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MAffôï 2 JANVIER 1912 crêéo actuellement par les négociations enga- gées entre La France et l'Espagne, l'amïuvssa- dour a déclaré que ces négociations sont en effet do nature délicate, ntiiis se poursuivent dans la plus grande cordialité et avec lo plus sincère espoir d'aboutir a une solution satis- faisante. — A cette occasion, a-t-H dit, l'aide de la colonie française en Espagne, plus porticuliè- rement à Madrid, est d'une grande importance, d'une grande utilité. » Par son esprit de sagesse, sa cohésion, son honorabilité, elle a attiré au pays la considé- ration de la nation où ello réside et est un appui considérable qui contribue à faire que co que nons disons soit écouté avec attention. • L'assistance, cette année, était particulière- ment nombreusa Rome, 1" janvier. M. Barrère, ambassadeur de France, a reçu la colonie française au Palais Farnèse. On y remarquait M. Carolus Durand, en- touré des pensionnaires de la villa Médicis, Mgr Duchesno avec les élèves do l'Ecole d'Ar- chéologie, lo personnel de rambassade et du consulat, les membres de la Chambre de commerce, ainsi que toutes les notabilités fronçai ses résidant a Rome. Répondant A une allocution du président do la Lhambre do commerce, M. Barrère a fait allusion en ces termes au cinquantenaire de t unité italienne : — L'Italie a voulu célébrer avec éclat la date oe son entrée dans le concert des grandes na- il. ,', el!2 Par des manifestations dont ja noblesse et la virilité lui ont valu l'admira- tion et la sympathie générales, nssi t * 108 P^"-1* 1 ^ étrangers ont voulu y . -, - U — Il M ifJt IU1A.-U11J Vil* lid/Ut I que leur inspiraient ses brillantes destinées. y Berlin, 1 er janvier. TTW^!. , vel ftn a 6té célébré, suivant lo céré- monial accoutumé, à la cour de Berlin. diploSîue. 0t Wm P &atriM ont re v u lscor PS 0 . , „ , Lisbonne, 1as le cas, pour lo capitaine, qui n'avait pas donné sa parole et qui était donc absolument captif dans le donjon moyennageux de Glatz, où il disposait de deux chambres, une antichambre et une cuisine. Toutefois, il recevait fa nourriture du mess des officiers do la garnison et payait pour cela uno redevance. Il avait également. droit à une ordonnance. Ce n'est pas sans peine, on peut le croire, que le capitaine Lux put brûler la politesse â ceux qui avaient mission de le garder sous les verrous. Uno citadelle, nul ne l'Ignore, n'est pas ouverte comme une gare de voyageurs ; des sen- tinelles placées tous les vingt-cinq mètres sur 10 chomin de ronde gardent la forteresse ; des patrouilles circideut sans cesse et les faction- naires ont ordre de tirer sur ceux des prison- niers qui feraient mine de partir vers d'autres rivages. Le capitaine eût donc à s'armer de courage et à combiner avec énergie et habileté pour arriver à la réussite du plan qu'il s'était tra- cé. Q choisit, pour effectuer 6a tentative d'éva- sion, la nuit de Noël qui, pour les Allemands, est une nuit de fête. Dans chaque corps de garde fleurit un ar- bre de Noël; on boit, on rit ; les sentinellias re- lâchent forcément ieur surveillance, et il est facile, à ce moment, de leur jouer un vilain tour. D'autre part, le capitaine Lux avait comme voisin de chambre, un capitaine anglais nom- mé French, en prison pour le même délit ; 11 .ne ferait pas impossible que l'officier anglais ait favorisé l'évasion de son collègue. Toutefois, on pourra s» rendre compte des difficultés de rentrepiTLse lorsqu'on «aura que le vaillant officier mit quatre heures à scier l'un des barreaux de sa prison et qu'il dut, avec des ruses d'Indien, profiter pour sauter le mur, comme on dit à la caserne, du moment où le factionnaire, dans sa promenade de va et vient, avait le dos tourné. La sentinelle n'entendit rien, des précau- tions ayant été prises pour cela, et ne vit rien, le moment propice ayant été choisi pour fran- chir la clôture ainsi que nous venons de le dire ; si les choses se fussent passées autre- ment, l'officier français était fusillé à bout portant. Se glisser ensuite dans l'ombre, sans bruit, à. travers les buissons, fut, pour le fugitif, -une besogne facile ; gagner la frontière sans atti- rer l'attention était chose plus difficile ; mais, heureusemenit pour lui, le capitaine Lux était muni d'un pafseport que le hasard avait placé dans son portefeuille et à l'aide duquel il put gagner la frontière austro-hongroise.- De là. il se dirigea vers la France par l'Ita- lie et la Suisse, et l'intime du capitaine que nous interrogions, d'ajouter : « Avant hier, comme Lux se rapprochait de la France, le panorama alpestre de notre frontière barra tout à coup l'horizon de son imposante et majestueuse silhouette ; en cette fin de jour, le ciel, dans une éclaJrcîe, se montra radteux : ; le soleil fait rougeoyer les images ; les Alpes neigeuses détachèrent leur blancheur immecu- «e^Sur l'azur céleste, et trois coulewe «ymboli- cfueè. aSscTfnWétw en un pareil moment, sem- blaient souhaiter la bienvenue à l'heureux fugitif et saluer ce fils de la France qui''reve- nait dans sa patrie. » Le séjour à Paris du capitaine Lux sera vrai- semblablement court. Après une journée ou deux consacrées aux effusions familiales, .il rejoindra, sans doute, le poste qu'il occupait si brillamment. Le capitaine Lux en conseil do guerre On sait que le capitaine Lux avait, comme le veulent les règlements miltiares, été porté déserteur depuis son incarcération. Il devra, de ce fait, passer devant un conseil de guerre, ce qui évidemment ne sera qu'une /formalité. > marquer son essai entre tes poteaux, il transforme lui-même ; Toulouse 27 points. A la remise en jeu, Mazontet vout sauver l'honneur et on met terriblement, las ronges «ont obligés do toucher dans leur camp ; mais cet o/fort n'est pas soutenu et Balança dégage superbement ; le jeu revient aux 22 de Maza- met et sur mua bonne sortie do mêlée, Struxia- no attaque du côté fermé, sert Maure! qui bouscule doux adversaires et va marquer 1 essai ; Toulouse 30 points. Quelques cafouilla- ges, Mazamet devient agressif ; mais Perry intercepte ot iieporto le jeu aux 50 où la lin est située. Comment ils ont joue Les avants Mazamôtains n'ayant pu résis- ter à la poussée Toulousaine, n'ont presque jamais eu lo ballon à la mêlée ; la