans<br />

'temi lyonnais e^ T^H0 rn 5 lrit *oduit par 1©<br />

franc yonnais rav *>e& bénéficie d'un coup<br />

Ttrbcs,'^^ ^ ?" Sebedio.<br />

Pendant vingt minutes, leurs avants mèn^rvi<br />

Celui-ci en SSXT.<br />

R 'anvier<br />

11 Î. JS 7 ' ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, a reru<br />

ia colonie française et les protégés suisses<br />

A ,1^,1.^ , Bruxelles. i el 'anvier.<br />

-^i^asiendai nouvel an, M. Klobu<br />

ministre <strong>de</strong> France, a n<br />

çaise, qui iui a présenW<br />

Les Affaires<br />

Le retour <strong>de</strong> M.<br />

-nkowstd<br />

li'an<br />

iviarocai i?s<br />

Pas tailleur<br />

M iwi -ii Marseille. 1" ianvier.<br />

vf»m, ,,,''' ancien commissaire du gcu-<br />

arrho"n t ^.««.nflns algéro-marocaii s, ,-st<br />

K\a^'orLi par i,e pmM sm - ,iTa -<br />

M. Dostai-lleur"<br />

end directement à Paris.<br />

la viola.ion <strong>de</strong> sépulture<br />

<strong>de</strong>; Kanje ?r?e mtèà<br />

T„ ^. ... Vienne, 1" janvier.<br />

UB crâne trouve hier dans la partie œrecaue<br />

orthodoxe du cimetière Saint-Marc «-t bien<br />

celui du prince .Alexandre, d'après les déclara-<br />

tions d une c©.mmission_qui l'a examiné.<br />

La santé du ro: dis Bel?e;<br />

. , Bruxelles, 1" janvier.<br />

Dès la nouvelle <strong>de</strong> l'indisposition du roi les<br />

membres du corps diplomatique se sont ren-<br />

oua au palais pour prendre dés nouvelles du<br />

tu<strong>de</strong> 61 " 3111 ' n'inspire aucune taqt^<br />

La Santé <strong>de</strong> François-Joseph<br />

„, . Vienne, 1" janvier.<br />

D après une dépêche <strong>de</strong> Vienne au Lokai<br />

Anzetgcr, l'empereur François-Joseph va <strong>de</strong><br />

nouveau moins bien, n dort mai et son hu-<br />

meur 6 est af.sombrie.<br />

L'empereur se serait beaucoup fatigué au<br />

©ours <strong>de</strong>s audiences qu'il accorda à plusie.HB<br />

ministres.<br />

Cependant, le mé<strong>de</strong>cin du souverain, le doc-<br />

teur Kerze, affirme que ces légers acci<strong>de</strong>nts<br />

ne. sont pas inquiétante.<br />

Les nouvelles <strong>de</strong> source officieuse affirment<br />

cependant, que l'état du souverain est excel-<br />

lent.<br />

TA*<br />

LE -CRIME DE LA RUE ORDEà'ER<br />

Paris, 1" janvier.<br />

Dès co matin, d© nombreux inspecteurs <strong>de</strong> lo -<br />

Sûreté sont partis dans diverses communes <strong>de</strong><br />

la banlieue parisienne se livrer à <strong>de</strong>s investi-<br />

gations, concernant Carouy dit Leblanc. '<br />

Pour que l'enquête se déroute logiquement<br />

jusqu'à son but définitif, à l'arrestation <strong>de</strong><br />

tous les coupables, M. Homard estime néces-<br />

saire que Carouy soit arrêté <strong>de</strong>s prenrers<br />

On suppose bien que 3e malfaiteur ne don-<br />

nera pas immédiatement les renie ignemen-e<br />

qu'il possè<strong>de</strong> sur la ban<strong>de</strong> dont il fait par, le.<br />

M. Gilbert, juge d'instruction, a consacré<br />

son après-midi à dépouiller le volumineux<br />

courrier qui lui arrive tous les jours sur ©au*<br />

affaire.<br />

Jusqu'ici, les époux DettwefleT ont refusé d*<br />

faire choix d'un avocat, persistant dans leur»<br />

dénégations.<br />

Us déclarent que le secours d'un avocat leur<br />

est. inutile .et qu'ils enten<strong>de</strong>nt se défendre eux-<br />

mêmes.<br />

PETITES "NOUVEL!<br />

1" j anvier.<br />

— Au cotïrs «^


MARDI 2 JANVIER 1912<br />

Si Vous toussez<br />

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ryngites, maïut <strong>de</strong> gorge, pharyngites simples, grippas<br />

influenças c» soulagent les crises d'asthme et A'cmphy.<br />

sente mieux que les poudres et cigarettes antiasthma-<br />

tiques, grâce aux vapeurs microbici<strong>de</strong>s qu'elles détfaslcnt<br />

eu se dissolvant dans la salive.<br />

Quand vous êtes exposes au froid, au vent, à la pluie,<br />

au brouillard, a l'humidité, quand vous vous trouvez dans<br />

une réunion nombreuse, salle <strong>de</strong> spectacle ou d'hôpital,<br />

bal, assemblée, quand vous séjournez dans une chambre<br />

<strong>de</strong> mala<strong>de</strong>, sucez quelques PASTILLES du DOCTEUR<br />

DUPEYROUX <strong>de</strong> façon à détruire les microbes qui pour-<br />

raient pénétrer avec l'air dans vos voies respiratoires et<br />

les infecter.<br />

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IJUBLYROUX est plus active qu'une cuillerée à soupe<br />

du meilleur sirop contre la foîi.r, qu'un litre <strong>de</strong> la meil-<br />

leure tisane pectorale.<br />

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coûteuses <strong>de</strong> tontes les pastilles usitées contre la toux.<br />

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précè<strong>de</strong>nt mi accompagnent les rô-<br />

ties, en facilita le retour lorsqu'elles<br />

iont arrêtées ou supprimées. Est em-<br />

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MARIAGES<br />

Deman<strong>de</strong>z journal » Trait-<br />

d'Union », 26, r. d'Astorg, Tou-<br />

louse. ï8 année.<br />

NOTRE CONCOURS DK FOOTBALL<br />

gnera<br />

Se Championnat<br />

<strong>de</strong>s Pyrénées<br />

Nous rappelons le sujet <strong>de</strong> notre, concours :<br />

lo QUI CACHERA LE CHAMPIONNAT DES<br />

PYRÉNÉES ?<br />

2» COMBIEN DE POINTS MARQUERA LE<br />

VAINQUEUR ?<br />

30 COMBIEN DE POINTS MARQUERA LE<br />

VAINCU ?<br />

V faudra donc nous indiquer le nom du club<br />

aagnant <strong>de</strong> première série en équipe première ;<br />

donner le nombre <strong>de</strong> points <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s<br />

équipes opposées dans la finale, en spécifiant<br />

la nature <strong>de</strong> ces points {essais, buts, OT0V<br />

goals, coups francs, etc.).<br />

Bien entendu, c'est uniquement du résultat<br />

<strong>de</strong> la finale qu'il s'agit.<br />

Le concours csl ouvert à tous ; il suffira,<br />

pour èlre admis à concourir, <strong>de</strong> joindre à la<br />

réponse quinze bons du type <strong>de</strong> celui que nos<br />

lecteurs connaissent.<br />

Le concours sera irrévocablement clos le<br />

15 janvier ; les résultats seront proclamés la<br />

semaine qui suivra celle <strong>de</strong> la clôture.<br />

QUESTION SUBSIDIAIRE — En cas <strong>de</strong> simili-<br />

tu<strong>de</strong> dans les réponses <strong>de</strong>s premiers, nous<br />

posons la question subsidiaire suivante, qui<br />

servira à départager et d classer les ex-<br />

xquo : . . .-<br />

« Quel numéro <strong>de</strong> classement portera la<br />

réponse du gagnant ?»<br />

Bour l'intelligence <strong>de</strong> cette question, spéci-<br />

fions que toutes les réponses qui nous par-<br />

viendront seront numérotées au fur et à mè-<br />

re <strong>de</strong> leur arrivée, dans leur ordre a'ar-<br />

rivée.<br />

Tous les concurrents sont priés <strong>de</strong> répondre<br />

à cette <strong>de</strong>uxième question ; TOUTEFOIS, LA SOLU-<br />

TION N'ENTREHA EN LIGNE DE COMPTE QUE pobn LES<br />

EX-fEQUO.<br />

LES PRIX<br />

Voici la liste <strong>de</strong>s prix affectés à ce grand con-<br />

cours :<br />

PnEMiER PRIX. — Une bicyclette LA FRAN-<br />

ÇAISE DIAMANT, modèle 1912, à choisir sur<br />

catalogue on une bicyclette GLADIATOR, mo-<br />

dèle 1912 (touriste ou courte).<br />

DEUXIÈME rmx. — Une bicyclette LA FRAN-<br />

ÇAISE ou GLADIATOR, modèle 1912. selon le<br />

choix du premier.<br />

TROISIÈME PRIX. - Un »a?^ia u8"^âS<br />

se <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> inarque, cal ibre lu. perçus, on<br />

centrale, canon acier, éprouvé à la P« u-<br />

dro T. .... . - iï<br />

QUATRIÈME PRIX. - Un appareil <strong>de</strong> I*otMnj<br />

phie marque DEM ARIA, nUËLSr&ffîfli<br />

extra mince, obturateur a<br />

objectif rectilignc extra rapi<strong>de</strong>, châssis nu ta*<br />

CINQUIÈME PRIX. — Un chronomètre «le gran*<br />

<strong>de</strong> marque.<br />

SIXIÈME PRIX. — Unc carabine Flobert, coll.<br />

bre 9" tirant à balle et à plomb.<br />

T prix. — Une caisse do 6 bouteilles <strong>de</strong> chant-<br />

pagne, gran<strong>de</strong> marque.'<br />

8" prix. — Une trousse cuir <strong>de</strong> Russie, néces-<br />

saire <strong>de</strong> toilette, flacons, etc.<br />

9' 10' 11' 12', 13'. 14\ 15*. 1G* pnx. - Quatre<br />

bouteilles <strong>de</strong> Champagne, awu^«MW»;^J<br />

17" prix. — Un panier confiserie Marquise<br />

l|wP- Une jardiniène fleurs artistiques<br />

Montbrkn.<br />

19' prix. — Un ballon <strong>de</strong> rugby.<br />

20' prix. — Un pot <strong>de</strong> fleurs et confiserie Ba-<br />

lès<br />

— Une montne chronomètre.<br />

— Un coffret ù bijoux Louis XV or<br />

21' prix.<br />

22' prix,<br />

et émaii.<br />

23' prix.<br />

2-4' prix.<br />

25' prix,<br />

m an.<br />

26* prix,<br />

et cristal.<br />

27' prix.<br />

28* prix.<br />

29* prix,<br />

poussé.<br />

30* prix.<br />

31* prix,<br />

gent.<br />

32' prix.<br />

gucbelle. - , , . _ ,<br />

33". prix. — Un portefeuille cuir <strong>de</strong> Russie<br />

34' prix. — Une boite à gants cuir repousse.<br />

35* prix. — Un portefeuille cuir <strong>de</strong> Russie.<br />

36', 37", 38', 39', -40" 41* prix. — Doux bouteilles<br />

<strong>de</strong> Champagne, gran<strong>de</strong> marque.<br />

43*, 43", 44*. 45', 4G\ 47* prix. — Unc bouteille<br />

<strong>de</strong> Canigon.<br />

48", 49', 50' prix. — Trois abonements au jour-<br />

naux- l'Express, le Journal <strong>de</strong>s Sports Le<br />

Sporismar,<br />

— Une paire d'étains artistiques.<br />

— Une montre chronomètre.<br />

— Un sac <strong>de</strong> voyage pour sports-<br />

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Un saxe VAngelus, <strong>de</strong> Millet.<br />

