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MARDI 2 JANVIER 1912 >Si Vous toussez PRENEZ DES TILLES =— CilIPRIHÉEî DJ Q33TE.ua DliPEÏBQSa Elles guérissent les rhumes, bronchites, trachéites, la- ryngites, mau.« de gorge, pharyngites simples, grippes, influanzas et soulagent les crises d'asthme et d'emphy- sème mieux que les poudres et cigarettes antiasthma- liques, grâce aux vapeurs microbicides qu'elles dégagent en se dissolvant dans la salive. Quand vous êtes exposés au froid, au vent, à la pluie, au brouillard, à l'humidité, quand vous vous trouvez dans une réunion nombreuse, salle de spectacle ou d'hôpital, bal, assemblée, quand vous séjournez dans une chambre de malade, sucez quelques PASTILLES du DOCTEUR DUPEYROUX de façon à détruire les microbes qui pour- raient pénétrer avec l'air dans vos voies respiratoires et les infecter. Une seu'c PASTILLE COMPRIMÉE DU DOCTEUR DUPEYROUX est plus active qu'une cuillerée à soupe du meilleur sirop contre la fou*, qu'un litre de la meilleure tisane pectorale. Ce sont les plus agréables, le3 plus efficaces, les moins coûteuses de toutes les pastilles usitées contre la toux. PRIX : 0 fr. 75 dans toutes les bonnes Pharmacies J'envoie franco domicile, sur demande, une boîte de PASTILLES et mes dix ouvrages de thérapeutique et d'hygiène contre o fr. 95 en timbres ou mandat. Docteur DUPEYROUX, 5, square do Messine, 5, Paris. à prêter à pers. gê- nées; facil. de re.oib'. Rien d'av. Discrétion. Ecrire : Fraternité, 10, rue Colmar. La Perroux (S.). POUR ACHETER ou ven- dra commerce, industrie, mai- son, propriété ou pour location S'adresser à la Rapide Aaenee, 8. rua de la Poste Toulouse LISEZ LE GUND JOlItM de la Rapide-Agence, g, rue de la Poste, Toulouse, envoyé gra- tis sur demande ; J indique les commerces, industries, greffes, études, maisons et propriétés a vendre, ainsi crue les locations. Se vend dans tous les kiosques A LOUER Ai ftfVf-MENTS, magasins «" loenux divers S'adresser a L'ONIÛî. DES PROPRIÉiAIRES de .a Haute-Garonne, txl da Strasbourg, 12. - Renseigna ments srratuils. SOCIÉTÉ 3U Fîîi G!tV M f Fondée a Toulouse en 182* Bureaux situés ru© Saint-Jean, 3 (près la place des Carmes) ouverts les lundi, mercredi, vendredi, de neuf heures rtii matin à midi. Prêts sur gages. ft I t\ fil CC l«l Ts flfl J-C ei cuniagteuses. Echauffe K L H O i C a i SI i I If I L, a menfc les plus i eb«? ^.Ecou- lements récents ou anciens. Blennoragie, Cystite, Rétré- cissement. Maladies de la vessie, Coliiques néphrétiques incontinence d'u rines et Soutes les maladies des voies urinaires sont radicaleiïK nt guéries par lés l;"ll-VllGJ3 eau temps ; beaucoup dst moufle ; transacUons nomlKre.us«s. Algntan. Cours pratiqués A notre foire du 2à déeemtee : 0 Espèce bovine. — Bœufs gras, de 40 à 50 les 50 kiLt bœufs de travail, de 1.600 à 1.200 la paire -, taureaux; et génisses de 18 A 20 mois, Oe CftO à £60 la paire, a veaux (te lait, de O 90 A 0 95 la Kilo poids vif. Espèce poKxne. — Porcs gras, Oê 65 A 70 les 50s kilos ; porcelets, de 30 A 40 pièce. Halle aux grains. — Blé, de 21 à 21 50 lliet.; meSSi de 16 A t6 50 ; avoine. Ce 10 50 A 11 ; apommies de ter- re, Oe 0 A 7 l'hectolitre-.. ... ; jPSéce de la volaille. ^ Poules,, do. 5 à e la. pair^% poulets, On ,3 50 A 4 ; canards, de, 4 50 A 5 ; dinOohs; dé 12 à 17 ; Oies grac-fies, dè 2 50 A 2 55 le Kilo '% foies gras, 'rte 7 â 7 50 le kito. Les' œufs-, ; i 30 la douzaine. Lièvres, 7 ; perdreaux, 2 la pièce. ograpiîiqae LES LIVRES Le gérant .