touche dé- fectueuse eat jouée au pot.it bonheur, co qui a permis aux Toulousains quelques bons dé- parts en dribblings, qu'ils arrêtent d'autre part d'ailleurs, très courageusement. Les demis n'ont guère eu l'occasion de briller, et les trois-quarts. bons en défense, n'ont pu montrer leurs moyens d'attaque ; l arrière fut malheureux. , . , i . „_ La mêlée Toulousaine a bien talonné et servi régulièrement «on demi, qui est toujours en progrès ; MialUo et Bertain se distincrnè- rent à là touche ; tous suivirent bien dans lo eu ouvert ; Struxiano et Perry fournirent une belle partie. Les trois-quarts sont en progrès ; Fauré; excellent ; Balansa impeccable, eut des coups de pieds formidables. — LYNX. DANS LA RÉGION Auc-h, l or janvier. Le F V C A. par 26 points contre 9, bat le Toulouse Olympique. ^ ^ . &ny . eT Hier, en championnat du Périgord-Agenais, V sèpb, à Nérac, les Cadets de Gascogne bat- tent le 8 C. Néracais par 6 points (2 essais) à •i (1 essai). Bordeaux. 1" janvier. L'Etoile Sportive do Mont-de-Marsan mixte bat te Sport Athlétique Bordelais (2) par huit points à zéro. ^ %m .^.^ La section Paloiso 1 bat le 3' colonial par 14 points à zéro. MM ^. Marsan . t „ janvier. Le Stade Montais bat la Cadichonnaiso pair 19 points à 6. gleterre-Franoe «'est disputé autaurd'h»!. a Tufnell-Parlc. L'Angleterre a gagné par 7 PUIS coiiU'O un but a la France. COURSE A PIED A Toulouse :. , E FE ; LETO I ZVotts publierons prochainement, dès que notre feuilleton actuel sera terminé, une œuvre des plus attachantes : loderne par M R15$CLAUZE DE BERMON Le talent de notre, distinguée compatriote est bien connu. En une séiie d'œuvres très remarquées, elle a étudié avec délicatesse et profondeur, la crise sociale du mariage. Ici, ette Va abordée sous un jour nouveau avec une. veroe, un mouvement, mie émo- tion iozH d fait remarquables. Modem montre à merucHle, par un exemple saisis- sant, qn-c le bou.hcw n'est pas dans le bril- lant, le romaswsque, l'éclat de la vie fas- tueuse et amusante, mais bien plutôt dans VaccompHsvcmcn4 de nos devoirs familiaux èt soeimm, lariâp Moderne iul an Iieau ci bm litre, qui comptera parmi les mvMmt&Qa'tiii écrite M"» RfiSCU&za COURSES DE CHEVAUX A ViNCENNES Paris, 1 er ianvisr. Prix de Troam, au trot monté, 2.500 fr, 2.500 mètres. — h Indo-Chine, par Aledion et Divet- te à M. A. Beauchamp (Meunier) ; 2. Irène, à M. L. Petit (Visa) ; 3. Impérieuse, à M. A. Burin (P. Daubichon). Non placés : MioSs, Incertain, Italie, If, Isa- belle, Indien, Centaure, Impraticability, Imita- tion, Inattendue. Mutuel : Gagnant, 143 ; placés : Indo-Chine, 59 ; Irène, 515 ; Impéiiiense, 262 50. Prix d J Eviree.y, au trot attelé, 2,500 fr., 2.800 métros. — 1. Italien, par Beaumonoir et Ca- nadienne, à Mme veuve A. Foroirial (M. L. Forclaoli ; 2. Idée, à M. L. Taequet (J. Mécrul- gnon) ; 3. Isis, à M. C. Rousseau (Tamberi). Non ptacés : Impétigo, Incognito, Idéal, II- Bacio, Ida. Mutuel : Gagnant, 56 50 ; placés : Italien, 17 ; Idée. 21 ; isis, 13 50. Prix de Douvres, au trot monté, 3.000 fr., 2.300 mètres. — L loua, par BoMchon et Al- lât», a Mme F. Gauvreau (Gardy) ; 8. Iliade, à M. R. Bally (Bemardin) ; 3. Idole, au Haras dos Giboulées (M. C. de Wazières). Non placés : Impératrice, Idole, au Haras de la Fontaine, Isotta. Mutuel : Gagnant, 18 ; placés : Iona, 13 50 ; IUa.de. 20 50. Prix de Cormelles, au trot attelé, 4.000 fr., 2.800 mètres. — 1. Grenade, par Trvailleur-11 et Source, à M. E. Masquait (Prosper) ; 2. Hau- tarive, à. M. Serrey (Verzeelie) ; 3. Gamin, à M. M. Mannier (M. Maunier). Non placés : Flava, HaMina, Gaggilass, Iowa, Héroïque Hersillc, Enchanteur, Eliane, Héroï- ne, Houlgate, Georgina, Le-Hutim, Fleurette, Bstry, Hirondelle. Vaillant, Mutuel : Gagnant, 56 ; placés : Grenade, 23 ; Hauterive, 28 50 ; Gamin, 59. Prix de Vinicennes, au trot monté, 10.000 fr,, 2 500 mètres. — L Huit, par Bemecourt et Fi- lous» à M. Costeaobcl (A. Méquignon) ; 2. Maircèau, à M. Ahel (Neveux) ; 3. Ililote. à M. Cavey aîné (E. Picard) Non placés : Héroïne, Garanti, Hirle, Grain- d'Or, Hamilton, Hélios, Gai», Gazelle, Gyp, Gambade, Geisha, lbéricune, Ilarold, Guetteur. Mutuel : Gagnant, 115 ; placés : Huit, 40 50 ; Manceau. 17 ; Hiloto. 61 50. Prix d'Houlgate, au trot attelé. 2.500 fr., 3 000 mètres. — L Havre-Sac, par Urffo et Ou- vrière, à M. E. Leplàtro (Poirier) ; 2. Ha^rpon, à M. lo prince Stourdza (Verzeelie) ; 3. Halia, à M, Thiéry de Cabanes (Schonrackj , Non placés : Garcia, Hégire, Germanie, Hou- blon, Hernanl, Gilbert, S'Love, Hip-Hlp-Hour- rah, Gcncy, Hier, Hildegoudo, Grogny, Héro- dote. Mutuel : Gagnant, 40 ; placés : Havre-Sac, 19 50 ; Harpon, 25 ; Halia, 34. A MARSEILLE Marseille, l" janvier. Prix du diâteau-d'If, course do haies, à ré- clamer, 3.000 francs, 3.000 mètres environ. — L La Clochette, par Oscar-Quol et La Colombe, à M. F. Grumetz (J.-B. More au); 8. Valeatin IV à M. A. Veil-Picard (Parfrement) ; 3. Noces- d"Argent, à M. A. Mourgue d'Algue (A. E. Bu- tes). Non placés : Auréale, Pergame tl, Rocher- Bli.n, Orriaga, Eric H, Falandry. QiEitre longueurs. Demi-longueur. Mutuel : Gagnant, 37 ; places, La Clochette 8 û», Valeatin IV C 50, Nocesd'Argent 13 50, Premier Prix do lu Société des Steaple-Cha- ses de France, steeple-chase, 5 e sério, 4.600 fr., 3.40(1 mètres environ. — L KurwcnaJ, par Fm- Angellco et IA Lareley, a M. A. Salomon (A. Benson) ; 2. Rocroy, a M. A. Veil-Pioard (Par- framen-t.) ; 3. Caennaise, 4 M. Roger Ancaou (A. GhajMuaû». Non plfl£é : Talmant. Uoo encolure. Trois longueurs. Mutuel : Gagnant ia m -, placés, Kntfufnl 5 50, Roeray 7. rtetiKlèms P*liE B« la Sociétô ûm Steerdç- Cha&aa «te Prursœ, prix spdcial. ôe^te-chafie, 1. Lucullus, par Sïtnonian et Falaise, à M. A. Veil-Picard (Thibault) ; 3. Ma-FEle, à M. Math. Goudchaux (J. B. Moreau) ; 3. Le Matifan, à M. A. Veil-Piçard (Parfrement). Non placés : Monsieur-Monestyr, Dynamo-IH Sam-Sam reste au poteau. Une encolure. Une longueur. Mutuel : Gagnant 29 50 ; placés, LuoullUs 16 50, Ma-Fillo 9 50. Prix du Pharo, course de haies, 4.000 francs, 3009 mètres environ.