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— Un bronze d'art Rêverie.<br />

Un encrier artistique métal or-<br />

Une gran<strong>de</strong> boîto confiserie Ai-<br />

Poires et Marchés<br />

MARCHE RE LA VILLETTE<br />

. Du 1" janvier.<br />

Bœufs : amenés 2,684, vendus 2,560, a 1 80,<br />

1 60, 1 50.<br />

Vuc-nes : amenées 1,328, vendues 1,245, a<br />

1 76, 1 50, 1 46.<br />

Taureaux : amenés 256, vendus 225, à 1 S6î<br />

1 46, 1 40.<br />

Veaux : amenés 1,256, vendus 1,210 à 2 S0,<br />

2 30, 2 10.<br />

Moutons : amenés 14,168, vendus 12,550, à<br />

2 46, 2 20, 1 90.<br />

Porcs : amenés 3,315, vendus 3,315, à 1 97,<br />

1 94, 1 90.<br />

Peaux <strong>de</strong> moutons, 2 75 à 4 50.<br />

MARCHE DE bORDEAUX<br />

. . ' . Du 1" janvier.<br />

Blés : do 85 75 à 26 fi*.; département du Cen-<br />

îi'e, 21 50 l'hectolitre.<br />

Farines : fleurs -du- Haut-Pays, 35 50 ; aux<br />

usages supérieurs du Centre, 32 50, escompte<br />

Z<br />

Son gros, 17 50 ; son ordinaire, 16 75 ; repos-<br />

ées fines, 17 50 ; ordinaire, 16 50.<br />

Mais : on cote, roux du pays, 16 75 ii 17 Ses<br />

75 kilos, logés départ ; blanc du pays, 16 fr.<br />

Avoines : grises du Poitou, 2-1 25 ; noires,<br />

20 75 Bretagne.<br />

Maïs : roux du paye, 16 75 las 7-5 Iriios lo-<br />

gés ; blanc du pays, 16 fr.<br />

Seigles : Allemand, 22 KM. nus.<br />

Orges : pays, 20 ; Algérie-, 18 75.<br />

Foins naturels, 45 fr. les 600 kilos, en bottes<br />

<strong>de</strong> 5 à 6 kilos ; paiîle <strong>de</strong> freinent, 32 ; paille<br />

do seigle, 6 50 à 6 75 les 100 kilos, en bottes<br />

<strong>de</strong> 25 kilos.<br />

TARN<br />

„ A1M,<br />

Marché-foire du SO (l&œatfrre :<br />

Mé-fromeut, 20 'ri ; avoine, M 25 : pommée <strong>de</strong><br />

terre, 5 so ; châtaignes, 10 ; haricots, 40 ; pommes<br />

fruits. 10, lo tout l'hectolitre -, trèfle, luzerne et au-<br />

tres fourras-cs artificiels, 8 40 ; charbon <strong>de</strong> bols, 10 •<br />

twte â brûler, 2 30, io tout le «formai métïhiufl.<br />

Lait, 0 fr. 26. le litre.<br />

Oi«ô grasses et mortes, 2 C0 ; canarda gras 'et<br />

morts, 2 T5 ; dindons vivants, 1 01 ; iKniJes et poulets<br />

i W ; chapons, 1 90, lo tout lo kilo.<br />

Farine <strong>de</strong> froment : la balle <strong>de</strong> iSS 1rs estame»<br />

42 m ; 2o cBiampc, il so ; 3e estan@e, 10 50 ; les îo»<br />

34 04.<br />

La douzatuo d'ecufs, 1 30.<br />

TARN-ET-G.tROKNB MoTvtaufcan.<br />

21 40<br />

Marché Uu. 30 déccmhro :<br />

Bourse. — Dlé fin srrpérieur, les SO MI09<br />

'ti teindre moyen, les 90 kilos, 2t.<br />

Halle. — Blé, lro qualité, 21 25 ; Wé, 2o «ruDli-W,<br />

20 S0 ; Mé, 3e qualité, 90 ; prix moyen, 90 72 ; sci-<br />

glo, prix moyen, 14 ; fèves, n 50 ; maïs, 13 ; avoi-<br />

ne, 11 60 ; haricots, 40 ; pois, 40, to tout l'hectoliuro.<br />

Castol£arrasln.<br />

Mwrché-refotrc «lu SX» décembre. Voici les eou-is<br />

loraliiiues :<br />

Poules, tlo 0 a 8 la paire ; poulets, 2 70 à 5 ; din-<br />

«îes, <strong>de</strong> 10 à 15 ; dindons, dé 14 à 20 ; pintattes, «la<br />

4 à 5 50 ; pigeons, d,î 1 20 à 2 25 : Ltpins gros, <strong>de</strong><br />

2 50 à 3 25 la pioca ; moyens, do 1 à 2 10 ; petits,<br />

<strong>de</strong> 0 so a 1 1 10.<br />

,<br />

perdreaux, <strong>de</strong> 2 25 ù' 2 75;bécassrs, <strong>de</strong> 2 20 à 9 S0-;..<br />

outar<strong>de</strong>s, do 2 60 à 2 T5 ; grives, do 0 60 a 0 75 3<br />

tourds, <strong>de</strong> o 40 à o 60; vanneaux., <strong>de</strong> 0 70 il 0 05 lai<br />

pièrj? ; ailouctt.es, cte .2 50 a 2 65 la douzaine.<br />

Marché favorisé par un beau temps ; beaucoup <strong>de</strong>'<br />

moido ; transactions' nornfercaîes. .<br />

-" - ' Aigoan.<br />

Cours prailtrués i notre foire du 23 <strong>de</strong>eembra ; |_<br />

Espèce bovine. — Bœufs gras, <strong>de</strong> 4-0 à 50 içg 60-JijLM<br />

boeufs do tiravalî, d» i.«00 A 1.200 la paire « tauT^nt-f<br />

et génisses <strong>de</strong> 18 à S0 mois, «te eoo>, çlîo là paire ï<br />

veaux do lai <strong>de</strong> 0 90 â 0»îé iiît" noids vif.<br />

le gérant : Amédée BESSOM<br />

Notss tenons à la disposition <strong>de</strong>s personnes é-ésirant participer à ce grasnj concours les nu-<br />

méros <strong>de</strong>s 8, 12, 13, 19, 20, 26, 27 novembre, 3, 4, 10, 11, 17, 18, 25 décembre eî T" janvier. — On<br />

peut so proeurcir ces bons a radniinistration cle l'Express, 25, rua Bonuelaine, <strong>Toulouse</strong>.<br />

Les 15 bons <strong>de</strong>vront nous être retournés en même temps que le questionnaire garni que<br />

nous publierons dans un prochain numéro.<br />

Ca tanlean. da la jurispru<strong>de</strong>nce est accompagné du<br />

Commeutaaro «Jee-trindl <strong>de</strong>s articles 17!0 et 1725, qui<br />

sont te ; fon<strong>de</strong>ment inridi«nio do tous ies arrêts étu-<br />

diés. . :<br />

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groupée et analysés, tous les teùtes et tous les do-<br />

cuments «jui sa "rapportent A cetta importante ma-<br />

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Balle aux grains. -- Blé, d» 21 à 2J 60 l'net.j maïs;<br />

•<strong>de</strong> 10 A.10 50:.; avoine, <strong>de</strong> 10 50 à 11 ; jx«mniès do ter-<br />

re. do,0 à ,9. . Pji-ecitùlitr.e ; ,>,..;..; .•-.> ,.. )• j<br />

PJaép <strong>de</strong> la . volaille. — Poule6,..do.5 A o la pâtre ;<br />

poulets, <strong>de</strong> P 50 A 4 ; eanants, <strong>de</strong> 4 50 A 5 ; dln lois A appliquer par lès juges se réduS-<br />

sant aux dispositions eontenoee datas tes articles<br />

1719 et 1125 C. civ., la jurispru<strong>de</strong>oco a, «n cette ma-<br />

tière, une importance considé.rabie. C'est elle sur-<br />

tout co sont les principes qui s'en dégagent qu'<br />

doit prendre 'pou? gui<strong>de</strong> dans tes espèces infiniment '<br />

varices .«m-i se préeentent <strong>de</strong>vant les tribunaux. On;<br />

comprend donc l'utilité d'un ouvrage où sa trouvent*-<br />

réunis tous l-cs. précé<strong>de</strong>nts ctui peuvent être invo-î<br />

qués dans les procès où, A l'Occassien do troubles <strong>de</strong><br />

jorûasancé causés par un locataire A un autre îoc*


LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien d«e><br />

RÉDACTION ET<br />

use Sociale obcquo mois et «ont payables d'avanc»<br />

Tenta OemamU <strong>de</strong> ahattttcmcnt tt'aUftitê doit ttrt «eaompagtue .<br />

