30 Novembre 1907 - Bibliothèque de Toulouse
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LE RUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Organe quotidien die Péfesuse Sociale et Reiigietis©<br />
EDACTiON ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
TMii wii Ma w*<br />
BAOTfrGARONÎîE ET DEPARTEMENTS LIMITROPHES . . . . © b. *4 »•<br />
*gPARTKU£KÎS HOU LIMITROPHES 7- *3"<br />
fTRJbNGER (UEIOB poiUIa) • • *0 - 20 -<br />
Ahonnamanta partent <strong>de</strong>s 1" cl 16 <strong>de</strong> ehaque mol» et sont payable» d'air tac»<br />
Vu vm<br />
2J» -<br />
«O -<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Ateyron, Corrèze, Cantal<br />
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Edition du matin tpéc/a/a • loulou*»<br />
fcÉCLAMES —<br />
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_ I>et Acconoet i<br />
•o» Bur«*iil. rua Bonu«v»*Wv«. i&<br />
• • • « . n i-i<br />
11 i s ï..ï ii,iî<br />
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v i. Ϋ -s .<br />
- « - *a<br />
— a -<br />
4 T«u>adue, «tu» «cm osa OotreWOadAftta.<br />
FIL TELEGRAPHIQUE SPECIAL<br />
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong>. - 17" Année - N" 5,512 PARIS : 26. RUE FEYDEAE<br />
Les Faits du je ut<br />
La Chambre, dans ses <strong>de</strong>ux séances, a voté<br />
le budget cJe !a marina et erstamé !a discus-<br />
sion <strong>de</strong> celui tfe la guerre.<br />
--••-«-<br />
Le Sénat a atfcjsîé le projet <strong>de</strong> loi portant<br />
otivefrture <strong>de</strong> crédits supplémentaires pour<br />
<strong>1907</strong>, etl continué la discussion <strong>de</strong> la loi sur<br />
l'élection oies chambres <strong>de</strong> commerce.<br />
A !a 3t«4te d'une altercation, au cours <strong>de</strong> la<br />
eé&fîoo du Sénat. MM. Dclahaye et Savary<br />
ont éohangé Ses témoins.<br />
Le généra? Picçuart a décidé ds laisser au<br />
général BaUloud toute laiitu<br />
rarT5TTW'S5 itrRivient du' mouvement <strong>de</strong> véri-<br />
table sympathie populaire au niiîieu duquel il<br />
fut décidé d'y créer un grand port <strong>de</strong> guérira.<br />
Nous n'avions eu jusque-là qu'un ïoulon .Tioue<br />
alitions en avoir <strong>de</strong>ux. M. \Va)ueck-Rou»sc:au<br />
annonçait que nous tiendrions dès lors la<br />
<strong>de</strong>uxième aie! <strong>de</strong> la Méditerranée. Et l'on se<br />
réjouissait du supplément évi<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> force<br />
qui en résulterait pour notre paye.<br />
Pour constituer ce port <strong>de</strong> gsuenre, il fatlait<br />
construire un arsenal et le défendre à 'la fois<br />
du côte <strong>de</strong> la mw eit du côté <strong>de</strong> la terre On<br />
achève rapi<strong>de</strong>ment .la défense . Cet affront suprême réveillera-t-il les ca- .<br />
tholiques ? On voudrait le croire, on n ose 1 es-<br />
pérer. »<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Séance du malin<br />
I a séance est ouverte ù 0 h. 20,. sous la pré-<br />
si cl en co Ue MT Etie-nne, vicc-présï<strong>de</strong>art.<br />
LE BUDGET DE LA MARINE<br />
On reprend, la suite d-ù budget <strong>de</strong> la rnarirr».<br />
Discours du ministre<br />
M Thomson -répond à tous les orateurs ; il<br />
C0KfflBaa.ee à parler <strong>de</strong>vant une <strong>de</strong>ani-douzaime<br />
die députés. • ..<br />
M. Tliomsonî'ministre <strong>de</strong> la manne. — La<br />
situation <strong>de</strong>s marins pêcheurs, je l'avoue. esu<br />
particulièrement pénible ; elle touche même<br />
à la détresso sur certains points ; le gouverne-<br />
ment <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra instamment a la Chambre «e<br />
voter le plus tôt possible le projet <strong>de</strong> loi re*-<br />
Vl D'aÙ4^ pa"l S T proTet'<strong>de</strong> loi sur le «cru.<br />
temem <strong>de</strong> l'armée rravale va être déposé très<br />
P X 11 cè n quf J conoewrie les travaux <strong>de</strong>s ports, |<br />
les travaux <strong>de</strong> Cherbourg; seront exécutes; ; on :<br />
ne négligera pas non plus Rocheifort et Lo- ;<br />
rient il n'y a aucun antagonisme entre les;<br />
divers ports seulement il 'est tout naturel qjue)<br />
l'effort financier soit fait d'abord relativement!<br />
aux <strong>de</strong>ux ports principaux, Brest et Toulon-» ;<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
'Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
Df. I-amy. — Vous no <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pas la sup-<br />
pression dies porta secondaires comme ports<br />
Se plein exercice î<br />
M. Thornson. — Nullement<br />
M. .lour<strong>de</strong>. _ J'apreue l'attention <strong>de</strong> M. le<br />
ittnlstre dur la. situation <strong>de</strong>s oîflciers inari-<br />
Riers mécaniciens.<br />
M. Guilloteaux. — Nous traiterons cette ques-<br />
tion dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />
^ombreux orateurs sont inscrits. »<br />
M. lour<strong>de</strong> s'entôte à poursuivre son inter-<br />
vention et commence un vrai discours, malgré<br />
les murmures do la Chambre et l'impatience<br />
lu ministre qui est à la tribune.<br />
M. Guiîlotoaux. — C'est line surprise et une<br />
indélicatesse. (Bruit.)<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt. — Ja vais vous rappeler à l'or-<br />
me.<br />
M. GuillotEKiix. — Vous permette?; un vrai<br />
'âiscours au lieu d'une simple interruption,<br />
alors que vous ne peain-etAez jamais i\. l'oppo-<br />
lition <strong>de</strong> parler. (Applaudissements,.)<br />
M. Thomson. — Je connais tous les défauts<br />
lie nos arsenaux ; j'ai fait tous nies efforts<br />
Voiir 1rs 'corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />
tfire qu'on ne travaille pas dans Jes arsenaux.<br />
Il faut développer le travail à la tâche<br />
fcvee le travail à la tâche, les ouvriers arrivent<br />
V. se faire <strong>de</strong> très belles journées ; avec ce sys-<br />
tème, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />
plus que les malfaçons.<br />
il no faut rien exagérer ; il n'y a pas dis<br />
crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />
ques réformes à faire.<br />
Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />
vales, l'effort porto sur les gros cuirassés ; je<br />
lie crois pas que le moment soit venu pour<br />
discuter les caractéristiques du cuirassé que<br />
l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />
l'artillerie à adopter.<br />
Le êiinger <strong>de</strong> la nomination d'une commis-<br />
sion ext.raparlementa.irv3 serait do faire, naître<br />
rie nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />
'.euvre do constructions navales qui est la<br />
i.hoso la plus urgente.<br />
M. Chaumes, rapporteur. — La commission<br />
&'eaqu«te que jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in-<br />
convénients que signale le ministre qui peut<br />
loujours faire voter sans attendre les projets<br />
Ifu'il a préparés et qui s'encadreront dans un<br />
plan d'ensemble.<br />
Il faut nue la Chambre dise si oui ou non<br />
elle veut donner à la France la marine qui lui<br />
est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />
foluitiotn est contraire à la loi constitution-<br />
il s'adresse au contreimaitr», menace <strong>de</strong> le<br />
punir ; le (>cnitre-rttaî*re lui répooiid- qu'ail a<br />
aitiressé un rapport à ce sujet, qu'il y a long-<br />
temps é, n'aurait-on" pas eu la douleur <strong>de</strong> voir<br />
F un officier français. » (Bruit.)<br />
manraemeat est se poussé,<br />
suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée à<br />
!0. La séance est levée à midi dix.<br />
Séance dit soir<br />
séance est ouverte à 2 h. j, sous la pré-<br />
ee <strong>de</strong>, M. Brir-ison.<br />
EVENEMENTS DE RAOiî-L'ETAPE<br />
précisons. — J'ai ielahaye a la parole pour um fart per-<br />
sonnel.<br />
M. Delahaye. — J'ai été injurié ; le point <strong>de</strong><br />
départ do cette altercation est mon affirma-<br />
tion que la .proposition dé la commission est<br />
contraire au bon sorts. . »<br />
M. Savary. — On ne discute plus quand une<br />
affaire d'honneur est engagée. (Bumetrrs à<br />
droite.)<br />
M. Doïahaye. — Ce que j'ai dit vient d'être<br />
justifié par le Sénat qui a ordonné le renvoi<br />
a la commission. (Très bien ! Très bien ! à<br />
droite.)<br />
Il s'agit en eo moment d'une entreprise <strong>de</strong>s<br />
loges. » (Exclamations â gauche.)<br />
Le préOkteRt. — Vous n'avez la parole que<br />
pour un fait personnel.<br />
M. DSïatiaye. — Les loges veulent étouffer<br />
la voix <strong>de</strong> da gran<strong>de</strong> industrie et du com-<br />
'merae.<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt. — L'inci<strong>de</strong>nt est clos. »<br />
Le Sénat s'ajourne à mardi prochain, 2 hou-<br />
ros ; la séance -est levée à » h. 15.<br />
La lour<strong>de</strong> Par kmefiîaif e<br />
Le lieutenant ayant reçu te secours du dé-<br />
tachement du capitaine Mic.bau et du détache-<br />
ment do Sidt Roudjenam, put repousser les<br />
Marocains ; vers trois heures <strong>de</strong> l'après-midi,<br />
les pillards se retirèrent vers l'Oued-Malka<br />
et vers les Dzt-Tourbas.<br />
» Les Oued-Miansours, une <strong>de</strong>s tribus <strong>de</strong>s<br />
Beni-Snassen, n'ont pas pris part à l'action.<br />
Un détachement <strong>de</strong> zouaves a été envoyé<br />
à Nemours ; toutes les dispositions nécessai-<br />
res ont été prises sur la frontière ».<br />
Paris. 29 novesmlure.<br />
"Le gouvernement a reçu lo rapport officiel<br />
sur' les événements qui se sent produits a Bab-<br />
El-Assa : ce rapport confirme l'attitu<strong>de</strong> heroi-<br />
mié du petit détachement commandé par a<br />
lieutenant Mairc-SébiUc. qui. quoique débordé<br />
par les Marocains, leur tint tête pendant plus<br />
<strong>de</strong> quatro heure"<br />
urne compagnie <strong>de</strong> zouaves est te^ita"<br />
mou» d'urgence pour rontorcer le poste atta-<br />
qué ; la bataille continue. _<br />
A il h 45 l'action était dans toute son in-<br />
tensité W': <strong>de</strong>s
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> i.S©7<br />
MAISONS<br />
DE<br />
icomma<br />
TOULOUSE<br />
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Foi, os <strong>de</strong> ia semaine<br />
Lundi 2. — Ro<strong>de</strong>z, Combret, Saint-FéliXi<strong>de</strong>-<br />
Sorguos, Bar-at-Bar, Villeneuve.<br />
Mardi 3. — Vahre-<strong>de</strong>-P.ieupoyroux.<br />
Mercredi 4. — Saint-Victor, Ciaunhac, Na-<br />
jac.<br />
Jeudi 5. — Aubin, Bieupoyroux, Najac.<br />
Vendredi G. — Cocural. Baîfate-EuteHe-d Oit,<br />
Satot-J«m-»ttt-Rru«4. Coopiac, Cap<strong>de</strong>nne.<br />
Samedi 7. — Duironque, Bignac, Montsaies,<br />
Marner. ' .<br />
Vériîioation <strong>de</strong>s poids et mesures<br />
M. le préfet vient <strong>de</strong> prendre l'arrêté sui-<br />
vant :<br />
Le (préfet <strong>de</strong> l'Aveyron,<br />
Vu la loi du 4 juillet 1887, l'ordonnance<br />
rroyafLo du 17 avril 1839 et les décrets <strong>de</strong>s 20<br />
février 1873, 1er mai 1891 et 4 novembre 1899.<br />
Arrêt© : . ... , , ...<br />
Article premier. — Est assujetti a la vorrU-<br />
cation <strong>de</strong>s poids et mesures, en-addition au<br />
tableau A, joint au décret du 26 février 187..,<br />
ie commerce <strong>de</strong> marchand regrattrer ou re-<br />
