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LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Organe quotidien d«e><br />
RÉDACTION ET<br />
use Sociale obcquo mois et «ont payables d'avanc»<br />
Tenta OemamU <strong>de</strong> ahattttcmcnt tt'aUftitê doit ttrt «eaompagtue .<br />
Ou bien encore celui-ci •<br />
voir uL^i<br />
Xi0n viènt d'a-<br />
nViv, ont J C re P« fc : Jlc ain et le réàefâon-<br />
SobS^^<br />
BJH£ S "t mt paiS do k iïWfôe. et<br />
'&aires ° "' ne mv€!ntk> » <strong>de</strong>s réae-<br />
Non, vous dis-je, <strong>de</strong>s 14.000 illettrés<br />
flot^ sommes mal venus à faire griefà<br />
école laïque ; la preuve, c'est qu'il v a<br />
monts doux lois plus forte.<br />
fi'^. us all ? z mc dire qu'à cette époaue<br />
Jo^curantismc, nous n'avions \Tfe<br />
^ AlZiï ^oi*"» ; évi<strong>de</strong>mment!<br />
«ûï'"^ 6 " 1 ' 0 ? 1 nous aurions tort <strong>de</strong><br />
comTne SS^oS^^ la ^publique,<br />
nous plaindre S "J' f ^T^ 8 <strong>de</strong><br />
puiser vils rfeH^ retards <strong>de</strong> * Ouest-Etat<br />
J avais entendu parler<br />
ni obligatoires, mais gratuites, et où l'on<br />
enseignait les première principes aux<br />
« caboches » les plus réfractaires.<br />
Ces écoles et bien d'autres, fondées et<br />
entretenues par le dévouement <strong>de</strong>s con-<br />
grégations et la charité <strong>de</strong>s catholiques,<br />
la République les a détruites en partie,<br />
contraignant le père à user du maître<br />
dont il ne saurait vouloir, puisqu'il n'a<br />
pas sa confiance.<br />
Sans doute, nous ne prôteta<strong>de</strong>as pas<br />
que les 14.000 conscrits illettrés qui vien-<br />
nent offrir à la patience éducatrice <strong>de</strong><br />
leurs chefs une intelligence aussi peu<br />
développée que leur instruction, aient<br />
passé par l'école laïque ; combien n'ont<br />
jamais fréquenté l'école ! combien ne<br />
l'ayant fréquentée que temporairement<br />
ne l'ont quittée que pour le ruisseau et<br />
n'ont pas eu grand-chose "à' faire pouj'<br />
oublier c* qu'ils avaient appris !<br />
De cette non f réquentation on vejït ren-<br />
dre responsables les catholiques qui dé-<br />
noncent chaque jour les dangers <strong>de</strong><br />
l'Ecole laïque, les « réactionnaires » qui<br />
« ferment les yeux au problème social. »<br />
Le problème social, il y a diverses ma-<br />
niérés <strong>de</strong> l'envisagea" ; nous refusons<br />
certes, quant à nous, <strong>de</strong> l'envisager uni-<br />
quement du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l'électeur et<br />
nous no sommes pas responsables <strong>de</strong><br />
celles <strong>de</strong>s lois sociales qui, fermant l'ate-<br />
lier à l'apprenti sans organiser rensei-<br />
gnement pirctfesskmuel. ont jeté l'enfant<br />
à la rue à la sortie <strong>de</strong> l'école.<br />
La fréquentation <strong>de</strong> l'école, qui donc<br />
l'a assurée plus que les catholiques ? Nul<br />
no contestera, je suppose, les sacrifices<br />
faits par eux ni les résultats obtenus.<br />
Au cours d'une enquête faite par le<br />
Radical, a la fin <strong>de</strong> l'année <strong>de</strong>rnière, un<br />
instituteur du Calvados calculait que les<br />
catholiques <strong>de</strong>vaient dépenser plus <strong>de</strong><br />
500.000 francs chaque année pour l'entre-<br />
tien <strong>de</strong> leurs écoles dans te département<br />
et d prévoyait avec joie le jour où une<br />
telle dépense serait au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> leurs<br />
forces.<br />
M. Croussau citait samedi à la Cham-<br />
bre telle petite ville du Nord où, sur une<br />
population scolaire <strong>de</strong> 1.600 élèves, 1.200<br />
enfants fréquentent les écoles libres ot<br />
400 seuilement les écoles officielles<br />
Comment ! C'est novs. qui, ayant déjà<br />
payé comme contribuables pour l'entre-<br />
tien <strong>de</strong>s êeofes officielles, nous imposons<br />
oonunc catholiques les plus lourds sacri-<br />
fices p°nf l'entretien <strong>de</strong>s écoles libres<br />
c'est vous, radicaux, qui avez fermé là<br />
plupart <strong>de</strong> ces écotee et c'est, nous que<br />
vous venez accuser d'empêcher la fré<br />
quentatien scolaire 1<br />
Oui, nous affirmons le droit du père<br />
<strong>de</strong> famille, mais la morale chrétienne ne<br />
sépare jamais les droits <strong>de</strong>s <strong>de</strong>voirs cor-<br />
resioondants.<br />
Et si le père laisse l'enfant livré à lui-<br />
même, faire l'école buiseonnière et rouler<br />
au ruisseau, n'est-ce pas le plus souvent<br />
parce que la morale laïque que l'on veut<br />
imiposer h l'Ecole, sans avoir encore pu<br />
la définir, lui laisse trop oublier ses <strong>de</strong>-<br />
voirs ?<br />
Gaston SUÊZE.<br />
tenu à décûarer formellement, en <strong>de</strong>s termes<br />