Ou bien encore celui-ci •<br />

voir uL^i<br />

Xi0n viènt d'a-<br />

nViv, ont J C re P« fc : Jlc ain et le réàefâon-<br />

SobS^^<br />

BJH£ S "t mt paiS do k iïWfôe. et<br />

'&aires ° "' ne mv€!ntk> » <strong>de</strong>s réae-<br />

Non, vous dis-je, <strong>de</strong>s 14.000 illettrés<br />

flot^ sommes mal venus à faire griefà<br />

école laïque ; la preuve, c'est qu'il v a<br />

monts doux lois plus forte.<br />

fi'^. us all ? z mc dire qu'à cette époaue<br />

Jo^curantismc, nous n'avions \Tfe<br />

^ AlZiï ^oi*"» ; évi<strong>de</strong>mment!<br />

«ûï'"^ 6 " 1 ' 0 ? 1 nous aurions tort <strong>de</strong><br />

comTne SS^oS^^ la ^publique,<br />

nous plaindre S "J' f ^T^ 8 <strong>de</strong><br />

puiser vils rfeH^ retards <strong>de</strong> * Ouest-Etat<br />

J avais entendu parler<br />

ni obligatoires, mais gratuites, et où l'on<br />

enseignait les première principes aux<br />

« caboches » les plus réfractaires.<br />

Ces écoles et bien d'autres, fondées et<br />

entretenues par le dévouement <strong>de</strong>s con-<br />

grégations et la charité <strong>de</strong>s catholiques,<br />

la République les a détruites en partie,<br />

contraignant le père à user du maître<br />

dont il ne saurait vouloir, puisqu'il n'a<br />

pas sa confiance.<br />

Sans doute, nous ne prôteta<strong>de</strong>as pas<br />

que les 14.000 conscrits illettrés qui vien-<br />

nent offrir à la patience éducatrice <strong>de</strong><br />

leurs chefs une intelligence aussi peu<br />

développée que leur instruction, aient<br />

passé par l'école laïque ; combien n'ont<br />

jamais fréquenté l'école ! combien ne<br />

l'ayant fréquentée que temporairement<br />

ne l'ont quittée que pour le ruisseau et<br />

n'ont pas eu grand-chose "à' faire pouj'<br />

oublier c* qu'ils avaient appris !<br />

De cette non f réquentation on vejït ren-<br />

dre responsables les catholiques qui dé-<br />

noncent chaque jour les dangers <strong>de</strong><br />

l'Ecole laïque, les « réactionnaires » qui<br />

« ferment les yeux au problème social. »<br />

Le problème social, il y a diverses ma-<br />

niérés <strong>de</strong> l'envisagea" ; nous refusons<br />

certes, quant à nous, <strong>de</strong> l'envisager uni-<br />

quement du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'électeur et<br />

nous no sommes pas responsables <strong>de</strong><br />

celles <strong>de</strong>s lois sociales qui, fermant l'ate-<br />

lier à l'apprenti sans organiser rensei-<br />

gnement pirctfesskmuel. ont jeté l'enfant<br />

à la rue à la sortie <strong>de</strong> l'école.<br />

La fréquentation <strong>de</strong> l'école, qui donc<br />

l'a assurée plus que les catholiques ? Nul<br />

no contestera, je suppose, les sacrifices<br />

faits par eux ni les résultats obtenus.<br />

Au cours d'une enquête faite par le<br />

Radical, a la fin <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, un<br />

instituteur du Calvados calculait que les<br />

catholiques <strong>de</strong>vaient dépenser plus <strong>de</strong><br />

500.000 francs chaque année pour l'entre-<br />

tien <strong>de</strong> leurs écoles dans te département<br />

et d prévoyait avec joie le jour où une<br />

telle dépense serait au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> leurs<br />

forces.<br />

M. Croussau citait samedi à la Cham-<br />

bre telle petite ville du Nord où, sur une<br />

population scolaire <strong>de</strong> 1.600 élèves, 1.200<br />

enfants fréquentent les écoles libres ot<br />

400 seuilement les écoles officielles<br />

Comment ! C'est novs. qui, ayant déjà<br />

payé comme contribuables pour l'entre-<br />

tien <strong>de</strong>s êeofes officielles, nous imposons<br />

oonunc catholiques les plus lourds sacri-<br />

fices p°nf l'entretien <strong>de</strong>s écoles libres<br />

c'est vous, radicaux, qui avez fermé là<br />

plupart <strong>de</strong> ces écotee et c'est, nous que<br />

vous venez accuser d'empêcher la fré<br />

quentatien scolaire 1<br />

Oui, nous affirmons le droit du père<br />

<strong>de</strong> famille, mais la morale chrétienne ne<br />

sépare jamais les droits <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs cor-<br />

resioondants.<br />

Et si le père laisse l'enfant livré à lui-<br />

même, faire l'école buiseonnière et rouler<br />

au ruisseau, n'est-ce pas le plus souvent<br />

parce que la morale laïque que l'on veut<br />

imiposer h l'Ecole, sans avoir encore pu<br />

la définir, lui laisse trop oublier ses <strong>de</strong>-<br />

voirs ?<br />

Gaston SUÊZE.<br />

tenu à décûarer formellement, en <strong>de</strong>s termes<br />

exempts <strong>de</strong> toute réticence, <strong>de</strong> toute ambi-<br />

guïté, que ni les fonctionnâmes, ni lee agento<br />

<strong>de</strong>s services publiée n'avaient le droit <strong>de</strong> se<br />

mettre en grève.<br />

Voici textuellement les <strong>de</strong>eluralionfe <strong>de</strong> M.<br />

Augagneur :<br />

i 11 faut que les agents <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer<br />

» sachent que la grève <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer<br />

n-n'est pas possible en fait et n'est pas possl-<br />

a ble en droit. »<br />

Et comme l'extrême-gaïuciic protestait, M.<br />

Augagneur insista. :<br />

» Les fonctionnaires et les agents <strong>de</strong>s servi-<br />

» ces publics n'ont pas le droit <strong>de</strong> se mettre en<br />

» grève. T><br />

» Le fameux « droit à la grève a accepté par<br />

certains ministres est ainsi dénié non seule-<br />

ment aux fonctionnaires, mais aux ehejuiiiotr*<br />

comme aux autres agenle <strong>de</strong>s services pur<br />

hlics. a<br />

ENCORE UNE FAUSSE « JOCONDE a<br />

On employé zéte découvrait au Havre,: ss fé-<br />

licitations et <strong>de</strong>s vœux que vous venez <strong>de</strong> m'a-<br />

dresser avee autant, <strong>de</strong>" bonne grSce en soi)<br />

nom à la France et au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Bêpu-<br />

blique.<br />

n Je vous .sais nartieullèremont pré d'avoir<br />

exprimé la eonflanec que la République fran-<br />

çaise continuera ii donner un coucon-rs san3<br />

réserves à toutes les œuvres <strong>de</strong> progrès.<br />

a Vons ne ma contredirez pas si i'avonce<br />

que dans le concert <strong>de</strong>s nattons, elle peut re-<br />

vendiquer sa paît dons Ses iuit'atives e^néreur<br />

ses dont la eirilisaiàon mo<strong>de</strong>rne Teoucille les<br />

bienfaits.<br />

» Comme vous, Monsieur l'ambassa<strong>de</strong>ur,<br />

nous avons lieu <strong>de</strong> nous féliciter d'avoir vu,<br />

au cours <strong>de</strong> l'année qui vient <strong>de</strong> s'écoui.er. le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Etals-Unis d'Amér que donner<br />

nr.e précieuse adhésion au pnnei-pc <strong>de</strong> 1 ar-<br />

bitrage . ... ,<br />

, Puissent, <strong>de</strong>s applications répétées <strong>de</strong> ce<br />

principe déterminer pour les hommes et les<br />

choses une orientâti«n décisive vers !a solu-<br />

tion paotfloue <strong>de</strong>s litiges UiienuiLonmix.<br />

» Messieurs, vous voudrez b.en transmettie<br />

aux Bouverains et aux chefs d'Etat pue vous<br />

avez l'honneur <strong>de</strong> représenter auprès <strong>de</strong> nous<br />

Ses voeux que je forme pour le bonheur do<br />

leurs augustes pereonnes et la prospérité oe<br />

leurs pays. .» •<br />

Les rece-stiotis<br />

Après lit réception du corps diplomatique,<br />

M Faîtières a reçu successivement les déle-<br />

pations du conseil d'Etat, du conseil <strong>de</strong> l or-<br />

dre <strong>de</strong> la Légion d'honneur, <strong>de</strong> la ( our <strong>de</strong>s<br />

comptes, <strong>de</strong> l'Institut, un grand nombre <strong>de</strong><br />

corps constitués, du Conseil muircfptl <strong>de</strong> Pa-<br />

ris," du Conseil municipal <strong>de</strong> la Seule, cte.<br />

La réseptlan <strong>de</strong>s députations <strong>de</strong> larmée<br />

Après la cérémonie officielle, ajoutons que<br />

M Pal-Hères a reçu à l'occasion du neuve au<br />

<strong>de</strong>s télégrammes émanant <strong>de</strong>s souverains tt<br />

nefs d'Etats étrangers.<br />

A L'ETRANGER<br />

Washington, 1" janvier,<br />

i 0 «rési<strong>de</strong>nt Taft a reçu aujourd'hui, a loc-<br />

casioHu nouvel an, le corps diplomatiquo^<br />

On remarquait l'absence <strong>de</strong> M lusseiand,<br />

aXssŒfd^'France ù Washington<br />

^ a dîx j ours, l'ambassa<strong>de</strong>ur _« MmeJoJ<br />

serând sont partis pour un »^ T^g2SSB<br />

au canal <strong>de</strong> Panama, d ou ils nt revienaioim<br />

^vo^X'd» amis <strong>de</strong> M. Taft,<br />

serait intentionnel. ....<br />

M Jusserand étant, on le sait, ami mtime<br />

<strong>de</strong> M Roosevelt, se serait éloigné pour n'avoir<br />

pas en l'absence <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche-<br />

Hongrie, doyen du corps diplomatique, à pré-<br />

senter celui-ci au prési<strong>de</strong>nt Taft.<br />

Madrid, 1er janvier.<br />

A l'occasion du nouvel an, M. Geomay. am-<br />

bassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, a reçu ce matin la colo-<br />

