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SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31<br />
8<br />
ARMENS<br />
Sans Contrefaçon Le Live<br />
Columbia<br />
Armens nous revient avec<br />
un live enregistré chez eux, à<br />
Lorient, lieu idéal pour leur<br />
rock celtique. Une fois n’est<br />
pas coutume, une reprise ‘studio’ de Mme Farmer (d’où<br />
le titre de l’album) ouvre les feux. Le concert commence<br />
ensuite dans la bonne humeur. Mélodies positives,<br />
refrains entêtants, le tout sent bon la bière brune.<br />
Armens se montre proche de son public et plus rock que<br />
sur ses albums studio. Sur la longueur, l’album devient<br />
un peu répétitif mais il démontre l’énergie et la simplicité<br />
de ce groupe. Et ça fait plaisir d’écouter un live qui ne<br />
sent pas exagérément les retouches…[bandel]<br />
FREEBASE CORPORATION<br />
Shared Vibes<br />
autoproduction<br />
Le collectif genevois Freebase<br />
Corporation nous prouve irréfutablement<br />
que l’herbe n’est<br />
guère plus verte chez le voisin<br />
en signant un excellent album ‘home made’ aux intenses<br />
vibrations sonores, émanant d’horizons fort multiples.<br />
Subtile alliage de sons électroniques et acoustiques,<br />
enfreignant le mur des genres et des rythmes, délecté<br />
de Jazz, empreint de drum’n’bass, tantôt déchaîné tantôt<br />
serein et décidément groove. Outre les ingrédients de<br />
la formation initiale - basse, batterie, clavier, trompette,<br />
chant et platines - les affranchis s’offrent en prime des<br />
invités inspirés pour épicer la galette. [Nat]<br />
SKA-P<br />
Que Corra La Voz!!<br />
BMG<br />
Un journaliste en mal de<br />
prise de tête martelait que les<br />
groupes étaient tous engagés<br />
politiquement. Cela me semble<br />
plus que lumineux avec Ska-P. Le cinquième album<br />
des ska-punks espagnols est un recueil de pamphlets<br />
politiques ou sociaux mis en musique, qui revendiquent<br />
leurs positions sur la société de consommation, la peine<br />
de mort, le conflit Israêl-Palestine, la libéralisation des<br />
drogues. Mais peu importe que l’on adhère ou non au<br />
discours; la musique est riche et entraînante et ça fout<br />
une pêche du diable ! A Ècouter de toute urgence !<br />
[Bertrand Cavaleri]<br />
JANE’S ADDICTION<br />
Strays<br />
Capitol/EMI<br />
Plus de 20 ans après la<br />
formation du groupe et 12<br />
ans (!) après leur dernier et<br />
second album, Jane’s Addiction renaît de ses cendres<br />
tel un phœnix flamboyant. Lassé de Porno For Pyros,<br />
Perry Farrel est resté ce lutin halluciné, transportant<br />
l’auditeur en pleine épopée dramatique du seul son<br />
de sa voix d’ange déchu. Dave Navarro est toujours<br />
ce soliste appliqué qui n’oublie pourtant jamais d’être<br />
accessible, et l’on pense furieusement à la grande<br />
scène californienne de l’époque où les Janes côtoyaient<br />
allègrement les Red Hot et The Cult. (Mary) Jane’s<br />
Addiction parvient à faire ainsi le joint entre 1987 et<br />
2003, et il se pourrait bien que ça fasse un tabac. J’peux<br />
tirer une latte? [Jarod]<br />
LUKA BLOOM<br />
Amsterdam<br />
Skip / Cod Music<br />
Je me rappellerai toujours<br />
le jour où j’ai découvert<br />
Luka Bloom au festival Rock<br />
Oz’Arènes. J’allais me chercher<br />
une bière sans me soucier de ce qui se passait sur la<br />
grande scène. Mes oreilles ont rapidement été captivées<br />
par ce qui s’y passait et j’en ai oublié ma bière ! Depuis<br />
je suis amoureux de sa musique et de sa simplicité.<br />
Cet album live représente sa musique et son univers,<br />
un homme et une guitare acoustique, pas besoin de<br />
plus. Chacun de ses albums est représenté ainsi que<br />
des reprises de Dylan et Marley. Un pur moment de<br />
bonheur ! [David Margraf]<br />
MUGISON<br />
Lonely Mountain<br />
Accidental Records<br />
Derrière un packaging magnifique,<br />
se cache une merveille<br />
de la musique. Mugison réalise<br />
avec ce ‘Lonely Mountain’, un<br />
somptueux recueil musical : un métissage entre une<br />
musique organique et la subtilité déroutante de l’électronique.<br />
C’est très fin, doux et planant. Ce disque nous<br />
emmène au top de leur montagne fictive, où se trouve<br />
un monde unique, une atmosphère divine. Cet album est<br />
