30 Novembre 1907 - Bibliothèque de Toulouse

Samedi 30 Novembre 19§7
M A &ASIIT3 _ TJ
TOU LOU3S
A T o».v informons nos clientes qu'afin de
«omblcr les vides faits dans notre rayon de
no-us avons fait mettre en travail notre
Iroisièirsa lot cie pelleterie provenant de nos
achats du mois de Février dernier.
Les vêtements nous sont en grande partie
arrivés cette semaine et Je complément
nous est annoncé -pour SAMEDI.
A partir de ce moment nos assortiments
iit mois d'Octobre remis à flot, seront
encore augmentés de NOMBREUX MODÈ-
LES NOUVEAUX.
Nos qualités de LOUTRE et d'ASTRAKAN
sont admirables et seraient aujourd'hui
difficiles à retrouve? ; grâce à nos grandes
provisions de pelleterie, nos PRIX DE
VENTE VONT RESTER les MEMES du
début de la saison, c'est-à-dire 30 % en-
viron au-dessous des cours actuels.
Nous EXPOSERONS DIMANCHE une
partie de nos nouveaux modèles.
etm Jf'inanciei
Paris 29 novembre.
La haussa qui couvait depuis quelques jours a
pris aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnse des
tn-iaies a donné des indications inquiétantes aux
vendeurs ; on a même êé presque étonné que ia
Banque d'Angleterre n'abaissât pas le taux de l'es-
compte, ce qui, d'ailleurs, et! plutôt xjrémaluré,
i'aJnélionaUon de lil cote est -a£>:/ez grande.
Notre 3 % est terme à 95 20 ; la Caisse vient,
d'ailleurs, à la rescousse en deamnuant 50,000 francs
ïte rente ; on tient à trajiquiUiesr l'opinion à 1*6-
janl des laits malheureux qui se produisent sur
notre frontière oranaise et qui vont nous obliger à
0e nouvelles pertes en hommes et en argent.
•Les fonds d'Etat sont très fermes : Extérieure,
m :!7:Turc. 92 S7, Banque ottomane, 68S, Tabacs., 490.
Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état
de discrédit dans lequel étaient tombées la plupart
des Banques arméniennes parce qu'on trouvait
qu'elles avaient mis une trop grande quantité de
papier en circulation. -
Ce qui est vraiment remarquable, c'est la hausse
des fonds et valeurs russes, c'est le programme fi-
nancier concernant le f-utnr remboursement des
bons du Trésor, qui se poursuit avec uns implaca-
ble énergie ; «t comme nous le distons hier, les
cours des Russes sont poses en vue d'un emprunt
pour 1903 ; en tous cas, le Russe nouieau. lait .94.80
enclôture. . - - , , - 1*1 m 'xte ilo médecine et rie pharmacie
TlêW «£ r *\té de Lyon, pour l'emploi de sup-
l'Ecoio pâtres de physique et de chimie à
'""-ie dV i]?"***0'** de médecine et de phar-
chaire!; 1 - 1 ,?" e» pour l'emploi de suppléant
même écol e . e Pathologie et de clinique a la
avanti'ouy^.'lmftcrlpiion sera clos un mois
La chair« ruH «udit concours.
\uï paemté rt^lt Public et constitutionnel
d'écon^e droit d'Aix-Marseille et.la
de
eh
dqeti-j des
droit
hi , .! l( 'lai de I'" '.'/ novembre,
da u '"" dudit L'Kt i«"rS. à partir do la P|-
r'f M>u* pro,L a - rrû *é, ce» accordé aux^andi-
^rète a ^i ^JPurB titres.
^ formel duïanovem-
Cour d'assises
Audience du 29 novembre
Président, M. Nadau ; assesseurs, MM. Le-
pelletier et Bousquet ; greffier, M. Rou-
mieux. - ...
VOL QUALIFIÉ
Deux jeunes gens sont assis sur lo banc des
accusés, les nommés Bertrand Laflangne, cm-
itloyl' do commerce, domicilié à Toulouse, rue
Denlert-Rocheroau, 64, et François Camin. re-
présentant de commerce, domicilié à Toulou-
se, rue Campans, 38.