^Pond^nT'à <strong>de</strong>s allusions faites dans son<br />

alBion par M. Cocagne présidât <strong>de</strong> la<br />

Chambre <strong>de</strong> commerce, à la svhjauon qw-, M<br />

S a traversée l'année <strong>de</strong>anaere et il celle<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


créée actuellement par les négociations enga-<br />

gées entre la France «t l'Espagne, l'ambassa-<br />

<strong>de</strong>ur a déclaré que ces négociations sont en<br />

effet <strong>de</strong> nature délicate, maie se poursuivent<br />

dans la plus gran<strong>de</strong> cordialité et ave» le plus<br />

sincère espoir d'aboutir à une solution satis-<br />

faisante.<br />

— A cette occasion, a-t-il dit, l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />

colonie francaiso en Espagne, plus particuliè-<br />

rement à Madrid, est d'une gran<strong>de</strong> importance,<br />

d'une gran<strong>de</strong> utilité.<br />

» Par son esprit <strong>de</strong> sagesse, sa cohésion, son<br />

honorabilité, olle a attiré au pays la considé-<br />

ration <strong>de</strong> la nation où elle rési<strong>de</strong> et est un<br />

appui considérable qui contribue à faire que<br />

ce que nous disons soit écouté avec attention. »<br />

L assistance, cette année, était particulière<br />

ment nombreuse.<br />

Rome, 1 er janvier.<br />

M. Barrère, ambassa<strong>de</strong>ur do Franco, a reçu<br />

ta colonie française au Palais Farnèse.<br />

On y remarquait M. Carolus Durand, en-<br />

touré <strong>de</strong>s paitsionnaires do la villa Médicis,<br />

Mgr Duchesne avee les élèves <strong>de</strong> l'Ecole d'Ar-<br />

chéologie le personnel <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> et du<br />

consulat, les membres <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> com-<br />

merce, ainsi que toutes les notabilités françai-<br />

ses résidant à Rome.<br />

Répondant ù une allocution du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

ia i.nambre <strong>de</strong> commence, M. Barrère a fait<br />

aiiusion en ces termes au cinquantenaire <strong>de</strong><br />

1 unité italienne :<br />

~ L'Italie a voulu célébrer avec éclat la date<br />

w son entrée dans le concert <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s na-<br />

u<br />

e ra fait P^ T <strong>de</strong>= manifestations dont<br />

tt£ * 1 S&e H la viri;iti ' ; lui ont valu l'admira-<br />

tion et la sympathie générales.<br />

àari, h. »S.<br />

*L Y A CINQUANTE AKS<br />

2 JANVIER 1862. — Les eqpx <strong>de</strong> ta Garonne<br />

<strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt à 62 centimètres au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong><br />

l'étiage.<br />

M. Bramnc lit à l'Académie <strong>de</strong>s sciences, ins-<br />

criptions et belles lettres, un important mémoi-<br />

re sur un sujet <strong>de</strong> balistique ,- AL Filhoi pré-<br />

sente d'intéressantes photographies <strong>de</strong> M. tin-<br />

tât sur les phases <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière éclipse <strong>de</strong><br />

soleil.<br />

'get esi<br />

.'article<br />

J le nu-<br />

l'gnes<br />

en<br />

ions<br />

Comme à Paris<br />

« La session pendant la^ueUc l<br />

discuté peut durer six semaines, »<br />

46 <strong>de</strong> la Loi miiniciipaie.<br />

Après cette citation on a pu line,<br />

méro du 30 décembre <strong>de</strong> l'Exprès<br />

suivantes :<br />

« Nos conseillers municipaux n'ont pas lie-<br />

soin <strong>de</strong> cette faculté pour apurer le budget <strong>de</strong><br />

la commune <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>. Deux ou trois jours<br />

leur suffisent et, comme nous l'avons dit <strong>de</strong>r-'<br />

niôrement, c'est entre la Noël et la saint Syl-<br />

vestre, que se fait La lecture <strong>de</strong>s articles in-<br />

nombrables d'un budget dont le tota<br />

recettes et dépenses dépasse huit mil<br />

huit cent mille francs, avec au bout une ba-<br />

lance à laquelle personne me croit, surtout<br />

parmi les fabricants <strong>de</strong> ce monument sans<br />

base.<br />

Ajoutons, toutefois, que les amis <strong>de</strong> la mur*<br />

cipalité ont écrit que Le conseil municipal avait<br />

pâli sur le budget durant <strong>de</strong> nombreuses séan-<br />

ces officieuses.<br />

Eu procédant ainsi, les citoyens municipaux<br />

violent tout simplement la Loi ; ils se déro-<br />

bent au contrôle du public qui est partie-<br />

payante dans Les comptes et le juge <strong>de</strong>s comp-<br />

tables.<br />

Dans lo numéro du 1" janvier 1912 <strong>de</strong> la<br />

Dépêche, sous la signature <strong>de</strong> M. Eugène Four-<br />

nière. nous lisons :<br />

u Vous n'ignorez pas que le budget pariée0<br />

se discute à présent en six séances publiques,<br />

huit au plus, le veto (levant être émis le 31 dé-<br />

cembre, k minuit. Quant on est on retard <strong>de</strong><br />

quelques heures, les huissiers du conseil arrê-<br />

tent l'horloge municipale à onze heures cin-<br />

quante-cinq, et la forme est sauve.<br />

» Mais si Le public ne connaît le budget <strong>de</strong><br />

Pans et son rapport général que le len<strong>de</strong>main<br />

do Noël, les conseillers, réunis <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s se- •<br />

mairies en comité du budget, ont sufileammeo»<br />

travaillé la matière. En sorte que les quelques<br />

séances publiques <strong>de</strong> la fin ne sont que <strong>de</strong> s»yici<br />

<strong>de</strong>s séances d'enregistrement. Si les session»<br />

n'étaient en réalité consacrées à <strong>de</strong>s question*<br />

qui. toutes, sont budgétaires, ce système sera»<br />

on ne peut plus propre à supprimer lo co*-<br />

trôle non seulement dis contribuables P;lï'<br />

siens, mais même <strong>de</strong> leurs délégués, Jesconee»'<br />

Jeits municipaux. Entre nous, il y a un peu a*<br />

cela, tout <strong>de</strong> même. »<br />

<strong>Toulouse</strong> comme à Paris : budgri*<br />

Donc, à<br />

4<br />

votés à la volée, préparés en comité secret,<br />

ci i iini-flct; i ru, /lit /»,-,rvt r>/\fn l^irrol ,1/*^ ftOÏM**<br />

suppression du contrôle légal <strong>de</strong>s com<br />

buables. <br />

Voilé ce que la République fait partout <strong>de</strong><br />

vie municipale, dos droits <strong>de</strong>s citoyens,<br />

la responsabilité et du contrôle. ..musa<br />

La double constataUari faite pour TOUW^J<br />

et pour Paris par la Dépêche et par l'* r '» 1a j«<br />

ne peiit LeaMK aucun doute sur BKiSP""- "<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


MARDI 2 JANVIER 1911<br />

«u l'accord cesserait entre les <strong>de</strong>ux certifica-<br />

toirs, c'est sur la nécessité <strong>de</strong>. supprimer la<br />

cause. Delenda est respublica. H. do R.<br />

Nouvelles religieuses<br />

A Saint-Jérôme<br />

L'Œui're <strong>de</strong>s Campagnes<br />

On nous prie d'annoncer, pour merer«li pro-<br />

chain 3 Janvier, une messe nui ©era ceiebreea<br />

9 heures précises, dans l'église Samt-Jeiouw,<br />

pour l'Œurre <strong>de</strong>s Campagnes.<br />

Cette messe sera suivie d*ino allocution jaite<br />

par lo R. P Van <strong>de</strong>n Brûle directeur diocé-<br />

sain <strong>de</strong> l'Œuvre, et <strong>de</strong> la bénédiction du baint<br />

Sacrement.<br />

Acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> tramway<br />

D'mmr.he soir, vers*? heures. Mme Conitz,<br />

âgée <strong>de</strong> 7? ar^ <strong>de</strong>meurant place du Caprtole,<br />

Weait le trottoir .le la rue l£w>0 w école. p'Jus<br />

do 10,000 Mandchous furent tués<br />

fuir' m 468 autpa s étrangers on pu s'en-<br />

ta reprise <strong>de</strong>s hostilités<br />

r . ., HankoQu, 2 janvier<br />

Les hostilités ont continué hier ; les impé-<br />

riaux ont repoussé l'attaque du fort détache<br />

ment révolutionnaire venu do Tsaït-Ton et qui<br />

ignorait probablement que l'armistice était<br />

prolongé.<br />

La Crise ministérielle turque<br />

rj, n . „ Constantlnople, 2 janvier.<br />

lalaat-Bey. Djavdd-Bey et Hadji-Adil, secr*<br />

wure-general du comité Union et Progrès, ont<br />

refuse les portefeuilles qui leur étaient offerts.<br />

^Lo député Ismaïl, reçu par te sultan, a ex-<br />

n-aque ace <strong>de</strong>rnier te rôle <strong>de</strong> l'opposition dans<br />

ta crise actuelle : elle n'est pas opposée au<br />

renforcement <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> la Couronne, mate<br />

elle n adulte confiance dans Saïd-Pacha • c'est<br />

pourquoi elle, insiste auprès du sultan pour<br />

que Said-Pacha ne soit pas nommé une se-<br />

con<strong>de</strong> fois grand-vizir.<br />

ENSEL EUS S0VS UN TUNNEL<br />

„ , Belgra<strong>de</strong>, 2 janvier.<br />

Un tunnel en construction près <strong>de</strong> Nisehe<br />

s est éero:u.'é, ensevelissant 19 ouvriers.<br />

Les travaux <strong>de</strong> sauvetage ont été entrepris<br />

immédiatement ; on ignore si les ouvriers<br />

sont encore vivants.<br />

Eboiilenjetjl days tujz Falaise<br />

. ... Douvres, 2 janvier.<br />

Plusieurs milliers <strong>de</strong> tonnes se sont déta-<br />

chées pendant la nuit <strong>de</strong>s falaises Whitecliffs<br />

ot se sont écroulées dans la mer avec un bruit<br />

qui s'est entendu à plusieurs kilomètres <strong>de</strong><br />

distance.<br />

Il s'est produit un tel déplacement d'eau<br />

que le niveau a. monté subitement <strong>de</strong> plus<br />

d uii mètre dans te port <strong>de</strong> Folkesto.no<br />

Plusieurs navires charbonniers ont rompu<br />

leurs amarres ; les barques <strong>de</strong> pêche s'agi-<br />

taient comme S'il y avait eu un raz<strong>de</strong>-maréé<br />

ARRONDISSEMENT DE VILLEFRANCHE<br />

ViLLEFRANCKE. — Méprise. — Hier malin,<br />

dimanche, à six heures, un ouvrier roulter,<br />

R..., <strong>de</strong>vait transporter un chargement do vin<br />

dans la région.<br />

En l'absence du marchand <strong>de</strong> vin, le roulter<br />

crut boire à uno bonbonne qui, la veille, con-<br />

tenait, du vin blanc.<br />

Mais malheureusement cette <strong>de</strong>rnière avait<br />

été remplacée par uno bonbonne contenant<br />

un corrosif assez violent. L'impru<strong>de</strong>nt en<br />

avala une gorgée.<br />

Son état, qui tout d'abord paraissait grave,<br />

s'est amélioré.<br />

Les Dangers <strong>de</strong> la Hernie<br />

pendant l'Hiver<br />

La. hernie, qui, en toute saison, est uno in-<br />

firmité grave, n'est peut-être jamais plus gê-<br />

nante ni plus dangereuse qu'en hiver.<br />

Jamais plus qu'à cette époque le hernieux,<br />

surtout s'il souffre <strong>de</strong> la toux, n'a besoin du<br />

concours d'un appareil vraiment perfectionné<br />

qui puisse lui procurer <strong>de</strong> jour et <strong>de</strong>. nuit une<br />

ooatontion parfaite <strong>de</strong> son infirmité et en te<br />

quel il puisse avoir unc confiance absolue et<br />

illimitée. «<br />

Aussi est-il bon <strong>de</strong> rappeler que seuls, <strong>de</strong> l'avis<br />

do tout te Corps Médical et <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s eux -mê-<br />

mes, les Appareils Pneumatiques sans Ressort<br />

perfectionnés dont M. A. OLAVERiE est 1 in-<br />

venteur, sont capables d'assurer, dans tous les<br />

ca3 <strong>de</strong> hernies cette contention parfaite d'où<br />

dérive 1e soulagement immédiat et définitif.<br />

Aussi est-co pour nous un plaisir <strong>de</strong> recom-<br />

man<strong>de</strong>r vivement à nos lecteurs <strong>de</strong> profiter<br />

sans .retard <strong>de</strong> la présence parmi nous <strong>de</strong> M.<br />