ven<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> pain. . .<br />
Art 2 — ASM. les sous-prefets, marres et<br />
vérifioTiieurs <strong>de</strong>s poids et mesures du<br />
Par décret du 22 novembre, le premier pa-<br />
ragraphe <strong>de</strong> l'article 7 du décret d'administra-<br />
tion publique du 14 avril 1906 pour l'applica-<br />
tion <strong>de</strong> la loi sur l'assistance obligatoire <strong>de</strong>s<br />
vieillards, infirmes et incurables privés <strong>de</strong><br />
ressources, est remplacé par la disposition<br />
suivante :<br />
Chaque mois, il est remis à l'assisté, par<br />
le Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, ou, à défaut du<br />
Bureau <strong>de</strong> bienfaisance, par le Bureau cle<br />
f assistance, un bon visé par un <strong>de</strong> ses<br />
membres et sur la remise duquel l'alloca<br />
tion est payée par le comptable, après si-<br />
gnature, pour acquit, par la partie pre-<br />
nante.<br />
Les commissions administratives du Bu<br />
reau <strong>de</strong> bienfaisance ou du Bureau d'assis-<br />
tance désignent, avec l'approbation du pré-<br />
fet, celui ou ceux <strong>de</strong> leurs membres qui se-<br />
ront chargés du visa <strong>de</strong>s bons.<br />
Nous ap-p&ions l'attention spéciale <strong>de</strong>s lec-<br />
teurs sur ce changement dans la manœuvre<br />
oe la loi.<br />
L'administration voudra bien rendre publics<br />
les noms <strong>de</strong>s membres <strong>de</strong>s bureaux <strong>de</strong> bien-<br />
faisance ou d'assistance chargés du visa <strong>de</strong>s<br />
bons et indiquer en même temps les lieux, les<br />
jours et les heures où les participants pour-<br />
ront venir retirer les bons et désigner le comp-<br />
tant chez lequel ils auront à se faire payer<br />
Ln point important sera également <strong>de</strong> pré-<br />
ciser comment pourront faire pour toucher<br />
leurs mensualités les infirmes et impotents<br />
cloues chez eux et également ceux qui ne sa-<br />
vent pas signer.<br />
Au Coiiseil Supérieur <strong>de</strong> la Mutualité<br />
Le conseil supérieur <strong>de</strong>s sociétés <strong>de</strong> secours<br />
mutuels s'est réuni, lundi, sous la prési<strong>de</strong>nce<br />
<strong>de</strong> M. le ministre du travail/<br />
M. Viviani a ouvert la séance par une courte<br />
allocution dans laquelle il a abordé le conflit<br />
que soulève le concours <strong>de</strong>s lois sur la mutua-<br />
lité et les retraites ouvrières.<br />
Le ministre — on <strong>de</strong>vait s'y attendre — a<br />
déclaré qu'il lâcherait la mutualité si elle <strong>de</strong>-<br />
vait être un obstacle à la loi sur les retraites<br />
ouvrières.<br />
M. Viviani a daigné concé<strong>de</strong>r que la lo-i mo<br />
rlificatri.ee <strong>de</strong>s rft.utu.eHes « pourra être une <strong>de</strong>s<br />
modalités <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong>s retraites, une <strong>de</strong>s mo-<br />
dalités par laquelle nous maintiendrons aux<br />
mutualistes l'avantage que leur confère déjà<br />
la loi <strong>de</strong>s retraités, et en échange duquel Us<br />
nous ai<strong>de</strong>ront à faire passer la loi tout en<br />
tière ».<br />
On le voit, le ministre ne veut traiter qu'au<br />
comptant, ce qui peut-être tiendra en suspens<br />
les <strong>de</strong>ux lois : celle sur la mutualité et celle<br />
sur les retraites ouvrières.<br />
MM. Lourties et Cavé ont été maintenus<br />
comme vice-prési<strong>de</strong>nts, et M. Jo-ly comme se-<br />
crétaire.<br />
Dans sa séance <strong>de</strong> mardi, le conseil supé<br />
rieur a -désigné MM. Mabilleau et Gairal pour<br />
lo représenter dans la commission chargée d<br />
l'application <strong>de</strong> la loi sur l'assistance aux<br />
vieillards, et M. Cornant pour le représenter<br />
dans la commission chargée <strong>de</strong> répartir les<br />
subventions aux caisses <strong>de</strong> chômage.<br />
Un vœu <strong>de</strong> M. Vcrmont relatif aux subven<br />
fions accordées aux sociétés <strong>de</strong> secours mu-<br />
tuels, en raison du nombre <strong>de</strong> leurs membres<br />
a donné lieu à une importante discussion .<br />
laquelle ont pris part MM. Joly, Olivier Mas<br />
cle, Carré, Mabilleau, Mirouei, et a été ren<br />
yoyé à la commission.<br />
tfs<br />
<strong>de</strong> la préfecture, aussitôt a.près son a.pprooa-<br />
tion par M. le ministre du commerce et <strong>de</strong><br />
riraduatirie.<br />
RODEZ — Etat civil. — Naissances. — Mar-<br />
cel-Aîbert-Paul Fatore, avenue Durand-<strong>de</strong>-<br />
Gros.<br />
SAÏNT-AFFR3QUE- — t-e procès IÎSS trois<br />
curés. — La cour a rendu son arrêt jeudi.<br />
Nos lecteurs seront heureux cl'.a>poareïrdire<br />
que M. H'archiprêtro <strong>de</strong> la Caithédralo <strong>de</strong> Bo-<br />
diez et M. l'anchiprvtre <strong>de</strong> Satot-Aiîrlcnie sont<br />
« laequilités » purement -et simplement.<br />
Seul. M l'abbé Carriène, curé <strong>de</strong> Tourne-<br />
mi re, a été condamné à 200 francs d'amen<strong>de</strong>.<br />
On' se souvient que le tribunal <strong>de</strong> Saint-Af-<br />
frique avait- condamné ©es trois honorahles<br />
ecclésiastiques à l'aman<strong>de</strong> et à vingt jours <strong>de</strong><br />
prison. , .<br />
On voit lo cas que fait la cour d appel <strong>de</strong>s<br />
jugements du tribunail civil <strong>de</strong> Saint-Afîri-<br />
que <strong>de</strong>s réquisitoires .passionnés <strong>de</strong> cer-<br />
tains procureurs ou avocats-généraux.<br />
VILLEFRANCHE. -- Enfant disparu. — Le<br />
jeunes Joseph Richard, natif d'Uzès (Gard),<br />
il ans, était trouvé abandonné, il y a une di-<br />
zaine <strong>de</strong> jours, sur le territoire <strong>de</strong> la commu-<br />
ne do Bieupeyroux. Le maire <strong>de</strong> cette localité<br />
fit las démarclies nécessaires pour que cet en-<br />
flant soit admis à l'hospice <strong>de</strong> Ville franche, e4,<br />
effectivement, il y fut admis.<br />
Pendant le peu <strong>de</strong> temps qu'il resta à l'hos-<br />
pice, Richard parât très satisfa.it. Mais, mar-<br />
di, vers midi et <strong>de</strong>mi, il trompa la vigilance<br />
du concierge <strong>de</strong> l'établissement et s'enfuit.<br />
.Maligiré les recherches que M. l'économe or-<br />
donna immédiiatemenit, ce jeune garçon est<br />
resté introuvable.<br />
H était vêtu d'une blouse Mené cruadrillée,<br />
paniailon en drap du pays, chaussé <strong>de</strong> sabots,<br />
coiffé d'un béret.<br />
ans, à Gourdon ; Soulié, Jean, cultivateur. 75<br />
ans, <strong>de</strong> Nozac, et Coursa, Anaïs. 6ans profes-<br />
sion, 58 ans, du Vrgan.<br />
Publications <strong>de</strong> mariages : Simon, Louis,<br />
cultivateur, <strong>de</strong> Salviac, et Vergues, Marie,<br />
sans profession, du Mas <strong>de</strong> Jacques ; Vargues,<br />
Jean, maçon, du Mas <strong>de</strong> Jacques, ot Lagan<strong>de</strong><br />
Léonie, sans profession, <strong>de</strong> Rial.<br />
Décès : Labro, Marie,- sans profession, 75<br />
ans, à Bellevue ; Luzôge, Noëlle, 18 jours, à<br />
Pra<strong>de</strong>l ; Salles, François, restaurateur, 64 ans,<br />
rue <strong>de</strong> la République ; Bourbon, Maris, sans<br />
profession, 69 cas, épouse Aussol, Jean, a La-<br />
borie. <strong>de</strong> Fcunquet ; Ausdard, Jean, dit Mercou,<br />
sans profession, 85 ans (Hospice) ; Coudcrc,<br />
Françoise, sans profession, 43 ans, épouse Aus-<br />
sel, à Grimar<strong>de</strong>t. •<br />
FICEAC. — Tcnîaîîve d'assassinat. — Le<br />
bru-it court qu'à Ja suite <strong>de</strong> dissentiments sur-<br />
venus entre le sieur L..,, habitant le vidage<br />
do MBùmon, commune <strong>de</strong> Pilank<strong>de</strong>. et une <strong>de</strong><br />
ses voisines, nommée M..., divorcés, le pre-<br />
mier aurait tdQAS d'aÉten.tctr aux jours <strong>de</strong><br />
sou ennemie, lui maintenant la tèto dans<br />
l'eau d'une mare, afin <strong>de</strong> provoquer l'as-<br />
phyxie.<br />
Cette ten.'jativo criminelle n'aurait «choue<br />
que par suite <strong>de</strong> l'arrivée inopinée at <strong>de</strong> l'in-<br />
tervention d'une auire voisiné, là fille U...<br />
L'enquête qui a été ouverte nous dira su<br />
s'agit d'urne simple diiscussion comme il s'en<br />
produit tant dans nos campagnes, ou d un<br />
aiota sérieusement -pav.médité <strong>de</strong> la paît du<br />
sieur L oe dont nous voulons douter jus-<br />
qu'à plus ample informaiion.<br />
Election au Conseil Supérieur<br />
DES SAPEU3S-POMPSER8<br />
Dimanche prochain 1" décembre auront lieu<br />
Jes élections du 13' collège, formé <strong>de</strong>s dépar-<br />
tements suivants : Dordogne, Tarn-et-Garonne<br />
Tarn, Lot-et-Garonne, Lot, Lan<strong>de</strong>s, Giron<strong>de</strong>!<br />
Gers, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales,<br />
Hautes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Ariège,<br />
Au<strong>de</strong>, Hérault, Gard, Vaucluse. Bouches-du-<br />
Rhôno, Var, Alpes-Maritimes, Basses-Alpes,<br />
Hautes-Alpes, Corse.<br />
Les Unions <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers <strong>de</strong>s dépar-<br />
tements <strong>de</strong> la. Giron<strong>de</strong>, <strong>de</strong>s Lan<strong>de</strong>s, du Lot-et-<br />
Garonne, les chefs <strong>de</strong> corps <strong>de</strong>s principales<br />
villes <strong>de</strong> la oartie centrale du 13' collège, ont<br />
Présenté la candidature <strong>de</strong> M. Marquet. chef<br />
<strong>de</strong> bataillon, inspecteur départemental <strong>de</strong>s sa<br />
peurs-pompiers <strong>de</strong> Lot-et-Garonne, comman<br />
dant ia compagnie d'Age-n. chef <strong>de</strong> bataillon<br />
OM li 't régiment territorial d'infanterie, che<br />
va Ni? do la Légion d'honneur.<br />
e t vous serez bien portant, fort<br />
*l actif. Maux <strong>de</strong> tête, étour-<br />
^semerUs, constipation et<br />
^Puretés dans le sang résul-<br />
J«t>t do mauvaises digestions<br />
ols Paraîiront si vous prenez<br />
TISANE<br />
^ SHAKEH^<br />
" har mac'ien 1^1 * M. Oscar I-.myau,<br />
U -<br />
8 '•.lu-, sa brochure gratuito.<br />
Conseil départemental<br />
La conseil départemental <strong>de</strong> l'enseignement<br />
primaire s'est réuni samedi à l'Hôtel <strong>de</strong> la<br />
Préfecture pour statuer sur les affaires sui-<br />
vantes :<br />
Castel-n-au-iMontratier. — Ouverture d'une<br />
école privée - cle garçons. Avis adopté.<br />
Meyronne. — Ecole <strong>de</strong> filles. Conclusions<br />
adoptées.<br />
Puybrun. — Ecole <strong>de</strong> filles. Conclusions<br />
cloptées.<br />
Belmont (Bretenoux). — Création d'une clas<br />
e enfantine. Conclusions adoptées.<br />
Teyssieu. — Création d'une classe enfan-<br />
tine. Conclusions adoptées.<br />
Dégagnac. — Création d'une classe enfan-<br />
tine. Conclusions adoptées.<br />
Larrotfue-Toirac. — Ecole <strong>de</strong> garçons et <strong>de</strong><br />
filles. Insuffisance <strong>de</strong>s locaux scolaires. Con-<br />
clusions adoptées.<br />
Roeamaelour. — Ecole mixte <strong>de</strong> Mayrinhac-<br />
le-Franoal. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> suppression. Maintien<br />
<strong>de</strong> l'école.<br />