— 1. Ravigote, par Child- wick et La Reus, à M. A. Veil-Picard (Parfra- ment) ; 2, Alexis, à M. Math. Goudchaux (J B. Meneau) ; 3. Boullka, à M. A. Veil-Picard (QdeM). Mutuel : Gagnant 6. AÉRONAUTIQUE Un aéronaute allemand se noie Berlin, 1 M janw'er. Le ballon Sahbourg, qui avait quitté Saiz bourg mardi et dont on n'avait plus eu de nouvelles, a été retrouvé hier soir dans le lac d'Atter, à trente-huit kilomètres du lieu de départ. Le lieutenant Werner, pilote et seul passa- ger, s'est noyé dons le lac. La poste en aéroplana Le Cap, 1 er janvier, i Un sac de lettres vient d'être porté du Cap à M'uizemberg sur un monoplan français. Le raid Pau-Paris Paris, l 6 ' janvier. La violence du vent a de nouveau empêché Védrines d'entrei>rendTe dimanche 31 décem- bre, date extrême, ce voyage aérien qui lui aurait permis de s'adjuger peut-être la seconde coupe Pommery. FOOTBALL RUGBY A TOULOUSE Dès que l'épreuve d'athlétisme a été terminée tuer, aux Ponts-Jumeaux, les amateure, du ballon ovale ont pu assister a une belle exhibition de Rugby. Car TexceMente équipe du Sporting-Club Ma- zamêtain avait consenti à venir donner la ré- plique à un team formé des meilleurs joueurs Stadistes disponibles. , Le public nombreux, qui assistait à la partie, n'a pas été déçu, car les deux teams nous ont fait assister à de très belles phases do jeu ouvert. La partie M. Saulet, qui arbitre, siffle le coup d'envoi a trois heures ot Toulouse envahit le camp Mazamétain ; mêlée aux 22 6ur laquelle les trois-efuarts rouges, bien lancés par Perry. partent en passes ; Danés marque le rînier essai ; but manqué ; Toulouse 1 points. A la ropriso, Bertain. qui se distinguo .mène un dribling irrésistible ; Mazamet relève en touche de but, sur laquelle les avants rouges reçoivent et s'affaJent sur ie ballon ; but man- qué ; Toulouse 6 points. Mazamet remonte, mais aprè3 une mêlée, Struxiano. qui joue merveilleusement, lance \ bien sa ligne ot. les trois-quarts Toulousains font une belle série de passes ; Danés, en pos- session do La balle, va marquer ; Barrère rato le but ; Tonfiauee 9 points. Nouvelle mêlée ; Sévérat, bien servi, file et passe au bon moment a Fauré qui marque ; le but n'est pas essayé ; Toulouse 12 points. Sur -une autre mêlée, les trois-quarts rouges qui jouent très Pian marquent 1e plus bel essai de la journée, r„ uns sçdendide série do passes redoublées. Balansa transforme ; Toulouse 17 points. Mamnet n'anrive pas à ssMégager, et Fauré, feintant plusieurs hoauaea, ajoute encoro un et»al pour son équipe, Struxiano trair.afoïtne ; Toulouse points, ai c'est la mi-temps. Dcumtèmr. mi-temps : Mazamet parait «e Ressaisir attoaua vivernen», un essai ofô manaiié 0» pou, mais Perry donrne un Coti^ de siieû sur Pitrritoe, SSWïxiarBo. qui a bi©n etti. I ?t, ia-i cîïfee la tafie «t s'm ,va tronqwSîMBen* ] FRANCE CONTRE IRLANDE Paris, lw janvier. A 2 h. 30, les Irlandais donnent le coup d'envoi. Lo jeu se matatieni avec cependant un très léger avantage aux Irlandais. La France leur opposo un très belle résis- tance. A 2 h. 46 Taylor, sur une passe des trois- quarts, marque un essai qui n'est pas trans- formé. Peu après, Forster marque un essai pour l'Irlande. Le but est réussi. La France devient alors très menaçante et marque deux essais par Paoli et Dufaut. Les buts sont manqués. La partie est très animée. A la mi-temps, les Irlandais marquent onze points (3 essais et 1 but) contre six teints (2 essais) à la France. La seconde mi-temps s'est passée en attaques de part et d'autre. L'équipe de France a opposé une oelle résistance aux dribblings redoutables des Irlandais. Aucun point nouveau n'a été marqué . Les Irlandais gagnent donc par 11 points contre 6 aux Français. On sait l'intérêt qui s'attache, tous les ans, à ia rencontre France contre Irlande ; cette année, particulièrement, l'équipe française paraissait redoutable et îo match était attendu avec une fébrilité plus grande encore que d'ha- bitude. Une première victoire ayant été remportée, l'an passé, par la France sur l'Ecosse, oh espé- rait qu'il en serait de môme pour l'Irlande, cette année. Dès dimanche matin, en effet, les athlètes qui arrivaient des départements s'exer- cèrent sur le terrain de Colombes et leur forme paraissait excellente Do leur côté, les Irlan- dais arrivèrent dimanche soir, à 6 h, 30, à la gare du Nord. Beaucoup de curieux étaient al- lés les visiter. Les jeunes Irlandais parais- saient pleins d'entrain et ne cachaient pas leur désir de vaincre, mais ils savaient qu'ils avaient affaire à de redoutables adversaires ; aussi, cet après-midi, uno foule énorme avait- elle pris place, avant 2 heures, sur le terrain du Parc des Princes. Les deux équipes arrivaient, elles aussi, à l'heure réglementaire et nombreux étaient les photographes et cinéma- tographes qui prirent leur image. Des came- lots vendaient jusqu'aux - biographies et ga- gnaient pas mal d'argent. Voici ta composition de l'équipe de France : Arrière : Varvier (Racing-Club de France. — Trois-quarts : Failliet (R. C. F.). Lane (R. C. F.}, Ihinghoué (Stade Bordelais), Duiau (Biar- ritz-Stade). —- Demis : à la mêlée, Larribau (Club Athlétique Périgourdin) ; a l'ouverture, Burgun (R. C. F.). — Avants : Mo-unic (Stade Toulousain), Majiriat (Football-Club de Lyon), de Beyssac (S. B. U. C), en première ligne ; Commun-eau (Veloce-Club Beauvaisien), Paoli (Stade Français), en deuxième ligne ; Forgues (Aviron Bayonnais), Domeircq (Aviron Rayon- nais), Boyau (Stade Bordelais), en troisième ligne. Première mi-temps. — Dès 2 h. 25, les Irlan- dais arrivent sur JO terrain, revêtus du maillot national éouçonné d'un emblème. Le public parisien, toujours sportif, salue les visiteurs d'aciclarnatloius et d'applaudissemouts. Les athlètes étrangers font' aussitôt quelques passes oui impressionnant la foule. L'homogénéité du team parait, en effet, com- plète • ils marchent comme un seul homme et manœuvrent à la cterndère perfection. A peine les passes d'osais sorat-elles terminées du côté ii-landais, que les Français font leur outrée. Ils sont iwêtus du maillot tricolore, qui produit un excellent effet. les applaudissements redoublent ; on les appelle par teurs noms : ' voici le Toulousain, les Bayoniaads, les Pôri- gourdlns ; mais les succès, natuirellement vont aux Parisiens ; les deux capitaines se saluent et s© serrent la main. Les camps sont tirés au sort, à l'Irlande échoit le coup d'envoi ; les deux (fliinee se rangent et, au coup de sifflet, à 2 h. et demie, précises, tes