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WBÊÊHÊBSSËB8£2,323 MARDI 2 JANVIER iS12 d'Angleterre, a prononcé l'allocution suivante : « 'Monsieur le Président, » Le corps dipinfcaattiqur; ici réuni est heu- reux de vous pTésfcier. à l'occasion de la nouvelle année, ses fédérations et ses vœux les plus siMcaies pour votre personne et pour la Fra.mx\ » Non sommes persuadés quo le gouvernement de la République s'i aspirant du génie du grand peuple dont il guide les destinées apportera comme par le passé son puissant concours à toutes les œuvres qui auront pour Dut l'amélioration de l'humanité et le progrès de la civilisation. » Il est permis d'espérer que la généreuse initiative du président des Etats-Unis d"Amé- riquo en faveur de l'extension de l'arbitrage dans les questions internationales produira lès résultats de plus en plus grands dans les an- nées à venir. » Los pays que nous représentons en cette Belle capitale savant qu'ils sont sûrs de trou- ver dans la France une puissance auxilliaire pour obtenir ez 1 honneur de renrésenter au-nrès de nous -es vœ xwme je forme pour le bonheur de leurs nu -nsfes personnes et la prospérité de leurs pays. » Les réceptions Après ta Técention du corns diulomatiaue, M. Fa. l'ères a reçu successivement les délé- gations du conseil d'Etat, du conseil de l'ordre de la T.eïîon d'honneur, de la Cour des comptes, de l'Institut, un grand nombre de corps constitués, du Conseil municipal de Pa- ras, du Conseil municipal de la Seine, etc. La résection dss dérjutations de l'arméa ssêe du Capitaine Lus des télégrammes émanant des souverains et 'Chefs d'Etats étrangers. Après la cérémonie officielle, ajoutons que M. Faîtières a reçu à l'ocasion du nouvel an des ' " 'cbeft La JT13!T8 Ualo-Tunque EN TRIPOLITA1NE Ls reirait de la monnaie turque Tripoli, 1" janvier. Hier on a donné lecture à la population indi- gène du décret du gouvernement italien fixant à deux mois le délai accordé pour retirer de la circulation toutes les monnaies turques, déjà d'ailleurs remplacées en grande partie ïnar des monnaies italiennes. La mission Sforza Tripoli, 1" janvier. À la suite des révélations faites par un do- mestique, la mission archéologique italienne Sforza serait prisonnière des Turcs depuis le début des hostilités. . Ges derniers auraient confisqué toutes ses cartes et tout son matériel, mais lu mission iserait sauvée. A L'ETRANGER La violation de sépulture des Karageorgemtch Vienne, 1" janvier On a trouvé dissimulé dans unc toulf e de broussailles, au cimetière de Saint-Marx, un crâne humain enveloppé dans un papier de Journal et dont la mâchoire inférieure manque D'après les premières constatations, il paraît vraisemblable qu'il s'agit de la tête du prince Alexandre Karageorgewiteh. Une commission établira si cette hypothèse est exacte. La crise Turque Constantinople, 1 er janvier C'est Nessib Eîfendi, grand caïd du culte mahométan d'Egypte et non Negib-Effendi qui est nommé cheik-islam. On dit que la plupart des ministres démis eionnaires resteront en fonctions. Constantjjnople, 1" janvier. C'est, sur les vives instances de personnalités | pot jeunes-turques que Saïd Pacha est revenu sur son refus d'hier soir et a accepté aujourd'hui la seconde invitation du sultan de prendre le grand vizirat. Saïd Pacha, souffrant, garde ses appartements. Le sultan a reçu en audience des délégations du parti de l'entente libérale et du grouiie grec qui ont déclaré qu'ils voulaient la revision de la Constitution, mais qu'ils n'avaient pas con- llance en Saïd Pacha. Le sultan a répondu assez froidement que le choix du grand vizir le concernait lui seul. Le sultan a adressé à Ahmed Riza bey, prési- dent de la Chambre, un iradé mentionnant cette audience, répétant que lui seul avait le droit de désigner le grand vizir, invitant les divers partis de la Chambre à s'unir et termi- . liant en disant que si la Chambre travaille patrietiquement, elle n'a pas ù craindre que le sultan abuse du pouvoir, et prononce sa 'dissolution. Les Evénements de Perse Tauris, 1" janvier. On a découvert les cadavres, affreusement mutilés par les -révolutionnaires; de trois grenadiers du régiment de Mingrelie, et dans plusieurs maisons les restes de cadavres de sol- fiais russes qu'on a tenté de brûler. On a découvert dans la cour de lu résidence du gouverneur général un soldat russe qui avait dû être enterré vivant ; son corps ne portait aucune trace de blessure ni' dé stran- gulation. Les Russss à Tauriz Paris, 1" janvier. Lo capitaine Iiux, qui s'est évadé de la forteresse allemande de Glatz, dans laquelle il était empa'ksonné pour espionnage est arrivé ce matin à Paris, a 8 h. 14 par la gare de Lyon, Le capitaine Lux est descendu chez sa sœur qui habite, 5, rue Gonnet, à Paris. Paris, 1 er janvier. Le capitaine Lux, qui a su assez tard dans 1 après-midi que les journalistes étaient à sa recherche pour lâcher d'obtenir de sa bouche quelques détails sur son évasion, n'est pas ren- tré hier soir chez son frère, et non sa sœur, comme on l'a dit tout d'abord. 5, rue Gonnet, une sœur du capitaine Lux, qui est institutrice dans aine famille habitant rue de Tliann, a dit à des journalistes qui ve- naient aux renseignements qui son Irène était arrive le matin de Suisse. — Mon frère, ajouta-t-elle, qui est porteur a une permission régulière signée du colonel, gouverneur de Belfort. est venu, à sa descente du train, chez un de mes frères, lieutenant au «r 3 de ligne, où jo l'ai rejoint bientôt. » Ne croyez pas qu'U se laissera interviewer; il ne dira rien avant d'avoir vu le ministre de la guerre auquel il se présentera oe matin, à « heures. » Au ministère de la guerre . . Paris, 1" janvier. Le capitaine Lux, l'audacieux officier du pie français qui s'est évadé ces jours derniers de la forteresse de Glatz (Silésie prus- sienne), est arrivé à. Paris hier matin. Il s est rendu .ce matin, à 9 heures, au mi- nistère de la guerre. C'est au général Dubail, chef de l'état-major général de 1 armée, que le capitaine Lux s'est, présente. Celui-ci l'a aussitôt introduit dans le cabinet de M. Messimy, ministre de la guerre, avec lequel il s'est longuement entre- tenu. Nous avons pu apercevoir quelques secondes le capitaine Lux, comme il entrait au minis- tère de la guerre. Le vaillant officier est de petite taille et même quelque peu fluet. U a le visage osseux.les pommettes saillantes, le nez retroussé, des yeux brillants d'imtelili- gance, une forte moustache roufise, le front haut et bombé, paraissant encore plus haut par .suite d'une calvitie précoce. Officier du génie, détaché au commamie- men.t supérieur de la défense de Raifort Char- les-Eugène Lux faisait partie du service de renseignements t-adma-ques, mais non comme certains journaux allemands l'ont prétendu à tort du corps de service d'esipionnage. Le capitaine Lux avait été arrêté sans qu'il eût fait acte d'espion. Il se trouvait, il est vrai, sur le territoire allemand lors de son arrestation, mais H était fondé à se dire innocent, et il ne fut condamné que parce que les Allemands savaient de bonne prise celui-là qui fait métier d'une clairvoyance, jamais en défaut et à laquelle bien peu de secrets échappent qui intéressent la défense de notre frontière de l'Est. Son arrivée à Paris C'est hier matin, à 7 h. 15, que le capitaine Lux est arrivé à la gare de Lyon, où plusieurs amis, prévenus par dépêche, l'attendaient. Le train avait à peine .stoppé que le vaillant officier se montrait à la portière d'un wagon. o Me voici, cria une voix joyeuse » ; envelop- pé d'un long et ample caban de couleur som- bre à capuchon et coiffé d'une casquette plate de voyage, le capitaine Lux s'élança sur le quai. « Tu es fatigué, murmura une* voix fra- ternelle ? » — Non, pas. trop, un peu d'émotion seulement. » Le capitaine se & découvrit, montrant son crâne aux cheveux rares et grisonnants, ôta sa casquette et se coiffa d'an large chapeau mou gris eu ruban noir, puis, à la main, son sac de voyage, il es mêla à la petite troupe qui sort de la -gare et s'achemina vers le boulevard Diderot, devisant et causant des péri péties du rude voyage accompli et des événe- ments qui l'ont -précédé. Quelques instants plus tard, le prisonnier évadé se trouvait au domicile de son frère M, Emile Lux, lieutenant au 48' de ligne, où l'attendait sa sœur -et un auto de ses frères, le lieutenant Edmond Lux, officier d'admini tration au servies des subsistances militaires, attaché au gouvernement militaire de Paris, car c'est au .rude métier des armes que les trois frères sont voués. Ce fut une journée de fête. Par une coïncidence heureuse, le chef direct du capitaine Lux, le colonel commandant su- périeur de la défense de Belfort, se trouvait hier à Paris. On devi le caoitali