30 Novembre 1907 - Bibliothèque de Toulouse

tîrtefh ?0 "Novembre 1907 v
poéslo et de couleur), qu'il a fait nuancer de ra-
tiBttajnte façon.
Il est très facile à la critique de vivre d'accord
Wec un clief d'orchestre tel que M. Rasse qui, de-
miis son arrivée parmi nous, a fait montre d'un
éclectisme que nous sommes' heureux do consta-
ter.
Orner GCIRATJD.
Spectacle-Concert^ de Toulouse
Du 30 novembre
CAP1T0LE. — Tournée Frédéric Achard : Vous
t'avez rien d déclarer ? et Le fils à Pava.
Demain, en matinée, Lakmé et le ballet de la
Juive ; le soir, à 8 heures, les Noces de Jeannette et
Samson et Dalila.
THEATRE-LAFAYETTE. — A 8 h. J, Et ma femme
fui n'est pas là ; les Petites Michu ,- dimanche, en
natinée, les Peux Timides, le Petit-Duc ,- le soir,
le Bossu et la PCrichole.
PALACE-CINEMA-TKEATRE (rue d'Alsace-Lor-
raine). — A partir de 3 heures, et le soir, de 9 à
il heures : Les costumes de la femme à travres les
tocs. Quel malheur d'avoir un gendre, Aladin, fée-
ries coloriées, Deux poids, deux mesures, etc., etc.
Sarati Gellan et son voyant musical.
U^HiElEililIiiiiliilliilliligliiliiliOIi
Une forte harka de 1,800 fantassins et de
400^- cavaliers environ s'était massée dans la
journée dans la plaine des Triffas, sur l'em-
placement du marché marocain de Nakhelat,
qui se tient en face du fort français connu
d'Adjeroud.
trnée-, les Marocains ne
m mais hier matin ils
Je fleuve qui sert de
rges du Kiss, et s avan-
; la direction de Port-
sous poste
en outre, un, ceifl pends! ; Mes Vaux, habitant
Liste, jiibériable dams un mois ; on craiuit ÇU vu
ait un œal perdu ; son état eat assez gaave ;
Léon Pâtre, quartier-maître ; Pubgiaat, ma-
telot.
rrc rut bîes.<
nt en
A LA FRONTIÈRE ALCÉRO-MAROCAINE
Défection de tribus
Paris, 30 novembre.
L'Agence Havas reçoit de LaBa-Marnia la
grave dépêche que voici :
« D'après une nouvelle parvenue 'dans la
soirée à Marnia, deux tribus algériennes ont
ait défection sur la frontière du Kiss, où se
trouvent les tribus des Bent-Mengout et des
Attia.
» Les deux tribus sont d'origine marocabae; ;s
des relations de parenté n'ont cessé d'exister
entre les gens de ces tribus et leurs frères
restés au Maroc ; aussi ont-elles fait défec-
tion et sont-elles passées du côté de l'en-
nemi.
» Les goumiers, qui sont peu nombreux,
nous sont restés fidèles avec leurs caïds ; on
n'a aucune crainte de défection de la part de
la tribu des Msidira, belle et grande tribu,
dont les gens nous sont extrêmement dévoués
et dont le oaïd appartient à la grande fa-
mille qui n'a pas cessé de donner des preu-
ves d'attachement à la France par de bons et
loyaux services ».
L'attaque cî'Arijcroutt-KIss
Lalla-Marnia, 30 novembre.
Voici quelques détails sur l'attaque dirigée
hier matin contre le poste frontière d'Adje-
roud-Kiss.
tentèrent aucune action, mais hier matin ils j hc
décidèrent de passer le fleuve oui sert de | te
fror
cèK
Say.
Des canons de montagne avaient été placés
sur les hauteurs qui dominent le pays, au
sud de Port-Say ; un feu violent fut dirigé
sur les assaillants, qui, effrayés, repassèrent
précipitamment le fleuve.
Repoussés sur la gauche, ils retournèrent
sur remplacement du marché de Nakhelat,
où ils semblent rester dans l'expectative, en
attendant les événements.
Paris,, 30 novembre.
L'Agence Havas publie la note suivante :
« Drjs téiégrammes offlciePjs reçus à Patris
annoncent qu'un petit engagement a eu lieu
sur le Kiss, près de Port-âay.