A. C LAVERIE, qui recevra,- <strong>de</strong> 9 h. à 5 h„ à !<br />

EAUZE, jeudi 4 janvier, hôtel Maupeu.<br />

RISGLE, vendredi 5, hôtel Dumartin.<br />

CONDOM, samedi 6, hôtel du Lion d'Or.<br />

AUCH, dimanche 7, hôtel <strong>de</strong>s Ambassa<strong>de</strong>urs<br />

MIRANDE, lundi 8, hôtel Beustes.<br />

FL.EURANCE, mardi 9, hôtel <strong>de</strong> Franco.<br />

AGEN, mercredi 10, hôtel du Petit-Saint-Jean.<br />

SAINT-GAUDENS, jeudi 11, hôtel <strong>de</strong> France.<br />

TOULOUSE, vendredi 18 et samedi 13, hôteS<br />

Capoul.<br />

CASTELNAUDARY. lundi 15, hôtel do Francs.<br />

REVEIL, mardi 16, hôtel Notre-Dame.<br />

« Traité <strong>de</strong> ia Hernie », <strong>de</strong>s « Varices » et<br />

<strong>de</strong>s c Affections Abdominales », conseils et ren-<br />

seignements gratis et discrètement, A. G LAVE-<br />

RIE, 234, Faub. Saint-Martin, à Paris.<br />

ENCRAIS A BASE DE CORNE<br />

Les plus riches, les plus assimilables<br />

Les Fils <strong>de</strong> L. FARCE, Carcassonne<br />

ARRONDISSEMENT DE NARBONNE<br />

NARBONNE. — Bicyclette volée. — M. Louis<br />

Calvet, comptable ohez M. La.magdoleki.e, né-<br />

gociant, avait déposé, samedi après-midi, sa<br />

btoydlfittc dans te vestibule <strong>de</strong> la Société géné-<br />

nuite. Lorsq.iiil vouflu* la rejpeeaudn», dite, avait<br />

disparu.<br />

plainte. — M. Henri SalwrW, ilemeurant rue<br />

Turgot, 19, a décïar* m* hnsaau <strong>de</strong> potioe que<br />

Postes et télégraphes<br />

M. LutUnann, nommé facteur à Cenevières<br />

et non installé, est nommé, à dater du jour <strong>de</strong><br />

son installation, facteur rural à Montcuq, en<br />

remplacement <strong>de</strong> M. Lacombe.<br />

M. Lacombe, facteur rural à Montcuq, est<br />

nommé facteur rural à Saint-Mataé, en rempla-<br />

cement <strong>de</strong> M. Geniès.<br />

M. Geniès, facteur rural à Saint-Matrô, est<br />

nommé facteur rural à Cenevières, en rempla-<br />

cement <strong>de</strong> M. VignaLs retraité.<br />

Dernière^Heure<br />

LES ÉLECTIONS SENATORIALES<br />

Marseille 2 janvier.<br />

Au oours d'un congrès tenu hier après-mi-<br />

di, le parti socialiste unifié <strong>de</strong>s Bouches-du-<br />

RÏiûne a décidé <strong>de</strong> présenter les quatre can-<br />

didats suivants aux élections sénatoriales du<br />

7 janvier : MM. Ce<strong>de</strong>nat, député, maire <strong>de</strong><br />

Marseille ; aément Itevy et Maurel, .conseil-<br />

lers généraux, et Meunier, secrétaire général<br />

<strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s Bauchesdu-Rhôno.<br />

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V acnés : amenées 1,325, vendues 1,2-56, à<br />

1 76, 1 50, 1 «.<br />

Taureaux : amenée 250, vendu» 225, à 1 50,<br />

1 46, 1 40.<br />

Voaux : amenés 1,2-56, vend us 1,210 â, 2<br />

2 30, 2 10. s<br />

Moutons : anwnés 14,168, vendus 12,550, à<br />

î ki, 2 20, 1 90.<br />

Porcs : anwsnés 3,315, vendus 3,315, à 1 97,<br />

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76 kilos, logés départ '; 'blanc da iiays, 16 fr.<br />

Aveines : grisas du Poitou, 21 25 ; noires,<br />

20 70 Bretagne.<br />

Maïe : foux du paye, 16 75 les 75 kilos lo-<br />

gée ; bl-ane du pays, 16 fr.<br />

Selgîe* : Allemand, 22 kia. àn».<br />

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DEUXIEME PARTIE<br />

La moisson rouge<br />

CHAPITRE XIII<br />

LES VOILES ROUGES<br />

Sénar avait griffonné quelques mots<br />

Mur une carte imprimée, y avait apposé<br />

le timbre du Gcanité <strong>de</strong> Sûreté générale<br />

et l'avait remise à la jeune fille. Celle-ci<br />

était partie aussitôt on se confondant en<br />

renierciomcntvS. Sénar avait alors rouvert<br />

ses <strong>de</strong>ssiers. Mais sa pensée était ailleurs.<br />

Onze heures sonnèrent. Alors, rejetant<br />

loin <strong>de</strong> lui les papiers, il eut un geste <strong>de</strong><br />

découragement et murmura :<br />

— A quoi bon ?... Ello est jugée !...<br />

Tout est fini !<br />

Il pensa <strong>de</strong> nouveau à l'étrange jeune<br />

fille; et à sa démarche d'une hardiesse si<br />

peu commune. Il voulut savoir ce qu'elle<br />

allait, faire à la Co-neiergerio. Il s'élança<br />

iur s«s traces et l'apetrçutP<strong>de</strong> loin, se<br />

dirigeant vers le Pont-Neuf: Elle allait<br />

bon train.<br />

En quinze minutes, elle eut gagné la<br />

cour du Palais. Sénar avait peine à la<br />

suivre. Elle fendit la foule compacte,<br />

s'informa du chemin à suivre, pâlit en<br />

apercevant les huit charrettes qui atten-<br />

daient, montra sa carte à un factionnaire<br />

qui la laissa passer dans l'étroite cour,<br />

et se trouva à la porte du greffe <strong>de</strong> la<br />

Conciergerie qui se composait <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux<br />

pièces.<br />

L'une, assez vaste, servait <strong>de</strong> bureau à<br />

Richard, le concierge <strong>de</strong> la prison, qui<br />

avait pu rester en fonctions, malgré l'af-<br />

faire machinée par Rougeville et Burlan-<br />

<strong>de</strong>ux pour sauver la reine. L'autre était<br />

<strong>de</strong>stinée, en temps ordinaire, à contenir<br />

la fournée quotidienne <strong>de</strong>s condamnés<br />

jusqu'à leur départ pour la guillotine.<br />

C'est là que lo bourreau et ses ai<strong>de</strong>s<br />

venaient coupoa' les chevelures, échan-<br />

crer les cols <strong>de</strong> chemises, lier les mains,<br />

en un mot faire la toilette <strong>de</strong>s futurs<br />

guillotinés.<br />

Ce jour-la, Sanson, prévenu par Fou-<br />

quier bien avant l'audience, était venu,<br />

dès le matin, avec onze ai<strong>de</strong>s et le maté-<br />

riel nécessaire.<br />

Mlle <strong>de</strong> Saintc-Pazannc vit ces ai<strong>de</strong>s<br />

entrer avec <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s encore teintes du<br />

sang <strong>de</strong>s suppliciés do la veille et <strong>de</strong><br />

grands paniers.<br />

Le cœur lui manqua. Elle éprouvait<br />

comme un dégoût ; ello avait la sensa-<br />

tion d'entrer dans un abattoir. Elle se rai-<br />

dit et tenta <strong>de</strong> passer entre <strong>de</strong>ux do ces<br />

porteurs <strong>de</strong> paniers.<br />

— Que veux-tu ? lui <strong>de</strong>manda brutale<br />

ment l'un d'eux, garçon imberbe <strong>de</strong><br />

vingt o. vingt-<strong>de</strong>ux ans, les bras nus, la<br />

face bestiale, et qui portait do grands<br />

ciseaux.<br />

Elle avait les <strong>de</strong>nts te'op soirées et la<br />

gorge trop broyée par î'éîau <strong>de</strong> i'angoisse<br />

pour répondre un mot. Elle se contenta<br />

<strong>de</strong> montrer sa carte.<br />

Un autre ai<strong>de</strong> à cheveux grisonnants<br />

constata l'existence du timbre du Comité<br />

sur la carte, et dit :<br />

— C'est en règle 1... Entre 1<br />

Mais il l'arrêta par l'eipau<strong>de</strong>, et ce cou*<br />

tact la fit frissonner. ' .<br />

— Tu as une jolie frimousse 1 dit cet<br />

homme dont l'air <strong>de</strong> bonté contrastait<br />

avec son sinistre métier. Je serais désolé<br />

qu'il t'arrivât malheur. Si tu veux un<br />

bon conseil, ne perds pas ta carte, car<br />

tu ne sortirais plus ! Tu monterais sur<br />

une charrette avec les autres... Ça c'est<br />

vu. Ici, l'on n'est pas regardant sur l'ex-.<br />

cè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s voyageuse 1... Ce n'est pas<br />

comme aux Messageries 1<br />

Et il entra en riant.<br />

La jeune fille lo suivit, serrant sa carte<br />

dans sa main.<br />

Elle fit quelques pas et s'arrêta ; ses<br />

jambes ne pouvaient pdus la porter. Elle<br />

avait la vision <strong>de</strong> l'enfer.<br />

Elle était environnée do cris, <strong>de</strong> hurle-<br />

ments d'agonie, <strong>de</strong> plaintes, <strong>de</strong> sanglote<br />

déchirants:<br />

Les condamnés, hommes et femmes,<br />

étaient, assis côte à côte sur <strong>de</strong>s bancs,<br />

gardés par cinquante gendarmes. Sani-<br />

son, allant et venant, activait ses ai<strong>de</strong>s,<br />

qui échancraient les chemises et les lia-<br />

bits, mettaient les épaules à nu, jetaient<br />

dans les grands paniers, pêle-mêle, les<br />

chevelures coupées et les cols, collets,<br />

<strong>de</strong>ntelles récoltés à grands coups <strong>de</strong> ci-<br />

seaux sur chacune <strong>de</strong>s victimes, sans dis-<br />

tinction d'àgo ou do sexe.<br />

Puis, brutalement, ils prenaient les<br />

mains, les ramenaient <strong>de</strong>rrière le dos et<br />

les attachaient avec les cor<strong>de</strong>s rouges et<br />

grossières.<br />

Ils agissaient avec l'indifférence do<br />

cuisiniers troussant une volaille pour la<br />

broche, ou <strong>de</strong> bouchers ligotant le bétail<br />

avant le coup fatal.<br />

Et soudain elle aperçut, sur le bout<br />

d'un <strong>de</strong>s bancs <strong>de</strong> bois, Emilie <strong>de</strong> Sainte-<br />