Saint-Céré. — Ecole pTïvée <strong>de</strong> filles avec<br />
pensionnat. Annexe <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux doTtoirs. Conclu-<br />
sions adoptées.<br />
Cag-nac. — Secrétariat <strong>de</strong> maiTie. Autorisé.<br />
Gourdon. — Ecole primaire supérieure. Créa-<br />
tion d'une troisième année. Adoptée.<br />
Constructions scolaires. — Grézels, Saint-<br />
Jean-<strong>de</strong>^Laur, Gazais, Souillaguet, Labasti<strong>de</strong>-<br />
M-arnhac, Souillac, Limogne, Saint-Paul-La-<br />
boufis, Carnac, Bouîfiac, Padirac.Conclusions<br />
adoptées.<br />
Promotions <strong>de</strong> classes instituteurs et insti<br />
tutrices. — Propositions .adoptées.<br />
Conseil supérieur <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers<br />
En raison <strong>de</strong>s élections'<strong>de</strong>s représentants au<br />
conseil supérieur <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers, M.<br />
le Préfet du Lot a pris l'arrêté suivant<br />
« Nous, Préfet du département du Lot<br />
» Vu le décret du 14 mars <strong>1907</strong>, instituant un<br />
conseil supérieur <strong>de</strong> sapeurs-pompiers ;<br />
» Vu l'arrêté ministériel du 31 octobre <strong>1907</strong><br />
portant convocation <strong>de</strong> collèges électoraux ;<br />
» Vu les instructions ministérielles ;<br />
» Arrêtons :<br />
» Article premier. — Les collèges électoraux<br />
du département, convoqués par l'arrêté du 31<br />
octobre <strong>1907</strong> pour élire leur représentant au<br />
conseil supérieur <strong>de</strong>s sapeurs-pompiers se Té<br />
uniront le dimanche 1er décembre <strong>1907</strong>, à la<br />
mairie <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Gahors, Figeac,<br />
Gourdon, Saint-Céré et Souiliac, pour procé-<br />
<strong>de</strong>r à ladite élection ;<br />
» Art. 2. — Le scrutin sera ouvert à 9 heures<br />
du matin et sera clos à onze heures du nia-<br />
tin.<br />
» Art, 3. — MM. les Maires sont chargés do<br />
l'exécution du présent arrêté.<br />
» A Cartors, le 22 novembre <strong>1907</strong>,<br />
» Le Préfet,<br />
» E. LEREBOURC.<br />
CAHORS. — Conseil municipal. — Le con<br />
seil municipal se réunira ce soir samedi, <strong>30</strong><br />
novembre, à huit heures du soir, pour statuer<br />
sur les affaires suivantes r<br />
1. Nomination <strong>de</strong>s commissions.<br />
2. Soutien <strong>de</strong> famille. C. R.<br />
3. Dépensés imprévues./Compte rendu<br />
4. Ville <strong>de</strong> Cahors. Dépôt du budget <strong>de</strong> 1903<br />
G. Assistance médicale gratuite. Dépôt du<br />
budget <strong>de</strong> 1908<br />
6. Hospice do Cahors. — Dépôt du budget<br />
d* 1908.<br />
7. Collège <strong>de</strong> filles. Dépôt <strong>de</strong>s budgets<br />
Externat et internat.<br />
8. Collège <strong>de</strong> tilles. Approbation au cahier<br />
dos charges.<br />
9. Collège <strong>de</strong> filles. Dégrèvements.<br />
10. Liste <strong>de</strong>s répartiteurs pour 1908.<br />
11. Listes électorales. Bévision en 1908. No-<br />
mination <strong>de</strong>s délégués,<br />
12. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong>s habitants do la rue <strong>de</strong> la<br />
Banque.<br />
13. Employés d'octroi. Création <strong>de</strong> médailles<br />
4'honneur.<br />
14. Erection d'un monument au général<br />
Faidiherbe. Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> subvention.<br />
15. Demanda <strong>de</strong> la Société l'Oncheste Sym-<br />
phonique. . .<br />
16. Deman<strong>de</strong> d'annulation do concession<br />
d'eau Rescoussié.<br />
17. Frais ; Jan-<br />
vier-février. <strong>30</strong> 40; tendance faible. cireuLnttou MO-,<br />
consommation, W.<br />
Blés — Oowiaiit, S2 <strong>30</strong>: procteiln, 23 3T>: iJU'vUsr-tt<br />
vrlor, Sii ai; 4 si-eratar», i»; Uaiatoice (adilat<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Samedi 20 <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
Seigles. — Courant, 18 7â; prochain, 18 DO; janvier- '<br />
lévrier, 19; 4 premiers, 19; tendance calme.<br />
Suils. — Paris, 79 50; province, 79.<br />
Avoines. — Courant, 18 7i; prochain, 17 00; jan-<br />
rier-Iévrler, 17 co; ', premiers 17 80; tendance faibie.<br />
Colat. — Dis.ponib.le en cuvés à nu, 86 50; courant,<br />
*6; prochain, 83; 4 premiers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mai, 72 50;<br />
tendance faible.<br />
Lin.— Disponible en cuves à nu, 55; courant, 54 75;<br />
prochain, 53"5Q; i premiers, 02 25; 4 <strong>de</strong> mai, 48; ten-<br />
dance faible.<br />
Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 38 25; pro-<br />
chain, 38 25; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mai, 41 75; ten-<br />
Sance ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />
Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50; 4 pre-<br />
miers, 27 75; i do mars, 2« 25; 4 do mai, 2S 025; ten-<br />
dance ferme; ;-oux cuites, 24 025; autres ieis. 24 025;<br />
ralûués. 58.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />
Céréales. — Ela<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les 80 kll,<br />
18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 1S 25 ; blés mitadins<br />
fins, 17 25 a 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays, les 75 kll., 13 à<br />
53 50 -, orge, les 60 kll, 8 50 a. 9 50 ; avoine, 8 75 i<br />
S ; maïs, les 75 kilos, <strong>de</strong> 9 50 .1 to 75 ; haricots ,1'hcc.<br />
'.olltre, <strong>de</strong> 25 à 26 ;fôves, les 65 kilos, 12 50 à 13;vesces<br />
non-os, R?s so kilos, 22.<br />
Farines et Issues. — Premières dites minot, leg<br />
122 k. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;RG tes-<br />
<strong>30</strong>0 kilos, 17 50 à 18 ; repasses, 15 a 10 Ir. ; sons<br />
14 50.<br />
Graines fourragères. Trèfle, les 100 kll., 150 V<br />
155 ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />
Foin, da 4 20 h i 50; sainfoin lrc coupe (nouveau),<br />
fie i 90 à 5 40; 2 1 et 3* coupes, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />
î 40 à 2 80; avoine, 1 75 à 2 10, le tout les 50 kilos.<br />
Bois à brûler. — Les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 45 à 1 50.<br />
Montréjeau.<br />
Blé, 15 50; métei.l, 12 25; seigle, 11; maïs, 16; avoi-<br />
ne, 8 50; haricots, 32; pommes <strong>de</strong> terre. 4; chiitaii<br />
fnes, 7; poules, 5 50; poulets, 3; œufs, 1 <strong>30</strong>; dindons,<br />
ri; canards, 8-, bœuf, o 72; veau, 1 05; mouton, 0 85;<br />
xjrcs aras, 1 <strong>30</strong>.<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Agen.<br />
Marché-foire du 27 novembre.<br />
Notre marché-foire bi-mensuel, qui s'est tenu à<br />
ia Porte-du-Pin, a été bien fréquenté.<br />
La -place aux veaux et voiles était fort pourvue et<br />
la vente s'est effectuée aux prix <strong>de</strong> 50 à 56 les 50<br />
Xilos, sur pied.<br />
Bœufs <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 35 à 40 ; vaches, <strong>de</strong> 33 à<br />
JS ; moutons, cle 45 à 43.<br />
Il y avait quelques -i»rcs gras, qui ont été ven-<br />
dus à raison <strong>de</strong> CO à 70.<br />
Porcs ordinaires, pour l'élevage, <strong>de</strong> 00 à 70 et 80<br />
pièce. Porcelets, <strong>de</strong> 28 à 50.<br />
Les chevaux <strong>de</strong> 4 ;i 5 ans étaient recherchés et ven-<br />
dus, <strong>de</strong> 125 à 350 l'un.<br />
Volaii'Je. — Marché suffisamment pourvu.<br />
Poules et poulets, <strong>de</strong> 2 50 i 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à<br />
50 ; chapons-, <strong>de</strong> 5 50 à 6 50 ; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong><br />
à 13 ; oies.<strong>de</strong> 9 il 14 ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 6 ; pinta-<br />
<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 il 0 ; pigeons, do 0 90 à 1 75, le tout la<br />
paire.<br />
I.es couvées étant, dit-on, difficiles <strong>de</strong> mener a.<br />
bien, les oeufs se .payaient 1 40 la douzaine. Les<br />
reven<strong>de</strong>urs les vendaient 1 50.<br />
Oies grasses, <strong>de</strong> 1 20 à 1 25 le <strong>de</strong>mi-kilo, poids<br />
mort.<br />
Canards gras, <strong>de</strong> 1 25 à 1 <strong>30</strong>.<br />
Lapinds fuyards, do 2 à 2 50 ; lièvre;, <strong>de</strong> 5 Cl 0 :<br />
perdreaux, <strong>de</strong> 1 75 à 2 ; menles, <strong>de</strong> 0 25 à 0 <strong>30</strong>, le tout<br />
la pièce.<br />
Blés. — Transactions lentes, 18 à 18 50 et 18 75 sont<br />
les prix à l'hectolitre.<br />
Maïs roux et blanc, <strong>de</strong> 14 à 16.<br />
Fèves, <strong>de</strong> 13 50 il 14.<br />
Avoines, do S 25 à 8 50 et 9 suivant mérite.<br />
Vins. — Affaires limitées. Quelques particuliers ont<br />
acheté aux prix <strong>de</strong> 32 il 35 les 228 litres, nus,<br />
franco garé do l'acheteur.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> marchands forains avaient<br />
dressé leurs éventaires.<br />
La plupart ont paru peu travailler.<br />
GERS<br />
Fleurancc.<br />
Blé, 18 25; avoine, 8 25; fèves, 12 50; haricots, <strong>30</strong>;<br />
pommes <strong>de</strong> terre, 4 50; maïs, 17, le tout l'hectolitre.<br />
Foin, 3 50; pallie, 1 50 les 50 kilos.<br />
Poules, 0 à 7; poulets. 2 50 à 5; canards, 6 à 7; pin-<br />
ta<strong>de</strong>s, 5 à G; chapons, 0 à 7; din<strong>de</strong>s, 10 à. 17, le tout<br />
la paire.<br />
Gibier : lièvres, 5 à 6; perdreaux, 2 à 2 25; lapins,<br />
1 75; outar<strong>de</strong>s, 2 50; canards, 2 50; cailles, 0 75; gri-<br />
ves, 0 50, la pièce.<br />
Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucherie : bœuf, 0 75; vache, 0 60; veau,<br />
1 10; .porc, 1 15; mouton, 0 S0; agneau, 1 20, le kilo,<br />
poids vif.<br />
Vin : vin blanc, 3 fr. à 3 fr. 25 le <strong>de</strong>gré, les 228 li-<br />
tres ; vin rouge, 25 à 40 fr. la bor<strong>de</strong>laise.<br />
Mauvezin.<br />
Blé, 18 fr.; avoine, <strong>de</strong> 8 à 8 50; orge, 9 50; maïs,<br />
15 52-, fèves, <strong>de</strong> 12 à 12 50, le tout l'hectolitre.<br />
Voùaille-s. — On constate une légère baisse, bien<br />
que les cours restent élevés. Poules, <strong>de</strong> 4 à 5; pou-<br />
lets, <strong>de</strong> 2 75 à 3 75; chapons, (le 5 il 7; pinta<strong>de</strong>s, rie<br />
4 à 5; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong> 9 à 15 ; oies maigres, <strong>de</strong><br />
16 ii 18; le tout la paire ; œufs, 1 <strong>30</strong> la douzaine;<br />
oies grasses, 1 15 le i )r< i£v&.<br />
Pour recevoir directement, enroyer mandat-poste<br />
<strong>de</strong> 5 f 20 à M. Rcyuaud, administrateur <strong>de</strong> la<br />
Pochette Nationale, D, rua Etienne-Marcel, Paris.<br />
Lettre recommandée 5 f SO, Etranger 5 r 75<br />
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IHÈS BEL ATTELAGE 7<br />
<strong>de</strong>ux juments <strong>de</strong> cinq ans. Rue<br />
St-Remczy n«21, <strong>Toulouse</strong>.<br />
Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> M* Henri DELON, licencié eadroit, avouéàAucli.<br />
à suite <strong>de</strong> saisie immobilière, en quatorze lots, avec réunion<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers,<br />
TRHAL De DE COMMERCE<br />
Toit^ouse<br />
formant le domaine <strong>de</strong> Danri, sis en St-Jean-Poutge, Vic-<br />
Fezenzac. Roquebrume, Caillavet, Bireau, cantons <strong>de</strong> Vic-<br />
Fezensac et Jegun, arrondissement d'Auch, d'une conte-<br />