- Amédêe BESSOM Ce tableau de la juirisprodence est accompagné On Commentaire doctrinal (tes articles 1719 et 1725, qui sont 1© fondement juridique de tous les arrêts étu- diés. On trouve donc dans cet ouvrage, inéthodlquemciin groupes et analysés, tous -les testes et tous les documents qui se rapportent à cette importante ma- tière. — (En vente dans toutes les librairies). choix du premier, fiâtes tenons à la disposition «les personnes désirant particiacr à ce grand concours les nu- méros des 6, 12, 13, 19, £0, 26, 27 novembre, 3, a, 10, 11, 17, 13, 28 cléoemhre et 1*' janvier. — On peut KO pîrwarer ces bans à l'administration de l'Express, 25, rué RoipœJame, Toulouse. Les 15 bons devrons nous être rstcurnés en même temps que le questionnaire garni que nous publierons dans un prochain numéro. Différends et procès entre locataires — (Baux ©n concurrence. — Troubles de JouissaiHs&i — Clause d'habilitation bourgeoise. -— Conp> merees similaires. — Emplacement des en- seignes). — Un demi-siècle do jurisprudence, — .Par M. G. Courtoais, avocat à la tenir d'ap-i pel. •— Un volume : 3 fr. 50. Librairie Gar-s nier frères, 6, rue des Saints-Pères, Paris.-- Il y a peu de contrats qui donnent lieu A autan* de procès que le bail à loyer, mais c'est surtout dea rapports que la voisinage établit entre les locataire* d'un mtëme iinmeuble que naissent des Oiîféient* ttonl la solution est quelquefois rendue diln iile pax là oompleotHé des
NUMERO 5 CENTIMES Organe quotidien fie I>efeàa®e ABONNBMEN BAUTK-GAKO^b SI DÊFARTEMEITS LIMITROPHES pÊrUVl^UNTS NON LIMITROPHES HTBAMOKII .Union pusU'c) Trois mois 6 7 - iO - Sii mois 43 - 20 Un es 20 taineni.ent pas ou- blié la série des articles publiés par nous, fWsirr prouver que le traité secret franco- itoftgnol du 3 octobre 1904, relatif au Ma- .roe, ne devait pas être soumis à l'app-robu- ttqn parlementaire, comme le prétendait M. Rouard do Card, mais devait être ratifié directement par le président do lu Républi- que, conformément à r article 8 de la loi ctenstHutionnelle du 16 juillet 1875. A l'ap- pui de celle manière de voir, nous avions S^enté divers arguments. Nous avons dit 4|BIS/ ce .ta'aitô prévoyait une adjonctioii de j^nùtoire qui n'est pas celle dont il est question dans la loi constitutionnelle ; que non scuiement cet accord n'impliquait aucune adjonclioin présente «t définitive (art. 3 du traité séenetj, mais encore qu'il était totalc- ÏDJCTI t dépoiurvu de base j-uridique, parce que "'occupation militaire ne saurait créer, en laveur des contractants, le droit d'acquérir «H de céder des territoires sur lesquels lo | sultan exerce seul un pouvoir absolu, im- inôlténablc de souveraineté. umentation, nous écédents : la prise do possession du Tonkin, les traités du 26 avril 1886, du 15 octobre 1887, du 8 janvier 1892, qui ont établi notre protectorat sur les Ses Comores et Anjouan, la prise de possession du Dahomey et le régime imposé à co pay s qui sont arrivés sans loi ; les conventions de protectorat passées par Je général Dodds, îe 29 janvier 1894. avec le roi d'Abomey, et îe 4 février 1894, avec le roi d'AUada, qui n'ont jamais été ratifiées parlemeutaii'»- ment, etc., etc.. Quelques jours après la publication de no- tes premier article (que nos lecteurs trou- veront dans l'Express du Midi du 25 novem- trç 1911), nous lisaons dans la Dépêche du. 5 décembre; un premier article de M. Pelle in», intitulé : « La discussion des affaires marocaines », dans lequel l'auteur s'expri me ainsi : « Mais, dit-on, distinguo : il ne s'agit pas d'annexer le Maroc, mais seule- i&ent d'y établir notre protectorat. La dis tkfrîtion est quelque peu subtile : la TunaOie .est-ello moins possession française que l'Ai gérfa ? (Test ainsi, dit-on, qu'on a procédé pour la Tunisi-e. Si on l'a fait (je voudrais Vérifier), on a eu tort: » L'urticle de M. Pel tetan (il suffit de le rapprocher du nôtre pour s'én rendre compte) contenait une er ; -Peur, consistant à croire que nous avions ' invoqué le traité du Bardo du 12 mai 1881 et pue ignorance : ne pas savoir que le traité qui établit notre protectorat sua- la Tunisie a été approuvé par la loi du 27 mai 1881. Si M. Pelletan avait bien lu notre article,, il aurait constaté qu'il contient Ténu mérafioii des traités de. protectorat qui, de puis 1886, ont été tous conclus sans excep- tion par le Pouvoir exécutif