magique. Une légère décadence parfaitement orchestrée<br />
apporte à l’album une touche abstraite qui nous plonge<br />
dans un univers original. Somptueux. [Franck Potvin]<br />
JENNIFER TERRAN<br />
The musician<br />
Grizelda records / Rounder<br />
Le nouvel album de Jennifer<br />
Terran, sobrement intitulé « the<br />
musician », est tour à tour<br />
grave, douloureux ou torturé.<br />
Cet album décline en 13 chansons incontournables les<br />
peines et les blessures de l’âme humaine et l’absolue<br />
nécessité de vivre une vie qui nous ressemble, même s’il<br />
faut en payer le prix fort. Parce qu’il y a nécessairement<br />
une part de solitude pour qui sait la mériter… Bien que<br />
reconnue internationalement, Jennifer Terran reste à<br />
l’image de sa musique : indépendante, sensible et fragile,<br />
en marge de tous les courants musicaux. C’est sur son<br />
propre label qu’elle publie ses chansons qui racontent<br />
toutes, à leur manière, une seule et même histoire<br />
d’amour tout en rappelant les valeurs fondamentales de la<br />
vie. Une grande artiste qui sera très bientôt en concert en<br />
Europe. www.jenniferterran.com [Alexandre Cécilia]<br />
POLAR<br />
Somatic<br />
Musikvertrieb<br />
‘Somatic’ est le troisième<br />
album, toujours très intimiste<br />
mais toutefois plus lumineux<br />
que les précédents, du<br />
Genevois d’origine irlandaise Polar. Il nous fait pénétrer<br />
dans un univers très particulier, à la fois sensible et<br />
troublant. Au travers des chansons, la douceur de sa<br />
voix, bien que trahissant une âme tourmentée, se fait<br />
ressentir comme un apaisement. Sa musique, souvent<br />
qualifiée de pop urbaine ou encore d’électro-pop, mêle<br />
astucieusement acoustique et électronique et cet album<br />
se veut introspectif et sincère. Ames sensibles ne pas<br />
s’abstenir. [Nat]<br />
DEEP PURPLE<br />
Bananas<br />
EMI<br />
Après avoir perdu Ritchie Blackmore<br />
il y a quelques années,<br />
voici le groupe amputé de John<br />
Lord. Mais comme ce fut le cas<br />
après le départ de leur guitariste avec ‘Purpendicular’, le<br />
groupe semble avoir eu un sursaut d’orgueil pour sortir<br />
un bon album après le départ de leur claviériste. Le<br />
groupe s’en tire bien sur ce ‘Bananas’ et des chansons<br />
telles que le rock blusy ‘House Of Pain’ ou le boggie<br />
‘Razzle Dazzle’ sont efficaces même si elles ne resteront<br />
pas comme les plus grands morceaux du pourpre<br />
profond. A noter également les très belles mélodies de<br />
‘Never A Word’ et ‘Walk On’. [Indy]<br />
MANÁ<br />
Revolución de Amor<br />
Warner<br />
Pas encore très connu sur<br />
notre continent, ce groupe<br />
mexicain a déjà largement<br />
fait ses preuves en Amérique,<br />
Sud et Nord. Leur dernier album, ‘Revolución de<br />
Amor’, allie ballades et rythmes latino et est comme<br />
toujours très engagé en faveur de l’environnement, des<br />
droits humains, des minorités ethniques, etc (‘Pobre<br />
Juan’, ‘Fe’). Deux grands noms parmi les musiciens<br />
invités : Carlos Santana sur ‘Justicia, Tierra y Libertad’<br />
(Maná a déjà travaillé et même tourné avec Santana) et<br />
Zucchero (Eres mi Religión). En bref, un bon moment de<br />
musique![Katia Bernard]<br />
LUNIK<br />
Weather<br />
EMI<br />
Définitivement libérés de leur<br />
influence trip hop, les Bernois<br />
de Lunik s’affirment comme<br />
les dignes représentants<br />
helvétiques d’une pop electro intimiste, parfois joyeuse,<br />
et s’éloignent complètement de l’éternelle comparaison<br />
avec Portishead. Jaël et ses acolytes ont décidé de faire<br />
la pluie et le beau temps et le seul objectif qu’ils se sont<br />
fixé est le plaisir. Pop légère à l’image de ‘Go On’, Lunik<br />
avance et trace son propre chemin fait de mélodies<br />
sympathiques et n’hésite pas à laisser transparaître<br />
une fierté nationale qui se reflète sur une pochette<br />
montagneuse. [Anna K.]<br />
CD CD<br />
HEATHER NOVA<br />
Storm<br />
Sony<br />
La jolie petite Heather Nova<br />
refait parler d’elle avec un<br />
nouvel album magnifique, tout<br />
en douceur, en sensibilité. Avec<br />
un titre pareil, on aurait pu s’attendre à un déferlement<br />
de notes (‘Storm’ veut dire ‘tempête’), or c’est tout le<br />
contraire. Chez Heather Nova, ce sont les paroles qui<br />
parlent d’elles-mêmes et qui dégagent une certaine<br />