nance approximative <strong>de</strong> 67 hectares,- 18 ares, 13 centiares.<br />
Et d'une maison avec dépendances siseà St-Jean-Poutge.<br />
A l'audience <strong>de</strong>s criées du Tribunal civil d'Auch, le Jeu-<br />
di douze décemb te <strong>1907</strong>, à une heure <strong>de</strong>- relevée.<br />
Pour plus amples renseignements, consulter le numéro<br />
du journal « l'Avenir Républicain », du dix novembre <strong>de</strong>r-<br />
nier, et s'adresser à M c Delon avoué- poursuivant la vente.<br />
Frais <strong>de</strong> poursuite en dhninulioïi.<br />
Pour extrait :<br />
Henri DELON,<br />
avoué signé.<br />
m un bon coupé, fa-<br />
l\b brication parisien-<br />
«rccAUT courMontpellier étu-<br />
US^syhl <strong>de</strong> d'avoué à cé<strong>de</strong>r.<br />
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5ÈS Goilloiigues, ohaussures,<br />
rue . <strong>de</strong>s Coffires, 17, à Toulou-<br />
se. — Réunion pour la pre-<br />
mière vérinca/tiioin dtes créan-<br />
ces, 9 décemhne, à 1 h. 1/2.<br />
Liquidation judiciaire. —<br />
Jiae.qûe-s-Be.n j amin Bo n.nef ou s,<br />
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Raymond VERNHES.<br />
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S, me <strong>de</strong> Grwtstfe-SI- Germain, Pan»<br />
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Pilules d'Estrait d'Eiixi?<br />
Tœiquo AntiEiaims]<br />
Ou Cocteui C*UJLLî2<br />
It FletfiW, S fr. ISO le % £? [a-<br />
elle arrivait <strong>de</strong><br />
mil"<br />
sée.<br />
vioiiici lutinne a u«im "•" i, » ,v ',' .M:*<br />
donné asile dans son misérable w<br />
sur la montagne, ©telle <strong>de</strong>scend*"i> f|e<br />
à Bremdsdorf, les maigres prm'isw^g j<br />
la semaine. Ses moyens d'eXiSV»<br />
„ loin pomwir.pto^ ^r.<br />
lille <strong>de</strong> son mari, et la trouvai** ^<br />
3e... L'unique parente qui^M' 1 ^-ail<br />
ioillo femme à <strong>de</strong>mi aveugle, I "-hâicft<br />
(A s uitrre.).<br />
§ostumes <strong>de</strong> getits §aîÇ^<br />
NOS PETÏ-Ï3 TOULOUSAINS ......<br />
par leurs matnanr. au PETIT Manib ^<br />
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prison no- ~, -.--vais, fut délivre <strong>de</strong> sa<br />
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Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
Ministre sur la situation <strong>de</strong>s officiels mari-<br />
niers mécaniciens.<br />
M. Cuilloteaux. — Nous traiterons cette ques-<br />
tion dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />
nombreux orateurs sont inscrits. »<br />
M. lourd© s'entête à poursuivre son inter-<br />
vention et commence un vrai discours, malgré<br />
les murmures <strong>de</strong> la Chambre et l'impatience<br />
du ministre qui est à la tribune.<br />
M. GMillcteaux. — C'est une surprise et une<br />
Indélicatesse. (Bruit.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vais vous rappeler à l'or-<br />
dre.<br />
M. Guilloteaux. — Vous permettez un vrai<br />
discours au lieu d'une simple Interruption,<br />
alors que vous ne permettez jamais à l'oppo-<br />
sition <strong>de</strong> parler. (Applaudissements.)<br />
M. Tboïïison. — Je connais tous les défauts<br />
do nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />
pour les corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />
dire qu'on ne travaille pas dans les, arsenaux,<br />
U faut développer le travail à. la tâche :<br />
avec le travail à la tâche, les'ouvriers arrivent<br />
à se faire do très belles journées ; avec ce sys-<br />
tème, lo surmenage n'est pas à craindre, pas<br />
plus que les malfaçons.<br />
Il ne faut rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />
crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />
ques réformes à faire.<br />
Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />
vales, l'effort porte sur les gros cuirassés ; je<br />
ne crois pas que le moment soft venu pour<br />
discuter les caractéristiques du cuirassé (pie<br />
l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />
l'artillerie à adopter.<br />
Le dianger <strong>de</strong> la nomination d'une commis-<br />
sion extraparlemeritaire serait <strong>de</strong> faire naître<br />
do nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />
œuvre <strong>de</strong> constructions navales qui est la<br />
chose la plus urgente.<br />
M. Ckaumet, rapporteur. — La commission<br />
d'enquête que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in-<br />
convénients que signale le ministre qui peut<br />
toujours faire voter sans attendre les projets<br />
qu'il a préparés et qui s'encadreront dans un<br />
plan d'ensemble.<br />
Il faut que la Chambre dise si oui ou non<br />
elle veut donner à l'a France la 11131100 qui lui<br />
est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />
Le présidant. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />
solution est contraire à la loi constitution-<br />
nelle.<br />
ta. Chaumet. — Je retire volontiers cette<br />
partie. »<br />
Les chapitres<br />
Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />
<strong>de</strong> les chapitres.<br />
M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />
à diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />
tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, à titre d'indication,<br />
pour opérer la suppression <strong>de</strong>s attachés na-<br />
vals.<br />
M. Bussaî. — Tandis que nos attachés na-<br />
vals et militaires à l'étranger sont l'objet d'u-<br />
ne surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po-<br />
lice spéciale, en France, les attachés <strong>de</strong>s puis-<br />
sances font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />
dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />
leurs. (Mouvement.)<br />
L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es-<br />
pionnage, la main dans le sac ; il ne faut<br />
plus que cela se renouvelle. (Vives approba-<br />
tions.)<br />
Si la tentation n'avait pas été si proche, si<br />
facile à atteindre, peut-être, dans une récente<br />
affaire, n'aurait-on pas eu la douleur do voir<br />
trahir un officier français. » (Bruit.)<br />
L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />
La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée à<br />
Z h, <strong>30</strong>. La séance est levée à midi dix.<br />
Séance du soir<br />
La séance est ouverte à 2 h. $, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />
temps que -les ouiwierrs sont sans travail ;<br />
l'ingénieur ajouta : « Eh ! bien ! je vais leur<br />
en trouver du travail », et il a mis quatre<br />
jours à en trouver. (Vives exclamations.)<br />
Le rapporteur. — Ditos la date.<br />
Lo ministre. — Puisque vous ne donnez pas<br />
la date, vous m'obligez à déclarer que ce fait<br />
ne s'est pas passé sous mon aidniTrafetitiatioa ;<br />
il remonte à trois ans.<br />
M. Pracfte. — Sous PcDlertan.<br />
M. Savary <strong>de</strong> Beauregard. — Lavez votre<br />
linge sale en famille. (Bruit.)<br />
M. Michel. - Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux<br />
voient les gaspillages dont ils sont les té-<br />
moins, et plus ils sont éclairés, plus ils savent<br />
juger ; il ne faut pas les traiter brutalement,<br />
comme on le fait. (Longs applaudissements, à<br />
l'extrême-gauche. )<br />
M, Cbaumei, <strong>de</strong> sa place. — Je n'ai pas ca-<br />
lomnié les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
M. Michel. — Ce n'est pas moi qui l'ai dit,<br />
mais un <strong>de</strong> nos collègues, et il a eu raison.<br />
(Hilarité.)<br />
M. Chaumet. — J'allais rectifier, mais je<br />
vols que ce" n'est plus utile ; d'ailleurs, cela<br />
n'a pas d'importance.<br />
Mi Blanc. — Nous n'en ajoutons pas non<br />
(plus à ce que vous dites.<br />
M. Chaumet. — Permettez-moi <strong>de</strong> tenir<br />
pour rien vos interruptions. (Vociférations à<br />
l'ex4rême-gauohe.)<br />
Le ministre. — Les services techniques<br />
m'ont dit que les chaudières anglaises cons-<br />
truites en France ne pouvaient servir .pour nos<br />
cuirassés ; c'est dans ces conditions que j'ai<br />
décidé <strong>de</strong> n'employer quo <strong>de</strong>s chaudières fran-<br />
çaises. »<br />
Le projet <strong>de</strong> résolution n'est pas adopté.<br />
M. Dupourque. — En escadre, la quantité<br />
<strong>de</strong> munitions n'est pas suffisante ; elle <strong>de</strong>vrait<br />
être augmentée.<br />
Le tnfatistre. — J'examinerai la question. «<br />
M. <strong>de</strong> Kerguezec présenté un projet <strong>de</strong> réso-<br />
lution invitant le gouvernement à prendre <strong>de</strong>s<br />
imesures en vue d'envoyer un mé<strong>de</strong>cin français<br />
en Islan<strong>de</strong> pendant la pêche.<br />
Le ministre. — Pour 1908, je m'engage à -en-<br />
voyer ua mé<strong>de</strong>cin. (Très bien !)<br />
M. Guilloteau. — Quand un marin perd sa<br />
barque, son outil <strong>de</strong> travail, il se trouve iréduit<br />
à la plus noire misère ; Je budget <strong>de</strong> la marine<br />
est <strong>de</strong> 320 millions ; il serait juste d'y trouver<br />
une somme quelconque pour venir en ai<strong>de</strong> à<br />
ces humbles, oui sont si cruellement éprou-<br />
vés. (Applaudissements.)<br />
M. Thomson. — Je m'engage, l'an prochain,<br />
à augmenter le crédit. »<br />
M. Engerand <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong>s<br />
taxes d'octroi sur le poisson.<br />
M. Thomson. — M. Engerand a soulevé là<br />
une question intéressante, qui sera mise à<br />
l'étu<strong>de</strong>.<br />
ta. Wilm. — La solution viendra dans trente<br />
ans. » (Bruit.)<br />
Les <strong>de</strong>rniers chapitres sont adoptés.<br />
La Chambre vote sans discussion le budget<br />
<strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la marine.<br />
10e <strong>de</strong> M. Brisson.<br />
LES EVENEMENTS DE RAON-L'ETAPE<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons<br />
tans une damandie d'interpellation sur les évé-<br />
nements sanglants qui se sont déroulés à<br />
Raon-l'Etape le 28 juillet et sur les persécu-<br />
tions -dont les ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis. »<br />
M. Paul Constans insiste pour la discussion<br />
immédiate. (Vives protestations.)<br />
Les députés sont nombreux et très animés.<br />
M. Constans. — On ne s'est pas contenté <strong>de</strong><br />
fusiller les ouvriers, on cherche maintenant<br />
a intimi<strong>de</strong>r les syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />
intentées par le parquet à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />
prîret i 11 faut que ces populations <strong>de</strong>s Vosges<br />
soient rassilTeèT<br />
M. Clemenceau. — ?« <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />
suite <strong>de</strong>s. autres interpeUàiiôùS. » (Clameurs I<br />
socialistes.) ,<br />
A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le n'en-<br />
yoi est ordonné.<br />
LE BUDGET DE LA MARIME<br />
O» reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />
marine.<br />
La discussion se poursuit sous forme <strong>de</strong> col-<br />
loque, <strong>de</strong> banc à banc.<br />
M. Roblin regrette que le ministre n'ait pas<br />
(inscrit les crédits nécessaires pour l'applica-<br />
tion intégrale <strong>de</strong> la loi du 27 juillet <strong>1907</strong> sur<br />