seul ; et s'il avait pris là peine, comme nous, de fouille dans les archives parlementaires, et de eon SWïter les ouvrages de droit, il aurait su qu© les Chaudire, jusqu'en 1886, ratifiaient tes traités de protectorat ou, ce qui revient au même, autorisaient lé gouvernement à les conclure, mais qu'au contraire, depuis cette époque', elles laissent à co dernier le -'- ùin de les conclure définitivement. Dans un second article, intitulé : « Polr> tique anticonstitutionneille. », du 13 décem- bre, M. Pelletan revient à la charge. Et, Ép$ foiSi il est documenté ! Il nous ap- prend que te traité du Bardo a été voté par les Chainbfiés t Sur ce point, nous sommes en parfait accord avec l'honorable député. Mais il conclut en disant : « On travaillé à ôtèr de la Constitution' le peu qu'elle a de républicain. » Sur ce second point, nous noufl séparons de lui, et voici pourquoi : la cuî'iiisite nous a pris dé rechercher les noms difrs députés qui avaient voté pour laisser au gouvernement, en 1891, le droit de conclure diéfmitiveniànt le 'traité de protectorat du Dahomey, et savez vous, entre autres noms, ejeilui que nous avons trouvé sous cette rn- bi'ique :'.« Ont voté pour » ? Le nom de M. pelletan lui-anênie. Nous profilerons donc m cette découverte pour lui rafraîchir un peu la mémoire. Le Journal officiel est un Sùrnal dangereiix ! Il porte qu'à la séance du 28 novembre 1891, -M; Pelletan a voté en paveur de la résolùtion suivante : « La pBfiambre est d'avis qu'il n'y a pas lieu de natif ier par une loi l'arrangement conclu, le 3 octobre Î890, avec le roi du Dahomey, et laisse, au gouvernement le soin de donner ù ©et acte la sanction la plus conforme aux intérêts de la Frànce dans le golfe de Bé ni»- » — Que devons-nous penser do cette eobtradietidn • dans la poilitique de l'ancien niini.stro de la marine, consistant ù donner au Président, eii 1891, le droit de conclure les traités de protectorat, et à lui refuser ce même droit en 1911 ? Nous ne ferons pas à M. Pelletan l'injure de croire qu'il n'était pas républicain il y a vingt ans et qu'il l'est devenu depiiis ! Mats, à notre tour, nous lui dirons, en nous appropriant les propres termes de son article : » Une telle ignorance, «ur un tel point, et, une telle assurance ù affirmer un ifait inexact, sans prendre mê- me la peine do rechercher ce qui s'est passé, sont véritablement prodigieuses !» A la ri- rtpeur, oh piouirrait excuser l'homme politique, parce, qu'il n'est pas spécialisé dans les quiestiéns d'ordre purement jurLclique coiiiiine le professeur de droit. D'ailleurs, il peui, arriver à n'importe qui, même à un nipetfesseur de droit, de se tromper une fois eu l'au*ne, surtout en écrivant ù la hâte un .article de journal, parce qu'on n'a pas lo temps de courir aux recherches, au moment do mettre sous presse. Mais peut-on excuser M. Peletaa dans lo cas spécial qui nous occupe? Co qui est » véritablement prodigieux », pour reprendre son expressiau, c'est de se tromper à plusieurs reprises, dans une iséarfo d'articles sur le même sujet, et d'induire en erreur plusieurs milliers de lecteurs SUT une question aussi importante. Ge-qui est prodigieux, c'est d'inerinviner en terjiie.s aussi véhéments l'ignorance ou l'hy- pocirisie des autres (le mot « escobar » se - trouve en toutes lettres dans l'article) sur U point où préciséraeiit l'on se trompe soi- même ! Co qui est prodigieux, c'est qu'un boimr.e. aussi qualifié soit pris en 11 agi uni délit (l'ignorance et do.contradiction avec Nous avons dans .< la vie do ce monde », selon l'expression vulgaire, les gens qui avouent et ceux qui n'avouent pas. Vous •encontre/, l'auteur d'une pièce oui fait au maximum deux cent cinquante francs de re- cette, et il vous dit : « Je suis très content. Nows avons hier dépassé trois mille. » 11 en st de mène en politique électorale. Un can- didat qui a eu soixante-quinze voix va ré- pétant à qui veut l'entendre : .