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30 Novembre 1907 - Bibliothèque de Toulouse

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LE RUMÉRO 5 CENTIMES<br />

Organe quotidien die Péfesuse Sociale et Reiigietis©<br />

EDACTiON ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

TMii wii Ma w*<br />

BAOTfrGARONÎîE ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES . . . . © b. *4 »•<br />

*gPARTKU£KÎS HOU LIMITROPHES 7- *3"<br />

fTRJbNGER (UEIOB poiUIa) • • *0 - 20 -<br />

Ahonnamanta partent <strong>de</strong>s 1" cl 16 <strong>de</strong> ehaque mol» et sont payable» d'air tac»<br />

Vu vm<br />

2J» -<br />

«O -<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Ateyron, Corrèze, Cantal<br />

tors, W-Pyrértées, Basses-Pyrénées, Lmndot<br />

Tarn-et-Garonne, lof-ef-Garonne<br />

Tarn, 4ye?e, Hérault, Pyrénêos-Qrhnt&te»<br />

H&utt-Garonno. Ariègt<br />

Edition du matin tpéc/a/a • loulou*»<br />

fcÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (»• pip) .<br />

WCAU5S. ! . . .<br />

_ I>et Acconoet i<br />

•o» Bur«*iil. rua Bonu«v»*Wv«. i&<br />

• • • « . n i-i<br />

11 i s ï..ï ii,iî<br />

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v i. Ϋ -s .<br />

- « - *a<br />

— a -<br />

4 T«u>adue, «tu» «cm osa OotreWOadAftta.<br />

FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL<br />

Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong>. - 17" Année - N" 5,512 PARIS : 26. RUE FEYDEAE<br />

Les Faits du je ut<br />

La Chambre, dans ses <strong>de</strong>ux séances, a voté<br />

le budget cJe !a marina et erstamé !a discus-<br />

sion <strong>de</strong> celui tfe la guerre.<br />

--••-«-<br />

Le Sénat a atfcjsîé le projet <strong>de</strong> loi portant<br />

otivefrture <strong>de</strong> crédits supplémentaires pour<br />

<strong>1907</strong>, etl continué la discussion <strong>de</strong> la loi sur<br />

l'élection oies chambres <strong>de</strong> commerce.<br />

A !a 3t«4te d'une altercation, au cours <strong>de</strong> la<br />

eé&fîoo du Sénat. MM. Dclahaye et Savary<br />

ont éohangé Ses témoins.<br />

Le généra? Picçuart a décidé ds laisser au<br />

général BaUloud toute laiitu<br />

rarT5TTW'S5 itrRivient du' mouvement <strong>de</strong> véri-<br />

table sympathie populaire au niiîieu duquel il<br />

fut décidé d'y créer un grand port <strong>de</strong> guérira.<br />

Nous n'avions eu jusque-là qu'un ïoulon .Tioue<br />

alitions en avoir <strong>de</strong>ux. M. \Va)ueck-Rou»sc:au<br />

annonçait que nous tiendrions dès lors la<br />

<strong>de</strong>uxième aie! <strong>de</strong> la Méditerranée. Et l'on se<br />

réjouissait du supplément évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> force<br />

qui en résulterait pour notre paye.<br />

Pour constituer ce port <strong>de</strong> gsuenre, il fatlait<br />

construire un arsenal et le défendre à 'la fois<br />

du côte <strong>de</strong> la mw eit du côté <strong>de</strong> la terre On<br />

achève rapi<strong>de</strong>ment .la défense . Cet affront suprême réveillera-t-il les ca- .<br />

tholiques ? On voudrait le croire, on n ose 1 es-<br />

pérer. »<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Séance du malin<br />

I a séance est ouverte ù 0 h. 20,. sous la pré-<br />

si cl en co Ue MT Etie-nne, vicc-présï<strong>de</strong>art.<br />

LE BUDGET DE LA MARINE<br />

On reprend, la suite d-ù budget <strong>de</strong> la rnarirr».<br />

Discours du ministre<br />

M Thomson -répond à tous les orateurs ; il<br />

C0KfflBaa.ee à parler <strong>de</strong>vant une <strong>de</strong>ani-douzaime<br />

die députés. • ..<br />

M. Tliomsonî'ministre <strong>de</strong> la manne. — La<br />

situation <strong>de</strong>s marins pêcheurs, je l'avoue. esu<br />

particulièrement pénible ; elle touche même<br />

à la détresso sur certains points ; le gouverne-<br />

ment <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra instamment a la Chambre «e<br />

voter le plus tôt possible le projet <strong>de</strong> loi re*-<br />

Vl D'aÙ4^ pa"l S T proTet'<strong>de</strong> loi sur le «cru.<br />

temem <strong>de</strong> l'armée rravale va être déposé très<br />

P X 11 cè n quf J conoewrie les travaux <strong>de</strong>s ports, |<br />

les travaux <strong>de</strong> Cherbourg; seront exécutes; ; on :<br />

ne négligera pas non plus Rocheifort et Lo- ;<br />

rient il n'y a aucun antagonisme entre les;<br />

divers ports seulement il 'est tout naturel qjue)<br />

l'effort financier soit fait d'abord relativement!<br />

aux <strong>de</strong>ux ports principaux, Brest et Toulon-» ;<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


'Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Df. I-amy. — Vous no <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pas la sup-<br />

pression dies porta secondaires comme ports<br />

Se plein exercice î<br />

M. Thornson. — Nullement<br />

M. .lour<strong>de</strong>. _ J'apreue l'attention <strong>de</strong> M. le<br />

ittnlstre dur la. situation <strong>de</strong>s oîflciers inari-<br />

Riers mécaniciens.<br />

M. Guilloteaux. — Nous traiterons cette ques-<br />

tion dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />

^ombreux orateurs sont inscrits. »<br />

M. lour<strong>de</strong> s'entôte à poursuivre son inter-<br />

vention et commence un vrai discours, malgré<br />

les murmures do la Chambre et l'impatience<br />

lu ministre qui est à la tribune.<br />

M. Guiîlotoaux. — C'est line surprise et une<br />

indélicatesse. (Bruit.)<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt. — Ja vais vous rappeler à l'or-<br />

me.<br />

M. GuillotEKiix. — Vous permette?; un vrai<br />

'âiscours au lieu d'une simple interruption,<br />

alors que vous ne peain-etAez jamais i\. l'oppo-<br />

lition <strong>de</strong> parler. (Applaudissements,.)<br />

M. Thomson. — Je connais tous les défauts<br />

lie nos arsenaux ; j'ai fait tous nies efforts<br />

Voiir 1rs 'corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />

tfire qu'on ne travaille pas dans Jes arsenaux.<br />

Il faut développer le travail à la tâche<br />

fcvee le travail à la tâche, les ouvriers arrivent<br />

V. se faire <strong>de</strong> très belles journées ; avec ce sys-<br />

tème, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />

plus que les malfaçons.<br />

il no faut rien exagérer ; il n'y a pas dis<br />

crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />

ques réformes à faire.<br />

Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />

vales, l'effort porto sur les gros cuirassés ; je<br />

lie crois pas que le moment soit venu pour<br />

discuter les caractéristiques du cuirassé que<br />

l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />

l'artillerie à adopter.<br />

Le êiinger <strong>de</strong> la nomination d'une commis-<br />

sion ext.raparlementa.irv3 serait do faire, naître<br />

rie nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />

'.euvre do constructions navales qui est la<br />

i.hoso la plus urgente.<br />

M. Chaumes, rapporteur. — La commission<br />

&'eaqu«te que jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in-<br />

convénients que signale le ministre qui peut<br />

loujours faire voter sans attendre les projets<br />

Ifu'il a préparés et qui s'encadreront dans un<br />

plan d'ensemble.<br />

Il faut nue la Chambre dise si oui ou non<br />

elle veut donner à la France la marine qui lui<br />

est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />

foluitiotn est contraire à la loi constitution-<br />

il s'adresse au contreimaitr», menace <strong>de</strong> le<br />

punir ; le (>cnitre-rttaî*re lui répooiid- qu'ail a<br />

aitiressé un rapport à ce sujet, qu'il y a long-<br />

temps é, n'aurait-on" pas eu la douleur <strong>de</strong> voir<br />

F un officier français. » (Bruit.)<br />

manraemeat est se poussé,<br />

suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée à<br />

!0. La séance est levée à midi dix.<br />

Séance dit soir<br />

séance est ouverte à 2 h. j, sous la pré-<br />

ee <strong>de</strong>, M. Brir-ison.<br />

EVENEMENTS DE RAOiî-L'ETAPE<br />

précisons. — J'ai ielahaye a la parole pour um fart per-<br />

sonnel.<br />

M. Delahaye. — J'ai été injurié ; le point <strong>de</strong><br />

départ do cette altercation est mon affirma-<br />

tion que la .proposition dé la commission est<br />

contraire au bon sorts. . »<br />

M. Savary. — On ne discute plus quand une<br />

affaire d'honneur est engagée. (Bumetrrs à<br />

droite.)<br />

M. Doïahaye. — Ce que j'ai dit vient d'être<br />

justifié par le Sénat qui a ordonné le renvoi<br />

a la commission. (Très bien ! Très bien ! à<br />

droite.)<br />

Il s'agit en eo moment d'une entreprise <strong>de</strong>s<br />

loges. » (Exclamations â gauche.)<br />

Le préOkteRt. — Vous n'avez la parole que<br />

pour un fait personnel.<br />

M. DSïatiaye. — Les loges veulent étouffer<br />

la voix <strong>de</strong> da gran<strong>de</strong> industrie et du com-<br />

'merae.<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt. — L'inci<strong>de</strong>nt est clos. »<br />

Le Sénat s'ajourne à mardi prochain, 2 hou-<br />

ros ; la séance -est levée à » h. 15.<br />

La lour<strong>de</strong> Par kmefiîaif e<br />

Le lieutenant ayant reçu te secours du dé-<br />

tachement du capitaine Mic.bau et du détache-<br />

ment do Sidt Roudjenam, put repousser les<br />

Marocains ; vers trois heures <strong>de</strong> l'après-midi,<br />

les pillards se retirèrent vers l'Oued-Malka<br />

et vers les Dzt-Tourbas.<br />

» Les Oued-Miansours, une <strong>de</strong>s tribus <strong>de</strong>s<br />

Beni-Snassen, n'ont pas pris part à l'action.<br />

Un détachement <strong>de</strong> zouaves a été envoyé<br />

à Nemours ; toutes les dispositions nécessai-<br />

res ont été prises sur la frontière ».<br />

Paris. 29 novesmlure.<br />

"Le gouvernement a reçu lo rapport officiel<br />

sur' les événements qui se sent produits a Bab-<br />

El-Assa : ce rapport confirme l'attitu<strong>de</strong> heroi-<br />

mié du petit détachement commandé par a<br />

lieutenant Mairc-SébiUc. qui. quoique débordé<br />

par les Marocains, leur tint tête pendant plus<br />

<strong>de</strong> quatro heure"<br />

urne compagnie <strong>de</strong> zouaves est te^ita"<br />

mou» d'urgence pour rontorcer le poste atta-<br />

qué ; la bataille continue. _<br />

A il h 45 l'action était dans toute son in-<br />

tensité W': <strong>de</strong>s


Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> i.S©7<br />

MAISONS<br />

DE<br />

icomma<br />

TOULOUSE<br />

îetaîa, Noaveaati», gants Catala, confaetions<br />

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i/ASSISTirlE DES \IEILL\RDS<br />

Foi, os <strong>de</strong> ia semaine<br />

Lundi 2. — Ro<strong>de</strong>z, Combret, Saint-FéliXi<strong>de</strong>-<br />

Sorguos, Bar-at-Bar, Villeneuve.<br />

Mardi 3. — Vahre-<strong>de</strong>-P.ieupoyroux.<br />

Mercredi 4. — Saint-Victor, Ciaunhac, Na-<br />

jac.<br />

Jeudi 5. — Aubin, Bieupoyroux, Najac.<br />

Vendredi G. — Cocural. Baîfate-EuteHe-d Oit,<br />

Satot-J«m-»ttt-Rru«4. Coopiac, Cap<strong>de</strong>nne.<br />

Samedi 7. — Duironque, Bignac, Montsaies,<br />

Marner. ' .<br />

Vériîioation <strong>de</strong>s poids et mesures<br />

M. le préfet vient <strong>de</strong> prendre l'arrêté sui-<br />

vant :<br />

Le (préfet <strong>de</strong> l'Aveyron,<br />

Vu la loi du 4 juillet 1887, l'ordonnance<br />

rroyafLo du 17 avril 1839 et les décrets <strong>de</strong>s 20<br />

février 1873, 1er mai 1891 et 4 novembre 1899.<br />

Arrêt© : . ... , , ...<br />

Article premier. — Est assujetti a la vorrU-<br />

cation <strong>de</strong>s poids et mesures, en-addition au<br />

tableau A, joint au décret du 26 février 187..,<br />

ie commerce <strong>de</strong> marchand regrattrer ou re-<br />

ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> pain. . .<br />

Art 2 — ASM. les sous-prefets, marres et<br />

vérifioTiieurs <strong>de</strong>s poids et mesures du<br />

Par décret du 22 novembre, le premier pa-<br />

ragraphe <strong>de</strong> l'article 7 du décret d'administra-<br />

tion publique du 14 avril 1906 pour l'applica-<br />

tion <strong>de</strong> la loi sur l'assistance obligatoire <strong>de</strong>s<br />

vieillards, infirmes et incurables privés <strong>de</strong><br />

ressources, est remplacé par la disposition<br />

suivante :<br />

Chaque mois, il est remis à l'assisté, par<br />

le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, ou, à défaut du<br />

Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, par le Bureau cle<br />

f assistance, un bon visé par un <strong>de</strong> ses<br />

membres et sur la remise duquel l'alloca<br />

tion est payée par le comptable, après si-<br />

gnature, pour acquit, par la partie pre-<br />

nante.<br />

Les commissions administratives du Bu<br />

reau <strong>de</strong> bienfaisance ou du Bureau d'assis-<br />

tance désignent, avec l'approbation du pré-<br />

fet, celui ou ceux <strong>de</strong> leurs membres qui se-<br />

ront chargés du visa <strong>de</strong>s bons.<br />

Nous ap-p&ions l'attention spéciale <strong>de</strong>s lec-<br />

teurs sur ce changement dans la manœuvre<br />

oe la loi.<br />

L'administration voudra bien rendre publics<br />

les noms <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> bien-<br />

faisance ou d'assistance chargés du visa <strong>de</strong>s<br />

bons et indiquer en même temps les lieux, les<br />

jours et les heures où les participants pour-<br />

ront venir retirer les bons et désigner le comp-<br />

tant chez lequel ils auront à se faire payer<br />

Ln point important sera également <strong>de</strong> pré-<br />

ciser comment pourront faire pour toucher<br />

leurs mensualités les infirmes et impotents<br />

cloues chez eux et également ceux qui ne sa-<br />

vent pas signer.<br />

Au Coiiseil Supérieur <strong>de</strong> la Mutualité<br />

Le conseil supérieur <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> secours<br />

mutuels s'est réuni, lundi, sous la prési<strong>de</strong>nce<br />

<strong>de</strong> M. le ministre du travail/<br />

M. Viviani a ouvert la séance par une courte<br />

allocution dans laquelle il a abordé le conflit<br />

que soulève le concours <strong>de</strong>s lois sur la mutua-<br />

lité et les retraites ouvrières.<br />

Le ministre — on <strong>de</strong>vait s'y attendre — a<br />

déclaré qu'il lâcherait la mutualité si elle <strong>de</strong>-<br />

vait être un obstacle à la loi sur les retraites<br />

ouvrières.<br />

M. Viviani a daigné concé<strong>de</strong>r que la lo-i mo<br />

rlificatri.ee <strong>de</strong>s rft.utu.eHes « pourra être une <strong>de</strong>s<br />

modalités <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong>s retraites, une <strong>de</strong>s mo-<br />

dalités par laquelle nous maintiendrons aux<br />

mutualistes l'avantage que leur confère déjà<br />

la loi <strong>de</strong>s retraités, et en échange duquel Us<br />

nous ai<strong>de</strong>ront à faire passer la loi tout en<br />

tière ».<br />

On le voit, le ministre ne veut traiter qu'au<br />

comptant, ce qui peut-être tiendra en suspens<br />

les <strong>de</strong>ux lois : celle sur la mutualité et celle<br />

sur les retraites ouvrières.<br />

MM. Lourties et Cavé ont été maintenus<br />

comme vice-prési<strong>de</strong>nts, et M. Jo-ly comme se-<br />

crétaire.<br />

Dans sa séance <strong>de</strong> mardi, le conseil supé<br />

rieur a -désigné MM. Mabilleau et Gairal pour<br />

lo représenter dans la commission chargée d<br />

l'application <strong>de</strong> la loi sur l'assistance aux<br />

vieillards, et M. Cornant pour le représenter<br />

dans la commission chargée <strong>de</strong> répartir les<br />

subventions aux caisses <strong>de</strong> chômage.<br />

Un vœu <strong>de</strong> M. Vcrmont relatif aux subven<br />

fions accordées aux sociétés <strong>de</strong> secours mu-<br />

tuels, en raison du nombre <strong>de</strong> leurs membres<br />

a donné lieu à une importante discussion .<br />

laquelle ont pris part MM. Joly, Olivier Mas<br />

cle, Carré, Mabilleau, Mirouei, et a été ren<br />

yoyé à la commission.<br />

tfs<br />

<strong>de</strong> la préfecture, aussitôt a.près son a.pprooa-<br />

tion par M. le ministre du commerce et <strong>de</strong><br />

riraduatirie.<br />

RODEZ — Etat civil. — Naissances. — Mar-<br />

cel-Aîbert-Paul Fatore, avenue Durand-<strong>de</strong>-<br />

Gros.<br />

SAÏNT-AFFR3QUE- — t-e procès IÎSS trois<br />

curés. — La cour a rendu son arrêt jeudi.<br />

Nos lecteurs seront heureux cl'.a>poareïrdire<br />

que M. H'archiprêtro <strong>de</strong> la Caithédralo <strong>de</strong> Bo-<br />

diez et M. l'anchiprvtre <strong>de</strong> Satot-Aiîrlcnie sont<br />

« laequilités » purement -et simplement.<br />

Seul. M l'abbé Carriène, curé <strong>de</strong> Tourne-<br />

mi re, a été condamné à 200 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />

On' se souvient que le tribunal <strong>de</strong> Saint-Af-<br />

frique avait- condamné ©es trois honorahles<br />

ecclésiastiques à l'aman<strong>de</strong> et à vingt jours <strong>de</strong><br />

prison. , .<br />

On voit lo cas que fait la cour d appel <strong>de</strong>s<br />

jugements du tribunail civil <strong>de</strong> Saint-Afîri-<br />

que <strong>de</strong>s réquisitoires .passionnés <strong>de</strong> cer-<br />

tains procureurs ou avocats-généraux.<br />

VILLEFRANCHE. -- Enfant disparu. — Le<br />

jeunes Joseph Richard, natif d'Uzès (Gard),<br />

il ans, était trouvé abandonné, il y a une di-<br />

zaine <strong>de</strong> jours, sur le territoire <strong>de</strong> la commu-<br />

ne do Bieupeyroux. Le maire <strong>de</strong> cette localité<br />

fit las démarclies nécessaires pour que cet en-<br />

flant soit admis à l'hospice <strong>de</strong> Ville franche, e4,<br />

effectivement, il y fut admis.<br />

Pendant le peu <strong>de</strong> temps qu'il resta à l'hos-<br />

pice, Richard parât très satisfa.it. Mais, mar-<br />

di, vers midi et <strong>de</strong>mi, il trompa la vigilance<br />

du concierge <strong>de</strong> l'établissement et s'enfuit.<br />

.Maligiré les recherches que M. l'économe or-<br />

donna immédiiatemenit, ce jeune garçon est<br />

resté introuvable.<br />

H était vêtu d'une blouse Mené cruadrillée,<br />

paniailon en drap du pays, chaussé <strong>de</strong> sabots,<br />

coiffé d'un béret.<br />

ans, à Gourdon ; Soulié, Jean, cultivateur. 75<br />

ans, <strong>de</strong> Nozac, et Coursa, Anaïs. 6ans profes-<br />

sion, 58 ans, du Vrgan.<br />

Publications <strong>de</strong> mariages : Simon, Louis,<br />

cultivateur, <strong>de</strong> Salviac, et Vergues, Marie,<br />

sans profession, du Mas <strong>de</strong> Jacques ; Vargues,<br />

Jean, maçon, du Mas <strong>de</strong> Jacques, ot Lagan<strong>de</strong><br />

Léonie, sans profession, <strong>de</strong> Rial.<br />

Décès : Labro, Marie,- sans profession, 75<br />

ans, à Bellevue ; Luzôge, Noëlle, 18 jours, à<br />

Pra<strong>de</strong>l ; Salles, François, restaurateur, 64 ans,<br />

rue <strong>de</strong> la République ; Bourbon, Maris, sans<br />

profession, 69 cas, épouse Aussol, Jean, a La-<br />

borie. <strong>de</strong> Fcunquet ; Ausdard, Jean, dit Mercou,<br />

sans profession, 85 ans (Hospice) ; Coudcrc,<br />

Françoise, sans profession, 43 ans, épouse Aus-<br />

sel, à Grimar<strong>de</strong>t. •<br />

FICEAC. — Tcnîaîîve d'assassinat. — Le<br />

bru-it court qu'à Ja suite <strong>de</strong> dissentiments sur-<br />

venus entre le sieur L..,, habitant le vidage<br />

do MBùmon, commune <strong>de</strong> Pilank<strong>de</strong>. et une <strong>de</strong><br />

ses voisines, nommée M..., divorcés, le pre-<br />

mier aurait tdQAS d'aÉten.tctr aux jours <strong>de</strong><br />

sou ennemie, lui maintenant la tèto dans<br />

l'eau d'une mare, afin <strong>de</strong> provoquer l'as-<br />

phyxie.<br />

Cette ten.'jativo criminelle n'aurait «choue<br />

que par suite <strong>de</strong> l'arrivée inopinée at <strong>de</strong> l'in-<br />

tervention d'une auire voisiné, là fille U...<br />

L'enquête qui a été ouverte nous dira su<br />

s'agit d'urne simple diiscussion comme il s'en<br />

produit tant dans nos campagnes, ou d un<br />

aiota sérieusement -pav.médité <strong>de</strong> la paît du<br />

sieur L oe dont nous voulons douter jus-<br />

qu'à plus ample informaiion.<br />

Election au Conseil Supérieur<br />

DES SAPEU3S-POMPSER8<br />

Dimanche prochain 1" décembre auront lieu<br />

Jes élections du 13' collège, formé <strong>de</strong>s dépar-<br />

tements suivants : Dordogne, Tarn-et-Garonne<br />

Tarn, Lot-et-Garonne, Lot, Lan<strong>de</strong>s, Giron<strong>de</strong>!<br />

Gers, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales,<br />

Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Ariège,<br />

Au<strong>de</strong>, Hérault, Gard, Vaucluse. Bouches-du-<br />

Rhôno, Var, Alpes-Maritimes, Basses-Alpes,<br />

Hautes-Alpes, Corse.<br />

Les Unions <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers <strong>de</strong>s dépar-<br />

tements <strong>de</strong> la. Giron<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s, du Lot-et-<br />

Garonne, les chefs <strong>de</strong> corps <strong>de</strong>s principales<br />

villes <strong>de</strong> la oartie centrale du 13' collège, ont<br />

Présenté la candidature <strong>de</strong> M. Marquet. chef<br />

<strong>de</strong> bataillon, inspecteur départemental <strong>de</strong>s sa<br />

peurs-pompiers <strong>de</strong> Lot-et-Garonne, comman<br />

dant ia compagnie d'Age-n. chef <strong>de</strong> bataillon<br />

OM li 't régiment territorial d'infanterie, che<br />

va Ni? do la Légion d'honneur.<br />

e t vous serez bien portant, fort<br />

*l actif. Maux <strong>de</strong> tête, étour-<br />

^semerUs, constipation et<br />

^Puretés dans le sang résul-<br />

J«t>t do mauvaises digestions<br />

ols Paraîiront si vous prenez<br />

TISANE<br />

^ SHAKEH^<br />

" har mac'ien 1^1 * M. Oscar I-.myau,<br />

U -<br />

8 '•.lu-, sa brochure gratuito.<br />

Conseil départemental<br />

La conseil départemental <strong>de</strong> l'enseignement<br />

primaire s'est réuni samedi à l'Hôtel <strong>de</strong> la<br />

Préfecture pour statuer sur les affaires sui-<br />

vantes :<br />

Castel-n-au-iMontratier. — Ouverture d'une<br />

école privée - cle garçons. Avis adopté.<br />

Meyronne. — Ecole <strong>de</strong> filles. Conclusions<br />

adoptées.<br />

Puybrun. — Ecole <strong>de</strong> filles. Conclusions<br />

cloptées.<br />

Belmont (Bretenoux). — Création d'une clas<br />

e enfantine. Conclusions adoptées.<br />

Teyssieu. — Création d'une classe enfan-<br />

tine. Conclusions adoptées.<br />

Dégagnac. — Création d'une classe enfan-<br />

tine. Conclusions adoptées.<br />

Larrotfue-Toirac. — Ecole <strong>de</strong> garçons et <strong>de</strong><br />

filles. Insuffisance <strong>de</strong>s locaux scolaires. Con-<br />

clusions adoptées.<br />

Roeamaelour. — Ecole mixte <strong>de</strong> Mayrinhac-<br />

le-Franoal. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> suppression. Maintien<br />

<strong>de</strong> l'école.<br />

Saint-Céré. — Ecole pTïvée <strong>de</strong> filles avec<br />

pensionnat. Annexe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux doTtoirs. Conclu-<br />

sions adoptées.<br />

Cag-nac. — Secrétariat <strong>de</strong> maiTie. Autorisé.<br />

Gourdon. — Ecole primaire supérieure. Créa-<br />

tion d'une troisième année. Adoptée.<br />

Constructions scolaires. — Grézels, Saint-<br />

Jean-<strong>de</strong>^Laur, Gazais, Souillaguet, Labasti<strong>de</strong>-<br />

M-arnhac, Souillac, Limogne, Saint-Paul-La-<br />

boufis, Carnac, Bouîfiac, Padirac.Conclusions<br />

adoptées.<br />

Promotions <strong>de</strong> classes instituteurs et insti<br />

tutrices. — Propositions .adoptées.<br />

Conseil supérieur <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers<br />

En raison <strong>de</strong>s élections'<strong>de</strong>s représentants au<br />

conseil supérieur <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers, M.<br />

le Préfet du Lot a pris l'arrêté suivant<br />

« Nous, Préfet du département du Lot<br />

» Vu le décret du 14 mars <strong>1907</strong>, instituant un<br />

conseil supérieur <strong>de</strong> sapeurs-pompiers ;<br />

» Vu l'arrêté ministériel du 31 octobre <strong>1907</strong><br />

portant convocation <strong>de</strong> collèges électoraux ;<br />

» Vu les instructions ministérielles ;<br />

» Arrêtons :<br />

» Article premier. — Les collèges électoraux<br />

du département, convoqués par l'arrêté du 31<br />

octobre <strong>1907</strong> pour élire leur représentant au<br />

conseil supérieur <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers se Té<br />

uniront le dimanche 1er décembre <strong>1907</strong>, à la<br />

mairie <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Gahors, Figeac,<br />

Gourdon, Saint-Céré et Souiliac, pour procé-<br />

<strong>de</strong>r à ladite élection ;<br />

» Art. 2. — Le scrutin sera ouvert à 9 heures<br />

du matin et sera clos à onze heures du nia-<br />

tin.<br />

» Art, 3. — MM. les Maires sont chargés do<br />

l'exécution du présent arrêté.<br />

» A Cartors, le 22 novembre <strong>1907</strong>,<br />

» Le Préfet,<br />

» E. LEREBOURC.<br />

CAHORS. — Conseil municipal. — Le con<br />

seil municipal se réunira ce soir samedi, <strong>30</strong><br />

novembre, à huit heures du soir, pour statuer<br />

sur les affaires suivantes r<br />

1. Nomination <strong>de</strong>s commissions.<br />

2. Soutien <strong>de</strong> famille. C. R.<br />

3. Dépensés imprévues./Compte rendu<br />

4. Ville <strong>de</strong> Cahors. Dépôt du budget <strong>de</strong> 1903<br />

G. Assistance médicale gratuite. Dépôt du<br />

budget <strong>de</strong> 1908<br />

6. Hospice do Cahors. — Dépôt du budget<br />

d* 1908.<br />

7. Collège <strong>de</strong> filles. Dépôt <strong>de</strong>s budgets<br />

Externat et internat.<br />

8. Collège <strong>de</strong> tilles. Approbation au cahier<br />

dos charges.<br />

9. Collège <strong>de</strong> filles. Dégrèvements.<br />

10. Liste <strong>de</strong>s répartiteurs pour 1908.<br />

11. Listes électorales. Bévision en 1908. No-<br />

mination <strong>de</strong>s délégués,<br />

12. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong>s habitants do la rue <strong>de</strong> la<br />

Banque.<br />

13. Employés d'octroi. Création <strong>de</strong> médailles<br />

4'honneur.<br />

14. Erection d'un monument au général<br />

Faidiherbe. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention.<br />

15. Demanda <strong>de</strong> la Société l'Oncheste Sym-<br />

phonique. . .<br />

16. Deman<strong>de</strong> d'annulation do concession<br />

d'eau Rescoussié.<br />

17. Frais ; Jan-<br />

vier-février. <strong>30</strong> 40; tendance faible. cireuLnttou MO-,<br />

consommation, W.<br />

Blés — Oowiaiit, S2 <strong>30</strong>: procteiln, 23 3T>: iJU'vUsr-tt<br />

vrlor, Sii ai; 4 si-eratar», i»; Uaiatoice (adilat<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Samedi 20 <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Seigles. — Courant, 18 7â; prochain, 18 DO; janvier- '<br />

lévrier, 19; 4 premiers, 19; tendance calme.<br />

Suils. — Paris, 79 50; province, 79.<br />

Avoines. — Courant, 18 7i; prochain, 17 00; jan-<br />

rier-Iévrler, 17 co; ', premiers 17 80; tendance faibie.<br />

Colat. — Dis.ponib.le en cuvés à nu, 86 50; courant,<br />

*6; prochain, 83; 4 premiers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mai, 72 50;<br />

tendance faible.<br />

Lin.— Disponible en cuves à nu, 55; courant, 54 75;<br />

prochain, 53"5Q; i premiers, 02 25; 4 <strong>de</strong> mai, 48; ten-<br />

dance faible.<br />

Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 38 25; pro-<br />

chain, 38 25; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mai, 41 75; ten-<br />

Sance ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />

Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50; 4 pre-<br />

miers, 27 75; i do mars, 2« 25; 4 do mai, 2S 025; ten-<br />

dance ferme; ;-oux cuites, 24 025; autres ieis. 24 025;<br />

ralûués. 58.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />

Céréales. — Ela<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les 80 kll,<br />

18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 1S 25 ; blés mitadins<br />

fins, 17 25 a 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays, les 75 kll., 13 à<br />

53 50 -, orge, les 60 kll, 8 50 a. 9 50 ; avoine, 8 75 i<br />

S ; maïs, les 75 kilos, <strong>de</strong> 9 50 .1 to 75 ; haricots ,1'hcc.<br />

'.olltre, <strong>de</strong> 25 à 26 ;fôves, les 65 kilos, 12 50 à 13;vesces<br />

non-os, R?s so kilos, 22.<br />

Farines et Issues. — Premières dites minot, leg<br />

122 k. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;RG tes-<br />

<strong>30</strong>0 kilos, 17 50 à 18 ; repasses, 15 a 10 Ir. ; sons<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. Trèfle, les 100 kll., 150 V<br />

155 ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />

Foin, da 4 20 h i 50; sainfoin lrc coupe (nouveau),<br />

fie i 90 à 5 40; 2 1 et 3* coupes, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />

î 40 à 2 80; avoine, 1 75 à 2 10, le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 45 à 1 50.<br />

Montréjeau.<br />

Blé, 15 50; métei.l, 12 25; seigle, 11; maïs, 16; avoi-<br />

ne, 8 50; haricots, 32; pommes <strong>de</strong> terre. 4; chiitaii<br />

fnes, 7; poules, 5 50; poulets, 3; œufs, 1 <strong>30</strong>; dindons,<br />

ri; canards, 8-, bœuf, o 72; veau, 1 05; mouton, 0 85;<br />

xjrcs aras, 1 <strong>30</strong>.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Agen.<br />

Marché-foire du 27 novembre.<br />

Notre marché-foire bi-mensuel, qui s'est tenu à<br />

ia Porte-du-Pin, a été bien fréquenté.<br />

La -place aux veaux et voiles était fort pourvue et<br />

la vente s'est effectuée aux prix <strong>de</strong> 50 à 56 les 50<br />

Xilos, sur pied.<br />

Bœufs <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 35 à 40 ; vaches, <strong>de</strong> 33 à<br />

JS ; moutons, cle 45 à 43.<br />

Il y avait quelques -i»rcs gras, qui ont été ven-<br />

dus à raison <strong>de</strong> CO à 70.<br />

Porcs ordinaires, pour l'élevage, <strong>de</strong> 00 à 70 et 80<br />

pièce. Porcelets, <strong>de</strong> 28 à 50.<br />

Les chevaux <strong>de</strong> 4 ;i 5 ans étaient recherchés et ven-<br />

dus, <strong>de</strong> 125 à 350 l'un.<br />

Volaii'Je. — Marché suffisamment pourvu.<br />

Poules et poulets, <strong>de</strong> 2 50 i 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à<br />

50 ; chapons-, <strong>de</strong> 5 50 à 6 50 ; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong><br />

à 13 ; oies.<strong>de</strong> 9 il 14 ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 6 ; pinta-<br />

<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 il 0 ; pigeons, do 0 90 à 1 75, le tout la<br />

paire.<br />

I.es couvées étant, dit-on, difficiles <strong>de</strong> mener a.<br />

bien, les oeufs se .payaient 1 40 la douzaine. Les<br />

reven<strong>de</strong>urs les vendaient 1 50.<br />

Oies grasses, <strong>de</strong> 1 20 à 1 25 le <strong>de</strong>mi-kilo, poids<br />

mort.<br />

Canards gras, <strong>de</strong> 1 25 à 1 <strong>30</strong>.<br />

Lapinds fuyards, do 2 à 2 50 ; lièvre;, <strong>de</strong> 5 Cl 0 :<br />

perdreaux, <strong>de</strong> 1 75 à 2 ; menles, <strong>de</strong> 0 25 à 0 <strong>30</strong>, le tout<br />

la pièce.<br />

Blés. — Transactions lentes, 18 à 18 50 et 18 75 sont<br />

les prix à l'hectolitre.<br />

Maïs roux et blanc, <strong>de</strong> 14 à 16.<br />

Fèves, <strong>de</strong> 13 50 il 14.<br />

Avoines, do S 25 à 8 50 et 9 suivant mérite.<br />

Vins. — Affaires limitées. Quelques particuliers ont<br />

acheté aux prix <strong>de</strong> 32 il 35 les 228 litres, nus,<br />

franco garé do l'acheteur.<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> marchands forains avaient<br />

dressé leurs éventaires.<br />

La plupart ont paru peu travailler.<br />

GERS<br />

Fleurancc.<br />

Blé, 18 25; avoine, 8 25; fèves, 12 50; haricots, <strong>30</strong>;<br />

pommes <strong>de</strong> terre, 4 50; maïs, 17, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 3 50; pallie, 1 50 les 50 kilos.<br />

Poules, 0 à 7; poulets. 2 50 à 5; canards, 6 à 7; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s, 5 à G; chapons, 0 à 7; din<strong>de</strong>s, 10 à. 17, le tout<br />

la paire.<br />

Gibier : lièvres, 5 à 6; perdreaux, 2 à 2 25; lapins,<br />

1 75; outar<strong>de</strong>s, 2 50; canards, 2 50; cailles, 0 75; gri-<br />

ves, 0 50, la pièce.<br />

Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucherie : bœuf, 0 75; vache, 0 60; veau,<br />

1 10; .porc, 1 15; mouton, 0 S0; agneau, 1 20, le kilo,<br />

poids vif.<br />

Vin : vin blanc, 3 fr. à 3 fr. 25 le <strong>de</strong>gré, les 228 li-<br />

tres ; vin rouge, 25 à 40 fr. la bor<strong>de</strong>laise.<br />

Mauvezin.<br />

Blé, 18 fr.; avoine, <strong>de</strong> 8 à 8 50; orge, 9 50; maïs,<br />

15 52-, fèves, <strong>de</strong> 12 à 12 50, le tout l'hectolitre.<br />

Voùaille-s. — On constate une légère baisse, bien<br />

que les cours restent élevés. Poules, <strong>de</strong> 4 à 5; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 75 à 3 75; chapons, (le 5 il 7; pinta<strong>de</strong>s, rie<br />

4 à 5; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong> 9 à 15 ; oies maigres, <strong>de</strong><br />

16 ii 18; le tout la paire ; œufs, 1 <strong>30</strong> la douzaine;<br />

oies grasses, 1 15 le i )r< i£v&.<br />

Pour recevoir directement, enroyer mandat-poste<br />

<strong>de</strong> 5 f 20 à M. Rcyuaud, administrateur <strong>de</strong> la<br />

Pochette Nationale, D, rua Etienne-Marcel, Paris.<br />

Lettre recommandée 5 f SO, Etranger 5 r 75<br />

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<strong>de</strong>ux juments <strong>de</strong> cinq ans. Rue<br />

St-Remczy n«21, <strong>Toulouse</strong>.<br />

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à suite <strong>de</strong> saisie immobilière, en quatorze lots, avec réunion<br />

<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers,<br />

TRHAL De DE COMMERCE<br />

Toit^ouse<br />

formant le domaine <strong>de</strong> Danri, sis en St-Jean-Poutge, Vic-<br />

Fezenzac. Roquebrume, Caillavet, Bireau, cantons <strong>de</strong> Vic-<br />

Fezensac et Jegun, arrondissement d'Auch, d'une conte-<br />

nance approximative <strong>de</strong> 67 hectares,- 18 ares, 13 centiares.<br />

Et d'une maison avec dépendances siseà St-Jean-Poutge.<br />

A l'audience <strong>de</strong>s criées du Tribunal civil d'Auch, le Jeu-<br />

di douze décemb te <strong>1907</strong>, à une heure <strong>de</strong>- relevée.<br />

Pour plus amples renseignements, consulter le numéro<br />

du journal « l'Avenir Républicain », du dix novembre <strong>de</strong>r-<br />

nier, et s'adresser à M c Delon avoué- poursuivant la vente.<br />

Frais <strong>de</strong> poursuite en dhninulioïi.<br />

Pour extrait :<br />

Henri DELON,<br />

avoué signé.<br />

m un bon coupé, fa-<br />

l\b brication parisien-<br />

«rccAUT courMontpellier étu-<br />

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Réunion pour la noiminat.icn<br />

du liq-uidatauir définitif, 3 dé-<br />

cc-mba'e, à 1 h. 1/2.<br />

Liquidation judiciaiire. — Ju-<br />

5ÈS Goilloiigues, ohaussures,<br />

rue . <strong>de</strong>s Coffires, 17, à Toulou-<br />

se. — Réunion pour la pre-<br />

mière vérinca/tiioin dtes créan-<br />

ces, 9 décemhne, à 1 h. 1/2.<br />

Liquidation judiciaire. —<br />

Jiae.qûe-s-Be.n j amin Bo n.nef ou s,<br />

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Gare, 35, à <strong>Toulouse</strong>. — Réu-<br />

nion pduir la pîemiér-e vérifi-<br />

cation <strong>de</strong>s créances, 10 décem-<br />

bre, à 1 h. 1/2. Le Gre-ffier :<br />

Raymond VERNHES.<br />

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elle arrivait <strong>de</strong><br />

mil"<br />

sée.<br />

vioiiici lutinne a u«im "•" i, » ,v ',' .M:*<br />

donné asile dans son misérable w<br />

sur la montagne, ©telle <strong>de</strong>scend*"i> f|e<br />

à Bremdsdorf, les maigres prm'isw^g j<br />

la semaine. Ses moyens d'eXiSV»<br />

„ loin pomwir.pto^ ^r.<br />

lille <strong>de</strong> son mari, et la trouvai** ^<br />

3e... L'unique parente qui^M' 1 ^-ail<br />

ioillo femme à <strong>de</strong>mi aveugle, I "-hâicft<br />

(A s uitrre.).<br />

§ostumes <strong>de</strong> getits §aîÇ^<br />

NOS PETÏ-Ï3 TOULOUSAINS ......<br />

par leurs matnanr. au PETIT Manib ^<br />

Basticr). rue <strong>de</strong>s Lots. K. <strong>Toulouse</strong>,


LE NUMERO 5 CENTIMES<br />

«Organe<br />

I5£.toïi .s© Soeiale et Religieuse<br />

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ÉTRANGER (Union posUte) .... »<br />

JUS* Aboune?n-->'. \ y-^f. a_ juste-<br />

prison no- ~, -.--vais, fut délivre <strong>de</strong> sa<br />

..*»


Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Ministre sur la situation <strong>de</strong>s officiels mari-<br />

niers mécaniciens.<br />

M. Cuilloteaux. — Nous traiterons cette ques-<br />

tion dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />

nombreux orateurs sont inscrits. »<br />

M. lourd© s'entête à poursuivre son inter-<br />

vention et commence un vrai discours, malgré<br />

les murmures <strong>de</strong> la Chambre et l'impatience<br />

du ministre qui est à la tribune.<br />

M. GMillcteaux. — C'est une surprise et une<br />

Indélicatesse. (Bruit.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vais vous rappeler à l'or-<br />

dre.<br />

M. Guilloteaux. — Vous permettez un vrai<br />

discours au lieu d'une simple Interruption,<br />

alors que vous ne permettez jamais à l'oppo-<br />

sition <strong>de</strong> parler. (Applaudissements.)<br />

M. Tboïïison. — Je connais tous les défauts<br />

do nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />

pour les corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />

dire qu'on ne travaille pas dans les, arsenaux,<br />

U faut développer le travail à. la tâche :<br />

avec le travail à la tâche, les'ouvriers arrivent<br />

à se faire do très belles journées ; avec ce sys-<br />

tème, lo surmenage n'est pas à craindre, pas<br />

plus que les malfaçons.<br />

Il ne faut rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />

crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />

ques réformes à faire.<br />

Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />

vales, l'effort porte sur les gros cuirassés ; je<br />

ne crois pas que le moment soft venu pour<br />

discuter les caractéristiques du cuirassé (pie<br />

l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />

l'artillerie à adopter.<br />

Le dianger <strong>de</strong> la nomination d'une commis-<br />

sion extraparlemeritaire serait <strong>de</strong> faire naître<br />

do nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />

œuvre <strong>de</strong> constructions navales qui est la<br />

chose la plus urgente.<br />

M. Ckaumet, rapporteur. — La commission<br />

d'enquête que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in-<br />

convénients que signale le ministre qui peut<br />

toujours faire voter sans attendre les projets<br />

qu'il a préparés et qui s'encadreront dans un<br />

plan d'ensemble.<br />

Il faut que la Chambre dise si oui ou non<br />

elle veut donner à l'a France la 11131100 qui lui<br />

est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />

Le présidant. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />

solution est contraire à la loi constitution-<br />

nelle.<br />

ta. Chaumet. — Je retire volontiers cette<br />

partie. »<br />

Les chapitres<br />

Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />

<strong>de</strong> les chapitres.<br />

M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />

à diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />

tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, à titre d'indication,<br />

pour opérer la suppression <strong>de</strong>s attachés na-<br />

vals.<br />

M. Bussaî. — Tandis que nos attachés na-<br />

vals et militaires à l'étranger sont l'objet d'u-<br />

ne surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po-<br />

lice spéciale, en France, les attachés <strong>de</strong>s puis-<br />

sances font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />

dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />

leurs. (Mouvement.)<br />

L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es-<br />

pionnage, la main dans le sac ; il ne faut<br />

plus que cela se renouvelle. (Vives approba-<br />

tions.)<br />

Si la tentation n'avait pas été si proche, si<br />

facile à atteindre, peut-être, dans une récente<br />

affaire, n'aurait-on pas eu la douleur do voir<br />

trahir un officier français. » (Bruit.)<br />

L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée à<br />

Z h, <strong>30</strong>. La séance est levée à midi dix.<br />

Séance du soir<br />

La séance est ouverte à 2 h. $, sous la pré-<br />

si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

temps que -les ouiwierrs sont sans travail ;<br />

l'ingénieur ajouta : « Eh ! bien ! je vais leur<br />

en trouver du travail », et il a mis quatre<br />

jours à en trouver. (Vives exclamations.)<br />

Le rapporteur. — Ditos la date.<br />

Lo ministre. — Puisque vous ne donnez pas<br />

la date, vous m'obligez à déclarer que ce fait<br />

ne s'est pas passé sous mon aidniTrafetitiatioa ;<br />

il remonte à trois ans.<br />

M. Pracfte. — Sous PcDlertan.<br />

M. Savary <strong>de</strong> Beauregard. — Lavez votre<br />

linge sale en famille. (Bruit.)<br />

M. Michel. - Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux<br />

voient les gaspillages dont ils sont les té-<br />

moins, et plus ils sont éclairés, plus ils savent<br />

juger ; il ne faut pas les traiter brutalement,<br />

comme on le fait. (Longs applaudissements, à<br />

l'extrême-gauche. )<br />

M, Cbaumei, <strong>de</strong> sa place. — Je n'ai pas ca-<br />

lomnié les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

M. Michel. — Ce n'est pas moi qui l'ai dit,<br />

mais un <strong>de</strong> nos collègues, et il a eu raison.<br />

(Hilarité.)<br />

M. Chaumet. — J'allais rectifier, mais je<br />

vols que ce" n'est plus utile ; d'ailleurs, cela<br />

n'a pas d'importance.<br />

Mi Blanc. — Nous n'en ajoutons pas non<br />

(plus à ce que vous dites.<br />

M. Chaumet. — Permettez-moi <strong>de</strong> tenir<br />

pour rien vos interruptions. (Vociférations à<br />

l'ex4rême-gauohe.)<br />

Le ministre. — Les services techniques<br />

m'ont dit que les chaudières anglaises cons-<br />

truites en France ne pouvaient servir .pour nos<br />

cuirassés ; c'est dans ces conditions que j'ai<br />

décidé <strong>de</strong> n'employer quo <strong>de</strong>s chaudières fran-<br />