porté dés.; brassé. Bientôt, dans le q -nagent en peu de temps ; alors, au bonheur inattendu qu'éprouvait la famille Lux de voir l'un des siens revenir au foyer dont il était séparé depuis le mois de juillet, dernier, les voisins joignirent leur joie patriotique et, des fenêtres environnantes, des saints cordiaux furent envoyés à l'adresse du vaillant officier, échappé aux geôles allemandes. Les circonstances de l'évasion Le capitaine Lux s'est jusqu'ici refusé à toute interview, mais un de ses intimes a bien voulu nous donner les renseignements suivants sur sa prodigieuse odyssée : La citadelle de Glatz où notre brave compatriote était Interné pour de si longues années est située à peu de distance de la frontière au- trichienne ; bâtie sur une colline qui surplombe la ville, elle ressemble au donjon de Vincen- nes ; elle est considérée, comme la plus hermé- tique, la .mieux surveillée ; elle est en outre la plus éloignée de la France ,et c'est ce qui valut au capitaine l'insigne honneur d'y Ctïie enfermé. Les officiers allemands ou étrangers qui don- nent leur parole d'honneur de ne pas s'évader sont libres do circuler dans tout le territoire de la citadelle. Or ce n'était pas le cas, pour le capitaine, qui n'avait pas donné sa parole et qui était donc absolument .captif dans le donjon moyennàgeux de Glatz, où il disposait de deux chambres, une antichambre et une cuisine. Toutefois, il recevait sa nourriture du mess des officiers de la garnison et payait pour cela une redevance. Il avait également droit à une ordonnance, | Ce n'est pas sans peine, on peut le croire, que le capitaine Lux put brûler la politesse a ceux qui avaient mission de le garder sous les verrous. Une .citadelle, nid ne l'ignore, n'est pas ouverte comme une gare de voyageurs ; des se»: tinelles placées tous les vingt-cinq mètres sur le chemin de ronde gardent la forteresse ; des patrouilles circulent sans cesse et les faction- naires ont ordre de tirer sur ceux des prison- niers qui feraient mine de partir vers d'autres rivages. Le capitaine eût donc à s'armer de courage et à combiner avec énergie et habileté pour arriver â la (réussite du plan qu'U e'était tra- cé. U choisit, pour effectuer sa tentative d'éva- sion, Ea nuit de Noël qui, pour les Allemands, est une nuit de fête. Dans chaque corps de garde fleurit un arbre de Noël ; o nboit, on rit ; les eentinaUes re- lâchent forcément leur surveillance, et il est facile, à oe moment, de leur jouer un vilain tour. . , D'autre part, le capitaine Lux avait comme voisin de chambre, un capitaine anglais nom- mé French, en prison pour le même délit S il ne ferait pas impossible que l'officier anglais ait favorisé l'évasion de son collègue. Toutefois, on pourra se rendre compte des difficultés de l'entreprise 'lorsqu'on faura que le vaillant officier mit quatre heures à. scier l'un des barreaux de ta prison et qu'il dut; avec des ruses d'Indien, .profiter pour sauter le mur, comme on dit à la caserne, du mol ment où lo factionnaire, dans sa promenade de va et vient, avait le dos tourné. La sentinelle n'entendit rien, des précau- tions ayant été prises pour cela, et .ne vit rien, le moment propice .ayant été choisi pour f.ran- hir la clôture" ainsi que nous venons de le dire ; si les ehos ment, l/offlaier frai portant. Se glisser ensuite à travers les buissor besogne facile ; gag rer l'attention était ' heureusement pour .muni d'un passeport placé dans sou portefe il put gagner la front De la, il es diri fu eut passées autre- lit fusillé à bout tans 1 ombre, sans bruit, ;, fut, pour le fugitif, uni îer la frontière sans atti- iiose plus difficile : mais, ni, le capitaine Lux était hasard avait l'aide duquel •o-hongroise, France par l'Ita- lac d'Atter, à trente-huit kilomètres du lieu de départ. Le lieutenant Wemer, pilote el seul passa- ger, s'est moyé dons la lac. La poste en aéroplane Lo Cap, l" janvier. Un sac de lettres vient d'être porté du Cap à Mulzemberg sur un monoplan français. Le raid Pau-Pari 3 Paris, I e ' janvier. La violence du vent a de nouveau empêché Védrines d'entreprendre dimanche 31 décem- bre, date extrême, ce voyage aérien qui lui aurait permis de s'adjuger peut-être la seconde coupe Pommsry. FOOTBALL RUGBY A TOULOUSE Dès que l'épreuve d'athlétisme a été terminée hier, aux Ponts-Jumeaux, les amateurs du ballon ovale ont pu assister à une belle exhibition de Rugby. Car 'l'excellente équipe du Sporting-Club Ma- zamétain avait consenti à venir donner la ré- plique a un tearn formé des .meilleurs joueurs Stadistes disponibles. Le public nombreux, qui assistait à la partie, n'a pas été déçu, car les deux teams nous ont fait assister à de très belles phases de jeu ouvert. La partie M. Sautet, qui arbitre, siffle le coup d'envoi à trois heures, et Toulouse envahit le camp Maziurnétain ; mêlée aux 22 sur laquelle les trois-quarts rouges, bien lancés par Perry, partent en passes ; Danés marque le premier essai ; but manqué ; Toulouse 1 points. A la reprise, BeTtain, qui se distingue ,mèno un dribling irrésistible ; Mazamet relève en touche de but, sur laquelle les avants rouges reçoivent et s'affalent sur le ballon ; but man- qué ; Toulouse G points. Mazamet remonte, mais après une mêlée, Struxiano, qui joue merveilleusement, lance bien sa ligne et les trois-quarts Toulousains font une 'belle série de passes ; Danés, en pos- session de la balle, va marquer ; Barrère rate le but ; Toulouse 9 points. Nouvelle mêlée ; Sévérat, bien servi, file et passe au bon moment à Feutré qui marque : le but n'est .pas essayé ; Toulouse 12 points. Sur une autre mêlée, les trois-quarts rouges qui jouent très bien marquent .le plus bel essai de la journée, après une siplendide série de passes redoublées. Balansa transforme ; Toulouse 17 points. Mazamet n'arrive pas à se dégager, et Fauré, feintant plusieurs hommes, ajoute encore un etmi pour son équipe, Struxiano transforme ; Toulouse 22 points, et c'est la mi-temps. Deuxième mi-temps .- Mazamet paraît se ressaisir et attaque vivement, un essai est manqué de peu, mais Perry donne -un coup de .pied sur rarrière. 'Struxiano, qui a bien fut- vi, lui chipe la balle et s'en va tranquillement marquer son essai entre les poteaux, il transforme lui-même ; Toulouse 27 pointe. A la remise en jeu, Mazamet veut sauver l'honneur et on met terriblement, les rouges sont obligés de toucher dans leur camp ; mais cet effort n'est, pas soutenu et Balansa dégage superbement ; le jeu revient aux 22 de Maza- met et .sur une bonne sortie de .mêlée, Struxia- no attaque du côté fermé, sort Manire! qui bouscule deux adversaires et va marquer l'essai ; Toulouse 30 points. Quelques cafouilla- ges, Mazamet devient agressif ; mais Perry intercepte et reporte le jeu aux 50 où la fin est sifflée. Comment ils ont joué ' Les avants Mazamétains n'ayant pu résis- ter à la .poussée Toulousaine, n'ont presque jamais eu la ballon à la mêlée ; Ha touche dé- fectueuse est jouée au petit bonheur, ce qui a permis aux Toulousains quelques bons dé- parts en dribblings, qu'ils «.prêtent d'autre part, d'ailleurs, très courageusement. Les demis n'ont guère eu l'occasion de briller, ot bons en défense, n'ont pu dant, les Mandais semblent dom mer. Bissent quelques ouvertures auxdu. . , dant las Français résistent aveo toergMûn M des deux côtés un égal désir de v. A B h 40, les trois-quarts d- Mandais suivant une l ' H „,. rP ,,c« rû ent Taylor, réussissent un essai, heureusemeu* c'est une belle lutte. ; u nt . Irlande 3 .ijoints minutes aprô, nouvel essai pour nos hôtes : çefe («t réussi ; soit S points a l'Irlande, zeio a la Saisies maillots tricolores ne se découragent S ; ils reviennent dans les 88 «Mm Man- te *t «nAtani avril* le meilleur ; Paon reua ay non transforme , u«»-~ - • _,._„„„ lin Forster. quelques minutes âpres, marque un juvel essai pour nos hôtes ; cetteôis, le but est réussi France. Ma pas ; _ dais et semblant avoir le meilleur , - sit -un essai à la suite d'une balle passe , quelques instants plus tard le trois qua?ts fran- çais Dufau marque un deuxième essai pour ia France ; malheureusement les bute sons man- qués Un nouvel essai est marque par les irlandais, mais il n'est pas transforme Irlandl 11 points, France toujours G. Des deux côtés le jeu est superbe ; a tour oe râle les oartis attaquent avec une ega.o éner- SeYon voit qu'il suffirait (fc ^ nue h ïvam/'o domine, mais Ils Irlandais eom m» m cibles La nii-témps est sifflée sans qu'aucun changement se soit produit ^ TiTen A . à Deuxième rm-temps. -.Le jeu ' A tour de rôle, les deux équipes, f^ m ^ n ^* e courage, attaquent avec violence ; les, lrlan- dais, supérieurs 'en dribblings, ^..f^» 1 ^ plusieurs qui impressionnent -e P? W "*L SL°£ applaudit à tout rompre ; mais les Braaçate arrêtent avec un. courage digne de tous «©ges , c'est réellement une belle partie ; les trente joueurs obéissant chacun pour leur camp res- pectif, comme un seul homme. Malgré les efforts faits des deu xcotes, le j tn s'égalise et quand la mi-temps ans 'doute ti leurs moyens d'attaque ; l'arrière fut montrer malheureux. La mêlée Toulousaine a bien talonné et servi régulièrement son demi, qui est toujours en progrès ; Miallie et Bertain se distinguè- rent à la touche ; tous suivirent bien dans le jeu ouvert : Struxiano et Perry fournirent une beffte partie Les trois-quarts sont en progrès ; Fauré, excellent ; Balansa, impeccable, eut dos coups de pieds formidables. — LYNX. DANS LA RÉGION Aue-h, i M janvier, par 26 points contre 9, bat le iqu'e. Nérac. 