A-maranthe qui attendait son tour pour<br />

la toilette. Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pazanne pous-<br />

sa un cri, courut à elle, la pressa dans<br />

Bas bras, la couvrit <strong>de</strong> baisers et lui dit,<br />

en sanglotant :<br />

— Je suis venue pour vous voir !...<br />

La ravissante jeune fille avait conservé<br />

tout son calme :<br />

— Impru<strong>de</strong>nte ! murmura-t-elle. Qu'è-<br />

tes-vous venue fair£ ici ?... Et pourquoi,<br />

puisque Dieu a voulu vous conserver la<br />

vie, <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>z-vous chez les morts ?...<br />

— Je suis venue ici pour vous sauver !<br />

murmura Adèle à son oreille.<br />

— Me sauver ? et coaninpit ?...<br />

J'ai une carte du Comité <strong>de</strong> Sûreté<br />

générale. Prenez-la ! Vous sortirez... il<br />

y a un tel désordre ici qu'on ne s'aper-<br />

cevra <strong>de</strong> rien !... Le nombre y sera : je<br />

vais prendre votre place 1...<br />

— Et pourquoi ? <strong>de</strong>manda Emilie sur-<br />

prise. C'est mal !... Jo m'étais si bien<br />

faite à l'idée <strong>de</strong> la mort I... Pourquoi ve-<br />

nir me rappeler à la vie ?...<br />

— Parce qu'il vous aime et que vous<br />

l'épouserez... Son bonheur avant tout !...<br />

Je l'ai promis à sa mère mourante...<br />

Quant à moi, ne mo plaignez point je<br />

mourrai heureuse, alors que j'aurais vécu<br />

si malheureuse I Je puis bien vous l'a-<br />

vouer, maintenant... Mais vous voyez<br />

bien qu'il vaut mieux que je vous rem-<br />

place 1...<br />

Emilie ouvrait do grands yeux sans<br />

comprendre.<br />

— Adèle 1... Ma chère enfant !... C'est<br />

vin accès <strong>de</strong> fièvre qui vous a saisie I<br />

Jo no sais ce que vous me contez... Je<br />

ne dois nom* profiter d'un sacrifice pa-<br />

reîl,,.<br />

— C'est pour lui que je me sacrifie...<br />

Je veux vous rendre à lui 1<br />

— A lui ?... Mais à qui ?<br />

— A celui que vous aimez !... A l'hom-<br />

me qui était à cette séance <strong>de</strong> la Conven-<br />

tion !<br />

— A Blleviou î<br />

— A Elleviou ?,.. répéta Mlle <strong>de</strong> Sain-<br />

te-Pazanne machinalement. Vous avez<br />

dit à Elleviou ? J'ai bk-n entendu ?... C'est<br />

donc Elleviou que vous aimez 1<br />

— Je croyais vous l'avoir assez insi-<br />

nué !... Vous rappelez-vous que j'ai re-<br />

fusé <strong>de</strong> vous dire son nom par taquine-<br />

rie, pour vous punir, un jour quo vous<br />

manquiez <strong>de</strong> confiance envers moi<br />

— Ah ! grands dieux !... Et moi qui<br />

croyais...<br />

— Qui croyais que j'en aimais un au-<br />

tre, n'esi-ce pas ? fit Emilie <strong>de</strong> Sainte-<br />

Amaranthe avec un sourire pâle, un sou-<br />

rire qui ressemblait au parfum d'urne<br />

rose prête à s'effeuiller.<br />

— Ne me forcez pas à dire ce nom !...<br />

Ah ! malheureuse 1 malheureuse que je<br />

suis !...<br />

— Malheureuse que vous avez été !...<br />

fit Emilie <strong>de</strong> Sainte-Amaranthe avec un<br />

accent d'indicible bonté. Ah ) je <strong>de</strong>vine,<br />

maintenant, et vos mouvements d'hosti-<br />

lité brusque et votre tristesse !,.. Et pour-<br />

tant, vous m'aimiez 1... Mais vous vous<br />

torturiez !... Et tout cela, faute <strong>de</strong> pro-<br />

noncer <strong>de</strong>ux noms qui nous étaient chers.<br />

Oui, malheureuse que vous avez été,<br />

mais heureuse que vous allez être !... Ma<br />

gran<strong>de</strong> amie ! Ma chère sceur l...<br />

— Oh 1 pardon !... pardon I... dit Mlle<br />

<strong>de</strong> Sainte-Pazanne en s'agenouillant (san-<br />

glotante. Pardon <strong>de</strong> cette haine que je<br />

vous ai portée, en dépit do mes efforts<br />

pour mo dominer... J'oi tant .souffert L.<br />

Oh ! oui !..'. j'ai souffert I.,.<br />

— Allons î à ton tour ti fit soudain<br />

une voix ru<strong>de</strong>, près <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux jeunes<br />

filles.<br />

Un ai<strong>de</strong> s'approchait, avec sa cor<strong>de</strong> et<br />

son panier pJein <strong>de</strong> chevelures blon<strong>de</strong>s,<br />

onmes, blanches, rousses, nattes <strong>de</strong> fem-<br />

mes peie-mêle avec <strong>de</strong>s chevelures<br />

rt hommes nouées encore par leur ruban<br />

<strong>de</strong> velours, les unes encore poudrées à<br />

inmas, les autres châtain ou d'un noir<br />

<strong>de</strong> jais.<br />

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P11FU.1EHIS Fl.QULE *• TOUL<br />

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Nous publierons prochainement <strong>de</strong>s qus.<br />

notre feuilleton actuel scia terminé une<br />

œuvra <strong>de</strong>s plus attachantes :<br />

par M RESCLAUZE DE DERMON<br />

Le talent <strong>de</strong> notre distinguée compalriol<br />

est bien connu. En une s&rie d'œuvres V e.<br />

remarquées, elle a étudié avec délicatesse<br />

profon<strong>de</strong>ur, la crise sociale du mariagm<br />

Ici, elle Va abordée sous un jour nouoetm<br />

avec une verve, un mouvement, une ém 0'<br />

tion tout à [ait remarquables.<br />

uvveiHe, par un exemple<br />

; boiiliftir îiV.'i! pas dans laS .<br />

manesque, l'éclat <strong>de</strong> la i»» 1 ' j s<br />

tueuse et amusante. 7/iais lien jdut"'.y aU $<br />

l'accomplissement da nos <strong>de</strong>voirs /«"""<br />

et sociaux.<br />

montre à m<br />

sanl, que l<br />

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crêéo actuellement par les négociations enga-<br />

gées entre la France et l'Espagne, l'ambassa-<br />

<strong>de</strong>ur a déclaré que ces négociations sont en<br />

effet do nature délicate, mais se poursuivent<br />

dans la plus gran<strong>de</strong> cordialité et avec le plus<br />

sincère espoir d'aboutir à une solution satis-<br />

faisante.<br />

—- A cette occasion, a-t-il dit, l'ai<strong>de</strong> do la<br />

colonie françaiso en Espagne, plus particuliè-<br />

rement à Madrid, est d'une gran<strong>de</strong> importance,<br />

d'une gran<strong>de</strong> utilité.<br />

» Par son esprit do sagesse, sa cohésion, son<br />

honorabilité, elle a attiré au pays la considé-<br />

ration <strong>de</strong> la nation où ello rési<strong>de</strong> et est un<br />

appui considérable qui contribue à faire que<br />

ce que nous disons soit écouté avec attention. ><br />

L assistance, cette année, était particulière-<br />

ment nombreuse.<br />

Rome, 1er janvier.<br />

M. Barrère, ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, a reçu<br />

ta. colonie française au Palais Famèse.<br />

On y remarquait M. Carolus Durand, en-<br />

touré, <strong>de</strong>s pensionnaires <strong>de</strong> la villa Médicis.<br />

Mgr Duehesne avec les élèves do l'Ecole d'Ar-<br />

chéologie, le personnel <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong> et du<br />

consulat, les membres do la Chambre <strong>de</strong> com-<br />

merce, ainsi que toutes les notabilités françai-<br />

ses résidant à Rome.<br />

Répondant à une allocution du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

»a Chambre <strong>de</strong> commerce, M. Barrère a fait<br />

anusion en ces termes au cinquantenaire <strong>de</strong><br />

L unité italienne :<br />

— L'Italie a voulu célébrer avec éclat la date<br />

«e son entrée dans lo concert <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s na-<br />

tions ; elle l'a fait par <strong>de</strong>s manifestations dont<br />

la no.ilçsse et la virilité lui ont valu l'admtra-<br />

uon et la sympathie générales.<br />

a^i«wV? s Peu-Pfc» étrangers ont voulu y<br />

5S?« et te J ur participation aux magnifiques<br />

expositions <strong>de</strong> Rome et <strong>de</strong> Turin ont donné<br />

0 .royaume la mesure du haut intérêt<br />

que leur inspiraient ses brillantes <strong>de</strong>stinées. »<br />

i„ , Berlin, 1er janvier,<br />

moni-?, il cl ^ n a été célébré, suivant le céré-<br />

i "J aec outumé, à k WUI, ûe BeTlin.<br />

diplomatique. et nm ^ T ^ <br />

matin.<br />

Lever du soleil, T h. 30 ; coticiier, 4 h. ?6.<br />

'L Y A CINQUANTE ANS<br />

2 JANVIER 1862. — Les eaux dc la Garonne,<br />

<strong>de</strong>scen<strong>de</strong>nt â 62 centimètres au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong><br />