çaises. »<br />

Le projet <strong>de</strong> résolution n'est pas adopté.<br />

M. Dupourque. — En escadre, la quantité<br />

<strong>de</strong> munitions n'est pas suffisante ; elle <strong>de</strong>vrait<br />

être augmentée.<br />

Le tnfatistre. — J'examinerai la question. «<br />

M. <strong>de</strong> Kerguezec présenté un projet <strong>de</strong> réso-<br />

lution invitant le gouvernement à prendre <strong>de</strong>s<br />

imesures en vue d'envoyer un mé<strong>de</strong>cin français<br />

en Islan<strong>de</strong> pendant la pêche.<br />

Le ministre. — Pour 1908, je m'engage à -en-<br />

voyer ua mé<strong>de</strong>cin. (Très bien !)<br />

M. Guilloteau. — Quand un marin perd sa<br />

barque, son outil <strong>de</strong> travail, il se trouve iréduit<br />

à la plus noire misère ; Je budget <strong>de</strong> la marine<br />

est <strong>de</strong> 320 millions ; il serait juste d'y trouver<br />

une somme quelconque pour venir en ai<strong>de</strong> à<br />

ces humbles, oui sont si cruellement éprou-<br />

vés. (Applaudissements.)<br />

M. Thomson. — Je m'engage, l'an prochain,<br />

à augmenter le crédit. »<br />

M. Engerand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong>s<br />

taxes d'octroi sur le poisson.<br />

M. Thomson. — M. Engerand a soulevé là<br />

une question intéressante, qui sera mise à<br />

l'étu<strong>de</strong>.<br />

ta. Wilm. — La solution viendra dans trente<br />

ans. » (Bruit.)<br />

Les <strong>de</strong>rniers chapitres sont adoptés.<br />

La Chambre vote sans discussion le budget<br />

<strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la marine.<br />

10e <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES EVENEMENTS DE RAON-L'ETAPE<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons<br />

tans une damandie d'interpellation sur les évé-<br />

nements sanglants qui se sont déroulés à<br />

Raon-l'Etape le 28 juillet et sur les persécu-<br />

tions -dont les ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis. »<br />

M. Paul Constans insiste pour la discussion<br />

immédiate. (Vives protestations.)<br />

Les députés sont nombreux et très animés.<br />

M. Constans. — On ne s'est pas contenté <strong>de</strong><br />

fusiller les ouvriers, on cherche maintenant<br />

a intimi<strong>de</strong>r les syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />

intentées par le parquet à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />

prîret i 11 faut que ces populations <strong>de</strong>s Vosges<br />

soient rassilTeèT<br />

M. Clemenceau. — ?« <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />

suite <strong>de</strong>s. autres interpeUàiiôùS. » (Clameurs I<br />

socialistes.) ,<br />

A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le n'en-<br />

yoi est ordonné.<br />

LE BUDGET DE LA MARIME<br />

O» reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />

marine.<br />

La discussion se poursuit sous forme <strong>de</strong> col-<br />

loque, <strong>de</strong> banc à banc.<br />

M. Roblin regrette que le ministre n'ait pas<br />

(inscrit les crédits nécessaires pour l'applica-<br />

tion intégrale <strong>de</strong> la loi du 27 juillet <strong>1907</strong> sur<br />

les cadres <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la marine.<br />

Lo ministre), — Je promets d'appliquer la loi<br />

progressivement dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />

disponibles. »<br />

Le prési<strong>de</strong>nt Magnaud s'intéresse aux corn-<br />

ants du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />

Le ministre promet toujours.<br />

_ M. Massé appelle la bienveillante attention<br />

du ministre sur un <strong>de</strong> nos établissements hors<br />

<strong>de</strong>s ports, celui <strong>de</strong> Guerigny.<br />

- ^} Ê r%$€r~ Les Peines <strong>de</strong> blindage coûtent<br />

a lEtat 254 francs les 100 kil.; le prix dos pla-<br />

ques rte Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />

Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />

<strong>de</strong> baisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />

iijUerigny,<br />

Pourquoi l'industrie privée n'a-t-elle pas<br />

baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />

personnel restreint Guerigny ne peut fabri-<br />

SÏÏS « av ; a - l ; ia fe ;. .n faut donc augmenter le<br />

personnel oe racierie.<br />

La marin© ne s'adressera qu'à Guerigny<br />

LA CLASSE 1<strong>30</strong>6<br />

interpellation Varonne<br />

L'ordre du jour a.ppeïja 3a discussion du<br />

budget <strong>de</strong> la guerre et <strong>de</strong> l'imitarp dation <strong>de</strong><br />

M. Varenne sur les motifs et les conséquen-<br />

ces <strong>de</strong>s instructions du ministre do la guerre<br />

relatives à la répartition dons les corps <strong>de</strong><br />

troupes <strong>de</strong>s jeunes soldats <strong>de</strong> la classe 1906.<br />

M. Varenne. — On a dit que la circulaire<br />

ministérielle du mois <strong>de</strong> septembre n'avait<br />

rien innové et n'avait pas touché au recrute-<br />

ment régional ; il n'en -est rien ; ce que la<br />

Chambre avait voulu, c'était le recrutement<br />

suMivisiorinaire ; si on arme les jeunes hom-<br />

mes à proximité <strong>de</strong> leurs foyers, dans leur<br />

petite patrie, n'est-ce pas la meilleure leçon<br />

<strong>de</strong> patriotisme ? Le voisinage <strong>de</strong> la famille<br />

les ai<strong>de</strong> à supporter beaucoup mieux la ca-<br />

serne, surtout dans les premiers mois.<br />

S'ils tombant mala<strong>de</strong>s, ils ont les soins, la<br />

tendresse <strong>de</strong>- leur père et <strong>de</strong> leur mère. (Ex-<br />

clamations ironiques.)<br />

Par le recrutement régional, on rapproche<br />

le sergent fils d.u fermier du soldat fils du<br />

propriétaire, et c'est une bonne leçon, d'éga-<br />

lité. (Bruit et rires.)<br />

Je citerai, à l'appui <strong>de</strong> ma thèse, un article<br />

d'un général paru dans l'Aurore au mois <strong>de</strong><br />

mai 1905 ; ce général c'est le ministre <strong>de</strong> la<br />

guerre actuel. (Applaudissements ironiques.)<br />

R écrivait que la règle à suivre <strong>de</strong>vait étire<br />

celle qui avait été suivie, sauf quelques ex-<br />

captions. pour le contingent d'un an, et don-<br />

nait l'argument que je donnais moi-même<br />

rt à l'heure en pariant <strong>de</strong>s réservistes ».<br />

?^yj^ffl^fflwmi9iMB prolongés à l'extrême-<br />

gauche . )<br />

On nargue M. Pioquarl 4. . ,„ .. ,<br />

" Wilm. — C'est b...'ment bien làt't.<br />

M. Varanna. — Le ministre ajoutait q/ù-S,<br />

dans cas conditions, la durée du servit© <strong>de</strong>s<br />

réservistes pouvait être réduite au minimum;<br />

comment se fait-il que M. le ministre ait<br />

changé d'opinion sur ce point ? »<br />

Les socialistes ne cassent d'applaudir.<br />

M. Varenue. — H est facile <strong>de</strong> rendre le<br />

recrutement régional responsable <strong>de</strong>s événe-<br />

ments du Midi ; la vérité vraie, c'est que l'on<br />

a tort d'employer l'armée dans la répression<br />

<strong>de</strong>s troublas intérieurs. (Applaudissements<br />

socialistes.)<br />

M. Al lard. — C'était la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gal-<br />

liffet.<br />

. P/lassaSjuau. — Vous avez voté panHant<br />

doux ans pour Galliffet, vous. (Bruit.)<br />

. Messimy. — Bans les troubles du Midi,<br />

il ne s'agit nullement d'un régiment qui a<br />

refusé <strong>de</strong> marcher contre <strong>de</strong> proches parents ;<br />

on ne leur a <strong>de</strong>mandé rien <strong>de</strong> semblable ;<br />

c'est un. régiment qu'on voulait éloigner et<br />

qui s'est révolté contre ses chefs. (Applaudis-<br />

sements à gauche.)<br />

"m Varonne. — Je suis convaincu que ces<br />

hommes n'auraient pas refusé <strong>de</strong> marcher<br />

pour la défense du pays ; je compte que le<br />

ministre tiendra la main à l'application<br />

strict© du principe d'égalité <strong>de</strong>vant le <strong>de</strong>voir<br />

militaire. (Applaudissement socialistes.)<br />

Paris, 29 novembre.<br />

La séance est ouverte à 2 h. 12, sous la pré-<br />

si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Antonin Dubost.<br />

LES CREDITS SUPPLEMENTAIRES ..<br />

L'ordre du jour appelle la discussion du pro-<br />

jet <strong>de</strong> loi relatif à l'ouverture et à l'annulation<br />

<strong>de</strong> crédits. Discours <strong>de</strong> M. Riou<br />

M. Riou a la parole dans la discussion géné-<br />

rale.<br />

M. Riou. — le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'abord à monsieur<br />

le ministre <strong>de</strong> la guerre ce que coûtera sur<br />

l'exercice <strong>1907</strong> l'expédition du Mairoc. (Très<br />

bien ! très bien ! â droite.)<br />

Que coûtera aussi l'invasion <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s ma-<br />

rocaines sur notre territoire algérien ? Et<br />

puisque nous parlons do co <strong>de</strong>rnier inci<strong>de</strong>nt,<br />

je suis certain d'être l'interprète du Sénat tout<br />

entier en envoyant â l'armée d'Algérie et à<br />

ceux <strong>de</strong> ses soldats morts pour la patrie.l'hom-<br />

mage respectueux <strong>de</strong> tous mes collègues.' (Sal-<br />

ves d'applaudissements.)<br />

Le Sénat d'ailleurs ne refuse au ministre <strong>de</strong><br />

la guerre aucun <strong>de</strong>s crédits qu'il jugera néces-<br />

saire pour assurer la sécante <strong>de</strong> notre terri-<br />

toire algérien et maintenir haut l'honneur do<br />

•notredrapeau. (Approbations unanimes.)<br />

if La-îsecondo question que j'ai à» poser se iré-<br />

.fère à un autre ordre d'idées ; je prends acte<br />

das chiffras inscrits dans le rapport réoam<br />

ment distribué'- au Parlement sur les opéra<br />

tiens <strong>de</strong> liquidation <strong>de</strong>s congrégations dissou-<br />

tes ;-il faut cependant que je signale le chif<br />

fre.i'important <strong>de</strong>s honoraires touchés par les<br />

'avocats, j'aurai bien désiré sur ce point spé-<br />

cial avoir quelques éclaircissements complé<br />

mentaires. (Très bien ! très bien ! à droite.;<br />

Enfin, j'en viens à ma troisième et <strong>de</strong>rnière<br />

question : <strong>de</strong>s sondages ont été faits en vue<br />

<strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu<br />

dans le cahier <strong>de</strong>s crédits supplémentaires,<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour ces<br />

opérations un crédit <strong>de</strong> 50,000 francs ; voudra<br />

t-il nous donner à ce sujet les rapports <strong>de</strong>s di<br />

recteurs dos contributions directes ; nous les<br />

fera-t-il distribuer î (Très bien ! très bien 1 à<br />

droite.-) Discours du général Picquart<br />

M. le ministre la guerre a la parole.<br />

M. Pïsii'jart.— M. Riou me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles<br />

sont les dépensas résultant sur l'exercice <strong>1907</strong><br />

<strong>de</strong> l'affaire du Maroc ; il y a d'abord un sup<br />

plément <strong>de</strong> dépense d'entretien pour nos trou<br />

pas à Casablanca et Oujda ; d'autre part, il y<br />

a à apprécier la valeur du matériel con-<br />

sommé.<br />

Sur le premier point, les dépenses réelles à<br />

la date du 10 octobre étaient au total <strong>de</strong><br />

1.928,293 francs ; les prévisions pour la fin <strong>de</strong><br />

l'année amènent un total d'environ 3 millions<br />

<strong>de</strong> francs ; auant au matériel consommé ou<br />

dégradé, je l'estime à 2,600,000 ; le total gêné<br />

ral en fin d'année se sol<strong>de</strong>ra par 7 millions <strong>de</strong><br />

francs.<br />

M. Lccour-Crandmaison. — Sans compter<br />

la marine.<br />

M. Picquart. — Je ne suis renseigné que<br />

sur la guerre.<br />

M. Gailiaux, minisiire <strong>de</strong>s finances. — Sur<br />

la question <strong>de</strong> M. Riou relative aux-sondages,<br />

on sait que j'ai voulu rechercher las censé<br />

quences <strong>de</strong> la réforme projetée ; distribuerai<br />

je las rapports <strong>de</strong>s dàrecteuas ? Non, je ne le<br />

ferai pas plus que mes prédéeieeeeurs ne l'ont<br />

fait pour <strong>de</strong>s expériences analogues. »<br />

La discussion générât© -est dose.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture <strong>de</strong>s articles,<br />

qui sont suiccessivament adoptés sans obser-<br />

vations.<br />

L'ensemble du -projet <strong>de</strong> loi est adopté.<br />

L'ordre du jour aippell© la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion sur la catastrophe <strong>de</strong> l'Iénœ ; mais,<br />

le ministre <strong>de</strong> la marine étant retenu à la<br />

Chambre <strong>de</strong>s députés, la suite <strong>de</strong> cette discus-<br />

sion est renvoyée à la prochaine séance.<br />

11 s'agit en oe moment d'un© entreprise <strong>de</strong>s<br />

loges. » (Exclamations à gauche.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Vous n'avez la parole quo<br />

pour un fait personnel.<br />

M, DQSahaye. — Les loges veulent étouffer<br />

la voix do la gran<strong>de</strong> industrie et diu com-<br />

me roe.<br />

ILe prési<strong>de</strong>nt. — L'inci<strong>de</strong>nt est clos. »<br />

Le Sénat s'ajourne à mardi prochain, 2 heu-<br />

res ; la séance est levée à ? h. 15.<br />

débitants lorsque l'Etat créera <strong>de</strong> nouveaux<br />

impôts ; « ils sont, a-t-il dit, déjà trop lour<strong>de</strong>-<br />

ment frappés. »<br />

M. Forsans a <strong>de</strong>mandé rate les commerçants<br />

eai détail et en gros s'unissent et s'enten<strong>de</strong>nt<br />

pour faire aboutir las <strong>de</strong>si<strong>de</strong>rata communs et<br />

pour défendra leurs intérêts.<br />

iourr^ée jParkirieiitaire<br />

b& TA'LÈIB BOUKfcOïl<br />

Le traité franco-canadien<br />

Paris, 29 novembre.<br />

L" texte <strong>de</strong> la convention commerciale con-<br />

clue entre la France et le Canada a été dépo-<br />

sé sur le bureau rie la Chainore ; la conven-<br />

tion comprend vingt articles et un annexe<br />

concernant les produits canadiens bénéficiant<br />

du tarif minimum ; un autre, concernant les<br />

produits français bénéficiant du tarif intermé-<br />

diaire canadien. , . ,<br />

Parmi tas produits canadiens bénéficiant (lu<br />

tarif minimum, citons les conserves, les pois-<br />

sons frais et salés, le blé, les fourrages, etc.<br />

Parmi les produits français bénéficiant au<br />

tarif intermédiaire canadien, on remarque os<br />

arbres fruitiers, las spiritueux â l'usage <strong>de</strong>s<br />

teintures ou médicaments, les vins médici-<br />

naux toutes les préparations médicinales<br />

composées <strong>de</strong> plus d'une substance, les autos,<br />

etc.<br />

La pSine da mort<br />

On sait que M. Cruppi, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />

mission <strong>de</strong> la réforme judiciaire, s'est fait le<br />

protagoniste do la suppression <strong>de</strong> la peine <strong>de</strong><br />

M. 'Ajam, idiéputô radical <strong>de</strong> la Sarthe, vient<br />

<strong>de</strong> déposer, sur cotto question, une proposi-<br />

tion <strong>de</strong> loi qui constitue, en réalité, un arnen<br />

dament à la thèse <strong>de</strong> M. Cruppi.<br />

Prenant en considération le mouvement d'o<br />

pinion qui se manifeste <strong>de</strong> tous côtés contre<br />

le système d'indulgence systématique do M.<br />

Fallières, M. Ajam présente une disposition<br />

transactionnelle ayant pour but <strong>de</strong> modifier<br />

les articles 342 et suivants du co<strong>de</strong> d'instruc-<br />

tion criminelle.<br />

•M. Ajam propose en substance qu'on donne<br />

au jury le pouvoir d'assurer lui-même l'ap-<br />

plication <strong>de</strong> la peine encourue avec le con-<br />

cours du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s assises et que la loi<br />

permette aux jurés, en cas <strong>de</strong> crime entraî-<br />

nant la peine capitale, <strong>de</strong> choisir -entre la pei<br />

ne <strong>de</strong> mort et l'onoellulement perpétuel.<br />

AU LUXEMBOURG<br />

L'inci<strong>de</strong>nt Savary-Delchaye<br />

Paris, 29 novembre.<br />

A l'issue <strong>de</strong> la séance du Sénat, M. Savary<br />

a adressé à M. Delahaye ses témoins, MM.<br />

Ournac et Maxime Lecomte ; M. Delahaye les<br />

a mis -en rapport avec MM. Gaudin <strong>de</strong> Villaine<br />

©t Le Cour-Grandmaison.<br />

Les témoins atten<strong>de</strong>nt, pour se réunir, d'a-<br />

voir en mains le compte rendu sténograp'nique<br />

<strong>de</strong> la séance.<br />

Les témoins <strong>de</strong> MM. Delahaye et Savary<br />

après une discussion qui a duré <strong>de</strong> 5 heures 1<br />

8 heures du soir, n'ont pu réussir â se mettre<br />

d'accord sur la question <strong>de</strong> savoir à qui ap<br />

partient la qualité d'offensé ; en conséquence,<br />

' décidé <strong>de</strong> se réunir <strong>de</strong> nouveau <strong>de</strong><br />

POOB LES INONDÉS 00 MIDI<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Les fêtes <strong>de</strong> bienfaisance données hier en<br />

faveur <strong>de</strong>s inondés du Midi ont été la cause<br />

d'une émeute, heureusement enrayée, mais<br />

qui a causé un moment <strong>de</strong> sérieuses craintes.<br />

Dans le but <strong>de</strong> prévenir le trafic das cartes,<br />

dont le prix avait été élevé à 10 francs, le.<br />

commissariat général fit afficher, â midi, une<br />

pancarte disant que les cartes <strong>de</strong> service n'au-<br />

raient, plus accès au Grand-Palais ; quelques<br />

fabricants, s'estimant lésés, décidèrent <strong>de</strong> pro-,<br />

tester, et bientôt six cents manifestants ,se.<br />

trouvaient réunis sous l'horloge, tandis que<br />

tentissait un vacarme assourdissant do sirè-<br />

nes et d'oppe.'ls <strong>de</strong> trompes.<br />

Pendant ce tempe, on recouvrait toutes 1er,<br />

voitures, les exposants déclaraient qu'ils n'il-<br />

lumineraient pas dans la soirée, et les mani-<br />

festants <strong>de</strong>venaient plus nombreux et plus<br />

bruyants.<br />

Enfin, à midi 40, l'administration rapportait<br />

sa décision, et aussi-tôt les fabricants don-<br />

naient dos instructions pour qu'on rendit aux<br />

stands leur physionomie ordinaire.<br />

<strong>de</strong>ux mains et les secours ont été souvent di*<br />

tribués par favoritisme.<br />

Iles fonctionnaires municipaux et même <strong>de</strong>»<br />

magistrats se sont transformés en simple*<br />

mendiants.<br />

Quant aux secours en nature, on cite <strong>de</strong>s<br />

gons qui ont reçu jusqu'à cent vingt tentes-<br />

abri ; un secrétaire <strong>de</strong> mairie volait <strong>de</strong>s bal-<br />

lots <strong>de</strong> vêtements pendant la nuit ; il les re-<br />

vendait ensuite. D'autres, revendaient les ali-<br />

ments donés par charité.<br />

Enfin, <strong>de</strong>s millionnaires, dont on cite les<br />

noms, ont quémandé et reçu <strong>de</strong>s secours va-<br />

riant <strong>de</strong> 50 â 700 francs.<br />

LA CRfSE~PÔRTUQA!Se<br />

Lis-bo-rme, 29 novembre<br />

La tranquillité règne toujours ; les partis<br />

d'opposition ne se sont pas encore mis -d'ac-<br />

cord sur leur tactique ; on est étonné <strong>de</strong> plus<br />

.en plus <strong>de</strong>s nouvelles erronées dont certains<br />

jouroaux.<strong>de</strong> Madrid se font l'écho.<br />

USSIO<br />

Espionnage et Trahisons<br />

La responsabilité d'UHmo<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Les mé<strong>de</strong>cins chargés <strong>de</strong> l'examen mental<br />

<strong>de</strong> l'enseigne <strong>de</strong> vaisseau Ullmo. concluent à<br />

sa responsabilité.<br />

fait» l<br />

a foumitl!re <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />

kJ£L M? hieu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />

laire i*es ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

Le ministre ûe la marine. — Le salaire<br />

SïïF'îtiPS<br />

3 fr ' 50 il y a quelques an-<br />

nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr. 85 ; il faut re-<br />

connaître qu'un sérieux effort a été fait en fa-<br />

>eur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

I^S 0UA ? 1Elr s.n'ont qu'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />

h'n 1 'î'-i 8 '^ trayo-iWan-t mieux et en acceptant le<br />

t avait a la tache, qui est le plus productif.<br />

* .i^xuaimations a l'cxtrêrne-gauch-e.)<br />

Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />

pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />

t-iuies et <strong>de</strong>s cuirassés ; ils sont assurés contre<br />

le chômage; ils n'ont qu'à travailler conscien-<br />

cieusement. (Rumeurs.)<br />

M. Henri Michel. _ j'ai pu voir <strong>de</strong> près<br />

comme rapporteur du budget <strong>de</strong> ïa marine<br />

a an <strong>de</strong>rnier, ce qui se passe dans les aree-<br />

naux et, rpar suite, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />

dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse contre<br />

M. Chaumet, rapporteur. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

1 orateur <strong>de</strong> préciser, ot <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />

en cause a propos d'une campasm> <strong>de</strong> presse<br />

M. Miahe!.— il m'y a aucun© insinuation daffi s<br />

mes paroles ; je ne voulais dire qu'une chose<br />

ceat que la campagne faite contre les arse-<br />

naux par la presse est une cumpagr» pavée<br />

V®r J«s représentants <strong>de</strong> l'industrie privée. »<br />

''AppaaudisssTOents à rextrême-gaucho )<br />

L'orateur cherche à établir, dans un dis-<br />

pours mtarminaMe, qu'on travaille bien et<br />

^on^ifmc.Leuseimont dans les arsenaux.<br />

Ni. Micdct,. — Le travail est plus vite fait<br />

par les arsenaux que par l'industrie privée •<br />

îas ,cuirasses construits par l'Etat coûtent<br />

moins cher que ©eux fournis par les chan-<br />

tiers privés.<br />

La construction est aussi mieux faite dans<br />

aieemaux ; quamt au fai-hlc irai! w<br />

nos arsenaux il s'agit do savoir danTqudb<br />

.tes mesures les ouvriers en sont rêawmSa-<br />

Wes et clans queûle mesure l'adnùnistrXon<br />

L outillage est notoircmeat insuffisant à<br />

l'arsenal <strong>de</strong> Toulon ; j'ai pu constater qu'il y<br />

-avait pour environ 100,000 francs d'outils<br />

neufs jetés dans un coin, inutilisés<br />

b<br />

Les chaudières du Magenta et autres navires<br />

ïont laissées au grand air. exposées à t mtH<br />

tes internâtes ; c'est un million <strong>de</strong> perdu •<br />

*ualà le gaapiOilage. 1 '<br />

'iers font <strong>de</strong> la meil<br />

1 industrie privée. »<br />

trans-<br />

-» r î - iv,îî a r?'-r W ce s 0 »» «es mômes<br />

Réponse du général Picquart<br />

leurre besogne que dans nnuustrie priv<br />

Los socialistes applaudissent avec<br />

port.<br />

que Von traite ^mZXmulT<br />

çon donnée au rapporteur<br />

L Jl<br />

M. Chaumet. _ Je n'ai 'fait , |1; „, rUvr , lrs<br />

M. Michel. — On vous a raconté hier <strong>de</strong>s<br />

anecdotes piquantes. ' mc<br />

Mi P £°ï te " r - ~ Et authentiques<br />

tin in „£?î ~ ,,a vais vous en conter aussi<br />

v£C^'* 15 "' «tfran* dans ks ateliers, trou-<br />

t^ 1 - T -• il yaiU«- 6 M. A. Sert (Shaw); 3, Hors-dCEu.<br />

vre, à M. le vlCSSllS-<strong>de</strong> iqjtarco (Défeyer).<br />

Non -piacés : Cigale ill, iwfi!», fif>i«S2- Cartridsc,<br />

Pompon, Briga<strong>de</strong> II, Gloriole III, aé'wîi-Mauù nI«'<br />

Idole iv. ' ,<br />

Dix longueurs, une courte tête. '<br />

Mutuel : gagnant 516 50, placés Begglia 90 50 Fera-<br />

droyants Hl, Hors-d'Œuvre 33 50.<br />

Prix du N-ethou, course <strong>de</strong> haies, 3,000 francs " S09<br />

mètres environ. — 1, Beaurapaire, par Simoni'an et<br />

Brood-Mare, à M. E. Fisebhof (Carter); 2 Bouton-<br />

d'Or, h M. Ch. tSiev.aU 1er (Bourdale); 3, Biuky à jr -<br />

G. Belteïille (Piggott).<br />

Non a>la,cés : PUuto-du-DiaMo, Bérenger I. Pala-<br />

fox, Valseur II, La Brinviliiers, Commère II. Pas-<br />

cal II.<br />

Trois lon.gueurs, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 28, placés Beaurcpaire 14, Bon-<br />

ton-d'Or, 23, Binky, 14 50.<br />

Prix <strong>de</strong>s Pyrénées,, stoeple-chase, mixte, 4,000 fr^<br />

4,200 mètres environ. — 1, Cafce-Walk, par Saint-<br />

Damien et Common-Wilch. à M. lo vicomte <strong>de</strong> Fon-<br />

tarco (Défeyer); 2, Taidoun, à M. E. Fischhof (A.<br />

Carter); 3, Lo Satyre, à M. E. Courveille (A. Clian-<br />

man).<br />

Non placé : Bébé, tombé.<br />

Demi-longueur, mauvais troisième.<br />

Mutuel : gagna.nt 54, placés Calsc-Walk 10 50 Tar-<br />

<strong>de</strong> un 11 50.<br />

Prix du Vignemale, course <strong>de</strong> haies, 4,000 franc»<br />

200 mètres environ. — 1, Ingénu, par Dorio.lés ou<br />

Saint-Bris et Do-lly, à M. A. CoWentz (Piggottj- 2<br />

«nie, a M. E. ïbiobaux (J. Barthtiiomew): 3 Kimo-<br />

lo, à M. A. Veil-Picard (Day). ' '<br />

Non placés : Nourrice. Patagon, Lord-Preslc Ar-<br />

penteur, Good-News, Bessborougli, Aloaxndrine Al-<br />

lah II.<br />

Une longueur et <strong>de</strong>mie, huit longueurs<br />

Mutuel : ga.gnant 29 50, placés Lngénu 14 50 Gè-<br />

ic 1G, Kimolo 29 50.<br />

Prix Nestor, steeple-chase. handica». 10 000 francs.<br />

,000 mètres environ. — 1, Nansouek, par Upas ou<br />

zingaro et Stalira, à M. le prince A d'Arenbe.rg<br />

(H. Holt) et Star-Ruffby, à M. Pfizer (Burgoyne); 3,<br />

Tramât, à M. H. <strong>de</strong> Miunm (Lalanno).<br />

Non placés : Li-Ta-Cliou, Fjnpiatre. Arc-en-CIftl.<br />

Iuaho, tombé.<br />

Déad-héat pour la première place.<br />

Trois longueurs.<br />

1<br />

Mutuel : gagnant Nansouek 27, placés 33 50. Star-*<br />

Rpjby gagnant 27, pla,cé 26.<br />

Prix do la lumière, course do haies, handicap,<br />

4,000 francs, .1,200 mètres environ. — 1 Neuilly II<br />

ipar Upas et Francisquine, à M. Oh. I.tnéart (Héatm!<br />

2, Cake-Walk lit, à M. L. Cros (Newoy); 3, Panllinio<br />

\ M. E. Frezie.r (A. Carter).<br />

Non -placés : Pantagruel, Rigollard Den<strong>de</strong>ra Bax>-<br />

ry.sway, Owlet, Soliooi-Gtrl.<br />

Trols-ouarts do longueur, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />

Muuol : gagnant 149, placés Neuilly u 27 50, Cake.<br />

Walk III 38. Paullinio 14.<br />

Luttes<br />

AUX FonKs-wmc.ÈnB<br />

Finale et repêchage : Ba.hn, Allemand, tombo Mfc<br />

chaud lo Bouclier, Français.<br />

Finale du championnat : Antonitch. Rfrbe, tomW<br />

ViLly StaJltng. AHomand ; Laurent lo Beaucatro»»<br />

tombo Czaia, Hongrois.<br />

t L'»roi,t.o<br />

nor.b. Allemand, tombe l.nswtesse. T'"'"'"'-? , ?J<br />

Caaeaux, Français, tombe luu.ul <strong>de</strong> Bçwic». y';*<br />

çals ; Paul Pons, Français et omor <strong>de</strong> Uni. non.<br />

Ion! match nul.<br />

4P CASINO DE P.UUS e ' t<br />

Pierre lo C0I07.ÔS s'est rencontré avec l'r.dii»» 1 T<br />

a r rapport <strong>de</strong> la commission d'enquête su<br />

la répartition <strong>de</strong>s fonds recueillis 'pour les vie<br />

times <strong>de</strong>s tremblements do terre ou Culahre,<br />

en 1905, révèle <strong>de</strong>s faits scandaleux.<br />

O.11 avait IWCueiWi un total <strong>de</strong> 40 millions<br />

pluMUun» prétendues victimes ont touche <strong>de</strong>s<br />

Busse offre a tout lutteur qui lui résistera<br />

minute).<br />

UN nf;n PVOOUBNY roNfi<br />

paris, 29 novembre, g<br />

Padoubny. lo champion du nn>n


' Samedi <strong>30</strong> NovemhrM9t7<br />

Paris, 28 novembre.<br />

\£, causse qui cooralt <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />

jjS aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnsc <strong>de</strong>s<br />

S r j,;::s a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />

Endours ; on a môme 6é presque étonné que la<br />

Banquo d'Angleterre n'abaissât pas le taux do l'es-<br />

compte, ce qui, d'aitUeurs, est plutôt prématuré,<br />

l'amélioration <strong>de</strong> la cote est assez gran<strong>de</strong>.<br />

Notre 3 % est forme à 95 20 ; la Caisse vient,<br />

d'alilcnrs, à la rescousse cn <strong>de</strong>amndant 50,000 francs<br />

tlo rente ; on tient â tran3<br />

nfflle<br />

qu'un<br />

» Pondant la péri<br />

du <strong>30</strong> au 27 octobre<br />

prononcé son nom,<br />

le fait <strong>de</strong> sa soJtdar<br />

le gouverneiinent dt<br />

darité que no-us ne<br />

plus da lui que <strong>de</strong><br />

quéiie se dressa mi<br />

» On pouvait dise<br />

» Après l'arti<br />

Il y trom<br />

•mie.<br />

i'ieiotoralc<br />

lier, je TI<br />

int soi.gn<br />

'ouéo et ï<br />

.stre Gler<br />

Slaisons<br />

Maison Paul C.\LVET, Caroassonna<br />

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bonnes marques. Seul dépôt pnu l'Aulrj dala<br />

célèbre marque française tturtu<br />

Deman<strong>de</strong>r e Catalogue gén 'ira<br />

Ùel'Ant'que Ûité <strong>de</strong> Ca-xissonru<br />

iMUmXÉQhB UQJEJil DU wmi<br />

A la SorSionne<br />

M.le ministre <strong>de</strong> l'instruction publique, rati-<br />

fiant la présentation faite par la Faculté <strong>de</strong>s<br />

lettres <strong>de</strong> Paris, vient <strong>de</strong> nommer M.'Boug'é<br />

chargé du cours <strong>de</strong> science sociale à la Sor-<br />

bonne.<br />

Dans l'Université, lo dreyfusisme mène à<br />

tout.<br />

Conférences du Comité Catholique<br />

Plusieurs <strong>de</strong> nos amis nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

préciser les conditions d'abonnement à la sé-<br />

rie <strong>de</strong>s conférences qui doivent être données<br />

cet hiver sous le patronage <strong>de</strong> ce Comité.<br />

Quoique nous ayons déjà fait connaître ces<br />

conditions, nous nous faisons un plaisir <strong>de</strong><br />

les indiquer à nouveau :<br />

Abonnement aux cinq conférences, 5 francs;<br />

prix spécial pour lo clergé, 3 francs.<br />

11 est fait <strong>de</strong>s réductions aux familles sur<br />

Les bases suivantes : chef <strong>de</strong> la famille, 5 fr.;<br />

second membre <strong>de</strong> la famille, 3 fr.; pour cha-<br />

cun <strong>de</strong>s autres membres, 2 francs.<br />

L'inauguration dé cette série do conférer;-<br />

ces aura lieu le dimanche 15 décembre, à 8<br />

heures et <strong>de</strong>mie du soir, dans la salle du Jar-<br />

din-Royal.<br />

Pendant l'Avent ot le Carême, les conféren-<br />

ces seront données le soir, le Comité catholi-<br />

que ne voulant pas distraire les fidèles <strong>de</strong>s<br />

offices religieux.<br />

Au contraire, pour donner satisfaction à un<br />

grand nombre <strong>de</strong> nos amis, les conférences <strong>de</strong><br />

janvier et <strong>de</strong> février seront faites un diman-<br />

che, dans l'après-midi.<br />

Une prochaine note donnera le détail <strong>de</strong> la<br />

séance d'inauguration, qui sera <strong>de</strong>s plus inté-<br />

ressantes.<br />

S'adresser, oour la délivrance <strong>de</strong>s abonne-<br />

ments, au siège du Comité catholique, 71, rue<br />

iV-Horg.<br />

Lj| ^|£^ Qt î:,s chapeliers <strong>de</strong>s gen$ chics<br />

<strong>30</strong> 'rue d'Alsace. Voir nos étalago3<br />

Ceivîpaï'assor! Nous<br />

du gouver-<br />

.ucoup pEus<br />

'Sttiorr pour<br />

<strong>de</strong> quel effet<br />

uchcky£Q?iŒf$ ck Toulon<br />

Du <strong>30</strong> novembre<br />

CAPITOLE. — Tournée Frédéric Acliard : Vous<br />

n'avez rien â déclarer ? et Le Fils à Papa.<br />

Demain, en matinée, Lakmé et le ballet <strong>de</strong> la<br />

Juive ; le soir, à 8 heures, les A'occs cle Jeannette et<br />

Soîïïïon et Dalila.<br />

THEATRE-LAFAÏETTE. — A 8 h. f, Et ma femme<br />

qui n'est pas là ; les Petites llichu ; dimanche, en<br />

matinée, ies Deux Timi<strong>de</strong>s, le Petit-Duc ; le soir,<br />

le Bossu et In Périchole.<br />

PALACE-CiNEMA-THEATRE (rue d'Alsaco-Lor-<br />

rair.e). — A partir <strong>de</strong> 3 heures, et le soir, do 9 a<br />

il Heures : Les costumes <strong>de</strong> la femme à Iravres les<br />

âges, Quel malheur d'avoir un gendre, Aladin, fée-<br />

ries coloriées, Deux poids, <strong>de</strong>ux mesures, etc., etc.<br />

Sarali Eeilan et son voyant musical.<br />

supporterons jamais .pas<br />

M. Beaumetz, et contre te-<br />

. candidature,<br />

rter sur oe terrain.<br />

Ferro'ul I&carioie<br />

but d'établir La conij)osition<br />

es types <strong>de</strong> vins obtenus chaque<br />

Pour le clergé<br />

La Semaine IXeligieusc publie une liste <strong>de</strong><br />

, *>u«eri-rtM'ons et quêtes en faveur -du clergé,<br />

dont le total s'élève à 1,580 fr. 20, portant le<br />

t°l ; >l général du troisième trimestre <strong>1907</strong> à ce<br />

Jour â 21,389 fr. 80.<br />

La mon ds Madame <strong>de</strong> Beauséjour<br />

coiatolJj'^fticlo qu'un journal <strong>de</strong> la région<br />

1 ère à. 1 , ? Réveil <strong>de</strong> la Haute-Saône, coosa-<br />

« Une r^wtre <strong>de</strong> Mime <strong>de</strong> Beauséjour :<br />

vient <strong>de</strong> rs °-nna.lité éminente <strong>de</strong> notre ville<br />

» Notr0 v'? >; > r 'Utro.<br />

«ejour nA, î épSch& ? v '<br />

A une fin <strong>de</strong> non. recevoir complote.<br />

Le;ministre loi a répondu — non sans une<br />

cerSàtne irrévéïeace — qu'il' couvrait absolu-<br />

ment "<strong>de</strong> toute son autorité les ingénieuips du<br />

Canal, dont M. Durand avait dénoncé les<br />

procédés discourtois à son égard et il a<br />

]0iU |ï Ja commune <strong>de</strong> CenneAîonestiès es-<br />

time orue j'ai tort-, elle n'a qu' àfaire trancher<br />

la question par le conseil ne préfecture et le<br />

onnseël d'Eitett ; mais je couvre absx>lunî-ent<br />

'aiai'ninis'.ration <strong>de</strong>s tpônts et chaussées. La<br />

décision a été prise sons mon autorité et sous<br />

ma 'reâoonsabaitié. J'aime à croire crue, dans<br />

- déclarera satis-<br />

ceis eourfitions, M. Durand se c<br />

fait, (Très bien ! très bien '.) ».<br />

! b<br />

eçments <strong>de</strong>s Organes<br />

ApfiareRs Pneumatiques perfectionnes<br />

<strong>de</strong> A. CLAVERIE<br />

seuls qui doivent être adoptés<br />

la gusrison ei le soulagement<br />

d-3 ces Infirmités<br />

(ss<br />

poui<br />

U f*- Jointe enTeteppa alrsncKe r«u; la tetoui<br />

WA Eiltel : |f s| - O» tram <strong>de</strong>s tiilets dans bats la Franc;<br />

te cSsJ lss prinapsaï dSMbsIs <strong>de</strong> t?Mt. libraires, tasqniers, ett,<br />

M et clies E. STAUOE, 50, Rue <strong>de</strong>s Toumellos, Paris,<br />

cet.<br />

f lit (Très ~<br />

' Somme toute tout blooarti qu'il est, M. Du-<br />

ran/i n'a ras obtenu d'autre réponse, dans<br />

cdllo cru» M. <strong>de</strong> Laurons-<br />

Mme Vermàres, 10<br />

lix lial'Q.stft'e, 0"50<br />

0<br />

3 ; XX, 0 50 : XXX 1 ; M. Pierre Fabre<br />

UW 6i 1 : , M ' ^«'^ « 50 ; M. litaé.<br />

zoQti, u o0 ; <strong>de</strong>ux bonnes chrétiennes S • Min"<br />

Gliavernac, 20 ; plusieurs anonymes, 140 ; un<br />

ancien élève reconnaissant, 50 ; trois ano-<br />

^toU H<br />

5.oto' â: ^<br />

<strong>de</strong>s<br />

P. S. — Gomme les années précé


Samedi CO <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Seig'Ics. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; janvier-<br />

l&vrjer, 19; h promtors, 19; tendance calme.<br />

Suils. — Paris, 79 50; province, 79.<br />

Avoines. — Courant, 18 75; prochain, 17 60; jan-<br />

vier-février, 17 60; 4 premiers, 17 80; tendance faible.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 80 50; courant<br />

40; prochain, 83; 4 premiers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mai, 72 50;<br />

lcndan.ee faible.<br />

Un.— Disrixniible en cuves à nu, 55; courant, 54 75;<br />

prochain, 53 50; 4 premiers, 62 25; 4 <strong>de</strong> mai, 43; ten-<br />

tlance ïaiule.<br />

Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 33 25; pro-<br />

chain, 3S 25; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mal, 41 75; ten-<br />

dance ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />

Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50 ; 4 pre-<br />

miers, 27 75 ; 4 <strong>de</strong> mars, 28 25; 4 <strong>de</strong> mat, 28 625; ten-<br />

dance ferme; roux cuités, 24 625; autres jets. 24 625;<br />

rallinés. M.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />

Céréales. — Elaûettes, blés supérieurs, les S0 kll,<br />

1S 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 23 ; blés mitadinS<br />

lins, 17 25 à 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays, les 75 kll., 13 i<br />

13 50 ; orge, les 60 kll, S 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 i<br />

S ; maïs, les 75 Utlos, <strong>de</strong> 9 50 à lo 75 ; haricots ,1'hec<br />

toliire, <strong>de</strong> 25 a 26 ;lèves, ies 05 kilos, 12 50 à 13;vesccs<br />

noires, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et Issues. — rremlêres dites mlnot, let<br />

522 k. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;RO les<br />

joo kilos. 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 16 Ir. ; sons.<br />

14 50. ^<br />

Graines fourracères. — Trèfle, les 100 Kll., 150 i<br />

155 ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 a 135.<br />

Foin, <strong>de</strong> 4 20 à 4 50; sainfoin ire coupe (nouveau),<br />

ie 4 90 à 5 40; 2" et 3" coupes, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />

î 40 à 2 80; avoine, 1 75 à 2 10, le tout les 50 kilos.<br />

Bois à brûler. — Les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 45 à 1 50.<br />

Montréjeau.<br />

Blé, 15 50; méteil, 12 25; seigle, 11; maïs, 16; avoi-<br />

ne, 8 50; haricots, 32; pommes <strong>de</strong> terre, 4; cftâtai-<br />

rncs, 7; poules, 5 50; poulets, 3; œufs, 1 <strong>30</strong>; dindons,<br />

!î; canards, S; bœuf, o 72; veau, 1 03; mouton, 0 85;<br />

tares aras, 1 <strong>30</strong>.<br />

LOT-ET-GARONNE<br />

Âgen.<br />

Marché-foire du 27 novembre.<br />

Notro marché-foire bi-mensuel, qui s'est tenu a,<br />

la Porte-du-Prn, a été bien fréquenté<br />

La place aux vea.ux et veilles était fort pourvue et<br />

la vente s'est effectuée aux prix <strong>de</strong> 50 à 56 les 50<br />

xllos. sur pied.<br />

Bœufs do boucherie, <strong>de</strong> 35 à .40 ; vaches, <strong>de</strong> 33 a<br />

85 ; moutons, <strong>de</strong> 45 à 48.<br />

Il y avait cnieacnies porcs gras, qui ont été ven-<br />

dus à, raison <strong>de</strong> 60 à 70.<br />

Pores ordinaires, pour l'élevage <strong>de</strong> 00 à 70 et 80<br />

pièce. Porcelets, do 28 à 50.<br />

Les chevaux <strong>de</strong> 4 à 5 ans étaient recherchés et ven-<br />

dus, <strong>de</strong> 125 à 350 l'un.<br />

Volaille. — Marché sufflsairunent .pourvu.<br />

Poules ot poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à<br />

4 50 ; chapons, <strong>de</strong> 5 50 à 0 50 ; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong><br />

à 13 ; oies.<strong>de</strong> 9 a 14 ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 0 ; pinta-<br />

<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 a o ; pigeons, do 0 90 à 1 75, le tout la<br />

paire.<br />

Les couvées étant, dit-on, difficiles <strong>de</strong> mener à<br />

bien, les œufs se payaient 1 40 la douzaine. Les<br />

reven<strong>de</strong>urs les vendaient 1 50.<br />

Oies grasses, <strong>de</strong> 1 20 à l 25 le dcml-kilo, poids<br />

mort.<br />

Canards gras, <strong>de</strong> 1 25 à 1 <strong>30</strong>.<br />

Lapinds fuyards, <strong>de</strong> 2 a 2 50 ; lièvres, do 5 à 6 ;<br />

perdreaux, <strong>de</strong> l 75 a 2 ; merles, <strong>de</strong> o 23 à 0 <strong>30</strong>, le tout<br />

la pièce.<br />

Blés. — Transactions lentes, 18 a 18 50 et 18 75 sont<br />

les prix a l'hectolitre.<br />

Maïs roux et blar^c, <strong>de</strong> 14 a 16.<br />

Fèves, <strong>de</strong> 13 50 à 14.<br />

Avoines, <strong>de</strong> 8 25 à S 50 et 9 suivant mérite.<br />

Vins. — Affaires limitées. Quelques particuliers ont<br />

acheté aux prix <strong>de</strong> 32 a 35 les 228 litres, nus,<br />

Iranco garo do l'acheteur.<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> marchands forains avaient<br />

dressé leurs éventa ires.<br />

La plupart ont para peu travailler,<br />

GERS<br />

Fleurance.<br />

Blé, 18 25; avoine, 8 25; fèves, 12 50; haricots, <strong>30</strong>;<br />

.pommes <strong>de</strong> terre, 4 50; maïs, 17, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 3 50; paille, 1 50 les 50 kilos.<br />

Poules, 6 à 7; poulets, 2 50 a 5; canards, 6 a 7; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s, 5 à 6; chaipons, 6 à 7; din<strong>de</strong>s, 10 à 17, le tout<br />

la paire.<br />

Gibier : lièvres, 5 à 6; perdreaux, 2 à 2 25; lapins,<br />

1 75; outar<strong>de</strong>s, 2 50; canards, 2 50; cailles, 0 75; gri-<br />

ves, 0 50, la pièce.<br />

Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> txmichGrie : bœuf, 0 75; vache, 0 60; veau,<br />

