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MURMURES 01 - Murmures Magazine

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SOCIETE 02<br />

HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />

Europa<br />

Park<br />

MANGA25-26<br />

BD 28-29<br />

LIVRES30-31<br />

16<br />

> Une journée à Europa Park<br />

Ce jour-là, nous nous sommes levés à 5h30 pour arriver vers les 10 heures devant Europa Park, le plus grand parc<br />

d’attractions d’Allemagne. On se gare et première surprise : le passage piéton menant du parking au parc est recouvert de<br />

panneaux solaires et on peut lire des explications sur l’énergie solaire en avançant. Ecolo, le parc !<br />

Enfin, nous sommes devant les caisses ; je jette inopinément un coup d’œil au plan du parc en attendant<br />

nos billets. Quelle n’est pas ma surprise en découvrant que ce qui, dans mes souvenirs de gamine, était<br />

un petit parc avec quelques attractions est devenu un géant du genre ! Créé en 1975, il s’est agrandi au fil<br />

des années et s’étend aujourd’hui sur 65 hectares (à faire à pied ! J’en suis déjà fatiguée…) ; il offre plus de<br />

cent attractions et spectacles (ouf, on pourra s’asseoir !) intégrés dans l’architecture typique de chacun des<br />

onze pays représentés, et plus de trente restaurants et snacks ; pour ceux qui préfèrent dormir sur place, deux<br />

hôtels quatre étoiles ont même été ajoutés au quartier espagnol et un troisième est en construction. Courage,<br />

quand faut y aller faut y aller ! Après les caisses, on passe dans la Deutsche Allee, une rue avec galerie<br />

commerçante, boutiques, cafés, information, etc, et on arrive dans le quartier italien où on découvre<br />

une piazza décorée de belles statues à la Michel-Ange, un cabaret de variétés et un château hanté qu’on<br />

visite : très bien fait, faut le dire. On enchaîne avec le quartier français et sa boulangerie qui sent bon,<br />

son bistrot et surtout ses attractions; mais Eurosat, le grand huit à l’intérieur de la sphère argentée<br />

géante, fait aujourd’hui pale figure aux côtés du tout nouveau Silver Star : ce monstre d’acier - le plus<br />

rapide grand huit d’Europe - est haut de 70m et atteint une vitesse de pointe de 130 Km/h ; la première<br />

descente est inclinée à 70% ! Faut aimer… Autant dire que je suis sortie de là complètement décoiffée et<br />

secouée mais ô combien ravie ! Une vraie pilote de formule 1 ! Je calme mes esprits dans l’autre nouvelle<br />

attraction du quartier : le cinéma 4D. Dans la veine écolo déjà notée à l’entrée, le film, en collaboration<br />

avec le WWF, raconte les merveilles de la nature. Très beau. On continue notre bonhomme<br />

de chemin et on atterrit chez nous, en Suisse ; ça sent bon la raclette et les petits chalets<br />

en bois font très vrais. C’est là que gît le fameux Bob suisse, une attraction ma foi bien<br />

sympathique (quoique, après le Silver Star, c’est maigrichon…) et le Matterhorn Blitz.<br />

C’est là aussi qu’on peut faire une pause en admirant le spectacle de patinage sur glace<br />

(rafraîchissant lors de canicule). Changement radical de décor et nous voilà en Grèce, tout<br />

est blanc et bleu et on se croirait à la mer, sentiment renforcé par les litres d’eau que nous<br />

voyons s’écraser sur les pauvres inconscients assis sur le Poséidon : après une partie<br />

normale, ce grand huit plonge dans un tunnel, ressort de l’obscurité et plonge dans l’eau !<br />

C’est aussi en Grèce que sévit la Malédiction de Cassandre, un truc à vous donner le mal de<br />

mer: après s’être s’installé dans une petite maison, on sent que le plancher bouge légèrement<br />

et bien vite, on s’aperçoit que le décor pivote et que le plancher est à tour de rôle plancher<br />

et plafond ! Affreux… En titubant, on rejoint le quartier russe où se dressent les trois tours<br />

à miroirs du Euro Mir ; on s’installe sur des nacelles qui pivotent sur elles-mêmes ! Après<br />

des zigzags entre les tours (très très hautes…), on plonge à 80 km/h, de face<br />

ou de dos à la descente, ça dépend des fois ! On se balade dans le quartier pour<br />

regarder les artisans à l’ouvrage : souffleurs de verre et sculpteurs sur bois nous<br />

présentent leur chef d’œuvre. La journée est déjà bien avancée et il nous reste<br />

encore tant à faire ! Il faut dire que le parc enregistre jusqu’à 35 000 entrées par<br />

jour en haute saison, donc on fait des files à n’en pas finir. On a quand même le<br />

temps de visiter les derniers quartiers, de descendre les rapides du Tyrol en tronc<br />

d’arbres, de casser la croûte aux Pays-Bas et d’assister, en Espagne, au superbe<br />

show dans l’arène : un spectacle équestre intitulé « la conquête de l’épée magique »<br />

très inspiré du Seigneur des Anneaux. Très réussi. A vingt heure, on doit déjà sortir<br />

du parc ; entre attractions, flânerie dans les différents quartiers, spectacles et pauses<br />

café, on n’a pas vu le temps passé. Mais qu’est-ce qu’on se sent bien d’avoir passé<br />

cette journée sans soucis, sans stress, on en a oublié nos problèmes quotidiens et<br />

on a l’impression d’avoir voyagé ! Vivement la saison d’Halloween quand le parc<br />