Cètiage.<br />

M. Bramnc lit à l'Académie <strong>de</strong>s sciences, ins-<br />

criptions et belles lettres, un important mémoi-<br />

re sur un sujet dc balistique ; M. Fttftol pré-<br />

sente d'intéressantes photographies <strong>de</strong> M. Tru*<br />

tat sur les phases <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière éclipse (le<br />

soleU.<br />

Comme h Paris<br />

s La session pendant uiqucue le budget ©SI<br />

discuté peut durer six semaines. » De l'article<br />

46 <strong>de</strong> la loi municiïnaie.<br />

Après cette citation on a pu line, dans le nu-<br />

méro du 30 décembre <strong>de</strong> l'Express, les lignes<br />

suivantes :<br />

» Nos conseillers municipaux n'ont pas be-<br />

soin <strong>de</strong> cette faculté pour apurer le budget <strong>de</strong><br />

la commune d© <strong>Toulouse</strong>. Deux ou trois jours<br />

leur suffisent et, comme nous l'avons dit <strong>de</strong>r-<br />

nièrement, c'est entra la Noël et la saint Syl*<br />

vestre, que se fiait la lecture <strong>de</strong>s articles in-<br />

nombrables d'un budget dont le total en<br />

recettes et dépenses dépasse huit millions<br />

huit cent mille francs, avec au bout une ba-<br />

lance à laquelle personne rus croit, surtout<br />

parmi les fabricants <strong>de</strong> ce monument sans<br />

base.<br />

Ajoutons, toutefois, que les amis <strong>de</strong> la muni-<br />

cipalité ont écrit que le conseil municipal avait<br />

pili sur te budget durant <strong>de</strong> nombreuses séan-<br />

ces officieuses.<br />

En procédant ainsi, les citoyens municipauJ '<br />

violent tout simplement la loi ; ils so déro-<br />

bent au contrôle du public qui est partie<br />

payante dans les comptes et le juge <strong>de</strong>s comp*<br />

tables. •<br />

Dans le numéro du 1" janvier 1912 <strong>de</strong> ta .<br />

Dépêciic, sous la signature <strong>de</strong> M. Eugène Four*<br />

nière, nous lisons :<br />

« Vous n'ignorez pas qu© le budget parisien';<br />

se discute à présent en six séances publiques<br />

huit au plus, iu vote <strong>de</strong>vant être émis le 31


VBÊBR<br />

on raccotd cesserait entre les <strong>de</strong>ux eertiftca-<br />

tears c'est sur la nécessité <strong>de</strong> supprimer la<br />

cause. Velenda est rcspubltca. — H. wi <strong>de</strong> l' <strong>de</strong> Saiint-Girons :<br />

« Sous l'behUû direction <strong>de</strong> M. Léo Aura/ri,<br />

avec lo concours d© la chorale, d'un groupe<br />

do Jeunes filles et do quelques musiciens, te<br />

dimanche 14 Janvier, à 8 heures d,u soir, seiu<br />

donnée, dans les salies <strong>de</strong> l'école libre (boule-<br />

vard I^Tédéric-Arnaud), une brillante représen-<br />

tation théâtrale, au profit <strong>de</strong>s œuvres d© la<br />

paroisse <strong>de</strong> Saint-Girons.<br />

» On i- jouoru le drame-mystère : = Beth-<br />

léem. Egypte et Nazareth », on 15 tableaux ©t<br />

7 ontr'actes. Voici le titre <strong>de</strong>s 15 tableaux, qui<br />

sont <strong>de</strong> toute beauté : L'Aninoiniciation. l'Etoile<br />

<strong>de</strong>s Mages, l'Appel <strong>de</strong>s bergers, l'Adoration<br />

| dos Anges, le Départ on exil, '.es Saints inno-<br />

cents, la légen<strong>de</strong> du blé, le Passage du Nil,<br />

le Repos dans le Désert, te Retour à Nazareth,<br />

la Légen<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Croix, Jésus parmi les doc-<br />

teurs, r Apothéose.<br />

» Dans la mémo soirée, et dirigés par M.<br />

Laos, dont l'éloge n'est plus à faire., les jeu-<br />

nes gymnastes nous récréeront, par quelques<br />

exercices variés : poses plastiques, mouve-<br />

ments d'ensemble, etc..<br />

» L'Intérêt que l'on porte aux œuvres parois-<br />

siales nous assure, d'avance, que nous au-<br />

rons, ce soir-là, salle comble. »<br />

GERS<br />

Notre élevage<br />

Le haras do Paulhiao, par Flourancc (Gers)<br />

A. Urbain, est ainsi composé<br />

à M.<br />

Bracé© (alezane), par Bruce et N. <strong>de</strong> Gilbert, I magnifiques passes <strong>de</strong>s trois-quarts stadistes.<br />

Couronnes mortuaires Laîinî)i8 25 r Bimusat<br />

Docteur GéhA — liXi-J Q<br />

,?^,F^ serre ^ - Maladie<br />

"•iril et vendredi<br />

Docte u,r E<br />

d? la peau,<br />

a 9 heures On mutin<br />

a 10 heures du<br />

syphUls,<br />

veux. Marai e^ïïHwI ^^'«^<br />

Docteiur Lacoarret.<br />

sipn «tin'*" «<br />

a »hS£J-*?£5£«- - «"W. Lundi « joudl.<br />

o&ppier<br />

COMMUNIQUES<br />

Dai)$ le Département<br />

éBBONDlSSBMENT DE SAINT GAUDBNf<br />

SAINT-CAUDENS. — Légion d'honneur. -<br />

Dans les promotions dans la Légion d'hon-<br />

neur parues à l'occasion du Jour <strong>de</strong> FAn. nous<br />

relevons avec plaisir les noms <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sympa-<br />

thiques officiers <strong>de</strong> notre garnison<br />

Au gra<strong>de</strong> d'officier. M. io chef <strong>de</strong> bataillon<br />

»*t «ommandiiuit le bureau <strong>de</strong> recrutc-<br />

Au gra<strong>de</strong> <strong>de</strong>, chevalier, M. FavaUer, capi-<br />

taine au 13" régiment d'infanterie<br />

Aux nouveau promus, nous adressons nos<br />

meilleures félicitations.<br />

Au-<br />

S*2« "wshestwte Le' ÎSffal( «t d'une' Belle<br />

°«li« à<br />

i =i e J 1 *^?' '* condHwn» par défao* à<br />

I ans d «mpit^ïmament<br />

inP.O.VD/.sÇB.ME.vr VB POIS<br />

FOIX. — Foira aux bestiaux. — Le décret<br />

préfectoral qui interdisait la vente <strong>de</strong>s bes-<br />

tiaux sur le foirail <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Foix .à la<br />

suite <strong>de</strong>s cas constates <strong>de</strong> fièvre aphteuse<br />

vient d'être enfin rapporté.<br />

Grâce aux démarches du maire <strong>de</strong> Faix et<br />

sur le rapport d© M. le vétérinaire départe-<br />

mental, M. le préfet a bien voulu accor<strong>de</strong>r<br />

l'autorisation nécessaire dans le délai le plus<br />

court, s'accordant avec les exigences <strong>de</strong>s rè-<br />

glements.<br />

En conséquence, la prochaine foire aux bes-<br />

tiaux a été fixée a H lundi 8 janvier.<br />

Etat civil du 23 au 31 décembre. — Naissan-<br />

ces : Noël Denjean, fils d© Jacques, valet <strong>de</strong><br />

chambre, à Cadirac.<br />

Publications d© mariage : Paul-Victor Dalas<br />

typographe, à Foix, et Louise Escan<strong>de</strong>, bâil-<br />

leuse, à Foix ; Louis Pouech, tourneur sur<br />

métaux, à Pamte.rs, et Mario Lestel. à Foix •<br />

Raymond Cozeneuve, employé à la Compagnie<br />

du Midi, ù <strong>Toulouse</strong>, et Laurentine Barrière<br />

à Foix.<br />

Mariage : Adrien Morère, mécanicien, et Ma-<br />

rie Baby, lingère.<br />

Décès : Mario Rouch, 81 ans, veuve <strong>de</strong> Jac-<br />

ques Galinier, avenue <strong>de</strong> Prayols ; Baptiste<br />

Itier, aubergiste, 36 ans, époux <strong>de</strong> Anne Es-<br />

tèbe, rue Villeneuve ; Ma<strong>de</strong>leine Aërn, négo-<br />

ciante, 68 ans, rue <strong>de</strong>s Marchands.<br />

ARRONDISSEMENT DE PAMIERS<br />

PAMIERS. — Etat civil du 16 au 30 décem-<br />

bre. — Naissances : Marie-Catherine Vignaux<br />

rue <strong>de</strong>l Teoulé ; André-Pierre Ferré, quartier<br />

<strong>de</strong> Cazalas ; Antoinette Franco, place du Mar-<br />

ché au bois.<br />

Décès : Pierre Fons, 77 ans, hospice ; Fran-<br />

çois Bouché, sans profession, 73 ans. ruo Tail-<br />

lancier ; Marie Fauré, sans x>rofe&sion, 50 ans<br />

hospice ; François Palma<strong>de</strong>, ouvrier aux usi-<br />

nes. 45 ans, place <strong>de</strong>s Cannes ; Maurice-Au-<br />

guste Boy, professeur en retraite, 83 ans. quar-<br />

tier Saint-Cypricn ; Alexandre-Isidore Peyron-<br />

nei, retraité, rue <strong>de</strong> Lournet.<br />

Publications : Jean hagar<strong>de</strong>, cultivateur &<br />

ViUeneuve-du-Fort, et Mark, I.affont, sans pro-<br />

fession, à Pamiers ; Cyprlen Maury. tourneur<br />

sur métaux, et Joséphine Lacoume, sans pro-<br />

fession, à Coussa ; Jean-Marie Anguilla sous-<br />

officier au 59', ot Marte Rasai, à Pamiers •<br />

Louis Savent, négociant,, et Jeanne Gabnid'<br />

bro<strong>de</strong>use & Labasli<strong>de</strong>-<strong>de</strong>-Bousigoac.<br />

Mariages : Jeau-Juli«i Eycheune. et Marie-<br />

Augusttne Bouô ; Louis Cathala et XoaéDbjôe<br />

Daraud ; eBraard-Jesm-.VLu'i* Aulige et -v'">«*.<br />

dsine-Raytnon<strong>de</strong>-AsaWï» Pujol ;CyVrse« Mauzv<br />

et Joséphine Lacoume. *<br />

tasmsais&msxn® su SAim^stsasB<br />

SAIHT-CMt«l>IS. — Kugjsg. — Le Satot-C.i<br />

G!r <strong>de</strong>ux heures à cinq heures <strong>de</strong><br />

1 après-mMl<br />

LAVAUR. — Une bonne fortune pour les<br />

amateurs <strong>de</strong> musique, — C'est la venue à La-<br />

vaur du célèbre quatuor Duttenhofer en tour-<br />

née dans 1© Midi et que Castres applaudissait<br />

hier.<br />

11 est composé <strong>de</strong> MM. Duttenhofer, premier<br />

violon, Imandt, <strong>de</strong>uxième violon, Montfeuil-<br />

lard,, alto, Mas, violoncelliste, tous premiers<br />

prix du Conservatoire <strong>de</strong> Paris.<br />

C'est dire que cette matinée sera un régal<br />

artistique exquis. Elle aura lieu dons la salle<br />

<strong>de</strong>s fêtes du Grand-Hôtel Bertrand vendredi<br />

5 Janvier, à 4 heures très précises.<br />

On peut retirer les cartes chez M. Gontier,<br />

buraliste, place <strong>de</strong> la Poste, jusqu'à jeudi soir.<br />

Le prix d'entrée est fixé à 2 francs.<br />

jours, et d'autres navires on conetructiou.<br />

, , ' . Rome, 2 janvier.<br />

Le crolseur-cuiraasé San Giorgio, qui s'était<br />

ftonooé sur un rocher, ù la sertie <strong>de</strong> l'awenal<br />

•<strong>de</strong> N aptes, est presque camplètiament réparé et<br />

Pourra neiprendre lu mer au coinmeacem


Si Vous toussez<br />

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ryngites, menue <strong>de</strong> gorge, pharyngites simples, gripaas,<br />

mfluemas et soulagent les crises à'asthme et A'cmphy-<br />

sema mieux que les poudres et cigarettes antiastbma-<br />

tiques, grâce aux vapeurs microbici<strong>de</strong>s qu'elles dégagent<br />

en se dissolvant dans la salive.<br />

Quand vous êtes exposes au froid, an vent, à la plaie,<br />

an brouillard, à l'humidité, quand vous vous trouvez dans<br />

une réunion nombreuse, salle <strong>de</strong> spectacle ou d'hôpital,<br />

bal, assemblée, quand vous séjournez dans une chambre<br />

<strong>de</strong> mala<strong>de</strong>, sucez quelques PASTILLES du DOCTEUR<br />

