Etat d'avancement de l'étude Ademe / Velux sur l'exposition ... - CSTB
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1. OBJET ET METHODE<br />
L’exposition au bruit <strong>de</strong> trafic routier <strong>de</strong>s toitures et fenêtres <strong>de</strong> toit n’est pas différenciée<br />
<strong>de</strong> celle <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s verticales à la fois dans la réglementation acoustique qui impose un<br />
isolement <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> en particulier en fonction du classement <strong>de</strong> l’infrastructure routière<br />
considérée, mais également dans la réglementation thermique (RT2000) où l’exposition au<br />
bruit permet <strong>de</strong> définir les possibilités d’ouverture <strong>de</strong>s baies la nuit et le matin pour le<br />
confort d’été. Pourtant, particulièrement pour les bâtiments d’une certaine hauteur et<br />
<strong>sur</strong>tout dans les régions chau<strong>de</strong>s où les pentes <strong>de</strong>s toits sont faibles, l’exposition d’une<br />
toiture et <strong>de</strong>s fenêtres <strong>de</strong> toit est certainement moindre que celle d’une faça<strong>de</strong> verticale.<br />
Aussi, l’objet principal <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> était-il d’avoir une meilleure connaissance <strong>de</strong><br />
l’exposition au bruit <strong>de</strong> trafic routier <strong>de</strong>s faça<strong>de</strong>s d’immeubles, et <strong>sur</strong>tout <strong>de</strong>s toitures, en<br />
fonction d’un certain nombre <strong>de</strong> paramètres tels que l’environnement urbain, la hauteur<br />
d’étage et l’inclinaison du toit : si <strong>de</strong>s différences importantes d’exposition étaient<br />
observées, alors <strong>de</strong>s règles simples pourraient être proposées pour différencier ces cas<br />
dans les réglementations thermique et acoustique.<br />
Dans cette étu<strong>de</strong>, les différences d’exposition ont été quantifiées à la fois par calcul où<br />
plusieurs approches ont été utilisées et comparées, et par un certain nombre <strong>de</strong> me<strong>sur</strong>es <strong>de</strong><br />
vérification <strong>sur</strong> <strong>de</strong>s sites représentatifs ; le travail a été alors décomposé en 5 phases :<br />
(1) choix <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> calcul du champ sonore extérieur et premières validations<br />
expérimentales pour caler/vali<strong>de</strong>r le modèle<br />
(2) étu<strong>de</strong> paramétrique <strong>sur</strong> un certain nombre <strong>de</strong> configurations réalistes pour<br />
i<strong>de</strong>ntifier les cas intéressants<br />
(3) validations expérimentales <strong>sur</strong> les cas i<strong>de</strong>ntifiés en phase 2<br />
(4) réflexions <strong>sur</strong> les isolements <strong>de</strong> faça<strong>de</strong> et les isolements en toiture en particulier<br />
(5) proposition <strong>de</strong> règles simples pour différencier l’exposition au bruit routier <strong>de</strong>s<br />
toitures par rapport aux faça<strong>de</strong>s verticales dans la perspective <strong>de</strong> modifier les<br />
réglementations acoustique et thermique<br />
2. CHOIX DE LA METHODE DE CALCUL<br />
Deux modèles se situant à différents niveaux <strong>de</strong> complexité (temps <strong>de</strong> calcul et précision<br />
<strong>de</strong>s résultats) ont été utilisés et comparés. Tous <strong>de</strong>ux ont été appliqués à <strong>de</strong>s géométries à<br />
<strong>de</strong>ux dimensions supposant une invariance dans une direction y, correspondant à une rue<br />
<strong>de</strong> longueur infinie comme le montre le schéma Figure 1 ; cette hypothèse est largement<br />
justifiable.<br />
2.1. La métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s rayons<br />
L’approche la plus simple est celle <strong>de</strong>s calculs par faisceaux <strong>de</strong> rayons. Cette approche est<br />
rapi<strong>de</strong> dans les environnements ouverts et/ou absorbants. Elle consiste à assimiler la<br />
propagation sonore à celle <strong>de</strong> rayons gérés par <strong>de</strong>s lois similaires à celles <strong>de</strong> l’optique. Un<br />
module particulier est nécessaire pour modéliser les effets <strong>de</strong> diffractions seuls aptes à<br />
propager le son dans les zones « d’ombre » c'est-à-dire dans les portions <strong>de</strong> l’espace où les<br />
seules lois <strong>de</strong> réflexion <strong>de</strong>s on<strong>de</strong>s ne suffisent pas à propager le son. Le programme<br />
RAYDIF développé au <strong>CSTB</strong> a été utilisé. Deux variantes ont été employées : 2D et 2.5D.<br />
L’approche 2D implique que non seulement la géométrie mais aussi les sources sonores<br />
sont constantes et infinies dans la direction y. Par contre, l’approche qualifiée <strong>de</strong> 2.5D<br />
permet <strong>de</strong> considérer <strong>de</strong>s sources ponctuelles ou <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> sources décorrélées<br />
(représentant un flot <strong>de</strong> voitures).<br />
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