sera décoré de 120 000 citrouilles, de centaines de plants de maïs et<br />

de bottes de foin, de squelettes et que les allées seront illuminées de<br />

kilomètres de feux follets ! Idem pour Noël quand le parc devient tout<br />

simplement magique, avec ses sapins de Noël, son marché, ses shows,<br />

sa patinoire… Excursion à conseiller à tous, en famille ou entre amis,<br />

c’est le « Spass ohne Grenzen » garanti ! [Katia Bernard]<br />

www.europapark.ch<br />

CONCOURS EUROPA PARK (réservé aux abonnés)<br />

Gagnez des invitations à Europa Park (2 par gagnant) en<br />

envoyant une carte postale drôle à <strong>Murmures</strong>, Concours<br />

Europa Park, CP176, 1219 Le Lignon<br />

Remerciements à Europa Park<br />

Le Grimaldi Forum de Monaco<br />

présentait cet été l’exposition « Super<br />

Warhol » confiée à l’Italien Germano<br />

Celant<br />

Andy Warhol déclarait dans un de ses écrits « Sizing is a form of thinking ». C’est dans cet<br />

état d’esprit que Germano Celant a mis l’accent sur les oeuvres monumentales de l’artiste,<br />

œuvres dépassant parfois les dix mètres de long. Pour accomplir un projet d’une telle<br />

envergure, il a utilisé les quatre mille mètres carrés du Grimaldi Forum, exposant une part<br />

méconnue de l’œuvre de l’artiste ; l’exposition offre une vision inédite de sa recherche des<br />

années 60 à 1986.<br />

Né à Pittsburgh, Warhol est issu du milieu publicitaire américain et de l’art commercial de l’époque. Son œuvre consiste à transformer le système commercial des<br />

années 60 en art. Considéré comme le roi du Pop Art, il emprunte des éléments de la culture populaire américaine (Marilyn Monroe, la Statue de la Liberté), les<br />

transfert dans la sphère artistique et en fait des icônes, devenues, plus tard, de gigantesques papiers peints. Les parties centrale et finale de l’exposition sont dédiées<br />

à la multiplication à l’infini de ces motifs, qui envahissent les parois.<br />

Andy Warhol recycle et reproduit la même image dans ses sérigraphies afin de banaliser les produits de masse<br />

de cette culture de masse.<br />

Insatiable producteur, Warhol faisait usage de tous les médias possibles. L’exposition présente agréablement<br />

bien les différents langages par lesquels il s’exprime. La photographie, sa référence depuis le début de sa<br />

carrière, est ici exposée sous forme d’autoportraits. Puis on retrouve le cinéma devenu sa passion. Il s’exprime<br />

également par la vidéo, la presse « <strong>Magazine</strong>s Interview » ou encore par la télévision (Andy Warhol’s TV). Une<br />

richesse et une multiplicité qui tournent autour de Warhol, à l’origine du mythe de la Factory (son atelier).<br />

Cet artiste, qui passait son temps à banaliser les symboles américains est devenu lui-même un symbole, celui<br />

de l’art populaire. [Christel Deshaie]<br />

www.grimaldiforum.com<br />

Zazie dans le métro<br />

Théâtre du Loup<br />

Les années 50, au cœur de Paris. Gabriel est dans la foule qui attend sur le quai de<br />

gare : sa nièce débarque chez lui pour le week-end et il vient la récupérer. Zazie est<br />

une mouflette précoce pour ses douze ans; elle ne mâche pas ses mots, surtout les<br />

gros, et a un léger penchant pour l’impertinence; c’est qu’elle aimerait bien qu’on<br />

lui explique ce qu’est un hormosessuel !<br />

Son séjour commence mal : Zazie rêve de s’en aller voiturer dans l’métro, mais il<br />

y a gréve; elle fait une fugue, tombe sur un satyre à qui elle raconte des histoires<br />

à dormir debout; il lui achète une paire de bloudjeans mais veut les lui reprendre<br />

et elle le soupçonne d’être flic. La deuxième partie de l’histoire s’emballe à un<br />

rythme fou : Zazie et son tonton Gabriel vont vivre toutes sortes de péripéties,<br />

accompagnés des potes de Gabriel et d’un groupe de touristes rencontrés en<br />

chemin.<br />

La piéce, mise en scène par Eric Jeanmonod, dure plus de 2 heures mais on<br />

ne s’ennuie pas. L’histoire se déroule dans plusieurs lieux différents: marchés,<br />

bistrots, monuments célébres, etc. Pour les décors, tout tourne autour du<br />

bistrot de la bande et de l’appartement de Gabriel au-dessus : pour créer<br />

d’autres endroits, on utilise un cyclorama fait de croquis de 6 métres de haut,<br />

des toiles en trompe-l’œil et même la réalité virtuelle. De plus, un narrateur<br />

aide à la mise en scéne : il commente l’action, la résume et incarne même<br />

certains personnages-minute.<br />

Cette sympathique comédie tout public fait rire par sa fraîcheur, ses folles<br />

aventures, ses personnages rigolos, mais surtout par son langage : resté très<br />

proche du roman de Raymond Queneau (1959), le scénario déborde de la<br />

langue parlée du Paris populaire et a gardé telles quelles l’inventivité verbale<br />

et les trouvailles phonétiques de l’auteur, qui sont souvent projetées sur le<br />

rideau pour ne pas priver les spectateurs de ces petits plaisirs de lecteur.<br />

A voir ! [Katia]<br />

Andy<br />

Warhol<br />

Zazie<br />

dans le<br />

métro<br />

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