Voici les faits que l'aocusation leur repro-
che ;
M. Dcilamarre, colonel en retraite, est pro-
priétaire d'une maison située à Toulouse, rue
Sainte-Marthe, 24, et rue Agathoise, 30. Un
jandin clos de murs ayant % m. 30 de hauteur
tait suit» à l'Immeuble bâti. + ,
Le 30 Juin 1907, la dame Bernadet, ména-
gère, qui, pendant l'absence du propriétaire,
alors en villégiature aux Sables-d Olonne, ve-
nait ouvrir les appartements et arroser le jar-
din, s'aperçut que des malfaiteurs avaient dé-
valisé l'habitation. Elle s'empressa d avertir
le commissaire de police du deuxième arron-
disseuiant. qiu se transporta sur les lieux eî
fit les constatations suiviuites :
Après avoir ouvert, à l'aide d'une ÏMWS*
clef la porte en fer du jardin donnant sur la
rue, les voleurs avaient fracture le contre-
vent de la c-uishie, escaladé l'ac-coudoïr et pé-
nétré d*n« le logerweUt. IA. ils avaient sue
«essi vcment parcouru toutes les pièces de 1 ap-
pa.rteraei»t, ouvrant c4 visitant les rueubes,
fracturant ceux. qui étaient fermes à clef
Après avoir répandu sur le sol les obiels qui
y étaient enfermé», tls s'étaient retirés e»
*HHP(*rt^nt. les bijoux ytil paraissaient avoir i»
plus de valour. , ,.„.,_
LesiriattaHeurs avaient Q-nblie snr 'es lieux
4n arlm« âwz ciseau* à frod et an marteau
Tribunal Correctionnel
Audience du 29 novembre
Président, M. Sizes ; ministère public
M. Goua-zé ; greffier, M. Pinel
UN MENDICOI. — Le 2G novembre dernier, les
gendarmes de Montastruc mirent en état d'ar-
restation un vaguboud, le nommé Jean Buur-
boin, âgé de 47 ans. Bourboin avait demandé
l'aumône à une dame oui lui avait donné
deux pommes. Le pauvre diable fut conduit
à la maison d'arrêt,, et il est condamné à l'au-
dience de ce jour à 1 mois de prison.
ESCROQUERIE. — Le tribunal renvoie à une
audience ultérieure, une affaire d'escroque-
rie au préjudice de la Compagnie des che- .
mins de f er du Midi.
Un Drame toulousain
Quatre bnganôs. — C'étaient des sauveteurs,
— Valise ou cantine ? — Ambassadeur ou
commandant ? — Tout s'explique !
Jfotre ami Eugèn» Reynis. syndic de la
Presse des départements et chevalier d'untrôs
grand nombre d'euxires, nous racontait hier
comment, ayant été pris pour un ambassa-
deur, on avait résolu de noyer à tout jamais
les secrets redoutables dont il devait être né-
cessairement porteur ; dans ce but. un com-
plot s'était ourdi, et l'on avait jeté péde-nièle
dans le cana'l sa valise, plus le commission-
naire qui avait mission de la lui remettre au
train de Bardeaux.
Reynis terminait son récit en engageant les
honnêtes gens à ne plus sortir dans les rues
sans se munir de tout un arsenal ; et la re-
commandation nous avait fait trembler ; cor
lorsqu'un brave homme est muni d'un revol-
ver et -qu'fl entreprend d'en faine, usage, c'est
génénaaament sur un autre brave homme qu'il
épuise ses munitions : dans une ville aussi
mal éclairée que Toulouse, rien, en effet, ne
ressemble plus à un apache qu'un bon bour-
geois qui. la nuit, rase les nnurs en priant
Dieu '^à le préserver des malandrins.
Totijours est-il 'tpWta police toulousaine,
émue du dramatique récit de celui qui se nom-
me lui-même, on ne sait fias pourquoi, un
vieux .journaliste, a fait une enquête. Et en
cinq S«cs. c'est-à-dir© en beaucoup moins de
teinlfj3 qrfm iùO nous en faut pour l'écrire, elle
tirait au clair l'hîs-iSipe de la fameuse valise
diiploma tique.
Le 27 courant au soir, lisons-nûus d*ns le
rapport du cinquième arrondissement,
sieur Baptiste Carrière, demeurant rue de
Castres, passait sur le boni du canal, près le
pont de la Colombette, lorsqu'il entendit crier
au secours.
» Il se précipita vers l'endroit d'où venait le
bruit et il aperçut un homme s'agitant dans
'eau. Après avoir déroulé sa ceinture, dont il
ui lança un bout, il réussit, avec l'aide d'un
autre docker, le sieur Couranjeau, à ramener
l'individu sur la berge. Le marchand de jour-
naux, une fois sorti de l'eau, déclara qu'il
tait tam&é aeoidente.Mement dans le canal,
mais ne parla pas qu'il fût victime d'une
agression, ce qu'il n'eût pas omis de dire si
c'eût été la vérité. »
Nous sommas à Toulouse, et par conséquent
nul ne sera surpris de ce qu'un porteur de va-
lise, tombant accidentellement à l'eau près
du pont de la Colombette, soit intimement
convaincu, lorsqu'il parvient enfin à la gaire,
d'avoir été l'objet d'une tentative d'assassi-
nat de la part d'un brigand plus ou moins
calabrais.