1 1.0; porc, l 15; mouton, o 80; agneau, 1 20, le kilo,<br />

poids vif.<br />

Vin : vin blanc, 3 fr. à 3 fr. 25 le <strong>de</strong>gré, les 228 li-<br />

tres ; vin rouge, 25 à 40 fr. la bor<strong>de</strong>laise. Mauvezin.<br />

Blé, 18 fr.; avoine, <strong>de</strong> 8 à 8 50; orge, 9 50; maïs,<br />

15 50; fèves, <strong>de</strong> 12 à 12 50, le tout l'hectolitre.<br />

Volailles. — On constate une légère baisse, bien<br />

que les cours restent élevés. Poules, <strong>de</strong> 4 à 5; pou-<br />

lets, <strong>de</strong> 2 75 à 3 75; chapons, <strong>de</strong> 5 à 7; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />

4.à 5; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong> 9 à 15 ; oies inaigres, <strong>de</strong><br />

16 à 18; le tout la paire ; œufs, 1 <strong>30</strong> la douzaine;<br />

oies grasses, 1 15 le dfimi-kijo.<br />

Gibier. — Lièvres.d e 6 à 7; lapins, <strong>de</strong> 1 75 a 2; per-<br />

dreaux, <strong>de</strong> 2 25 à 2 50; vanneaux, 0 60; grives, 0 M;<br />

tourds et merles, 0 25, le tout la pièce.<br />

Les veaux <strong>de</strong> boucherie et les porcs n'éprouvent<br />

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Du 29 <strong>Novembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

COURS<br />

rrtÉCiSn.<br />

FONDS D'ETAT<br />

8 %<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Russe 4 '% 1S07 et 1859<br />

— 4 % 18S0<br />

— 4 or 1889<br />

— 4 % or 1690.<br />

— 4 % or 1893<br />

— s % or 1894<br />

Consolidé i % 1" et 2' séries<br />

— 4 % 1901 ,<br />

— 3 % or 1891<br />

— 3 % or 1896...<br />

_ 3 J % or 1894<br />

Russe 1900.....<br />

Letres do gage 3 $ »<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (covtrs <strong>30</strong> &.)...<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Républ.) 5 % 1886<br />

Portugal 3<br />

94 90<br />

,95 50<br />

*55 ..<br />

81 40<br />

7!) 25<br />

81 45<br />

81 ..<br />

81 25<br />

81 35<br />

83 ..<br />

82 20<br />

68 50<br />

6G 80<br />

71<br />

93 10<br />

60 10<br />

497<br />

103 10<br />

92 25<br />

93 60<br />

93<br />

101 70<br />

510 .<br />

Cl 70<br />

sr, m<br />

«3 25<br />

E2 ;tr,<br />

81 <strong>30</strong><br />

«4 ..<br />

83 75<br />

•18 75<br />

67 40<br />

73 50<br />

74 55<br />

70 ..<br />

4116 ..<br />

103 15<br />

92 50<br />

S6 ..<br />

93 50<br />

101 50<br />

510 50<br />

62 ..<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit Lyonnais.<br />

Banque do Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Banque Ottomane<br />

Midi o...<br />

Orléans ,<br />

Paris-Lyon-Médlterranée<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

BOne-Guelma •<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Norâ-Es.tagne<br />

Saragosse<br />

Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />

Charbonnage <strong>de</strong> Lavlana<br />

Carmaux<br />

Thomson-Houdton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz.<br />

Messageries maritimes<br />

Compagnio transatlantique<br />

Lots Congo<br />

4190<br />

687<br />

1167<br />

1410<br />

674<br />

660<br />

3^)0<br />

700<br />

H19<br />

1335<br />

1335<br />

1/57<br />

SU<br />

898<br />

683<br />

645<br />

6C2 50<br />

713 ..<br />

150 ..<br />

207 ..<br />

3C0 ..<br />

335 ..<br />

127 ..<br />

1815 ..<br />

592 ..<br />

190<br />

208 ..<br />

80 ..<br />

4180 ..<br />

084 50<br />

« 70 ..<br />

1424 ..<br />

674 ..<br />

660 ..<br />

3<strong>30</strong> ..<br />

698 50<br />

1115 ..<br />

1337 ..<br />

1334 ..<br />

1757 ..<br />

812 ..<br />

895 ..<br />

690 ..<br />

617 ..<br />

658 ..<br />

725 ..<br />

151 50<br />

270 ..<br />

364 ..<br />

350 ..<br />

127 ..<br />

1800 ..<br />

590 ..<br />

191 .-<br />

20(1 50<br />

80 25<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure<br />

Portugais 3 % l" série.<br />

Consoli<strong>de</strong> anglais<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain-<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banquo ottomane<br />

Nord-lispagne<br />

Saragosse<br />

Suez ,<br />

Rio-Tinto<br />

Sosnowice<br />

Alagoas<br />

cour.s<br />

rn£ciD.<br />

94 92<br />

103 23<br />

92 15<br />

61 80<br />

82 15<br />

92 75<br />

507 ..<br />

4180 ..<br />

1167 ..<br />

687 ..<br />

266 ..<br />

361 ..<br />

4603 ..<br />

1679 ..<br />

1449 ..<br />

380 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville «9 Par'3 ,R55<br />

_ i8sn<br />

_ 1871<br />

_ 1S75<br />

_ 187G<br />

_ 1S92<br />

_ feO-5-1895..'<br />

— 5S3S<br />

— te93<br />

_ 1904<br />

1903<br />

Foncières 1370<br />

— 1683<br />

— 1S35<br />

— 18D5<br />

— 1903<br />

Communales 1S79<br />

— 18M<br />

_ IRAI<br />

— 1«K<br />

_ 169H<br />

Midi 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % anciennes<br />

Lyon S % fusion anciennes<br />

Nord 3 % ancienne;<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Côno-Guelma<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais •••<br />

Autrichiens 3 % l** hypothèque...<br />

Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1889 •••••<br />

Panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

5<strong>30</strong> 50<br />

480 50<br />

406 ..<br />

531 ..<br />

531 75<br />

361 25<br />

362 .<br />

422 ..<br />

407 75<br />

425 ..<br />

333 25<br />

499 .<br />

425 ..<br />

458 ..<br />

465<br />

41)4 25<br />

473 50<br />

49(1 ..<br />

38S ..<br />

454<br />

464 V.<br />

431 ..<br />

434 ..<br />

431 ..<br />

448 ..<br />

425 ..<br />

439 ..<br />

422<br />

ils<br />

421 25<br />

387 75"<br />

350 75<br />

340 ..<br />

425 ..<br />

314 ..<br />

586 50<br />

108 ..<br />

473<br />

493 75<br />

495 ..<br />

50<br />

531<br />

476<br />

406<br />

531<br />

531<br />

362<br />

363<br />

420 ..<br />

407 50<br />

429 ..<br />

333 50<br />

500 ..<br />

427 50<br />

457 ..<br />

465 ..<br />

494 ..<br />

473 ..<br />

490 ..<br />

390 ..<br />

454 ..<br />

431 50<br />

432 ..<br />

433 ..<br />

431 ..<br />

446 25<br />

421 ..<br />

417 ..<br />

422 ..<br />

386 25<br />

356 ..<br />

335 ..<br />

424 ..<br />

312 50<br />

583 ..<br />

471 50<br />

492<br />

APRES BOURSE<br />

, o/ 1 0'. "2f<br />

IPigs;::::: m<br />

East Rand I «* 50 1<br />

Rand Mines » !-' • '<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 83 . .tf. | Italien<br />

MARCHE EN BANQUE<br />

Huanchaca ma m<br />

De Beers «r,<br />

Goldtields 77 2 -<br />

East Rand 94<br />

Rand Mines 124<br />

May et C" "<br />

Chartered 23<br />

Capo Copper.. 208 ..<br />

Brlansk 260 !;<br />

Robinson Gold 200 50<br />

Syndicat minier 203 ..<br />

Tbarsis 159 :M<br />

Intérieure<br />

EOURSR OE MAP.RID<br />

.... 81 65— Extérieure..<br />

CHANGE<br />

nambourf;<br />

BueiijFS-Ayres (or)<br />

Madrid (papier court)<br />

Madrid (papier long)<br />

Londres<br />

Londres (chèques)<br />

COURS DES PRIMES<br />

95 20. dont 25.<br />

95 ^ ; dont 25<br />

<strong>de</strong>nt 2 fr. 50.<br />

1700 ,. I dont 5.<br />

101<br />

420 '"'<br />

'8 '.'<br />

126 "<br />

15 ."'<br />

23 .<br />

2U ..<br />

275 .<br />

200 ri<br />

203 ..<br />

1G1 *<br />

2,'3!U<br />

127 2|<br />

SX dont 50<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50...<br />

,Banq. ottom. d.5<br />

« Rio dont 10<br />

'Il<br />

l.<br />

M 5Q<br />

3 % français..<br />

Ganq. ottoman •<br />

94<br />

1. . 17<br />

. t. . 1 suez .. .<br />

lia . 1 Egypte<br />

95 20<br />

426 ..<br />

95 ..<br />

126 ..<br />

102 \\1<br />

182 lxï<br />

99 .1.<br />

COURSE DE TOULOUSE<br />

Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur, 94 80 .<br />

Amortissable, 03 80; Obligation tunisienne, 45s- Mil<br />

dagascar 2 {, 79 20. '<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 4 °/a 1880, 79 o*.<br />

consolidé 4 % Ire série, 85 83; 5% 1606, 92 oo' ; Kvî5<br />

rleure estampillée, C. 40, 93 00; Chinois, 95 10- A,I<br />

triche, 96 60. ' *<br />

Valeurs diverses (actions). — Mires d'Albi ex-crut.<br />

pon 21, 1,000 ; Nouvelle Foncière toulousaine 53?<br />

Est, 898; Paris-Lyon-Médiierranée, 1,335; Nom'<br />

Midi, 1,119; Orléans, 1,335; Ouest, 814; Saragosse '3*8<br />

Obligations diverses.— Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> 1889 \wSè<br />

102; Société Toulousaine d'Electricité 5 % mon Sas<br />

97 50; 5 1/4, 103 75; Ville <strong>de</strong> Paris, 1865 , 5<strong>30</strong> 50- 1H-7-"<br />

531; 1S94 1890 T. P., <strong>30</strong>2; Départ, <strong>de</strong> la Haute-Garni<br />

.aies 18S0, 503; 1899 , 465<br />

ne, 462; Communa<br />

ciôres 18S5, 458; 1903"tout payé, 494 25; Est ancienno<br />

439; Midi ancienne 3 %, 431; Nord nouvelle, 450 ÏS<br />

Orléans amùenc, 434; Par.'s-Lyon-Méditerra'nce a<br />

cienne, 431; Ncrd-Espagno Ire série estampll. 85(13<br />

Saragosse ancienne Ire hypoUièque, 387 50; lama h?<br />

rta .1 0/ y »ia. "'40r-<br />

<strong>de</strong> 3 % X,<br />

Changes. Espagne, les 109 pesetas, 87 95.<br />

r<br />

Guérison <strong>de</strong> M. DENOYER<br />

atteint <strong>de</strong> tuberculose pulmonaire<br />

PAR L'ELIXIR DUPEYROUX<br />

M. Auguste-Georges DENOYEU, que représente la photogravure<br />

ci-contre, est né à Paris en 1836 et<br />

habite 93, boulevard <strong>de</strong> Ciiaronne,<br />

l'aris. Il m'a permis <strong>de</strong> publier son<br />

cas dans le but d'être utile à ses<br />

semblables, lin juillet 1905, il se re-<br />

froidit à là suite d'un exercice vio-<br />

lent. Une touxséchesurvint; bien-<br />

tôt il se mit à cracher et à maigrir.<br />

U sentit ses forces diminuer et<br />

chaque fois qu'il se livrait à un<br />

exercice fatigant il était pris d'un<br />

f '.?! tremblement général. Il vint à ma<br />

W consultation, a la fin du mois do<br />

'&] septembre igo5. Je lui trouvai le<br />

' tiers supérieur du poumon gauche<br />

en voie <strong>de</strong> ramollissement tubercu-<br />

F1||§Heux et lui prescrivis mon traitement<br />

aSSSTà base d'BLISm DTJPE7R0US.<br />

Il se trouva mieux après six semaines <strong>de</strong> traitement. En mars 1906,<br />

M. Denoyer était <strong>de</strong>puis longtemps guéri. J'ai revu M. Denoyer fin<br />

août 1905 ; il continuait à so porter parfaitement.<br />

D" DUPEYROUX,<br />

, 5, Square <strong>de</strong> Messine, S, Paris.<br />

— La guérison <strong>de</strong> M. Deaoyer a clé obtenue par mon traitement a l'Elixir<br />

Dupeyroux au vu et au su <strong>de</strong> toutes les personnes qui le connaissent ou qui fréquen-<br />

tent ma consultation. Cette guérison n'est pas une exception; on compte pir milliers<br />

les mala<strong>de</strong>s réputés incurables guéris par l'Elixir Pupcyroux.<br />

Si les statistiques constatent que ta tuberculose fait, chaque année, cn France,<br />

150.000 victimes, ceia vient <strong>de</strong> ce que les mé<strong>de</strong>cins ne savent pas la soigner. Pour<br />

permettre à chaque mala<strong>de</strong> do se soigner lui-même, j'envoie gratis et franco, sur<br />

<strong>de</strong>manda, mon Traité <strong>de</strong>s maladies <strong>de</strong> l'appareil respiratoire et une brochure<br />

intitulée: a Comment je guéris mes tuberculeux» ; <strong>de</strong> plus, je consulte gratuite-<br />

ment, tous les jours, excepté le jeudi, <strong>de</strong> 1 b. à 3 b. en mon cabinet du Square <strong>de</strong><br />

Messine, n* 5, à Paris et <strong>de</strong> même par correspondance. Un Questionnaire est envoyé<br />

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29 Feuilleton du <strong>30</strong> novembre 1-907<br />

PAR<br />

L MARY AN<br />

XXII<br />

RENE AU DOCTEUR<br />

« Le moment est venu do regar<strong>de</strong>r en<br />

faco l'avenir <strong>de</strong> nos enfants. J'ai lu dans<br />

l'âme loyale et limpi<strong>de</strong> d'Aymeric ce<br />

qu'il désire, et mon rêve le plus cher se-<br />

rait accompli si jo pouvais remettre en-<br />

tre ses mains le bonheur <strong>de</strong> ma chère<br />

fille. Mais je dois, auparavant, te livrer<br />

enfin le tragique secret <strong>de</strong> notre vie. Il<br />

n'a rien, je n'ai pas besoin <strong>de</strong> te le dire,<br />

qui touche à l'honneur, et cependant il<br />

peut refroidir le jeune amour d'Ayme-<br />

ric et le détourner <strong>de</strong> notre alliance... Je<br />

lui ai <strong>de</strong>mandé, ce matin, <strong>de</strong> réfléchir<br />

quelques jours, et <strong>de</strong> s'éloigner <strong>de</strong> nous<br />

pour être plus libre <strong>de</strong> consulter son<br />

cœur. C'est avec toi et ta femme qu'il<br />

<strong>de</strong>vra peser la décision suprême.<br />

» Je serai lundi à l'Ormaie. Je désire<br />

que personne ne connaisse mon arrivée.<br />

Je t'y attendrai. Il me semble que j'aurai<br />

plus <strong>de</strong> cou rage pour t'ouvrir mon<br />

cœur, dans cette maison qui a vu naître<br />

el, croître notre amitié. Quoi qu'il arrive,<br />

je comprendrai et respecterai la résolu-<br />

tion d'Aymeric, et notre vieille affection,<br />

a noua <strong>de</strong>ux, n'en sera pas atteinte. Il y<br />

a longtemps que j'aurais voulu tout te<br />

dire ; mais il m'aurait fallu te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

le secret, et j'aurais craint que tu n'en<br />

souffrisses vis-à-vis d'Elise. Aujourd'hui,<br />

elle doit tout savoir.<br />

» A toi du fond <strong>de</strong> mon cœur. »<br />

(Par le même courrier.)<br />

AYMERIC A SON ONCLE<br />

« Mon oncle René m'a parlé... oh 1<br />

avec tant <strong>de</strong> bonté !... Il m'a dit son dé-<br />

sir <strong>de</strong> nouer une alliance nouvelle entre<br />

nos <strong>de</strong>ux familles... Il a confiance en<br />

moi. et consent à me donner Miriam, à<br />

la condition que je réfléchisse quelques<br />

jours, et que j'aie un entretien a,vec<br />

vous... Comme si une courte absence<br />

pouvait mo changer ! Comme si je pou-<br />

vais réfléchir, quand je vois <strong>de</strong>vant mes<br />

yeux le bonheur, le bien suprême <strong>de</strong> ma<br />

vie !<br />

» Je n'ai pas le courage <strong>de</strong> quitter Pa-<br />

ris, quoique ce soit si dur <strong>de</strong> me voir in-<br />

terdit pour quelques jours le seuil chéri.<br />

Ne viendrez-vous pas, mon temps d'é-<br />

preuve écoulé, assister avec ma tante à<br />

mes bienheureuses fiançailles ?...<br />

« Et le pauvre Clau<strong>de</strong> me trouve en-<br />

core heureux !... »<br />

XXIII<br />

L'Ormaie a revêtu son aspect hivernal.<br />

Les arbres do l'avenue sont dépouillés ;<br />

les hêtres, privés <strong>de</strong> verdure, ont l'air <strong>de</strong><br />

hautes colonnes grises ; la pluie remplit<br />

les ornières ; sur les murailles <strong>de</strong> la mai-<br />

son, un réseau <strong>de</strong> brindilles <strong>de</strong>sséchées<br />

remplace las fleurs <strong>de</strong>s clématites, et ce-<br />

pendant, dans un recoin très abrité, il<br />

y a encore quelques pâles roses blan-<br />

ches, que la première gelée effeuillera.<br />

Dans l'ancien cabinet <strong>de</strong> travail do<br />

Roué, um Irai 'bonne cjmitavsam à dissi-<br />

per l'o<strong>de</strong>ur renfermée et humi<strong>de</strong>. On<br />

a découvert les meubles en hâte, mais il<br />

y a dans cette pièce, <strong>de</strong>puis si longtemps<br />

inhabitée, un aspect <strong>de</strong> tristesse et d'a-<br />

bandon qui serre le cœur du docteur<br />

Sauvely lorsqu'il arrive, ému <strong>de</strong> crainte,<br />

à l'étrange ren<strong>de</strong>z-vous que lui a donné<br />

son cousin.<br />

. Celui-ci, <strong>de</strong>bout <strong>de</strong>vant la cheminée,<br />

tourne à chaque instant les yeux vers la<br />

pendule par une habitu<strong>de</strong> machinale.<br />

Mais il y a longtemps que la vie est sus-<br />

pendue dans la vieille maison <strong>de</strong> fa-<br />

mille, ot l'aiguille immobile marque<br />

toujours l'heure <strong>de</strong> ce départ étrange et<br />

précipité qui a interrompu tant <strong>de</strong> pro-<br />

jets joyeux.<br />

— Paul !...<br />

Ils s'embrassent chaleureusement ; il<br />

y a quelquo chose do convulsif dans l'é-<br />

treinte <strong>de</strong> René ; puis ils s'éloignent un<br />

peu l'un <strong>de</strong> l'autre, pour se rendre<br />

compte <strong>de</strong>s changements que le temps a<br />

apportés dans leurs physionomies. A<br />

peine quelques ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus marquent<br />

le beau front tranquille du docteur ;<br />

quant à René, il a assez vieilli, <strong>de</strong>puis<br />

quelques semaines, pour que les années<br />

qui les séparent semblent effacées.<br />

— Toutes les paroles banales semble-<br />

raient, en ce moment, une insupportable<br />

et odieuse comédie, dit-il d'une voix dont<br />

il s'efforce <strong>de</strong> dominer les frémissements;<br />

j'ai hâte do déposer <strong>de</strong>vant toi ce far<strong>de</strong>au<br />

qui meurtrit si cruellement mes épau-<br />

les... Mais, auparavant, je veux te redire<br />

que rien n'altérera mon amitié, même la<br />

rupture possible d'un projet qui m'est<br />

très cher.<br />

Le docteur lui serra la main en silen-<br />

ce, ot, s'assoyant près <strong>de</strong> lui, plongea<br />

avec angoisse ses yeux bleus dans ceux<br />

<strong>de</strong> son araii...<br />

Il y oui un sil«mce, pendant lequel m<br />

n'entendit plus que la respiration préci-<br />

pitée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hommes...<br />

— Paul, dit brusquement René, se le-<br />

vant tout à coup avec agitation, l'une <strong>de</strong><br />

ces enfants n'est pas notre fille...<br />

Tressaillant <strong>de</strong> surprise, Paul ouvrit<br />

la bouche sans pouvoir d'abord pronon-<br />

cer un mot. Il fit un effort pénible et bal-<br />

butia une inteiTogation :<br />

— Miriam ?<br />

René se laissa retomber sur son fau-<br />

teuil.<br />

— Je ne sais pas...<br />

Il y eut encore un silence pesant, hor-<br />

riblement douloureux, pendant lequel le<br />

<strong>de</strong>etcur entrevit toutes les conséquences<br />

compliquées, douloureuses que pouvait<br />

avoir cette révélation, l'opposition déses-<br />

pérée que sa femme allait faire au ma-<br />

riage d'Aymeric, et même l'hésitation<br />

que celui-ci éprouverait peut-être <strong>de</strong>vant<br />

un si étrange mystère.<br />

— Tu ne sais pas 1 réuéla-t-il, presque<br />

sans savoir qu'il parlait. Mais c'est<br />

inouï, împossiblo !<br />

Soulagé par l'aveu qu'il venait <strong>de</strong><br />

faire, René respira longuement, et sem-<br />

bla recouvrer son énergie ordinaire<br />

— Tu comprends, dit-il, qu'on "n'ac-<br />

cepte pas aisément uno situation aussi<br />

cruelle, aussi anormale... Notro bonheur<br />

y a sombré, la santé <strong>de</strong> ma malheu-<br />

reuse femme s' est usée, et nous sommes<br />

peut-être condamnés h voir ces enfants<br />

en <strong>de</strong>venir les victimes. Comment n'au-<br />

rais-je pas remué ciel et terre pour sou-<br />

lever ce far<strong>de</strong>au ! Tout ce qui est humai<br />

noment possible a été fait.<br />

Le docteur, commo en proie à un eau<br />

chemar, pas** fiévreusement sa main<br />

sur son front.<br />

— Je ne comprends pas... Tu nous<br />

avais annoncé ta naissance <strong>de</strong> dvixx ju<br />

molles...<br />

— Oui ; l'une est morte à trois mois,<br />

et l'autre a été misérablement confondue<br />

avec l'enfant <strong>de</strong> &^nourrice...<br />

— Et l'on n'a pu arracher la vérité à<br />

cette femme. !<br />

— Elle a péri dans une catastrophe<br />

qui a failli coûter la vie aux enfants.<br />

— Mais il y avait <strong>de</strong>s voisins, <strong>de</strong>s pa-<br />

rents, <strong>de</strong>s témoins l<br />

— Personne n'a pu faire la lumière...<br />

Ecoute l'étrange récit d'un fait qui n'a<br />

peut-être pas <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nt... C'est pour<br />

moi un soulagement ineffable <strong>de</strong> déchar-<br />

ger enfin mon cœur <strong>de</strong> ces souvenirs<br />

amers...<br />

Il se tut un instant et, tandis que son^<br />

regard était fixé <strong>de</strong>vant lui, il sembla re-<br />

monter le cours <strong>de</strong>s années et revoir <strong>de</strong>s<br />

scènes disparues.<br />

— Je me rappellerai toujours notre ar-<br />

rivée si joyeuse dans un petit village<br />

<strong>de</strong>s Grisons, un coin perdu, découvert<br />

lors <strong>de</strong> notre voyage <strong>de</strong> noces, ot où nous<br />

avions projeté <strong>de</strong> revenir un été... Nous<br />

avions nos <strong>de</strong>ux jumelles... Celles-là<br />

étaient bien à nous... Elles avaient <strong>de</strong>ux<br />

mois ; Claire achevait do so remettre et<br />

nourrissait ses filles. Elles portaient les<br />

mêmes prénoms, intervertis, et se res-<br />

semblaient si étrangement, quo leur<br />

mère prenait la précaution do les dis-<br />

tinguer par un ruban... Comme nous<br />

étions heureux do cette fuite dans ce vil-<br />

lage presque ina,cce<br />

i lu... Après tout, il a été si intenaa, si pro-<br />

• m'émeul<br />

fond, que son seul souvenir<br />

après tant d'années sombres...<br />

Il fit une pause, comme pour repreiv<br />

dre courage à ces réminiscences, puis<br />

continua, avi<strong>de</strong>ment écouté war son enti :<br />

— Un jour, Glaire me dit que «e bon;<br />

heur lui faisait peur par son intensité<br />

même... Le len<strong>de</strong>main, elle éprouva dp<br />

choc singulier à rencontrer, sous ks fi'<br />

vrées <strong>de</strong> la misère et <strong>de</strong> la douleur.. »n.6<br />

femme qui était sa vivante image, mais<br />

une image transfigurée pu- la souffran-<br />

ce, impressionnante, quoique toujours<br />

belle. Elle me dit alors qu'ello serai*<br />

ainsi si le malheur l'atteignait.- Croi*<br />

tu aux pressentiments. Paul î<br />

— Je ne les nie pas absolument...<br />

— Naturellement, Claire voulut sct-O*<br />

rir cetet infortunée, qui portait dans & s<br />

bras un enfant, une petite fille <strong>de</strong> i'ûê e<br />

<strong>de</strong>s nôtres... Le bébé rescoinblait à ^<br />

mère, et par conséquent a Claire


NTIME<br />

quotidien, <strong>de</strong> Pefense êioeiale et Religieuse<br />

H ET ADMINISTRATION = <strong>Toulouse</strong>, Paie Roquelaine, 25 LE IlOIÉfiO<br />

5M> «r-<br />

7 SX BHtl<br />

^MniVOAIlOyW ET KSB-ARTEMKriTS LBIÎTROPHJ3 . ~. . . © * *t fc-<br />

IÉPABTEMETTS aos LivrrRQPHEâ 7 - *3 -<br />

ÈïtUHGSR (i/oft* jwttoW» «O - 20-<br />

S#» Abonnements partent «BÏ *•» et 19 «a enscn» œr»3 et e-onî payables É"«.-ranOT<br />

4» '<br />

ÉDITIONS"~RÉGTONALES<br />

Lof, Aveyron.Gorrèze, Cantal ! 7arn, Auflfo, Hérault, Pyrénées-Orient&tes<br />

— ' ' _<br />

Ùers, Hte*-P y rénées, Basses-Pyrénées, Lando* 1<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-at-Garonno i<br />

Haute-Garonne. Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

XXC££ESS&.*X I 3:c>2!Q~J9<br />

IrWONŒS («• . ;<br />

RÉCLAMES - . .<br />

RÉCUHES (3. ftty* . . ,<br />

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- s - •<br />

FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL<br />

Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong>. - 17° Année - N° 5,512<br />

Les Faits du Jour<br />

La Chambra tîans ses <strong>de</strong>ux séances, a voté<br />

le budget da ia marine et entamé la rtiscus-<br />

S'orc ois calui le sa guerre.<br />

-»-&-l et on le pousse au point qu'il ne reste plus<br />

que les annexes à construire pour le mettre<br />

en état <strong>de</strong> fonctionner.<br />

On hésite au sujet <strong>de</strong> la défense du côté, <strong>de</strong><br />

la terre, effrayé <strong>de</strong> projets trop vastes ; mais<br />

lie principe qu'il fallait couvrir aussi le port<br />

contre une attaque B© l'intérieur était du<br />

moins acquis. On dépense ainsi 43 millions, et<br />

on était à la veille <strong>de</strong> pouvoir disposer <strong>de</strong> l'un<br />

<strong>de</strong>s plus magnifiques instruments <strong>de</strong> guerre<br />

qu'il y ait au mon<strong>de</strong>, d'un instrument' conçu<br />

et exécuté d'après les théories les plus récen-<br />

tes. Mais M. Pelletan <strong>de</strong>vient ministre <strong>de</strong> la ma-<br />

rine. Il arrête tous les travaux <strong>de</strong> Bizerte.<br />

Pourquoi ? En vue <strong>de</strong> quelle autre manière<br />

d'entendre l'intérêt national ? Singulière fa-<br />

çon <strong>de</strong> pratiquer les mœurs <strong>de</strong> la liberté : on<br />

ne le lui a jamais <strong>de</strong>mandé 1 Et il ne l a ja-<br />

mais dit, Pendant cinq ans, l'achèvement die<br />

Bizerte a été suspendu.<br />

Le personnel qui y avait été réuni était peu<br />

à peu licencié. Nous avons raconté le cas <strong>de</strong><br />

ces 1,500,000 francs do machines-outils gisant<br />

sous <strong>de</strong>s hangars, faut© d'un crédit <strong>de</strong> 37,000<br />

francs pour les mettre en place. Quelques par-<br />

lementaires qui ne voulaient pas le croire y<br />

sont allés voir dans ces <strong>de</strong>rniers temps ; ils<br />

ont <strong>de</strong> leurs yeux constaté cet état d'abandon;<br />

que dans le rapport sur le budget <strong>de</strong> la marine<br />

qui vient d'être distribué, M. Chaumet déclare<br />

énergiquement être inadmissible.<br />

Nous ne croyons pas qu'il soit possible<br />

<strong>de</strong> dresser plus clairement un acte d'accu-<br />

sation. Dans les lignes qui précè<strong>de</strong>nt, Pel-<br />

letan est convaincu <strong>de</strong> trahison envers la<br />

patrie. Pendant cent ans, peut-être, la mê<br />

me inculpation sera portée victorieusement<br />

contre lui. Et il s'imagine qu'on l'oublie !..<br />

Il est vrai que, pour réparer ses torts<br />

Pelletan (<strong>de</strong> la Voie Ferrée) propose <strong>de</strong><br />

chambar<strong>de</strong>r les Sociétés financières com-<br />

binées, Etats-Généraux ou Parlements, afin<br />

<strong>de</strong> prendre avec eux <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> salut.<br />

Au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la victoire anglaise,<br />

Paris reçut respectueusement le dauphin<br />

Charles, nommé, par son père prisonnier,<br />

lieutenant-général du royaume ; il convo-<br />

qua les Etats <strong>de</strong> la langue d'oïl. Huit cents<br />

députés composèrent cette assemblée. Pri-<br />

sonnière ou décimée sur le champ <strong>de</strong> ba-<br />

taille, la noblesse y était peu représentée ;<br />

l'influence fut tout d'abord acquise lux dé-<br />

putés <strong>de</strong>s villes et surtout à ceux <strong>de</strong> Paris,<br />

présidés par le prévôt <strong>de</strong>s marchands,<br />

Etienne Marcel.<br />

Dès leur première assemblée, ceux-ci<br />

s'appliquèrent à redresser les abus du pou-<br />

voir, oubliant trop que, dans le jeu <strong>de</strong><br />

toute institution humaine, on ne peut faire<br />

abstraction <strong>de</strong> l'infirmité <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scendance<br />

d'Adam. Aussi bien la pression <strong>de</strong> l'étran-<br />

ger, les résistances locales, les divisions<br />

intérieures, corrompirent bientôt ces élé-<br />

ments <strong>de</strong> réformes ; <strong>de</strong>s tribuns s'élevè-,<br />

rent : Marcel, Robert le Coq, le sire <strong>de</strong><br />

Pecquigny exaltèrent les passions <strong>de</strong> la<br />

multitu<strong>de</strong>.<br />

Pour continuer la guerre, les Etats ac-<br />

cordèrent <strong>de</strong>s,hommes et <strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s au<br />

dauphin, mais sous la condition qu'ils<br />

poursuivraient ses conseillers, .qu'il ren-<br />

drait la' ; liberté au roi <strong>de</strong> Navarre, empri-<br />

sonné par son ohm,, et qu'enfin il ne pour-<br />

rait prendre aucune mesure sans l'avis<br />

d'un conseil <strong>de</strong> députés. Cette ordonnance<br />

était beaucoup plus qu'une réformé"; elle<br />

changeait le gouvernement, en mettant<br />

l'administration dans la main <strong>de</strong>s Etats,<br />

et préludait au régime inauguré 432 ans<br />

plus tard, régime dont Pre.udhon a dit,<br />

avec la verve qui lui est propre : « Maudis-<br />

sons cette odieuse mécanique à menson-<br />

ges qu'est le parlementarisme, et qui ôte<br />

aux hommes tout courage et toute honnê-<br />

teté ». Hors d'état <strong>de</strong> résister à -ces exi-<br />

gences, le régent fut contraint d'y acquies-<br />

cer, mais partit pour l'Allemagne soùs pré-<br />

texte <strong>de</strong> s'entendre avec l'empereuï, son<br />

oncle, et se trouva bien <strong>de</strong> gagner aijisi du<br />

temps. Les Etats. du Midi lui accordèrent,<br />

sans conditions, quelques-unes <strong>de</strong>s ressour-<br />

ces dont il avait besoin. Alors, voulant s'af-<br />

franchir <strong>de</strong> l'ingérence <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> Pa-<br />

ris dans le gouvernement, il leur défendit<br />

<strong>de</strong> s'assembler. Toutefois, les murmures du<br />

peuples et l'épuisement <strong>de</strong>s finances l'obli-<br />

gèrent à convoquer <strong>de</strong> nouveau les Etats-<br />

Généraux le 7 novembre 1357.<br />

H Jusqu'à cette date, on peut considérer<br />

Marcel comme un réformateur, animé d'in-<br />

tehtions peut-être impru<strong>de</strong>ntes, mais géné.<br />

reuses ; désormais, il va <strong>de</strong>venir un révo-<br />

lutionnaire, s'aidant <strong>de</strong>s pires ennemis <strong>de</strong><br />

son pays, et pour atteindre son but il<br />

ira jusqu'au crime. C'est ainsi que le len-<br />

<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong>s Etats le roi <strong>de</strong><br />

Navarre Charles, que l'histoire a juste-<br />

orisoT!^ 6 p le M ^ uvais . f ut délivré <strong>de</strong> sa<br />

Pari, fYw?? Cq " ,gny ' ami du P ré vôt <strong>de</strong><br />

vôt Sf ° l T 1 ?! 0 011 vit ce mame pré-<br />

rat<br />

tc l<br />

a,0lr l ait meUr e à mort un avo-<br />

VA du , r01 au Parlement, M" R^w<br />

d Acv forcer h la i, f „ ,, ' «egnaut<br />

. ^J, IUILCI , a la têt© dune nonnlnco f„<br />

souïlèi^^x^<strong>de</strong> ^ da ^ phin 1 Massacrer;<br />

bous tes yeux <strong>de</strong> ce prince, les marérhmv<br />

<strong>de</strong> Champagne et d© Normandie, sla Xs<br />

intimes conseillers. Lorsqu'on ouvrit l2<br />

prisons, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Charles d° Na<br />

varre, il avait donné la liste <strong>de</strong>s criminels<br />

que l'on <strong>de</strong>vait relâcher, à savoir : « lar<br />

rons, meurtriers, voleurs <strong>de</strong> grands che<br />

mins, faussaires, coupables <strong>de</strong> viols, per-<br />

turbateurs du repos public, sorciers et em-<br />

poisonneurs ». C'est <strong>de</strong> cette canaille que<br />

Marcel s'était fait suivre dans l'hôtel du<br />

régent<br />

Les meurtres dont le sang avait rejailli<br />

sur la robe du jeune prince firent <strong>de</strong> lui<br />

l'irréconciliable ennemi du prévôt. Résolu<br />

à se venger, il quitta aussitôt Paris. Ce-<br />

pendant les provinces, révoltées par les<br />

violences <strong>de</strong> la Commune parisienne, pri<br />

rent parti contre elle pour le dauphin, et<br />

les Etats <strong>de</strong> Champagne les imitèrent. Tout<br />

à fait rassuré par ces manifestations, le<br />

futur Charles V crut pouvoir enfin faire<br />

acte d'indépendance et prit sur lui <strong>de</strong><br />

transférer à Compiègne les Etats <strong>de</strong> la lan-<br />

gue d'oïl, convoqués pour le 1 er mai à Pa<br />

ris. Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> y vint ; c'était toutefois<br />

une représentation telle quelle du royaume<br />

contre sa capitale. Elle vota <strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s,<br />

ajoutant qu'iis seraient perçus par les dé-<br />

putés <strong>de</strong>s Etats. Cette affectation <strong>de</strong> popu<br />

larité inquiéta Marcel qui, se sentant<br />

ébranlé, <strong>de</strong>manda à l'Université d'interve<br />

nir en sa faveur auprès du dauphin. Mais<br />

il n'y avait plus <strong>de</strong> paix possible ; le pré-<br />

vôt le comprit, pressa l'achèvement <strong>de</strong>s for-<br />

tifications <strong>de</strong> Paris, s'empara du Louvre,<br />

où étaient les provisions <strong>de</strong> guerre, et en-<br />

voya à Avignon louer <strong>de</strong>s brigands.<br />

Pendant que, d'une part, le régent, sou<br />

qu'il n'ait souillé sa cause par la violence,<br />

le meurtre, et <strong>de</strong>s alliances avec la plus<br />

basse démagogie. Enfin il allait, lorsque la<br />

hache <strong>de</strong> Maillard en fit justice, livrer Pa-<br />

ris aux ennemis <strong>de</strong> la France. Cela seul<br />

suffirait à le ranger parmi ceux dont la<br />

mémoire doit être maudite.<br />

Général REBILLOT.<br />

UNE FAILLITE<br />

Les retraites ouvrières viennent <strong>de</strong> subir<br />

le sort <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu. On a déjà<br />

dit : « Bon voyage » au projet <strong>de</strong> M. Cail-<br />

laux, parti pour une tournée en province.<br />

Comme Malborough : « ne sait quand re-<br />

viendra. » Il faut également dire adieu aux<br />

retraites ouvrières, ou, du moins, au pro-<br />

jeu voté par la Chambre, défendu par M.<br />

Viviani et retapé sans succès par la com-<br />

mission du Sénat.<br />

Pour la <strong>de</strong>rnière fois, hier, les membres<br />

<strong>de</strong> la commission assistés du prési<strong>de</strong>nt du<br />

conseil, <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s finances et du<br />

-travail» ont tenu.une longue et grave con-<br />

sultation autour du sujet et se sont trouvés<br />

d'accord pour reconnaître qu'il est incura-<br />

ble. Une petite note, qui a l'air d'une lettre<br />

<strong>de</strong> faire-part, a été rédigée à l'issue <strong>de</strong> la<br />

consultation. On va reprendre l'étu<strong>de</strong>, non<br />

pas du projet actuel, définitivement con-<br />

damné, mais <strong>de</strong> la question. Cela signifie<br />

que projet et question sont provisoirement<br />

inhumés dans le caveau <strong>de</strong> famille où dor-<br />

ment déjà l'impôt sur le revenu, le scrutin<br />

<strong>de</strong> liste, le rachat <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer, le<br />

monopole du pétrole, <strong>de</strong>s sucres et <strong>de</strong> l'al-<br />

cool et généralement un stock <strong>de</strong> maccha-<br />

bées qui, <strong>de</strong> leur vivant, agitèrent leur fo-<br />

lie sur le tréteau radical.<br />

Il était inévitable qu'il en fût ainsi. M.<br />

Caillaux ne s'est-il pas avisé <strong>de</strong> dire à la<br />

commission sénatoriale que l'Etat limitait<br />

pour toujours à cent millions le sacrifice<br />

annuel du Trésor. Cette déclaration équi-<br />

valait à l'abandon par le gouvernement <strong>de</strong><br />

toutes ses promesses. C'est ce que M. Mé-<br />

line n'a pas manqué <strong>de</strong> faire remarquer, en<br />

ajoutant que le concours <strong>de</strong> l'État étant<br />

limité, alors que celui <strong>de</strong>s bénéficiaires ne<br />

l'est pas, il est impossible <strong>de</strong> fixer un mi-<br />

nimum <strong>de</strong> retraite, et si ce minimum n'est<br />

pas fixé, il <strong>de</strong>vient également impossible <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une cotisation soit aux patrons<br />

soit aux ouvriers.<br />

Commission et gouvernement en ont con-<br />

venu.<br />

Et voilà un projet qui succombe encore<br />

sous un croe-en-jamhes du ministre Cail-<br />

laux. Le ministre <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong> la sociale<br />

ne voulait pas donner plus <strong>de</strong> cent mil-<br />

lions aux vieux ouvriers. Maintenant le<br />

tour est joué, et il ne donnera même pas<br />

un sou.<br />

ments les plus' pressants, a refusé <strong>de</strong> sur-<br />

veiller la frontière marocaine nf. ^Jj- ,<br />

dixième kilomètre " larocaine > a u <strong>de</strong>là du<br />

M. Picquart a daigné s'accrocher à la<br />

lecture <strong>de</strong>s romans déca<strong>de</strong>nts et ù Vcxécu<br />

tion <strong>de</strong>s valses <strong>de</strong> Chamina<strong>de</strong> pour nous<br />

assurer que le sang versé sera vengé I NVn<br />

croyez pas un mot. M. Picquart et M rie<br />

menceau continueront <strong>de</strong> gouverner -»u<br />

petit bonheur. Avant d'entreprendre une<br />

expédition nouvel e, on attendra les ordres<br />

d'Edouard VII. Une seule chose est sûre<br />

c est que la République in<strong>de</strong>mnisera lar KC i<br />

mont les cultivateurs et les capitalistes al-<br />

gériens lésés par les déprédations dës Beni<<br />

Snassen. Les catholiques français n'ont<br />

eux aucune in<strong>de</strong>mnité à recevoir pour les<br />

spoliations dont ils sont victimes. Mais les<br />

colons <strong>de</strong> la frontière marocaine ne sont<br />

pas gens à se payer <strong>de</strong> la même monnaie.<br />

Il faudra les dédommager.<br />

Tout à l'heure, un député du Centre me<br />

disait qu une insurrection algérienne pour-<br />

rait bien être la conséquence <strong>de</strong>s faits <strong>de</strong><br />

guerre dont notre frontière Vient d'être le<br />

théâtre. Vous savez avec quelle rapidité<br />

les nouvelles se transmettent parmi les<br />

tribus arabes. Quand on saura que nos<br />

troupes ont éprouvé un échec, les musul-<br />

mans, fiers du succès <strong>de</strong> leurs coreligion-<br />

naires, seront- fortement tentés <strong>de</strong> prêter<br />

main forte aux Marocains. Là est le dan-<br />

ger. Mais M. Clemenceau ne veut pas avoir<br />

1 air <strong>de</strong> s'en préoccuper.<br />

On me raconte qu'abordant, après le dis-<br />

cours <strong>de</strong> Picquart, le député Klotz, il lui dit<br />

que le gouvernement ne ferait rien. « Nous<br />

voulons, ajouta Clemenceau, offrir au<br />

mon<strong>de</strong> l'exemple d'un ministère <strong>de</strong> réfor-<br />

mes et non d'un ministère d'entreprises<br />

guerrières. » Personne, bien entendu, ne<br />

prend au sérieux ce pathos. Sf Edouard VII<br />

veut que le cabinet marche, il faudra bien<br />

que Clemenceau se soumette ou se dé-<br />

mette.<br />

M. Jules Delahaye n'a pu pousser à tond<br />

1 autre jour, sa charge contre Briand. Mais<br />

Briand ne perdra rien pour attendre. Un<br />

<strong>de</strong> ces jours, M. Delahaye viendra lire à<br />

la tribune quelques documents qui intéres-<br />

seront non seulement Briand, mais ses<br />

amis II y sera question <strong>de</strong>s prairies <strong>de</strong><br />

Saint-Nazaire. M. Delahaye ne négligera<br />

pas non plus certains socialistes million-<br />

naires qu'il est temps <strong>de</strong> démasquer.<br />

MÉNALOUE.<br />

par pi! Spécial<br />

4^<br />

L'assemblée <strong>de</strong>s évêques. — Débat à la<br />

Chambreztur le Maroc. — Nouveau com-<br />

oai. — Dix tues.<br />

T „ a , . A Paris, 28 novembre.<br />

MîS évêques protecteurs <strong>de</strong> l'Institut ca-<br />

tholique <strong>de</strong> Paris se sont réunis mercredi<br />

matin, à l'hôtel <strong>de</strong> Condé, rue Monsieur<br />

pour délibérer sur les gravés problèmes<br />

que soulève le mo<strong>de</strong>rnisme. Le recteur, Mgr<br />

Baudrillart, a reçu <strong>de</strong>s évêques un témoi-<br />

gnage collectif <strong>de</strong> satisfaction. L'éminent<br />

ecclésiastique se conforme, en effet, aux<br />

traditions léguées par Mgr d'Hulst et Mgr<br />

Péchenard. On s'est occupé ensuite <strong>de</strong> M.<br />

Paul Bureau et <strong>de</strong> son livre sur la Crise<br />

morale <strong>de</strong>s temps nouveaux. C'est le cha-<br />

pitre relatif aux « symptômes <strong>de</strong> rénova-<br />

tion » qui a surtout éveillé les ombrages <strong>de</strong><br />

l'auguste assemblée.<br />

Pour vous donner une idée du livre, je<br />

ne vous citerai qu'un mot. L'auteur, par-<br />

lant <strong>de</strong> la Restauration, lui reproche d'a-<br />

voir, par <strong>de</strong>s multiples lois et ordonnances,<br />

replacé dans leur condition première le ré-<br />

gime <strong>de</strong> la famille et <strong>de</strong>s successions, <strong>de</strong><br />

l'enseignement et <strong>de</strong> l'Eglise. Et quelles<br />

sont ces lois rétrogra<strong>de</strong>s ? M. Paul Bureau<br />

cite la loi <strong>de</strong> 1816 sur l'abolition du di-<br />

vorce. Ainsi, parmi les griefs dirigés con-<br />

tre le gouvernement monarchique, figure<br />

le reproche d'avoir rétabli l'indissolubi-<br />

lité du mariage chrétien. Je n'insiste pas.<br />

M. Paul Bureau raille le Père Ollivier<br />

dans la chaire <strong>de</strong> Notre-Dame, au<br />

ï ÉPÊCH<br />

MORT D'UN SÉNATEUR<br />

Paris, 28 novembre.<br />

M. taao», sénateur radical <strong>de</strong> Saône-ot-Loi-<br />

ans, d un© attaque d'apoplexie foudroyante<br />

me on vient <strong>de</strong> chambar<strong>de</strong>r les fondations<br />

pieuses. I! a tué la marine <strong>de</strong> la France et .<br />

il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aujourd'hui qu'on assassine tenu par la noblesse. et, <strong>de</strong> 1 autre la Corn<br />

son crédit. Mais on lui fait <strong>de</strong> l'opposition, | mune se préparait^ ajme lutte ^définitive<br />

et alors il se plaint.<br />

Unissons-nous pour gémir sur ses infor<br />

tunes. Pauvre Péril National ! Pauvre<br />

pauvre Pelletan (<strong>de</strong> la Voie Ferrée ) j<br />

» ®@®<br />

XJxx Traître<br />

Les traîtres sont <strong>de</strong>puis quelques années<br />

personnages très en vue ; la curiosité du<br />

public, quand ce n'est pas sa faveur s'at-<br />

tache à eux, et nous en avons vu hissés<br />

a, une fortune où n'atteignent pas les meil-<br />

leurs serviteurs <strong>de</strong> leur pays. On était ja-<br />

dis plus sévère pour leurs méfaits et rare<br />

ment d'ailleurs ils faisaient uno bonne fin •<br />

le connétable <strong>de</strong> Bourbon, Coligny (ven-<br />

dant Le Havre à l'Angleterre), Moreau<br />

Dazame, d'autres encore, ont payé, dès cè<br />

mon<strong>de</strong>, la rançon <strong>de</strong> leur crime. Mais ils<br />

ont <strong>de</strong>s partisans qui tentent d© les réha-<br />

biliter, et c'est faire œuvre pie qu© <strong>de</strong><br />

rattacher au gibet ceux qui ont mérité d'y<br />

être pendus. Un <strong>de</strong> ceux-là est Etienne<br />

Marcel, dont la statue, élevée par les com<br />

munards amnistiés puis relaps <strong>de</strong> 1871 est<br />

un <strong>de</strong>s défis que les politiciens issus <strong>de</strong>'nos<br />

désastres ne cessent <strong>de</strong> jeter au passé <strong>de</strong><br />

la France. Il suffit, pour s'en conviiincre<br />

<strong>de</strong> lire dans la véritable histoire le récit dè<br />

ce qu'a fait ce statufié, tandis que la Fran-<br />

ce était en danger <strong>de</strong> mort sous l'étreinte<br />

<strong>de</strong> l'Angleterre.<br />

Les événements qui suivirent la défaite<br />

<strong>de</strong> Poitiers ressemblent à ceux qui se pro-<br />

duisirent aux débuts <strong>de</strong> la Révolution <strong>de</strong><br />

1789 et lors <strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong> la Répu-<br />

blique, en 1870 : comme dans toutes les<br />

gran<strong>de</strong>s crises, on eut recours aux Assem-<br />

un tiers se leva auquel on n'avait pas<br />

songé. Les paysans, ruinés par la guerre<br />

pillés indistinctement par <strong>de</strong>s soudards<br />

étrangers ou français, se soulevèrent con<br />

tre les seigneurs, qu'ils accusaient <strong>de</strong> leur<br />

misère. Ce soulèvement fut l'explosion <strong>de</strong><br />

passions féroces qu'ils assouvirent par <strong>de</strong>s<br />

atrocités.<br />

Marcel, moins scrupuleux, leur envoya<br />

<strong>de</strong> Paris huit cents hommes pour les ai<strong>de</strong>r<br />

emporter le marché <strong>de</strong> Meaux, où s'é-<br />

taient réfugiées, avec les duchesses d'Or-<br />

léans et <strong>de</strong> Normandie, beaucoup <strong>de</strong> no-<br />

bles dames et <strong>de</strong>moiselles fuyant <strong>de</strong>vant les<br />