les cadres <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la marine.<br />
Lo ministre), — Je promets d'appliquer la loi<br />
progressivement dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />
disponibles. »<br />
Le prési<strong>de</strong>nt Magnaud s'intéresse aux corn-<br />
ants du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />
Le ministre promet toujours.<br />
_ M. Massé appelle la bienveillante attention<br />
du ministre sur un <strong>de</strong> nos établissements hors<br />
<strong>de</strong>s ports, celui <strong>de</strong> Guerigny.<br />
- ^} Ê r%$€r~ Les Peines <strong>de</strong> blindage coûtent<br />
a lEtat 254 francs les 100 kil.; le prix dos pla-<br />
ques rte Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />
Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />
<strong>de</strong> baisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />
iijUerigny,<br />
Pourquoi l'industrie privée n'a-t-elle pas<br />
baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />
personnel restreint Guerigny ne peut fabri-<br />
SÏÏS « av ; a - l ; ia fe ;. .n faut donc augmenter le<br />
personnel oe racierie.<br />
La marin© ne s'adressera qu'à Guerigny<br />
LA CLASSE 1<strong>30</strong>6<br />
interpellation Varonne<br />
L'ordre du jour a.ppeïja 3a discussion du<br />
budget <strong>de</strong> la guerre et <strong>de</strong> l'imitarp dation <strong>de</strong><br />
M. Varenne sur les motifs et les conséquen-<br />
ces <strong>de</strong>s instructions du ministre do la guerre<br />
relatives à la répartition dons les corps <strong>de</strong><br />
troupes <strong>de</strong>s jeunes soldats <strong>de</strong> la classe 1906.<br />
M. Varenne. — On a dit que la circulaire<br />
ministérielle du mois <strong>de</strong> septembre n'avait<br />
rien innové et n'avait pas touché au recrute-<br />
ment régional ; il n'en -est rien ; ce que la<br />
Chambre avait voulu, c'était le recrutement<br />
suMivisiorinaire ; si on arme les jeunes hom-<br />
mes à proximité <strong>de</strong> leurs foyers, dans leur<br />
petite patrie, n'est-ce pas la meilleure leçon<br />
<strong>de</strong> patriotisme ? Le voisinage <strong>de</strong> la famille<br />
les ai<strong>de</strong> à supporter beaucoup mieux la ca-<br />
serne, surtout dans les premiers mois.<br />
S'ils tombant mala<strong>de</strong>s, ils ont les soins, la<br />
tendresse <strong>de</strong>- leur père et <strong>de</strong> leur mère. (Ex-<br />
clamations ironiques.)<br />
Par le recrutement régional, on rapproche<br />
le sergent fils d.u fermier du soldat fils du<br />
propriétaire, et c'est une bonne leçon, d'éga-<br />
lité. (Bruit et rires.)<br />
Je citerai, à l'appui <strong>de</strong> ma thèse, un article<br />
d'un général paru dans l'Aurore au mois <strong>de</strong><br />
mai 1905 ; ce général c'est le ministre <strong>de</strong> la<br />
guerre actuel. (Applaudissements ironiques.)<br />
R écrivait que la règle à suivre <strong>de</strong>vait étire<br />
celle qui avait été suivie, sauf quelques ex-<br />
captions. pour le contingent d'un an, et don-<br />
nait l'argument que je donnais moi-même<br />
rt à l'heure en pariant <strong>de</strong>s réservistes ».<br />
?^yj^ffl^fflwmi9iMB prolongés à l'extrême-<br />
gauche . )<br />
On nargue M. Pioquarl 4. . ,„ .. ,<br />
" Wilm. — C'est b...'ment bien làt't.<br />
M. Varanna. — Le ministre ajoutait q/ù-S,<br />
dans cas conditions, la durée du servit© <strong>de</strong>s<br />
réservistes pouvait être réduite au minimum;<br />
comment se fait-il que M. le ministre ait<br />
changé d'opinion sur ce point ? »<br />
Les socialistes ne cassent d'applaudir.<br />
M. Varenue. — H est facile <strong>de</strong> rendre le<br />
recrutement régional responsable <strong>de</strong>s événe-<br />
ments du Midi ; la vérité vraie, c'est que l'on<br />
a tort d'employer l'armée dans la répression<br />
<strong>de</strong>s troublas intérieurs. (Applaudissements<br />
socialistes.)<br />
M. Al lard. — C'était la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gal-<br />
liffet.<br />
. P/lassaSjuau. — Vous avez voté panHant<br />
doux ans pour Galliffet, vous. (Bruit.)<br />
. Messimy. — Bans les troubles du Midi,<br />
il ne s'agit nullement d'un régiment qui a<br />
refusé <strong>de</strong> marcher contre <strong>de</strong> proches parents ;<br />
on ne leur a <strong>de</strong>mandé rien <strong>de</strong> semblable ;<br />
c'est un. régiment qu'on voulait éloigner et<br />
qui s'est révolté contre ses chefs. (Applaudis-<br />
sements à gauche.)<br />
"m Varonne. — Je suis convaincu que ces<br />
hommes n'auraient pas refusé <strong>de</strong> marcher<br />
pour la défense du pays ; je compte que le<br />
ministre tiendra la main à l'application<br />
strict© du principe d'égalité <strong>de</strong>vant le <strong>de</strong>voir<br />
militaire. (Applaudissement socialistes.)<br />
Paris, 29 novembre.<br />
La séance est ouverte à 2 h. 12, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Antonin Dubost.<br />
LES CREDITS SUPPLEMENTAIRES ..<br />
L'ordre du jour appelle la discussion du pro-<br />
jet <strong>de</strong> loi relatif à l'ouverture et à l'annulation<br />
<strong>de</strong> crédits. Discours <strong>de</strong> M. Riou<br />
M. Riou a la parole dans la discussion géné-<br />
rale.<br />
M. Riou. — le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'abord à monsieur<br />
le ministre <strong>de</strong> la guerre ce que coûtera sur<br />
l'exercice <strong>1907</strong> l'expédition du Mairoc. (Très<br />
bien ! très bien ! â droite.)<br />
Que coûtera aussi l'invasion <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s ma-<br />
rocaines sur notre territoire algérien ? Et<br />
puisque nous parlons do co <strong>de</strong>rnier inci<strong>de</strong>nt,<br />
je suis certain d'être l'interprète du Sénat tout<br />
entier en envoyant â l'armée d'Algérie et à<br />
ceux <strong>de</strong> ses soldats morts pour la patrie.l'hom-<br />
mage respectueux <strong>de</strong> tous mes collègues.' (Sal-<br />
ves d'applaudissements.)<br />
Le Sénat d'ailleurs ne refuse au ministre <strong>de</strong><br />
la guerre aucun <strong>de</strong>s crédits qu'il jugera néces-<br />
saire pour assurer la sécante <strong>de</strong> notre terri-<br />
toire algérien et maintenir haut l'honneur do<br />
•notredrapeau. (Approbations unanimes.)<br />
if La-îsecondo question que j'ai à» poser se iré-<br />
.fère à un autre ordre d'idées ; je prends acte<br />
das chiffras inscrits dans le rapport réoam<br />
ment distribué'- au Parlement sur les opéra<br />
tiens <strong>de</strong> liquidation <strong>de</strong>s congrégations dissou-<br />
tes ;-il faut cependant que je signale le chif<br />
fre.i'important <strong>de</strong>s honoraires touchés par les<br />
'avocats, j'aurai bien désiré sur ce point spé-<br />
cial avoir quelques éclaircissements complé<br />
mentaires. (Très bien ! très bien ! à droite.;<br />
Enfin, j'en viens à ma troisième et <strong>de</strong>rnière<br />
question : <strong>de</strong>s sondages ont été faits en vue<br />
<strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu<br />
dans le cahier <strong>de</strong>s crédits supplémentaires,<br />
M. le ministre <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour ces<br />
opérations un crédit <strong>de</strong> 50,000 francs ; voudra<br />
t-il nous donner à ce sujet les rapports <strong>de</strong>s di<br />
recteurs dos contributions directes ; nous les<br />
fera-t-il distribuer î (Très bien ! très bien 1 à<br />
droite.-) Discours du général Picquart<br />
M. le ministre la guerre a la parole.<br />
M. Pïsii'jart.— M. Riou me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quelles<br />
sont les dépensas résultant sur l'exercice <strong>1907</strong><br />
<strong>de</strong> l'affaire du Maroc ; il y a d'abord un sup<br />
plément <strong>de</strong> dépense d'entretien pour nos trou<br />
pas à Casablanca et Oujda ; d'autre part, il y<br />
a à apprécier la valeur du matériel con-<br />
sommé.<br />
Sur le premier point, les dépenses réelles à<br />
la date du 10 octobre étaient au total <strong>de</strong><br />
1.928,293 francs ; les prévisions pour la fin <strong>de</strong><br />
l'année amènent un total d'environ 3 millions<br />
<strong>de</strong> francs ; auant au matériel consommé ou<br />
dégradé, je l'estime à 2,600,000 ; le total gêné<br />
ral en fin d'année se sol<strong>de</strong>ra par 7 millions <strong>de</strong><br />
francs.<br />
M. Lccour-Crandmaison. — Sans compter<br />
la marine.<br />
M. Picquart. — Je ne suis renseigné que<br />
sur la guerre.<br />
M. Gailiaux, minisiire <strong>de</strong>s finances. — Sur<br />
la question <strong>de</strong> M. Riou relative aux-sondages,<br />
on sait que j'ai voulu rechercher las censé<br />
quences <strong>de</strong> la réforme projetée ; distribuerai<br />
je las rapports <strong>de</strong>s dàrecteuas ? Non, je ne le<br />
ferai pas plus que mes prédéeieeeeurs ne l'ont<br />
fait pour <strong>de</strong>s expériences analogues. »<br />
La discussion générât© -est dose.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture <strong>de</strong>s articles,<br />
qui sont suiccessivament adoptés sans obser-<br />
vations.<br />
L'ensemble du -projet <strong>de</strong> loi est adopté.<br />
L'ordre du jour aippell© la suite <strong>de</strong> la dis-<br />
cussion sur la catastrophe <strong>de</strong> l'Iénœ ; mais,<br />
le ministre <strong>de</strong> la marine étant retenu à la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés, la suite <strong>de</strong> cette discus-<br />
sion est renvoyée à la prochaine séance.<br />
11 s'agit en oe moment d'un© entreprise <strong>de</strong>s<br />
loges. » (Exclamations à gauche.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Vous n'avez la parole quo<br />
pour un fait personnel.<br />
M, DQSahaye. — Les loges veulent étouffer<br />
la voix do la gran<strong>de</strong> industrie et diu com-<br />
me roe.<br />
ILe prési<strong>de</strong>nt. — L'inci<strong>de</strong>nt est clos. »<br />
Le Sénat s'ajourne à mardi prochain, 2 heu-<br />
res ; la séance est levée à ? h. 15.<br />
débitants lorsque l'Etat créera <strong>de</strong> nouveaux<br />
impôts ; « ils sont, a-t-il dit, déjà trop lour<strong>de</strong>-<br />
ment frappés. »<br />
M. Forsans a <strong>de</strong>mandé rate les commerçants<br />
eai détail et en gros s'unissent et s'enten<strong>de</strong>nt<br />
pour faire aboutir las <strong>de</strong>si<strong>de</strong>rata communs et<br />
pour défendra leurs intérêts.<br />
iourr^ée jParkirieiitaire<br />
b& TA'LÈIB BOUKfcOïl<br />
Le traité franco-canadien<br />
Paris, 29 novembre.<br />
L" texte <strong>de</strong> la convention commerciale con-<br />
clue entre la France et le Canada a été dépo-<br />
sé sur le bureau rie la Chainore ; la conven-<br />
tion comprend vingt articles et un annexe<br />
concernant les produits canadiens bénéficiant<br />
du tarif minimum ; un autre, concernant les<br />
produits français bénéficiant du tarif intermé-<br />
diaire canadien. , . ,<br />
Parmi tas produits canadiens bénéficiant (lu<br />
tarif minimum, citons les conserves, les pois-<br />
sons frais et salés, le blé, les fourrages, etc.<br />
Parmi les produits français bénéficiant au<br />
tarif intermédiaire canadien, on remarque os<br />
arbres fruitiers, las spiritueux â l'usage <strong>de</strong>s<br />