Irlandais s'avaruoeat ; le jeu est excessivement rapide, les touches succèdent aux touohes dans le centre du terrain. Gepea- dant, les Irlandais semblent dominer. Us rèus- sissenit quelques ouvertures auxquelles oap n- dant tes Français résistent aveo énergie. On voit des deux côtes un égal désir de vaincre : c'est une belle lutte. A 2 h. 46, les trois-quarts Irlandais suivant une passe de Thrrés-bv 'Me Taylor, réussissent tin essai, heureusement non transformé ; Irlande 3 pointe. Forster, qitelques minutes après, marque un nouvel essai pour nos hôtes : cette fois, le but est réussi ; soit 8 points à l'Irlande, zéro à la France. Mais les maillots tricolores as se découragent pas ; ils reviennent dans les 22 mètres irlandais et semblent avoir le meilleur ; Paoli réus- sit un essai à la suite d'une belle passe ; quelques instants plus tard le trois quarts fran- çais Dufau marque un deuxième essai pour ia France ; malheureusement les buts sont man- qués. Un nouvel essai est marqué par les Ir- landais, mais il n'est pas transformé. Irlaridl U points, France toujours 6. Des deux côtés te jeu est superbe ; à tour de rôle les partis attaquent avec une égale éner- gie ; on voit qu'il suffirait de peu pour que la Franco domine, mais Us Irlandais sont invin- cibles. La mi-temps est siffléa sans qu'aucun changeaient se «oit produit. Deuxième mi-temps. — Iê jeu reprend tour de rôle, les deux équipes, frémissantes de courage, attaquant avec violence ; les Irlan- dais, supéruepirs en dribblings, en exécutent •testeurs qui impasessioniuent le public ; ot on applaudit à tout rompre ; mais les Français arrêtent avec un courage digne de tous éloges ; c'est réaltement une belle partie ; les Ironie joiituirs. obéissant chacun pour leur camp res- pectif, comme un seul homme. Malgré tes efforts faits des deux côtés, le jeu s'égalise et quand la mi-temps est siffléo, les hommes sont à bout de souffle; mais il n'y a rien de changé au tableau. L'Irlande est donc déclarée victorieuse par 11 points (3 essais, I but) ii C points (î essais). Depuis 191)!), chaque année, octte rencontre fait accourir sur la terrain du Parc-dcs-Princes une foule énorme. C'est en effet a ectto date qu'eut lieu la premièie rencontre. Voèol les résultats des matches disputés jusqu'à ce jour : En 1909 l'Irlande halia France, h Dublin, par 19 points à 8. En 1910, l'Irlande bat la France, à Parts, par 8 points a 3. En 19U. l'Irlande liât la France, a Cork, par 14 points a 5. En 1912,. l'Irlande bal la France, & Paris, par II points a 0. tous les coupables, M. Homard l'.-.iime néces lia ii ta uaWe» I»1""' siens, mais même de leurs délégués, les coW» lem muiucttKiux. Entre nous U y a un ne» cela, tout do mônie. » Donc, Fi Toulouse comme a Paris : bud:^ votés ù, la volée, préparés en comité secret, «g snji»nesiiion du controks légal dea coaw^ Voilà ce que sa RépnJdkiut fait partout de vie uuuiicipate, des droits dus citeyent'. lu res^sabdité cl du contro!». ,„,,-« IA double ooûslahdlori fente nur ïoul»t«sJ ei £»uj Paria pas la Dêpieho et pu* i''*"*^ .ne peut laiisear aucun du-.!» t>\v céjjptn»- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
mARDÏ 2 JA.NVIER 19Î2 ou raccord cesserait entre les deux certiflca, tears, c'est sur la nécessité ar l'interprétation de la Bombe, comédie on un acte de Paul Féval fite. Les jeunes artistes, par leur verve enJraînanto, tinrent constam- ment en éveil sans fatigua, la joyeuse attention de leurs auditeurs ; MM. Lèvefaude, Cou- rouniet, Grousset, jeanjean, Domenc et \. Ber- gen méritent de bien sincères félicitations. Ajoutons que M. Lèg.uevaques avait dirigé toutes leurs répétitions. ' A ia fin de la séance, tes entants des famil- les pauvres secourues par la Conférence re- eurent les utiles ©t agréables étrennes qu'on leur avait préparées. Ce fut un spectacle tou- chant que est acte de délicate charité, et nous no saurions trop remercter les ouvriers du Cercle Saint-Etienne de l'avoir procuré à leurs nombreux amis présents. Leur séance a.intéressé beaucoup, sans doute, mais surtout elle a fait beaucoup de bien. ('tiamp1°nna t d» hox» (femmes poMS Mgcrs). Miss i îuôtaKMi ot lia TouloiisaJ.no manche Douhau, ayant f-i.Lt Hier soir matcli nul, combattront au ttnticlii à cette même séance, a la suite du defl lonoo par M Fortior, champion do Toulon»!, à M. Pirouolle, er. Bach (Bourrée et Gavolte), II Wlenawslil ot Cti. Oounod. Soliste : M. Curies, professeur de violon au Con- servatoire. location, Bans aujsrmcntatlon du T>rix des places. Réduction de M pour cent aux litudlanis et aux élèves du Conservatoire. — Matinée et «>i.ree. 2 h. 4 11. et 8 h. 3». Program- me pour les famiUles. QVATIIOn nVTTENUOFUn Noua ipuhlions aujourd'hui le programme do la Bôa.n,oe die nrnsloiti.e de diaimbro que donnera le quatuor DuUenhotfer samedi prochain, a la salle de concerts S. Rouget, et qui «ara entièrement consa- crée a l'Kcole ruse» modcrnie : 1. T Quatuor (A. Borodlnc). 2. Les vendredis (pre- 1. Preludlo et Fuga (A.. Glazounow). 2. Menuet (J. Wlhtol). 3. Mazurha [A. I.tadow). 4. Berceuse, variation sur un thème piniuilaire russe (M. D'Osten- Saftkem). 5. Scherzo sur des thèmes i>oputalres de Basse-UroUwne (M. Sokolowl. 0. Canon (M. Sokolow). 7. Sarabande (F. Blumenfeld). 8. Sérénade (N. Art- clboucheff). 9. Ces Vendredis, polka (S. SoMow, A. tilazoïmoiv, A. r.iaoow). 3. 2" Quatuor, op. 20 (première audition à ToiUowe) (K. Gliùre), Allegro moderato, Andante, Vlvace, Orientale. Prix des places (droite des pauvres compris) : Numérotées, 3 fr. 50; non numérotées, 3 fr. Réduc- tion de 50 pour cent aux élèves du Conservatoire. Pour ta Vacation, s'-adressoï Maison Duron et C\ 5, rue Satat-Pantadeon. Allume AN rosMor.nAPB La Poup&ede Nl.nl (dramatique). L'adoption (grande aventure dramatique.). La FaMLe de Psyché (féérle coloriée), etc., etc. CINEMA PATIFE Depuis hier, l" j-anvi-M, au Cinéma Pathé, défi- lent les som-ptiiieuses fâtes du Couronnement de George V. dans son empire dw Indes. S'ajoutent il cette merveilleuse vue. un poi«m du docteur Eouff, Henri IV et le Bûcheron, etc., etc. MENAGERIE IIAGENBECK C'est en plein succès, succès qui ne s'est pas dé- menti un seul instant, que la Ménagerie Hagerlwck quittera Toulouse. Aujourd'hui, mardi, en matinée, à 3 heures, sera donnée la dernière représentation; le soir, tout cet énorme matériel sera embarqué pour se rendre dans une autre ville éme.rvelUer les nouveaux spectateurs de son incomparable spectacle. Michel Hu«ot, M ans. originaire, dit-il, de Metz, est oondantué pour vagaboudâge à doux mois d'emprisonnement. Auguste Pierre. 