puissance. A l’écoute de ‘One Day In June’, ‘Storm’ ou<br />
encore ‘Let Me Be Your Light’, des morceaux touchants<br />
au possible, on se laisse emporter. Encore une<br />
musicienne qui pense qu’avec une guitare acoustique<br />
et des mélodies simples, on peut faire des miracles.<br />
[Anna K.]<br />
Le Seigneur Des Anneaux<br />
Les Deux Tours<br />
Howard Shore<br />
Puissante et pleine d’action.<br />
La structure du disque est<br />
différente puisque nous ne<br />
CONCOURS SKIN<br />
suivons plus un seul voyage<br />
(réservé aux abonnés)<br />
mais trois. On découvre de nouveaux thémes, dont<br />
Gagnez l’albums de skin,<br />
celui du Rohan. “Gollum’s Song” est aussi une perle<br />
en envoyant un mail à<br />
rehaussée díune voix divine. Les chœurs et les cuivres<br />
concours@murmures.info<br />
sont à leur maximum et une touche d’originalité est<br />
avec la mention ‘Concours<br />
apportée avec l’usage d’un instrument norvègien, le<br />
skin’ en objet.<br />
Hardangerfiddla, et l’alliance du marimba et du basson<br />
dans ‘Threebeard’. [Yamine Guettari]<br />
CONCOURS DISQUES OFFICE (réservé aux abonnés)<br />
Gagnez des albums de Miro, Swatch Together, French<br />
Carribean ou bien d’autres en envoyant un mail à<br />
concours@murmures.info avec la mention ‘Concours Disques<br />
Office’ en objet. Remerciements à Disques Office<br />
Tears of the Sun<br />
Hans Zimmer<br />
On attend forcément toujours<br />
beaucoup du compositeur du<br />
“Roi Lion”, de “The Rock” et<br />
surtout de “Gladiator”. Mais<br />
force est de constater que ce<br />
dernier effort est un peu décevant. Le film se déroulant<br />
au Nigéria, une touche (ethnique) local a été apportée,<br />
ce qui donne de l’originalité et du caractère à cette BO.<br />
La musique est notoirement calme pour un film de<br />
guerre, à part quelques envolées un peu plus musclées<br />
dans “Yekeleni part.2 / Carnage”. On a même tendance<br />
à quelque peu s’ennuyer, ce jusqu’aux trois dernières<br />
pistes qui remontent le niveau grâce entre autres à un<br />
adagio entêtant aboutissant sur une forte partie de la<br />
section à cordes dans “The Jablonsky Variations of a<br />
theme by HZ”. Cette BO est correcte, sans plus, mais<br />
elle ravira tout de même les fans de Zimmer.<br />
[Yamine Guettari]<br />
Darkness Falls<br />
Brian Tyler<br />
Dès la première piste on se<br />
dit que ce Brian Tyler, plutôt<br />
cantonné dans le passé aux<br />
séries B horrifiques, ne va pas<br />
tarder à monter en catégorie<br />
A, tant cette BO est efficace dès la première écoute.<br />
Complétement dans la tradition des scores de films<br />
d’horreur, elle parvient pourtant à se démarquer par des<br />
orchestrations vibrantes qui font monter l’adrénaline<br />
( grâce à un usage immodéré des cors et des cuivres).<br />
Les tracks atmosphériques enrichies de cordes, piano et<br />
xylophone alternent avec les piéces plus grandiloquentes<br />
à rythmes syncopés. On mettra particuliérement en<br />
avant le dernier morceau “End Titles”, une suite de sept<br />
minutes qui montre tout le potentiel de ce compositeur à<br />
suivre et qui à elle seul vaut l’achat de cette BO.<br />
[Yamine Guettari]<br />
The Emperor’s Club<br />
James Newton Howard<br />
Ce film, pas encore sorti<br />
dans nos contrées, ressemble<br />
définitivement au “Cercle des<br />
Poétes Disparus”. Et il en va<br />
aussi de sa musique, rappelant<br />
fort celle de Maurice Jarre. Howard, plutôt original<br />
dans ses travaux soutenant des films d’action tels que<br />
“Signs” ou “Vertical Limit”, a ici complétement plongé<br />
dans les clichés des BO de drame hollywoodien. Le tout<br />
est fort bien composé et orchestré, et le “Main Title”<br />
est même assez sympathique, mais tout cela manque,<br />
comme le film, d’originalité. Pas de thèmes forts et<br />
mémorisables, mais plutôt des morceaux très ramassés<br />
qui ne rassasient pas l’auditeur et qui font de cette BO<br />
un travail correct mais peu intéressant. L’exemple même<br />
d’un score qui s’est mis au niveau du film qu’il soutient,<br />
sans chercher à le dépasser. [Yamine Guettari]<br />
9<br />
SOCIETE 02<br />
HARDWARE 24 GAMES 18-22 ARTS 17 VOYAGE 16 DVD 14-15 CINEMA 10-11 CD0 8-09 MUSIQUE 04-07 CONCERTS 03<br />
MANGA25-26<br />
BD 28-29<br />
LIVRES30-31