< Si on ne m'avait pas volé dix-huit cents bulletins, j'étais élu. Î) M. Tei rot-La Valette, le procureur contre lequel le député Ceccaldi vient de déposer une plainte en tentative de cor- ruption, est également de ceux qui n'a- vouent pas. Le procureur général lui demande des explications au sujet de l'enveloppe déposé» sur la cheminée de M. Cec- caldi et contenant dix billets do cent francs, et le magistrat incriminé répond : « J'op- pose à cette accusation vingt-sept ans die magistrature ». « Moisi lui fait-on observer, avez-vous laissé dix billets de cent francs sur la cheminée de M. Ceccaldi, à qui vous aviez demandé sa protection ? » U riposte alors on ces termes : « Je vois dans cetto accusation une manœuvre de mes ennemis politiques. » Cependant, insfete-t-on, cette enveloppe contenant mille francs en billets de cent francs ? Jo repousse do toutes mes forces les af- firmations de M. Ceccaldi. • Mais, oui ou. mon, avez-vous déposé à son adresse une lettre avec des billets de banque ? — Mes adversaires m'ont déjà fait en- voyer en disgrâce à Tlemcen. malgré une grave affection des yeux. Ce sont eux qui m» dénoncent comme ayant essayé de corrompre un député. — Mais, enfin, cette lettre, ces billets fie banque, ils ne sont pas venus se poser tout seuls sur la cheminée de M. Ceccaldi ? — Mon état de santé ne me permet qu'une courte réponse : « Je n'ai jamais tenté de corrompre M. Ceccaldi. » Et voilà ! Impossible de tirer autre chose de co personaiago qui répond toujours aux questions qu'on ne lui pose pas et jamais à celles qu'on lui pose. Cette attitude faux- fuyante rappelle celle des panamistes qui, toûs, se refusaient à reconnaître qu'ils avaient encaissé les chèques que leur déli- vrait Arton. Quand on les interrogeait d'un peu près, ils s'échappaient constamment par ia tangente. Le sénateur Albert Grévy, porté comme ayant touché vingt mille francs dans la distribution des fonds du Panama, avait des réponses épiques : « Ces vingt mille francs, les avez-vous reçus ? » — Je rentrerai le front haut dans l'enceinte du Sénat, répliquait-il. — Mais ces vingt mille francs ? — J'ai pour moi ma conscience qui ne me reproche rien. — Il ne s'agit pas de votre conscience-, mais des vingt mille francs que vous auriez acceptés en échange de yotre vote. — On est bien fort quand on peut se dire : « J'ai fait mon, devoir. » Et il ne sortait pas de là. Si le procureur de Tlemcen n'a que ses vingt-sept ans de magistrature à apposer eux incriminations si nettes portées contre lui par M. Ceccaldi, il est probable que celle argumentation pa- raîtra insuffisante au procureur général qui instruit l'affaire. Au lieu de recourir à ces échappatoires, il ferait plus sagement de prétendre qu'il a écrit sa lettre — chargée — à M. CeccaJdj. étant en état de somnambu- lisme ou qu'il croyait simple mie nt déposer sa carte.chez le député dont il venait sollici- ter la protection, et que s'il l'a remplacéô par des billets de banque, c'est par simple distraction. Ce serait certainement invrai- semblable, mais tant de magistrats ont cru ou fait semblant de croire à l'innocence de Dreyfus, qu'il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'ils crussent ù celle do M. Terrot- LaValette. Henri RÛCIIEFORT. Labordette et de neuf légionnaires tombés en juin dernier nu combat d'Allouna (Maroc) et dont voici les noms : Caporal B-reviel, clairon Jacquet ; soldats Trabert, Jamet, Kermer Irsch, Debaud, Haillon et Brin. Leurs restes mortels, après avoir été exhu- més du cimetière d'Oudjad, furent transférés à Oran où une émouvante cérémonie militaire eut lieu en présence du généra'. Brade Les honneurs ayant été rendus au départ, il ny a pas eu de cérémonie officielle à l'arri- vée.. Lo corps du légionnaire Brin sera inhumé oe.., après-midi au cimetière Saint-Pierre Le corps du capitaine rAhordettc sera trans- fère ce, so.tr à Vannes (Morbihan) où aura lieu 1 inhumation. LES