1 er janvier, p S onnât du Périgord-Agenais, , les Cadets de Gascogne bat- acais par 6 points (2 essais) à Le .F. Toulon V. C. A, se oiym en char ., à Néra S. C. Né d L' illamment. Le capitaine flux en conseil de guerre On sait que le capitaine Lux avait, comme le veulent les règlements miltiares, été porté déserteur depuis son incarcération. R devra, de ce tait, passer devant «n conseil de .guerre, co qui évidemment no sera qu'une iformallté. Les 6° et 8 e régiments de chasseurs et dei batteries de la brigade des grenadiers vien- nent d'arriver avec le général de brigade Vo- .ropanow, récemment nommé commandant des troupes russes. La succession Shuster Morgand Téhéran, 1 er janvier. . Le gouvernement persan n'ayant pas réussi ù obtenir la nomination de Cairms pour suc- céder à Shuster Morgand, trésorier général, on annonça qu'une commissi on composée de M. Nonard et de trois Persans avait été désignée pour remplir les fonctions de trésorier géné- ral, mais un des Persans choisis ayant refu- sé ce poste, le projet de commission reste ajourne" pour le moment. La santé du roi des Belges Bruxelles, 1" janvier. L'Eloile Belge confirme que ' le ma! dont souffre le roi est bénin et n'inspire aucune in- quiétude. Quelques jours de repos suffiront pour assurer le complet rétablissement du souverain. M COURSES DE CHEVAUX A V1NCENNES Paris, lor janvier. Prix de Troam, au trot monté, 2.500 fr, 2.500 mètres. — 1. 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L'aviateur Rrlndejonc, qui avait eu une panne grave vendredi à Fréjus, est reparti de Nice hier et a franchi la distance de Nice ù Toulon en une heure et quart, se maintenant à unc hauteur moyenne de 800 mètres. Briudejonc est remonté dans l'après-midi sur son appareil et a fait une randonnée de près d'une neure sur la rade, où il est descendu sur l'épave de la Liberté, s'àpprochanit à cinq mè- tres du cuirassé. La Coupe Fémina » Etarapes, 1" janvier. Mlle Hélène Du-thteu, dont on croyait le record battu par Mlle Herveu, qui avait parcouru à Compiègua 248 kilomètres en 2 h. 42, est partie hier ù midi 40 ; elle a couvert 254 kil. 54 en 2 h. 58, battant son propre record de distance qui, l'an dernier, était de 137 kilomètres. Elle n'a atterri que parce que le carburateur de son moteur était gelé. Mlle Hélène Duthieu reste donc détentatrice de la Coupe rémina. Un aérenaute allemand se noie Berlin, 1" janvier. Le ballon Folzbourg, qui avait quitté Salz- bourg mardi et dont on n'avait plus eu de ^nouvelles, a été retrouvé hier soir dans 1« Bordeaux, 1er janvier. } Sportive de Mont-de-Marsan mixte bat le Sport Athlétique Bordelais (2) par huit points à zéro. Pau, 1 er janvier. La section Patois© 1 bat 5e 3' colonial par 14 pointe à zéro. Mont-de-Marsan, 1« janvier. Le Stade Montois bat la Cadiehoimnisc pair 19 points à 6. FBAHCE CONTRE IRLANDE Paris, 1 er janvier. A 2 h. 30, les Irlandais donnant, le coup d'envoi. Le jeu se maintient avec cependant un très léger avantage aux Irlandais, La France leur oppose un très belle résis- tance. A 2 th. 4G Taylor, sur une passe des trois- quarts, marque un essai qui n'est pas trans- formé. Peu après, Forster marque un essai pour l'Irlande. Lo but est réussi. La France devient al or marque deux essais par Les buts sont manques . La partie est très animé' qu'à ce jour . En. 1909 l'Irlande bat la France, à Dublin, par 19 points à 8. „ » r, ,V. En 1910, l'Irlande bat la France, a Paris, par S points à 3. . En 1911, l'Irlande bat la France, a Cork, par 14 points à 5. . . En 1912L. l'Irlande bat la France, a Paris, par 11 points "à 6. FOOTBALL ASSOCIATION Le mateh Londres-France Londres, 1e' janvier. Lo .match annuel de> football association An- gleterre-Franc© s'est disputé aujourd'hui, a Tufnell-Park. L'Angleterre a gagné par 7 buts contre un but ù la France. COURSE A" PIED A Toulouse Le Stade Toulousain., à l'occasion des fêtes de Noël et du Jour de l'An, avait donné congé à tous ses joueurs. Néanmoins, il n'a pas vouai priver pendant une quinzaine les fervents des Ponte-Jumeaux de leur promenade favorite. C'est pourquoi il avait organisé l'une de ces balles réunions athlétiques « Le Challenge des Douze ». Le ChaiHonige des Douze est unc épreuve qui j se dispute sur une heure par équipe de deux hommes se relayant à volonté. Et tous les sportsmen ont présent à la mé- moâre les luttes épiques que se livrent, à cette occasion, les meilleurs coureurs régionaux. Cette épreuve revêtait, cette année, un inté- rêt inaoooutumô. car elle .réunissait en un lot imposant les meilleures équipes du Midi, parmi lesquelles : Lacombe et Bonnefon, du Sta- de Bordelais, battus de quelques mètres, il y a quinze jours à peine, à Agem, par le grand champion national Bouin ; Hycn et Bosc, des a Gavroches Toulousains », gagnants de l'an- née dernière, auxquels lo Stade Toulousain opposait ses meilleurs spécialistes . Deepons- Servat, Laoroix-Gayiard, Seignan-Serrus, etc. Après une très belle course, les Bordelais prennent le meilleur et gagnent facilement, pBéoédan*. d'un demi-tour les stadistes Des- pons-Servat. Voici les résultats exacts : L Locombe-Bon- neîon, 18 loilom. 48 m. en 57 minutes ; 2. Des- pons-Servat, à un demi-tour ; 3. Lacroax-Gay- rard, à un tour. L'ANNÉE SPORTIVE Nous nous sommes beaucoup lamentés cette année et, finalement, tout compte fait, je crois que 1911 n'aura pas été pour notre industrie et pour le sport «oe mauvaise année. Nous avons c-u cependant raison de nous plaindre, car il est probable que si nous n'a- vions pas fait ainsi, les résultats auraient été moins satisfaisants qu'ils ne le sont réelle- ment. Excluons de nos calculs tout patriotisme, tout chauvinisme, et faisons une rapide récapi- tulation. Au point de vue automobile, l'année qui avait admirablement commencé puisqu'à fin mars dernier nous étions .en avance de 10 millions sur nos chiffres d'exportation .pour la même période de 1910. a été inoins brillante par la sui Vers septembre dernier, les statistiques nous ont démontré que non seulement nous avions perdu cette avance, mois encore que nous étions sur le point d'être en retard sur 1910. Fort heureusement, les trois derniers mois de 1911 nous ont permis de nous relever un peu et finalement nous allons terminer, je crois, la aiâTy'^'1R'^"rMmBreaMili MIIIII> i isKaasa-Km, Sj leti trois baptémès se sont effectue.» auj«« de la rue Ordener. TENTATIVE DE MEURTRE Dole, l" r janvier. St l'abbé Lassard, curé-doven de Comme- nailles, vient d'être l'objet d'une tentative &i meurtre. U avait réuni dans la salle de son cercle ra- roissial quelques jeunes gens pour leur lire le livret d'une pièce qu'il compte leur faire jouer cet hiver. Monté sur l'estrade qui sert da scène, il se trouvait en plein sous la lumière de la lampe, isolé à côté d'une fenêtre donnant sur la campagne. A peine avait-il commencé à parler qu'un bruit sec suivi de la chute do débris de verre se fit entendre. Il fut facile do constater aussitôt ou'un coup de carabine avait été tiré du dehors. La balle, traversant une vitre de la fenêtre et passant i quelqves centimètres do la tat« de M. l'abbé Lassard, avait perforé la toile du petit théâtre et était allée se perdre dans la muraille, en face. En suivant la trajectoire on a retrouvé faci lemant l'endroit d'où le ooun a été tiré. La nluie, malheureusement, a effacé toutes les traces de pas. lès menaçante et :li et Dufaut. ies îrtanaais marquent onze , 1 but) contre six teints (2 es- -temps s'est passée en atla- l'autre. L'équipe de France a résistance aux dribblings re- oppose, une oelli doutablfes des Irlandais. ' Aucun point nouveau n'a été marqué . Les Irlandais gagnent donc par 11 points contre 6 aux Français. On sait l'intérêt qui s'attache, tous les ans, à la rencontre France contre Irlande : cette œrroée, partlaulièrement, l'équipe. française paraissait, redoutable et le match était' attendu avec une fébrilité plus grande encore qus d'ha- bitude. Une première victoire ayant été remportée, l'an passé, par la France sur l'Ecosse, on espé- rait qu'il en serait de même pour l'Irlande, cette année. Dès dimanche, malin, en effet, les athlètes qui arrivaient des départements s'exer- cèrent sur le terrain de Colombes et leur forme paraissait excellente. De leur côté, les Irlan- dais arrivèrent dimanche soir, à 6 h. 30, à la gare du Nord. Beaucoup de curieux étaient al- lés les visiter. Les jeunes Irlandais parais- saient pleins d'entrain et ne cachaient pas leur désir de 'vaincre, mais ils savaient qu'ils avaient affaire à de redoutables adversaires ; aussi, cet après-midi, une foule énorme avait- elle pris place, avant 2 heures, sur le terrain du Paire des Princes. Les dieux .