exempts <strong>de</strong> toute réticence, <strong>de</strong> toute ambi-<br />
guïté, que ni les fonctionnâmes, ni lee agento<br />
<strong>de</strong>s services publiée n'avaient le droit <strong>de</strong> se<br />
mettre en grève.<br />
Voici textuellement les <strong>de</strong>eluralionfe <strong>de</strong> M.<br />
Augagneur :<br />
i 11 faut que les agents <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer<br />
» sachent que la grève <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer<br />
n-n'est pas possible en fait et n'est pas possl-<br />
a ble en droit. »<br />
Et comme l'extrême-gaïuciic protestait, M.<br />
Augagneur insista. :<br />
» Les fonctionnaires et les agents <strong>de</strong>s servi-<br />
» ces publics n'ont pas le droit <strong>de</strong> se mettre en<br />
» grève. T><br />
» Le fameux « droit à la grève a accepté par<br />
certains ministres est ainsi dénié non seule-<br />
ment aux fonctionnaires, mais aux ehejuiiiotr*<br />
comme aux autres agenle <strong>de</strong>s services pur<br />
hlics. a<br />
ENCORE UNE FAUSSE « JOCONDE a<br />
On employé zéte découvrait au Havre,: ss fé-<br />
licitations et <strong>de</strong>s vœux que vous venez <strong>de</strong> m'a-<br />
dresser avee autant, <strong>de</strong>" bonne grSce en soi)<br />
nom à la France et au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Bêpu-<br />
blique.<br />
n Je vous .sais nartieullèremont pré d'avoir<br />
exprimé la eonflanec que la République fran-<br />
çaise continuera ii donner un coucon-rs san3<br />
réserves à toutes les œuvres <strong>de</strong> progrès.<br />
a Vons ne ma contredirez pas si i'avonce<br />
que dans le concert <strong>de</strong>s nattons, elle peut re-<br />
vendiquer sa paît dons Ses iuit'atives e^néreur<br />
ses dont la eirilisaiàon mo<strong>de</strong>rne Teoucille les<br />
bienfaits.<br />
» Comme vous, Monsieur l'ambassa<strong>de</strong>ur,<br />
nous avons lieu <strong>de</strong> nous féliciter d'avoir vu,<br />
au cours <strong>de</strong> l'année qui vient <strong>de</strong> s'écoui.er. le<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Etals-Unis d'Amér que donner<br />
nr.e précieuse adhésion au pnnei-pc <strong>de</strong> 1 ar-<br />
bitrage . ... ,<br />
, Puissent, <strong>de</strong>s applications répétées <strong>de</strong> ce<br />
principe déterminer pour les hommes et les<br />
choses une orientâti«n décisive vers !a solu-<br />
tion paotfloue <strong>de</strong>s litiges UiienuiLonmix.<br />
» Messieurs, vous voudrez b.en transmettie<br />
aux Bouverains et aux chefs d'Etat pue vous<br />
avez l'honneur <strong>de</strong> représenter auprès <strong>de</strong> nous<br />
Ses voeux que je forme pour le bonheur do<br />
leurs augustes pereonnes et la prospérité oe<br />
leurs pays. .» •<br />
Les rece-stiotis<br />
Après lit réception du corps diplomatique,<br />
M Faîtières a reçu successivement les déle-<br />
pations du conseil d'Etat, du conseil <strong>de</strong> l or-<br />
dre <strong>de</strong> la Légion d'honneur, <strong>de</strong> la ( our <strong>de</strong>s<br />
comptes, <strong>de</strong> l'Institut, un grand nombre <strong>de</strong><br />
corps constitués, du Conseil muircfptl <strong>de</strong> Pa-<br />
ris," du Conseil municipal <strong>de</strong> la Seule, cte.<br />
La réseptlan <strong>de</strong>s députations <strong>de</strong> larmée<br />
Après la cérémonie officielle, ajoutons que<br />
M Pal-Hères a reçu à l'occasion du neuve au<br />
<strong>de</strong>s télégrammes émanant <strong>de</strong>s souverains tt<br />
nefs d'Etats étrangers.<br />
A L'ETRANGER<br />
Washington, 1" janvier,<br />
i 0 «rési<strong>de</strong>nt Taft a reçu aujourd'hui, a loc-<br />
casioHu nouvel an, le corps diplomatiquo^<br />
On remarquait l'absence <strong>de</strong> M lusseiand,<br />
aXssŒfd^'France ù Washington<br />
^ a dîx j ours, l'ambassa<strong>de</strong>ur _« MmeJoJ<br />
serând sont partis pour un »^ T^g2SSB<br />
au canal <strong>de</strong> Panama, d ou ils nt revienaioim<br />
^vo^X'd» amis <strong>de</strong> M. Taft,<br />
serait intentionnel. ....<br />
M Jusserand étant, on le sait, ami mtime<br />
<strong>de</strong> M Roosevelt, se serait éloigné pour n'avoir<br />
pas en l'absence <strong>de</strong> l'ambassa<strong>de</strong>ur d'Autriche-<br />
Hongrie, doyen du corps diplomatique, à pré-<br />
senter celui-ci au prési<strong>de</strong>nt Taft.<br />
Madrid, 1er janvier.<br />
A l'occasion du nouvel an, M. Geomay. am-<br />
bassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France, a reçu ce matin la colo-<br />
^Pond^nT'à <strong>de</strong>s allusions faites dans son<br />
alBion par M. Cocagne présidât <strong>de</strong> la<br />
Chambre <strong>de</strong> commerce, à la svhjauon qw-, M<br />
S a traversée l'année <strong>de</strong>anaere et il celle<br />
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