DUPEYROUX <strong>de</strong> façon à détruire les microbes qui pour-<br />

raient pénétrer avec l'air dans vos voies respiratoires et<br />

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DUPEYKOUX est plus active qu'une cuillerée à soupe<br />

dn meilleur sirop contre la toux, qu'un litre <strong>de</strong> la meil-<br />

leure tisane pectorale.<br />

Ce sont les plus agréables, les plus efficaces, les moins<br />

coûteuses <strong>de</strong> tontes les pastilles usitées contre la <br />

tact la fit frissonner.<br />

— Tu as une jolie frimousse 1 dit cet<br />

homme dont l'air <strong>de</strong> bonté contrastait<br />

avec son sinistre métier. Jo serais désolé<br />

qu'il t'arrivât malheur. Si tu veux un<br />

bon conseil, ne perds pas ta carte, car<br />

tu ne sortirais plus 1 Tu monterais sur<br />

une charrette avec les autres... Ça c'est<br />

vu. Ici, l'on n'est pas regardant sur l'ex-<br />

cé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s voyageurs 1... Ce n'est pas<br />

comme aux Messageries 1<br />

Et il entra en riant.<br />

La jeune fille le suivit, serrant sa carte<br />

dans sa main.<br />

Elle fit quelques pas et s'arrêta ; ses<br />

jambes ne pouvaient plus la porter. Elle<br />

avait la vision <strong>de</strong> l'enfer.<br />

Elle était environnée <strong>de</strong> cris, <strong>de</strong> hurle-<br />

ments d'agonie, do plaintes, <strong>de</strong> sanglots<br />

déchkants.<br />

Les condamnés, hommes et femmes,<br />

étaient assis côte ù côte sur <strong>de</strong>s bancs,<br />

gardés par cinquante gendarmes. San-<br />

son, allant et venant, activait ses ai<strong>de</strong>s,<br />

qui échancraient les chemises et les ha-<br />

bits, mettaient les épaancs ù. nu, jetaient<br />

dans les grands paniers, péle-môle, les<br />

chevelures coupées et les cols, collets,<br />

<strong>de</strong>ntelles récoltés ù grands coups <strong>de</strong> ci-<br />

seaux sur chacune <strong>de</strong>s victimes, sans dis-<br />

tinction d'ùge ou do sexe.<br />

Puis, brutalement, ils prenaient les<br />

mains, les ramenaient <strong>de</strong>rrière le dos et<br />

les attachaient avec les cor<strong>de</strong>s rouges et<br />

grossières.<br />

Ils agissaient avec rindifférence <strong>de</strong><br />

cuisiniers troussant une volaille pour la<br />

broche, ou <strong>de</strong> bouchers ligotant le bétail<br />

avant le coup fatal.<br />

Et soudain elle aperçut, sur le bout<br />

d'un <strong>de</strong>s bancs <strong>de</strong> bois, Emilie <strong>de</strong> Sainte-<br />

Aniaranthe qui attendait son tour pour<br />

la toilette. Mlle <strong>de</strong> Sainte-Pazanne pous-<br />

sa un cri, courut à elle, la pressa dans<br />

ses bras, la couvrit <strong>de</strong> baisea's et lui dit,<br />

en sanglotant :<br />

^— Je suis venue pour vous voir r...<br />

La ravissante jeune fillo avait conservé<br />

tout son calme :<br />

— Impru<strong>de</strong>nte ! murmtira-t-eUe. Qu'è-<br />

tes-vous venue faire ici ?... Et pourquoi,<br />

puisque Dieu a voulu vous conserver la<br />

vie, <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>z-vous chez les morts ?...<br />

— Je suis venue ici pour vous sauver !<br />

murmura Adèle à son oreille.<br />

— Me sauver ? et comment ?...<br />

— 1 J'ai une carte du Comité <strong>de</strong> Sûreté<br />

générale. Prenez-la ! Vous sortirez... il<br />

y a un tel désordre ici qu'on ne s'aper-<br />

cevra <strong>de</strong> rien !... Le nombre y sera : je<br />

vais prendre votre place !...<br />

— Et pourquoi ? <strong>de</strong>manda Emilie sur-<br />

prise. Ccst mal !... Jo m'étais si bien<br />

faite à l'idée <strong>de</strong> la mort 1... Pourquoi ve-<br />

nir me rappeler à la vie ?...<br />

— Parce qu'il vous aime et que vous<br />

l'épouserez... Son bonheur avant tout !...<br />

Je l'ai promis à sa mère mourante...<br />

Quant à moi, no mo plaignez point je<br />

mourrai heureuse, alors que j'aurais vécu<br />

si malheureuse t Je puis bien vous l'a-<br />

vouer, maintenant... Mais vous voyez<br />

bien qu'il vaut mieux quo je vous rem-<br />

place {,..<br />

Emilie ouvrait <strong>de</strong> grands yeux, sans<br />

comprendre.<br />

— Adèle 1... Ma chère enfant 1... C'est<br />

un accès <strong>de</strong> fièvre qui vous a saisie I<br />

Jo ne sais ce quo vous me contez... Je<br />

ne [ dois point profiter d'un sacrifice pa-<br />

- Cest pour lui que je me sacrifie...<br />

Je veux vous rendre à lui 1<br />

— A lui Mais à qui ?<br />

— A celui que vous aimez !... A l'hom-<br />

me qui était à cette séance <strong>de</strong> la Conven-<br />

tion !<br />

— A Elleviou ?<br />

— A Elleviou ?... répéta Mlle <strong>de</strong> Sain-<br />

te-Pazanne machinalement. Vous avez<br />

dit à Elleviou ? J'ai bien entendra ?... C'est<br />

donc Elleviou que vous aimez 1<br />

— Je croyais vous l'avoir assez insi-<br />

nué !... Vous rappelez-vous que j'ai re-<br />

fusé <strong>de</strong> vous dire son nom par taquine-<br />

rie, pour vous punir, un jour que vous<br />

manquiez do confiance envers moi ?...<br />

— Ah ! grands dieux 1... Et moi qui<br />

croyais...<br />

— Qui croyais que j'en aimais un au-<br />

tre, n'est-ce pas ? fit Emilie <strong>de</strong> Sainte-<br />

Amaranthe avec un sourire pâle, un sou-<br />

rire qui ressemblait au parfum d'une<br />

rose prête à s'effouiHer.<br />

— Ne me forces pas à dire ce nom î...<br />

Ah 1 mnlheureuso I malheureuse quo je<br />

suis !...<br />

— Malheureuse que vous avez été !...<br />

fit Emilie <strong>de</strong> Sninte-Amaranthe avec un<br />

accent d'indicible bonté. Ah 1 je <strong>de</strong>vine<br />

maintenant, et vos mouvements cl'hosti<br />

lité brusque et votre tristesse I... Et pour-<br />

tant, vous m'aimiez !... Mais vous vous<br />

torturiez 1... Et tout cela., faute <strong>de</strong> pro-<br />

noncer doux noms qui nous étaient chers.<br />

Oui, malheureuse que vous avez été,<br />

mais heureuse que vous allez être I... Ma<br />

gran<strong>de</strong> amie 1 Ma choro sœur 1...<br />

-— Oh I pardon l... pardon 1... dit Mlle<br />

do Sainte-Pazanne on «'agenouillant san-<br />

glotante-. Pardon <strong>de</strong> cette haine que je<br />

vous ai portée, en dépit <strong>de</strong> mes efforts<br />

pour ino dominer... J'ai tant souffert 1...<br />

Oh î oui !... j'ai souffert lu,<br />

— Allons ! a- ton tour L~ fit soudain<br />

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Pr»FJiOlE FIOULS* Toutoî??»<br />

Notre FeuiSIeto<br />

Nous publierons prochainement dès qii<br />

notre feuilleton actuel sera terminé, uni<br />

œuvre <strong>de</strong>s plus attachantes :<br />

une voix<br />

filles.<br />

Un ai<strong>de</strong> s'approchait, avec «a cor<strong>de</strong> et<br />

.son panier plein <strong>de</strong> chevelures blon<strong>de</strong>s,<br />

brunes, blanches, rousses, nattes <strong>de</strong> fem-<br />

mes pele-me<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s chevelures<br />

a hommes nouées encore par leur ruban<br />

<strong>de</strong> velours, les unes encore poudrées à<br />

trimas, les autres châtain ou d'un noir<br />

<strong>de</strong> jais.<br />

—- \A suivre\.<br />

par M mo RESCLAUZE DK BERMOlN<br />

Le talent <strong>de</strong> notre distinguée compairiof<br />

est bien connu. En une série d'oeuvres ir**.<br />

remarquées, elle a étudié avec délicatesse®<br />

profon<strong>de</strong>ur, la cris-e sociale du mariaQH<br />

Ici, elle l'a abordée sous un jour nouw' a E<br />

mouvpmrnt une C?"<br />

avec une verve, un mouvement,<br />

tion tout ù [ait remarquables.<br />

-sis*<br />

montre d merveille, par un exemple ^"Ifjfi<br />

sont, que le bonheur n'est par, dans le<br />

lanl. le Tonuinexaue. Vécloi <strong>de</strong> la vie .<br />

que le Honneur n'est pas aans " fgS .<br />

lanl, le romanesque, l'éclat <strong>de</strong> la vi . Jafi*<br />

tueuse et amusante, mais bien p'" ,;iiad*<br />

r«eco»i.pl»ss.

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