équipes arrivaient, elles aussi, à l'heure réglementaire et nombreux étaient les photographes et cinéma- tographes qui prirent leur image. Des came- lots vendaient jusqu'aux biographies et ga- gnaient pas mal d'argent. Voici la composition de l'équipe de France : Arrière : Varvier (Racing-Ciu-b de France. — Trois-quarts : Failliot (R. C. F.), Lane (R. C. F.), Ihinghouô (Stade Bordelais), Dufau (Biar- ritz-Stade). — Demis : à la mêlée, Larribau (Club Athlétique Périgourdin) : à l'ouverture, Rurguu (R. C. F.). — Avants -. .Moiinic (Stade Toulousain), Majiriat (Football-Club de Lyon), de Reyssac (S. B. U. C), en première ligne : Comniuiieau (Veloce-Club Boauvaisien), Paoli (Stade Français), en deuxième ligne ; Forgues (Aviron Bayonnais), Domereq (Aviron Baryon- nais), Boyau (Stade Bordelais), en troisième ligne. Première mi-temps. — Dès 2 h. 25, les Irlan- dais arrivent sur le terrain, revêtus du mail- lot national éauçonné d'un emblème. La publie parisien, toujours sportif, salue les visiteurs d'acolamatioins et d'applaudissements. Les athlètes étrangers font' aussitôt quelques passes qui impressionnent la foule. L'homogénéité du team paraît, en effet, com- plète : ils marchent comme un seul homme et manœuvrent à la dernière perfection. A peine les posées d'esais sont-elles terminées du côté irlandais, que las Français font leur entrée. Us sont revêtus du mai-Ilot tricotere, qui produit un excellent effet. Les applaudissements redoublent ; on les appelle par leurs noms : voici le Toulousain, les Bayonnais, les Péri- gourdiins ; mais les succès, naturellement vont aux Parisiens ; les deux capitaines se saluent et se serrent la main. Les caïups sont tirés au sort, à l'Irlande présente année 1910. Nous n'avor de ce côté. Pour 1912, nous pou\ les. L'année sera sans : brillante. Nos construc leur erreur, ils ont déci courir. Nous aurons doi Exposition au Grand-! dus.trie français.?, de 1': monde de son luxe et Passons à l'aviation mâchons pas tes motf de l'aéronautique est i teurs, qui ont créé d'j un léger bénéficie sur me pas à nous plaindre .0 ï 311 de Postes et Télégraphes Sur la liste des candidates reconnues admis- sibles à l'emploi de darne dans i'adminlstr.itioi; des postes et des télégraphes, à la suite da l'examen du 27 novembre dernier, nous rele- vons las noms de Mlles Peyrègne, à Toulouse, avec lo n* 13 ; Calvet, à Rode/., n° 21 ; Blan criard, à Auch, n° 41 ; Durand, à Foix, n" 59 . Mme Beauvais, née Cavaignae, à Montanban. n" G3 ; Mme Cassoulat, née Duffaut, è. Ton louse, n" 67. NOTRE FEUILLETON Nous publierons prochainement, notre feuilleton actuel sera terrai œuvre des plus attachantes : par M m ° RESCLAUZE DE BERMON Le talent de noire distinguée compatriote est bien connu. En une série d'œuvres trèi remarquées, elle a étudié avec délicatesse cl profondeur, la crise sociale du mariage. Ici, elle Va abordée sous un jour nouveai avec une verve, un mouvement, une émo lion tout à fait remarquables. montre à merveille, par un exemple saisis- sant, que le bonheur n'est pas dans le bril- lant, le romanesque, l'vclat de la vie fas- tueuse et amusante, mais bien, plutôt dans l'accomplissement de nos devoirs familiaux et sociaux. d'exposer et de faire m Grand-Prix et une lis. A nouveau ITn omo.bite inondera 1. son génie, oyons francs et ne S'industrie fi péril. Nos c iiirables oise sont pas soutenus par le gouvernement et il I appert aujourd'hui que pour le budget de 1912 si. l'Allemagne -prévoit une somme de huit millions, en revanche la France ne prévoit pas plus de huit cent mille francs, tout le reste des crédits ayant été mangé. L'aviation, dans le sens strict du mot, a fait depuis un an des progrès énormes ; nos constructeurs l'ont bien prouvé au monde c-n triomphant avec nos merveilleux pilotes dans les courses auxquelles ils ont participé. Les aéroplanes sont, aujourd'hui des oiseaux merveilleux et sûrs, mais il n'y a personne pour en acheter. L'armée française qui devrait, être la seule cliente da nos fabricants d'aéro- planes, rien achète pas. Si cala continue ainsi, dans un un l'Allemagne nous aura non seulement rattrapé, mais dépassé, et, ainsi que me te disait il y a quelques jours le lieutenant von Pusteau, « nous aurons travaillé pour l'honneur. » Dans les sports athlétiques, en course à pied, en football, en boxe également, en es- crime, les athlètes français ont particulière- ment brillé cette année. Dans ces différentes branches de l'activité humaine, nos jeunes compatriotes ont vaillam- ment montré que le vieux sang gaulois est toujours capable de leur permettre de réaliser les plus glorieux exploits. — Paul SESÊIEB, est un beau et bon mi les meilleurs qu' DE BEIÏMON. i.pf< ra par- CHEMIN DE FER D'ORLÉANS ' L'HIVER AUX PLAGES NANTAISES cour de leur climat. g En vue do faciliter l'hivernage dans ces sta- tions, la Compagnie d'Orléans délivrera A titre d'essai, jusqu'au mercredi précédant' la Fête des Rameaux 1912, aux familles d'au moins 3 personnes des billets d'aller et retour collectifs à prix réduits dit lur* u * ,, ' ' Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
MARDI 2 JANVIER 1012 1 1 1 1 iiiiMiiMMmganitiffliran^^ 5H9 LES DÉFECTIONS Â LÂ C. G. T. îBtant frwan* des syndicats iiidcpene UrParh du "'rat-ad. publie une des sta- -- awnistèrc du travail .ji 1903. les Bourses du iioi'ioro considérable t dards 1. ântiniies tiKioruntees au ^•iteôft auo, depuis 1903. KM Bou^du travail ont pejcdli nu Las ouvriers, peu a peu. se lassait de la ty- Wio^ a C. Ci. T. e: reprennent ^«Hk Nous ..e ?iterons pas toutes les Beuiseaau ont perdu soit u» nombreJmpo* travail tort d'adhérents sou des syndicats ont ors . u tauôrait citer à pou près toutes les, v.ue uo Franc * i r c T • «* tej principales pertes de la L. U », . A Marseille 8 syndicats » «B&g&ïïNb ; Bourges, 13 : à Besançon, 8 ; à romans, m , * A°^rt «tienne 0.736 ouvriers ont repris leûV Sf?Nancy. 2.829 en ont tau autan* VàéSSô vu 8 ?* dissoudre 20 syndicats. Per- Pig.mn'9. \v.gnon 9. Poitiers 8. Limoges 7. etc., etc. EAU DE NOIX ÇABANfaS • que ce commis Pour heures a passé Le ci apparie que o ARRONDISSEMENT DE RODEZ RODEZ. - Les cambriolages de ta Noël. — On ne sait rien encore de bien posit,,1 sui'les hardis e ..nbrioleurs qui ont, hi nuit de la Noël visité les appartements de Mme lzou et ceux' de M. AKlebert, curé de la cathédrale. Plusieurs pistes ont été cependant suivies Espérons qu'elles ne tarderont pas a donner des résultats. .... ., • . ul „ Il est établi par un fait matériel indéniable nt les mêmes malfaiteurs qui ont *s deux cambriolages, premier, il a été perpètre veTs dix ridant la demi-heure que Mme lzou m cinématographe, ji-.ioleur, qui devait connaître les nts de Mme lzou, a dû s'apercevoir ci était au cinématographe installe dans la maison qu'elle habite elle-même. Le temps. — Décidément, le temps s'est mis au froid. Dans l'après-midi, depuis deux ou "trois jours, un brouillard épais environne Ro- dez, puis le ciel s'éclaincit dans la nuit. Nous n'avons pas encore eu de neige et il y a bien longtemps qu'à Rodez, ù cette épo- que de l'année, pareille constatation n'avait été faite. ARRONDISSEMENT DE MILLAU Avis aux noctambules. — Nous apprenons que M Dumas, commissaire de police, a don- né des ordres rigoureux à son personnel alin que procès-verbal soit dressé contre les noctambules oui, par leurs chants et par leurs cris, troublent la tranquillité publique. ARRONDISSEMENT DE SAINT-AFFRIQUB SAINT-AFFRIQUE. — Tribunal correction- ne!. — Audience du 29 décembre : Le nommé Alexandre Vermorel, vagabond et mendiant, tans domicile fixe, pris en flagrant délit, est condamné à six jours de prison. . et coups, R. R..., de Saint- fliger 16 francs d'amende. > de saint Hubert sont gra- nassé sans permis, de 16 fr. présidence de M. Gull-bem, maire, ù 3 heures du soir. Le quorum étant atteint, la séance a été immédiatement ouverte. L'ordre du jour portait : confection de lajsoutc de Marcenac a Laval. Les propriétaires des terrains traverses par la nouvelle route projetée avaient été invites a cette réunion