teintures ou médicaments, les vins médici-<br />
naux toutes les préparations médicinales<br />
composées <strong>de</strong> plus d'une substance, les autos,<br />
etc.<br />
La pSine da mort<br />
On sait que M. Cruppi, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la com-<br />
mission <strong>de</strong> la réforme judiciaire, s'est fait le<br />
protagoniste do la suppression <strong>de</strong> la peine <strong>de</strong><br />
M. 'Ajam, idiéputô radical <strong>de</strong> la Sarthe, vient<br />
<strong>de</strong> déposer, sur cotto question, une proposi-<br />
tion <strong>de</strong> loi qui constitue, en réalité, un arnen<br />
dament à la thèse <strong>de</strong> M. Cruppi.<br />
Prenant en considération le mouvement d'o<br />
pinion qui se manifeste <strong>de</strong> tous côtés contre<br />
le système d'indulgence systématique do M.<br />
Fallières, M. Ajam présente une disposition<br />
transactionnelle ayant pour but <strong>de</strong> modifier<br />
les articles 342 et suivants du co<strong>de</strong> d'instruc-<br />
tion criminelle.<br />
•M. Ajam propose en substance qu'on donne<br />
au jury le pouvoir d'assurer lui-même l'ap-<br />
plication <strong>de</strong> la peine encourue avec le con-<br />
cours du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s assises et que la loi<br />
permette aux jurés, en cas <strong>de</strong> crime entraî-<br />
nant la peine capitale, <strong>de</strong> choisir -entre la pei<br />
ne <strong>de</strong> mort et l'onoellulement perpétuel.<br />
AU LUXEMBOURG<br />
L'inci<strong>de</strong>nt Savary-Delchaye<br />
Paris, 29 novembre.<br />
A l'issue <strong>de</strong> la séance du Sénat, M. Savary<br />
a adressé à M. Delahaye ses témoins, MM.<br />
Ournac et Maxime Lecomte ; M. Delahaye les<br />
a mis -en rapport avec MM. Gaudin <strong>de</strong> Villaine<br />
©t Le Cour-Grandmaison.<br />
Les témoins atten<strong>de</strong>nt, pour se réunir, d'a-<br />
voir en mains le compte rendu sténograp'nique<br />
<strong>de</strong> la séance.<br />
Les témoins <strong>de</strong> MM. Delahaye et Savary<br />
après une discussion qui a duré <strong>de</strong> 5 heures 1<br />
8 heures du soir, n'ont pu réussir â se mettre<br />
d'accord sur la question <strong>de</strong> savoir à qui ap<br />
partient la qualité d'offensé ; en conséquence,<br />
' décidé <strong>de</strong> se réunir <strong>de</strong> nouveau <strong>de</strong><br />
POOB LES INONDÉS 00 MIDI<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Les fêtes <strong>de</strong> bienfaisance données hier en<br />
faveur <strong>de</strong>s inondés du Midi ont été la cause<br />
d'une émeute, heureusement enrayée, mais<br />
qui a causé un moment <strong>de</strong> sérieuses craintes.<br />
Dans le but <strong>de</strong> prévenir le trafic das cartes,<br />
dont le prix avait été élevé à 10 francs, le.<br />
commissariat général fit afficher, â midi, une<br />
pancarte disant que les cartes <strong>de</strong> service n'au-<br />
raient, plus accès au Grand-Palais ; quelques<br />
fabricants, s'estimant lésés, décidèrent <strong>de</strong> pro-,<br />
tester, et bientôt six cents manifestants ,se.<br />
trouvaient réunis sous l'horloge, tandis que<br />
tentissait un vacarme assourdissant do sirè-<br />
nes et d'oppe.'ls <strong>de</strong> trompes.<br />
Pendant ce tempe, on recouvrait toutes 1er,<br />
voitures, les exposants déclaraient qu'ils n'il-<br />
lumineraient pas dans la soirée, et les mani-<br />
festants <strong>de</strong>venaient plus nombreux et plus<br />
bruyants.<br />
Enfin, à midi 40, l'administration rapportait<br />
sa décision, et aussi-tôt les fabricants don-<br />
naient dos instructions pour qu'on rendit aux<br />
stands leur physionomie ordinaire.<br />
<strong>de</strong>ux mains et les secours ont été souvent di*<br />
tribués par favoritisme.<br />
Iles fonctionnaires municipaux et même <strong>de</strong>»<br />
magistrats se sont transformés en simple*<br />
mendiants.<br />
Quant aux secours en nature, on cite <strong>de</strong>s<br />
gons qui ont reçu jusqu'à cent vingt tentes-<br />
abri ; un secrétaire <strong>de</strong> mairie volait <strong>de</strong>s bal-<br />
lots <strong>de</strong> vêtements pendant la nuit ; il les re-<br />
vendait ensuite. D'autres, revendaient les ali-<br />
ments donés par charité.<br />
Enfin, <strong>de</strong>s millionnaires, dont on cite les<br />
noms, ont quémandé et reçu <strong>de</strong>s secours va-<br />
riant <strong>de</strong> 50 â 700 francs.<br />
LA CRfSE~PÔRTUQA!Se<br />
Lis-bo-rme, 29 novembre<br />
La tranquillité règne toujours ; les partis<br />
d'opposition ne se sont pas encore mis -d'ac-<br />
cord sur leur tactique ; on est étonné <strong>de</strong> plus<br />
.en plus <strong>de</strong>s nouvelles erronées dont certains<br />
jouroaux.<strong>de</strong> Madrid se font l'écho.<br />
USSIO<br />
Espionnage et Trahisons<br />
La responsabilité d'UHmo<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Les mé<strong>de</strong>cins chargés <strong>de</strong> l'examen mental<br />
<strong>de</strong> l'enseigne <strong>de</strong> vaisseau Ullmo. concluent à<br />
sa responsabilité.<br />
fait» l<br />
a foumitl!re <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />
kJ£L M? hieu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />
laire i*es ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
Le ministre ûe la marine. — Le salaire<br />
SïïF'îtiPS<br />
3 fr ' 50 il y a quelques an-<br />
nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr. 85 ; il faut re-<br />
connaître qu'un sérieux effort a été fait en fa-<br />
>eur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
I^S 0UA ? 1Elr s.n'ont qu'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />
h'n 1 'î'-i 8 '^ trayo-iWan-t mieux et en acceptant le<br />
t avait a la tache, qui est le plus productif.<br />
* .i^xuaimations a l'cxtrêrne-gauch-e.)<br />
Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />
pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />
t-iuies et <strong>de</strong>s cuirassés ; ils sont assurés contre<br />
le chômage; ils n'ont qu'à travailler conscien-<br />
cieusement. (Rumeurs.)<br />
M. Henri Michel. _ j'ai pu voir <strong>de</strong> près<br />
comme rapporteur du budget <strong>de</strong> ïa marine<br />
a an <strong>de</strong>rnier, ce qui se passe dans les aree-<br />
naux et, rpar suite, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />
dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse contre<br />
M. Chaumet, rapporteur. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />
1 orateur <strong>de</strong> préciser, ot <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />
en cause a propos d'une campasm> <strong>de</strong> presse<br />
M. Miahe!.— il m'y a aucun© insinuation daffi s<br />
mes paroles ; je ne voulais dire qu'une chose<br />
ceat que la campagne faite contre les arse-<br />
naux par la presse est une cumpagr» pavée<br />
V®r J«s représentants <strong>de</strong> l'industrie privée. »<br />
''AppaaudisssTOents à rextrême-gaucho )<br />
L'orateur cherche à établir, dans un dis-<br />
pours mtarminaMe, qu'on travaille bien et<br />
^on^ifmc.Leuseimont dans les arsenaux.<br />
Ni. Micdct,. — Le travail est plus vite fait<br />
par les arsenaux que par l'industrie privée •<br />
îas ,cuirasses construits par l'Etat coûtent<br />
moins cher que ©eux fournis par les chan-<br />
tiers privés.<br />
La construction est aussi mieux faite dans<br />
aieemaux ; quamt au fai-hlc irai! w<br />
nos arsenaux il s'agit do savoir danTqudb<br />
.tes mesures les ouvriers en sont rêawmSa-<br />
Wes et clans queûle mesure l'adnùnistrXon<br />
L outillage est notoircmeat insuffisant à<br />
l'arsenal <strong>de</strong> Toulon ; j'ai pu constater qu'il y<br />
-avait pour environ 100,000 francs d'outils<br />
neufs jetés dans un coin, inutilisés<br />
b<br />
Les chaudières du Magenta et autres navires<br />
ïont laissées au grand air. exposées à t mtH<br />
tes internâtes ; c'est un million <strong>de</strong> perdu •<br />
*ualà le gaapiOilage. 1 '<br />
'iers font <strong>de</strong> la meil<br />
1 industrie privée. »<br />
trans-<br />
-» r î - iv,îî a r?'-r W ce s 0 »» «es mômes<br />
Réponse du général Picquart<br />
leurre besogne que dans nnuustrie priv<br />
Los socialistes applaudissent avec<br />
port.<br />
que Von traite ^mZXmulT<br />
çon donnée au rapporteur<br />
L Jl<br />
M. Chaumet. _ Je n'ai 'fait , |1; „, rUvr , lrs<br />
M. Michel. — On vous a raconté hier <strong>de</strong>s<br />
anecdotes piquantes. ' mc<br />
Mi P £°ï te " r - ~ Et authentiques<br />
tin in „£?î ~ ,,a vais vous en conter aussi<br />
v£C^'* 15 "' «tfran* dans ks ateliers, trou-<br />
t^ 1 - T -• il yaiU«- 6 M. A. Sert (Shaw); 3, Hors-dCEu.<br />
vre, à M. le vlCSSllS-<strong>de</strong> iqjtarco (Défeyer).<br />
Non -piacés : Cigale ill, iwfi!», fif>i«S2- Cartridsc,<br />
Pompon, Briga<strong>de</strong> II, Gloriole III, aé'wîi-Mauù nI«'<br />
Idole iv. ' ,<br />
Dix longueurs, une courte tête. '<br />
Mutuel : gagnant 516 50, placés Begglia 90 50 Fera-<br />
droyants Hl, Hors-d'Œuvre 33 50.<br />
Prix du N-ethou, course <strong>de</strong> haies, 3,000 francs " S09<br />
mètres environ. — 1, Beaurapaire, par Simoni'an et<br />
Brood-Mare, à M. E. Fisebhof (Carter); 2 Bouton-<br />
d'Or, h M. Ch. tSiev.aU 1er (Bourdale); 3, Biuky à jr -<br />
G. Belteïille (Piggott).<br />
Non a>la,cés : PUuto-du-DiaMo, Bérenger I. Pala-<br />
fox, Valseur II, La Brinviliiers, Commère II. Pas-<br />
cal II.<br />
Trois lon.gueurs, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />
Mutuel : gagnant 28, placés Beaurcpaire 14, Bon-<br />
ton-d'Or, 23, Binky, 14 50.<br />
Prix <strong>de</strong>s Pyrénées,, stoeple-chase, mixte, 4,000 fr^<br />
4,200 mètres environ. — 1, Cafce-Walk, par Saint-<br />
Damien et Common-Wilch. à M. lo vicomte <strong>de</strong> Fon-<br />
tarco (Défeyer); 2, Taidoun, à M. E. Fischhof (A.<br />
Carter); 3, Lo Satyre, à M. E. Courveille (A. Clian-<br />
man).<br />
Non placé : Bébé, tombé.<br />
Demi-longueur, mauvais troisième.<br />
Mutuel : gagna.nt 54, placés Calsc-Walk 10 50 Tar-<br />
<strong>de</strong> un 11 50.<br />
Prix du Vignemale, course <strong>de</strong> haies, 4,000 franc»<br />
200 mètres environ. — 1, Ingénu, par Dorio.lés ou<br />
Saint-Bris et Do-lly, à M. A. CoWentz (Piggottj- 2<br />
«nie, a M. E. ïbiobaux (J. Barthtiiomew): 3 Kimo-<br />
lo, à M. A. Veil-Picard (Day). ' '<br />
Non placés : Nourrice. Patagon, Lord-Preslc Ar-<br />
penteur, Good-News, Bessborougli, Aloaxndrine Al-<br />
lah II.<br />
Une longueur et <strong>de</strong>mie, huit longueurs<br />
Mutuel : ga.gnant 29 50, placés Lngénu 14 50 Gè-<br />
ic 1G, Kimolo 29 50.<br />
Prix Nestor, steeple-chase. handica». 10 000 francs.<br />
,000 mètres environ. — 1, Nansouek, par Upas ou<br />
zingaro et Stalira, à M. le prince A d'Arenbe.rg<br />
(H. Holt) et Star-Ruffby, à M. Pfizer (Burgoyne); 3,<br />
Tramât, à M. H. <strong>de</strong> Miunm (Lalanno).<br />
Non placés : Li-Ta-Cliou, Fjnpiatre. Arc-en-CIftl.<br />
Iuaho, tombé.<br />
Déad-héat pour la première place.<br />
Trois longueurs.<br />
1<br />
Mutuel : gagnant Nansouek 27, placés 33 50. Star-*<br />
Rpjby gagnant 27, pla,cé 26.<br />
Prix do la lumière, course do haies, handicap,<br />
4,000 francs, .1,200 mètres environ. — 1 Neuilly II<br />
ipar Upas et Francisquine, à M. Oh. I.tnéart (Héatm!<br />
