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Sergueï O. Prokofieff
QU'EST-CE QUE L'ANTHROPOSOPHIE ?
60 pages, 8 €
Sergueï O. Prokofieff présente ici son propre accès à l'anthroposophie.
Son chemin commence avec La philosophie de la liberté. Dans ce livre,
Steiner décrit l'« état d'exception » où l'homme intensifie son penser et
en fait l'objet de son observation, réunissant ainsi la genèse du penser et son observation.
Par là, le penser, de mort, devient vivant.
Prokofieff relie cette métamorphose du penser mort en penser vivant à l'acte accompli
par le Christ qui traversa la mort au Golgotha et ressuscita. Par cet acte, il
apporta à l'homme les forces de résurrection. Steiner a pu faire l'expérience de s'unir
à ces forces dans l'intuition. Grâce à cette expérience, il a été en mesure de « décrire
et de présenter en concepts clairs les entités et les phénomènes du monde spirituel avec
autant de rigueur et de précision que le fait par ailleurs le scientifique moderne par
rapport aux phénomènes de la nature ».
L'anthroposophie, pour Prokofieff, est une source et une science de la résurrection,
unissant ainsi la science et la religion. Elle est un chemin scientifique qui mène l'homme
moderne à la connaissance et à une participation active à l'expérience de la résurrection.
Par là, l'homme parvient à la compréhension véritable de son moi et au
plein accomplissement de la mission qui lui est dévolue dans l'univers.
Édouard Schuré / Rudolf Steiner
Théâtre choisi I
LE DRAME SACRÉ D'ÉLEUSIS
Avec deux conférences de Rudolf Steiner du 18 août 1911 (in GA
129) et du 25 août 1912 (in GA 138). 208 pages, 15 €
Le Drame sacré d'Éleusis fait partie, ainsi que Les enfants de Lucifer, de ce que l'on
appelle le « théâtre de l'âme », qui occupa toute la seconde partie de la vie d'Édouard
Schuré (1841-1929). Il fut représenté à Munich au congrès théosophique de 1907, puis
de nouveau en 1911 et 1912, dans une traduction en allemand de Marie von Sivers,
transposée en vers libres par Rudolf Steiner.
Christian Lazaridès a réuni et présenté ces textes où Édouard Schuré nous fait revivre les
Mystères d'Éleusis dans une langue portée par la poésie. Il évoque les Grands et les Petits
Mystères qui faisaient vivre aux participants une expérience d'initiation. Les dieux et les
déesses qui se révélaient dans les Mystères apparaissent, grâce aux deux conférences
de Rudolf Steiner, traduites par Geneviève Bideau, dans toute leur portée cosmique.
« Plus d'une âme peut s'avouer que tout ce qui est lié à ce Mystère d'Éleusis (…) est
quelque chose avec quoi est en harmonie ce qu'il y a de plus profond, de plus intime,
dans la nature de l'âme européenne. »
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