pour faire valoir leurs reven- dications. Nous devons à la vérité de due que rares furent ceux qui réclamèrent une in- demnité. ,, , Les frais do confection de cette route, décla- rée d'utilité agricole, s'élèveront à la somme de 1.700 francs. L'ordre, du .tour étant épuisé, ia séance a été levée à 5 heures. Marché. — Notre marché du 20 ayant lieu, cette année, le surlendemain de la foire de la Noël, a été d'une très petite importance. La halle était absolument vide U y avait une petite quantité de truffes qui a été achetée au cours de 14 à 10 francs le kilo. Les lièvres, les lapins, les perdreaux, les grives, les merles, les lourds, se vendaient le môme prix que le jour de la foire. ARRONDISSEMENT DE GOVRDOH DECAGNAC. — Sur la voie ferrée. — Ven- dredi, vers une heure du soir, un éboulement qui aurait pu avoir des conséquences graves, s'est produit dans le tunnel de Cabanes, entre Degagnao et Thédirac, sur la voie ferrée de Brive à Cahors. Une masse de plus de 100 mètres cubes environ venant d'un ancien puits de construction, a glissé sur la voie, recouvrant les rails sur une vingtaine de mètres d'un seul côté de la voie. Fort heureusement on s'est aperçu de l'ac- cident ; un train qui arrivait a été arrêté à temps. Il n'y a eu qu'un retard dans la circulation des trains qui ont dû passer sur la deuxième voie qui n'était pas trop encombrée. Le train qui avait été arrêté et qui devait arriver à Cahors vers 3 heures, vendredi soir, n'est arrivé qu'à 3 heures dans la nuit de vendredi à samedi. — Un déraillement, en gare de Thédirac, de quelques wagons d'un autre train s'est produit également vendredi soir, vers 9 heures, inter- rompant jusqu'à minuit la circulation. Le» plias agréable des Purgatifs. ifiinii héméities toulousaines 2 JANVIER Saint du jour : Saint Basile. Fête, à souhaiter : Saintc-Gencvievc. Lever de la lune : i h. 11 s., coucher K matin. 9-"W&t , Lever du sole.U, 7 h. Su ; coucher, A h «L V A CINQUANTE ANS 2 JANVIER 1862. — Les eaux de la Garonne descendent à 62 centimètres au-dessous de l'éliage. M. Bramne Ut à l'Académie des sciences, ins- criptions cl belles lettres, un important mémoi- re sur un sujet de balistique ; M. FUhtol pré- sente d'intéressantes photographies de M. Ttn- tat sur les phases de la dernière ccliysc de soleil. Le Vandalisme par l'Affiche u. 99. ARRONDISSEMENT DE CARCASSONNE n. ffaiw >ouso S.... et U ipens chacun. M. R ., toutes ies, relaxe consorts R. uitre S... partie, civile L. S..., .. et M. R... contre domiciliées à Sainî- sahs peine ni d«. . que la dame A..., s condamne à la moitié des ARl 'SEMENT DE VILLEFRANCHE Vl'.LHWTjftNOME. — Méprise. — Hier matin, diman ' e à six heures, un ouvrier routier, R..., d valt transporter un chargement de vin En l'absence du .marchand de vin, le roulier crut bo'T-r \ une bonbonne qui, la veille, con- tenait du v'n blanc. Mais malheureusement cette dernière avait été remplacée par une bonbonne contenant un corrosif assez violent L'imprudent en avala une gorgée. Son éfnt. oui tout d'abord paraissait grave, s.est amélioré s? "L4 M. Lu! et non in son insu remplace Pestes et télégraphes MU. nommé facteur à Genevières lié, est nommé, à dater du jour de tion, facteur rural à Montcuq, en fit de M. Lacombe. ne, facteur rural à Montcuq, est ènr rural à Saint-Madré, en rem pla- ît,, i acteur rural à San ïteuœ rural à Cenevièrëi M. Vignals, retraité. Ponts eî chaussées aatré, est n rempia- préfectoral, M. Paul Vilatte, li- ice militaire, est réintégré dans d'élève agent voyer et attaché en au bureau de l'agent voyer d'ar- ue Gourdon. La ligne de Cahors à Moissac l'Officiel du 29 déi :is 1s compte rendu re a adopté 2e proj i de fer de Cahors Pei :snbre dernier, nous de la séance où la t de construction du à Moissac : «dent. — L'ordre du jour appelle 1 '.P r ?i' et cls loi ayant pour objet M - PuhliQue, à titre d'intérêt abaissement d'un chemin de fer à e de Cahors à Moissac. a été précédemment déclarée, ne demande la parole dans la dis- erole ? Je consulte la Chambre sur . uuefouon no savoir .discussion des ariic M. le président. — « êelaré d'utilité publii Ôra' PfWMIs» -îwvr. i .ormal. Persu Art. nd passer er. — Est ntérèt gé- fer à voie Moissac. » ide la parole sur cet ar- ix. L'article premier, mis études'«ÛM ,vV^,l pourvu à la dépense des du mïniSt^ c^tr1v«,,^K?? N6,É ? au ml(1S'et des té'ié^raphS povulès ItaKSW p0ôtes ei chemin de fer exécutés ,r ÏH»3 bureaux d* tel^^^m* dépenses par les départewnt" °" ?I l '-? &ront ««««es , iw" aiTe 257.750 francs oi acquisition des terrains^ néceSairel'à 2 ce département o. "iPiSF I« territoire de par leeonsèdlSénérâi ,m J? ÎIM . * aitc à l'Etat l^m^ avril « Art. 4. .francs viendra es mon- POur le même objet d ailleurs s'ajouter celk des subventions vo,^, nar les communes intéressées tant des siïbwTùoh^vÔtût - ^ ïranes mon ' inoii 1.^. ~ " IL^stà^P^W 10° spéciale sur les conditions d'expioUatioiT^^^' 1 '1^ sion de la ligne ei-de=i." Vi/.SL^ f°.n«^' L'ensemble et adopté. désignée. » Adopté loi est mis aux voix CARCASSONNE. — Le fait de Lourdes : Sa valeur apologétique. — Un petit ma.entendu nous a empêché de donner en temps voulu le compte-rendu de la conférence, si substan- tielle et si agréablement présentée, de M .l'ab- bé Luga. Qiie M. le doyen et le public, veuil- lent ne pas nous en tenir rigueur. Lo fait de Lourdes est, à notre époque, la preuve la plus frappante et la plus irrécusa- ble de la divinité de l'Eglise. C'est ce que le conférencier a voulu mettre en relief. Dans la première partie, il mit hors de doute la réalité, l'authenticité des faits. En dehors de ceux qui en fuirent les bénéfi- ciaires ou les témoins, ces faits doivent et ne peuvent s'établir que par le témoignage. On ne procède pas autrement en histoire. Ce que l'on demande à un témoin, c'est la sincérité et le savoir, c'est de n'être ni trom- peur ni trompé. Dès l'instant que ces deux conditions sont réalisées, on doit le croire et on le croit. Mais la certitude et la sécurité deviennent absolues quand les témoins sont légions et leurs témoignages concordants. C'est le cas pour les guérisons obtenues à Lourdes ou à son occasion. La réalité de ces guérisons a été pourtant contestée Mais comment ? Lo conférencier étale avec complaisance ce qu'on leur oppose de l'autre côté de la barriè- re ; et pour ne pas être soupçonné de dissi- muler le nombre et la nature des objections, il cite telle lettre publiée par un universitai- re, professeur do philosophie. La raison de douter, l'honorable professeur les réduit à trois et, à la vérité, on ne voit pas où il pourrait aller en chercher d'autres. Ce sont i « La fraude pieuse », c La Simula- tion », « L'erreur de .diagnostic ». La fraude pieuse, c'est le fait des directeurs de pèlerina- ges qui « fabriquent » les malades. La simulation, c'est le fait des malades, qui simulent leur mal dans un but intéressé. L'erreur do diagnostic, c'est le fait des médecins qui peuvent se tromper sur la nature de la mala- die ou la réalité de sa disparition. 'Mais pitoyables subterfuges ! c La fraude pieuse » l Les directeurs de pè- lerinages «essaient donc des infâmes et des dé- ments. Des infâmes parce qu'ils chercheraient à tromper le public. Des déments parce qu'ils démoliraient d'avance ce nu'ils auraient voulu édifier. Et parce que les autres prêtres se- raient plus ou moins complices dans ces cas, c'est â tout un clergé qu'il faudrait appliquer ces deux stigmates. c La simulation » ! Comme ce serait commo- de de simuler, du soir au lendemain, par exemple un cancer ou un membre contourné 1 Et puis, on n'est jamais un isolé. Ce sont donc les parents, les amis, les connaissances, les médecins qu'il aurait fallu, au préalable, mettre dans le complot. Oui ne voit ici l'accu- mulation des impossibilités requises pour réussir 1 « L'erreur de diagnostic » 1 Sans doute les médecins ne sont pas infaillibles. Mais s'en suit-il que tous se trompent et toujours ? De ce qu'il y a eu un Bazalne s'ensuit-il que tous les généraux sont des traîtres ? Vraiment, il faut bien être à bout d'argu- ments, il faut vouloir rester aveugle de parti- pris pour avoir recours et s'arrêter à de pa- reilles inepties. Les faits sont donc incontestables. Sont-ils miraculeux ? L'une des preuves de la divinité dm christia- nisme, c'est son établissement, et dans son établissement, la manifeste disproportion entre les moyens employés .et les résultats obte- nus. Toutes proportions gardées, lo même argu- ment peut et doit être invoqué eu faveur de Lourdes De Lourdes comme du christianis- me on doit dire : « Ou les merveilles dont co bourg est le théâtre doivent s'expliquer par le miiraole ou ces merveilles sont le plus grand des miracles. » Mais encore ici on résiste à l'évidence Comment ? Tout cela, dit-on, s'explique ou par la suggestion ou par les forces inco.rmfu.es de là nature. Le conférencier s'attaque, et non saris suc- cès, croyons-nous, à ces explications. A la suggestion : Qui dit suggestion dit persuasion, convic- tion. Or, parmi ies miraculés de Lourdes il y a des enfants de moins de trois ans et il y a des adultes qui furent guéris sans croire à Lourdes ou à un moment où ils avaient perdu tout espoir, ou même pendant leur sommeil La suggestion n'a guère d'action —- si toutefois elle en a une — que sur les maladies ner- veuses, et encore pas sur toutes. Or, tous les genre de maladies, fonctionnelles ou organi- ques, sont représentés chez les miraculés . de Lourdes. Enfin, à Lourdes, il n'y a pas même de suggestion proprement dite, cor les prétendus suggestionneurs prient Dieu mais ne com- mandent pas aux malades. Il n'y a pas davan- tage d'autossuggestion. car si les malades sont certains de la puissance de Dieu, ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas être convaincus que Dieu va en user en leur faveur. Restait l'objection tirée des forces inconnues de la nature. Admis que ces forces existent. Mais elles sent jusqu'ici inconnues, et la nature ne les applique pas d'elle-même ; car les mêmes pnenomènes devraient alors se produire par- tout. Il y a donc à Lourdes un acquit supérieur i^T 1 natare e-t à l'homme qui applique, qui met en œuvre ces ressources jusqu'ici inconnues «t inappliquées. De plus, la nature ne fait pas de sauts ; pour toutes ses couvres, c'est une vérité ex- periimentale et scientifique ; elle demande la coLaboration du temps. Or, l'un dos caractères ne ia presque généralité des guérisons de Lourdes, «est la soudaineté, l'instantanéité. Lnnn, 1 action de la nature, puissance aveugle, est fatale, universelle, uniforme. Telles J'engage vivement mes compatriotes toulousains à qui le jour da l'An orée des loisirs, à diriger une de leurs promenades du côté de Saiat-Semm. ils verront, sans surprise, je 1 es- père, que les affiches reparaissent sur les murs de l'église : i- n'y a, pour l'instant, que des affiches électorales sur le Tombeau des Comtes et sur le croisillon voisin ; mas, avec un peu de patience, nous verrons bientôt revenir toute la gamme des alflehes-rédlame, jusqu'aux portraits des artistes de café-concert inclusivement. Les promeneurs pourront voir aussi de leurs propres yeux que l'infortuné tombeau des comtes de Toulouse redevient un dépotoir pour les vieilles boites de sardines, les papiers et autres détritus. Harcelé par les réclamations, les lettres, les visites, les articles, le chef de la police municipale avait fait nettoyer co tombeau, mais le fonctionnaire qui a exéouté oe travail n'ayant pas assujetti le grillage qui en protège l'entrée, une partie de ce grillage est tombée et les ordures vont s'amonceler, comme par le passé, autour des sarcophages de nos anciens souverains. C'est qu'on ne guérit pas le mal, si on laisse subsister les causes qui le produisent, A quoi sert de désafncher, si la police n'est pas déci- dée à faire appliquer ia loi qui interdit l'affichage sur les Monuments Historiques. 6i elle ne le rappelle pas par une inscription," comme le font les propriétaires d'une maison bien tenue ? A quoi sert de balayer Le tombeau des Comtes, si on. ne ferme pas au moyen d'un grillage la baie par où s'introduisent les immondi- ces ? Avant de quitter Saint-Sernin, les promeneurs feront bien de jeter un coup d'œil sur la façade. Us ne doivent pas oublier qu'ils sont en présence de la plus grande et de la plus belle église romane qui soit en France : or, la façade de ce chef-d'œuvre de l'art roman est dans un état de dégradation auquel on ne voudrait pas croire si on ne l'avait sous les yeux ; des briques entières manquent, les pier- res effritées ne sont pas remplacées, d'affreux raccommodages anciens réapparaissent. Les étrangers qui visitent Toulouse, les artistes et ies savants qui s'arrêtent à Toulouse unique- ment pour Saint-Sernin — et il y en a plus qu'on ne pense — sont indignés d'une telle né- gligence. Les responsables sont : 1° la Ville, comme propriétaire ; 2° l'Etat, qui se charge le plus souvent des grosses réparations à faire aux monuments historiques classés. En revenant de Saint-Sernin, j'invite les promeneurs à prendre la rue du Taur. Arrivés à l'angle de la rue de Périgord, qu'ils contem- plent ia porte de l'Esquile. Dans une de ses sa- vantes chroniques dominicales d'avril dernier, notre éiminent collaborateur 3.-3. de L. rappe- lait que cette porte est une œuvre authentique du sculpteur toulousain Nicolas Bachelier, et l'une des dernières œuvres qu'il ait exécutées, puisqu'elle fut payée à ses héritiers le 11 dé- cembre 1557. La partie inférieure, composée do bossages grossiers, n'est pas contemporaine de Bache- lier, mais le sommet est l'un des fragments les plus beaux et les plus gracieux de la Re- naissance toulousaine. Les sculptures délica- tement traitées, la disposition architecturale des lignes, tout révèle un art supérieur et une véritable maîtrise. La porte de l'Esquile est classée depuis peu de temps, grâce à M. Rom&stin. Malgré cela, elle est bariolée d'affiches d'une façon extrava- gante. Les sculptures ont été littéralement en- cadrées de placards multicolores, qui recou- vrent tout le mur ; les battants de la porte n'ont même pas été épargnés. Depuis quelque temps, les afficheurs consentent à ne plus dis- simuler la plaque bleue en émail que le Syn- dicat d'initiative fait heureusement poser sur la façade : à part cette concession, toute la muraille y passe. Or, nos lecteurs le savent par la campagne faite par l'Express il y a quelques mois, l'affichage sur les monuments historiques est formellement interdit par ia loi. Toute infrac- tion doit. être, punie d'une amende de. 25 francs à 1,000 francs. C'est assez cilair, je pense. Le plus beau, c'est que la porte de l'Esouile est louée à un agent, de publicité et qu'elle cons- titue ainsi un n emplacement réservé ». Assu- rément, le' contrat est antérieur au classement comme monument historique ; mais, dès le classement, il a été frappé due nullité, de sorte que l'agence affiche illégalement ; pourrait rien dire, si de simples par laqûalile a été voté le budget ; nous en emprun- tons le texte à la Dépêche : « Le budget que nous vous avons présenté est un budget statique, c'est-à-dire un budget d'immobilité administrative. Il appartiendra à nos successeurs de réaliser «n budget dune- /nique, c'est-à-dire un budget en mouvement. Notre travail budgétaire, grâce à un ordre nouveau, rond le contrôle plus eifleace que par l*i passé. Notre honneur .est d'avoir accom- ! pli une œuvre saine et d'avoir consciencieuse- ment géré les finances de la ville sans aug- menter les contributions ». Qu'es aco, un budget statique et un budget dynamique ? •Après mûre réflexion, nous risquons l'inter- prétation suivante : ce budget statique est fait de chiffres sans valeur, sans correspondance avec la. réalité, et le conseil qui meurt liasse à fes successeurs le sorn de dresser le budget .dynamique, avec des chiffres réels et qui met- iront en mouvement emprunts et centimes. Nous en reparlerons et le rapport de M. Jup- poot est uno mine précieuse, dont nous nous permettrons d'exploiter quelques riches filons. Mais ce que noue ne voulons pas laisser pas- sir sans protestation immédiate, est l'affirma tion que le conseil municipal a géré conscien- cieusement les finances de la ville sans aug- menter les contributions. Ça c'est fuax et carrément faux. Ouvrons lo rapport J uppont ; nous y lisons i t Quant aux contributions, en 1908, il exis- tait 43 centimes ordinaires et 66 centimes 23-centièmes extraordinaires, soit un total de 109 centimes et 23 centièmes. » En 1911, il existe 12 centimes ordinaires et 91 centimes 48 centièmes extraordinaires, soit un total de W centimes 4H centièmes. D'oh une différence de 5 centimes 75, dont nous avons dégrevé -lot-; contribuablcu toulousains pendant las exercice» 1910 et 1911, l'exercice 1900 ayant été déchargé de 2 centimes 75 cen- tièmes, ce qui correspond pour notre gestion ;i (tue diminution de 320,000 francs do contrr- butions sur celles qui auraient été payées au taux d'imposition de 1908 ». Pour employer lo vocabulaire de M. Jup- pont, nous dirons que ces chiffres sont stati- ques, soit sans valeur ; donnons les chiffres dynamiques, ceux qui sont vrais. ï En 1909, et pour 1908, nous eûmes à payer une imposition de quinze centimes votée par les socialistes pour payer les comptes criards laissés par les radicaux-socialistes. Si des 109 centimes et 23 .centièmes nous re- tranchons les 15 centimes votés pour une an- née, en 1909 nous n'aurions dû payer que 04 centimes et 23 