46 ans, d'origine espagnole, aime mieux mondior dans notre région que de travailler II est condamné a quinze jours d'omp r i soïineman t. 1 RttM LA CRACNOTO DU MIDI La tomfbola des PetMs Toulousains aux Pyrénées est alournée au 18 février 1912. Billet» à l'exposition, rue Aaisace-Lorralne, 2 ; rue Boucruières et dans tous ies bureaux de tabac, à 0 fr. 25 le billet. TOULOUSE-EMPLOYES-CLUB Assemoyiéo générale diu 2 janvier. Punch Renart 1912. Consulat de l'Uruguay Les sculpteurs désirauit prendre part au Concours Universel ouvert pair le gouvernement de l'Uruguay pour l'érection, à Monta- video, d'un monument au général Artigas. peuvent s'adresser au Consulat de l'Uruguay, ù Toutoase. où on leur remettra une brochure contenant les bases du Concours et, la biogra- phie du héros mue l'on veut ho.uc.Ber. Los Chambres uruiguayamies ont voté un crédit rie 536.000 francs pour ce monument. Une ligne tombée Nous prions nos lecteurs do vouloir bien Ere comme suit le dernier alinéa do notre note sur a la commentaire de Saint-Thomas » ; une ligne tombée empêche d'en sialsir 1e sens : « Nous remercions vivement et respectueu- sement le R. P. Thomas Pègues de continuer à Tépandire l'enseignement doctrinal ; jamais nous n'avons eu autant besoin d'êtro enseignés par te Maître si fidèlement et si clairement commenté en français par un maître. » — H. de R. Accident de tramway Dimanche soir, vers 7 heures, Mme Conitz, âgée de 71 ans, demeurant place du Caoitole, longeait le trottoir de la rue du Poids de l'Hui- le, lorsque par suite d'une glissade, son pied droit s'est trouvé engagé sous te chasse corps de la motrice numéro 50 de la barrière Muret- Capitole. Aux cris poussés par des passants, le wat- snann qui conduisait sa machine très lente- ment, stoppa aussitôt. Dégagée, Mme Conitz fut transportée à la pharmacie Bonhoure, rue au Poids do l'Huile, où M. le docteur Ainéric lui prodigua des soins et constata la fracture du psed. et de là, la blessée fut tramsoortée à i liutol-Dieu, où elle fut admise d'urgence. Les Vols Une enquête est ouverte au commissariat du > arrondissement, au sujet d'un vol de quatre poules, un coq et un lapin commis dans la nuit OU .11 décembre au 1" janvier 1912, au domi- «» an préjudice de la dame Catherine Ber- ges, vlemeurant nt9 de la Cta-avette-St-Cyprien. — Une enquête est ouverte au commissariat du o arrondi assument, relative h une afirreesion ïtoeturne suivie de vol d'un portemonnàie, ren- fermant la somme de 4 francs, vol commis dimanche soir vers minuit, à cent mètres environ du pont du chemin de fer de la ligne Tou- louse-Bayonne, au préjudice de M. Jean Clavié demeurant petite rue Duffour-, 6. Dispensaire Marin ,_ Consultations gratuites les mercredi os vendredi de chaque semaine, de 3 à 5 heures (19, rue de la Chaîne, Toulouse). Le sérum de Quinton s'adresse, avec un suc- ces confirmé par de très nombreuses guéri- sons opérées dans le dispensaire de Toulouse, a toutes les maladies qui demandent un relè- vement ne l'état général et à toutes les infec- tions trop souvent causées par un afiaiblise- ment de l'organisme. On traite au dispensaire les entérite3. gas- tro-entérites, diarrhée verte, eczémas, neuras- thénie, chloro-anémie. AVIS ET CONVOCATIONS LA TOUIjOtJSAiTNE. — Las répéUtions do détail j a 'auTomt pas lieu cette semaine. Vendredi 5, réunion et répétition générale. Spectacl^-Cô^tij fa Toulouse Du 2 janvier THÉÂTRE DU CAPITOLE. — A 8 heures, Pailtosse, la Légende du Point d'Argenlon et iVuiî de Woël. THEATRE DES VARIÉTÉS. — A 8 h. 1/2, Le Voya- ge de Suzette. THEATRE LAFAÏETTE. — A S h. 1/2, la Belle Marseillaise. APOLLO-THËATRE. — Tous les soirs à 8 heures, concert artistique et séance cinématographique. THEATRE DES NOUVEAUTES. — Tous les soir», spectacle concert, attractions diverses. MÉNAGERIE HAGENBECK. — 8 heures tous les soirs Dimanches, lundis, jeudis, matinàs. SKATlNG-RiytiET t63, allées Lalayeuej. — Ton» les jours, de f heures du matin à minuit, séance de patinage. C1XS.MA PATHE. — Tous les eolra, représentatloa à 8 h. 45 Jeudis et dimanches, matinées. o PARISIANA » CINEMA ATTRACTIONS. 3, place Lafayette. — Tous les soirs, à 8 h. 4*. grande re- présentaUon ; matinées dimanches et jours fériés, à 2 11. et à 4 h. AMERICAN COSMOGR4.PH. — A 8 h. 45, seanca cinématographiques. Jeudis et dimanches, matinées. ELDORADO SKATING-CONCERT. — Tous les Jours patinage, concert de 8 heures du matin à minuit. KURSAAL. PALAIS D'HIVER. — Etablissement avec piste de skating-ring ouvert de 9 heures du matin à minuit. Orchesu-e symphonlque de 3 U. 1 à U h. i. GAFÊ PAUL. Tous les jours, clnéica. vues nouvelles. AtRi&es Chambre de commerce Régime électoral des Chambres de commerce .' L'Assernblfée des présidents des Chambres de commerce, dans la séance du 20 novembre 1911, «est préoccupée des solutions proposées pour remédier à la pénurie des votants aux élections de tribunaux et des Chambres de commerce. Malgré l'adoption du suffrage uni- verset pour ces consultations des patentables, le nombre des votants contùiue de rester très faible par rapport à celui des électeurs ins- crits. Les moyens mis en avant consisteraient à demander : 1* L'application du système électoral anglais, qui veut qu'un candidat soit proclamé élu de droit si aucune autre déclaration de candidature que la sienne n'a été faite dans le délai réglementaire ; 2" La suppression du scrutin de ballotage, toute élection étant déclarée valable au premier tour, à la majorité relative ; 3* La subvention totale ou partielle du vote par commune au vote par canton ; 4* La simultanéité des élections aux Tribu- naux do commerce et aux Chambres de commerce ; 5" La faculté pour l'autorité administrative de réduire, lorsque la mesura paraîtra justi- fiée, la durée du scrutin, en vue de diminuer la difficulté de constitution des bureaux de vote ; 6' L'adoption du vote par correspondance. La Chambre ne voit pas d'inconvénient à l'application des deux première moyens. En ce qui concerne