2, Cake-Walk lit, à M. L. Cros (Newoy); 3, Panllinio<br />
\ M. E. Frezie.r (A. Carter).<br />
Non -placés : Pantagruel, Rigollard Den<strong>de</strong>ra Bax>-<br />
ry.sway, Owlet, Soliooi-Gtrl.<br />
Trols-ouarts do longueur, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />
Muuol : gagnant 149, placés Neuilly u 27 50, Cake.<br />
Walk III 38. Paullinio 14.<br />
Luttes<br />
AUX FonKs-wmc.ÈnB<br />
Finale et repêchage : Ba.hn, Allemand, tombo Mfc<br />
chaud lo Bouclier, Français.<br />
Finale du championnat : Antonitch. Rfrbe, tomW<br />
ViLly StaJltng. AHomand ; Laurent lo Beaucatro»»<br />
tombo Czaia, Hongrois.<br />
t L'»roi,t.o<br />
nor.b. Allemand, tombe l.nswtesse. T'"'"'"'-? , ?J<br />
Caaeaux, Français, tombe luu.ul <strong>de</strong> Bçwic». y';*<br />
çals ; Paul Pons, Français et omor <strong>de</strong> Uni. non.<br />
Ion! match nul.<br />
4P CASINO DE P.UUS e ' t<br />
Pierre lo C0I07.ÔS s'est rencontré avec l'r.dii»» 1 T<br />
a r rapport <strong>de</strong> la commission d'enquête su<br />
la répartition <strong>de</strong>s fonds recueillis 'pour les vie<br />
times <strong>de</strong>s tremblements do terre ou Culahre,<br />
en 1905, révèle <strong>de</strong>s faits scandaleux.<br />
O.11 avait IWCueiWi un total <strong>de</strong> 40 millions<br />
pluMUun» prétendues victimes ont touche <strong>de</strong>s<br />
Busse offre a tout lutteur qui lui résistera<br />
minute).<br />
UN nf;n PVOOUBNY roNfi<br />
paris, 29 novembre, g<br />
Padoubny. lo champion du nn>n
' Samedi <strong>30</strong> NovemhrM9t7<br />
Paris, 28 novembre.<br />
\£, causse qui cooralt <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />
jjS aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnsc <strong>de</strong>s<br />
S r j,;::s a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />
Endours ; on a môme 6é presque étonné que la<br />
Banquo d'Angleterre n'abaissât pas le taux do l'es-<br />
compte, ce qui, d'aitUeurs, est plutôt prématuré,<br />
l'amélioration <strong>de</strong> la cote est assez gran<strong>de</strong>.<br />
Notre 3 % est forme à 95 20 ; la Caisse vient,<br />
d'alilcnrs, à la rescousse cn <strong>de</strong>amndant 50,000 francs<br />
tlo rente ; on tient â tran3<br />
nfflle<br />
qu'un<br />
» Pondant la péri<br />
du <strong>30</strong> au 27 octobre<br />
prononcé son nom,<br />
le fait <strong>de</strong> sa soJtdar<br />
le gouverneiinent dt<br />
darité que no-us ne<br />
plus da lui que <strong>de</strong><br />
quéiie se dressa mi<br />
» On pouvait dise<br />
» Après l'arti<br />
Il y trom<br />
•mie.<br />
i'ieiotoralc<br />
lier, je TI<br />
int soi.gn<br />
'ouéo et ï<br />
.stre Gler<br />
Slaisons<br />
Maison Paul C.\LVET, Caroassonna<br />
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bonnes marques. Seul dépôt pnu l'Aulrj dala<br />
célèbre marque française tturtu<br />
Deman<strong>de</strong>r e Catalogue gén 'ira<br />
Ùel'Ant'que Ûité <strong>de</strong> Ca-xissonru<br />
iMUmXÉQhB UQJEJil DU wmi<br />
A la SorSionne<br />
M.le ministre <strong>de</strong> l'instruction publique, rati-<br />
fiant la présentation faite par la Faculté <strong>de</strong>s<br />
lettres <strong>de</strong> Paris, vient <strong>de</strong> nommer M.'Boug'é<br />
chargé du cours <strong>de</strong> science sociale à la Sor-<br />
bonne.<br />
Dans l'Université, lo dreyfusisme mène à<br />
tout.<br />
Conférences du Comité Catholique<br />
Plusieurs <strong>de</strong> nos amis nous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />
préciser les conditions d'abonnement à la sé-<br />
rie <strong>de</strong>s conférences qui doivent être données<br />
cet hiver sous le patronage <strong>de</strong> ce Comité.<br />
Quoique nous ayons déjà fait connaître ces<br />
conditions, nous nous faisons un plaisir <strong>de</strong><br />
les indiquer à nouveau :<br />
Abonnement aux cinq conférences, 5 francs;<br />
prix spécial pour lo clergé, 3 francs.<br />
11 est fait <strong>de</strong>s réductions aux familles sur<br />
Les bases suivantes : chef <strong>de</strong> la famille, 5 fr.;<br />
second membre <strong>de</strong> la famille, 3 fr.; pour cha-<br />
cun <strong>de</strong>s autres membres, 2 francs.<br />
L'inauguration dé cette série do conférer;-<br />
ces aura lieu le dimanche 15 décembre, à 8<br />
heures et <strong>de</strong>mie du soir, dans la salle du Jar-<br />
din-Royal.<br />
Pendant l'Avent ot le Carême, les conféren-<br />
ces seront données le soir, le Comité catholi-<br />
que ne voulant pas distraire les fidèles <strong>de</strong>s<br />
offices religieux.<br />
Au contraire, pour donner satisfaction à un<br />
grand nombre <strong>de</strong> nos amis, les conférences <strong>de</strong><br />
janvier et <strong>de</strong> février seront faites un diman-<br />
che, dans l'après-midi.<br />
Une prochaine note donnera le détail <strong>de</strong> la<br />
séance d'inauguration, qui sera <strong>de</strong>s plus inté-<br />
ressantes.<br />
S'adresser, oour la délivrance <strong>de</strong>s abonne-<br />
ments, au siège du Comité catholique, 71, rue<br />
iV-Horg.<br />
Lj| ^|£^ Qt î:,s chapeliers <strong>de</strong>s gen$ chics<br />
<strong>30</strong> 'rue d'Alsace. Voir nos étalago3<br />
Ceivîpaï'assor! Nous<br />
du gouver-<br />
.ucoup pEus<br />
'Sttiorr pour<br />
<strong>de</strong> quel effet<br />
uchcky£Q?iŒf$ ck Toulon<br />
Du <strong>30</strong> novembre<br />
CAPITOLE. — Tournée Frédéric Acliard : Vous<br />
n'avez rien â déclarer ? et Le Fils à Papa.<br />
Demain, en matinée, Lakmé et le ballet <strong>de</strong> la<br />
Juive ; le soir, à 8 heures, les A'occs cle Jeannette et<br />
Soîïïïon et Dalila.<br />
THEATRE-LAFAÏETTE. — A 8 h. f, Et ma femme<br />
qui n'est pas là ; les Petites llichu ; dimanche, en<br />
matinée, ies Deux Timi<strong>de</strong>s, le Petit-Duc ; le soir,<br />
le Bossu et In Périchole.<br />
PALACE-CiNEMA-THEATRE (rue d'Alsaco-Lor-<br />
rair.e). — A partir <strong>de</strong> 3 heures, et le soir, do 9 a<br />
il Heures : Les costumes <strong>de</strong> la femme à Iravres les<br />
âges, Quel malheur d'avoir un gendre, Aladin, fée-<br />
ries coloriées, Deux poids, <strong>de</strong>ux mesures, etc., etc.<br />
Sarali Eeilan et son voyant musical.<br />
supporterons jamais .pas<br />
M. Beaumetz, et contre te-<br />
. candidature,<br />
rter sur oe terrain.<br />
Ferro'ul I&carioie<br />
but d'établir La conij)osition<br />
es types <strong>de</strong> vins obtenus chaque<br />
Pour le clergé<br />
La Semaine IXeligieusc publie une liste <strong>de</strong><br />
, *>u«eri-rtM'ons et quêtes en faveur -du clergé,<br />
dont le total s'élève à 1,580 fr. 20, portant le<br />
t°l ; >l général du troisième trimestre <strong>1907</strong> à ce<br />
Jour â 21,389 fr. 80.<br />
La mon ds Madame <strong>de</strong> Beauséjour<br />
coiatolJj'^fticlo qu'un journal <strong>de</strong> la région<br />
1 ère à. 1 , ? Réveil <strong>de</strong> la Haute-Saône, coosa-<br />
« Une r^wtre <strong>de</strong> Mime <strong>de</strong> Beauséjour :<br />
vient <strong>de</strong> rs °-nna.lité éminente <strong>de</strong> notre ville<br />
» Notr0 v'? >; > r 'Utro.<br />
«ejour nA, î épSch& ? v '<br />
A une fin <strong>de</strong> non. recevoir complote.<br />
Le;ministre loi a répondu — non sans une<br />
cerSàtne irrévéïeace — qu'il' couvrait absolu-<br />
ment "<strong>de</strong> toute son autorité les ingénieuips du<br />
Canal, dont M. Durand avait dénoncé les<br />
procédés discourtois à son égard et il a<br />
]0iU |ï Ja commune <strong>de</strong> CenneAîonestiès es-<br />
time orue j'ai tort-, elle n'a qu' àfaire trancher<br />
la question par le conseil ne préfecture et le<br />
onnseël d'Eitett ; mais je couvre absx>lunî-ent<br />
'aiai'ninis'.ration <strong>de</strong>s tpônts et chaussées. La<br />
décision a été prise sons mon autorité et sous<br />
ma 'reâoonsabaitié. J'aime à croire crue, dans<br />
- déclarera satis-<br />
ceis eourfitions, M. Durand se c<br />
fait, (Très bien ! très bien '.) ».<br />
! b<br />
eçments <strong>de</strong>s Organes<br />
ApfiareRs Pneumatiques perfectionnes<br />
<strong>de</strong> A. CLAVERIE<br />
seuls qui doivent être adoptés<br />
la gusrison ei le soulagement<br />
d-3 ces Infirmités<br />
(ss<br />
poui<br />
U f*- Jointe enTeteppa alrsncKe r«u; la tetoui<br />
WA Eiltel : |f s| - O» tram <strong>de</strong>s tiilets dans bats la Franc;<br />
te cSsJ lss prinapsaï dSMbsIs <strong>de</strong> t?Mt. libraires, tasqniers, ett,<br />
M et clies E. STAUOE, 50, Rue <strong>de</strong>s Toumellos, Paris,<br />
cet.<br />
f lit (Très ~<br />
' Somme toute tout blooarti qu'il est, M. Du-<br />
ran/i n'a ras obtenu d'autre réponse, dans<br />
cdllo cru» M. <strong>de</strong> Laurons-<br />
Mme Vermàres, 10<br />
lix lial'Q.stft'e, 0"50<br />
0<br />
3 ; XX, 0 50 : XXX 1 ; M. Pierre Fabre<br />
UW 6i 1 : , M ' ^«'^ « 50 ; M. litaé.<br />
zoQti, u o0 ; <strong>de</strong>ux bonnes chrétiennes S • Min"<br />
Gliavernac, 20 ; plusieurs anonymes, 140 ; un<br />
ancien élève reconnaissant, 50 ; trois ano-<br />
^toU H<br />
5.oto' â: ^<br />
<strong>de</strong>s<br />
P. S. — Gomme les années précé
Samedi CO <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
Seig'Ics. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; janvier-<br />
l&vrjer, 19; h promtors, 19; tendance calme.<br />
Suils. — Paris, 79 50; province, 79.<br />
Avoines. — Courant, 18 75; prochain, 17 60; jan-<br />
vier-février, 17 60; 4 premiers, 17 80; tendance faible.<br />
Colza. — Disponible en cuves à nu, 80 50; courant<br />
40; prochain, 83; 4 premiers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mai, 72 50;<br />
lcndan.ee faible.<br />
Un.— Disrixniible en cuves à nu, 55; courant, 54 75;<br />
prochain, 53 50; 4 premiers, 62 25; 4 <strong>de</strong> mai, 43; ten-<br />
tlance ïaiule.<br />
Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 33 25; pro-<br />
chain, 3S 25; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mal, 41 75; ten-<br />
dance ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />
Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50 ; 4 pre-<br />
miers, 27 75 ; 4 <strong>de</strong> mars, 28 25; 4 <strong>de</strong> mat, 28 625; ten-<br />
dance ferme; roux cuités, 24 625; autres jets. 24 625;<br />
rallinés. M.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />
Céréales. — Elaûettes, blés supérieurs, les S0 kll,<br />
1S 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 23 ; blés mitadinS<br />
lins, 17 25 à 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays, les 75 kll., 13 i<br />
13 50 ; orge, les 60 kll, S 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 i<br />
S ; maïs, les 75 Utlos, <strong>de</strong> 9 50 à lo 75 ; haricots ,1'hec<br />
toliire, <strong>de</strong> 25 a 26 ;lèves, ies 05 kilos, 12 50 à 13;vesccs<br />
noires, les 80 kilos, 22.<br />
Farines et Issues. — rremlêres dites mlnot, let<br />
522 k. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;RO les<br />
joo kilos. 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 16 Ir. ; sons.<br />
14 50. ^<br />
Graines fourracères. — Trèfle, les 100 Kll., 150 i<br />
155 ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 a 135.<br />
Foin, <strong>de</strong> 4 20 à 4 50; sainfoin ire coupe (nouveau),<br />
ie 4 90 à 5 40; 2" et 3" coupes, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />
î 40 à 2 80; avoine, 1 75 à 2 10, le tout les 50 kilos.<br />