centièmes, ot comme nous en avons payé 106 centimes et 43 centièmes, et on 1910 et 1911, le nombre de 103 centimes et . réuni daeaiiche dernier, » pas, < ainsi. d'agir de même, cela n digne de Toulouse. Mais comment l'administration municipale aurait-elle souci d'un tel ordre ? Pour obtenir qu'elle rapproprie Saint-Serndn et Saint- Etienne, il a fallu aux Toulousains de Tou- louse plusieurs mois de démarches et Le concours de toute ÈagFëSSe. Les parapets du Pont- Neuf sont barioles' de toutes sortes d'affiches • la façade de l'Ecole des Beaux-Arts a son lot d'affiches jaunies et déchiquetées ; les fonc- tionnaires de la ville en collent eux-mêmes sur les vantaux de la principale porte du Capi- tole. Les capitoiuls du XVI1P siècle, dont les noms se lisent encore gravés dons le bois de cette porte, n'auralen tjamais prévu tant de barbarie. Au lieu de célébrer dans des banquets la Cite Pulladuenrae, et la Belle Faute et les violettes, nous préférerions un îiatriotisme ton- .cusain plus effectif, veillant à la beauté de nos monuments et de nos rues, et laissant tranquille la Beauté tout court. — Henri Rou- ZAUD. ée et que calculées !0 juillet 18 k liions continuent à de la loi C la Union des Propriétaires nous coimmunique la note suiva; ; l'année 1908, l'Union des Proprw Haute-Garonne, 12, boulevard de crut devoir protester contre les ta ires Stras- 3 cen- conditions étant données, on obtiendra, par- tout et touiours les mêmes effets. Or la puissance qui agit à Lourdes a tous les caractères a un agent indépendant et libre : il agit comme il veut et on faveur de qui il veut Ielles furent les considérations développées par M. le doyen de Ginestas. Il fut donc en droit, de conclure : les événe- J . Vierge „ oefinmon du dogme do l'Immaoulée-Cancep- ^J= 1 ?Ji 1 »\i Ia cor -' f 'rmation de la divinité do nos institutions. Avis à l'Intéressé. — M . Arthur-Alexis Ray- Snii Vi» le ,0.J/ fr. 80 ; et que M. Juppont, dans rapport, avoue, pour 1911, uti déficit do 123 000 francs provenant de la diminution de l'entrée . des vins. M. Juppont n'est certes .pas un imbéeite • mais il faut qu'il estime bien peu la jugeotté oe ses, concitoyens pour se permettre de leur servir la bourde qui suit. Voici la déclaration de M. Juppont après d boit-. times M aoiii . ion ne-is qui avaient été portés aux rôles généraux des contributions directes de Id ville die Toulouse, sans l'accomplissement des formalités légales. » Bon nombre d'adhérent? à l'Union formu- lèrent des réclamations. » L'administration des contributions directes émit un avis contraire aux demandes et le Conseil de préfecture rejeta, en partie, les réclamations dans son arrêté du 26 janvier 1909, malgré les conclusions îortemenit moti- vées quo déposa M' Joseph Laporte, avocat- conseil de l'Union des Propriétaires. » Les intéressés se pourvurent devant le Con- seil d'Etat et, par décision du 28 juillet 1911, cette haute juridiction annula l'arrêté du Conseil de préfecture; accorda décharge des 3 centimes 04 et ordonna He remboursement des frais de timbre. » M. le préfet de la Haute-Garonne vient d'in- former les intéressés de la décision du Con- seil d'Etat. » Mais c'est là un simple avis et les con- tribua btes doivent attendre une ordonnance régulière déterminant pour chacun le total afferent aux 3 centimes 64 dont le remboui'- muent aura lieu sans doute en moins ver- sant à la -caisse des percepteurs en 1912. » C'est donc grâce à l'initiative prise par l'Union des Propriétaires que non seulement les membres de cette Association, mais aussi tous les contribuables toulousains ont droit au remboursement de co qu'ils ont inégale- ment payé en l'année 1908. » L'Union des Propriétaires se fait un devoir de fournir gratuitement au siège social, 12, boulevard de Strasbourg, tous renseignements utiles aux contribuables ». Nous félicitons l'Union des Propriétaires du résultat obtenu ; mais elle voudra bien nous permettre de rappeler que l'Express, le premier, dénonça l'illégalité de l'impôt et a fait une longue campagne pour le faire tomber. Ligue contre la mortalité infantile On nous communique le compte-rendu suivant ! Le dimanche 24 décembre la Ligue contre la mortalité infantile donnait sa fête annuelle. Par suite de la grande extension prise par cette œuvre dans le courant de l'année der- nière, les locaux du dispensaire de la rue des 3 Renards étaient devenus trop exigus pour loger toutes les familles secourues. La ville avait obligeamment offert aux organisateurs la salie des Jacobins. Là, autour d'iui arbre de Noël, envoi de la municipalité, et gracieu- sement orné par des mains charitables, 118 jeunes mamans étaient réunies accompagnées de plus de 300 enfants. On commença par uno distribution de jouets et de gâteaux, don du Bureau de bienfaisance. Mais il faûaiit joindre l'utile à l'agréable et chaque famille reçut pour les petits un paquet d'babils représentant un total de 1.600 pièces de vêtements. Ainsi se termina cette fête en tous points réussie. Nous devons remercier les nombreuses da- mes et jeunes filles qui ont apporté leur concours à cette œuvre si utile, en môme temps que les zélés commissaires qui assuraient le service d'ordre. Fédération de l'alimentation On nous communique l'ordre du jour suivant : « Los détaillants de la branche alimentaire de Toulouse et de là banlieue, réunis sous les auspices de la Fédération de l'alimentation à l'ancienne Faculté des lettres, le dimanche 17 décembre 1911, au nombre de 300. » Après avoir entendu les explications de MM. la président et le secrétaire de la Fédé- ration et M. Bedouce, député, ont adopté à l'unanimité l'ordre du jour tiuivant : » Que les législateurs instituent au plus tôt des lois et règlements en faveur des questions ci-dessous : » 1° Suppression des monopoles, et de l'ac- caparement ; » 2° Patentes proportionnelles au chiffre d'affaires commerciales ; » 3' Versement des eautlonniements aux caisses de dépôts et consignations ; » -i' Suppression des timbres ou tickets pri- mes de toutes sortes : » 5" Application intégrale do la loi sur le repos hebdomadaire ; » 6" Fermeture des magasins les après-midi des jours fériés. » Ordo et Calendrier liturgique La librairie Edouard Privât, rue des Arts, 14, à Toulouse, met en vente l'Ordo, à l'usage du diocèse de Toulouse, pour l'année 1912. Prix, 1 fr. ; franco, par poste, 1 fr. 15. Calendrier liturgique, à l'usage des fidèles du diocèse de Toulouse pour l'année 1912 : prix, 0 fr. 20 ; franco, par poste, 0 fr. 25. On est prié d'accompagner les demandes de leur montant en mandat ou en timbres-poste, pour éviter de porter en compte une -somme aussi minime. Le Commentaire de Saint-Thomas Voici la septième fois que nous présentons un- volurae du « Commentaire français littéral de la Somme lliéolOi'WTiie de Saint-Thomas d'A juin » édité par Edouard Privai, libraire éditeur, 14, rue des Aits à Toulouse, et Pierre Téqui, libraire-édi- teur, 82, rue Bonaparte à Paris. Son auteur, 1« R. P. Pèg-aes, des Fiéres-PrêcHeurs, maître en théologie, professeur au collège angéli- que, poursuit à Rame cette œuvre gigantescuie com- inencée à Toulouse aioxs que nous avions le bonheur de le posséder ; il est de si bon conseU et d'une amitié si sûre. Le nouveau volume .paraît à une heure particuliè- remtint opportune. Les esprits sont aujourd'hui désemparés sur la question de la morale au petot de ne savoir et de ne (pouvoir la définir, et par suite d'ignorer ce qu'elle est, ce qu'elle prescrit, en quoi elle oblige, quelles sanoticais la protègent. Dans les précédents volumes nous aTons vu que l'homme, composé d'un corps et d'une âme, ne for- mant qu'une seule personne, a été créé par Dieu à son image. Telle est l'origine de l'homme, U vient de Dieu; Qu-eJle est sa fin t Le retour à Dieu. L'étude de cette fin et de ce Tatou r occupe le volume qui vient ue paraître ; il a pour sous-titres : La Béatitude et Les Aetcs Humains. Le retour à Dieu procurera a l'homme la Béati- tude qui est ia vision de Dieu. QueUe voie suivra l'homme .pour atteindre ce but î « L'homme, dit Saint-Thomas, est le principe de ses œuvres comme ayant le libre arbitre et la maîtrise i. do ses actes. » Maître de ses actes, U devra, sous sa responsabi- lité, les ordonner en harmonie avec son être tel que Dieu l'a créé ot tel que Dieu l'a destiné. Donc la loi de Dieu est la règle des actes oui n'ont le caractère d'humains que si l'intelligence et la volonté les ont déterminés. Telle est la base de La morale : eu dehoirs, à côté d'elle impossible d'en asseoir et encore moins d'en justifier* aucune. Par suite est facilement isaislssable l'importance des enseignements à retirer de ce nouveau volume ; ils sont nécessaires à notre époque si chargée d'er- reurs. Parce qu'après l'avoir