» Des Marocains ont franchi la frontière et
ont attaqué un avantiposte finançais qui, en
raison de son infériorité numérique, a dû se
replier sur le gros des effectifs.
» .lias troupes françaises ont pris- -position
au village de Boeayos, qrUelïIes ont fortifié ;
du villilSige, eOles ont' oanonné les Marocains,
qui ont atfors repassé le Kiss ; l'o-fficier com-
mandant les troupes françaises considère la
position de Bopayas comme très forte ; il a
néanmoins p.risWtoutes les mesures nécessai- .?j
res pour la renfoncer .encore et parer à toute
. éventualité. ' -
» Le commandant Légier, du. 2 e zouaves, qui
était arrivé à Nemours avec deux pompa mi es
de zouaves, a laissé une de-ces compagnies à
Nanxi.urs et va prendr e sur -le Kiss la-dinesc-
tion des o;pénaitibns ; il aura sous ses ordres
cinq coimpaignies, dont quatre de tirailleurs
et une de zouaves, un peOoton de spahis -et
une section d'airtiHeirie de montagne ».
ont fait preuve du plus grand sang-froid pour
porter secours aux blessés.
Le capitaine de frégate Pimperneil a été
changé de l'enquête pour la recherche des
causes de l'accident.
PETITES" NOUVELLES
3 Onovembre.
L'exequalur est accordé au prince Gérard
Pio di Spaoix, consul général d'Italie à Mar-
seille, avec juridiction sur les départements
du Gard, Bou-chas-du-Rhône, Vauoluse, Bas-
ses-A1f.es, Pyrénées-Orierctales, Aude, Hérault,
Aiii'ège, Haute-Garonne, Taati, Lozère, Av.ey-
ron.
— La cour d'assises de la Seine -Inférieure
a conidamné à mort le nommé Pérez, âgé de
20 ans, qui a assassiné une jeune femme,
Jeanine Aubers ; un de ses complices a été
condamné à dix ans de travaux forcés et dix
ans d'inteidicition de séjour.
L'explosion de Dunkerque
Dunkerque, 30 novembre.
C'est à une heure dix de. l'après-midi, alors
que le mécanicien comimeinçait son travail
dans d'atelier des (réservoirs à air comprimé
qui servent à la mise en marche des torpilïcs,
que tout à coup un accumulateur fit expio-
sion.
Des fragments d'acier furent projetés dans
toutes les diirections, crevant les toitures et
allèrent tomber dans le jardin, du. paie de ia
marine.
Le quartier-maître mécanicien Wintenbeir-
ger, qui cet âgé de 26 ans, a eu le crâne
broyé, la poitrine défoncée, le ventre auvert ;
il est mort sur le coup.
Ouaiire autres sont grièvement blessés ; ce
sont le quaîtier-maîtire Eugène Peirrin, origl-
naiire de Brest, fracture compliquée de. la
jambe gauche, son état est très grave ; il a,
Âvrs
Les familles BIBENT et ANTOINE
douleur de faire part à leurs amis
naissances de la mort de
Madame Germains ANTQiN
- ÉPOUSE DU DOCTEUR BIBENT
décédée le 28 novembre, à l'âge de
' (munie des Sacrements de l'Eglise,
/prient d'assister aux obsèques, qui
lieu sur la paroisse Saint-Exucère, le
30 novembre, à 10 heures dit matin.
Le convoi funèbre partira de la
mortuaire, rue.Lamarck, 5,
On ne reçoit pas.
ont la
et con-
31 ans,
et les
auront
samedi
maison
Seigles. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; ianvieu-
févïier, 19; i premiers, 19; tendance calme,
Suiis. — Paris, 79 M; province, 79.
Avoines. — Courant, 18 75; prochain, 17 GO; jan-
vier février, 17 5(1; 4 premiers, 17 80: tendance faible.
Colza. — Disponible en cuves a nu, 86 50; courant,
80; prochain, »3; 4 premiers, 79 !J5; 4 de mat, 72 50;
38 25; courant
39 75-, i de ma
dance ferme; roux cuités, 24 G2D; autres jets, 24 525;
raffinés, 58.
HAUTE-GARONNE
Toulouse, le 29 novembre.