le vote par commune, elle Iiense qu'il serait irréalisable dans le plus grand nombre de localités, étant donné qu'il est parfois impossible avec le vote cantonal de former le bureau. Quant au vote pa rcorres- pondonce, M. Damons explique qu'il a été repoussé par toutes les Chambres de commerce auteurs de rapports sur cette question. M. Rougé croit qu'il faut faire avant tout l'éducation de l'électeur ; la Chambre pourrait peut-être prendre l'initiative de quelques con- férences. M. Labié s'associe à cette idée. M. Bastide estime au contraire que la Cham- bre ne saurait, sans sortir do son rôle, s'enga- ger dans cette voie. M. Bougé demande alors que les délibéra lions fassent l'objet d'une plus grande publi- cité. M. Caunes est d'avis qu'il suffirait, à la veille de chaque consultation électorale, de signa- ler aux électeurs, dans une circulaire indivi- duelle, l'intérêt qui s'y attache. M. Turbé fait remarquer que l'indifférence dont se plaignent tes Chambres de commerce ne peut être reprochée aux électeurs consu- laires de l'Ariège. Sauf dans les cas rares, où Les œuvres paroissiales. — Nous lisons dans 1' « Echo Religieux » de Saiint Girons : « Souo l'habit» direction de M. liée Aurait, avec lo concours do la chorale, d'un groupe de jeunes filles et do quelques musiciens, le dimanche 14 janvier, ù K heures du soir, sera dorméc. dans les salles de l'école libre (boule- vard l'rédérie-Ariiaïud), une brillante représen- tation thédtralo, au profit des œuvres de la paroisse de Sunut-Girons. » On " jouera le drame mystère : « Beth- léem, Egypte et Nazareth », oh 15 tableaux et 7 outr'actes. Voici le titre dos 15 tableaux, qui sont de toute beauté : L'Aunomciation l'Etoile des Mages, l'Appel des bergers, l'Adoration des Anges, le Départ en exil, les Saints inno- cents, la Légende du blé, le Passage du Nil, le Repos dans le Désert, le Retour h Nazareth, a Légende de la Croix, Jésus parmi les doc- leurs. l'Apothéose. » Dans la même soirée, et dirigés par M. Ltus, dont l'éloge n'est plus à faire, les jeu- I mm gymnastes nous récréeront par quelques exercices variés : poses plastiques, mouve- ments d'ensemble, etc.. » L'intérêt que l'on porto aux couvres paroissiales nous assure d'avance, que nous au- rons?, ce soir-là, salle comble. » Football. Très Intéressante fut la partie ! former la nouvelle escadre do» croiseurs Ita- Notre élevage Le haras de PaïUhioc, par Fleurancc (Gers), à M. A. Urbain, est ainsi composé : Brucée (alezane), par Bruce et N. do Gilbert, non saiEio en 1911. Sylviano (baie), par Wahab et Salada (Don Carlos) , saillie par Metchior. Decize (alezane), par Courlis et Duchesse- Anne (Mortemer), saillie par Bataplan. Surdon (baie), par Chestorfield et Orphan- Agnès (Spéculum), saillie par Agably. Starlet (alezane), par Mariner et Moorvflo- wor (Wildidie), saillie par Ex-Voto. La-Lavandière (baie), par Bay-Archer ou .Frontier et IA-Huppe (Zut), saillie par Mel- chior. Belle-Rose (baie brun), par Le-Nicham-II et Chère-Belle (Ladislas), saillie par Jacobite. Venise-V (maie), par Le-Mazarin et Veleda (Victor-Emmanuel), entrée au haras en 1911. La-Fougère (baie), en location, par Saint-Ju- lien et La-Lavandière (Bay-Archer). Produits nés en 1911 : Delhi, pouliche baie, par Rataplan ; Stace, polain mai brun, par Ex- Voto ; Laban. poulain alezan, par Melehior ; Bekès, poulain bai, par Gallaïut-Fox. Autres produits au haras : Lo-Tuco, pou- pin bai, né en 1910, par Melehior et La-Lavan. dière ; Starli, poulain bai brun, né en 1910, par Roméo et Starlet. ÀUCH. — Vols à la gare. — L'instruction de cette affaire se poursuit très activement. Les inspecteurs de la poUee mobile ont conduit devant M. le juge d'instruction deux au- Ja-es employés qui ne seraient pas restés étran- *gers aux nombreux vols de denrées commis à la gare de marchand'ises. Affaires de mœurs. — M. le juge d'instruction a procédé à un premier taterroagtoire du sieur B..., vendeur de journaux à Auch, inculpé d'attentat à la pudeur. Nous crovons savoir que ce magistrat se propose de faire examiner lïnculpé au point de vue mental. es n de rugby Jouée dimanche entre le F. C I-our dais ot le Stade Saint-Gaudliiois, grand favo- ri pour te ehampks.unait de 3° série. Disons tout de suite que le public lourdals a des tendances trop marquées do chauvinisme. 1res souvent on entend (tes cris des sifflets. Q M faudrait pas, cependant, tomber dans te défaut que nous reprochons aux autres. Cela dit, la partie l'ut vivement disputée de part et d'autre. Dans la première mi-temps, Saiut-Gaudcns se cantonne sur les buts lourdais. En mêlée la halle sort régiUlèremeut pour les trois-quarts do Salnt-Guudens, dont les charges sont ar- rêtées, leurs passes étant trop lentes. Sur une mêlée au centre, la balle sort pour I/iurdas, et nos trois-quarts s'ébranlent Bo- rnée perce et feinte quatre adversaires, passe à Castay, et celui-ci au petit Abudte, qui glisse comme une anguille sur les buts de Saint- Gaudens, et marque l'essai de justesse. Cet exploit sera la dermier, car dès ce moment le ballon ne sortira plus pour Lourdes, nolro demi étant bouclé chaque- fois qu'il pourra s'en empairor. Apçôs chaque mêlée, les troisquarts adver- ses reçoivent le ballon et partent, mais sont arrêtés. Enfin, après une mêlée sur les buts lourdais, le demi du Stade se faufile et marquo un essai non transformé. La première mi-temps est sifflée. A la reprise, le Stade Saint-Gaudinois domine nettement, pur lo jeu puissant et scien- tifique de ses avants. Lourdes se cantonne dé- sespérément sur la défensive en se couchant sur le ballon. C'est alors une série de cafouil- lages nombreux. Cependant nous assistons à une série de magnifiques passes des trois-quarts stadistes, qui aboutissent à l'essai Lourdes donne alors un coup de collier et, par dribblings, cherche à remonter le terrain. Mais tout échoue contre la résistance ad- verse. La fin est sifflée. Saint-Gaudens G points ; Lourdes 3 points. — P. H. Les droits de pêche Au 13 janvier prochain, à deux heures et deanie de l'après-midi, il sera procédé A 'a préfecture d'Albi, à l'adjudication publique, aux enchères, des droits de pèche et de chasse .sur le Tarn, cantonnements numéros 2, 4, 5. 6, 8, 10. 