lu, nous posséderons une doctrine claire, sûre sur la morale, nous dissiperons du même coup les nuées qui eatéTiëta'ent la notion de la Liberté, défigurée au point d'être méconnais- sable. La liiiertB pour (l'homme consiste dans l'obligation d'user de son libre arbitre, fait d'intelligence et de volonté, pour accomplir ses actes cm harmonie avec la loi de Dieu, lît .la loi de Dieu, en commandant ses actes, assure sa liberté parce que, lui étant docile, l'homme vit et .agit selon les conditions de son être doué de la noble l'acuité de comprendre et de Vou- loir parce qu'il a compris ; comme il veut intelli- gemment, il est responsable. Nous remercions vivement et respectueusement lo R. P. Thomas Pègues de continuer à répandre l'en- seignement doctrinal ; jamais nous n'avons ou autant besoin d'être enseignés par le Maître si fldèloment et si clairement commenté en français par \ua maître. — II. de R. Pt-ofess3iu expérimenté pour enfants en retard ou jeunes. Prix modérés. :ïïiorîuair33 lûMz 25r Wimm Sazette Judiciaire TROISIÈME CHAMBRE DE LA COUR Nous avions annoncé, il y a quelque „. .ups, que la troisième oiiainore de la cour d appel qui n'avait été créée que temporairtmwtiii -n 1908, serait établie d'une façon uctlnuive au commencement do l'année MiZ. Nous nous basions IOUT cela sui- les i>-o- messes de M. le ministre de lu justice lul- rneme, M. Cru-ppl. Or, nous voici arrivés au commencement de tannée nouvelle et rien ne fait encore pres- sentir la réalisation de cette pronxe=* Nous savons cependant, de source certaine que la création définitive de cette chambre serait non seulement utile, mais même iruus, en- sable pour la bonne administration de la justice dans notre ressort. L'expérience qui 'vient d'être faite, depuis ces trois dernières années, pendant l'existence temporaire de cette chambre, est conciiiaiHe Non seulement un grand nombre u'al'Uvi-, qui étaient en retard, ont pu être évacuée*, mais encore bien des affaires, urgentes de jeur nature, ont pu recevoir unie solution clans un Plus bref délai, soit à -cette chambre, soit aux deux autres. Et cependant certains bruits ont couru que la chancellerie ferait disposée à ne pas donner suite à son projet primitif. Pour les uns, cette chambre temporaire serait supprimée dans le courant de la présente année ; pour les autres, elle serait encore maintenue quoique temps, mais toujours à titre temporaire. La première décision serait regrettabl tous les points de vue et ia seconde, a bâtarde qu'incertaine, serait préjudiciable à tous. Aux magistrats d'abord, qui ne verraient point leur zèle et leurs efforts encouragés : eux hommes d'affaires, qui ne pourraient se., p ni leurs intérêts ni ceux des justiciables : et à ces' derniers surtout, qui souffriraient de la len- teur dams la solution de leurs procès. Or, nous semble-t-iL c'est bien pour les justiciables que les tribunaux ont été créés et c'est donc de leur intérêt qu'il convient surtout de s'occuper. Allons, Monsieur le Premier président et Monsieur le. procureur général, revenez à Pa- ris, s'il le faut, mais rapportez-nous bientôt la création définitive de la troisième chambre de notre cour d'appel. Réclamer ù l'Administration des Tramways, rue des Prés, i&, deux parapluies. A Les Dangers de la Hernie p-srîcfant l'Hiver La hernie, qui, en toute .saison, est une in- firmité grave, n'est peut-être jamais plus gê- nante- ni plus dangereuse qu'en hiver. Jamais plus qu'à cette époque le hernleux, surtout s'il souffre de ia toux, n'a besoin du concours d'un oppareil vraiment perfectionné qui puisse lui promirer de jour et de nuit une contention parfaite de son infirmité et en lequel il puisse avoir un© confiance sbeoîue ot Illimitée. Aussi est-il bon de rappeler quo seuls, ee l'avis da tout le Corps Médical et des malades faix mê- mes, les Appareils Pneumatiques sans ïseisert perfectionnés dont M. A. OLAVERIE est l'in- venteur, sont .capables d'assurer, dans tous tes cas de hernies cette contention parfaite d'où dérive le soulagement immédiat et cîôlïnïtiï. Aussi est-ce pour nous un plaisir de recom- mander vivement à nos lecteurs de inofiteir sans .retard de la présence parmi nous de St A. C LAVERIE, qui recevra, de 9 h. à 5 h„ à • EAUZE, jeudi 4 janvier, hôtel Maupeu. RiISCLE, vendredi 5, hôtel Dumartin. OONDQM, samedi 6, hôtel du Lion d'Or. AUCH, dimanche 7, hôtel des Ambassadeurs. MIRANDE, lundi 8, hôtel Beustes. FLEURANCE, mardi 9, hôtel de France. - AG-EN, mercredi 10, hôtel du Petit-Saint-Jeait. SAINT-GAUDENS, jeudi 11, hôtel .de France. . TOULOUSE, vendredi 12 et samedi 13, hôtel Cap oui. CASTBLNAUDARY, lundi 15, hôtel de France. REVEIL, mardi 1G, hôtel Notre-Dame. « Traité de la Hernie », des « Variées » et dfâs « Affections Abdominales », conseils et renseignements gratis et discrètement, A. OLAVE- RIE, 234, Faub. Saint-Martin, à Paris. JPOTTR 3?A.T*3*a"E3 3DXG"I?-A,X^.A.2:-T*R - E3 Pellicules et Démangeaisons, assainir le cuir che-veiu faire croître ies Cheveusc les embellir, les régénérer, dissiper les Névralgies et les Maux de tête, avoir te cuir chevelu dans un état parfait de âBiafi^, propreté et de santé, il A la Société d'Agriculture de la Haute-Garonne Hier a été tenue, au siège de la Société d'à griculture, rue Saint-Antoine-du-'l', la séance annuelle. M. Héron, président de la Société, ©liez Chappe Dans les vitrines de M. Cliappe, l'on ipeut xemar- auo'' doux silhouettes de notre jeune confrère M. uavmond Croc, signées do deux artistes toulousains MM- Pierre Mariani et Léo Uringuier. Avec infiniment d'esprit et un souci de vérité très aiguë eLles reproduisant deux aspects différents — et très exacts ceoendant tous les deux — de Raymond Groc. C'est lâ de la bonne et verveuse caricature qui fait honneur au talent et au sens d'observation de MM. Mariani et Drlnguier. Les intérêts de quartier Les comités de la Côte-Pavée et de la place Dupuy, ré-unis en assemblée générale dans les salons du café de la Colonne, place Dupuy, te 29 décembre 1911, à neuf heures du soir, ont décidé : . . 1° De ne former qu'un seul comité, avec la dénomination « Comité de défense des intérêts de la place Dupuy et de la Côte-Pavée » ; 2" De provoquer pour le jeudi i janvier m? une assemblée des deux comités, qui sera ap- pelée à nommer le bureau définitif . Un avis -ultérieur fera connaître le lieu oe la réunion. Les vols Une enquête est ouverte au commissariat du V arrondissement relative au vol d'une bicy- clette (valeur 165 francs) commis au domicile et, au préjudice de M. Jean Dartigues, domi- cilié rue Marengo, G. —.Procès-verbal contre inconnu a été dresse au commissariat du 7' arrondissement pour vol de quatre lapins (valeur 10 francs) commis dans une annexe du domicile et au préju- | dice de M. Jean Laborie, menuisier, moulin de Bourrassal. — Le commlssn.ire du 1" arrondissement a dressé procès-verbal contre inconnu pour vol d'une fourrure on caracul commis au domicile et au préjudice de M. Sappcy, petite rue Saint- Rome, 1. A l'Abattoir Nombre «-animaux abat l us A l'abattoir de Tou- louse, du n au sa décembre 10 11 Iiculs 205: vaches. 89: veaux, 3B7; moutons, 221; brebis, 296; agneaux, 1236; chèvres. 5; chevreaux, 2; porcs, 423; clravaux, 80; mialels, 5; anes, 16. vec lo iration scientilique, ne, bien psrfurnée, réable,toujours fidèle. Elle prévient et arrêt* lachute des cheveux. Résultat dès la pre- mière Application- S:.ccès garanti. Emploi facile et sans dniîçer. Convient à tous. Le flacon. ... 2.75 Le g" flacon . Î5 fr. Le demi litre. S fr. Le liire 15 fr. portant des Bouclions mélailiquci argenlis STi'-LiCiDES donnant le liquide sans rien vcii-er. v _ Franco contre mandat-poste. S'adresser à LAVOIX, HiMste, 22, nt in Fasés-StistBefaaii MS et dans toutes les Pharmacies et Parfumeries; - EVITEZ LES SU3SÏITUÏI0KS - Dépôt : Grande Pharmacie du Centre, 11, place Lafayette, Toulouse. 10, Place de la Bourse, Paris Le plus grand journal financier du monde, le plus répandu, le mieux docunwine. lbte ^ eanisation unique permet à 1-lhFORMLTjON de publier avant tout autre organe les pn.nci- président des associations agricoles ; Goénot, YoiesResfilpaioirs B'REI 48 r.laiûlaa SSffl'SSSBl^^to^t toutes, les gran- qes questions économiques o iii.aneiéres. Une rubrique des valeurs d'actualité permet de suivre les causes des fluctuations des valeurs. Uno cote de la Bourse de Paris très com- plète est iointe au journal, ainsi que les cours et une revue de la Bourse du commerce. L'INFORMATION parvient on province p» les premiers courriers du matin. . Service d'essai groinit pendant U jours. Abotmement : 3 mois. 16 fr.; 6 mes*. Ji fr. S un an, 50 fr. ôMééémH*vvWv^rrVVV*| Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés
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