Céréales. — Bladettes, blés supérieurs, les so Idl,
1S 25 â 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadins
fin-! 17 25 à 17 50 ; seiptlo de pays, les 75 Ici!., 13 i
13 50 • orge les 00 kll, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 7o a
9 ; maïs, les 75 kilos, de 9 50 à 10 75 ; haricots ,1'hec.
tolitre de- 25 à 2*3 ;tèves, les 65 kilos, 12 50 à 13;vesces
noires, les 80 kilos, 22.
Farines et issues. — Premières dites minot, lee
12" k i 41 50 ; deuxièmes dites SS, 33 50 ;I1G. ies
100 kilos. 17 50 à 18 ; repasses, 15 à 15 fr. ; sons,
14 50.
Graines fourragères. — TréCe, les 100 KIL, 150 i
155 ; luzerne (sainfoin du .pays), de 120 à 135.
Foin de 4 20 à 4 50; sainfoin Ire, coup© (nouveau),
do 4 90 à 5 40; 2° et 3" couvres, 3 90 à 4 20; paille blé,
102; Société Toulousaine d'Electricité 5 % 1900 aM
97 50 ; 5 1/4, 103 75; Ville de Paris, 1865 , 530 50; 1S75 -'
531; 1894 1896 T. P., 302; Départ, de la Haute-GarrJ|
ne, 402; Communales 18S0, 503; 1899, 403 ; l'on-
cières 1885, 458; 1903 tout payé, 494 25; Est ancienne,^
439; Midi ancienne 3 %, 431; Nord nouvelle, 452 ôôjj
Orléans anciene, 434; Paris-Lyon-Méditerranée an.5
cienne, 431; Nord-Espagne ire série estarnpil., 350
Saragosse ancienno ire hypothèque, 387 50; Lomabr-,
de 3 % X, 310.
Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 87 95.
Guérison de M. DEN0YER
atteint de tuberculose pulmonaire
PAR i.ELIXIR DUPEYROUX
Jt. Auguste-Georges DENOYER, que représente la photogravure
1 ci-contre, est né à Paris eu 1836 et
I habite 93, boulevard de Gliaronne,
IParis. H m'a permis depublier son
[ cas dans le but d'être utile à ses
[ semblables. En .juillet 190s, il se re-
froidit à la suite d'un exercice vio-
lent. One toux sèche sur vint; bien-
tôt il se mit- à cracher et à maigrir,
il sentit ses forces diminuer et
chaque;, lois qu'il se livrait à un
ixercice fatigant il était pris d'un
l-emblemeiît général. Il vint à ma
consultation, à la fin du mois de
'septembre igo-3. Je lui trouvai le
tiers" supérieur du poumon gauche
en voie de ramollissement tubercu-
icu-xetluiprescrivis mon traitement
à base -dfeîXIR DUPEÏSOOX.
Il se trouva mieux après six semaines de traitement. En mars 1906,
M. Denoyer était depuis longtemps guéri. J'ai revu M. Denoyer iin
août 1907 ; il continuait à se porter parfaitement.
D' DUPEYROUX,
5, Square de Messine, 5, Paris.
•— La guérison de M. Denoyer a été,obtenue par mon traitement à l'EIixir
';:j,.:v. LUS an vu el au su de toutes les personnes qui lo connaissent ou qui fréquen-
tent ma consultasion. Cette guérison n'est pas une, exception ; on compte pu- milliers
1;? malades réputés incurables -guéiis pard'Eiixir.Pupeyroux.
Si les statistiques constatent que la tuberculose fait, chaque -année, eu France,
îii.O.OOO victimes, cela vient de coque les médecins ne savent pas la soigner. Pour
permettra à chaque malade de. se soigner lui-même, j'envoie gratis eî franco, sur
demande, mon Traité des maladies (té l'appaitkil respiratoire et une brochure
intitulée ;« Comment je guéris mes tuberculeux»; dé plus, je consulte gratuite-
ment, tous les jours, excepté le jeudi, de 1 h. à 3 h. en mon cabinet du Square de
à'essine, u 4 5, à Paris et do même-par eorrespondar.ee. Un Questionnaire est envoyé
gratis strf demande. L'EUxir ïliipeyroux à base de créosote vraie de hêtre gayacolée,
iode, tanin et gtycérophosphato de chaux, cicatrise les lésions pulmonaires, uca:',._. ^
l'appétit, améliore les digestions et prévient souvent' les CrachemeriU a- sannWcT rue des ÎAis, S?.. Toukros*.
Sole sMSg ÉSJE^SL^UT*
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