Jacques. Nombreux, ceux-ci les assié-<br />

geaient ; d'un moment à l'autre eilcs pou-<br />

vaient être massacrées et se mouraient <strong>de</strong><br />

peur. Heureusement, il leur vint un se-<br />

cours inespéré. Le comte <strong>de</strong> Foix et le<br />

captai <strong>de</strong> Bùch revenaient <strong>de</strong> la croisa<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

Prusse, passant par Châlons ; ils y appri<br />

rent le danger <strong>de</strong> ces dames et chevauchè-<br />

rent à leur secours, accompagnés <strong>de</strong><br />

Soixante lances. Dans une sortie fougueu-<br />

se ils écrasèrent les assaillants et en tuè-<br />

rent plus <strong>de</strong> sept mille. _<br />

Cependant les affaires <strong>de</strong> Marcel allaient<br />

\ Paris <strong>de</strong> plus en plus mal. Menacé par<br />

in régent, qui occupait Charenton avec<br />

trois mille hommes, et à bout <strong>de</strong> popula-<br />

rité' il résolut <strong>de</strong> livrer la ville aux An-<br />

glais L'une <strong>de</strong>s porter, <strong>de</strong>vait, par lui, leur<br />

|tr© ouverte dans la nuit du 31 juillet 1358.<br />

Venu au ren<strong>de</strong>z-vous, dont le secret n'a-<br />

vait pas été gardé, il y trouva, entouré <strong>de</strong><br />

mielqups amis, Maillard, échevm, dévoué<br />

au Dauphin. Il y eut là, dit la chronique,<br />

grand huttn et dur, et un coup <strong>de</strong> hache<br />

abattit le prévôt <strong>de</strong> Paris. ,<br />

Si les utopistes parlementaires et libe<br />

ranv prônent cn Marcel l'inventeur do ma<br />

chines politiques dont nous avons jusqu'ï<br />

| présent tiré peu <strong>de</strong> orofit, on ne peut nier<br />

qui,<br />

len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la catastrophe du Bazar <strong>de</strong><br />

la Charité, crut <strong>de</strong>voir rappeler, <strong>de</strong>vant les<br />

autorités républicaines, la loi <strong>de</strong>s expia-<br />

tions sociales. C'est ainsi que sous le<br />

<strong>de</strong>uxième Empire le grand évêque d'Or-<br />

léans fut persifflé, flétri, stigmatisé par la<br />

presse antireligieuse à la suite d'un man-<br />

<strong>de</strong>ment où il avait évoqué la même loi. Les<br />

Romains, les Grecs, toute l'antiquté classi-<br />

que, — répondait Mgr Dupanloup, — ad-<br />

mettait l'intervention <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce<br />

dans les événements humains.<br />

Aujourd'hui, cette croyance répugne à<br />

l'orgueil <strong>de</strong>s générations nouvelles, dégra-<br />

dées par le kantisme réfractaire à toute<br />

transcendance. En 1864, seuls les libres-<br />

penseurs s'insurgèrent contre les doctrines<br />

développées par l'évêque d'Orléans sur<br />

l'Athéisme et le péril social. De nos jours,<br />

tout un clan <strong>de</strong> catholiques répudient les<br />

enseignements que renfermait cet écrit qui<br />

reçut la haute approbation <strong>de</strong> Pie IX. Je<br />

conviens avec M. Bureau que, <strong>de</strong>puis 1864,<br />

nous avons marché. Le dogme <strong>de</strong> la Provi-<br />

<strong>de</strong>nce a décidément fait son temps. Le mo-<br />

<strong>de</strong>rnisme n'en veut plus.<br />

***<br />

Court débat à la Chambre sur les inci-<br />

<strong>de</strong>nts du Maroc. M. Ribot aurait voulu m-<br />

terneller, mais la valetaille gouvernemen-<br />

tale ne le permet pas. L'opposition aurait<br />

nu en effet, mettre en relief l'imprévoyan-<br />

ce 'du prési<strong>de</strong>nt du conseil et l'incurie du<br />

ministre <strong>de</strong> la guerre. La majorité veut<br />

ou'on iette un voile sur la criminelle légè-<br />

reté <strong>de</strong> Clemenceau et sur la non moins<br />

meurtrière incapacité <strong>de</strong> Picquart.<br />

Picquart, obligé <strong>de</strong> s'expliquer, déclare<br />

que maintenant toutes les mesures sont<br />

prises pour empêcher une nouvelle attaque.<br />

Cette réponse est celle <strong>de</strong> tous les gouver-<br />

nements infidèles. Ce n'est jamais la veille<br />

<strong>de</strong>s agressions que ces gouvernements sont<br />

prêts, — mais le len<strong>de</strong>main.<br />

Vous savez qu'au <strong>de</strong>rnier engagement, à<br />

celui <strong>de</strong> Palla-Marnia, dix homnies ont été<br />

tués, au nombre <strong>de</strong>squels le lieutenant <strong>de</strong><br />

Saint-Hilaire. Ces dix Français ont payé<br />

<strong>de</strong> leur sang l'impéritie et l'incohérence <strong>de</strong><br />

M. Clemenceau qui, malgré les avertisse-<br />

Paris, 29 novembre.<br />

IOUUNAUX ANTIBLOCAUDS<br />

Le général BonnaA é-crit dans le Gaulois, au.<br />

sujet <strong>de</strong>s événements qui se déroulent à la<br />

frontière ailgéro-marocaine :<br />

» Le ministre <strong>de</strong> la guerre n'a pas hésité à<br />

dire, hier : « L'unité <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment est<br />

assurée », mais l'unité <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment<br />

n'est qu'un mot si ©11© ne comporte pas au<br />

préalable l'unité <strong>de</strong> préparation ; or cette pré-<br />

paration indispensable a échappé au général<br />

Lyautey du fait <strong>de</strong> l'ingérence brouillonne et<br />

vaniteuse <strong>de</strong>s hommes au pouvoir qui se mê-<br />

lent <strong>de</strong> tout diriger du fond <strong>de</strong> leur cabinet<br />

da Paris.<br />

» Ce sont <strong>de</strong>s messieurs nantis <strong>de</strong> porte-<br />

feuilles qui préten<strong>de</strong>nt organiser <strong>de</strong>s expédi-<br />

tions en limiter l'action au kilomètre 10 ou<br />

au kilomètre 20 et punissent d'arrêts <strong>de</strong> rigueur<br />

les officiers qui dépassent ces limites ; puis,<br />

quand tout est gâté, que leurs folies préten-<br />

tieuses ont amené <strong>de</strong>s événements graves, vite<br />

ces personnages, peu disposés à Prendre la<br />

responsabilité <strong>de</strong> leurs sottises, s en déchar-<br />

gent sur la tête d'un officier général maintenu<br />

jusqu'alors à l'écart et lui disent : « Vous<br />

avez toute autorité pour agir comme bon vous<br />

semble. » , .<br />

» C'est vraiment trop commo<strong>de</strong>, mais nous<br />

no sommes plus à compter les gaffes <strong>de</strong>s<br />

gens qui <strong>de</strong>puis quelques années ffouwrnerit<br />

la France et ses colonies au rebours du bon<br />

S< De M Gaston Méry, dans -la Libre Parole i<br />

a La revanche du ghetto est complète ; c'est<br />

un Immon<strong>de</strong> hébreux, un ancien grand-mai-<br />

tre <strong>de</strong> la franc-maçonnerie qui vient <strong>de</strong> mon-<br />

naSt -gNl» <strong>de</strong> Rome la métropole<br />

<strong>de</strong> la chrétienté, la ville Eternelle est la capi-<br />

ate Cet^Hront suprême réveillera-t-il les ca*<br />

11,/*, ? nn voudrait le croire, on n ose les.<br />

tlioliques ? On voudrait le croire,<br />

pérer. ».<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Séance du matin<br />

La séance est ouverte à 9 h. 80. sous la prô-<br />

ei<strong>de</strong>nco <strong>de</strong> M. Etienne, vice-pres^ent.<br />

I_E BUDGET DE LA MARINE<br />

On reprend la suite du budget die la marine.<br />

Discours du ministre<br />

I\T Thornson répond à tous les orateurs ; il<br />

comma parler <strong>de</strong>vant une <strong>de</strong>mi^ouzamo<br />

^'M^Thomson, ministre <strong>de</strong> la marine. - La<br />

situation <strong>de</strong>s marins pêcheurs, je l'avouent<br />

naScuaièrement pénible ; elle touche même<br />

Via détresse sur certains points ; l-e gouverne-<br />

ment <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra instamment à la Chambre <strong>de</strong><br />

voter le plus tôt possible le projet <strong>de</strong> loi rela-<br />

tif aux inscrits maritimes.<br />

D'autre part, un projet <strong>de</strong> loi sur le recru-<br />

tement <strong>de</strong> l'arméo navale va être dépose très<br />

^fof quLconcerne les travaux <strong>de</strong>s ports,<br />

les Wivaux <strong>de</strong> Cherbourg seront exécutés ; on<br />

ne négligera pas non plus Rochefort et Lo-<br />

Susnt °il n'v a aucun antagonisme entre les<br />

divers' ports seulement il est tout naturel que<br />

•effort financier soit fait d'aboï-d relativement<br />

aux <strong>de</strong>ux ports principaux, Brest et Toulon.<br />

M. Lamy. — Vous ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pas la sup-<br />

pression aefl ports secondaires comme ports<br />

do plein exercice î<br />

M. Thomson. — Nullement.<br />

M. Jour<strong>de</strong>. » j'appelle l'attention d* M. 1^<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés


Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Ministre sur la situation <strong>de</strong>s officiers mari-<br />

niers mécanicien».<br />

M. CuHloteaux. — Nous .traiterons cotte ques-<br />

tion dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />

nombreux orateurs sont inscrits. »<br />

M. lour<strong>de</strong> s'entête à poursuivre son inter-<br />

vention et commence un vra i discours, malgré<br />

les murmures d-e la Chambre et l'impatience<br />

du ministre qui est a la tribun-e.<br />

M. Cuillotcaux. — C'est une surprise et une<br />

Indélicatesse. (Bruit.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Jo vais vous rappeler à l'or-<br />

dre.<br />

P.l. Cuiiloteaux. — Vous permettez un vrai<br />

discours au lieu d'une simple interruption,<br />

alors que vous ne permettez jamais à l'oppo-<br />

sition .rte parler. {Applaudissements.)<br />

M. Thomaon. — Je connais tous les défauts<br />

do nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />

pour les corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />

dire qu'on ne travaille pas dans les arsenaux.<br />

Il faut développer le travail à la tâche ;<br />

avec le travail à la tâche, les ouvriers arrivent<br />

à se faire <strong>de</strong> très belles journées ; avec ce sys-<br />

tème, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />

plus que les malfaçons.<br />

Il no fout rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />

crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />

ques réformes à faire.<br />

Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />

vales, l'effort porto sur les gros cuirassés ; jo<br />

no crois pas que le moment soit venu pour<br />

discuter ies caractéristique:-, du cuirassé que<br />

l'on se propose do mettre en chantier ni sur<br />

l'artillerie à adopter.<br />

Le idlànger <strong>de</strong> la nomination d'un© commis-<br />

sion extraparlementaire serait <strong>de</strong> faire naître<br />

<strong>de</strong> nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />

œuvre <strong>de</strong> constructions navales qui est la<br />

chose la plus urgente.<br />

M. Chatsmet, rapporteur. — La commission<br />

d'enquête que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in-<br />

convénients que signale le -ministre qui peut<br />

toujours faire voter sans attendre les projets<br />

qu'il a préparés et qui s'en cadreront dans un<br />

plan d'ensemble.<br />

Il faut que la Chambre dise si oui ou non<br />

elle veut donner à la France la marine qui lui<br />

est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />

solution est contraire à la loi constitution<br />

nelle.<br />

M. Chaumet. — Je retire volontiers cette<br />

partie. »<br />

Les chapitres<br />

Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />

<strong>de</strong> les chapitres.<br />

M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />

à diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />

tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, à titre d'indication<br />

pour opérer la suppression <strong>de</strong>s attachés na-<br />

vals.<br />

M. Bussat. — Tandis que nos attachés na<br />

vais et militaires à l'étranger sont l'objet d'u<br />

no surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po<br />

lice spéciale, en France, les attachés <strong>de</strong>s puis<br />

sauces font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />

dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />

leurs. (Mouvement.)<br />

L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es<br />

pionnage, la main dans le sac ; il no faut-<br />

plus que cela se renouvelle. (Vives approba-<br />

tions.)<br />

Si la tentation n'avait pas été si proche, 6i<br />

facile à atteindre, peut-être, dans une récente<br />

affaire, n'aurait-on pas eu la douleur do voir<br />

trahir un officier français. » (Bruit.)<br />

L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée<br />

î h. <strong>30</strong>. La séance est levée à midi dix.<br />

Séance du soir<br />

La séance est ouverte à 2 h. i, sous la pré<br />

sidonoe <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES EVENEMENTS DE RAON-L'ETAPE<br />

Lo prés<br />

tans une <<br />

•n-emants<br />

Raon-l'Etc<br />

tions dont<br />

•M. Paul<br />

immédiat<br />

Les déo<br />

tient. — J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons<br />

tomandie d'interpellation sur les évé<br />

sanglants qui se sont déroulés à<br />

pe le 28 juillet et sur les persécu-<br />

tes ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis.<br />

Constans insiste pour la discussion<br />

t (Vives .protestations.)<br />

ités sont nombreux et très animés<br />

M. Constans. — On ne s'est pas contenté <strong>de</strong><br />

usiner les ouvriers, on cherche maintenant<br />

syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />

intimida les<br />

es par le parquet -à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />

; il faut que oes populations <strong>de</strong>s Vosges<br />

rassurées.<br />

M. Clemenceau. — Je <strong>de</strong>mandé le renvoi à la<br />

suite <strong>de</strong>s antres interpellations. » (Clameurs<br />

socialistes.)<br />

A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le ren-<br />

voi est ordonné.<br />

LE BUDGET DE LA MARINE<br />

On reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />

marine.<br />

temps que les ouvriers sont sans travail ;<br />

l'ingénieur ajouta : « Eh 1 bien ! jo vais leur<br />

on trouver du travail », et il a mis quatre<br />

jouis à en trouver. (Vives exalamations.)<br />

Le rapporteur. — Dites la date.<br />

Le ministre. — Puisque vou-s ne donnez pas<br />

la date, vous m'o-Uigez à déclarer que ce fait<br />

ne s'est pas passé sous mon admîintotiratiion ;<br />

U remonta à trais ans.<br />

M. Pracfte. — Sons Pelletan.<br />

M. savary <strong>de</strong> Bca-jragard. — Lavez votre<br />

linge sale en fami&e. (Bruit.)<br />

M. Michel. — Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux<br />

voient les gaspillages dont ils sont les té-<br />

moins, et plus ils sont éclairé*, plus ils savent<br />

juger ; il ne faut pas les traiter brutalement,<br />

comme on le fait. (Longs applaudissements à<br />

l'extrême-frauche. )<br />

M. Chaumet, do sa place. — Je n'ai pas ca-<br />

lomnié les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

M. Michel. — Ge n'est pas moi qui l'ai dit,<br />

mais un <strong>de</strong> nos collègues, et il a ou raison.<br />

(Hilarité.)<br />

M. Chaumet. — J'allais rectifier, mais je<br />

vois que ce n'est plus utile ; d'ailleurs, cela<br />

n'a pis d'importance.<br />

M. Bïar.c. — Nous n'en ajoutons pas non<br />

(plus à ce que vous dites.<br />

M. Chaumet. — Permettez-moi <strong>de</strong> tenir<br />

pour rien vos interruptions. (Vociférations à<br />

l'extrême-gauche.)<br />

Le ministre. — Les services techniques<br />

m'ont dit que les chaudières anglaises cons-<br />

truites en France ne pou vaient servir pour nos<br />

cuirassés ; c'est dans ces conditions que j'ai<br />

décidé <strong>de</strong> n'employer que <strong>de</strong>s chaudières fran-<br />

çaises. »<br />

Le projet <strong>de</strong> résolution n'est pas adopte.<br />

M. Dupourqua. — En escadre, la quantité<br />

<strong>de</strong> munitions n'est pas suffisante ; elle <strong>de</strong>vrait<br />

être augmentée. • ...<br />

Le ministre. — J examinerai la question. »<br />

M <strong>de</strong> Kerguezoc présente un projet <strong>de</strong> réso-<br />

lution invitant le gouvernement à prendre <strong>de</strong>s<br />

(mesures an vue d'envoyer un mé<strong>de</strong>cin français<br />

en Islan<strong>de</strong> pendant la pêche.<br />

Le ministre. — Pour 1908, je m'engage a en-<br />

voyer un mé<strong>de</strong>cin. (Très bien !)<br />

M. Cuillotaau. — Quand un marin perd sa<br />

barque, son outil <strong>de</strong> travail, U se trouve iréduit<br />

à la plus noire misère ; le budget <strong>de</strong> la marine<br />

est <strong>de</strong> 320 millions ; il serait juste d'y trouver<br />

une somme quelconque pour venir en ai<strong>de</strong> à<br />

ces humbles, qui sont si cruellement éprou-<br />

vés. (Applaudissements.)<br />

M. Thomson. — Je m'engage, l'an prochain<br />

à augmenter le crédit. »<br />

M. Engerand- <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong>s<br />

taxes d'octroi sur le poisson.<br />

M. Thomson. — M. Engerand a soulevé la<br />

une question intéressante, qui sera mis© à<br />

l'étu<strong>de</strong>.<br />

M. Wilm. — La solution viendra dans trente<br />

ans. • (Bruit.)<br />

Les <strong>de</strong>rniers chapitres sont adoptés.<br />

La Chambre vote sans discussion le budget<br />

<strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la marine<br />

LA CLASSE 1906<br />

interpellation Varenne<br />

L'ordre du jouir appelle 3 a discussion du<br />

budget <strong>de</strong> la guenre et <strong>de</strong> l'hiitaipolriation <strong>de</strong><br />

M. Varenne sur les motifs ot les conséquen-<br />

ces <strong>de</strong>s instructions du ministre <strong>de</strong> la guerre<br />

relatives à la répartition dans les corps <strong>de</strong><br />

troupes <strong>de</strong>s jeunes soldats <strong>de</strong> la classe 1906.<br />

M. Varenne. — On a dit que la circulaire<br />

ministérielle du mois d,e septembre n'avait<br />

rien innové et n'avait pas touché au .recrute-<br />

ment régional ; il n'en est rien ; ce que la<br />

Chambre avait voulu, c'était le recrutement<br />

subdivisionnaire ; si on arme les jeunes hom-<br />

mes à proximité <strong>de</strong> leurs foyers, dans leur<br />

petite patrie, n'est-oe pas la meilleure leçon<br />

<strong>de</strong> patriotisme ? Le voisinage <strong>de</strong> la famffie<br />

îies aii<strong>de</strong> à supporter beaucoup mieux la ca-<br />

serne, surtout dans las premiers mois.<br />

S'ils tombent maladies, ils ont les soins, la<br />

tendresse <strong>de</strong> leur père et <strong>de</strong> leur mère. (Ex-<br />

clamations ironiques.)<br />

Par le recrutement, régional, on rapproche<br />

le sergent fils du fermier du soSdat fils du<br />

propriétaire, et c'est une bonne leçon d'éga-<br />

lité. (Bruit et rires.)<br />

Je citerai, à l'appui <strong>de</strong> ma thèse, un article<br />

d'un général paru dans VAurore au mois <strong>de</strong><br />

mai 1903 ; oe général c'est le ministre <strong>de</strong> la<br />

guerre actuel. (Applaudissements ironiques.)<br />

Il écrivait que la règle à suivre <strong>de</strong>vait être<br />

celle qui avait été suivie, sauf quelques ex-<br />

ceptions, pour le contingent d'un an, et don-<br />

nait l'argument que je donnais moi-même<br />

tout à l'heure en parlait <strong>de</strong>s réservistes ».<br />

(Applaudissements prolongés à l'extrême-<br />

au.che.)<br />

On nargue M. Picquart.<br />

M. WUm. — C'est b...ment bien fait. (Bruit.)<br />

M. Varenne. — Le .ministre ajoutait que,<br />

dans oes conditions, la durée du service <strong>de</strong>s<br />

réservistes pouvait être réduite au miinlm-um;<br />

iJ^o J0 ?e Poursuit sous forme <strong>de</strong> col- comment se fait-il que M. le ministre ait<br />

Si hnwfc n<br />

0 ' , changé d'opinion sur oe point ? »<br />

» c-.u i» , - f- lett '°.cfM Jejsinfstre n'ait pas Les socialistes ne cessent d'applaudir.<br />

les ciedits meoesasnr/»* tvnnr- l'nnni;. M varenne. — Il est facile <strong>de</strong> rendre le<br />

recrutement régional responsable <strong>de</strong>s événe-<br />

ments du Midi ; la vérité vraie, c'est que l'on<br />

a tort d'employer l'armée dans la répression<br />

<strong>de</strong>s trouMes. intérieurs. (Applaudisseiniente<br />

socialistes.)<br />

M. A!lard. — C'était la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gal-<br />

liffet.<br />

M. Masrabuau. — Vous avez voté pensant<br />

<strong>de</strong>ux ans pour Galliff-et, vous. (Bruit.)<br />

M. Messimy. — Dans les troubles du Midi,<br />

il ne s'agit nullement d'un régiment qui a<br />

refusé <strong>de</strong> marcher contre <strong>de</strong> proches parents ;<br />

on ne leur a <strong>de</strong>mandé rien <strong>de</strong> semblable ;<br />

c'est un régiment, qu'on voulait éloigner et<br />

qui s'est révolté contre ses chefs. (Applaudis-<br />

sements à gauohe.)<br />

M. Varenne. — Je suis convaincu que oes<br />

hommes n'auraient pas refusé <strong>de</strong> mairoher<br />

pour la défense du pays ; je compte que le<br />

ministre tiendra la main à l'application<br />

stricte du principe d'égalité <strong>de</strong>vant le <strong>de</strong>voir<br />

militaire. (Applaudissements socialistes.)<br />

Réponse du général Picquart<br />

. Robhn regrette que lejaMstre n'ait pas<br />

:rit les crédits néogssaires pour l'applica-<br />

tion intégrale <strong>de</strong>JgPfoi du 27. juillet <strong>1907</strong> sur<br />

les cadres <strong>de</strong>sjftJ3eems <strong>de</strong> la marine.<br />

Lo minmitr. — Je promets d'appliquer la loi<br />

.progrepi/feinent dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />

disponibles. »<br />

Lerprési<strong>de</strong>ut Magnaud s'intéresse aux com-<br />

HUJÈ du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />

^,- / Le ministre promet toujours.<br />

M. Massé appelle la bienveillante attention<br />

du ministre sur un do nos établissements hors<br />

<strong>de</strong>s ports, celui <strong>de</strong> Guerigny.<br />

- ^Ffî-ÎT Les Plaques <strong>de</strong> blindage coûtent<br />

a lEtat 254 francs les 100 kll.; le prix <strong>de</strong>s pla-<br />

ques <strong>de</strong> Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />

Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />

oe ljaisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />

Pourquoi l'industrie privée n'a-t-elle pas<br />

baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />

personnel restreint Guerignv ne peut fabri-<br />

quer davantage ; il faut donc augmenter le<br />

personnel <strong>de</strong> l'aciérie,<br />

La marine ne s'adressera qu'à Gucrienv<br />

pour la fourniture <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />

M. Mahteu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />

laire i<strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

La ministre <strong>de</strong> ia marine. — Le salaire<br />

moyen, qui était <strong>de</strong> 3 fr. 50 il y a quelques an-<br />

nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr 85 ; il faut re-<br />

vfn^r 90 "P séri3ux o 1101 * a ét ô fait en fa-<br />

veur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

m^f 2^Y iOTS „1}'ORi in'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />

wi'n*" ^vaillant mieux ©t en acceptant le<br />

nravail à la tache, qui est le plus productif.<br />

{Exclamations à l'extrême-gauche.)<br />

UUJU " i -<br />

Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />

pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />

tées et <strong>de</strong>s cuirassas ; ils sont assurés contre<br />

le chômage; ils n'ont qu'à travailler conscien-<br />

cieusement. (Rumeurs.)<br />

M. Henri Michel. — j'ai pu voir <strong>de</strong> près<br />

comime rapporteur du budget <strong>de</strong> !a marine<br />

1 an <strong>de</strong>rnier, ce qui se passe dans les arse-<br />

naux et, par suite, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />

dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse contre<br />

M. Chaumet, rapporteur. - Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

iloraueur <strong>de</strong> préciser, ot <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />

en cause à propos d'une campagne <strong>de</strong> presse<br />

M.. Michel.—ltn'y a aueune insinuation dans<br />

mes paroles ; je ne voulais dire qu'une chose<br />

cest que la campagne faite contre les arse-<br />

naux par la presse est une campagne pavée<br />

par les représentants <strong>de</strong> l'industrie l'rivée<br />

'lAppaaudtsss'ments à l'extrême-gauche )<br />

L orateur cherche à établir, dans un dis-<br />

cours interminable, qu'on travaille bien et<br />

.conacicincicuiseimant dans les arsenaux<br />

M. Michel. — Le travail cet plus vite fait<br />

bar las arsenaux qu© pair l'industrie privée<br />

les.cmrasses construits par l'Etat coûtent<br />

SSSwV^S. ooux is p^ 68<br />

La construction est aussi mieux faite dans<br />

Oes arsenaux ; qmmt au faible reniement <strong>de</strong><br />

nos arsenaux, il s'agît <strong>de</strong> savoir da is QUCT-<br />

tes mesures les ouvriers en sont S)S-<br />

bles et dans qur/ale mesure l'administration<br />

L outillage est notoirement insuffisant à<br />

i arsenal <strong>de</strong> loulon ; j'ai pu constater qu'il y<br />

avait pour environ 100,000 francs d'outils<br />

, neufs jetés dans un coin inutilisés<br />

Les chaudières du Magenta et autres navires<br />

wnt laissées au grand air, exposées à toutes<br />

tes mteinporiçs ; c'est un million <strong>de</strong> perdu<br />

flotta le gaetpliage. 1 uu '<br />

ic,k P°m,tant. les ouvriers font <strong>de</strong> la meil-<br />

leure besogne que dans l'industrie privée »<br />

^Les socialistes applaudissent avec tr'ans-<br />

M. Allard.<br />

^« et c'est voTOffit^<br />

fusion. fVioOierMes protestations à tawïï<br />

a cSr~ its<br />

M «£&°ï j0 " r - - Kt autlieiitiques.<br />

Ti-rT'irM^ , ~ *? vaiB vcn 's «m conter aussi<br />

'Sitrîhr*"? 86 controjntûtv. rnenane <strong>de</strong> lè<br />

qui! y a long-<br />

Et ce sont oes mêmes ouvriers<br />

<strong>de</strong>s<br />

Le ministre da la gtatarre, — Lorsque, après<br />

les événements que je ne veux pas rappeler,<br />

le gouvernement avait déclaré que le recrute<br />

ment purement local serait modifié dans l'in-<br />

térêt <strong>de</strong> la discipline, tous les bons Français<br />

l'avaient approuvé.<br />

Lorsque j'écrivais dans l'Aurore 1 article<br />

qu'on a lu a la tribune, je pensais à la Suisse;<br />

je croyais que nous pouvions sans danger<br />

imiter sur ce point l'exemple <strong>de</strong> ce pays dé<br />

mocratlque ; j'espère que nos mœurs le per-<br />

mettront un jour; mais, pour 1© moment, nous<br />

ne sommes pas encore à pouvoir laisser <strong>de</strong>s<br />

fusils entre les mains <strong>de</strong>s soidats libérés. (Ap-<br />

plaudissements ironiques.)<br />

Il est impossible, dans notre situation mi<br />

litaire. <strong>de</strong> ne pas envoyer dans l'Est <strong>de</strong>s jeu-<br />

nes gens appartenant ù urne autre région ; je<br />

regrette <strong>de</strong> n'avoir pas connu les faits do fa-<br />

voritisme signalés par M. Varenne ; s'ils m'a<br />

valent été signalés, j'y aurais remédié ; dans<br />

un cas <strong>de</strong> favoritisme qui m'était indiqué dans<br />

le département cle M. Varenne, j'ai procédé à<br />

une enquête personnelle au sujet d'un com-<br />

mandant <strong>de</strong> recrutement ; je n'ai rien ti'ouvé.<br />

M. Varonnet — Y a-t-il eu <strong>de</strong>s affectations<br />

spéciales 1 »<br />

M. Bétoulle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la parole.<br />

Cris : a A <strong>de</strong>main ! » (Claquements die pupi<br />

très.)<br />

Les socialistes hurlent et déposent une <strong>de</strong>-<br />

man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin public ; ils font un vacairme<br />

<strong>de</strong> tous les diables, intimidant les radicaux<br />

Le renvoi est repoussé par 343 voix contre<br />

221. M. Massabuau. — C'est parce qu© vous voit<br />

lez aller dans vos circonscriptions <strong>de</strong>main et<br />

rie pas assister aux séances qu© vous avez<br />

voté. » (Applaudissements à droite et au cen<br />

tre.)<br />

M. Bétoulle parle au milieu d'un bruit In-<br />

tense, t*uis la salle so vi<strong>de</strong> ; il reste une tren-<br />

taine <strong>de</strong> députés.<br />

M. Ëéiouilo. — Si j'ai insisté pour prendre<br />

ce soir la parole, c'est parce qu» j'ai été avisé<br />

par dépêche <strong>de</strong> Limoges que j'avais un «niant<br />

mala<strong>de</strong>. »<br />

L'orateur se plaint que les trois quarts du<br />

contingent <strong>de</strong> Limoges aient été envoyés dans<br />

l'Est.<br />

Le renvoi est encore repoussé par-<strong>30</strong>8 voix<br />

contre 2CG.<br />

M. Raibufi. — C'est une comédie ; un débat<br />

aussi grave que la discipline et la défense<br />

nationale ne peut, êitre étouffé <strong>de</strong> cette façon<br />

je voulais parler ot la CnatrnbM n'est plus en<br />

nombro ; je m'y refuse. (Vifs 'applaudisse-<br />

ments.<br />

M. Massabuau. — R y a 574 volants, et nous<br />

soinmes <strong>30</strong>. »<br />

La discussion est close.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture <strong>de</strong> l'ordre du jour<br />

déposé par M. Varenne.<br />

Cris à gauche. — L'ordre du jour pur et<br />

simple.<br />

Le ministre do la guerre. — L© gouverne<br />

ment uccepto l'ordre du jour pur et simple.<br />

M. Varenne. — Jo regrette que. les membres<br />

du gouvernement, l'un après l'autre, renient<br />

leurs idées. »<br />

L'oitire du jour pur et simple est adopté<br />

par :',! r > vola «mire<br />

La suite do la discussion est renvoyée à <strong>de</strong><br />

main, matin ; la séance est levée ù 7 h. &0.<br />

Paris, 29 novembre.<br />

La séance est ouverte à 2 h. 12, sous la pré-<br />

si<strong>de</strong>nce tl© M. Antonin Dubost.<br />

LES CREDITS SUPPLEMENTAIRES ..<br />

L'ordre du jour appelle la discussion dupro-<br />

et <strong>de</strong> loi relatif à l'ouverture et à l'annulation<br />

<strong>de</strong> crédits. Discours ds M. Riou<br />

M. Riou a la parole dans la discussion géné-<br />

rale.<br />

M. Riou. - Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'aboid à monsieur<br />

le ministre <strong>de</strong> la guerre ce que coûtera sur<br />

"exercice <strong>1907</strong> l'expédition du Mairoc. (Très<br />

bien ! très bien I à droite.)<br />

Quo coûtera aussi l'invasion <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s ma-<br />

rocaines sur notre tor-ritoire algérien ? Et<br />

puisque nous parlons <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier inci<strong>de</strong>nt,<br />

je suis certain d'être l'interprète du Sénat tout<br />

entier en envoyant à l'armée d'Algérie et à<br />

ceux <strong>de</strong> ses soldats morts pour la pati-ie,l'hom-<br />

mage respectueux <strong>de</strong> tous mes collègues. (Sal-<br />

ves d'applaudissements.)<br />

Le Sénat d'ailleurs ne refuse au ministre <strong>de</strong><br />

la guerre aucun <strong>de</strong>s crédits qu'il jugera, néces-<br />

saire pour assurer la séouirité <strong>de</strong> notre terri-<br />

toire algérien et maintenir haut l'honneur d©<br />

notre,drapeau. (Approbations unanimes.)<br />

La « secon<strong>de</strong> question que j'ai à poser se iré-<br />

fèr© à un autre ordre d'idées ; je prends acte<br />

<strong>de</strong>s chiffres inscrits dans le '.rapport récem-<br />

ment disti'ibué'vau Parlement sur ies opéra-<br />

ions <strong>de</strong> liquidation d©s congrégations dissou-<br />

tes ;• il faut cependant que je signale le chif-<br />

fre; important <strong>de</strong>s honoraires touchés par les<br />

avocats, j'aurai bien désiré sur c© point spé-<br />

cial avoir quelques éclaircissements complé-<br />

mentaires. (Très bien ! très bien ! à droite.)<br />

Enfin, j'en viens à ma troisième et <strong>de</strong>rnière<br />

question : <strong>de</strong>s sondages ont été faits en vue<br />

<strong>de</strong> l'établissement d© l'impôt sur le revenu<br />

dans le cahier <strong>de</strong>s crédits supplémentaires,<br />

M. le ministre <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour ces<br />

opérations un crédit <strong>de</strong> 50.000 francs ; voudra-<br />

t-il nous donner à ce sujet les rapports <strong>de</strong>s di-<br />

iraeteurs <strong>de</strong>s contributions directes ; nous les<br />

fera-t-il distribuer ? (Très bien ! très bien ! à<br />

droite .i Discours du général Picquart<br />

M. I© ministre la guerre a la parole.<br />

M. Picquart.— M. Riou me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> queM.es<br />

sont les dépenses résultant sur l'exercice <strong>1907</strong><br />

<strong>de</strong> l'affaire du Maroc ; il y a d'abord un sup-<br />

plément <strong>de</strong> dépense d'entretien pour nos trou<br />

pes à Casablanca et Oujda ; d'autre part, il y<br />

a à apprécier la valeur du matériel con<br />

sommé.<br />

Sur 1© premier point, les dépenses réelles à<br />

la date du 10 octobre étaient au total <strong>de</strong><br />

1,928,293 francs ; les prévisions pour la fin <strong>de</strong><br />

l'année amènent un total d'environ 3 millions<br />

<strong>de</strong> francs ; quant au matériel consommé ou<br />

dégradé, je l'estime à 2,600,000 ; le total géné<br />

ral en fin d'année se sol<strong>de</strong>ra par 7 millions <strong>de</strong><br />

îrancs.<br />

M. Lecour-Crandmaison. — Sans compter<br />

la marine.<br />

M. Pioqisart. — Je ne suis renseigné que<br />

sur la guerre.<br />

M. Caîiîaux, ministre <strong>de</strong>s finances. —- Sur<br />

la- question <strong>de</strong> M. Riou relative aux-sondages,<br />

on sait que j'ai voulu rechercher les consé-<br />

quences <strong>de</strong> la réforme projetée ; distribu-erai-<br />

je les rapports <strong>de</strong>s directeurs ? Non, je no le<br />

Serai pas plus que mes prédéoesseurs ne l'ont<br />

fait pour <strong>de</strong>s expériences analogues. »<br />

La diiscussiion générale est dose.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture <strong>de</strong>s articles,<br />

qui sont successivement adoptés sans obser-<br />

vations.<br />

L'ensemble du projet <strong>de</strong> loi est adopté.<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis-<br />

cussion sur la catastrophe <strong>de</strong> l'iènai ; mais,<br />

le minisrtïre <strong>de</strong> la marine étant retenu à la<br />

Chambre <strong>de</strong>s députés, la suite <strong>de</strong> cette discus-<br />

sion est renvoyée à lia prochaine séance.<br />

L'ÉLECTORAT DES CHAMBRES DE<br />

COMMERCE<br />

L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> ia dis-<br />

cussion d© la proposition <strong>de</strong> loi relative à<br />

l'élection <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> commerce, inter-<br />

rompue pour permettre à la commission <strong>de</strong><br />

rédiger un nouveau' texte <strong>de</strong> l'article 3, qui<br />

lui a été renvoyé avec un amen<strong>de</strong>ment da M.<br />

Poirrier à cet article.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture du nouveau tex-<br />

te <strong>de</strong> l'artiole 3.<br />

M. Savary, rapporteur. — Le Sénat a adop<br />

té'4'article 2, qui institue le suffrage univer-<br />

sel <strong>de</strong>s patentés ; l'article 3 nouveau a pour<br />

but do tempérer oe qu'il a d'absolu dans son<br />

teste ; un amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Poirrier divi-<br />

sait le corps électoral en trois catégories, les<br />

sièges étant répartis en proportion <strong>de</strong>s paten-<br />

tes payées dans chaque catégorie ; la commis-<br />

ion l'accepte, en y apportant seulement ce<br />

tempérament : « En aucun, cas, le nombre <strong>de</strong>s<br />

sièges attribués à l'une <strong>de</strong>s trois catégories<br />

n© pourra être inférieur au quart <strong>de</strong>s sièges<br />

<strong>de</strong> la chambre. »<br />

M. Prevet. — On a reconnu qu'il fallait po-<br />

ser le principe; <strong>de</strong>s catégories, et l'on en éta-<br />

blit trois, basées sur la patente ; c'est, là, à<br />

mon avis, une base détestable, puisqu'elle<br />

donne au oomimeroe les trois quarts <strong>de</strong> la<br />

chambre et un quart seulement à l'industrie.<br />

L'intérêt primordial d'une région est son<br />

industrie ; si elle vit, ie comimerce <strong>de</strong> cette<br />

région vivra ; avec votre système, en outre,<br />

les mines ne seront pas représentées.<br />

M. Doumergue. — Elles le sont dans le texte<br />

<strong>de</strong> la commission.<br />

M. Prevet. — La base <strong>de</strong> la . patente est<br />

néanmoins inexacte ; les résultats pour l'in-<br />

dustrie à Paris, Lyon, Nanite, <strong>Toulouse</strong>, etc.,<br />

bsront <strong>de</strong>s plus fâoheux.<br />

La seule solution est <strong>de</strong> laisser dans chaque<br />

circonscription les intéressés eux-mêmes ou<br />

les pouvoirs locaux établir une répartition<br />

adéquate aux .besoins ; maintenant, comment<br />

réaliser l'idée ? Simplement en confiant le<br />

soin <strong>de</strong> régler la question <strong>de</strong>s catégories à<br />

une commission composée <strong>de</strong> mandataires du<br />

conseil général d© la Chambre <strong>de</strong> commerce;<br />

et du tribunal <strong>de</strong> commerce; ainsi on aura <strong>de</strong>s<br />

chambres capables <strong>de</strong> rendre les services<br />

qu'on doit attendre d© ces institutions. (Ap-<br />

plaudissements sur un grand nombre <strong>de</strong><br />

bancs.)<br />

M. Doumeïgue. — Le gouvernement et la<br />

commission ont tenu compte <strong>de</strong> toutes les<br />

objections et se sont finalement ralliées à l'a-<br />

men<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Poirrier ; quant à donner<br />

satisfaction à M. Prevet, il n'y faut pas son-<br />

ger sans risquer <strong>de</strong> maintenir l'arbitraire<br />

qu'on a voulu abolir.<br />

M. Prevet. — Je m'en remets au Sénat.<br />

n s'agit en oe moment d'une entreprise <strong>de</strong>s<br />

loges. » (Exclamations à gauche.)<br />

présitlent. — Vous n'avez la parole quo<br />

pour un fait personnel.<br />

"M. Dolahayo. — Ix« loges veulent étouffer<br />

la voix d© la gran<strong>de</strong> industrie et du çom-<br />

merae.<br />

L© prési<strong>de</strong>nt. —- L'inci<strong>de</strong>nt est clos. »<br />

Le Sénat s'ajourne â mardi prochain, 2 heu-<br />

res ; la séance est levés â f h. 15.<br />

la conven<br />

un annexe<br />

.vdiens bénéficiant<br />

un autre, concernant le:<br />

La ^cufiiee f arkmeritaire<br />

«au TAXAIS BOTOBON<br />

Le traité franco-canadien<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Le texte <strong>de</strong> la convention commerciale con-<br />

clue entre la Franco et le Canada a ete dépo-<br />

sé sur 1© bureau (Je la Chambre<br />

tion comprend vingt articles et<br />

concernant les produits car<br />

du tarif minimum ; un au1<br />

produits français bénéficiant du tarif intcime<br />

diaira canadien. .<br />

Parmi les produits canadiens bénéficiant du<br />

tarif minimum, citons les conserves, les pois-<br />

sons frais et salés, le blé, les fourrages etc.<br />

Parmi les produits français bénéficiant du<br />

tarif "intermédiaire canadien, on remarque les<br />

arbres fruitiers, les spiritueux à 1 usage <strong>de</strong>s<br />

teintures ou médicaments, les vins médici-<br />

naux toutes les préparations médicinales<br />

composées <strong>de</strong> plus d'une substance, les autos,<br />

etC- La peine <strong>de</strong> mort<br />

On sait que M. Cruppi, prési<strong>de</strong>nt do la com-<br />

mission <strong>de</strong> la réforme judiciaire, s'est fait le<br />

protagoniste <strong>de</strong> la suppression <strong>de</strong> la peine <strong>de</strong><br />

mort..<br />

M. Ajam, député radical <strong>de</strong> la Sarthe, vient<br />

<strong>de</strong> déposer, sur cette question, une proposi-<br />

tion do loi qui constitue, en réalité, un amen-<br />

<strong>de</strong>ment â la thèse <strong>de</strong> M. Cruppi.<br />

Prenant en considération le mouvement d o-<br />

pinion qui se manifeste <strong>de</strong> tous côtés contre<br />

le système d'indulgence systématique <strong>de</strong> M.<br />

Falliônes, M. Ajam présente une disposition<br />

transactionnelle ayant pour but <strong>de</strong> modifier<br />

les articles 342 et suivants du co<strong>de</strong> d'instiuc<br />

tion criminelle.<br />

M. Ajam propose en substance qu'on donne<br />

au juTy le pouvoir d'assurer lui-même l'ap-<br />

plication d© la peine encourue avec le con-<br />

cours du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s assises et que la loi<br />

permette aux jurés, en cas <strong>de</strong> crime entraî-<br />

nant la peine capitale, <strong>de</strong> choisir entre la pe!<br />

ne <strong>de</strong> mort et l'encellulement perpétuel.<br />

L'inci<strong>de</strong>nt Savary-Delahaye<br />

Paris, 29 novembre.<br />

A l'issue <strong>de</strong> la séance du Sénat, M. Savary<br />

a adressé à M. Delahaye ses témoins, MM.<br />

Ouma.c et Maxime Lecomto ; M..Delahaye les<br />

a mis en rapport avec MM. Gaudin <strong>de</strong> Villaine<br />

et Le Cour-Grandmaison.<br />

Les témoins atten<strong>de</strong>nt, pour se réunir, d'a-<br />

voir on mains le compte rendu sténographique<br />

<strong>de</strong>-la séance.<br />

Les témoins <strong>de</strong> MM. Delahaye et Savary,<br />

après'une discussion qui a duré <strong>de</strong> 5 heures à<br />

8 heures du soir, n'ont pu réussir à se mettre<br />

d'accord sur la question <strong>de</strong> savoir à qui ap-<br />

partient la qualité d'offensé ; en conséquence,<br />

ils ont décidé <strong>de</strong> se réunir <strong>de</strong> nouveau <strong>de</strong>-<br />

main. .<br />

Déioiirnomer.ts dans une manutention<br />

Caen, 29 novembre.<br />

Une affaire <strong>de</strong> détournements a été décou-<br />

verte à la manutention militaire <strong>de</strong> Caen.<br />

M. François, préposé civil, a été arrêté ; il a<br />

avoué que le montant <strong>de</strong>s détournements s'é-<br />

levait à environ 5,000 francs.<br />

Plusieurs quintaux <strong>de</strong> farine auraient été<br />

détournés ; l'inculpé prétend que la différence<br />

constatée proviendrait <strong>de</strong> la mauvais© qualité<br />

<strong>de</strong> la farine, mais il reconnaît qu'il n'a pas<br />

prévenu <strong>de</strong> os fait l'intendant militaire ; il<br />

aurait aussi détourné du café et du riz pour<br />

les besoins <strong>de</strong> sa famille.<br />

Les scandales <strong>de</strong> Bourges<br />

Bourges, 29 novembre.<br />

Le capitaine du 15° d'infanterie dont le nom<br />

a été. m&lé au récent scandale militaire, a été;^<br />

conduit hier soir à la prison militaire.<br />

débitants lorsque l'Etat créera <strong>de</strong> non veaux<br />

impôts ; « ils sont, a-t-il dit, déjà trop lour<strong>de</strong>-<br />

ment frappés. »<br />

M. FoTsans a <strong>de</strong>mandé que les commerçants<br />

en détail et en gros s'unissent et s'enten<strong>de</strong>nt<br />

pour faire aboutir les <strong>de</strong>si<strong>de</strong>rata communs et<br />

pour défendre leurs intérêts.<br />

POUR LES mmmîs ou MIDI<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Los fc-tes <strong>de</strong> bienfaisance données hier en<br />

faveur <strong>de</strong>s inondés du Midi ont été la cause<br />

d'une émeute, heureusement enrayée, mais<br />

qui a causé un moment d© sérieuses craintes.<br />

Dans le but <strong>de</strong>-prévenir le trafic <strong>de</strong>s cartes,<br />

dont le prix avait été élevé à 10 francs, le»<br />

commissariat général fit afficher, à midi, une<br />

pancarte disant que les cartes <strong>de</strong> service n'au-<br />

raient pius accès au Grand-Palais ; quelques<br />

fabricants, s'esttmnnt lésés, décidèrent, <strong>de</strong> pro-<br />

tester, et bientôt six cents manifestants se<br />

trouvaient réunis sous l'horloge, tandis que<br />

retentissait un vacarme assourdissant <strong>de</strong> sirè-<br />

nes et d'appels <strong>de</strong> trompes.<br />

Pendant ce temps, on recouvrait toutes les<br />

voitures, les exposants déclaraient qu'Us n'il-<br />

ktmtoeralent-pas dans la soirée, et les mani-<br />

festant-, <strong>de</strong>venaient plus nombreux et plus<br />

bruyants.<br />

Enfin, o midi 40, l'administration rapportai»'<br />

s»a décision, et aussitôt les fabricants don-<br />

naient <strong>de</strong>s instructions cour 'qu'on rendît aux<br />

slands leur physionomie ordinaire.<br />

<strong>de</strong>iix mains et les secours ont été souvent dia<br />

tribués par favoritisme.<br />

Des fonctionnaires municipaux et même <strong>de</strong>j<br />

magistrats se sont transformés en simples<br />

nandtants.<br />

Quant aux secours en nature, on cite <strong>de</strong>s<br />

$000 qui ont reçu jusqu'à cent vingt tentes-<br />

abri ; un secrétaire <strong>de</strong> mairie volait <strong>de</strong>s bal-<br />

lots <strong>de</strong> vêtemente pendant la nuit ; il les re-<br />

vendait ensuite. D'autres, revendaient les ali-<br />

ents donés par charité.<br />

Enfin, dos millionnaires, dont on cite les<br />

noms, ont quémandé ot reçu <strong>de</strong>s secours va-<br />

riant <strong>de</strong> 50 à 700 francs.<br />

LA CRISE PORTUGAISE<br />

Lisbonne, 29 novembre<br />

La tranquillité règne toujours ; les partis<br />

d'opposition ne s© sont pas encore mis d'ac-<br />

cord sur leur tactique ; on est étonné <strong>de</strong> plus<br />

en plus <strong>de</strong>s nouvelles erronées dont certains<br />

journaux <strong>de</strong> Madrid re font l'écho.<br />

Espionnage et Trahisons<br />

La responsabilité d'UHmo<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Les mé<strong>de</strong>cins chargés <strong>de</strong> l'examen mental<br />