Il est même assez naturel que, chemin fai-
sant, le tempérament local aidant, la victime
fût assez disposée à croire qu'un seul brigand
n'eût pas été de taille à la précipiter dans les
profondeurs du liquide élément. Après deux
ou trois minutes de réflexion, l'assassiné ju-
rait qu'il y avait au moins denx sbires pour le
trucider. Par un effet naturel de l'enchaîne
ment des idées, U a dit à Reynis qu'il y en
avait trois, et Reynis, qui est également de
Toulouse, .si nous ne faisons pas erreur, nous
a immédiatement écrit qu'il y en avait quatre.
C'est ainsi qu'à Toulouse nous écrivons
l'histoire, car ce ne serait vraiment pas la
peine d'habiter les bonds de la Garonne si
nous devions avoir l'indigence d'invention des
riverains de la Tamise et de la Sprée.
Donc, en réalité, H n'y avait pas de bri-
gands dans l'aventure ; il n'y eut que deux
sauveteurs, ce qui n'est pas la même chose du
tout.
Au rapport de police vient se joindre la
déposition d'un témoin qui nous écrit une
•lettre pleine de saveur. Sauf une ou deux ex.
pressions trop vives, nous n'y changeons
rien :
a Toulouse, Je 29 novembre 1907.
» Monsieur le Rédacteur en Chef
de l'Express du Midi,
» Permette-z-rnoi. Monsieur le rédacteur,
d'emprunter l'hospitalité des colonnes de votre
estimable journal pour une rectification que,
dans mon impartialité, je juge nécessaire. Je
iis dans le numéro du 29 courant une lettre
de M. Reynis, sous la rubrique : « Une étrange
agression », déclarant que son commission
natre avait été assailli sur les bords du canail
Je dois déclarer ici que les allégation* du mar-
chand de journaux sont inexactes, car s'il *
pris un bon bain, il le doit simplement à fle
tat de gaieté dans lequel il était ce soir-là. U
e* vraiment inalbieu-reux que- la bonne foi -de
votre ami M. He-ynis ait ét..'- surp-ise. Ja venais
th> m0*1 ter dans mou qpportemeat, vers les 11
heures, mercredi soir, lorsque j'entendis orier
« Au s-ecours 1 »
» Croiinnt à une agression, je ne portais MÏ
attention o ces cris ; mais quelques instants
après de nouveaux appais se firent eotenSr
» criait cette fois : « Au secours,
Les Vois
M. le Commissaire de police du 7° arrondis-
sement a dressé procès-verbal contre un in-
connu pour vol d'un pardessus d'une valeur
de 40 francs commis dans la Prairie des Fil-
tres, pendant une partie de football au préju-
dice de M. Gaston Saurst, âgé de 18 ans, élè-
ve à 1 Ecole normale de Toulouse.
— M. le Commissaire de police du 58 arron-
dissement a drossé presès-verbal contre un in-
connu pour voa d'une montre commis au pro-
judaoe do M. lîmiio Fa.b7>e, âgé de 47 ans mon-
teur en chaussure, domicilié Côte-Pavoe, 1G.
! A&îftîi^Ç et fils chapeliers des gens chics
LAflni.0 SO'rued'Alsace. Voir nos étalages
iwlll'li mniiii— .
îvr^isoiNrs
DE
er
reetRecoffliaiiuS
TOULOUSE
Ca'aîa, No.iveaut ^s, gants Catala, coafaetioris
ChocoSaferie d'Asguebeller^rsT-.
Etienne. (Dépôt de la Fats de Réglissj prara. .
L. Setzes, tailleur-couturier, Dames, liiar,-
fies rs. Hôtel de la Comédie, 3, av. Lafayetts .
Lautler, Joaillier, orfèvre r. Pomme.
fe rand Hôtel et T.voller restaurant
Konbrun, couronnes mortuaires, r. Pomme,
J. Laffaur e, papiers peints, 15, r. Als.-Lor.
Rousil, opticien, hors concours, sp J ciilisto
pour vues affaiblies, 39, rue de la Dalbade.
Laffsteohau3sur63,22, r. Lafayette. Succur-
sale- place Esquirol, angle rui Alsace.
Violent incendie
Un violent incendie s'est déclaré hier, vers
une lieure de l'après-midi, dans l'immeuble
portant le numéro 15 de l'aUce Lafayette,
appartenant à M. Genêt, capitaine au 1W
d'infanoerie. La maison fait l'angie avec l'al-
lée Lafayette et la rue Héliot.