12, pour les années 1912, 1913 et 1914 Inclus les intéressés pourront prendre connaissan- ce du cahier des charges à la préfecture, 2° di- vision, tous las Jours non fériés, de neuf heures à raidi et do deux heures ;1 cinq heures de l'après-midi. LAVAUR. —- Uno bonne fortune pour les amateurs de musique. — C'est la venue à La- vaur du célèbre quatuor Duttenhofer en tour- née dans te Midi et que Castres applaudissait hier. Il est composé de MM. Duttenhofer, premier violon, tmandt, deuxième violon, Montf'euil- lard, alto, Mas, violoncelliste, tous premiers prix du Conservatoire de Paris. C'est dire que cette matinée sera un régal artistique exquis. Elle aura lieu dans la salle des fêtes du Grand-Hôtel Bertrand vendredi 5 janvier, à 4 heures très précises. On peut retirer les cartes chez M. Gontier, buraliste, place de la Poste, jusqu'à Jeudi soir. Le prix d'entrée est fixé à 2 francs. TARBES. —Un meurtre. — Dimanche,un cultivateur, Daniel Sorbes, âgé d© 39 ans, a tué ils se sont trouvés divisés sur le choix des can- I à coups de couteau sa femme, née Lina Des luise au 1" peaux, âgée de 37 ans. Lorsqu'il a été relevé, Professeur expérimenté pour enfants en re- tard ou jeunes. Prix modérés. riidats, l'élection a toujours été acquise tour. Cette manifestation périodique prouve quo la Chambre d» commerce est considérée par ses commettants comme suffisamment altachée à l'accomplissement de son mandat. La Cli ambre se borne à demander que les Estes électorales soient communiquées à l'a- vance aux Cliambres de commerce afin do leur permettre de présenter leurs observations. Boites aux lettres dans les gares : La Chambre demande à son bureau d'inter- venir auprès de M. le Directeur des Postes afin qu'il veuille bien adreéiser toutes les Ins- tructions utiles pour que les boîtes aux lettres installées dans le ganas soient ouverte par lee c-ourricKi-oonvoyeurs des trains et non par l'a- gent chargé de les leur remettre. Chemins vicinaux et routes nationales : M. Oabaup signale le mauvais état des chemins vicinaux dans l'arrondissement de Sir Girons. Sur de nombreux points l'état do via- bilité est tel que les routes se confondent avec les terres avoisifiantes. Dans ces conditions, la circulation est extrêmement pénible, sinon impossible M. Cabaup rappelle que sur sa proposition la Chambre a déjà émis un vœu en vue d'abstenir un prom.pt remède à cette situation intolérable. On invoque toujours l'insuf- fisance des ressources spéciales à la viei-nalit le cadavre portait de nombreuses blessures au visage et au cou. Le meurtrier vivait séparé de sa femme depuis six mois environ. U habitait la commun© de Jaqua, peu distante de Laméac. Son crime commis, Daniel Sorbes s'est enfui dans la direction de Pouyastruc ; H a été arrêté dans les circonstances suivantes, a uno heure et demie au bas die la côte de Castelvioil, sur la route de Pouyastruc à Belle-Débat. Deux gendarmes de la brigade de Pouyas- truc' étaient en tournée, lorsqu'ils furent hélés par un individu qui, tout en gesticulant, cou rait à leur rencontre. C'était Daniel Sorbes ; il avait ses vêtements en désordre, les yeux ha- gards, le visage et les mains maculés de sang Il leur fit le récit suivant : « Je vivais séparé de ma femme depwljs un an, car elle était d'une inconduite notoire". Lui ayant reproché plusieurs fois son infidélité, elle me quitta et se réfugia chez sa mère, à Laméae ; or, ce matin, je me suis rendu au- près di'elle pour débattre certaines affaires de famille. Je n'avais aucune pensée criminelle. Comme je lui renouvelais mes reproches, elle mo dit qu'elle était de nouveau enceinte. La discussion s'est alors engagée très violente. J'ai menacé ma femme avec le couteau que Ne pourrait-on obtenir de l'Etat une allocation i'9 Pbrte habituellement sur moi. Effrayée, elle c A m.^ntr. i«„ r..., n 1_« ^)-. nn «IM« .T — „^^,,i, I ti'fwàt An Uni) A À tTSI u&ïfc ^n.î,rY,r,e Tft l'ai .v^tttw» Items avec le Marsola, lancé il y a quelques jours, ot d'autres navires «n construction. Borne, 2 jauver. Le oroïoeuir-culra/ssé San Giorgio, qui s'était échoué sur un rocher, à la sortie de l'arsenal de Naples, eut presque complètement réparé oî pourra retprendre la rner au comînenoenwm du mois prochain. Le Conflit Russo-Persan Saint-Péfcersbowrg. 2 janvier. La situation à Reclu dev ient aianmai>.« • -le» va être, envoyé sur les lieux avec des troupes. i£- - - -»> •* • '- wwîn mi, DaUJeti de Stotrmon. RW«au. n s | R.„,U, S , T , atm.e. u» soir, a s bennes ai-aiti«nt Umii Ha . -œ-n» .a rrvWe « i f> emVt 8n*fe itu MURET. — Tribunal correctionnel. dienoo du 30 déceinbre. Le tribunal rend son jugement dans l'affaire veuve B..., do Laanasquére, poursuivie pour exercice illégal do la pharmacie et homicide involontaire. Ladite dame est condamnée à 200 francs d'amende avec sursis. Un certain Noël Mtoard, âgé de 33 ans jour nalier à. Saint-Quirc (Ariègo), avait eu au mois d'octobre dernier, à GaJllac-Toulza, une discussion avec un nommé Gers. Après échan- ge de quelques coups do poing, Mimard, fati- gué de cet assaut do boxe anglaise, tira un couteau do sa poche et en porta un coup à l'épaule droite de Gers. Goiui-ci tseia vâ>gt jours malade. Cette affaire est mise «a délibéré. Théophile Léqulpo, ouvrier tafflu h Ifeu- mes. a volé son jiatroin, dans 1s co»jis*n| du mois de septembre âtEwtot, uoe nmne de 6p francs 35 «t diverses pièces d'étoffe éialuéas & M francs Le tribunal le condawn» pur défsKft i (Issiet 1 a-rrs. d'emprlw-misinsnt supplémentaire sur le disponible des crédits affectés h. l'entretien des routes qui tes longent. Sur l'économie réalisée, le gouvernement devrait pouvoir prélever les fonds nécessaires pour subventionner, à titre exceptionnel, les travaux d'entretien de la vicinalité dans les départements qui, corne celui de l'Ariège, n'ont pas les moyens nécessaires pour maintenir en bon état toute l'étendue du réseau. C'est évi- demment une modification à la législation existante. L'impossibilité pour, les départe- ments pauvres de trouver dans l'impôt dee ressources suffisantes pour faire face aux travaux d'entretien des enemine l'impose d'une façon indiscutable. M. Cabaup demande en conséquence à la Chambre d'émettre un vœu dans ce sens. Adopté. Gare de Lavelanet : M. Damons présente un rapport concluant, au nom de tous las intérêts en jeu, au déplace- ment de la gare de Lavelanet et à sa recons- truction en haut de l'avenue de Faix. M. Bastide combat cette proposition et. demande le renvoi à la prochaine séance pour présenter à son tour un rapport eur cette rfueettah. M. Dumons accepte l'ajournement, Il en est ainsi ordonné. 