<strong>de</strong> l'enseigne <strong>de</strong> vaisseau Ullmo. concluent à<br />

sa responsabilité.<br />

Le quart <strong>de</strong> pïaos <strong>de</strong>s officiera en congé<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Conformément à un arrêt <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong><br />

cassation et à une décision du ministre <strong>de</strong> la<br />

guerre, le conseil d'Etat vient <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r que<br />

les officiers en congé <strong>de</strong> trois ans sans sol<strong>de</strong><br />

perdraient leurs droits au tarif réduit sur les<br />

chemins <strong>de</strong> fer,et <strong>de</strong>vraient faire remise <strong>de</strong><br />

leur carte d'i<strong>de</strong>ntité.<br />

L'arrêt do la haute assemblée déclare que<br />

cette situation du congé-<strong>de</strong> longue durée, qui<br />

est toute nouvelle pu isqu'elle ne remonte qu'à<br />

la loi du <strong>30</strong> mars 1902, article 64, met les offi-<br />

ciers dans une position spéciale qui ne ren-<br />

tre dans aucune <strong>de</strong>s conditions prévues par la<br />

loi du 19 mai 1334 qui régie 'encore l'état <strong>de</strong>s<br />

officiers.<br />

Vif inci<strong>de</strong>nt<br />

M. Savary. — Si la commission avait su<br />

avant la séance que ramen<strong>de</strong>menit dût être<br />

déposé (Interruptions.), elle l'eut examiné.<br />

M. Deîahaya. — C'eût été 1© bon sens.<br />

M. Savary. — J© le regrette, car la commis-<br />

sion serait venue à la séance, ayant fait une<br />

étu<strong>de</strong> qu'elle n'a pu faire ; chaque jour, d'ail-<br />

leurs, nous nous trouvons en présence d'exi-<br />

gences nouvelles.<br />

M. DeJahayo. — Cela prouve que votre pro-<br />

jet est absur<strong>de</strong>. (Exclamations à gauche.)<br />

M. Savary.— Je ne vous permets pas <strong>de</strong> dire<br />

cela.<br />

M. Dcîahaye. — Si c'est la vérité ! (Tumulte<br />

ù gauche.)<br />

M. Savary. — Vos interruptions n'ont abso<br />

lument aucune importance ; vous savez bien<br />

que le Sénat n'attache pas plus <strong>de</strong> prix à vos<br />

paroles qu'à vos actes ?<br />

M. Daînhayo. — Vous êtes un insolent et un<br />

mal élevé 1 » (Protestations à gauche.)<br />

Le Sénat est déchaîné ; la droite, <strong>de</strong>bout,<br />

proteste, tandis qu'à gauche on hurle, en frap<br />

pa.nt violemment sur les pupitres.<br />

J-amais on n'avait entendu au Sénat un sem-<br />

blable tapage ; on so croirait à la Chambre.<br />

Au milieu du bruit, que le prési<strong>de</strong>nt n'aT-<br />

rivo pas à dominer, on échange, dfun côté à<br />

l'autre <strong>de</strong> l'Assemblée, toutes sortes d'invecti-<br />

ves.<br />

M. Delahaye. — Votre attitu<strong>de</strong>, monsieur le<br />

Rapporteur, est bien celle, d'un vénérable <strong>de</strong><br />

loge. (Exclamations à gauctie.)<br />

M. Savary. — Le Sénat vous pardonne tout<br />

parce que vous êtes un fou. » (Rumeurs violen<br />

Explosion d'uno torpille<br />

Dunkerque, 29 novembre.<br />

On assure qu'une torpille <strong>de</strong> la -défense mo<br />

bile aurait fait explosion et qu'il y aurait quel-<br />

ques victimes.<br />

Dunkerque, 29 novembre.<br />

L'explosion s'est produite à la défense mo-<br />

bile, dans l'atelier <strong>de</strong>s torpilles ; elle a été<br />

provoquée par l'éclatement d'un accumula-<br />

teur ; doux hommes ont été tués ; sept ont<br />

été grièvement blessés. Paris, 29 novembre.<br />

D'après une agence ce serait bien une tor-<br />

pille qui aurait fait explosion ; il y aurait un<br />

icul mort et non <strong>de</strong>ux, et douze blessés au lieu<br />

do sept.<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Voici la note officieuse communiquée par le<br />

ministère <strong>de</strong> la marin© :<br />

Le ministre <strong>de</strong> la marine a reçu du com-<br />

mandant <strong>de</strong> la défense mobile do Dunkerque<br />

un télégramme l'informant qu'à la suite d'une<br />

explosion <strong>de</strong> torpille, un homme a été tué et<br />

sept blessés, . dont trois grièvement ».<br />

L'Agence Havas publie, <strong>de</strong> son côté, la dé<br />

pèche suivante :<br />

« L'explosion qui s'est produite dans l'ate<br />

lier <strong>de</strong>s torpilles a détruit la toiture du bâti<br />

ment ; le mécanicien Auguste Vinterberger,<br />

<strong>de</strong> FoUgriy (Manche), .a été tué ; son corps a<br />

été transporté à l'hôpital militaire ; quatre<br />

personnes ont été grièvement blessées ; ce<br />

sont : l'ouvrier mécanicien Périn, les <strong>de</strong>ux<br />

matelots ouvriers Vaux et Piétry et le matelot<br />

torpilleur Pringcnt.<br />

» Dix autres marins ont été blessés légère-<br />

ment ; ils ont été presque tous atteints a la<br />

ngure ; ceux qui ont été le plus sérieusement<br />

blessés ont été transportés à l'hôpital mili-<br />

taire par <strong>de</strong>s voitures d'ambulances ; les au-<br />

tres sont soignés à l'infirmerie <strong>de</strong> la .défense<br />

mobile. '<br />

» L'accumulateur qui a fait explosion était<br />

chargé à 90 atmosphères ; il avait été soumis<br />

récemment à une épreuve à 150 atmosphères ».<br />

agite désespérément sa son<br />

lEBZick JE<br />

.tu u yJ.<br />

A LA FRONTIERE ALGÉRO-MARGCAIME<br />

Le ccrn&at du 27<br />

Paris. 29 novembre.<br />

L© gouvernement a reçu le rapport officiel<br />

sur les événements qui se sont produits à Bab-<br />

El-Assa ; ce rapport confirme l'attitu<strong>de</strong> héroï-<br />

que du petit détachement commandé par le<br />

lieutenant Maire-Sébille, qui, quoique débordé<br />

par les Marocains, leur tint tête pendant plus<br />

<strong>de</strong> quatre heures.<br />

Les pertes <strong>de</strong>s Marrocains ont été considéra-<br />

bles ; <strong>de</strong> nombreux cadavres ont été abandon-<br />

nés sur le terrain ; l'usine <strong>de</strong> crin végétal <strong>de</strong><br />

Bab-El-Assa a seulement été pillée mais non<br />

tuoendi-,.<br />

Les Marocains se sont enfuis à Aghbail ; ils<br />

seraient, dit-on, au nombre <strong>de</strong> 5 à 6,000 dont<br />

100 cavaliers ; toutes les mesures ont été pri-<br />

ses :4e long <strong>de</strong> la frontière et <strong>de</strong>s renforts sont<br />

arrivés ; le calme est rétabli dans la région<br />

comprise entre Bab-El-Assa ej, Nemours.<br />

Dans les milieux diplomatiques allemands<br />

Paxis, 29 novembre.<br />

L'Agence Havas publie la dépêche suivante<br />

<strong>de</strong> Berlin .<br />

< Dans les milieux diplomatiques allemands<br />

on ne partage nullement le pessimisme ou la<br />

nervosité <strong>de</strong> quelques journaux tels que le<br />

Vossische et la Deutsche Tagesieituno ; on<br />

fait exuressément ressortir que la région fron<br />

tière algéro-marocaine a été reconnue comme<br />

sphère d'influence française et laissée par sui-<br />

te en <strong>de</strong>hors id.es proscriptions légales <strong>de</strong> l'acte<br />

d'Aigésiirns.<br />

: » Le désir du gouvernement français <strong>de</strong> ré<br />

tablir l'ordre dans cette région, n'est que légi<br />

time et quant aux craintes exprimées par cor<br />

tains journaux <strong>de</strong> voir se transformer les ex.<br />

«éditions <strong>de</strong> représailles en une guerre ma-<br />

rocaine, elles ne sont, pas fondées, déclarent<br />

les milieux diplomatiques, il n'y a pas à crain<br />

idre un second Casablanca et aucun malen<br />

tondu n'est par suite possible. »<br />

Les partes marocaines<br />

Lailla-Mumia, 29 novembre.<br />

On ignore le nombre <strong>de</strong>s morts du côté <strong>de</strong>s<br />

Marocains au Cours <strong>de</strong>s combats du 20 au 26 ;<br />

il doit être considérable ; mais tous les cada-<br />

vres ont été emportés.<br />

Dans lo combat du 27. à Bab-El-Assa, les Ma-<br />

rocains ont laissé sur le champ <strong>de</strong> bataille<br />

80 morts qu'ils n'ont pu enlever ; si leur atta-<br />

que a été vigoureuse, ils ont été vaillamment<br />

repoussôs. par nos troupes.<br />

On a ajouté que la victoire aurait été très<br />

chèrement payée par nous, si le .polonel Rei-<br />

bel-1 n'avait pris l'initiative <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d'ex-<br />

trême urgence la compagnie <strong>de</strong> tirailleurs <strong>de</strong><br />

Nemours pour venir à la rescousse.<br />

Sans ce secours précieux, arrivé à la <strong>de</strong>r-<br />

nière minute, le lieutenant Chauvelot et l'of-<br />

ficier interprète Gharreix, qui se sont conduits<br />

en véritables héros, couraient les plus grands<br />

dangers avec la poignée <strong>de</strong> braves qu'ils com-<br />

mandaient.<br />

Les instructions du générai Picquart<br />

Paris, 29 novembre.<br />

On communique la note officieuse suivante :<br />

« Une conférence a eu lieu ce matin au mi-<br />

nistère <strong>de</strong> l'intérieur,- entre MM. Clemenceau,<br />

prési<strong>de</strong>nt du conseil; Pichon, ministre <strong>de</strong>s<br />

affaires étrangères ; le général Picquart, mi-<br />

nistre <strong>de</strong> la guerre, et le général Toutée, chef<br />

du cabinet militaire du ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />

Cette conférence a porté sur les événe-<br />

ments <strong>de</strong> la frontière algéro-marocaino et sur<br />

les mesures ou'il convient <strong>de</strong> prendre pour -as-<br />

surer la sécurité sur notre territoire et pour<br />

infliger aux ban<strong>de</strong>s marocaines un châtiment<br />

exemplaire.<br />

» Le général Picquart a indiqué qu'il avait<br />

arrêté ce matin même les <strong>de</strong>ux masures sui-<br />

vantes :<br />

» Il a télégraphié au général commandant<br />

le 19" corps, qu'il lui laissait une latitu<strong>de</strong> ab-<br />

solue pour effectuer, sans en référer à Paris,<br />

les mouvements <strong>de</strong> troupes jugés nécessaires;<br />

il prescrit d'autre part, <strong>de</strong> reconstituer à Oran<br />

ou dans les environs, une réserve importante<br />

<strong>de</strong>stinée à remplacer ce qui est parti pour la<br />

firontière.<br />

• Cette nouvelle réserve doit &tre mise en<br />

mesure <strong>de</strong> parer à toute éventualité.<br />

» Ces mesuras ont été approuvées. »<br />

Envoi da renforts<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Une dépêche du commandant supérieur <strong>de</strong><br />

Marnia signale que <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s appartenant<br />

aux Ouled-Mansour et 1 aux Atfomnas, ont<br />

franchi la frontière près d'Adjeroud. et se sont<br />

livrées au pillage.<br />

Le même télégramme annonce que <strong>de</strong>s ras.<br />

Saint-Pétersbourg, 29 novembre.<br />

Le gouverneur général <strong>de</strong> la Pologne a in-<br />

tordit aux missionnaires catholiques français<br />

et d'autres nationalités, <strong>de</strong> séjourner dans les<br />

provinces <strong>de</strong> Lubltn et <strong>de</strong> Suydletz, dont la po-<br />

pulation est en gran<strong>de</strong> partie, orthodoxe.<br />

Saint-Pétersbourg, £9 novembre.<br />

Le programme <strong>de</strong>s constructions du minis-<br />

tère d© la marine prévoit la mise en chantier<br />

do quatre cuirassés, <strong>de</strong> cinq torpilleurs et da<br />

trais sous-marins.<br />

La dépens©, totale sera <strong>de</strong> 90 millions.<br />

La Douma<br />

Saint-Pétci-sbourg. 29 novembre.<br />

Dans une déclaration qi.nl a faite aujour-<br />

d'hui à la Douma, M. Stolypirie a dit que le<br />

pouvoir autocratique reste toujours l'apanage<br />

lnstoriquo du tsar dans le moment où il est<br />

en danger.<br />

Cette déclaration a été faite au milieu du<br />

silence d© la gauche et du contre et <strong>de</strong>s ova-<br />

tions do la droite et du centre.<br />

Un télégramme adressé au tsar par les dé-<br />

putes do l'extrëme-droite proteste contre l'ex-<br />

clusion, dans l'adresse, du titre d'autocrate ;<br />

les mêmes députés élaborent uno pétition où<br />

us <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à l'empereur <strong>de</strong> dissoudre la<br />

Douma révolutionnaire et le rétablissemeat<br />

du pouvoir absolu du tsar.<br />

Les Etrashs américains<br />

«* , New-York, 29 novembre.<br />

M. John Whiteley, directeur <strong>de</strong> nombreuses<br />

sociétés américaines, a tué sa femme qui dor-<br />

mait et s est ensuit^ jeté du haut d© la fenêtre<br />

dans la rue, sa fracassant la tête sur le pavé<br />

C est a la suite do grosses pertes d'argent<br />

que M. Whiteley a pris cette terrible déci-<br />

sion.<br />

Les cambrioleurs <strong>de</strong> l'express Paris-Toulousa<br />

Paris, 29 novembre.<br />

A la suite d© toutes les constatations faites,<br />

on est <strong>de</strong> plus en plus persuadé que le vol à<br />

main armée du train 16, a été commis par.<br />

d'anciens employés.<br />

Les inspecteurs <strong>de</strong> la Sûreté ont été chargés<br />

<strong>de</strong> surveiller certains <strong>de</strong> ces employés révo-<br />

qués il y a quelques mois pour indélicatesse ;<br />

on leur fera fournir l'emploi <strong>de</strong> leur temps ;<br />

on dit que M. Hainaird sesait sur une piste<br />

qu'il y a lieu do croire sérieuse ; il attend<br />

pour agir d'avoir reçu <strong>de</strong> M. Germain, juge<br />

d'instruction, la commission rogatoire néces-<br />

Meurtre d'un ouvrier par son patron<br />

Paris, 29 novembre.<br />

, Ce matin, vers 11 heures, M. Oscar Cheva-<br />

lier, sous-directeur <strong>de</strong> la Compagnie le Soli-!<br />

dium, installée rue <strong>de</strong> Cormeille, à Levallois-<br />

Perret, a tiré un coup <strong>de</strong>. revolver sur un ou-<br />

vrier nommé Alfred Bettembourg, qui a été<br />

tué net.<br />

M. Chevalier .prétend avoir tiré pour défen-<br />

dre un contremaître, M. Donvaen, que Bettem-<br />

bourg menaçait.<br />

PETITES NOUVELLES<br />

Du 29 novembre.<br />

Le Tago a débordé ft Kantarcms ; un cyclone qui a.<br />

sévi cette nuit a caxi&J <strong>de</strong>s dégâts énormes.<br />

— La grève <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> 1er <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> est défi-<br />

nitivement terminée.<br />

— M. Fallières a reçu le sénateur Mangfll, prés!-<br />

<strong>de</strong>nt du comité exécutif do l'exposition <strong>de</strong> Milan,<br />

qui venait lui rametire une plaquette commémorati-<br />

ve <strong>de</strong>, l'exposition.<br />

— L'assemblée générale <strong>de</strong>s actionnaires <strong>de</strong> 17n«<br />

transigeant à volé hier la vente du journal par ad-<br />

judication <strong>de</strong>vant notaire ; cette adjudication aura<br />

lieu fin décembre. ^<br />

Courses <strong>de</strong> chevaux<br />

A EMCIUEN<br />

-<br />

„ . , Paris, 29 novembre.<br />

Prix <strong>de</strong> Gavarnio, steepte-chase, à réclamer, 3 o«<br />

francs, 3,400 mètres onviron. — i. .Beggha par Fla-<br />

con et Brunehaut, à M. t. d'Astier (A. Chapmaui ;<br />

2, Foudroyante, à M. A. Bor.1 (Shaw): 3, llors-d'Œu-<br />

vre, a M. lo vicomte <strong>de</strong> Fontarce (iléîeyer).<br />

Non placés : Cigale III, Brésil. Bolena. Cartridge,<br />

Fanxpon, Briga<strong>de</strong> II, Clloriole 111, ltéve-il-Matin IIL<br />

Idole IV.<br />

Dix longueurs, une courte tète. '<br />

Mutuel : gagnant 310 50, placés Beggha SO 50 Fou-<br />

droyante 1U, Kors-d'Œuvre 33 D0.<br />

Prix du Nettiou, course <strong>de</strong> lia.ies, 3,000 francs s $00<br />

mètres environ.. — l, Beaurcpalw, par Simcni'an et<br />

Brood-Mare, à M. li. Fischhof (Carter); », Bouton-<br />

d'Or, à M. Ch. ChevaClier (Bourdale); 3, Binky a ir"-<br />

G. Belleville (Piggotl).<br />

Non .placés : FUulo-du-DiaMe, Bérenger I, Pala*<br />

fox, Valseur II, La Brinvllliers, Commère II. Pas-<br />

cal B.<br />

Trois longueurs, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 28, placés Boaurcpaire 14. Bon-<br />

ton-d'Or. 23, Binky, 14 50.<br />

Prix <strong>de</strong>s Pyrénées, steeple-chase, mixte, 4,000 1rH<br />

4,200 mètres environ. — i, Cake-Walk, par Saint-<br />

Damien et Ccmmon-Witeh. à M. lo vicomte <strong>de</strong> Fon-<br />

tarra (Défeyer); 2, Taïdoun, à M. E. Fischhof (A.<br />

Carter); 3, Le Satyre, a M. E. CourvelUe (A. Chan-<br />

mnn).<br />

Non placé : Bobé. tombé.<br />

Demiilong-ueur, mauvais troisième.<br />

Mutuel : gagnant ry,, placés Cake-Walk 18 50 Taï-<br />

doun il EO. i<br />

Prix du Vignomale, course <strong>de</strong> haies. 4,000 francs.<br />

31.200 mètres environ. — i, Ingénu, par Doriclés ou<br />

Saint-Bris et Dolly, a M. A. Coblentz (Pigsott)- î.<br />

Génie a M. E. Thiôbaux (J. narthT.Iom.ow); 3, KhW<br />

lo, a M. A. Ved-Picard (Dayj.<br />

Non «placés : Nourrice, Patagon, Lord-Preslc Ar-<br />

somblements dé Marocains sont signalés au pentour, Good-News, Bessborough, Aieaxndrine' Al-<br />

a+ lah II. '<br />

tes à droite.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt<br />

nette.<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Monsieur lo Rapporteur, je<br />

suis obligé die vous prier instamment <strong>de</strong> met<br />

tre fin à cet inci<strong>de</strong>nt ; il n'est ni digne <strong>de</strong> vous<br />

ni digne du Sénat qu'un débat .se transformi<br />

en colloque violent <strong>de</strong> collègue à collègue.<br />

M. Savary. — Jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />

commission <strong>de</strong> l'arnoti<strong>de</strong>moiiit <strong>de</strong> M. Prevet.<br />

Le renvoi est ordonné.<br />

M. Delahaye a la parole pour un fait per-<br />

sonnel.<br />

M. Delahaye. — J'ai été injurié ; le point <strong>de</strong><br />

départ <strong>de</strong> cette altercation est mon affirma-<br />

tion quo la proposition <strong>de</strong> la commission est<br />

Contraire au bon sans.<br />

M. Savary. — On no discute plus quand une<br />

affaire d'honneur est engagée. (Rumeurs à<br />

droite.)<br />

M. Delahaye. — Oe que j'ai dit vio.ui d'être<br />

lustllté par le Sénat qui a ordonné lo renvoi<br />

• la .roiumisMou. iTiùS bien 1 Trég lùuu l à<br />

droite, j,<br />

Lyon, 29 novembre.<br />

R, ,es* aujourd'hui quo vient aux assises du<br />

tmone le procès <strong>de</strong>s viURt-<strong>de</strong>ux antimilitaris-<br />

;ult??^ smvis ,1)0llr avoir, signé, placardé et<br />

distribue un placard,dos plus violants intitulé<br />

« Bravo, 1 année antimilitariste ! . et excitant<br />

les soldats a 1 insubordination ; cette affiche<br />

était inspirée par les inci<strong>de</strong>nts du 17* <strong>de</strong> ligne<br />

les inculpés se sont déalarés prêts à recoml<br />

moncer.<br />

pis " Ga6ta *e HeîTé a défendu trois <strong>de</strong>s incul-<br />

Les inculpés ont lu un facturn où ceux dm<br />

accuses qui doivent faire leur service militaire<br />

déclarent qu en toute circonstance où on leur<br />

comman<strong>de</strong>rait <strong>de</strong> faire feu sur les classes ou-<br />

VT l,<br />

i!s tueraient sur leurs officiers.<br />

Noémle Gillet, jeun© fille <strong>de</strong> 17 ans, a fait<br />

ties déclarations nettement libertaires et anti-<br />

militaristes.<br />

Congrès<br />

Les débitants <strong>de</strong> boissons<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Pour clôturer les travaux <strong>de</strong> leur congrès,<br />

les débitants <strong>de</strong> boissons so sont réunis jeudi<br />

soir «n un banquet, présidé par M. Maujan.<br />

Au <strong>de</strong>ssert, M. Maujan a promis aux con-<br />

gressistes qu© leurs revendu--!lions seraient<br />

examinées avec bienveillance.<br />

bi. ùirAHtiu a <strong>de</strong>uuMido gu'on oubliai les<br />

marché <strong>de</strong> Nakhelat.<br />

Des '.renforts ont été envoyés sur ces points.<br />

La lutte reprend<br />

Lalla-Marnia, 29 novembre.<br />

Un cavalier indigène a porté la nouvelle que<br />

les Be;ni-Nassen ont mis leurs menaces -à exé-<br />

cution ; Adjeround-Kiss est cerné ; un violent<br />

combat s'est engagé ce matin à 10 heures.<br />

Lalla-Marnia, 29 novembre.<br />

L'attaque d'Aidjeroud-Kiss est confirmée<br />

une compagnie <strong>de</strong> zouaves est partie -<strong>de</strong> Ne-<br />

mours d'urgence pour renforcer le poste atta-<br />

qué ; la bataille continue.<br />

A 11 h. 45, l'action était dans toute son in-<br />

tensité ; une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux compagnies <strong>de</strong> zouaves<br />

arrivés cette nuit à Nemours, a été envoyée<br />

d'urgence à Adjeroud-Kiss, pour renforcer le<br />

poste attaqué.<br />

fages û& Sduverasns<br />

La reine <strong>de</strong> Portugal à Paris<br />

Paris, 29 novembre.<br />

La reine Amélie <strong>de</strong> Portugal, qui voyage<br />

incognito sous le nom <strong>de</strong> marquise <strong>de</strong> Villa-<br />

viciosa, s'est rendue c© matin, à l'église Notre-<br />

Dame <strong>de</strong>s Victoires.<br />

; A 3 heures, elle a reçu la visite du prési<strong>de</strong>nt<br />

d© la République accompagné <strong>de</strong> Mme Falliô-<br />

res ; h 4 heures, la rein© Amélie, accompagnée<br />

do M Souza-Rosa, ministre du Portugal, du<br />

comte <strong>de</strong> Figueras, grand-maître <strong>de</strong>s cérémo-<br />

nie» et <strong>de</strong> Mme <strong>de</strong> Mfenezes, d'âme d'honneur,<br />

a rendu sa visite au prési<strong>de</strong>nt tlo la Képtibli-<br />

que ; elle a été reçue à l'Elysée avec les hon-<br />

neurs dus aux souverains ; en passant <strong>de</strong>-<br />

vant le drapeau du régiment qui lui rendait<br />

les honneurs, Sa Majesté, qui était en lan-<br />

dau découvert, s'est levée et s'est inclinée.<br />

La reine s'est ensuit© rendue au Salon <strong>de</strong><br />

l'automobile ; sur tout te parcours, elle a été<br />

l'objet <strong>de</strong> vives marques <strong>de</strong> sympathie.<br />

Mine la duchesse d'Uzès offre domain uno<br />

chasse <strong>de</strong> gala en l'honneur <strong>de</strong> la reine.<br />

Oê-<br />

NOUVEAUX SCANDALES EN ITALIE<br />

40 millions dilapidés<br />

Rome, Î9 novo-mbre-<br />

Le rapport <strong>de</strong> la commission d'enquête sur<br />

la répartition <strong>de</strong>s fonds recueillis pour les vic-<br />

times <strong>de</strong>» tremblements <strong>de</strong> terre en Cinabre,<br />

en 1906, révèle <strong>de</strong>s tut* scandaleux.<br />

Ou .avait rec.iieiili un total d© 40 millions<br />

l I«lut»iuura pjtltMlrilMS v ictimes ont touché <strong>de</strong>s<br />

Une longueur et damie, huit longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 29 50, placés Lngénu 14 50<br />

nie 16, Kimolo 29 50.<br />

Prix Nestor, steeple-chaso. handicap, 10 000 francs,<br />

3,000 mètres environ. — i, Nansouek, par Upas ou<br />

/ingaro et Statira, ;V M. le prince A. d'Arci.berg<br />

(II. Holt) et Star-Hiigby, a M. Pfizer (Burgoyne); 3,<br />

Tramât, à M. H. <strong>de</strong> Mumm (UJanne).<br />

Non places : Li-Ta-Chou, Emptatro, Arc-fn-Cid.<br />

Idaho, tombé.<br />

Déad-héat pour la première place.<br />

Trois longueurs.<br />

Mutael : gagnant Nansouek 27, placés 33 50, Star-1<br />

Buby gagnant 27, pl.-i.cô 20.<br />

Prix <strong>de</strong> la Bailliore. course <strong>de</strong> haies, handicap.<br />

4.000 francs, 3.2O0 mètres onviron. — 1 Neuilly W<br />

,par Upas et Francisquine, à M. Ch. Ltaéart (iK-idhV<br />

«, Cake-Walk III. à M. L. Cros (Newey); 3, Paullinio<br />

à M. E. Frezier (A. Carter).<br />

Non •placés : Pantagruel, Uigallard . Dendora Ba*>-<br />

rysway, Owlet, SchooJ-Gir.l.<br />

Trots-quarts <strong>de</strong> IsragUéUl, <strong>de</strong>ux lo îjnwur».<br />

Muuol : gagnant l',9, placés Neuilly II 27 50, Cake-<br />

Walk III 38, Paullinio 14. ,<br />

LuttCB<br />

AUX MutaMMÉUM<br />

Finale et repêchage : Bahn, Allemand, tombo MU<br />

chaud le Boucher, Français.<br />

Final* du championnat : Antonitch, Sirt*. t.omM<br />

ViUy Slallliig., Allemand ; I^urent le BeaucairoW<br />

tombo Czaia, hongrois. ,<br />

A L'APOM.O<br />

noc.h, Allom.ind. tombe I.asstirtosse, Fra,,1î'?f?î5<br />

Ca/eaux, Français, l.mibo Itaoul <strong>de</strong>. Rouen.<br />

çals ; Paul Pons, Français, ot Orner <strong>de</strong> Doumow<br />

l'ont match nul. AU CASINO DU PAIUS ,<br />

Pierre le Colozès s'est rencontré avec r."'mll>' Y *ion<br />

a .-.importé la primo do 200 francs que le cli.i.mP"<br />

Huas.,, offre a Unit lutteur qni lui résistera qu»"<br />

minutes.<br />

UN DkiFI PADOUBNY PONS<br />

Paris, 20 novem,>r ^rxnl<br />

Padoubny, lo champion du mon<strong>de</strong> do-lutte, vion<br />

d'envoyer à Paul Pons un défi, où nous lisons :<br />

« De tous cùtés, les coeurs s'émeuvent au iwii<br />

Infortunes oui tNÛMnt en es moment les haPi"w~<br />

du Midi, qui sont' plus que vos compatriotes. pc«»-<br />

que vas frères, puisque vous éles né a Sorgues.<br />

,. Moi, je ne suis pas murais, mais J atnM> »<br />

France, où j'ai conquis lo titre <strong>de</strong> champion au<br />

. Eh bien ! vouto vous que tous <strong>de</strong>ux nous ve-<br />

nions en aido a c


ulletin Finaneiet<br />

Paris, 29 novembre.<br />

fci hausse qui couvait <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />

Bt is aujourd'hui un uouvo! élan ; la réopiise <strong>de</strong>s<br />

Sriar * a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />

ven<strong>de</strong>urs ; on a mémo 6e presfue étonné que la<br />

Banqu* d'Ant'ieterro n'abaissât pas le taux <strong>de</strong> l'es-<br />

compte, ce qui, d'ailleurs, est plutôt prématuré,<br />

l'amélioration <strong>de</strong> la cote est assez gran<strong>de</strong>.<br />

Notre 3 % est terme à 95 20 ; la Caisse vient,<br />

d'ailleurs, à la rescousse en <strong>de</strong>amndant 50,000 francs<br />

-ilo rente ; on tient a tranquiliiesr l'opinion à l'é-<br />

gard <strong>de</strong>s faits malheureux qui se produisent sur<br />

notre frontière oranaiso et qui vont nous obliger à<br />

<strong>de</strong> nouvelles pertes en hommes et en argent.<br />

Les fonds- d'i.lat sont très fermes : Extérieure,<br />

83 «.-Turc, 92 87, Banque ottomane, 683, Tabacs, 420.<br />

Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état<br />

lie discrédit dans lequel étaient tombées la plupart<br />

lies Banques arméniennes parce qu'on trouvait<br />

qu'elles avaient mis une trop gran<strong>de</strong> quantité do<br />

papier en circulation.<br />

Ce qui est vraiment remarouable, c'est la hausse<br />

<strong>de</strong>s fonds et valeurs russes, c'est lo programme fi-<br />

nancier concernant le futur remboursement <strong>de</strong>s<br />

bons du Trésor, qui se poursuit avec une implaca-<br />

ble énergie ; et comme nous 10 disions hier, les<br />

cours, <strong>de</strong>s Russes sont posés en vue d'un emprunt<br />

pour 1008 ; en tons cas, le Russe nouveau tait 94 80<br />

pnoioture.<br />

Les établissements <strong>de</strong> banque ont beaucoup pro-<br />

gressé ; la Banque <strong>de</strong> Paris à 1,425, le Crédit Lyon-<br />

lûtls 1.170. ]a Banque française pour le commerce<br />

et l'indu.- trie est ferme ; à. l'assemblée qui aura<br />

tfcsçi lo H décembre, il sera proposé pour l'exercice<br />

i;!os le 31 juillet, un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 50, égal au pré-<br />

çéd. nc, lequel sera mis en paiement au début <strong>de</strong><br />

janvier.<br />

iJ? 0S .-? c . tkms * Chemins <strong>de</strong> fer bien tenues : Mé-<br />

iroj-onjain =09. Omnibus 860. Thomson 588.<br />

TL „'?, re r >rcne Beers ^<br />

^^fS^SSSS^i * la te ' <strong>de</strong> la coulisse au<br />

SfîS i : ,>rJ? ï~ ons *>• la Compagnie commerciale<br />

W industrielle <strong>de</strong>s anciens établissements Léooold<br />

Pigaret. : son capital est <strong>de</strong> 2,500 600 francs divise<br />

cn 851.800 actions <strong>de</strong> cent francs.<br />

lrancs . a,vl! *<br />

DE LAV1CEHIE,<br />

U, place Vendôme, Paris.<br />

.—— '—*—»—-o—•— , _____<br />

Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong><br />

IN METEOROLOGIQUk<br />

Du 29 novembre.<br />

Le vent souffle <strong>de</strong>s régions Est sur toutes nos cô-<br />

tes ; U est faible en llretagno et en Gascogne mo-<br />

déré ou assez fort sur la Méditerranée<br />

houli<br />

, la mer est<br />

àe sur notre littoral <strong>de</strong> l'Océan.<br />

lira pluies sont tombées sur l'ouest et le nord <strong>de</strong><br />

1 Europe. Eu France, on a recuei_.lt 5 milimètres<br />

u eau a Nantes, 1 milimètre à Brest et à Paris<br />

La température, a baissé dans nos régions ; elle<br />

était ce matin : <strong>de</strong> —12 <strong>de</strong>grés à Arkhangel, 2 a Cler-<br />

toont, 7 à Paris, 14 à Biarritz, 17 à Alger 4 â l'Ai-<br />

E'oual.<br />

La baisse <strong>de</strong> la température va continuer ; un<br />

temps nuageux ou brumeux esi probable.<br />

STATIONS tient . ÉTAT DU CIEL, Ksi. ,e<br />

ia vaille<br />

Sac. il«<br />

la veille<br />

<strong>Toulouse</strong>..<br />

Puy-fc -Ssai.<br />

PiC-dl-lliéi ..<br />

Perpignan.<br />

Bor<strong>de</strong>aux.<br />

et.s<br />

61.4<br />

(.0.2<br />

64 7<br />

01.8<br />

Itt'M<br />

4.0<br />

i 2.0<br />

! 17. i<br />

15.0<br />

S.E. tr. 1. non.<br />

S. as. f. nuag.<br />

S.O. m. t. n.<br />

S.E. tno. t. n.<br />

S.E. mo. t. n.<br />

6.7<br />

3.7<br />

-8.2<br />

11.8<br />

8.0<br />

15.0<br />

7.1<br />

1.0<br />

19.8<br />

17.4<br />

Le mariage du vicomte Jean <strong>de</strong> la Jonquière,<br />

fils du colonel vicomte <strong>de</strong> Taftanèl <strong>de</strong> là Jon-<br />

quière et <strong>de</strong> la vicomtesse née La Perrine<br />

d'Hautpou.. avec Mlle Chalès, fille <strong>de</strong> M. et<br />

<strong>de</strong> Mme André Chalès, vient d'être célébré' en<br />

i'église primatiale <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>aux.<br />

Monseigneur le cardinal Lecot avait tenu<br />

lui-même à bénir cette union, et avec cette<br />

chaleur d'âme toute persuasive qui caracté-<br />

rise son talent, il a tait sur les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s<br />

époux chrétiens un magnifique discours.<br />

La bénédiction papale avait été envoyée le<br />

matin marne, par une dépêche <strong>de</strong> Mgr Merry<br />

<strong>de</strong>l Val. ' • ». .<br />

Une foule énorme et <strong>de</strong>s plus sympathiques<br />

remplissait l'immense nef décorée d'une pro-<br />

fusion <strong>de</strong> plantes vertes et <strong>de</strong> chrysanthèmes<br />

blancs. L'audition musicale témoignait un<br />

Sens .artistique <strong>de</strong>s plus élevés sous l'interpré-<br />

tation du violoncelliste Hekkué et du harpiste<br />

îou<strong>de</strong>ili.<br />

Les témoins étaient : pour le marié, le géné-<br />

ral <strong>de</strong> division L&rchey et le comte <strong>de</strong> La Jon-<br />

uuiere : pour la mariée, M. Chalès et le comte<br />

"le Rame!, député du Gard, ses ono.es.<br />

Le ravissante mariée, au bras <strong>de</strong> son père,<br />

M. Chalès, portait une robe <strong>de</strong> satin ivoire<br />

Barnie <strong>de</strong> vieilles <strong>de</strong>ntelles d'Argentan, voile<br />

point d'Angleterre.<br />

Puis venaient le vicomte Jean <strong>de</strong> La Jon-<br />

quière avec la vicomtesse <strong>de</strong> La Jonquière,<br />

robe velours souple, vert argent, garnie point<br />

û'Aleriçon, chapeau assorti plumes blanches;<br />

le colonel <strong>de</strong> La Jonquière et Mme Chalès,<br />

robe et chapeau velours bleu Nathier, gran<strong>de</strong><br />

plume bleu ; M. Labadie et la comtesse <strong>de</strong> Ra-<br />

ine!, robe velours gris, touffe <strong>de</strong> plumes ;<br />

comte <strong>de</strong> Ramel et Mme <strong>de</strong> Lagarriga. en robe<br />

soie grise et rose, chapeau Rembrandt taupe,<br />

garni fourrure et plumes, etc.. etc.<br />

Los dix <strong>de</strong>moiselles d'honneur et les dix<br />

garçons d'honneur suivaient, les quatre quê-<br />

teuses nul étaient : Mlle P.rein et le lieutenant<br />

<strong>de</strong> La Jonquière; Mlle <strong>de</strong> Vernon et M. Chalès;<br />

pile Chalès et le vicomte <strong>de</strong> Ramel ; Mlle <strong>de</strong><br />

Lagarriga et le comte <strong>de</strong> Croix.<br />

La distribution <strong>de</strong>s bouquets <strong>de</strong> fleurs, cou-<br />

tume gracieuse et locale à Bor<strong>de</strong>aux, avait été<br />

laite nar Mlle Chalès avant la messe ; la veil-<br />

le, l'élite <strong>de</strong> la. société bor<strong>de</strong>laise se pressait<br />

•«.tour <strong>de</strong>s fiancés pour admirer la corbeille<br />

'et les nombreux ca<strong>de</strong>aux.<br />

Un lunch assis <strong>de</strong> 1<strong>30</strong> couverts a été offert<br />

'après la cérémonie religieuse pair Mme Chalès<br />

-lans son bel hôtel <strong>de</strong> la rue Castillon.<br />

.La piu-s gran<strong>de</strong> parti* <strong>de</strong> carrière eccfls'»-<br />

siastwpte s'était passée dans les bureaux <strong>de</strong><br />

A archevêché, dont il fut pondant longtemps<br />

le secrétairc aussi actif que dévoué.<br />

Voici ses êia-s do services :<br />

M. t/ouis-Franceos-Arniand Auescnàc, né ù<br />

Lautrac 3e /_ octobre 1844, ordonné oro'ire le)<br />

29 juin 1890, professeur à Sainto-MoTie en<br />

1890, pro-seerétairc <strong>de</strong> l'archevêché le 25 jan-<br />

vier 1893, cha.o'ln.în <strong>de</strong> la Métro-ncile le 14 fé-<br />

vrieir 1893, décédé à Dourgne le 25 novembre<br />

<strong>1907</strong>.<br />

Le niOUvemenî do In population dan3 lo Tarr>.<br />

en 1906<br />

L'Officiel publie ces jours-ci un très laça<br />

rapport sur le mouvement <strong>de</strong> la population<br />

française en 1906.. .<br />

Voici les chiffres précis pour le départemem.<br />

PONTS ET CHAUSSEES<br />

Par arrêté du 27 novembre, ont été déclarés<br />

rdmissibles à l'emploi <strong>de</strong> commissaire <strong>de</strong> sur-<br />

reillance administrative <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> fer,<br />

l la suite du concours du 24 juin <strong>de</strong>rnier :<br />

Liste militaire. — M. Grosperrin.<br />

Liste civile. — MM. 1, Chamat; 2, Foucher;<br />

}, Vieillecroze; 4, Boulant; 5, Chauteur; 6, La-<br />

turie; 7, Guigon; 8, Michel Durand; 9,Romand;<br />

10, Barthaud.<br />

Concours et Vacances âe Chaires<br />

Un concours s'ouvrira le 25 mai 1908, <strong>de</strong>vant<br />

la Faculté mixte <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> pharmacie<br />

fie l'Université cle Lyon, pour l'emploi do sup<br />

hléant <strong>de</strong>s chaires <strong>de</strong> physique et <strong>de</strong> chimie à<br />

