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© M. Gallic
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actualités
La ville met la gomme
pour effacer les tags
« La prolifération régulière des graffitis,
notamment sous forme de tags, sur les immeubles
vannetais constitue une atteinte
manifeste à l’environnement » et ce phénomène
est « particulièrement préjudiciable
à la qualité urbaine de notre cité ». C’est en
ces termes que le conseil municipal a adopté,
à l’unanimité, le 30 septembre dernier,
un règlement « définissant les conditions de
l’intervention municipale » dans la chasse
aux tags « sur les façades, murs ou clôtures
des immeubles »,qu’ils soient publics
ou privés. Tous les tags sont visés par la
ville au prétexte qu’ils dégradent l’environnement
urbain, allant, pour certains, jusqu’à
porter atteinte à la moralité publique en
affichant à la vue de tous des « inscriptions
à caractère injurieux, raciste ou contraire
à la décence », qui, selon les élus, « doivent
être supprimés le plus rapidement possible,
sans préjudice de l’exercice ultérieur des actions
et recours [en justice] appropriés ».
La ville part donc en guerre contre les inscriptions
en tous genres qui fleurissent sur
les murs et les façades publiques et privées,
et s’arme pour cela d’un outil d’une redoutable
efficacité. La machine coûte cher -
51000 € - mais son efficacité est telle qu’elle
ne laisse plus aucune trace de la souillure
après son passage et cela sans dégrader
le support nettoyé (pierre, béton, marbre,
métal, plastique, bois, verre…). Le procédé,
conçu et commercialisé par une entreprise
de Saint-Priest (département du Rhône)
consiste à projeter à basse pression sur
la surface taguées un mélange d’eau, d’air
et de poudre de craie d’une parfaite neutralité
chimique. Cette gomme liquide est
projetée à l’aide d’un pistolet relié par un
tuyau à un compresseur, une cuve à eau et
un réservoir de craie en poudre. Le tout est
installé dans une camionnette. Le système,
mobile et très souple, est utilisable partout
en ville et ne pollue pas puisqu’il n’utilise
ni solvant, ni autre produit décapant.
La ville qui a formé un de ses employés à
l’usage de ce nouveau matériel s’en sert
désormais pour effacer les graffitis sur les
bâtiments publics mais aussi sur les propriétés
privées. Pour bénéficier du service
lorsqu’on est un propriétaire privé, il faut en
faire la demande par écrit en remplissant et
en signant un imprimé prévu à cet effet que
l’on peut se procurer à l’accueil de l’Hôtel
de ville (pl. Maurice Marchais), de la mairie
(7, rue Le Brix) ou des mairies annexes
de Ménimur (1, rue Bonnard) et de Kercado
(pl. de Cuxhaven). Cet imprimé, que
l’on doit ensuite adresser au Centre technique
municipal, responsable du service
anti-tags, précise les conditions d’intervention
de la ville (dépôt de plainte préalable
auprès des services de police, information
sur le support à nettoyer, renoncement à
tout recours contre la ville en cas d’éventuelle
dégradation du support lors de l’intervention…).
Le nettoyage des tags sur les propriétés
privées est assuré gratuitement par la
ville. Pour tous renseignements : Centre
technique municipal (Kergolven - Z.I.
Le Prat). 0297018090.
Novembre-décembre 2002 – Revue municipale d’information – Vannes Magazine
INFOS VILLE EXPRESS
Informatique à l’école
Deux écoles élémentaires publiques
de Vannes (Rohan et La Rabine) vont
bénéficier d’équipements informatiques
pour sensibiliser les enfants à l’usage
éducatif des nouvelles technologies de
l’information et de la communication.
Ces deux écoles avaient fait acte de
candidature auprès de la préfecture
et de l’inspection académique pour
être dotée de matériels mis en réseau
et connectés à Internet. Leur projet a
été retenu au titre de ce programme
d’équipement national mené en lien
avec la DATAR (Direction à l’aménagement
du territoire et à l’action régionale).
Le coût global d’équipement
pour les deux écoles est établi à
12700 €.La ville de Vannes le financera
pour près de 8000 €.Le reste sera pris
en charge par l’État.
Un restaurant scolaire
à l’école de la Madeleine
Les enfants de l’école publique élémentaire
La Madeleine, ancienne annexe
de l’ex-école normale, déjeuneront
à la rentrée 2003 dans un nouveau
restaurant scolaire.A l’heure actuelle
(et depuis son intégration dans le patrimoine
communal en septembre
1995), les repas dans cette
école sont servis dans une salle de
restaurant mis à sa disposition dans
les locaux voisins de l’IUFM (Institut
universitaire de formation des maîtres).
Cet arrangement pose problème aujourd’hui
au centre de formation des
enseignants du secteur public qui souhaite
récupérer la salle en question
pour faire face à l’évolution de ses effectifs
d’étudiants et d’enseignants stagiaires.
La ville va donc faire construire
une salle de restauration à l’école de
la Madeleine. Une grande partie du
préau ainsi qu’une petite partie de la
cour seront mises à profit pour réaliser
cet équipement (salle de restaurant
de 48 places, cuisine, laverie, vestiaires…).Pour
compenser ce qui aura
été prélevé, la surface du préau sera
agrandie en gagnant de l’espace sur la
cour de récréation. Le coût de l’opération
(financée par la ville avec un
concours probable du conseil général)
est estimé à 200000 € TTC.