4RRO.VD;.SSEAfE.Vr DE FOIS. F0IX. — Foire aux bestiaux. — Le décret préfectoral qui interdisait la vente des bestiaux sur le foirail de la ville de Foix à la suite des cas constatés de fièvre aphteuse vient d'êtee enfin rapporté. Grâce aux démarches du maire de Foix et sur lo rapport de M. le vétérinaire départe- mental, M. le préfet a bien voulu accorder l'autorisation nécessaire dans te délai le plus oourt, s'aecoidant avec les exigences des rè- glements. En conséquence, la prochaine foire aux bestiaux a été fixée a ulundi 8 janvier. Etat civil du 23 au 31 décembre. — Naissan- ces : Noël Denjean, fils de Jacques, valet de chambre, à Cadirac. Publications de mariage : Paul-Victor Dalas, typographe, à Foix, et Louise Escande. tail- leuso, à Foix ; Louis Pouoch. tourneur sur métaux, à Pamiers, et Mario Lestel, à Foix • Raymond Cazeneuve, employé à la Compagnie' du Midi, à Toulouse, et Laurentine Barrière, à" Foix. Mariage : Adrien Morère, mécanicien, et Ma- rie Baby, lingère. Décès : Marie Rouch, 81 ans, veuve de Jac- ques Galinier, avenue de Prayols ; Raptiste Itter, aubergiste, 30 ans, époux de Anne Es- tèbe, rue Villeneuve ; Madeleine Aôrn, négo- ciante, 68 ans, ruo des Marchands. ARRONDISSEMENT DE PAMIERS PAMIERS . — Etat civil du le au 30 décem- bre. — Naissances : Marie-Catherine Vignaux rue del Tooulé ; André-Pierre Ferré, quartier de Cazalas ; Antoinette Franco, place du Mar- ché au bois. Décès : Pierre Fans. 77 ans. hospice ; Fran- çois Bouché, sans profession. 73 ans, rue TaiJ- laucier ; Marie Fauré, sans profession, 50 ans, hospice ; François PaAmade, ouvrier aux usi- nas, 45 axifr, place dos Carmes ; Maurice-Au- guste Boy, professeur en retraite, 83 ans quartier Saiint-Cypriem ; Alexandre-Isidore Peyron- nel. retraité, rue de Loumet. Publications : Jean Laga.rdo, cultivateur à Villenetive-du-Fort. et Matte. Laffont, sans profession, à Pamiers ; Cyprien Maury, tourneur sur métaux, et Joséphine Lacoume, sans profession, à Coussa ; Jean-Marie Anguille, sous- ofucier au 59", et Mario Rarat, à Pamters • Louis Savent, négociant, et Jeanne Gabaud' brodeuse à Labastide-de-Bousigioac. Mariages : Joan-Jtdiea Eychenne, et Marie- Augustine Boué : Louis Cathala et Joséphine Daruud ; oIîHiafd-Jesci-JVUtri* AnMge et Afexaii. *rtue-R*if-nionde-Aag*te Pujal .Cyprtsu Ma,,rv el Joséphine Lacoume. s'est enfuie à travers champs. Je l'ai rattra pée et je l'ai tuée. J'étais nargué tous les jours par les gens à cause d'eEe. J'en avais assez. Voici le couteau dont je me suis servi. » Le meurtrier a été conduit aussitôt à Pouyas- truc. Mis en cellule à la caserne de gendar- merie, il s'est endormi presque aussitôt d'un profond sommeil. A son réveil, il n'a eu aucun mot de repen- tir. Il a versé ouelq.ues larmes seulement en pensant à ses deux enfants, âgés l'un de 14 ans et l'autre de 6 ans ; puis il s'est ressaisi, et, très calme, a renouvelé le récit de son crime, en outrageant la mémoire de sa femme. Sorbes a été conduit dimanche soir, vers 9 heures, à Laméac, où le parquet s'est rendu hier lundi pour reconstiituer la scène du crime et procéder à la première enquête. Football. — Tarbes contre Lyon. — Diman- che dernier, la rencontre du Stadoceste iarbais avec le Football-Club de Lyon avait attiré au parc des Sports le public des grands jours. Plus de 3,000 spectateurs occupent le terrain et font aux Lyonnais xm chaleureux accueil. On remarque autant leur belle tenue quo leur athlétique prestance. Maltieureusement, l'équipe lyonnaise est pri- vée du service de nombreux équipiem : Mau- riat, Becciuls, les deux Martin, Novel et Fau- cheux manquent à l'appel. Ils sont remplacés par des équipiers de l'Association sportive lyonnaise. Ln outre, Struxiano. du Slade toulousain, leur prête son concours et joue a l'ouverture. A Tarbes, l'équipe eeit au grand complet. A trois heures, l'arbitre siffle le coup d'envoi pour Tarbes. Lyon attaqua la balle au pied ; deux dangereuses incursions dans la camp tarbais sont vigoureusement repous- sées. Une balle échappée de Sentilles permet à Leetegaray de marquer entre les poteaux un premier essai. On jouait depuis 6ept minutes. Sebedio transforme. Tarbes, 5 points. A la reprise, quelques mêlées restent sans résultat. Le ballon est mal introduit par le demi lyonnais et Tarbes bénéficie d'un coup franc. Le but tente est réussi par Sebodio. Tarbes, 8 points. Las champions de France 1910, stimulés par ce double succès des Tarbais, se mettent furieusement à l'ouvrage. Pendant vingt minutes, leurs avants mènent une danse effrénée. Rs tournent les mêlées avec brio et, dans les dribblings, Favre, Bavo- zet et Bernard s'emploient avec ardeur, mais ils s'obstinent à ne pas ramasser le ballon. Lèurs attaques au pied échouent régulière- ment sur les lignes arrières du Stadoceste. Celui-ci en profite pour pousser des contre- attaques par passes de trois-quarts. qui font regagner aussitôt le terrain perdu. Après une mêlée, Hayward lance magistra- lement Bouey, qui bouscule tout sur son passage et, après une superbe course, va marquer entre les poteaux. Sébédio transforme. Tarbes, 13 points ; Lyon, 0. . La mi-temps est sifflée peu après. A la reprise, Tarbes domine manifestement. Lo Stadoceste contrôle te ballon on mêlée. Les attaques dos ligues arrières se précisent et on assiste à de Belles passes de jeu ouvert qui, presque toutes, aboutissent à l'essai ; les lignes arrières lyonnaises n'étant jamais à leur place et no plaquant Jamais lo porteur du ballon. Bouoy force encore deux fois la défense ad- verse et vers la fin, une échappée de Sebcdio lui pannettra de marquer le 9» et dernier es soi. Des ofpt essais de cette dernière mi-leinns, aucun na fut transformé. LOURDES. — Tremblement «le terre. — Di- manche matin, A six heures un quart, une se- «sisse pdsmique assez vident*, d'un* durée A» S secondes, s'est f&ii ressentir dans noire ré- gion. EIÎB pSKwssaH suivre la dJreciieiv Sui- Koftt. Le temps qui, jusqu'ft présan*, étali l'un» douera? ©xtea
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