/l'Ecole préparatoire <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> phar-<br />

macie <strong>de</strong> Dijon et pour l'emploi <strong>de</strong> suppléant<br />

nies chaires <strong>de</strong> pathologie et <strong>de</strong> clinique à la<br />

même école-<br />

Le registre d'inscription sera clos un moisj<br />

avant l'ouverture dudit concours.<br />

La chaire. rie droit public et constitutionnel<br />

Tic la Faculté <strong>de</strong> droit d'Aix-Marseille et la<br />

thaire. d'économie politique et histoire <strong>de</strong>s<br />

ioetrines économiques <strong>de</strong> la Faculté dé dn.it<br />

<strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Grenoble ont été déclarées<br />

vacantes par arrêté du 27 novembre.<br />

Un délai <strong>de</strong> vingt jours, à partir do la pu-<br />

blication dudit arrêté, est accordé aux candi-<br />

dats pour produire leurs titres.<br />

L'arrêté a paru dans l'Officiel du 28 novem-<br />

Population, 3<strong>30</strong>.533<br />

Mariages, 2.433.<br />

Divorces, -45.<br />

Naissances, 6.188. ..--,'*'<br />

Décès, 6.775. -.••,<br />

Au total, R y a 587 décès <strong>de</strong> plus que cle<br />

naissances.<br />

Et notre département est encore favorisé -A<br />

nous examinons les chiffres <strong>de</strong>s autres.<br />

Commission {séparés-mental du travail dan;<br />

('industrie<br />

La commission départementale du travail<br />

dans l'industrie s'est réunie à. Albi, le lundi is<br />

novembre, à a préfecture, sous la prési<strong>de</strong>nte<br />

<strong>de</strong> M. Cambouiives, prési<strong>de</strong>nt.<br />

Etalent présents : MM. Cambouiives ; Ros-<br />

signol, conseiller général ; Campa, Espinasse,<br />

l'ingénieur en chef ; l'ingénieur <strong>de</strong> la naviga-<br />

tion, Cagneuf, .Surbeyrolles, Dupuis, Rarthon,<br />

Mazens, Ronoux, Joucaviel ; Cavaillé, sous-<br />

ingénieur <strong>de</strong>s mines ; Bardou.<br />

Excusés : MM. Biver, Alibert, Gallas, ; Cal-<br />

taux, ingénieur <strong>de</strong>s mines ; Chambard, inspec-<br />

teur divisionnaire du travail.<br />

M. Bandou, secrétaire, donne lecture du<br />

procès-verbal-<strong>de</strong> la <strong>de</strong>r.nlàre séance qui est<br />

adopté.<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt annonce la mort et fait l'é-<br />

loge funèbre '<strong>de</strong> M. Gustave Clergué, décédé<br />

<strong>de</strong>puis- la <strong>de</strong>rnière réunion. ><br />

La commission s'associe aux regrets expri-.<br />

mes par le prési<strong>de</strong>nt ot le prie d'adresser à la- ;<br />

famille ses plus sincères condoléances.<br />

M. le prési<strong>de</strong>nt donne lecture d'une lettre <strong>de</strong><br />

M. le ministre du travail en réponse à divers<br />

vœux émis par la commission.<br />

Acte est donné <strong>de</strong> cette communication.<br />

La commission examine ensuite la loi sur<br />

le repos hebdomadaire ; M. le prési<strong>de</strong>nt donne<br />

lecture <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s articles <strong>de</strong> cette loi.<br />

Une discussion s'engage entre plusieurs<br />

membres sur le principe ot .les difficultés <strong>de</strong><br />

son application.<br />

M. Joucaviel présente diverses observations<br />

sur l'application <strong>de</strong> la loi dans lès mines.<br />

M. Berthon déclare que si la loi donne en-<br />

tière satisfaction aux ouvriers elle n'en pré-<br />

sente pas moins certaines difficultés au sujet<br />

<strong>de</strong> l'usage abusif <strong>de</strong>s dérogations.<br />

Après une discussion sur les articles sui-<br />

vants, à laquelle prennent part plusieurs<br />

membres, la commisison déci<strong>de</strong> que toute<br />

sanction à donner sous forme <strong>de</strong> vœux sera<br />

renvoyée à la prochaine séance, qui sera fixée<br />

par «les soins du bureau.<br />

La séance est levée à 3 h. <strong>30</strong>. , •<br />

ALBS. — Au sujet <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s. — La<br />

Dépêche serait-elle, par hasard, trapnée d'am-<br />

nesie ? On serait tenté <strong>de</strong> le croire, ict'squ'on<br />

la vont affirmer sans rire que c'esit nous qui<br />

avons ramès sur le tapis l'aff aire Bernadou.<br />

C'est. uTùquemant pour mÉipandr.o ù un <strong>de</strong><br />

ses articles bondé <strong>de</strong> oontoe-vériité& — soyons<br />

poli — que nous y avons consacré une se-<br />

con<strong>de</strong> étu<strong>de</strong> ; mais nous sommes prêts ù con-<br />

tinuer, pour peu que P. A. ou son Client M.<br />

le spécial le désiroat.<br />

Quant à dire, comme notre conîtrère, qu'il<br />

y a chose jugée, nous nous en gair<strong>de</strong>iens<br />

bien, car nous avons la profon<strong>de</strong> conviction<br />

que la cour incttenara le jugement <strong>de</strong>s juges<br />

<strong>de</strong> première instance. L. G.<br />

Orpbéon l'Union Albigeoise. — L'cuphéon<br />

runicin ailiigeoise a 'l'honneur <strong>de</strong> porter à la<br />

oolHiaisisanoe <strong>de</strong> la population qu.il a décidé<br />

<strong>de</strong> oomm'âmorer la date <strong>de</strong> 9a rcQonat ;i!_i'icn,<br />

le dimanche 8 décembre prochain, par un<br />

banquet amical qui aura lieu, à six heures<br />

et <strong>de</strong>mie d usoh, dans les salions <strong>de</strong> l'hôteil<br />

Rieux, rue 'Saint-Antoitoe..<br />

Les membres exécutants seraient très heu-<br />

reux que MM. las membres honoraires assis-<br />

temt au banquet et las priant <strong>de</strong> bien vouloir<br />

envoyai- leur adhésion, au siège <strong>de</strong> la Société,<br />

café <strong>de</strong> France,, rue du Jardin-National.<br />

Les adhésions sont reçues dos. à piésent jus-<br />

qu'au jeudi 5 décembre au -pans tard.<br />

• La cotisation du banquet est fixée à trois<br />

Urancs.<br />

Pharmacies du dimanche. — Demain di-<br />

manichie, la pharmacie Foutrès, bouiievaird <strong>de</strong><br />

Strasbourg, iiestex'a ouvieirt toute la journée<br />

pour apisurer le service.<br />

Théâtre. — C'est oe soir samedi qu'aura<br />

lieu, sur notre scène, la représentation <strong>de</strong><br />

Severo Torelli, donnée avec le concours <strong>de</strong><br />

M. Camille Mans et <strong>de</strong> Ml'ie James, MM. ten-<br />

don, Jean Roy, MMe Joff.re, M. aavTronge,<br />

'M. Rousseau, etc., entourés d'une exicefilente<br />

trouipe.<br />

La valeur littéraire <strong>de</strong> ce chef-d'œuvre ro-<br />

mantique et le talent réputé das interprètes<br />

nous fait niîésager une belle chambrée.<br />

L'Epargne Albigeoise. — Le versement men-<br />

suel aura lieu dimanche prochain 1 er décem-<br />

bre, <strong>de</strong> neuf à onze heures du matin, à la<br />

mairie, salle <strong>de</strong> Ja justice <strong>de</strong> paix.<br />

Harmonie l'Union <strong>de</strong>s Enfants d'AlW. —-<br />

Programme <strong>de</strong>s moïeeaux qui seront exécu-<br />

tés le dmiainche 1 er décembre, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois<br />

heures du soir, sur le kiosque du Jardin-Na-<br />

tional :<br />

1. Sombre et. Rêveuir, aïïlégro (XXX) ; 2. Ga-<br />

brieîle d'Bstrées, ouverture (Bléger) ; 3. ta<br />

Perle <strong>de</strong> Rome, fantaisie (Saillis) ; 4. T'en sou-<br />

viens-tu, valse-àidyfjlo (Curine).<br />

Etat civil du 21 au 27 novembre. — Naissan-<br />

ces : Anne-A'Iarie>-C^-c.ilevL,uoi.eiine Molinier ,<br />

ftïïe <strong>de</strong> Pierre-Juies-Lucien, facteur <strong>de</strong>s pos-<br />

tes, rue Timbal ; Camille-MaTie Doumerg, fils<br />

<strong>de</strong> Louis-Emile, propriétaire, rue du Jardin-<br />

National ; Roger-Georges-Justin Pépin, fils <strong>de</strong><br />

Charles-Joseph-Justin, ouvrier mineur, à Pé<br />

lissier ; EdmoudMlenri-l-Ouis Brou<strong>de</strong>t, fils do<br />

Joseph-Henri-Félix, maréchal-ferrant, plaine<br />

Saint-Martin ; Jstin-Raymond Ltiur, fils <strong>de</strong><br />

Justin-Marin, ouvrier mineur, à l'Arquipeyié ;<br />

Albert-Louis Cathala, fils <strong>de</strong> Lucicn-Marie-Au-<br />

guste, sergent au 15° régiment d'infanterie<br />

route <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ; Louisa-Augusta-Sophc.;<br />

Guittard, fille <strong>de</strong> Louis-Sylvain, propriétaire<br />

rue Salvan-<strong>de</strong>-Sa.liès.<br />

M'ariages : Adrien-Jules Bousgarbios, pro<br />

priétaire, à Pa<strong>de</strong>rn (Au<strong>de</strong>), et Marie-Alexan<br />

dTiwe-Marcellinie fiarthe, au MasMite-Bone<br />

Jean Berniaud, verrier, avenue Bernbourg, e<br />

Rosalie Gouty, avenue Dembourg ; Jean-Fran<br />

çoiis Chaynés, marchand <strong>de</strong> chevaux, route cle<br />

.r-ocir. n^ooii.c. (vi(v.-i--m !rl-riri. (ï Fr,->7<br />

lui pemrwbtre do taire enterrer sa femme grar<br />

tuitêrtvent<br />

Cela, M. Bès ne l'a jamais démesiti, il ne<br />

l'eut pas le démentir, puisque c'est l'exacte<br />

vérité. Pas plus qu'il no put démentir les<br />

propos que nous lui avons reproché d'avoir<br />

:«*us « u sujet <strong>de</strong> co refus.<br />

La D&Dêc'he a beau tourner ot retourner<br />

-••ttour <strong>de</strong> cotte (jneslion. elle- ne fait que s'em-<br />

bourfeer <strong>de</strong> plus en plus et le public a pu ap-<br />

précir sa bonno foi dans cette discussion<br />

•fii'elle a proSonigée a. plaisir, pour essayer <strong>de</strong><br />

vrt-etr do In poudre aux yeux <strong>de</strong> ses lecteurs<br />

Ji blanchir quelque peu la conduite du pre-<br />

mier adjoint. Elle n'y a pas réussi. L. D.<br />

LAUTREG. — 3.63 m»Wàrt«Hl i é. — D'auda-<br />

cieux voleurs ont dévalisé la semaine <strong>de</strong>rniè-<br />

va la charmante tuabitation <strong>de</strong> la Vig.neonki,<br />

près Francouracie, canton do Lautrec, appar-<br />

•t.-utnt à M. Gflsc, négociant à Castres.<br />

Les cambrlolonrs se sont introduits dans la<br />

••'-•!ison en défonçant les volets d'une croisée.<br />

Ils ont mis les appartements à sac et ont em-<br />

porté 1 fusil, 3 értredons, toute l'argenterie et<br />

•'•i.e'.que peu <strong>de</strong> vin.<br />

Co sont les métayers qui logent à 40 ou 50<br />

piotres <strong>de</strong> l'habitation du maître, qui se sont<br />

.'•.perçus du vol on allant, comme ils le foi-<br />

raient souvent, ouvrir les appartements afin<br />

do leur faire prectdre l'air.<br />

On croit que le vol a été commis dans la<br />

nuit <strong>de</strong> jeudi à vendredi <strong>de</strong> la semaine <strong>de</strong>r-<br />

rière.<br />

Ifit gendlarmerio <strong>de</strong> Lautrec s'est transportée<br />

#Or les lieux et a ouvert une enquête qui n'a<br />

pas encore donné-<strong>de</strong> résultats.<br />

MAZAMET. — IRcomfies. — Dans la nuit <strong>de</strong><br />

mercredi à jeudi, le feu s'est déclaré à un<br />

immeuble situé à Saint-Afby, près Mazamet,<br />

ooewao par le propiriéfaire, M. Etienne Boyéir,<br />

maiehand ds vins.<br />

Aeflué r>a.r un \ient vicflenit, il s'est commu-<br />

n^qfué aux <strong>de</strong>ux maisons coniiguës, servant<br />

<strong>de</strong> granges ot d'éouries, appartenant à MM.<br />

Pauit Ta/i£i!iadi3 et Joseph Galibert.<br />

Les trois niaiflcns ont été détruites par les<br />

fia_nwi_eô ; on évailue les pertes à <strong>30</strong>,000 francs<br />

environ- elles sont couvertes par <strong>de</strong>s compa-<br />

gnies d'assurances.<br />

LAVAUR. — La Lyre. — Les membres <strong>de</strong><br />

ia Soaiélé musicalie la Lyre célébreront leur<br />

i'ôto 'pauroïiaïe le dimanche l or décembre.<br />

ils e-cécuteron.t le maitin, à onze heures et<br />

<strong>de</strong>mie, plusieurs mecceamx en l'église Saint-<br />

Franço. is. m -<br />

Le soir, si le temps le permet, un concert<br />

sera donné 'sur le kiog.qu.e du square Men-<br />

5 gaud; à <strong>de</strong>ux lieures'et <strong>de</strong>mie.<br />

Un banqtiét réunira, à six heures et <strong>de</strong>mie,<br />

Mis sociétaires dans les salons <strong>de</strong> l'hôtel Ber-<br />

trand.<br />

Un BHH sous la hof-îe, organisé par les j eu-<br />

nes gc-inis <strong>de</strong> la'Lyire, terminera cotte ioumi-ée<br />

Se fête.<br />

Voici le programme du concert, à <strong>de</strong>ux heu-<br />

res et <strong>de</strong>mie du soir, eu kiosque Mengaud :<br />

1. La Coupe <strong>de</strong>s Pyrénées, maaiohe (E. Del-<br />

m.ais). ; 2. Los Ruines d'Athènes, ouvertuire<br />

(Beethoven) ; 3. Sextuor <strong>de</strong> Lucie <strong>de</strong> Lammer-<br />

rooor, ooéra <strong>de</strong> Donizalti ; 4. Le Caillou du<br />

Rhin, valse (A. Gorbin).<br />

GAILLAC. — Conseil municipal. — Séance<br />

du 24'novembre. — Les conseillers sont venus<br />

au nombre <strong>de</strong> quiaaorze. M. Rolland, prési<strong>de</strong>,<br />

avec pour secrétaire M. Lauzeral.<br />

corist-inces aggravantes, l'a condamné a <strong>de</strong>ux<br />

ans ce prison et lui a accordé le sursis.<br />

BRIS VOLONTAIRE D'OBJETS DE CASl-RSt-'MENI ET<br />

unis BB cLOTimR. — Jules Robin, du I3o nom <strong>de</strong>s orateurs qui doivent prendre la<br />

parole à cette réunion nous promet d avance-<br />

un bTillant succès. Tous nos amas <strong>de</strong> .Cu'^es<br />

et do la. Tégion ne manqueront certainement<br />

pas <strong>de</strong> venir les entendre. „„„„__<br />

Los souscriptions au banquet, seront reçues<br />

au Groupe d'A. F., place Pélisson, -n» 8.<br />

Encore un mot ! - Nous ne serions pa s re<br />

venus sur les façons bizarres -dont M. Bes dis-<br />

tribue les faveurs ou accor<strong>de</strong> les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s a<br />

la mairie, mais les inexactitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Dépêche<br />

nous obligent a en reparler.<br />

Le premier .adjoint, comme 1 affirme ia i<br />

pêche, n'a jamais déemnti qu'il ait refuse<br />

rouvroir Bor<strong>de</strong>s un bulletin (.l'indigence.<br />

11 a déclaré qu'il avait favorise <strong>de</strong> toutes fa-<br />

çons M. Bor<strong>de</strong>s, c'est un peu vogue.<br />

iMais là où il ne l'a pas favorisé, cest lors-<br />

qu'il lui a reïusé un bulletin d lnidigeace pour<br />

Dé<br />

M.le ministre <strong>de</strong> l'instruction publique, rati-<br />

fiant la présentation faite par la Faculté <strong>de</strong>s<br />

lettres <strong>de</strong> Paris, vient <strong>de</strong> nommer M. Bouglé<br />

chargé du cours <strong>de</strong> science sociale à la Sor-<br />

bonne.<br />

Dans l'Université, le dreyfusisme mène à<br />

tout<br />

Conseil <strong>de</strong> Guerre <strong>de</strong> la 17 e Région<br />

Séance du iS novembre<br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. le colonel Lebrun, directeur <strong>de</strong><br />

l'artillerie ; commissaire du gouvernement,<br />

M. le lieutenant Guy, substitut.<br />

VOIES DE FAIT ENVERS UN SUPÉRIEUR, OUTRA-<br />

GES PENDANT LE SERVICE ET COUPS. — T.-A. G...,<br />

soldat du 83°, âgé d-e 18 ans, domicilié a Tou-<br />

louse, est accusé d'avoir, le 18 octobre <strong>de</strong>rnier,<br />

alors qu'il était en traitement, refusé à son<br />

caporal <strong>de</strong> réintégrer l'kifirmerie ; U céda aux<br />

conseils d'un camara<strong>de</strong> ; mais en rentrant il<br />

se disputa avec un soldat ; le canoral inter-<br />

vint ; alors G... injuria son chef,"le frappa •<br />

il porta également <strong>de</strong>s coups à un autre sob<br />

dat ; dans les locaux disciplinaires G M<br />

S<strong>de</strong>f"u UU0r S ° n CheI et l^"rcerdll<br />

mnis BLt *. P l S les Iai . ts ( f u '°n i m P«**'<br />

était ivreî souvenir <strong>de</strong> rien parce qu'il<br />

instirteni<br />

3 ",5? itut ^ faits, qui<br />

leur a donm ,^ uallncatl0Ils . _. _<br />

Laines - Cr. Plata : Janvier 1906, 190 ; f«vrior f<br />

13? mfirs, 195 -, avril, 191 ; «ai. iM . juln.îO tr, nul<br />

•let, '190 ; août, 190 ; soot«mbro. 190 ; décembre <strong>1907</strong>,<br />

208. Toaùance c_iln>e.<br />

MARC1IB DE PARIS<br />

nu vu uoïsnKia»<br />

Furinos. — Coaram. 3tt 46) prochain, <strong>30</strong> 15; jatk<br />

vi


Samedi "0 <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

tB-,'.--a-j't.>IUW.M>*»"- 'lyy j |,| |j |<br />

Seig>lesi. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; Janvler-<br />

làvrier, 19; 4 premiers, 19; tendance- calme.<br />

Suifs. — Paris, 79 50; province, 79.<br />

Avoines. — Courant, is 73; prochain, 17 60; jan-<br />

.riftr-fôvrler, 17 eo; 1 premiers, 17 SO; ter-dance faillie.<br />

Colza. — ; Ulsponiblo en cuves à nu, 8G 50; courant<br />

*C; prochain 83; 4 preiniers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mal, 72 50;<br />

leiidan-co faible.<br />

Ltn.—- Disponible en cuves à nu, 55; courant, 54 75;<br />

procliain, 63 50; 4 premiers, 02 25; I <strong>de</strong> mai, 48; ton-<br />

4an.ee faible.<br />

Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 3S 25; pro-<br />

chain, 38 05 ; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mal, 41 75; ten-<br />

dance ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />

Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50; 4 pre-<br />

miers, 27 75 ; 4 do mars, 28 25 ; 4 <strong>de</strong> mal, 28 025; ten-<br />

dance ferme; roux cultes, 24 625; autres iets. 24 625;<br />

raffinés. 5s.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />

Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les so kll,<br />

58 25 à 18 73 ; bonne qualité, 18 25 : blés mitadins<br />

fins, 17 25 a 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays,<br />

13 50 -, orge, les 60 kll, 8 50 à 9 50<br />

9 ; mais, les 75 kilos, do 9 50 a 10 75<br />

tolllre, <strong>de</strong> 25 à 26 ;féves, les 05 kilos,<br />

noires, 1rs 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites minot, le»<br />

125 k. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;UG ies<br />

100 kilos. 17 50 à 18 ; repasses, 15 a 16 tr. ; sons<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kll., 150 1<br />

155 -, luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />

Foin, <strong>de</strong> 4 20 à 4 50; sainfoin Ire coupe (nouveau),<br />

4e 4 90 à 5 40; 2" et 3' coupes, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />

i 40 il 2 80; avoine, l 75 à 2 10, le tout les 50 kilos.<br />

Bols à brûler. — Les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 45 à 1 50.<br />

Montréjeau.<br />

Blé, 15 50; métell, 12 25; seigle, 11; maïs, 16; avoi-<br />

ïe, 8 50; haricots, 32; pommes <strong>de</strong> terre, 4; châtai-<br />

gnes, 7; poules, 5 50; poulets, 3; œufs, 1 <strong>30</strong>; dindons,<br />

lt; canards, 8-, bœuf, 0 72; veau, l 05; mouton, o 85;<br />

»orcs cras, 1 <strong>30</strong>.<br />

LOT-ETrG ABONNE<br />

Àgen.<br />

Marché-foire du 27 novembre.<br />

Notre marché-foire bi-mensuel, cfui s'est tenu a<br />

la Porto-du-Pin, a été bien frécpienté<br />

La place aux veaux et velles. était fort pourvue et<br />

la vente s'est effectuée aux prix <strong>de</strong> 50 à 56 les 50<br />

kilos, sur pied.<br />

Bœufs <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 35 à 40 ; vaches, <strong>de</strong> 33 à<br />

•5 ; moutons, <strong>de</strong> 45 à 48.<br />

les 75 kll., 13 .1<br />

; avoine, 8 75 A<br />

haricots ,1'hec.<br />

12 50 £i 13;vesces<br />

Il y avait (ruellQTies porcs gras, ojtti ont été ven-<br />

dus à raison <strong>de</strong> 66 à 70.<br />

Porcs ordinaires, j>ctur l'élevage, <strong>de</strong> 60 à 70 et 80<br />

pièce. Porcelets, <strong>de</strong> 28 a 50.<br />

Les chevaux do 4 à 5 ans étalent recherchés et ven-<br />

dus, do 125 à 350 l'un.<br />

Volaille. — Marché suffisamment pourvu.<br />

Poules ot poulets, do 2 50 à 5 -, poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à<br />

4 50 ; chapons, do 5 50 à 6 50 ; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong><br />

. 13 ; oics.<strong>de</strong> 9 à 14 ; canards, do 4 50 à 6 ; pinta-<br />

<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 0 ; pigeons, do 0 90 i 1 75, le tout la<br />

paire.<br />

Les couvées étant, dit-on, difficiles <strong>de</strong> mener à<br />

bien, les œufs se payaient l 40 la douzaine. Les<br />

reven<strong>de</strong>urs les vendaient 1 50.<br />

Oies grasses, do 1 20 à 1 25 le <strong>de</strong>mi-kilo, poids<br />

mort.<br />

Canards gras, do 1 25 à 1 <strong>30</strong>.<br />

Lapinds fuyards, <strong>de</strong> 2 à 2 50 ; lièvres, <strong>de</strong> 5 à 6 ;<br />

perdreaux, do 1 75 à 2 ; merles, <strong>de</strong> 0 25 à 0 <strong>30</strong>, le tout<br />

la pièce.<br />

Blés. — Transactions lentes, 18 à 18 50 et 18 "5 sont<br />

les prix à l'hectolitre.<br />

Maïs roux et blanc, <strong>de</strong> 14 à 16.<br />

Fèves, <strong>de</strong> 13 50 à 14.<br />

Avoines, do S 25 à 8 50 et 9 suivant mérita.<br />

Vins. — Affaires limitées. Quelques particuliers ont<br />

acheté aux prix <strong>de</strong> 32 à 35 les 228 litres, nus,<br />

franco gare do l'acheteur.<br />

Un grand nombre <strong>de</strong> marchands forains avaient<br />

dressé leurs ôventaires.<br />

La plupart ont paru peu travailler.<br />

GERS<br />

Pleurance.<br />

Blé, 18 25; avoine, 8 25; fèves, 12 50; haricots, <strong>30</strong>;<br />

.pommes <strong>de</strong> terre, 4 50; maïs. 17, le tout l'hectolitre.<br />

Foin, 3 50; paiUe, 1 50 les 50 kilos.<br />

Poules, 6 à 7; poulets, 2 50 à 5; canards, 6 17; pin-<br />

ta<strong>de</strong>s, 5 à 6; chapons, 6 à 7; din<strong>de</strong>s, 10 à 17, le tout<br />

la paire.<br />

Gibier : lièvres, 5 â 6; perdreaux, 2 à 2 25; lapins,<br />

1 75; outar<strong>de</strong>s, 2 50; canards, 2 50; cailles, 0 75; gri-<br />

ves, o 50, la pièce.<br />

Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> bouchérie : bœuf, 0 75; vache, 0 60; veau,<br />

1 10; porc, i 15; mouton, 0 80; agneau, 1 20, le kilo,<br />

poids vif.<br />

Vin : vin blanc, 3 fr. à 3 fr. 25 le <strong>de</strong>gré, les 228 li-<br />

tres ; vin rouge, 25 à 40 fr. la bor<strong>de</strong>laise. Mauvezin.<br />

Blé, 18 fr.; avoine, <strong>de</strong> 8 à 8 50; orge, 9 50; maïs,<br />

15 50; fèves, <strong>de</strong> 12 à 12 50, le tout l'hectolitre.<br />

Volailles. — On constate une légère baisse, bien<br />

que les coure restent élevés. Poules, <strong>de</strong> 4 à 5; pou-<br />

lets, do 2 75 à 3 75; ehajx>ns, <strong>de</strong> 5 à 7; pinta<strong>de</strong>, «<br />

i-à 5; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong> 9 à 15 ; oies maigres, <strong>de</strong><br />

16 à 18; le tout la pâtre ; œufs, 1 <strong>30</strong> la douzaine<br />

oies grasses, 1 15 le doml-lcflo.<br />

Gibier. — Lièvres.d e 6 à 7; lapins, <strong>de</strong> 1 75 û 2; per-<br />

dreaux, <strong>de</strong> 2 25 à 2 50; vanneaux, 0 60; grives, 0 50;<br />

lourds et merles, 0 25, le tout la pièce.<br />

Les veaux do boucherie et 1rs porcs n'éprouvent<br />

aucun changement dans les prix.<br />

OCCASION A SAISIR. — A vendre, jodi<br />

co-uipé léger, état <strong>de</strong> neuf. S'adresser chez M.<br />

Prédîmes, carrossier, 1, place Colombette.<br />

i iu_3i>—e-jj_uiuw-.i 1<br />

BOURSE DE PARIS<br />

Du 29 <strong>Novembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />

AU COMPTANT<br />

FONDS D'ETAT<br />

8 %<br />

3 % amortissable<br />

Dette tunisienne<br />

Russe 4 % 1807 et 1809<br />

— 4 % 1880<br />

_ 4 or 1889<br />

_ 4 % or 1690-<br />

— 4 % or 1893<br />

_ « % or 1894<br />

Consolidé 4 % 1" et 2' séries<br />

— 4 % 1901<br />

_ 8 % or 1891<br />

_ 3 % or 1896<br />

— 3 . % or 1894<br />

Russe 1906<br />

Letres <strong>de</strong> gage 3 i<br />

Bons messes 1904<br />

Italien 5 %<br />

Espagne extérieure (covtrs <strong>30</strong> p-)...<br />

Autriche or 4 %<br />

Hongrois 4 %<br />

Egypte unifiée<br />

Argentine (Républ.) 5 % 18S5<br />

Portugal 3<br />

couns i courts<br />

PKÉCÉD. I DU lo un<br />

94 90<br />

95 ir,<br />

.95 50 95 60<br />

tes .. 455 25<br />

81 40<br />

79 2ô<br />

80<br />

81 45<br />

81 ...<br />

81 25 82 35<br />

81 35<br />

83 ..<br />

SI <strong>30</strong><br />

84 ..<br />

82 20<br />

6S 50<br />

83 75<br />

C8 75<br />

60 80 67 40<br />

71 .. 73 50<br />

93 10 74 55<br />

«9 10 70 ..•<br />

497 .. 496 ..<br />

103 10<br />

103 15<br />

92 23 92 £0<br />

93.00 90 ..<br />

93 .. 93 50<br />

101 70 101 50<br />

510 .. 510 50<br />

Cl 70 62 ..<br />

ACTIONS<br />

Banque <strong>de</strong> France<br />

Crédit Foncier<br />

Crédit r"yonnarfs<br />

Banque do Paris<br />

Comptoir d'Escompte<br />

Société générale<br />

Banque franco-espagnole<br />

Bamiue Ottoman*}<br />

Midi<br />

Orléans<br />

Paris-Lyon-SIéditerrance<br />

Nord<br />

Ouest<br />

Est<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Algérien<br />

Bône-Guelma<br />

Autrichiens<br />

Lombards<br />

Nord-F.s^agrie<br />

Saragosse<br />

Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />

Charbonnage <strong>de</strong> Lavlana<br />

Carmaux<br />

'f homson-floudton<br />

Compagnie Parisienne du Gaz.<br />

Messageries maritimes<br />

Cor-magnie transatlantique....<br />

Lots Cor-go<br />

A TERME<br />

3 %<br />

Italien<br />

Espagne Extérieure.<br />

Portugais 3 % 1"<br />

Consolida anglais...<br />

Turc unifié 4 %<br />

Métropolitain.<br />

Banque <strong>de</strong> France..<br />

Crédit Lyonnais<br />

Banque ottomane...<br />

Nord-Espagne<br />

Saragosse<br />

Suez<br />

Rio-Tlnto<br />

Sosnowlce<br />

Alagoas<br />

série.<br />

4190 .. 4180 ..<br />

087 .. 084 50<br />

1167 .. 1Î70 ..<br />

UN) Wù'i ..<br />

674 674<br />

660 660 .<br />

33!) 3<strong>30</strong> !"<br />

700 Y. 698 50<br />

Ui9 .. 1115 ..<br />

isnr» .. 1337 ..<br />

1335 .. 1.134 ..<br />

I757 , 1757 ..<br />

8K .. 812 ..<br />

898 .. 805 ..<br />

685 .. 080...<br />

6*5 .. 647 ..<br />

66^ 50<br />

655<br />

713 .. 725<br />

150 .. 151 50<br />

267 .. 270 ..<br />

3C0<br />

364 ..<br />

835 .'.<br />

350 ..<br />

127<br />

127 ..<br />

1815<br />

1S00 ..<br />

592 .. 590 ..<br />

- • •<br />

190 .. ih 1<br />

208 .. 200 50<br />

80<br />

80 23<br />

C0UF.S couns<br />

rnEcÊD. DU IOUH<br />

94 92<br />

95 20<br />

f03 25<br />

92 15<br />

103 25.<br />

92 37<br />

61 80<br />

82 12<br />

82 13<br />

92 75 92 87<br />

507 .. 509 ..<br />

4180 .. 4163 ..<br />

1167 .. 1169 .<br />

687 .. 68°. ..<br />

260 .. 270 ..<br />

361 .. ;i(i« ..<br />

4605 .. 4600 ..<br />

1679 .. îoss ..<br />

1449 .. 1404 ..<br />

sso .. 387 ..<br />

OBLIGATIONS<br />

Ville <strong>de</strong> Paris 1<strong>30</strong>5<br />

_-M 18CC . ,...•••«•••••••<br />

_ 1871<br />

_ 1875<br />

— 1S7C<br />

_ 1*92<br />

_ lBOi-1895<br />

_ 1698<br />

15,99<br />

_ 1904<br />

_ 1905 ••<br />

Foncières 1879<br />

— 1883<br />

_ 1SS5<br />

— 1895<br />

— 1903<br />

Communales 187S<br />

— 1S89<br />

_ 1891 '•<br />

— 1892<br />

_ 1899<br />

Sfldl 3 % anciennes<br />

Orléans 3 % endémies<br />

Lyon 3 % fusion anciennes<br />

Nord 3 % anciennes<br />

Ouest 3 % anciennes<br />

Est 3 % anciennes<br />

Est-Algérien<br />

Ouest-Alsrirlen<br />

nfine-Gueliua<br />

Saragosse<br />

Nord-Espagne<br />

Portugais •••<br />

Autrichiens 3 % 1" hypothèque..<br />

Lomr--rdss anciennes<br />

Suez<br />

Panama lots 1889<br />

panama lots libérés<br />

Ottomanes 4 % consolidées<br />

Douanes ottomanes<br />

Priorités ottomanes<br />

5<strong>30</strong> r,o<br />

4M 50<br />

406 .<br />

531 ..<br />

531 75<br />

361 25<br />

362 .<br />

422 .<br />

407 75<br />

425 ..<br />

S83 23<br />

499 ..<br />

425 ..<br />

458 ..<br />

465 ..<br />

494 25<br />

473 50<br />

496 ..<br />

398 ..<br />

454 ..<br />

461 ..<br />

431 ..<br />

434 ..<br />

431 ,.<br />

448 ..<br />

425 ..<br />

439 ..<br />

422 ..<br />

418 ..<br />

421 25<br />

387<br />

3<strong>30</strong> 75<br />

340<br />

425 ..<br />

314 ..<br />

580 50<br />

106 ..<br />

473<br />

493 75<br />

495<br />

MARCUE EN BANQUB<br />

531 ..<br />

476 ..<br />

406 ..<br />

531 ..<br />

531 75<br />

<strong>30</strong>2 50<br />

363 ..<br />

420 ..<br />

407 50<br />

429 ..<br />

383 50<br />

500 ..<br />

427 50<br />

457 ..<br />

465 ..<br />

494 ..<br />

473 ..<br />

496 ..<br />

398 ..<br />

454 ..<br />

453 50<br />

432 ..<br />

433 ..<br />

431 ..<br />

446 25<br />

4*21 ..<br />

417 ..<br />

422 ..<br />

380 25<br />

356 ..<br />

335 ..<br />

424 ..<br />

312 50<br />

471 50<br />

492 ..<br />

Iluanr.haca<br />

Do Beers<br />

Goldfields ..:<br />

lîast Rand<br />

Rand Mines<br />

May et C"<br />

Chartercd<br />

Capo Copper<br />

nrlansk<br />

Robinson Gold....<br />

Syndicat minier .<br />

Tharsls<br />

102<br />

425<br />

77<br />

«4<br />

124<br />

45<br />

23<br />

208<br />

269<br />

200<br />

203<br />

139<br />

101 .<br />

4215<br />

78 "<br />

95 .<br />

126<br />

45 ,<br />

2ÏÏ '<br />

275<br />

200 i<br />

203<br />

161<br />

Intérieure<br />

E0TJRSF DE MADRID<br />

.... 81 65— Extérieure..<br />

CHANGE<br />

Hambourg<br />

BuenWs-Ayres (or)<br />

Madrid (papier court)<br />

Madrid (papier long)<br />

Londres<br />

Londres (chèques) ,<br />

25 2i!<br />

23 2 {<br />

43!)<br />

4*1<br />

127<br />

COURS DES PRIMES<br />

S % dont 60<br />

3 % dont 10<br />

Extér. dont 50<br />

sBanq. oltom. d.5.<br />

Rio dont 10<br />

93 20<br />

95 75<br />

1700<br />

dont 25<br />

dont 25<br />

dont 2 fr. 50<br />

i dont 5<br />

I<br />

APRES BOURSE<br />

3 %<br />

De Bcers<br />

East Rand<br />

Rand Mines<br />

BOURSE DE LONDRES<br />

Consolidé anglais 83 . .fl. | Italien<br />

3 % français.... 94 ..x.<br />

Canx ottomana. . L • >!'<br />

JWUWMf^.to. | ' l '.'.ii.'J.:--- » -'<br />

1<br />

9'. 92»<br />

425 50<br />

94 50<br />

124 .. t<br />

Suez ...<br />

Egyplo<br />

95 20<br />

426 ..<br />

95 ..<br />

126 ..<br />

102 ll2<br />

182 1x3<br />

99 .1.<br />

BOURSE DE Tounousn<br />

Forols d'Etat français. — 3 % Porteur, 94<br />

Amortissable, 9ô S0; Obligation tunisienne, 45».<br />

dagascar 2 i, 79 20.<br />

Fonds d'Etat étrangers. — Russe 4 % fsso 70 „<br />

consolidé 4 % Ire série, 80 85; 5% 1900, 92 60- K-J<br />

rioure estampillée, C. 40, 98 60; Chinois, 95 io-<br />

triche, 90 00.<br />

Valeurs diverses (actions). — Mines d'Albi ex c<br />

pon 21, 1,000 ; Nouvelle Foncière toulousaine ' iS*<br />

Est. 898; Paris-Lyon-Méditerranée, 1,335; Nord' i~SJ<br />

Midi, 1,119; Orléans, i ,&35; Ouest, 814; Saragosse w :<br />

Obligations diverses.— Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> rs


LE NUMÉRO OCENTIMES<br />

CTION ET ÂDHM8TRÂT1GPI : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />

LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />

BAUTE-GARONNS ET EiPAP.TEMENTS LIMITROPHES . . .<br />

DÉPARTEMENTS .NON LIMITROPHES<br />

ÉTRANGER -Union postale) . 40 - S.O - 4.0 -<br />

fcoa Abonnements partent <strong>de</strong>s i« et 18 <strong>de</strong> chaque mol.i et BOUS payables d'avance<br />

Toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> As cJianyemcnl d'adresse doit être accompagnée <strong>de</strong> ÎJO ttentbuts.<br />

Trois mois<br />

6 fr.<br />

7 -<br />

-10 -<br />

Six moif<br />

M Ir.<br />

13 -<br />

-O -<br />

Un an<br />

2Q f'-<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />

Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />

Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Haute-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />

ANNONCES (lt p,g,) ,<br />

RÉCLAMES —<br />

RÉCLAMES (3i page) .<br />

LOCALES. . . . .<br />

nos Bureaux, rue<br />

K__IMIMMiri«»WMl_—<br />

Il TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL<br />

Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> I907. - 17' Année - N e 5,512<br />

_— j<br />

x_^_»___=__rcc$_çr--<br />

< î .' I î ; t 1» lignt O fr- BO<br />

••••••••••••••••• - 1 - 50<br />

• - 2 - • -<br />

• - 3 - •<br />

Tes Annonces et Bôclames «ont reçues -»<br />

Le Sénat a adopté le projet <strong>de</strong> loi portant<br />

ouverture <strong>de</strong> crédits supplémentaires pour<br />

t907, ot continué la discussion <strong>de</strong> la loi sur<br />

i'éiwtîcn <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> comme .-ce.<br />

A la suite d'une altercation, au cours <strong>de</strong> la<br />

séance du Sénat, MM. Delahaye et Savary<br />

oi.t échange <strong>de</strong>s témoins.<br />

Le généra! Pice.uart a décidé <strong>de</strong> laisser au<br />

général Bailiouti toute latitu<strong>de</strong> pour effectuer<br />

ties mouvements <strong>de</strong> troupes à la frontière al-<br />

gero-marecaine, et <strong>de</strong> constituer une nouvelle<br />

colonne <strong>de</strong> rôsarves dans la région d'Oran; on<br />

signale <strong>de</strong> nouveaux engagements.<br />

Le préposé civil <strong>de</strong> la manutsntion militai-<br />

re <strong>de</strong> Caen a été arrêté pour détournements.<br />

Une torpille a fait explosion à Dunkerque ;<br />

il y a un homme mort ai sept grièvement<br />

Massés.<br />

On annonce la mort <strong>de</strong> M. Cillot, sénateur<br />

<strong>de</strong> Saône-et-Leire.<br />

On vient da révéler que la plus gran<strong>de</strong><br />

partie <strong>de</strong>s fonds recueillis en Halle, pour les<br />

victimes <strong>de</strong>s tremblements <strong>de</strong> terre <strong>de</strong> Cala-<br />

bre, a été scantJaïeusement dilapidée.<br />

Lire la <strong>de</strong>rnière heure à la S" page.<br />

on coupa<br />

Nos députés, il faut leur rendre cette<br />

justice, ne sont pas curieux. La curiosité<br />

©st leur moindre défaut. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s<br />

Attestions qui touchent le plus immédia-<br />

tement à leurs intérêts <strong>de</strong> famille et <strong>de</strong><br />

club, à l'amélioration <strong>de</strong> leur pauvre sort<br />

et à l'assouvissement <strong>de</strong> leur jacobinis-<br />

me aigu, ils ne veulent rien savoir.<br />

Ils ne veulent savoir que ce: qui est<br />

égréaMe à celui qui fient dans ses mains,<br />

avec le fouet qui stimule leur zèle, les<br />

clefs <strong>de</strong> la caisse qui leur assurera le<br />

pain <strong>de</strong> leurs vieux jours.<br />

On a compris, bien entendu, qu'il s'a-<br />

git, ici, <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> la majorité, cette<br />

majorité si éminemment discrète qui,<br />

Jeudi soir, a poussé la discrétion jusqu'à<br />

rejeter, par 361 voix contre 114, la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> transformation en interpel-<br />

lation <strong>de</strong> la question adressée par M. Ri-<br />

bot au prési<strong>de</strong>nt du conseil sur les inci-<br />

<strong>de</strong>nts do notre frontière algéro-maro<br />

caine.<br />

La question <strong>de</strong> M. Ribot ne pouvait<br />

être qu'une amorce à un débat qui, par<br />

sou ampleur et la netteté <strong>de</strong>s engage-<br />

ments qu'il aurait provoqués <strong>de</strong> la part<br />

cfu gouvernement, eût pleinement rassu-<br />

ré — enfin 1 — le pays, légitimement<br />

alarmé.<br />

Car pour satisfaire l'opinion publique<br />

•— qui a <strong>de</strong>s raisons, elle, d'être curieuse<br />

— les dialogues parlementaires finissent<br />

par être aussi insuffisants que fasti-<br />

dieux. Ce sont <strong>de</strong>s exercices oratoires<br />

sans aucune portée, pour cette raison que<br />

l'on n'accor<strong>de</strong> plus aucune confiance à la<br />

parole <strong>de</strong> gens qui, c'est triste à dire,<br />

puisent leur force et leur prestige dans<br />

leur irresponsabilité.<br />

il avait donc raison le député qui vou-<br />

lait une sanction au débat soulevé —<br />

sans gran<strong>de</strong> conviction ni fermeté d'ail-<br />

leurs — par M. Ribot.<br />

Ce député appartient, il est vrai, à<br />

l'extrôme-gauche, et ses intentions pou-<br />

vaient être à bon droit suspectées. Elles<br />

ont suffi à déterminer le gouvernement<br />

à battre en retraite au nom <strong>de</strong>s nécessités<br />

budgétaires qui, s'Aon M. Clemenceau,<br />

doivent passer avant les considérations<br />

louchant à la dignité et à la défense na-<br />

tionales .<br />

Il est picpiant <strong>de</strong> constater avec quelle<br />

facilité on trouve <strong>de</strong>s raisons pour met-<br />

tra la farîujère sous le boisseau. On a<br />

toujours Mise raison prête, lorsque les in<br />

téréte <strong>de</strong> la République doivent primer<br />

les mtâj-éte <strong>de</strong> la France.<br />

Hier, Pkquart et, son patron redouté<br />

rent une explosion d'antimilitarisme <strong>de</strong><br />

In. part do la Montagne autant qu'un ac<br />

ces <strong>de</strong> pacifisme dans les marécages <strong>de</strong><br />

la plaine mdnistôrieûle. Il y avait <strong>de</strong>ux<br />

motifs pour un d'éviter une discussion<br />

trop serrée 1 Voilà pourquoi les Fran-<br />

çais, avi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> promesses formelles et <strong>de</strong><br />

déclarations précises, n'ont, à cette<br />

heure, que la parole hésitante <strong>de</strong> la fille<br />

Ocorgotte.<br />

, majorité a déclaré par son vote que<br />

test bien assez. Nous nous permettons<br />

~È l^nser que notro honneur et notre<br />

^"iritô n'y trouvent pas leur compte.<br />

1 y a assez [ongtomps que cette affaire<br />

r_r? C{lil,1î traîne dans las cartons parle-<br />

«uair^s ot dans igj, dossiers diplomati-<br />

clam ]V>nr 0lK> nous s °y° ns fondés à ré "<br />

biJr* UN PÛU <strong>de</strong>- lumière aux détesta-<br />


Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> 1ÛG7<br />

Ministre SUT la situation <strong>de</strong>s offlctere mari-<br />

niers mécaniciens.<br />

M. Guillotsaux. — Nous traiterons cotte ques-<br />

tion dans la discussion du chapitre 7 ' ; <strong>de</strong><br />

nombreux orateurs sont inscrits. »<br />

M. lour<strong>de</strong> s'entête à poursuivre son inter-<br />

vention et commence un vrai discours, malgré<br />

les murmures <strong>de</strong> la Cltamhr© et l'impatience<br />

du ministre qui est à la tribune.<br />

M. CuiMoieaux. — C'est une surprise et une<br />

Indélicatesse. (Bruit.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vais vous rappeler à l'or-<br />

dre.<br />

M. Ciiiiloteaux. — Vous permettez un vrai<br />

discours au lieu d'une simple interruption,<br />

alors que vous ne permettez jamais à l'oppo-<br />

sition <strong>de</strong> parler. {Applaudissements.)<br />

M. Thornion. — Jo connais tous les défauts<br />

<strong>de</strong> nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />

pour les corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />

dire qu'on no travaille pas dans las arsenaux.<br />

Il faut développer lo travail à la tâche ;<br />

avec lo travail à la tâche, les ouvriers arrivent<br />

à se faire <strong>de</strong> très belles Journées ; avec ce sys-<br />

Ifmo, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />

plus que les malfaçons.<br />

11 ne faut rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />

crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />

ques réformes à faire<br />

Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />

vales, l'effort porto sur les gros cuirassés ; je<br />

no crois pas que le moment soit venu pour<br />

discuter les caractéristiques du cuirassé que<br />

l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />

l'artillerie à adopter.<br />

Lo dlàhgèr <strong>de</strong> la nomination d'une commis-<br />

sion extrapariemeutaire serait do faire naître<br />

<strong>de</strong> nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />

œuvre do constructions navales qui est la<br />

choso la plus urgente.<br />

M. Chaumet, rapporteur. — La commission<br />

d'enquête que je <strong>de</strong>manda n'aurait pas les in-<br />

convénients que signalo le ministre qui peut<br />

toujours faire voter sans attendre les projets<br />

qu'il a préparés et qui s'encadreront dans un<br />

plan d'ensemble.<br />

11 faut que la Chambre dise si oui ou non<br />

elle veut donner à la France la marine qui lui<br />

est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />

Lo prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />

solution est contraire à la loi constitution-<br />

nelle.<br />

Ni. Chaumet. — Je retire volontiers cette<br />

partie. »<br />

Les chapitres<br />

Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />

<strong>de</strong> les chapitres.<br />

M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />

à diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />

tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, â titre d'indication,<br />

pour opérer la suppression <strong>de</strong>s attachés na<br />

vais.<br />

K. Bussaiî. — Tandis que nos attachés na<br />

vais et militaires à l'étranger sont l'objet d'u-<br />

ne surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po<br />

lice spéciale, «n France, les attachés <strong>de</strong>s puis-<br />

sances font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />

dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />

leurs. (Mouvement.)<br />

L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es-<br />

pionnage, la main dans le sac ; il ne faut<br />

plus que cela se renouvelle. (Vives approba-<br />

tions.)<br />

Si la tentation n'avait pas été si proche, si<br />

facile à atteindre, peut-être, dans une Técente<br />

affaire, n'aurait-on pas eu la douleur do voir<br />

trahir un officier français. » (Bruit.)<br />

L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée<br />

2 h. <strong>30</strong>. La séance est levée à midi dix.<br />

Séance du soir<br />

La séance est ouverte à 2 h. J, sous la pré-<br />

si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES EVENEMENTS DS RAOH-L'ETAPE<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — J'ai -reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons-<br />

tans une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interpellation sur les évé-<br />

nements sanglants qui se sont déroulés à<br />

Raon-l'Etape le 28 juillet et sur les persécu-<br />

tions dont les ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis. »<br />

'M. Paul Constans insiste pour la discussion<br />

immédiate. (Vives protestations.)<br />

Les députés sont noinbreux et très animés.<br />

m. Constans. — On ne s'est pas contenté <strong>de</strong><br />

fusiller les ouvriers, on cherche maintenant<br />

à intimi<strong>de</strong>r les syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />

intentées par le parqueta la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />

préfet ; il faut que oes populations <strong>de</strong>s Vosges<br />

soient rassurées.<br />

M. Clemenceau, — Jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />

suite <strong>de</strong>s autres interpellations. » (Clameurs<br />

socialistes.)<br />

A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le ren-<br />

voi est ordonné.<br />

LE BUDGET DE LA MARINE<br />

DR reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />

mariné. _g<br />

La discussion sè $*0_*«2 sous terme <strong>de</strong> col-<br />

loque, <strong>de</strong> banc à banc.<br />

M. Roblin regrette que le ministre n'ait pas<br />

inscrit les crédits nécessaires pour l'apnlica-<br />

ition intégrale <strong>de</strong> la loi du 27 juillet 1807 sur<br />

les cadres <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la marine.<br />