ESPAGNOLS DANS LE RIFF Paris, 1 e ' janvier, publie la dépêche sui- I.a Presse Nouvelle vante de Madrid . « Suivant une dépèche de Mélilla, il résulte de rapports indigènes que les Maures auraîent eu depuis le début des opéraaions 1.586! lborts et de. nombreux blessés ; 600 Maures ont- fait leur soumission. » Le général AguMera châtiera, tous ceux oiu seront reconnus complices de l'ennemi ; deux Européens prisonniers, que l'on prétendait être des Français, sont des déserteurs de la Lé- gion étrangère : l'un Belge, l'autre Allemand ; Ils sont les survivants de dix déserteurs, dont sept ont été massacrés par les Maures. » Mélt'ila, l' 1 ' janvier. M. Canalejas a télégraphié au général Al- dave des éloges pour lui, ses officiers et les soldats. N Le président du conseil forme des vœux pour que l'an prochain la paix, assurée et conso lidée, calme les inquiétudes de l'esprit nationéf et permette -à tous do poursuivre en -Afriqut l'œuvre, civilisatrice qui honorera la patrie. IHAYEHSTmODRIID Paris, 1" janvier. Dô l'Ecfto de Paris (Billet de Junius) : « Cette année, qui finit dans le scandale d'une bideuse affaire de mœurs et dans la plus lamentable enquête parlementaire, n'a pour- tant pas été une année mauvaise ; ce procès même et cette enquête ont du bon -. c'est tome une équipe dont nous nous débarrassons. » Aveo elle, la politique intérieure de i'antl- cléricalifeme et la politique extérieure de la reculade éternelle disparaîtront peu-être. » Enfin, lo pays en à assez ; il en a trop — des incidents comme celui de Levallois-Perret le.prouvent — pour ce qui regarde la rersé- cution religieuse et quant aux choses d'ouirc- Bliln, s ou venez-vous de cet été ». Do la Petite République ; « Sans pousser l'optimkiœe à l'excès, noua pouvons nous consoler des difficultés et des épreuves die l'an dernier an songeant à leur bienfaisante influence sur le réveil du senti- ment national. » Nous ne sommes devenus ni belliqueux ni provocateurs et nous restons un peuple réso- lument pacifique ; niais nous avons vibré sous la menace d'un péril immédiat et nous avons montré au monde, la persistance dans l'âme française des pieux souvenirs, des belles tra- ditions et des nobles révoltes, ce qui nous a valu plus de respect chez les uns, plus de sympathie chez les autres. N'est-ce point, pour le maintien de la paix, la meilleure des sau- vegardes '? » Du Rappel : « En quittant l'Europe, Sun-Ya-Tsen était plein de confiance et 'semblait être assuré quo le vieux monde ne contrarierait pas plus l'Agio se républicanisant qu'il n'avait contrarié l'Amérique latine, il y a un siècle, dans les mêmes circonstances.' * Bans tous les cas, la République française ne peut manifester d'hésitation : 400 millions d'hommes, c'est une masse de consommateurs unique-an monde, argument que Sun-Ya-Tsen va présenter aux diplomates comme une pro- messe. Et qu'elles sont les chancelleries mal avi- ; qui fermeraient demain le marché aux Chinois, à leur nationaux, pour soutenir la cause de l'empereur de Chine ? o Bès aujourd'hui, lo, partie de Sun-Ya-Tscn, engagée sur un terrain pratique, peut être con- sidérée comme gagnée. » Légion d'Honneur Paris, 1 er janvier. Sur la proposition du grand-chancellier de la Légion d'honneur, sont promus : Au grade de commandeur de la . Légion d'honneur, M. le docteur Le Dentu, chirurgien honoraire de l'Hôtel-Dieu, Au grade d'officier, M. Pnech, conseiller honoraire de la Cour do cassation. PBF Fil Spécial i INCIDENTS MILITAIRES ÈCHES LES AFFAIRES NU ROC A N£S LES POURPARLERS DE MADRID Un temps ti'arrèt Paris, 1"' janvier. Les négociations frauco-s^spaguoles vont su- bir un temps d arrêt . On affluanec, en effet., de Madrid, que la Franco me cousent à apporter que des mcdilt- caticos insignifiantes à ses propositions pri- mitives e* que l'Espagne, de son côté, main- tient les. points de vue exprimés deas ses
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