Le feu a dû prendre vers midi et demi dans
les oombles, qui sont occupés par M. Barbot,
négociant en nouveautés, rue Alsace-Lor-
raine. L'alarme a été donnée par M. HuHSet,
garçon de bureau chez M. Rességu-ier, aux
verreries de Carmaux, qui avait vu une fu-
mée suspecte s'échapper des portos du troi-
sième étage.
Il monta au gailotas, aooompagné de M.
Marfaing, concierge de l'immeuble ; ils ou-
vrirent ies portes, mais les flammes les obli-
gèrent à rétrograder.
Ûn courut prévenir les pompiers, qui arri-
vèrent le plus rapidement possible ; mais, en
raison du vent violent, un autan formidable,
qui soufflait en oe moment-là. l'incendie avait
déjà pris de grandes pro-portions ; tous las
combles étaient embraisés.
Le sinistre menaçait les immeubles voi-
sins et paraissait fort difficile à éteindre, soit
en raison de l'ouragan, aoit à cause des dif-
ficultés ou'il y avait de s'approcher du fovcir
de l'Incendie.
L'immeuble, placé en bordure de l'alliée et,
de plus, beaucoup plus élevé que ceux qui
l'entourent, était presque inaccessible aux
pompieirs. Ces derniers se virent réduits à
diriger les jets des pompes de loin. Le vent
brisait, du reste, la pression du jesvet l'anrê-
taita vant qu'il touchât la flamme
Cependant, grâce à leur énergie et à leur
courage, qui parfois tenait de la témérité, les
pampieirs, qui se glissèrent jusque dans les
combles incietnidiés, parvinrent peu à peu à
se rendre maîtres du feu.
Mais déjà de grands dangers avaient été
occasionnés par le sinistre. la toiture des
combles, couverte d'ardoises, s'était détachée
et était tombée sur le plafond du deuxième
étage, bientôt suivi par une cheminée.
Cette cheminée creva le plafond, .traversa
le planchetr et aniva jusqu'au rez-ae-cfiaûs-
sée, creusant un trou du parquet au faite de
la maison.
Les pompies avaient, mis en batterie six
pompes ; ils continuaient leur œuvre de sau-
vetage , sous les ordres de M. le capitaine 11-
Civu .. à peine, rétabli d'un accident dont il fut
victime dans uni incendie, par M. je lieute-
nant Daubert et M. le sous-Tiieutonant Maùco
lè 1 J)5«x détachements du 18" d'artilleïie et du
de I 83° d'intenn'irie. prêtèrent leur concours aux
pompiers et se inTrem m..l pompes.
L'incendie avait attiré une toniC énorme ;
il se produisait, en effet, au moment on Jss 1 nniverselle de M. A. CLAVERIB. îë Êraml vnV
employés,et.les °^^ ^^^f^ ] Paris, le seul Praticien lui. en de-
Hor!ogei*îe Suisse, 14, rns Alsace- Loi-.
Arbus aîné, .abricant de Maublcs. Place
Eou.'h, 46, et rue Pharaon, 21,21 bis, 23 et 30.
Au Paragon, Parapluies, 27, r. Alsace-Loi-.
K H "' Jourde, r. Alsace-Lorraine, 39, au pre-
mier. Corsets, Blouses et JtipoM. Prix modérés .
Balés et Gia, confiseurs, 19, r. St.-Etienne.
Eorrons ' lacés nouveaux. Royal bonbonchuolat.
Al ' Oroh : d ée, ir-suakrel'os, 35, r. * a Fayette
Ge bee, Co/hej7/es,eoi,q»e s Maj'/a^e. léliph.10
fïs bu, installation .fournît," électriques'.r. Alsace
Papeterie générale, 44, r. Âlsace-Lor.
P. Regraffô s-liier, h, m de la Pornno.
Photographie ftletfln, §3, r. Rémusat.
Au Léopard, fmmxé', et Pelleteries.
•îîo«v*at!t s en ••mes, rue de m rbastsrd, 19.
Automobile ftlot- à gaz.Electriëitâ
Mai lin, construct f , 22, r. des Couteliers
eiflardSrlecr.VilletiouTe.r.S'-Antoine-du-T.lO
l'ôciulj.c du
ries. Ortcit. S. Snflira,
de. Baubrères
Les ôtiulpes 2 B et 3 s'entraln
bamalso a une Hcu*e et demie •»;. M'".t*
Jowurs sont pfite ls heures.
SPORTWG CLUB TOULOCSMN
Voici la coai,nosition de l'équipe du s c T nul
doit aller matalicr di-manebo contre lo FootbaU.
Club Brivisto : Arriére. Rogalle ; troLs-quarts iao
cara, Huiaoau (caj).). Teste, Garagne ; demis