Le ministre. — j e promets d'appliquer la loi<br />

progressivement dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />

disponibles. »<br />

Le prési<strong>de</strong>nt Magnaud s'intéresse aux com-<br />

mis du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />

Le ministre promet toujours.<br />

M. Massé appelle la bienveillante attention<br />

du ministre sur un <strong>de</strong> nos établissements hors<br />

oes ports, celui <strong>de</strong> Guerigny.<br />

- ÎSL**?^ ~ Les Plaques <strong>de</strong> blindage coûtent<br />

a lLtat 254 francs les 100 kit: le prix <strong>de</strong>s pla-<br />

ques <strong>de</strong> Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />

. Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />

<strong>de</strong> baisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />

.Guerigny.<br />

Pourquoi l'industrie privée n'à-t-ell© pas<br />

baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />

personnel restreint Guerigny ne peut fabri-<br />

quer davantage ; il faut donc augmenter le<br />

personnel <strong>de</strong> l'aciérie.<br />

La marine no s'adressera qu'à Guerigny<br />

F°ite > a oumitore <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />

M. Mahieu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />

laire i<strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

Le ministre cle ïa marine. — Le salaire<br />

moyen, qui était <strong>de</strong> 3 fr. 50 il y a quelques an-<br />

nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr. 85 ; il faut re-<br />

connaître qu'un sérieux effort a été fait en fa-<br />

veur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

Las ouvriers n'ont qu'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />

ment, en travaillant mieux et en acceptant le<br />

travail à la tache, qui est le plus productif.<br />

.iLXiC..,aiina,uK>ns à l'extrême-gauche.)<br />

Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />

pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />

tp.es et <strong>de</strong>s cuirassés ; ils sont assurés conta»<br />

le chômage; ils n'ont qu'à travailler conscien-<br />

cieusement. (Rumeurs.)<br />

M. Henri Michel. — j'ai pu voir <strong>de</strong> près,<br />

comme rapporteur du budget <strong>de</strong> la marine<br />

, 1 an <strong>de</strong>rnier, oe qui se passe dans les ai»<br />

maux et, par suite, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />

dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse contre<br />

eux.<br />

M. Chaumet, rapporteur. — Jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

1 orateur <strong>de</strong> préciser, ot <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />

en cause a propos d'une campagne <strong>de</strong> presse.<br />

M. fvliohel.—iln'y a aucune insinuation dans<br />

mes paroles ; je ne voulais dire qu'une chose,<br />

cest que la campagne faite contre les arse-<br />

naux par la presse est une oampagi» payée<br />

par les représentants <strong>de</strong> l'industrie privée. »<br />

J Appaaudiss-r'ments à l'extrème-gauche.)<br />

L'orateur cherche à établir, dans un dis<br />

iours interminable, qu'on travaille bien et<br />

conscirinc.teiiseirnant dans les arsenaux<br />

M. Michel. — Le travail est plus vite fait<br />

par les arsenaux qu© par l'industrie privée<br />

Iles cuirasses construits par l'Etat coûtent<br />

«noms cher que ceux fournis par les chan-<br />

iU«irs privés.<br />

La construction est aussi mieux faite dans<br />

nos ansenoux ; guamt au faible ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />

nos arsenaux, û. s'agit <strong>de</strong> savoir dans quel<br />

tes mesures les ouvrier «n sont respo'Ua-<br />

^fs e tdans queûle mesure l'actrmnis,tiation<br />

L outillage est notoirement insuffisant<br />

larsenal <strong>de</strong> Toulon ; j'ai pu constater qu'il v<br />

avait pour env.iiron 100,000 francs oVouli-ïs<br />

i neufs jetés dans un coin, inutilités<br />

*i^cl?at?Hères du Magenta et autres navires<br />

sont laissées au grand air, exposées à toute<br />

tes, miteriiperies ; c'est un million <strong>de</strong> perdu<br />

foita le gajfipi.Eagie.<br />

1<br />

Et, pourtant, les ouvriers font <strong>de</strong> la meil-<br />

leur© besogne que dans l'industrie privée<br />

part? <strong>30</strong>ciaJ,iste3 applaudissent avec trans<br />

M. Allant. — Et ce sont ces mêmes ouvriers<br />

2S5 fcW/^rteirr^ » 1<br />

gauche. Applaiidisstmonts ironiques â dhot-<br />

te et au centre.)<br />

M. Michel. — On vous a raconte, hier <strong>de</strong>s<br />

anecdotes piquantes. '<br />

h? l?£2? r .tCur- ~ Et authentiques.<br />

t^riJSSSSl ~ vais vws conter aussi<br />

Un. mgénieiia-, entrant dans les ateliers, trou<br />

H i^^ vn ' J ' aR5 «" trai " <strong>de</strong> j° uer «aiiH>.. par -Simoniau et<br />

Brood-Mare. à M. E. Ksffigbâ fCainer); 2, Bouton-"<br />

d'Or, à M. Ch. Chevallier (Bourdale); 3,-Binkr a Aif-<br />

G. Belleville (Piggott).<br />

Non placés : i'Uido-du-DiaWe, Bérenger I, Pala.<br />

fox, Valseur II, La Brinvilliers, Commère II. Pas-<br />

cal IL<br />

Trois longueurs, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />

Mutuel : gagnant 28, placés Bcau-repaire 14, Dou-<br />

ton-d'Or, 23, Blnky. 14 50.<br />

Prix <strong>de</strong>s Pyrénées, staeple-chaso, mixte, 4,000 -fr*<br />

4,200 mètres environ. — i, Cake-Walk, par SainV-<br />

Damien et Common-Witch, a M. le vicomte <strong>de</strong> Fon-<br />

tarce (Défeyer); 2, ïaïdoun, à M. E. Flschhol (A.<br />

Carter); 3, Le Satyre, à M. E. Courveille (A. Cliap-<br />

man).<br />

Non placé : Bébé, tombé.<br />

DemHongucur, mauvais troisième.<br />

Mutuel : gagnant Si, placés Cake-Walk 16 50, Tal-<br />

doun 11 50.<br />

Prix du Vignemale, courso <strong>de</strong> haies, 4,000 francs.<br />

3,200 mètres environ. — 1, Ingénu, par Doriclés ou<br />

Saint-Bris et Dolly, à M. A. CoWontz tpjggott); 2,<br />

Génie, à M. E. Thiêbaux (J. Ba.rtUôlomcw); 3, Kirao-<br />

lo, à M. A. Veu-Plcard (Day).<br />

Non placés : Nourrice, Patagon, Lord-rreslo Ar-<br />

penteur, Good-News, Bcssborouigh, Alaaxndrtne. Al-<br />

lah IL<br />

Un© longueur et <strong>de</strong>mie, huit longueurs.<br />

Mutual : gagnant 29 50. placés I/ngénu 14 50, Oé-<br />

inc 16, Kimolo 29 50.<br />

Prix Nestor, steepleyîhase, handlcrm, 10.000 francs,<br />

3,000 mètres environ. — 1, Nansouek, par Upas ou<br />

Zingaro et Statira, a M. 3© prince A. d'Areniicrg<br />

{II. Holt) et Star-Rugby, à M. Pfizer (Burgoyne); 3,<br />

Tramât, à M. II. <strong>de</strong> Mumm [Lalanne).<br />

Non placés : Ll-Ta-Chou, Emplâtre, Arc-en-ClcI,<br />

Idalio, tombé.<br />

Déad-hêat pour la première place.<br />

Trots longueurs.<br />

Mutuel : gagnant Nansouek 27, placés 33 50, Star-I<br />

nrnby gagnant 27, placé 2c.<br />

Prii <strong>de</strong> la RaUlière, course do halos, handicM).<br />

4,000 francs, 3.<strong>30</strong>0 mètres environ. — 1 Neuilly fl,-<br />

,par Upas et Frauctsriuine, à M. Ch. Linéart (HiVitti):<br />

|.£?%-W^JiI } * M- i-- Çros CNcwey); 3, Paullinio;<br />

à M. E. Fre.zler (A. Ca.rter).<br />

Non placés : Pantagruel, Uigallard Dendora Bal*<br />

rysway, Owlet, Sehoal-Girl.<br />

Trois-duarts <strong>de</strong>. longueur, <strong>de</strong>ux longueurs<br />

Muuol : gagnant 149, placés Neuilly II 27 M, Cake.<br />

Walk III 38, Paullinio 14.<br />

Luttes<br />

AUX FOLIES-BKRaî'.RE<br />

Finale et. repêchage : Ba.hn, Allemand, tombe Mfc<br />

chaud le Boucher. Français.<br />

Final© du rtianrpiannnt : Antonltch, Serbe, torob*<br />

Viily SUI.ling, Allemand ; Laurent le Beauciuroi*<br />

tombo Czaia, Hongrois.<br />

ies so.oats à 1 insubordination ; cette affiche<br />

«ait inspires par les inci<strong>de</strong>nts du 17' <strong>de</strong> ligne.<br />

i-res inculpés se sont déclarés prêts à recom-<br />

mencer.<br />

M' Gustave Hervé a défendu trois <strong>de</strong>s incul-<br />

pés.<br />

Les inculoés ont lu un factum où ceux <strong>de</strong>s<br />

accuses qui doivent faire leur service militaire<br />

déclarent qu'en toute circonstance où on leur<br />

comman<strong>de</strong>rait <strong>de</strong> faire feu sur les classes ou-<br />

vrières, ils tireraient sur leurs officiers.<br />

Noçmie Gillet, jeun© fille d© 17 ans, a fait<br />

«es déclarations nettement libertaires et anti-<br />

militaristes.<br />

ILuOS CSoxi£J , X*&6<br />

Les débitants cle boissons<br />

Paris, 29 novembre.<br />

Pour clôturer les travaux <strong>de</strong> leur congrès,<br />

les débitants <strong>de</strong> boissons se sont réunis Jeudi<br />

soir ©n un banquet, présidé par M. Mauj.ni.<br />

Au <strong>de</strong>ssort, M. Maujan a promis aux con-<br />

pressistes qu© leurs rovetud'ioatlojts Horsient<br />

examinées avec bionvoillanc©.<br />

M. guianim a douiaïute %u'


m 1<br />

TOU LOUSE<br />

Nous informons nos clientes qu'afin <strong>de</strong><br />

combler les vi<strong>de</strong>s faits dans notre rayon <strong>de</strong><br />

«£3<br />

nous avons fait mettre cn travail notre<br />

troisième lot do polleiierie provenant <strong>de</strong> nos<br />

achats du mois <strong>de</strong> Février <strong>de</strong>rnier.<br />

Les vêtements nous sont en gran<strong>de</strong> partie<br />

arrivés cette semaine et le complément<br />

nous est annoncé pour SAMEDI.<br />

A partir <strong>de</strong> ce moment nos assortiments<br />

du mois d'Octobre remis à flot, seront<br />

encore augmentés <strong>de</strong> NOMBREUX MODÈ-<br />

LES NOUVEAUX.<br />

Nos qualités <strong>de</strong> LOUTRE et d'ASTRAKAN<br />

sont admirables et seraient aujourd'hui<br />

difficiles à retrouver ; grâce à nos gran<strong>de</strong>s<br />

provisions <strong>de</strong> pelleterie, nos PRIX DE<br />

VENTE VONT RESTER les MEMES du<br />

début <strong>de</strong> la saison, c'est-à-dire <strong>30</strong> % en-<br />

viron au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s cours actuels. ><br />

Nous EXPOSERONS DIMANCHE une<br />

partie <strong>de</strong> ?ws nouveaux modèles.<br />

illetin FiïtMùie.<br />

Paris, 29 novembre.<br />

La hausse qui couvait <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />

pris aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnse <strong>de</strong>s<br />

primes a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />

ven<strong>de</strong>urs ; on a même éô presque étonné que Ja<br />

Banque d'Angleterre n'abaissât pas lé taux <strong>de</strong> l'es-<br />

compte, co qui, d'ailleurs, est plutôt prématuré,<br />

l'amélioration <strong>de</strong> la cote est as.-ez gran<strong>de</strong>.<br />

Notre 3 % est ferme à 95 <strong>30</strong> ; la Caisse vient,<br />

d'ailleurs, à la rescousse en <strong>de</strong>amnOant 50,000 francs<br />

<strong>de</strong> rente ; on tient a tranquiUiesr l'opinion à l'é-<br />

gard <strong>de</strong>s faits malheureux qui se produisent sur<br />

notre frontière oranalse et qui vont nous obliger a<br />

do nouvelles pertes en hommes et en argent.<br />

Les fonds d'Etat sont très fermes : Extérieure,<br />

92 37;Turc, 92 87, Banque ottomane, 688, Tabacs, 420.<br />

Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état<br />

<strong>de</strong> discrédit dans lequel étaient tombées la plupart<br />

<strong>de</strong>s Banques arméniennes parce qu'on trouvait<br />

qu'elles avalent mis une trop gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />

papier en circulation.<br />

Ce qui est .vraiment remarquable, c'est la hausse<br />

<strong>de</strong>s fonds et valeurs russes, c'est le programme fi-<br />

nancier concernant' le futur remboursement <strong>de</strong>s<br />

/bons du Trésor, qui se poursuit avec une Implaca-<br />

ble énergie ; et comme nous le disions hier, les<br />

cours <strong>de</strong>s Busses sont posés en vue d'un emprunt<br />

pour 1903 ; en tous cas, le Russe nouveau fait 94 SO<br />

enclôtu-re. ',.,,.,'«.« -<br />

Les établissements 1 <strong>de</strong> banque, ont beaucoup pro-<br />

gressé ; la Banque <strong>de</strong> Paris à 1,425, le Crédit Lyon-<br />

nais 1,170, la Banque française pour le commerce<br />

et l'industrie est ferme ; à l'assemblée qui aura<br />

lieu le 14 décembre, U sera proposé pour l'exercice<br />

clos le 31 juillet, rut -divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 50, égal au pré-<br />

cé<strong>de</strong>nt, lequel sera mis en paiement au début <strong>de</strong><br />

janvier.<br />

Nos actions <strong>de</strong> Chemins do fer bien tenues : Mé-<br />

tropolitain 509, Omnibus 860, Thomson 588.<br />

Le Rio reprend un peu clôture et finit à 1,683.<br />

Les valeurs industrielles russes très bien tenues ;<br />

en banque, la Balia est ferme à 472. gran<strong>de</strong> .hausse<br />

<strong>de</strong> la Banque (le Yucatanq qui, comme nous l'avions<br />

prévu, s'élève à 233..De Beers 426.<br />

On vient d'introduire à la cote <strong>de</strong> la coulisse au<br />

comptant les actions- <strong>de</strong> la Compagnie commerciale<br />

et industrielle <strong>de</strong>s anciens établissements Léouold<br />

Pigaret ; son capital est <strong>de</strong> 2,500,000 francs, divisé<br />

en S51.06D actions <strong>de</strong> cent francs.? |<br />

DE LAVIGEIUE,<br />

fi, place Vendôme, Paria.<br />

— •— — -<br />

IBULIET!^ ÊËTÉGROLGGSQIMi<br />

v- . , • : Du 29 novembre.<br />

La veut, souffle <strong>de</strong>s régions Est sur toutes nos cô-<br />

tes ; il est faible en Bretagne et en Gascogne, mo-<br />

dère ou assez fort sur la Méditerranée ; la mer est<br />

encore houleuse sur notre littoral <strong>de</strong> l'Océan.<br />

Des pluies sont tombées sur l'ouest et le nord <strong>de</strong><br />

î'Eurojie. En France, on a recueilli 5 mllimètres<br />

d'eau à Nantes, 1 milimôtre à Brest et â Paris.<br />

La température a baissé dans nos régions ; eue<br />

était ce matin : <strong>de</strong> —12 <strong>de</strong>grés à Àrkhangel, 2 à Cler-<br />

mont, 7 à Paris, 14 à Biarritz, 17 a Alger, 4 à l'Ai-<br />

La baisse <strong>de</strong> la température va continuer<br />

emps nuageux ou brumeux est probable.<br />

un<br />

t<br />

<strong>Toulouse</strong>..<br />

Puv-3e-toir,î.<br />

Plc-ila-ÏUi..<br />

Perpignan.<br />

Bor<strong>de</strong>aux.<br />

Binait.<br />

61.8<br />

61.4<br />

(0.2<br />

S* 7<br />

Cl. 8<br />

T'MtB».! KTA.T DU -CIEL,<br />

4.O.S. as. f. nua'g,<br />

2.9 S. O. m. t. n.<br />

17.1 S-.B. mo. t. n<br />

lS.fllS.E. mo. t. n<br />

[lliai. <strong>de</strong><br />

ia vaille<br />

ia, J»<br />

Ii raH«<br />

6.7 15.0<br />

3.7 7.1<br />

-8.2 1.0<br />

11.8 19.8<br />

8.0 17.4<br />

Le mariage du vicomte Jean <strong>de</strong> la Jonquière,<br />

fils du colonel vicomte <strong>de</strong> Taff-anel <strong>de</strong> la Jon-<br />

quière et <strong>de</strong> la vicomtesse née La Perrine<br />

tt'Hautpoul, avec Mlle Chalès, fille <strong>de</strong> M. et<br />

<strong>de</strong> Mme André Chalès, vient d'être célébré en<br />

l'église primatiale <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>aux.<br />

Monseigneur le cardinal Lecot avait tenu<br />

lui-même à bénir cette union, et avec cette<br />

chaleur d'âme toute persuasive qui caracté-<br />

rise son talent, il a fait sur les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s<br />

époux chrétiens un magnifique discours.<br />

La bénédiction papale avait été envoyée le<br />

matin même, par une dépêche <strong>de</strong> Mgr Merry<br />

<strong>de</strong>l Val.<br />

Une foule énorme et <strong>de</strong>s plus sympathiques<br />

remplissait l'immense nef décorée d'une pro-<br />

Susion <strong>de</strong> plantes vertes et <strong>de</strong> chrysanthèmes<br />

blancs. L'audition musicale témoignait un<br />

sens .artistique <strong>de</strong>s plus élevés sous l'interpré-<br />

tation du violoncelliste Hekkué et du harpiste<br />

ïofi<strong>de</strong>lll.<br />

Les témoins étaient : pour le marié le géné-<br />

ral <strong>de</strong> division Larchey ot le comte dè La Jon-<br />

quière : pour la mariée, M. Chalès et le comte<br />

<strong>de</strong> Ramel, député du Gard, ses on<strong>de</strong>s.<br />

La ravissante mariée, au bras <strong>de</strong> son père<br />

M. Chalès, portait une robe <strong>de</strong> satin ivoire<br />

garnie <strong>de</strong> vieilles <strong>de</strong>ntelles d'Argentan voile<br />

point d'Angleterre.<br />

Puis venaient le vicomte Jean <strong>de</strong> La Jon-<br />

quière avec la vicomtesse <strong>de</strong> La Jonquière<br />

robe velours souple, vert argent, garnie point<br />

dAleinçoii, chapeau assorti plumes blanches;<br />

<strong>de</strong> colonel <strong>de</strong> La Jonquière et Mme Chalès<br />

robe ot chapeau velours bleu Nathier, gran<strong>de</strong><br />

plume bleu ; M. I.abadie et la comtesse <strong>de</strong> Ra-<br />

mel, robe velours gris, touffe <strong>de</strong> plumes ,<br />

comte <strong>de</strong> Ramel et Mme <strong>de</strong> Lagarriga en robe<br />

soie grise et rose, chapeau Rembrandt taupe,<br />

garni fourrure et plumes, etc.. etc.<br />

Les dix <strong>de</strong>moiselles d'honneur e't les dix<br />

garçons d'honneur suivaient les quatre quê<br />

teuses qui étaient : Mlle Proni et le lieutenant<br />

Vf,, La Jonquière; Mlle <strong>de</strong> Vernon et M. Chalès<br />

Mite Uta.lès et le vicomte <strong>de</strong> Ramel ; Mlle <strong>de</strong><br />

lagarriga et le comte <strong>de</strong> Ofoix.<br />

l.a distribution <strong>de</strong>s bouquets <strong>de</strong> fleurs, cou-<br />

tume Kraciouse et locale à Bor<strong>de</strong>aux, avait été<br />

laite pat Mlle Chalès avant la messe ; la veil<br />

le, l'édile <strong>de</strong> la société bor<strong>de</strong>laise se pressait<br />

autour <strong>de</strong>s fiancés pour admirer la corbeille<br />

*t les nombreux ca<strong>de</strong>aux.<br />

Un lunch assis <strong>de</strong> 1<strong>30</strong> couverts a été offert<br />

après la eérémonio religieuse pair Mme Chalès<br />

Gan -s son bel hôtel <strong>de</strong> la rue Castillon.<br />

Le registre d'inscription sera clos un mois<br />

avant l'ouverture dudit concours.<br />

La chaire <strong>de</strong> droit public et constitutionnel<br />

<strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> droit d'Aix-Marseille et la<br />

chaire d'économie politique ot histoire <strong>de</strong>s<br />

doctrines économiques <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> droit<br />

<strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Grenoble ont été déclarées<br />

vacantes par arrêté du 27 novembre.<br />

Un délai <strong>de</strong> vingt jours, à partir <strong>de</strong> la pu-<br />

blication dudit arrêté, est accordé aux candi-<br />

dats pour produire leurs titres.<br />

L'arrêté a paru dans l'Officiel du 28 novem-<br />

bre.<br />

ILloSi:<br />

Le Milliard <strong>de</strong>s avocats<br />

L'Express a analysé le rapport Guyot-<br />

Dessaigne-Cailtaux sur lo miiiard <strong>de</strong>s con-<br />

grégations et a fait ressortir les bénéfices<br />

faits par les avocats <strong>de</strong>s liquidateurs.<br />

Voici quelques chiffres intéressants en<br />

ce qui concerne la Haute-Garonne et le<br />

Tarn :<br />

Il y a quantité <strong>de</strong> plaidoiries au nom <strong>de</strong><br />

M* Duffaud, avocat à ia cour d'appel <strong>de</strong> Tou-<br />

louse. Elles ont rapporté à ce <strong>de</strong>rnier<br />

11,420 francs. En voici îe détail : contre les<br />

Sœurs <strong>de</strong> la Compassion, <strong>de</strong>ux plaidoiries,<br />

200 fr.; contre les Sœurs du Saint-Nom <strong>de</strong><br />

Jésus, trois plaidoiries, 400 fr.; contre les<br />

Pères du Sacré-Cœur, six plaidoiries, 2,000<br />

francs ; contre les Carmélites, trois plaidoi-<br />

ries, 1,200 fr.; contre la Visitation, <strong>de</strong>ux<br />

plaidoiries, 200 fr.; contre les Sœurs <strong>de</strong><br />

Saint-Joseph, à Sainte-Foy-<strong>de</strong>-Peyrolières,<br />

quinze plaidoiries, 2,500 fr.; contre les<br />

Sœurs <strong>de</strong> la Sainte-Famille, <strong>de</strong> Nazareth-<br />

du-Plan, vingt-cinq plaidoiries, 2,000 fr. ;<br />

contre les Clercs do Saint-Viateur, une<br />

plaidoirie, 150 fr.; contre les Assomption-<br />

nistes, une plaidoirie, 150 fr.; contre les<br />

Capucins, une plaidoirie, 150 fr.; contre les<br />

Dominicains, une palidoirie, 100 fr.; contre<br />

les Jésuites, neuf plaidoiries, 1,420 ir.<br />

Contre les Sœurs <strong>de</strong> l'Immaculée-Con-<br />

ception, <strong>de</strong> Castres, une plaidoirie, 100 fr.<br />

Contre les Ursulines, <strong>de</strong> Montpezat, une<br />

plaidoirie, 100 fr.; contre les Ursulines <strong>de</strong><br />

Montauban, une plaidoirie, 150 fr.; contre<br />

les Ursulines d'Auvillar, six plaidoiries,<br />

700 fr.<br />

Voici ce qui concerne M e Vieu, avocat à<br />

Castres, sénateur du Tarn : M. Vieu a<br />

plaidé une fois à Paris, contre les Jésuites,<br />

et il a touché <strong>30</strong>0 francs. Le sautres plai-<br />

doiries ont été faites dans le Tarn, soit :<br />

une contre les Sœurs <strong>de</strong> l'Immaculôe-Con-<br />

ception <strong>de</strong> Castres, 200 fr.; une contre les<br />

Sœurs <strong>de</strong> Saint-Joseph d'Oullins, 200 fr. ;<br />

et trois contre les Carmélites <strong>de</strong> Castres,<br />


Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />

Seigles. — Cousant, 18 75; prochain, 18 50; jaiwier-<br />

»vr;er, 19; i premiers, 19; tendance calme.<br />

buiis. — Paris, 79 80s province, 79.<br />

Avoines. — Courant, 18 75; prochain. 17 60; jan-<br />

rler-février, 17 ce; •'. nromiers 17 80; tendance fatble.<br />

Colza. — Disponible en cuves à nu, 80 50; courant,<br />

f6; prochain, 83; 4 premiers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mat, 72 50;<br />

Settcianco faible.<br />

Lin — Disponible en cuves a nu, 55; courant, 5.5 75;<br />

-prochain, S3"50; i premiers, 62 25; 4 <strong>de</strong> mai, 48; ten-<br />

dance faible.<br />

Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 38 25; pro-<br />

chain, 33 25; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mai, 41 75; ten-<br />

âam-.ê ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />

Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50 ; 4 pre-<br />

miers, 27 75 ; 4 do mars, 38 25; 4 <strong>de</strong> mat, 28 835; ten-<br />

dance ferme; roux cuites, 24 625; autres icts. 24 625;<br />

raffines. 58.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />

Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttcs, blés supérieurs, les 80 kll,<br />

18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadirS<br />

fins, 17 25 a 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays, les 75 kll., 13 i<br />

13 50 ; orge, les 00 kll, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 à<br />

g ; maïs, les 75 kilos, <strong>de</strong> 9 50 a 10 75 ; haricots ,1'hcc<br />

'.outre, <strong>de</strong> 25 à 23 ;féves, les 65 kilos, 12 50 à I3;vesces<br />

noires, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites rolnot, lea<br />

122 1:. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;RO ies<br />

100 Uilos, 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 18.tr..; sons<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. ^- Trèfle, les 100 kll., 150 i<br />

155 ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />

Foin, DU MIDI, 25, rue Ro-<br />

umaine, 25, TOHLOïISR.<br />

Nous rappelons qu'il ne sera<br />

on né suite qu'aux corainan-<br />

es accompagnées <strong>de</strong> leur |<br />

ntoîitaisl hstég-i'al, en tlm-<br />

*es ou mandat-poste.<br />

Pour la,<br />

Propagan<strong>de</strong><br />

et par quantités<br />

on traite <strong>de</strong><br />

gré à gré<br />

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Fezensac et Jegun, arrondissement- d'Auch, d'une conte-<br />

nance approximative <strong>de</strong> 67 hectares, 18 ares, 13 centiares.<br />

Et d'une maison avec dépendances sise à St-Jean-Poutge.<br />

A l'audience <strong>de</strong>s criées du Tribunal civil d'Aucli, le Jeu-<br />

di douze décembte <strong>1907</strong>, aune heure <strong>de</strong> relevée.<br />

Pour plus amples renseignements, consulter le numéro<br />

du journal « l'Avenir Républicain », du dix novembre <strong>de</strong>r-<br />

nier, et s'adresser à M' Delon avoué poursuivant la vente.<br />

Frais <strong>de</strong> poursuite en diminution.<br />

Pour extrait :<br />

Henri DELON,<br />

avoué signé.<br />

ÎÏUDIAÀL DE COMMERCE<br />

Da TotiJousa<br />

EeSBBste. — Alxlon Bégué,<br />

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t£ê& pour le ooncoridat le 3 d'é-<br />

©eirnirire, à 1 -h. 1/2.<br />

Llduidatioii judiciaire. — Cy-<br />

(prlcm Mayipan-, rue Vlgu«r-ie,<br />

1 bis, à Tomio-use, exerçant<br />

ac-ns Ja raiison- commercial©'<br />

« Marignac et Gendre ». —<br />

Réunion pour la n>oim.inaiiio.n<br />

du liq'Uid'ateiuir définitif, 3 àé-<br />

cemtflie, à 1 h. 1/2.<br />

Liquidation judiciaire. — Ju-<br />

tes Goilonguës, chaussuTC.»,<br />

rue <strong>de</strong>s CoïfireSr 17, à Toulou-<br />

se-. — Réunion pour la pre-<br />

mière véirificattcion ' <strong>de</strong>s créain-<br />

oes, 9 -dôeemilwe, à 1 h. 1/2.<br />

Liquidation judiciaire. —<br />

Jacques-Bieai j ami n B o n.neifou s,<br />

chaussures, boulevard d» la<br />

Gare, 35, à <strong>Toulouse</strong>. — -Réu-<br />

nion pour la première véri-îi-<br />

catiion dss créainces, 10 déoern-<br />

bro, à 1 h. 11% Le Greffier :<br />

. Raymond VERNHES.<br />

A Albi, pharmac. Enjaliert.<br />

A Carmaux, pliar. Rességuier.<br />

n i rni'l tri) èslettreset en droit<br />

IsMiIIlilJÎlm donnerait répéti-<br />

tions français, laliu, allemand<br />

ou accepterait occupations <strong>de</strong><br />

sacrétaire <strong>de</strong>ux heures par jour.<br />

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29 Feuilleton du <strong>30</strong> novembre 1-907<br />

PAR<br />

ÎSfARYÂlV<br />

XXII<br />

RENE AU DOCTEUR<br />

« Le moment est venu <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r en<br />

faoe l'avenir <strong>de</strong> nos enfants. J'ai lu dans<br />

l'âme loyale ©t limpi<strong>de</strong> d'Aymeric ce<br />

qu'il désire, et mon rêve le plus cher se-<br />

rait accompli si je pouvais remettre en-<br />

tre ses mains le bonheur <strong>de</strong> ma chère<br />

fille. Mais je dois, auparavant, te livrer<br />

enfin le tragique secret <strong>de</strong> notre vie. Il<br />

n'a rien1, je n'ai pas besoin <strong>de</strong> te le dire,<br />

gui touche à l'honneur, et cependant il<br />

peut refroidir le jeune amour d'Ayme-<br />

ric et le détournor <strong>de</strong> notre alliance... Je<br />

lui ai <strong>de</strong>mandé, ce matin, <strong>de</strong> réfléchir<br />

quelques jours, et <strong>de</strong> s'éloigner <strong>de</strong> nous<br />

pour être plus libre do consulter son<br />

cœur. C'est avec toi et ta femme qu'il<br />

<strong>de</strong>vra peser la décision suprême.<br />

» Je serai lundi à l'Ormaie. Je désire<br />

que personne no connaisse mon arrivée.<br />

Je t'y attendrai. Il me semble que j'aurai<br />

plus <strong>de</strong> courage poiur t'ouvrir mon<br />

co3ur, dans cette maison qui a vu naître<br />

et croître notre amitié. Quoi qu'il arrive<br />

je comprendrai et respecterai la résolu-<br />

tion d"Aymoric, et noire vieille affection,<br />

a noua <strong>de</strong>ux, m'en sera pas atteinte li y<br />

a longtemps que j'aurais voulu tout te |<br />

dire ; mais il m'aurait fallu te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

le secret, et j'aurais craint que tu n'en<br />

souffrisses vis-à-vis d'Elise. Aujourd'hui,<br />

elle doit tout savoir.<br />

» A toi du fond <strong>de</strong> mon cœur. »<br />

.(Par le même courrier.)<br />

AYMERIC A SON ONCLE<br />

« Mon oncle René m'a parlé... oh 1<br />

avec tant <strong>de</strong> bonté !... Il m'a dit son dé-<br />

sir <strong>de</strong> nouer une alliance nouvelle entre<br />

nos <strong>de</strong>ux familles... Il a confiance eu<br />

moi. et consent à me donner Miriam, à<br />

la condition que je réfléchisse quelques<br />

jours, et que j'aie un entretien avec<br />

vous... Comme si une courte absence<br />

pouvait mo changer I Comme si je pou-<br />

vais réfléchir, quand jo vois <strong>de</strong>vant mes<br />

yeux le bonheur, le bien suprême <strong>de</strong> ma<br />

vie !<br />

» Je n'ai pas le courage <strong>de</strong> quitter Pa-<br />

ris, quoique ce soit si dur <strong>de</strong> me voir in-<br />

terdit pour quelques jours le seuil chéri.<br />

Ne viendrez-vous pas, mon temps d'é-<br />

preuve écoulé, assister avec ma tante à<br />

mes bienheureuses fiançailles ?...<br />

» Et le pauvre Clau<strong>de</strong> me trouve en-<br />

core heureux !... »<br />

XXIII<br />

L'Ormaie a revêtu son aspect hivernal.<br />

Les arbres <strong>de</strong> l'avenue sont dépouillés' ;<br />

les hêtres, privés <strong>de</strong> verdure, ont l'air <strong>de</strong><br />

hautes colonnes grises ; la pluie remplit<br />

les ornières ; sur les murailles <strong>de</strong> la mai-<br />

son, un réseau <strong>de</strong> brindilles <strong>de</strong>sséchées<br />

remplace les fleurs <strong>de</strong>s clématites, et ce-<br />

pendant, dans un recoin très abrite, il<br />

y a encore quelques pâles roses blan-<br />

ches, que la première gelée effeuillera.<br />

Dans l'ancion cabinet do travail <strong>de</strong><br />

ïlaué. un feu émrnaa commença h dbKi-<br />

per_ l'o<strong>de</strong>ur renfermée et humi<strong>de</strong>. On <<br />

a découvert les meubles en hâte, mais il<br />

y a dans cette pièce, <strong>de</strong>puis si longtemps<br />

inhabitée, un aspect <strong>de</strong> tristesse et d'a-<br />

bandon qui serre le cœur du docteur<br />

Sauvely lorsqu'il arrive, ému <strong>de</strong> crainte,<br />

à l'étrange ren<strong>de</strong>z-vous que lui a donné<br />

son cousin.<br />

Celui-ci, <strong>de</strong>bout <strong>de</strong>vant la cheminée,<br />

tourne à chaque instant les yeux vers la<br />

pendule par une habitu<strong>de</strong> machinale.<br />

Mais il y .a longtemps que la vie est sus-<br />

pendue dans la vieille maison <strong>de</strong> fa-<br />

mille, et l'aiguille immobile marque<br />

toujours l'heure <strong>de</strong> ce dépar-t étrange et<br />

précipité qui a interrompu tant <strong>de</strong> pro-<br />

jets joyeux.<br />

— Paul !...<br />

Ils s'embrassent chaleureusement • il<br />

y a quelque chose <strong>de</strong> convulsif dans l'é-<br />

treinte <strong>de</strong> René ; puis ils s'éloignent un<br />

peu l'un <strong>de</strong> l'autre, pour se rendre<br />

compte <strong>de</strong>s changements que le temps a<br />

apportés dans leurs physionomies. A<br />

peine quelques ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus marquent<br />

le beau front tranquille du docteur ;<br />

quant a René, il a assez vieilli, <strong>de</strong>puis<br />

quelques semaines, pour que les années<br />

qui les séparent semblent effacées.<br />

— Toutes les paroles banales semble-<br />

raient, en ce moment, une insupportable<br />

et odieuse comédie, dit-il d'une voix dont<br />

il s'efforce <strong>de</strong> dominer les frémissements;<br />

j'ai hâte <strong>de</strong> déposer <strong>de</strong>vant toi ce far<strong>de</strong>au<br />

qui meurtrit si cruellement mes épau-<br />

les... Mais, auparavant, je veux te redire<br />

que rien n'altérera mon amitié, même la<br />

rupture possible d'un projet qui m'est<br />

très cher.<br />

Le docteur lui serra la main en silen-<br />

ce, et, s'asseyant près <strong>de</strong> lui, plongea<br />

avec angoisse ses yeux bleu 3 dans ceux<br />

<strong>de</strong> son aima...<br />

Il y eut un silence, pendant lequel on<br />

n'entendit plus que la respiration préci-<br />

pitée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hommes...<br />

— Paul, dit brusquement René, se le-<br />

vant tout à coup avec agitation, l'une <strong>de</strong><br />

ces enfants n'est pas notre fille...<br />

Tressaillant <strong>de</strong> surprise, Paul ouvrit<br />

la bouche sans pouvoir d'abord pronon-<br />

cer un mot. Il fit un effort pénible, et bal-<br />

butia une interrogation :<br />

— Miriam ?<br />

René se laissa retomber sur son 'fau-<br />

teuil.<br />

—- Jo ne sais pas...<br />

Il y eut encore un silence pesant, hor-<br />

riblement douloureux, pendant lequel le<br />

docteur entrevit' toutes les conséquences<br />

compliquées, douloureuses que pouvait<br />

avoir cette révélation, l'opposition déses-<br />

pérée que sa femme allait faire au ma-<br />

riage d'Aymeric, et même l'hésitation<br />

que celui-ci éprouverait peut-être <strong>de</strong>vant<br />

un si étrange mystère.<br />

— Tu ne sais pas 1 rénéta-t-il, presque<br />

sans savoir qu'il parlait. Mais c'est<br />

inouï, impossible t<br />

Soulagé par l'aveu qu'il venait <strong>de</strong><br />

faire, René respira longuement, et sem-<br />

bla recouvrer son énergie ordinaire<br />

— Tu comprends, dit-il, qu'on n'ac-<br />

cepte pas aisément une situation aussi<br />

cruelle, aussi anormale... Notre bonheur<br />

y a sombré, la santé <strong>de</strong> ma malheu-<br />

reuse femme s' est usée, et nous sommes<br />

peut-être condamnés à voir ces enfante<br />

en <strong>de</strong>venir les victimes. Comment n'au-<br />

rais-jo pas remué ciel et terre pour sou-<br />

lever co far<strong>de</strong>au ! Tout ce qui est humai<br />

neinont possible a été fait.<br />

Le docteur, comme on proie à un cau-<br />

chemar, passai fiévreusement sa main<br />

sur son front.<br />

— Je ne comprends pas... Tu nous<br />

avais annoncé !& naissance <strong>de</strong> <strong>de</strong>irx ju<br />

molles...<br />

— Oui ; l'une est morte à trois mois,<br />

et l'autre a été misérablement confondue<br />

avec l'enfant <strong>de</strong> nourrice'...<br />

— Et l'on n'a pu arracher la vérité à<br />

cette femme !<br />

— Elle a péri dans une catastrophe<br />

qui a failli coûter la vie aux enfants.<br />

— Mais il y avait <strong>de</strong>s voisins, <strong>de</strong>s pa-<br />

rents, <strong>de</strong>s témoins 1<br />

— Personne n'a pu faire la lumière...<br />

Ecoute l'étrange récit d'un fait qui n'a<br />

peut-être pas <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nt... C'est pour<br />

moi un soulagement ineffable <strong>de</strong> déchar-<br />

ger enfin mon cœur <strong>de</strong> ces souvenirs<br />

amers...<br />

Il se tut un instant et, tandis que son^<br />

regard était fixé <strong>de</strong>vant lui, il sembla re-<br />

monter le cours <strong>de</strong>s années et revoir <strong>de</strong>s<br />

scènes disparues.<br />

— Jo me rappellerai toujours notre ar-<br />

rivée si joyeuse dans un petit village<br />

<strong>de</strong>s Grisons, un coin pendu, découvert<br />

lors <strong>de</strong> not.ro voyage <strong>de</strong> noces, et où nous<br />

avions projeté <strong>de</strong> revenir un été... Nous<br />

avions nos <strong>de</strong>ux jumelles... Celles-là<br />

étaient bien à nous... Elles avaient <strong>de</strong>ux<br />

mois ; Claire achevait <strong>de</strong> se remettre et<br />

nourrissait ses filles. Elles portaient les<br />

mêmes prénoms, intervertis, et se res-<br />

semblaient si étrangement, quo leur<br />

mère prenait la précaution do les dis-<br />

tinguer par un ruban... Comme nous<br />

étions heureux do cotte fuite dans ce vil-<br />

lage presque inaocessible, comme ce<br />

bonheur enivrant, dérobé à tous, nous<br />

semblait plus doux encore I... Nous<br />

avions transiwrt» dans un chalet <strong>de</strong><br />

paysans les objets les plus indispensa-<br />

bles ; mais nous prenions plaisir à cette<br />

vio simple, primitive... Gela dura un<br />

mois... Et ce mois compléta la somme<br />

du bonheur qui <strong>de</strong>vait nous ôtro dévo-<br />

i lu... Aim'K tout, il a été si iiikmaa, s piu>-<br />

Imprimerie spécule<br />

Le Gérant ; Amèdèe BESSOU<br />

fond, que son seul souvenir m'émet<br />

après tant d'années sombres... i<br />

Il fit une pause, comme pour repr 8 '.<br />

dre courage à ces réminiscences, Wl,<br />

continua, avi<strong>de</strong>ment écouté *vu' son snii-<br />

Un jour, Claire me dit que ce<br />

heur lui faisait pour par son inteais^<br />

même... Le len<strong>de</strong>main, elle éprouva u»<br />

choc singulier à rencontrer, sous W<br />

même... Le len<strong>de</strong>main) elle éprouvé u<br />

choc singulier à rencontrer, sous te 8 .<br />

vrées do la misère et. <strong>de</strong> la douleur.<br />

femme qui était sa vivante image, ' r ' a '<br />

une image transfigurée par la sou'' 1 ' 1 "";,<br />

ce, impressionnante,, quoique toujc 111 ^<br />

belle. Elle me dit alors qu'ello<br />

ainsi si le malheur l'atteignait,... Crû 1 ''<br />

tu aux pressentiments. Paul ?<br />

Je ne les nio pas absolument... ^<br />

Naturellement, Claire voulut s»'^<br />

rir cetet infortunée, qui portait âailv.-,ei<br />

bras un enfant, uno petite fille d0 t l $<br />

<strong>de</strong>s nôtres... Le bébé ressew-.Wa 1 ^ * at j<br />

mère, et par conséquent à c !5;,fXre éîai'<br />

nôtres... L'histoire <strong>de</strong> cette m '<br />

lamentable. La femme i V. l pnaH f<br />

elle avait épousé un Suis», ^^^ref<br />

lo perdre. Sans ressouixies. ^^ZJ» r *<br />

elle arrivait do loin pour i#ï*« W$*\<br />

mille <strong>de</strong> son mari, et la tro^^<br />

séo... L'unique parente qui as<br />

u» 8<br />

lit<br />

vieille fomrrie à <strong>de</strong>mi aveuglai, gjial^<br />

donné asile dans son miserai» ;t,fait?'<br />

sur la montagne, et. elle &^^\


1 RIES<br />

et ReltarietÉise<br />

»1<br />

fcsu <strong>Toulouse</strong>, Rue Roque! 9^<br />

Trcia Mit<br />

jRrrT.-'.v'OrfV; si KM ?.-wrs uamtoraB . ... e*.<br />

iJyAfrrEati.vrs HO* .'.IKÎTROMIES 7 -<br />

ÉDITIONS KÉGIONALES<br />

Sut Os az<br />

«s - s« -<br />

«o - a© - « S6 «o eStsquo HW-s « p*ye.M»s «"ar-yane*<br />

Lot, Av&yron, Carrée, Csntal<br />

Gers, Htea~Pyrénées, Basses-Pyrénte-r <<br />

Tarn-eî-Garume, Lstsi-Qzronna<br />

Tarn, A;;d ln it&Wi'té ot h lo j^t„„ Or, le professeur Forel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ,en effet,<br />

Wacîiam a la dignité et a la défense na- qu0,'i6 dimanche soir, un wagon spécial soit<br />

TîOnaiCS. attelé aux trains avec l'inscription : Pour<br />

11 est okniani, <strong>de</strong> constater avpp miplla voyageurs ivres, afin qu'y prennent place tous<br />

fo ^-iM i £Tx ^wibuucr avec quelle lcs amateurs du petit venre, <strong>de</strong>puis les simples<br />

lacune on trouve <strong>de</strong>s raisons pour met- «émêchés» jusqu'aux «brutes ivres-mortes ».<br />

te la ttouiière sous le boisseau On n Le Professeur Forel ajoute au surplus, mali<br />

l,;,»,^' cieusement, que si par hasard un ou <strong>de</strong>ux<br />

iou)Ours WtK raison prête, lorsque les in- wagons ne <strong>de</strong>vaient pas suffire à recueillir ces<br />

térêts <strong>de</strong> la République doivent nrimer fiPaves. on ferait l'inverse, en at+elant aux<br />

locj ir,?.t^âK- rie i., tr«-^^o^ trams un ou <strong>de</strong>ux wagons pour « personnes<br />

JOS mïffrèfcs <strong>de</strong> ta France. en état <strong>de</strong> sobriété ».<br />

Hier, Pkjp;.art et son patron redouté- —©— Extrait <strong>de</strong>s fajts


Samedi <strong>30</strong> Noyenil>re 1007<br />

;g)Bi»KCTajB__a^>;g?^<br />

Ministre SUT la situation <strong>de</strong>s officiers mari-<br />

niers rnéeaniçl©ina.<br />

M. Cuilloteaux. — Nous traiterons cette gues-<br />

tiou dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />

nombreux orateurs sont inscrits. »<br />

M. lour<strong>de</strong> s'entête à poursuivre son inter-<br />

vention et com.monc© un -vrai discours, malgré<br />

les murmures <strong>de</strong> la Chambre et l'impatience<br />

du ministre qui est à la tribune.<br />

M. Giïïlioteaux. — C'est une surprise et une<br />

indélicatesse. (Bruit.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vais vous rappeler à l'or-<br />

dre.<br />

M. Cuilloteaux. — Vous permettez un vrai<br />

discours au lieu d'une simple interruption,<br />

alors que vous ne permettez jamais u l'oppo-<br />

sition .<strong>de</strong> parler. (Applaudissements.)<br />

Mi Thomson. — Je connais tous les défauts<br />

<strong>de</strong> nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />

pour las corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />

dire qu'on ne ten aille pas dans les arsenaux.<br />

Il faut développer le travail à la tâche ;<br />

avec lo travail à ia tâche, les ouvriers arrivent<br />

à se faire <strong>de</strong> très belles journées ; 4 avec ce sys-<br />

tème, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />

plus que les malfaçons.<br />

' 11 ne faut rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />

crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />

ques réformes à faire.<br />

Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />

vales, l'effort porte sur les gros cuirassés ; je<br />

ne crois pas que le moment soit venu pour<br />

discuter tes caractéristiques du cuirassé que<br />

l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />

l'artillerie à adopter.<br />

Le «langer <strong>de</strong> la nomination d'um,e commis<br />

sien ©xtraparlemen taire serait <strong>de</strong> faire naître<br />

<strong>de</strong> nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />

œuvre <strong>de</strong> constructions navales qui est la<br />

chose la plus urgente.<br />

ffl. Chaumet, rapporteur. — La commission<br />

d'enquête que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in<br />

convén lents que signale le ministre qui peut<br />

toujours faire voter sans attendre les projets<br />

qu'il a préparés et •qui s'encadreront dans un<br />

plan d'ensemble.<br />

Il faut nue la Chambre dise si oui ou non<br />

elle veut donner à la France la marine qui lui<br />

est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />

Le prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />

solution est contraire à la loi constitution-<br />

nelle.<br />

M. Chaume*. — Je retire volontiers cette<br />

partie. »<br />

Les chapitres<br />

Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />

<strong>de</strong> les chapitres.<br />

M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />

t diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />

tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, à titre d'indication,<br />

pour opérer la suppression ûês attachés na-<br />

vals.<br />

M. Bussat. — Tandis que nos attachés na-<br />

vals et militaires à l'étranger sont l'objet d'u-<br />

ne surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po<br />

lice spéciale, ien France, les attachés <strong>de</strong>s puis-<br />

sances font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />

dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />

leurs. (Mouvement.)<br />

L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es<br />

piormage, la main dans 1© sac ; il ne faut<br />

plus que cela ee [renouvelle. (Vives approba-<br />

fions.}<br />

Si la tentation n'avait pas été si proche, si<br />

facile à atteindre, peut-être, dans une récente<br />

affaire, n'auxait-on pas eu la douleur <strong>de</strong> voir<br />

trahir un officier français. „ (Bruit.)<br />

L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />

La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée<br />

l h. <strong>30</strong>. La séance est levée a midi dix.<br />

Séance du soir<br />

La séance est ouverte à 2 h. J, sous la prê-<br />

si<strong>de</strong>noe <strong>de</strong> M. Brisson.<br />

LES EVENEMENTS DE RAON-L'ETAPE<br />

La prési<strong>de</strong>nt. — J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons-<br />

tans une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interpellation sur les évé-<br />

nements sanglants qui ee sont déroulés à<br />

Raon-l'Btape le 28 juillet et sur les persécu-<br />

tions dont ies ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis. »<br />

'M. Paul Constans insiste pour la discussion<br />

immédiate. (Vives .protestations.)<br />

Les députés sont nombreux et très animés.<br />

M, Goïïstans. — On rue s'est pas contenté <strong>de</strong><br />

fusiller les ouvriers, on- cherche maintenant<br />

à intimi<strong>de</strong>r les syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />

intentées par le parqueta la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />

•prefet ; il faut que ces populations <strong>de</strong>s Vosges<br />

soient rassurées.<br />

H. CSemer,seau. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />

suite <strong>de</strong>s autres interpellations. » (Clameurs<br />

socialistes.)<br />

A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le ren-<br />

yoi est ordonné.<br />

LE BUDGET DE LA MARINE<br />

On reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />

marine.<br />

La discussion se poursuit sous forme <strong>de</strong> col-<br />

loque, <strong>de</strong> banc à banc.<br />

M. Roblin regrette que le ministre n'ait pas<br />

inscrit les crédits nécessaires pour l'applica-<br />

tion intégrale <strong>de</strong> la loi du 27 juillet 1S07 sur<br />

les cadres <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la marine.<br />

Le ministre. — Je promets d'appliquer la loi<br />

.progressivement dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />

disponibles. »<br />

Le prési<strong>de</strong>nt Maginaud s'intéresse aux com-<br />

mis du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />

Le ministre promet toujours.<br />

M, Massé appelle la bienveillant© attention<br />

du lïiinistnô su! un <strong>de</strong> nos établissements hors<br />

<strong>de</strong>s ports, celui <strong>de</strong> OtuTigny.<br />

M. Massé. — Les plaques Ùe bîîrnî^e coûtent<br />

à l'Etat 254 francs les 100 kiL; le prix <strong>de</strong>s pla-<br />

ques <strong>de</strong> Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />

Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />

<strong>de</strong> baisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />

Guerigny.<br />

Pourquoi l'industrie privée n'a-t-elle pas<br />

baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />

personnel restreint Guerigny ne peut fabri-<br />

quer davantage ; il faut donc augmenter le<br />

personnel <strong>de</strong> l'aciérie.<br />

La marine ne s'adressera qu'à Guerigny<br />

pour la fourniture <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />

ia rte. »<br />

M. Mahieu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />

laire oes ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

Le ministre <strong>de</strong> !a marine. — Le salaire<br />

moyen, qui était <strong>de</strong> 3 fr. 50 il y a quelques an-<br />

nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr. 85 ; il faut re-<br />

connaître qu'un sérieux effort a été fait en fa-<br />

veur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />

Les ouvriars n'ont qu'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />

ment, en travaillant mieux et en acceptant le<br />

travail a la tâche, qui est le plus productif.<br />

.lExelaima.tions à l'extreme-giauche.)<br />

Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />

pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />

tiukcs et <strong>de</strong>s cuirasses ; ils sont assurés contre<br />

ie chômage; ils n'ont qu'à travailler consicien-<br />

cueusememit. (Rumeurs.)<br />

M. Henri Michel. — j 'ai pu voir <strong>de</strong> près<br />

comme rapporteur du budget do la marine'<br />

lan <strong>de</strong>rnier, ce qui se passe dans les arse-<br />

naux et, par suinte, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />

dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse conta-©<br />

eux.<br />

M. Chaumet, rapporteur. — J© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />

1 orateur <strong>de</strong> préciser, et <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />

en cause à propos d'une campagne <strong>de</strong> presse.<br />

M. Miche!,— II.n'y a anenn© insinuaUmi dans<br />

mes paroles ; je ne voulais dire qu'une ohose,<br />

c'est que la campagne faite contre les arse-<br />

naux par la presse est une campagne payée<br />

•par les représentants <strong>de</strong> l'industrie drivée. •<br />

''A.prilaiwli«s?mietits à l'exrtréme-gauche.)<br />

L'orateur cherche à établir, dans un dis-<br />

cours interminable, qu'on travaille bien et<br />

ponsciancieuisemant dans les arsenaux<br />

M. Michel. — Le travail est plus vite fait<br />

par les arsenaux que pair ^industrie privée :<br />

les.cuirassas construits par l'Etat coûtent<br />

moins cher que ceux tournis par les chan-<br />

tiers privés. ——<br />

La oo.i intimation est aussi mieux faite dans<br />

Bies aasaosuuc ; qu.ant au faible ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />

nos arsanaux, ÎL s'agit <strong>de</strong> savoir dans âui-1<br />

-<br />

penteur, Good-News, Bessborouglr, Aleaxndrinc, Al-<br />

\


Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> 19§7<br />

M A &ASIIT3 _ TJ<br />

TOU LOU3S<br />

A T o».v informons nos clientes qu'afin <strong>de</strong><br />

«omblcr les vi<strong>de</strong>s faits dans notre rayon <strong>de</strong><br />

no-us avons fait mettre en travail notre<br />

Iroisièirsa lot cie pelleterie provenant <strong>de</strong> nos<br />

achats du mois <strong>de</strong> Février <strong>de</strong>rnier.<br />

Les vêtements nous sont en gran<strong>de</strong> partie<br />

arrivés cette semaine et Je complément<br />

nous est annoncé -pour SAMEDI.<br />

A partir <strong>de</strong> ce moment nos assortiments<br />

iit mois d'Octobre remis à flot, seront<br />

encore augmentés <strong>de</strong> NOMBREUX MODÈ-<br />

LES NOUVEAUX.<br />

Nos qualités <strong>de</strong> LOUTRE et d'ASTRAKAN<br />

sont admirables et seraient aujourd'hui<br />

difficiles à retrouve? ; grâce à nos gran<strong>de</strong>s<br />

provisions <strong>de</strong> pelleterie, nos PRIX DE<br />

VENTE VONT RESTER les MEMES du<br />

début <strong>de</strong> la saison, c'est-à-dire <strong>30</strong> % en-<br />

viron au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s cours actuels.<br />

Nous EXPOSERONS DIMANCHE une<br />

partie <strong>de</strong> nos nouveaux modèles.<br />

etm Jf'inanciei<br />

Paris 29 novembre.<br />

La haussa qui couvait <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />

pris aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnse <strong>de</strong>s<br />

tn-iaies a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />

ven<strong>de</strong>urs ; on a même êé presque étonné que ia<br />

Banque d'Angleterre n'abaissât pas le taux <strong>de</strong> l'es-<br />

compte, ce qui, d'ailleurs, et! plutôt xjrémaluré,<br />

i'aJnélionaUon <strong>de</strong> lil cote est -a£>:/ez gran<strong>de</strong>.<br />

Notre 3 % est terme à 95 20 ; la Caisse vient,<br />

d'ailleurs, à la rescousse en <strong>de</strong>amnuant 50,000 francs<br />

ïte rente ; on tient à trajiquiUiesr l'opinion à 1*6-<br />

janl <strong>de</strong>s laits malheureux qui se produisent sur<br />

notre frontière oranaise et qui vont nous obliger à<br />

0e nouvelles pertes en hommes et en argent.<br />

•Les fonds d'Etat sont très fermes : Extérieure,<br />

m :!7:Turc. 92 S7, Banque ottomane, 68S, Tabacs., 490.<br />

Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état<br />

<strong>de</strong> discrédit dans lequel étaient tombées la plupart<br />

<strong>de</strong>s Banques arméniennes parce qu'on trouvait<br />

qu'elles avaient mis une trop gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />

papier en circulation. -<br />

Ce qui est vraiment remarquable, c'est la hausse<br />

<strong>de</strong>s fonds et valeurs russes, c'est le programme fi-<br />

nancier concernant le f-utnr remboursement <strong>de</strong>s<br />

bons du Trésor, qui se poursuit avec uns implaca-<br />

ble énergie ; «t comme nous le distons hier, les<br />

cours <strong>de</strong>s Russes sont poses en vue d'un emprunt<br />

pour 1903 ; en tous cas, le Russe nouieau. lait .94.80<br />

enclôture. . - - , , - 1*1 m 'xte ilo mé<strong>de</strong>cine et rie pharmacie<br />

TlêW «£ r *\té <strong>de</strong> Lyon, pour l'emploi <strong>de</strong> sup-<br />

l'Ecoio pâtres <strong>de</strong> physique et <strong>de</strong> chimie à<br />

'""-ie dV i]?"***0'** <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> phar-<br />

chaire!; 1 - 1 ,?" e» pour l'emploi <strong>de</strong> suppléant<br />

même écol e . e Pathologie et <strong>de</strong> clinique a la<br />

avanti'ouy^.'lmftcrlpiion sera clos un mois<br />

La chair« ruH «udit concours.<br />

\uï paemté rt^lt Public et constitutionnel<br />

d'écon^e droit d'Aix-Marseille et.la<br />

<strong>de</strong><br />

eh<br />

dqeti-j <strong>de</strong>s<br />

droit<br />

hi , .! l( 'lai <strong>de</strong> I'" '.'/ novembre,<br />

da u '"" dudit L'Kt i«"rS. à partir do la P|-<br />

r'f M>u* pro,L a - rrû *é, ce» accordé aux^andi-<br />

^rète a ^i ^JPurB titres.<br />

^ formel duïanovem-<br />

Cour d'assises<br />

Audience du 29 novembre<br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Nadau ; assesseurs, MM. Le-<br />

pelletier et Bousquet ; greffier, M. Rou-<br />

mieux. - ...<br />

VOL QUALIFIÉ<br />

Deux jeunes gens sont assis sur lo banc <strong>de</strong>s<br />

accusés, les nommés Bertrand Laflangne, cm-<br />

itloyl' do commerce, domicilié à <strong>Toulouse</strong>, rue<br />

Denlert-Rocheroau, 64, et François Camin. re-<br />

présentant <strong>de</strong> commerce, domicilié à Toulou-<br />

se, rue Campans, 38.<br />

Voici les faits que l'aocusation leur repro-<br />

che ;<br />

M. Dcilamarre, colonel en retraite, est pro-<br />

priétaire d'une maison située à <strong>Toulouse</strong>, rue<br />

Sainte-Marthe, 24, et rue Agathoise, <strong>30</strong>. Un<br />

jandin clos <strong>de</strong> murs ayant % m. <strong>30</strong> <strong>de</strong> hauteur<br />

tait suit» à l'Immeuble bâti. + ,<br />

Le <strong>30</strong> Juin <strong>1907</strong>, la dame Berna<strong>de</strong>t, ména-<br />

gère, qui, pendant l'absence du propriétaire,<br />

alors en villégiature aux Sables-d Olonne, ve-<br />

nait ouvrir les appartements et arroser le jar-<br />

din, s'aperçut que <strong>de</strong>s malfaiteurs avaient dé-<br />

valisé l'habitation. Elle s'empressa d avertir<br />

le commissaire <strong>de</strong> police du <strong>de</strong>uxième arron-<br />

disseuiant. qiu se transporta sur les lieux eî<br />

fit les constatations suiviuites :<br />

Après avoir ouvert, à l'ai<strong>de</strong> d'une ÏMWS*<br />

clef la porte en fer du jardin donnant sur la<br />

rue, les voleurs avaient fracture le contre-<br />

vent <strong>de</strong> la c-uishie, escaladé l'ac-coudoïr et pé-<br />

nétré d*n« le logerweUt. IA. ils avaient sue<br />

«essi vcment parcouru toutes les pièces <strong>de</strong> 1 ap-<br />

pa.rteraei»t, ouvrant c4 visitant les rueubes,<br />

fracturant ceux. qui étaient fermes à clef<br />

Après avoir répandu sur le sol les obiels qui<br />

y étaient enfermé», tls s'étaient retirés e»<br />

*HHP(*rt^nt. les bijoux ytil paraissaient avoir i»<br />

plus <strong>de</strong> valour. , ,.„.,_<br />

LesiriattaHeurs avaient Q-nblie snr 'es lieux<br />

4n arlm« âwz ciseau* à frod et an marteau<br />

Tribunal Correctionnel<br />

Audience du 29 novembre<br />

Prési<strong>de</strong>nt, M. Sizes ; ministère public<br />

M. Goua-zé ; greffier, M. Pinel<br />

UN MENDICOI. — Le 2G novembre <strong>de</strong>rnier, les<br />

gendarmes <strong>de</strong> Montastruc mirent en état d'ar-<br />

restation un vaguboud, le nommé Jean Buur-<br />

boin, âgé <strong>de</strong> 47 ans. Bourboin avait <strong>de</strong>mandé<br />

l'aumône à une dame oui lui avait donné<br />

<strong>de</strong>ux pommes. Le pauvre diable fut conduit<br />

à la maison d'arrêt,, et il est condamné à l'au-<br />

dience <strong>de</strong> ce jour à 1 mois <strong>de</strong> prison.<br />

ESCROQUERIE. — Le tribunal renvoie à une<br />

audience ultérieure, une affaire d'escroque-<br />

rie au préjudice <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s che- .<br />

mins <strong>de</strong> f er du Midi.<br />

Un Drame toulousain<br />

Quatre bnganôs. — C'étaient <strong>de</strong>s sauveteurs,<br />

— Valise ou cantine ? — Ambassa<strong>de</strong>ur ou<br />

commandant ? — Tout s'explique !<br />

Jfotre ami Eugèn» Reynis. syndic <strong>de</strong> la<br />

Presse <strong>de</strong>s départements et chevalier d'untrôs<br />

grand nombre d'euxires, nous racontait hier<br />

comment, ayant été pris pour un ambassa-<br />

<strong>de</strong>ur, on avait résolu <strong>de</strong> noyer à tout jamais<br />

les secrets redoutables dont il <strong>de</strong>vait être né-<br />

cessairement porteur ; dans ce but. un com-<br />

plot s'était ourdi, et l'on avait jeté pé<strong>de</strong>-nièle<br />

dans le cana'l sa valise, plus le commission-<br />

naire qui avait mission <strong>de</strong> la lui remettre au<br />

train <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>aux.<br />

Reynis terminait son récit en engageant les<br />

honnêtes gens à ne plus sortir dans les rues<br />

sans se munir <strong>de</strong> tout un arsenal ; et la re-<br />

commandation nous avait fait trembler ; cor<br />

lorsqu'un brave homme est muni d'un revol-<br />

ver et -qu'fl entreprend d'en faine, usage, c'est<br />

génénaaament sur un autre brave homme qu'il<br />

épuise ses munitions : dans une ville aussi<br />

mal éclairée que <strong>Toulouse</strong>, rien, en effet, ne<br />

ressemble plus à un apache qu'un bon bour-<br />

geois qui. la nuit, rase les nnurs en priant<br />

Dieu '^à le préserver <strong>de</strong>s malandrins.<br />

Totijours est-il 'tpWta police toulousaine,<br />

émue du dramatique récit <strong>de</strong> celui qui se nom-<br />

me lui-même, on ne sait fias pourquoi, un<br />

vieux .journaliste, a fait une enquête. Et en<br />

cinq S«cs. c'est-à-dir© en beaucoup moins <strong>de</strong><br />

teinlfj3 qrfm iùO nous en faut pour l'écrire, elle<br />

tirait au clair l'hîs-iSipe <strong>de</strong> la fameuse valise<br />

diiploma tique.<br />

Le 27 courant au soir, lisons-nûus d*ns le<br />

rapport du cinquième arrondissement,<br />

sieur Baptiste Carrière, <strong>de</strong>meurant rue <strong>de</strong><br />

Castres, passait sur le boni du canal, près le<br />

pont <strong>de</strong> la Colombette, lorsqu'il entendit crier<br />

au secours.<br />

» Il se précipita vers l'endroit d'où venait le<br />

bruit et il aperçut un homme s'agitant dans<br />

'eau. Après avoir déroulé sa ceinture, dont il<br />

ui lança un bout, il réussit, avec l'ai<strong>de</strong> d'un<br />

autre docker, le sieur Couranjeau, à ramener<br />

l'individu sur la berge. Le marchand <strong>de</strong> jour-<br />

naux, une fois sorti <strong>de</strong> l'eau, déclara qu'il<br />

tait tam&é aeoi<strong>de</strong>nte.Mement dans le canal,<br />

mais ne parla pas qu'il fût victime d'une<br />

agression, ce qu'il n'eût pas omis <strong>de</strong> dire si<br />

c'eût été la vérité. »<br />

Nous sommas à <strong>Toulouse</strong>, et par conséquent<br />

nul ne sera surpris <strong>de</strong> ce qu'un porteur <strong>de</strong> va-<br />

lise, tombant acci<strong>de</strong>ntellement à l'eau près<br />

du pont <strong>de</strong> la Colombette, soit intimement<br />

convaincu, lorsqu'il parvient enfin à la gaire,<br />

d'avoir été l'objet d'une tentative d'assassi-<br />

nat <strong>de</strong> la part d'un brigand plus ou moins<br />

calabrais.<br />

Il est même assez naturel que, chemin fai-<br />

sant, le tempérament local aidant, la victime<br />

fût assez disposée à croire qu'un seul brigand<br />

n'eût pas été <strong>de</strong> taille à la précipiter dans les<br />

profon<strong>de</strong>urs du liqui<strong>de</strong> élément. Après <strong>de</strong>ux<br />

ou trois minutes <strong>de</strong> réflexion, l'assassiné ju-<br />

rait qu'il y avait au moins <strong>de</strong>nx sbires pour le<br />

truci<strong>de</strong>r. Par un effet naturel <strong>de</strong> l'enchaîne<br />

ment <strong>de</strong>s idées, U a dit à Reynis qu'il y en<br />

avait trois, et Reynis, qui est également <strong>de</strong><br />

<strong>Toulouse</strong>, .si nous ne faisons pas erreur, nous<br />

a immédiatement écrit qu'il y en avait quatre.<br />

C'est ainsi qu'à <strong>Toulouse</strong> nous écrivons<br />

l'histoire, car ce ne serait vraiment pas la<br />

peine d'habiter les bonds <strong>de</strong> la Garonne si<br />

nous <strong>de</strong>vions avoir l'indigence d'invention <strong>de</strong>s<br />

riverains <strong>de</strong> la Tamise et <strong>de</strong> la Sprée.<br />

Donc, en réalité, H n'y avait pas <strong>de</strong> bri-<br />

gands dans l'aventure ; il n'y eut que <strong>de</strong>ux<br />

sauveteurs, ce qui n'est pas la même chose du<br />

tout.<br />

Au rapport <strong>de</strong> police vient se joindre la<br />

déposition d'un témoin qui nous écrit une<br />

•lettre pleine <strong>de</strong> saveur. Sauf une ou <strong>de</strong>ux ex.<br />

pressions trop vives, nous n'y changeons<br />

rien :<br />

a <strong>Toulouse</strong>, Je 29 novembre <strong>1907</strong>.<br />

» Monsieur le Rédacteur en Chef<br />

<strong>de</strong> l'Express du Midi,<br />

» Permette-z-rnoi. Monsieur le rédacteur,<br />

d'emprunter l'hospitalité <strong>de</strong>s colonnes <strong>de</strong> votre<br />

estimable journal pour une rectification que,<br />

dans mon impartialité, je juge nécessaire. Je<br />

iis dans le numéro du 29 courant une lettre<br />

<strong>de</strong> M. Reynis, sous la rubrique : « Une étrange<br />

agression », déclarant que son commission<br />

natre avait été assailli sur les bords du canail<br />

Je dois déclarer ici que les allégation* du mar-<br />

chand <strong>de</strong> journaux sont inexactes, car s'il *<br />

pris un bon bain, il le doit simplement à fle<br />

tat <strong>de</strong> gaieté dans lequel il était ce soir-là. U<br />

e* vraiment inalbieu-reux que- la bonne foi -<strong>de</strong><br />

votre ami M. He-ynis ait ét..'- surp-ise. Ja venais<br />

th> m0*1 ter dans mou qpportemeat, vers les 11<br />

heures, mercredi soir, lorsque j'entendis orier<br />

« Au s-ecours 1 »<br />

» Croiinnt à une agression, je ne portais MÏ<br />

attention o ces cris ; mais quelques instants<br />

après <strong>de</strong> nouveaux appais se firent eotenSr<br />

» criait cette fois : « Au secours,<br />

Les Vois<br />

M. le Commissaire <strong>de</strong> police du 7° arrondis-<br />

sement a dressé procès-verbal contre un in-<br />

connu pour vol d'un par<strong>de</strong>ssus d'une valeur<br />

<strong>de</strong> 40 francs commis dans la Prairie <strong>de</strong>s Fil-<br />

tres, pendant une partie <strong>de</strong> football au préju-<br />

dice <strong>de</strong> M. Gaston Saurst, âgé <strong>de</strong> 18 ans, élè-<br />

ve à 1 Ecole normale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />

— M. le Commissaire <strong>de</strong> police du 58 arron-<br />

dissement a drossé presès-verbal contre un in-<br />

connu pour voa d'une montre commis au pro-<br />

judaoe do M. lîmiio Fa.b7>e, âgé <strong>de</strong> 47 ans mon-<br />

teur en chaussure, domicilié Côte-Pavoe, 1G.<br />

! A&îftîi^Ç et fils chapeliers <strong>de</strong>s gens chics<br />

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sale- place Esquirol, angle rui Alsace.<br />

Violent incendie<br />

Un violent incendie s'est déclaré hier, vers<br />

une lieure <strong>de</strong> l'après-midi, dans l'immeuble<br />

portant le numéro 15 <strong>de</strong> l'aUce Lafayette,<br />

appartenant à M. Genêt, capitaine au 1W<br />

d'infanoerie. La maison fait l'angie avec l'al-<br />

lée Lafayette et la rue Héliot.<br />

Le feu a dû prendre vers midi et <strong>de</strong>mi dans<br />

les oombles, qui sont occupés par M. Barbot,<br />

négociant en nouveautés, rue Alsace-Lor-<br />

raine. L'alarme a été donnée par M. HuHSet,<br />

garçon <strong>de</strong> bureau chez M. Rességu-ier, aux<br />

verreries <strong>de</strong> Carmaux, qui avait vu une fu-<br />

mée suspecte s'échapper <strong>de</strong>s portos du troi-<br />

sième étage.<br />

Il monta au gailotas, aooompagné <strong>de</strong> M.<br />

Marfaing, concierge <strong>de</strong> l'immeuble ; ils ou-<br />

vrirent ies portes, mais les flammes les obli-<br />

gèrent à rétrogra<strong>de</strong>r.<br />

Ûn courut prévenir les pompiers, qui arri-<br />

vèrent le plus rapi<strong>de</strong>ment possible ; mais, en<br />

raison du vent violent, un autan formidable,<br />

qui soufflait en oe moment-là. l'incendie avait<br />

déjà pris <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s pro-portions ; tous las<br />

combles étaient embraisés.<br />

Le sinistre menaçait les immeubles voi-<br />

sins et paraissait fort difficile à éteindre, soit<br />

en raison <strong>de</strong> l'ouragan, aoit à cause <strong>de</strong>s dif-<br />

ficultés ou'il y avait <strong>de</strong> s'approcher du fovcir<br />

<strong>de</strong> l'Incendie.<br />

L'immeuble, placé en bordure <strong>de</strong> l'alliée et,<br />

<strong>de</strong> plus, beaucoup plus élevé que ceux qui<br />

l'entourent, était presque inaccessible aux<br />

pompieirs. Ces <strong>de</strong>rniers se virent réduits à<br />

diriger les jets <strong>de</strong>s pompes <strong>de</strong> loin. Le vent<br />

brisait, du reste, la pression du jesvet l'anrê-<br />

taita vant qu'il touchât la flamme<br />

Cependant, grâce à leur énergie et à leur<br />

courage, qui parfois tenait <strong>de</strong> la témérité, les<br />

pampieirs, qui se glissèrent jusque dans les<br />

combles incietnidiés, parvinrent peu à peu à<br />

se rendre maîtres du feu.<br />

Mais déjà <strong>de</strong> grands dangers avaient été<br />

occasionnés par le sinistre. la toiture <strong>de</strong>s<br />

combles, couverte d'ardoises, s'était détachée<br />

et était tombée sur le plafond du <strong>de</strong>uxième<br />

étage, bientôt suivi par une cheminée.<br />

Cette cheminée creva le plafond, .traversa<br />

le planchetr et aniva jusqu'au rez-ae-cfiaûs-<br />

sée, creusant un trou du parquet au faite <strong>de</strong><br />

la maison.<br />

Les pompies avaient, mis en batterie six<br />

pompes ; ils continuaient leur œuvre <strong>de</strong> sau-<br />

vetage , sous les ordres <strong>de</strong> M. le capitaine 11-<br />

Civu .. à peine, rétabli d'un acci<strong>de</strong>nt dont il fut<br />

victime dans uni incendie, par M. je lieute-<br />

nant Daubert et M. le sous-Tiieutonant Maùco<br />

lè 1 J)5«x détachements du 18" d'artilleïie et du<br />

<strong>de</strong> I 83° d'intenn'irie. prêtèrent leur concours aux<br />

pompiers et se inTrem m..l pompes.<br />

L'incendie avait attiré une toniC énorme ;<br />

il se produisait, en effet, au moment on Jss 1 nniverselle <strong>de</strong> M. A. CLAVERIB. îë Êraml vnV<br />

employés,et.les °^^ ^^^f^ ] Paris, le seul Praticien lui. en <strong>de</strong>-<br />

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Jowurs sont pfite ls heures.<br />

SPORTWG CLUB TOULOCSMN<br />

Voici la coai,nosition <strong>de</strong> l'équipe du s c T nul<br />

doit aller matalicr di-manebo contre lo FootbaU.<br />

Club Brivisto : Arriére. Rogalle ; troLs-quarts iao<br />

cara, Huiaoau (caj).). Teste, Garagne ; <strong>de</strong>mis


tîrtefh ?0 "<strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong> v<br />

poéslo et <strong>de</strong> couleur), qu'il a fait nuancer <strong>de</strong> ra-<br />

tiBttajnte façon.<br />

Il est très facile à la critique <strong>de</strong> vivre d'accord<br />

Wec un clief d'orchestre tel que M. Rasse qui, <strong>de</strong>-<br />

miis son arrivée parmi nous, a fait montre d'un<br />

éclectisme que nous sommes' heureux do consta-<br />

ter.<br />

Orner GCIRATJD.<br />

Spectacle-Concert^ <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />

Du <strong>30</strong> novembre<br />

CAP1T0LE. — Tournée Frédéric Achard : Vous<br />

t'avez rien d déclarer ? et Le fils à Pava.<br />

Demain, en matinée, Lakmé et le ballet <strong>de</strong> la<br />

Juive ; le soir, à 8 heures, les Noces <strong>de</strong> Jeannette et<br />

Samson et Dalila.<br />

THEATRE-LAFAYETTE. — A 8 h. J, Et ma femme<br />

fui n'est pas là ; les Petites Michu ,- dimanche, en<br />

natinée, les Peux Timi<strong>de</strong>s, le Petit-Duc ,- le soir,<br />

le Bossu et la PCrichole.<br />

PALACE-CINEMA-TKEATRE (rue d'Alsace-Lor-<br />

raine). — A partir <strong>de</strong> 3 heures, et le soir, <strong>de</strong> 9 à<br />

il heures : Les costumes <strong>de</strong> la femme à travres les<br />

tocs. Quel malheur d'avoir un gendre, Aladin, fée-<br />

ries coloriées, Deux poids, <strong>de</strong>ux mesures, etc., etc.<br />

Sarati Gellan et son voyant musical.<br />

U^HiElEililIiiiiliilliilliligliiliiliOIi<br />

Une forte harka <strong>de</strong> 1,800 fantassins et <strong>de</strong><br />

400^- cavaliers environ s'était massée dans la<br />

journée dans la plaine <strong>de</strong>s Triffas, sur l'em-<br />

placement du marché marocain <strong>de</strong> Nakhelat,<br />

qui se tient en face du fort français connu<br />

d'Adjeroud.<br />

trnée-, les Marocains ne<br />

m mais hier matin ils<br />

Je fleuve qui sert <strong>de</strong><br />

rges du Kiss, et s avan-<br />

; la direction <strong>de</strong> Port-<br />

sous poste<br />

en outre, un, ceifl pends! ; Mes Vaux, habitant<br />

Liste, jiibériable dams un mois ; on craiuit ÇU vu<br />

ait un œal perdu ; son état eat assez gaave ;<br />

Léon Pâtre, quartier-maître ; Pubgiaat, ma-<br />

telot.<br />

rrc rut bîes.<<br />

nt en<br />

A LA FRONTIÈRE ALCÉRO-MAROCAINE<br />

Défection <strong>de</strong> tribus<br />

Paris, <strong>30</strong> novembre.<br />

L'Agence Havas reçoit <strong>de</strong> LaBa-Marnia la<br />

grave dépêche que voici :<br />

« D'après une nouvelle parvenue 'dans la<br />

soirée à Marnia, <strong>de</strong>ux tribus algériennes ont<br />

ait défection sur la frontière du Kiss, où se<br />

trouvent les tribus <strong>de</strong>s Bent-Mengout et <strong>de</strong>s<br />

Attia.<br />

» Les <strong>de</strong>ux tribus sont d'origine marocabae; ;s<br />

<strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> parenté n'ont cessé d'exister<br />

entre les gens <strong>de</strong> ces tribus et leurs frères<br />

restés au Maroc ; aussi ont-elles fait défec-<br />

tion et sont-elles passées du côté <strong>de</strong> l'en-<br />

nemi.<br />

» Les goumiers, qui sont peu nombreux,<br />

nous sont restés fidèles avec leurs caïds ; on<br />

n'a aucune crainte <strong>de</strong> défection <strong>de</strong> la part <strong>de</strong><br />

la tribu <strong>de</strong>s Msidira, belle et gran<strong>de</strong> tribu,<br />

dont les gens nous sont extrêmement dévoués<br />

et dont le oaïd appartient à la gran<strong>de</strong> fa-<br />

mille qui n'a pas cessé <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s preu-<br />

ves d'attachement à la France par <strong>de</strong> bons et<br />

loyaux services ».<br />

L'attaque cî'Arijcroutt-KIss<br />

Lalla-Marnia, <strong>30</strong> novembre.<br />

Voici quelques détails sur l'attaque dirigée<br />

hier matin contre le poste frontière d'Adje-<br />

roud-Kiss.<br />

tentèrent aucune action, mais hier matin ils j hc<br />

décidèrent <strong>de</strong> passer le fleuve oui sert <strong>de</strong> | te<br />

fror<br />

cèK<br />

Say.<br />

Des canons <strong>de</strong> montagne avaient été placés<br />

sur les hauteurs qui dominent le pays, au<br />

sud <strong>de</strong> Port-Say ; un feu violent fut dirigé<br />

sur les assaillants, qui, effrayés, repassèrent<br />

précipitamment le fleuve.<br />

Repoussés sur la gauche, ils retournèrent<br />

sur remplacement du marché <strong>de</strong> Nakhelat,<br />

où ils semblent rester dans l'expectative, en<br />

attendant les événements.<br />

Paris,, <strong>30</strong> novembre.<br />

L'Agence Havas publie la note suivante :<br />

« Drjs téiégrammes offlciePjs reçus à Patris<br />

annoncent qu'un petit engagement a eu lieu<br />

sur le Kiss, près <strong>de</strong> Port-âay.<br />

» Des Marocains ont franchi la frontière et<br />

ont attaqué un avantiposte finançais qui, en<br />

raison <strong>de</strong> son infériorité numérique, a dû se<br />

replier sur le gros <strong>de</strong>s effectifs.<br />

» .lias troupes françaises ont pris- -position<br />

au village <strong>de</strong> Boeayos, qrUelïIes ont fortifié ;<br />

du villilSige, eOles ont' oanonné les Marocains,<br />

qui ont atfors repassé le Kiss ; l'o-fficier com-<br />

mandant les troupes françaises considère la<br />

position <strong>de</strong> Bopayas comme très forte ; il a<br />

néanmoins p.risWtoutes les mesures nécessai- .?j<br />

res pour la renfoncer .encore et parer à toute<br />

. éventualité. ' -<br />

» Le commandant Légier, du. 2 e zouaves, qui<br />

était arrivé à Nemours avec <strong>de</strong>ux pompa mi es<br />

<strong>de</strong> zouaves, a laissé une <strong>de</strong>-ces compagnies à<br />

Nanxi.urs et va prendr e sur -le Kiss la-dinesc-<br />

tion <strong>de</strong>s o;pénaitibns ; il aura sous ses ordres<br />

cinq coimpaignies, dont quatre <strong>de</strong> tirailleurs<br />

et une <strong>de</strong> zouaves, un peOoton <strong>de</strong> spahis -et<br />

une section d'airtiHeirie <strong>de</strong> montagne ».<br />

ont fait preuve du plus grand sang-froid pour<br />

porter secours aux blessés.<br />

Le capitaine <strong>de</strong> frégate Pimperneil a été<br />

changé <strong>de</strong> l'enquête pour la recherche <strong>de</strong>s<br />

causes <strong>de</strong> l'acci<strong>de</strong>nt.<br />

PETITES" NOUVELLES<br />

3 Onovembre.<br />

L'exequalur est accordé au prince Gérard<br />

Pio di Spaoix, consul général d'Italie à Mar-<br />

seille, avec juridiction sur les départements<br />

du Gard, Bou-chas-du-Rhône, Vauoluse, Bas-<br />

ses-A1f.es, Pyrénées-Orierctales, Au<strong>de</strong>, Hérault,<br />

Aiii'ège, Haute-Garonne, Taati, Lozère, Av.ey-<br />

ron.<br />

— La cour d'assises <strong>de</strong> la Seine -Inférieure<br />

a conidamné à mort le nommé Pérez, âgé <strong>de</strong><br />

20 ans, qui a assassiné une jeune femme,<br />

Jeanine Aubers ; un <strong>de</strong> ses complices a été<br />

condamné à dix ans <strong>de</strong> travaux forcés et dix<br />

ans d'inteidicition <strong>de</strong> séjour.<br />

L'explosion <strong>de</strong> Dunkerque<br />

Dunkerque, <strong>30</strong> novembre.<br />

C'est à une heure dix <strong>de</strong>. l'après-midi, alors<br />

que le mécanicien comimeinçait son travail<br />

dans d'atelier <strong>de</strong>s (réservoirs à air comprimé<br />

qui servent à la mise en marche <strong>de</strong>s torpilïcs,<br />

que tout à coup un accumulateur fit expio-<br />

sion.<br />

Des fragments d'acier furent projetés dans<br />

toutes les diirections, crevant les toitures et<br />

allèrent tomber dans le jardin, du. paie <strong>de</strong> ia<br />

marine.<br />

Le quartier-maître mécanicien Wintenbeir-<br />

ger, qui cet âgé <strong>de</strong> 26 ans, a eu le crâne<br />

broyé, la poitrine défoncée, le ventre auvert ;<br />

il est mort sur le coup.<br />

Ouaiire autres sont grièvement blessés ; ce<br />

sont le quaîtier-maîtire Eugène Peirrin, origl-<br />

naiire <strong>de</strong> Brest, fracture compliquée <strong>de</strong>. la<br />

jambe gauche, son état est très grave ; il a,<br />

Âvrs<br />

Les familles BIBENT et ANTOINE<br />

douleur <strong>de</strong> faire part à leurs amis<br />

naissances <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong><br />

Madame Germains ANTQiN<br />

- ÉPOUSE DU DOCTEUR BIBENT<br />

décédée le 28 novembre, à l'âge <strong>de</strong><br />

' (munie <strong>de</strong>s Sacrements <strong>de</strong> l'Eglise,<br />

/prient d'assister aux obsèques, qui<br />

lieu sur la paroisse Saint-Exucère, le<br />

<strong>30</strong> novembre, à 10 heures dit matin.<br />

Le convoi funèbre partira <strong>de</strong> la<br />

mortuaire, rue.Lamarck, 5,<br />

On ne reçoit pas.<br />

ont la<br />

et con-<br />

31 ans,<br />

et les<br />

auront<br />

samedi<br />

maison<br />

Seigles. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; ianvieu-<br />

févïier, 19; i premiers, 19; tendance calme,<br />

Suiis. — Paris, 79 M; province, 79.<br />

Avoines. — Courant, 18 75; prochain, 17 GO; jan-<br />

vier février, 17 5(1; 4 premiers, 17 80: tendance faible.<br />

Colza. — Disponible en cuves a nu, 86 50; courant,<br />

80; prochain, »3; 4 premiers, 79 !J5; 4 <strong>de</strong> mat, 72 50;<br />

38 25; courant<br />

39 75-, i <strong>de</strong> ma<br />

dance ferme; roux cuités, 24 G2D; autres jets, 24 525;<br />

raffinés, 58.<br />

HAUTE-GARONNE<br />

<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />

Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les so Idl,<br />

1S 25 â 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadins<br />

fin-! 17 25 à 17 50 ; seiptlo <strong>de</strong> pays, les 75 Ici!., 13 i<br />

13 50 • orge les 00 kll, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 7o a<br />

9 ; maïs, les 75 kilos, <strong>de</strong> 9 50 à 10 75 ; haricots ,1'hec.<br />

tolitre <strong>de</strong>- 25 à 2*3 ;tèves, les 65 kilos, 12 50 à 13;vesces<br />

noires, les 80 kilos, 22.<br />

Farines et issues. — Premières dites minot, lee<br />

12" k i 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 33 50 ;I1G. ies<br />

100 kilos. 17 50 à 18 ; repasses, 15 à 15 fr. ; sons,<br />

14 50.<br />

Graines fourragères. — TréCe, les 100 KIL, 150 i<br />

155 ; luzerne (sainfoin du .pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />

Foin <strong>de</strong> 4 20 à 4 50; sainfoin Ire, coup© (nouveau),<br />

do 4 90 à 5 40; 2° et 3" couvres, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />

<br />

102; Société Toulousaine d'Electricité 5 % 1900 aM<br />

97 50 ; 5 1/4, 103 75; Ville <strong>de</strong> Paris, 1865 , 5<strong>30</strong> 50; 1S75 -'<br />

531; 1894 1896 T. P., <strong>30</strong>2; Départ, <strong>de</strong> la Haute-GarrJ|<br />

ne, 402; Communales 18S0, 503; 1899, 403 ; l'on-<br />

cières 1885, 458; 1903 tout payé, 494 25; Est ancienne,^<br />

439; Midi ancienne 3 %, 431; Nord nouvelle, 452 ôôjj<br />

Orléans anciene, 434; Paris-Lyon-Méditerranée an.5<br />

cienne, 431; Nord-Espagne ire série estarnpil., 350<br />

Saragosse ancienno ire hypothèque, 387 50; Lomabr-,<br />

<strong>de</strong> 3 % X, 310.<br />

Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 87 95.<br />

Guérison <strong>de</strong> M. DEN0YER<br />

atteint <strong>de</strong> tuberculose pulmonaire<br />

PAR i.ELIXIR DUPEYROUX<br />

Jt. Auguste-Georges DENOYER, que représente la photogravure<br />

1 ci-contre, est né à Paris eu 1836 et<br />

I habite 93, boulevard <strong>de</strong> Gliaronne,<br />

IParis. H m'a permis <strong>de</strong>publier son<br />

[ cas dans le but d'être utile à ses<br />

[ semblables. En .juillet 190s, il se re-<br />

froidit à la suite d'un exercice vio-<br />

lent. One toux sèche sur vint; bien-<br />

tôt il se mit- à cracher et à maigrir,<br />

il sentit ses forces diminuer et<br />

chaque;, lois qu'il se livrait à un<br />

ixercice fatigant il était pris d'un<br />

l-emblemeiît général. Il vint à ma<br />

consultation, à la fin du mois <strong>de</strong><br />

'septembre igo-3. Je lui trouvai le<br />

tiers" supérieur du poumon gauche<br />

en voie <strong>de</strong> ramollissement tubercu-<br />

icu-xetluiprescrivis mon traitement<br />

à base -dfeîXIR DUPEÏSOOX.<br />

Il se trouva mieux après six semaines <strong>de</strong> traitement. En mars 1906,<br />

M. Denoyer était <strong>de</strong>puis longtemps guéri. J'ai revu M. Denoyer iin<br />

août <strong>1907</strong> ; il continuait à se porter parfaitement.<br />

D' DUPEYROUX,<br />

5, Square <strong>de</strong> Messine, 5, Paris.<br />

•— La guérison <strong>de</strong> M. Denoyer a été,obtenue par mon traitement à l'EIixir<br />

';:j,.:v. LUS an vu el au su <strong>de</strong> toutes les personnes qui lo connaissent ou qui fréquen-<br />

tent ma consultasion. Cette guérison n'est pas une, exception ; on compte pu- milliers<br />

1;? mala<strong>de</strong>s réputés incurables -guéiis pard'Eiixir.Pupeyroux.<br />

Si les statistiques constatent que la tuberculose fait, chaque -année, eu France,<br />

îii.O.OOO victimes, cela vient <strong>de</strong> coque les mé<strong>de</strong>cins ne savent pas la soigner. Pour<br />

permettra à chaque mala<strong>de</strong> <strong>de</strong>. se soigner lui-même, j'envoie gratis eî franco, sur<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mon Traité <strong>de</strong>s maladies (té l'appaitkil respiratoire et une brochure<br />

intitulée ;« Comment je guéris mes tuberculeux»; dé plus, je consulte gratuite-<br />

ment, tous les jours, excepté le jeudi, <strong>de</strong> 1 h. à 3 h. en mon cabinet du Square <strong>de</strong><br />

à'essine, u 4 5, à Paris et do même-par eorrespondar.ee. Un Questionnaire est envoyé<br />

gratis strf <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. L'EUxir ïliipeyroux à base <strong>de</strong> créosote vraie <strong>de</strong> hêtre gayacolée,<br />

io<strong>de</strong>, tanin et gtycérophosphato <strong>de</strong> chaux, cicatrise les lésions pulmonaires, uca:',._. ^<br />

l'appétit, améliore les digestions et prévient souvent' les CrachemeriU a- sannWcT rue <strong>de</strong>s ÎAis, S?.. Toukros*.<br />

Sole sMSg ÉSJE^SL^UT*<br />

I<br />

<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés

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