Bois à brûler. — Les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 45 à 1 50.<br />
Montréjeau.<br />
Blé, 15 50; méteil, 12 25; seigle, 11; maïs, 16; avoi-<br />
ne, 8 50; haricots, 32; pommes <strong>de</strong> terre, 4; cftâtai-<br />
rncs, 7; poules, 5 50; poulets, 3; œufs, 1 <strong>30</strong>; dindons,<br />
!î; canards, S; bœuf, o 72; veau, 1 03; mouton, 0 85;<br />
tares aras, 1 <strong>30</strong>.<br />
LOT-ET-GARONNE<br />
Âgen.<br />
Marché-foire du 27 novembre.<br />
Notro marché-foire bi-mensuel, qui s'est tenu a,<br />
la Porte-du-Prn, a été bien fréquenté<br />
La place aux vea.ux et veilles était fort pourvue et<br />
la vente s'est effectuée aux prix <strong>de</strong> 50 à 56 les 50<br />
xllos. sur pied.<br />
Bœufs do boucherie, <strong>de</strong> 35 à .40 ; vaches, <strong>de</strong> 33 a<br />
85 ; moutons, <strong>de</strong> 45 à 48.<br />
Il y avait cnieacnies porcs gras, qui ont été ven-<br />
dus à, raison <strong>de</strong> 60 à 70.<br />
Pores ordinaires, pour l'élevage <strong>de</strong> 00 à 70 et 80<br />
pièce. Porcelets, do 28 à 50.<br />
Les chevaux <strong>de</strong> 4 à 5 ans étaient recherchés et ven-<br />
dus, <strong>de</strong> 125 à 350 l'un.<br />
Volaille. — Marché sufflsairunent .pourvu.<br />
Poules ot poulets, <strong>de</strong> 2 50 à 5 ; poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à<br />
4 50 ; chapons, <strong>de</strong> 5 50 à 0 50 ; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong><br />
à 13 ; oies.<strong>de</strong> 9 a 14 ; canards, <strong>de</strong> 4 50 à 0 ; pinta-<br />
<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 a o ; pigeons, do 0 90 à 1 75, le tout la<br />
paire.<br />
Les couvées étant, dit-on, difficiles <strong>de</strong> mener à<br />
bien, les œufs se payaient 1 40 la douzaine. Les<br />
reven<strong>de</strong>urs les vendaient 1 50.<br />
Oies grasses, <strong>de</strong> 1 20 à l 25 le dcml-kilo, poids<br />
mort.<br />
Canards gras, <strong>de</strong> 1 25 à 1 <strong>30</strong>.<br />
Lapinds fuyards, <strong>de</strong> 2 a 2 50 ; lièvres, do 5 à 6 ;<br />
perdreaux, <strong>de</strong> l 75 a 2 ; merles, <strong>de</strong> o 23 à 0 <strong>30</strong>, le tout<br />
la pièce.<br />
Blés. — Transactions lentes, 18 a 18 50 et 18 75 sont<br />
les prix a l'hectolitre.<br />
Maïs roux et blar^c, <strong>de</strong> 14 a 16.<br />
Fèves, <strong>de</strong> 13 50 à 14.<br />
Avoines, <strong>de</strong> 8 25 à S 50 et 9 suivant mérite.<br />
Vins. — Affaires limitées. Quelques particuliers ont<br />
acheté aux prix <strong>de</strong> 32 a 35 les 228 litres, nus,<br />
Iranco garo do l'acheteur.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> marchands forains avaient<br />
dressé leurs éventa ires.<br />
La plupart ont para peu travailler,<br />
GERS<br />
Fleurance.<br />
Blé, 18 25; avoine, 8 25; fèves, 12 50; haricots, <strong>30</strong>;<br />
.pommes <strong>de</strong> terre, 4 50; maïs, 17, le tout l'hectolitre.<br />
Foin, 3 50; paille, 1 50 les 50 kilos.<br />
Poules, 6 à 7; poulets, 2 50 a 5; canards, 6 a 7; pin-<br />
ta<strong>de</strong>s, 5 à 6; chaipons, 6 à 7; din<strong>de</strong>s, 10 à 17, le tout<br />
la paire.<br />
Gibier : lièvres, 5 à 6; perdreaux, 2 à 2 25; lapins,<br />
1 75; outar<strong>de</strong>s, 2 50; canards, 2 50; cailles, 0 75; gri-<br />
ves, 0 50, la pièce.<br />
Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> txmichGrie : bœuf, 0 75; vache, 0 60; veau,<br />
1 1.0; porc, l 15; mouton, o 80; agneau, 1 20, le kilo,<br />
poids vif.<br />
Vin : vin blanc, 3 fr. à 3 fr. 25 le <strong>de</strong>gré, les 228 li-<br />
tres ; vin rouge, 25 à 40 fr. la bor<strong>de</strong>laise. Mauvezin.<br />
Blé, 18 fr.; avoine, <strong>de</strong> 8 à 8 50; orge, 9 50; maïs,<br />
15 50; fèves, <strong>de</strong> 12 à 12 50, le tout l'hectolitre.<br />
Volailles. — On constate une légère baisse, bien<br />
que les cours restent élevés. Poules, <strong>de</strong> 4 à 5; pou-<br />
lets, <strong>de</strong> 2 75 à 3 75; chapons, <strong>de</strong> 5 à 7; pinta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong><br />
4.à 5; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong> 9 à 15 ; oies inaigres, <strong>de</strong><br />
16 à 18; le tout la paire ; œufs, 1 <strong>30</strong> la douzaine;<br />
oies grasses, 1 15 le dfimi-kijo.<br />
Gibier. — Lièvres.d e 6 à 7; lapins, <strong>de</strong> 1 75 a 2; per-<br />
dreaux, <strong>de</strong> 2 25 à 2 50; vanneaux, 0 60; grives, 0 M;<br />
tourds et merles, 0 25, le tout la pièce.<br />
Les veaux <strong>de</strong> boucherie et les porcs n'éprouvent<br />
aucun changement dans les prix.<br />
OCCASION A SAISIR. — A vendre, joli<br />
coupé léger, état <strong>de</strong> neuf. S'adresser chez M.<br />
Pradines, carrossier, 1, place Colom.bette.<br />
Du 29 <strong>Novembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />
AU COMPTANT<br />
COURS<br />
rrtÉCiSn.<br />
FONDS D'ETAT<br />
8 %<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunisienne<br />
Russe 4 '% 1S07 et 1859<br />
— 4 % 18S0<br />
— 4 or 1889<br />
— 4 % or 1690.<br />
— 4 % or 1893<br />
— s % or 1894<br />
Consolidé i % 1" et 2' séries<br />
— 4 % 1901 ,<br />
— 3 % or 1891<br />
— 3 % or 1896...<br />
_ 3 J % or 1894<br />
Russe 1900.....<br />
Letres do gage 3 $ »<br />
Bons messes 1904<br />
Italien 5 %<br />
Espagne extérieure (covtrs <strong>30</strong> &.)...<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 %<br />
Egypte unifiée<br />
Argentine (Républ.) 5 % 1886<br />
Portugal 3<br />
94 90<br />
,95 50<br />
*55 ..<br />
81 40<br />
7!) 25<br />
81 45<br />
81 ..<br />
81 25<br />
81 35<br />
83 ..<br />
82 20<br />
68 50<br />
6G 80<br />
71<br />
93 10<br />
60 10<br />
497<br />
103 10<br />
92 25<br />
93 60<br />
93<br />
101 70<br />
510 .<br />
Cl 70<br />
sr, m<br />
«3 25<br />
E2 ;tr,<br />
81 <strong>30</strong><br />
«4 ..<br />
83 75<br />
•18 75<br />
67 40<br />
73 50<br />
74 55<br />
70 ..<br />
4116 ..<br />
103 15<br />
92 50<br />
S6 ..<br />
93 50<br />
101 50<br />
510 50<br />
62 ..<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais.<br />
Banque do Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Société générale<br />
Banque franco-espagnole<br />
Banque Ottomane<br />
Midi o...<br />
Orléans ,<br />
Paris-Lyon-Médlterranée<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Est<br />
Est-Algérien<br />
Ouest-Algérien<br />
BOne-Guelma •<br />
Autrichiens<br />
Lombards<br />
Norâ-Es.tagne<br />
Saragosse<br />
Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />
Charbonnage <strong>de</strong> Lavlana<br />
Carmaux<br />
Thomson-Houdton<br />
Compagnie Parisienne du Gaz.<br />
Messageries maritimes<br />
Compagnio transatlantique<br />
Lots Congo<br />
4190<br />
687<br />
1167<br />
1410<br />
674<br />
660<br />
3^)0<br />
700<br />
H19<br />
1335<br />
1335<br />
1/57<br />
SU<br />
898<br />
683<br />
645<br />
6C2 50<br />
713 ..<br />
150 ..<br />
207 ..<br />
3C0 ..<br />
335 ..<br />
127 ..<br />
1815 ..<br />
592 ..<br />
190<br />
208 ..<br />
80 ..<br />
4180 ..<br />
084 50<br />
« 70 ..<br />
1424 ..<br />
674 ..<br />
660 ..<br />
3<strong>30</strong> ..<br />
698 50<br />
1115 ..<br />
1337 ..<br />
1334 ..<br />
1757 ..<br />
812 ..<br />
895 ..<br />
690 ..<br />
617 ..<br />
658 ..<br />
725 ..<br />
151 50<br />
270 ..<br />
364 ..<br />
350 ..<br />
127 ..<br />
1800 ..<br />
590 ..<br />
191 .-<br />
20(1 50<br />
80 25<br />
A TERME<br />
3 %<br />
Italien<br />
Espagne Extérieure<br />
Portugais 3 % l" série.<br />
Consoli<strong>de</strong> anglais<br />
Turc unifié 4 %<br />
Métropolitain-<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banquo ottomane<br />
Nord-lispagne<br />
Saragosse<br />
Suez ,<br />
Rio-Tinto<br />
Sosnowice<br />
Alagoas<br />
cour.s<br />
rn£ciD.<br />
94 92<br />
103 23<br />
92 15<br />
61 80<br />
82 15<br />
92 75<br />
507 ..<br />
4180 ..<br />
1167 ..<br />
687 ..<br />
266 ..<br />
361 ..<br />
4603 ..<br />
1679 ..<br />
1449 ..<br />
380 ..<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville «9 Par'3 ,R55<br />
_ i8sn<br />
_ 1871<br />
_ 1S75<br />
_ 187G<br />
_ 1S92<br />
_ feO-5-1895..'<br />
— 5S3S<br />
— te93<br />
_ 1904<br />
1903<br />
Foncières 1370<br />
— 1683<br />
— 1S35<br />
— 18D5<br />
— 1903<br />
Communales 1S79<br />
— 18M<br />
_ IRAI<br />
— 1«K<br />
_ 169H<br />
Midi 3 % anciennes<br />
Orléans 3 % anciennes<br />
Lyon S % fusion anciennes<br />
Nord 3 % ancienne;<br />
Ouest 3 % anciennes<br />
Est 3 % anciennes<br />
Est-Algérien<br />
Ouest-Algérien<br />
Côno-Guelma<br />
Saragosse<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais •••<br />
Autrichiens 3 % l** hypothèque...<br />
Lombar<strong>de</strong>s anciennes<br />
Suez<br />
Panama lots 1889 •••••<br />
Panama lots libérés<br />
Ottomanes 4 % consolidées<br />
Douanes ottomanes<br />
Priorités ottomanes<br />
5<strong>30</strong> 50<br />
480 50<br />
406 ..<br />
531 ..<br />
531 75<br />
361 25<br />
362 .<br />
422 ..<br />
407 75<br />
425 ..<br />
333 25<br />
499 .<br />
425 ..<br />
458 ..<br />
465<br />
41)4 25<br />
473 50<br />
49(1 ..<br />
38S ..<br />
454<br />
464 V.<br />
431 ..<br />
434 ..<br />
431 ..<br />
448 ..<br />
425 ..<br />
439 ..<br />
422<br />
ils<br />
421 25<br />
387 75"<br />
350 75<br />
340 ..<br />
425 ..<br />
314 ..<br />
586 50<br />
108 ..<br />
473<br />
493 75<br />
495 ..<br />
50<br />
531<br />
476<br />
406<br />
531<br />
531<br />
362<br />
363<br />
420 ..<br />
407 50<br />
429 ..<br />
333 50<br />
500 ..<br />
427 50<br />
457 ..<br />
465 ..<br />
494 ..<br />
473 ..<br />
490 ..<br />
390 ..<br />
454 ..<br />
431 50<br />
432 ..<br />
433 ..<br />
431 ..<br />
446 25<br />
421 ..<br />
417 ..<br />
422 ..<br />
386 25<br />
356 ..<br />
335 ..<br />
424 ..<br />
312 50<br />
583 ..<br />
471 50<br />
492<br />
APRES BOURSE<br />
, o/ 1 0'. "2f<br />
IPigs;::::: m<br />
East Rand I «* 50 1<br />
Rand Mines » !-' • '<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglais 83 . .tf. | Italien<br />
MARCHE EN BANQUE<br />
Huanchaca ma m<br />
De Beers «r,<br />
Goldtields 77 2 -<br />
East Rand 94<br />
Rand Mines 124<br />
May et C" "<br />
Chartered 23<br />
Capo Copper.. 208 ..<br />
Brlansk 260 !;<br />
Robinson Gold 200 50<br />
Syndicat minier 203 ..<br />
Tbarsis 159 :M<br />
Intérieure<br />
EOURSR OE MAP.RID<br />
.... 81 65— Extérieure..<br />
CHANGE<br />
nambourf;<br />
BueiijFS-Ayres (or)<br />
Madrid (papier court)<br />
Madrid (papier long)<br />
Londres<br />
Londres (chèques)<br />
COURS DES PRIMES<br />
95 20. dont 25.<br />
95 ^ ; dont 25<br />
<strong>de</strong>nt 2 fr. 50.<br />
1700 ,. I dont 5.<br />
101<br />
420 '"'<br />
'8 '.'<br />
126 "<br />
15 ."'<br />
23 .<br />
2U ..<br />
275 .<br />
200 ri<br />
203 ..<br />
1G1 *<br />
2,'3!U<br />
127 2|<br />
SX dont 50<br />
3 % dont 10<br />
Extér. dont 50...<br />
,Banq. ottom. d.5<br />
« Rio dont 10<br />
'Il<br />
l.<br />
M 5Q<br />
3 % français..<br />
Ganq. ottoman •<br />
94<br />
1. . 17<br />
. t. . 1 suez .. .<br />
lia . 1 Egypte<br />
95 20<br />
426 ..<br />
95 ..<br />
126 ..<br />
102 \\1<br />
182 lxï<br />
99 .1.<br />
COURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français. — 3 % Porteur, 94 80 .<br />
Amortissable, 03 80; Obligation tunisienne, 45s- Mil<br />
dagascar 2 {, 79 20. '<br />
Fonds d'Etat étrangers. — Russe 4 °/a 1880, 79 o*.<br />
consolidé 4 % Ire série, 85 83; 5% 1606, 92 oo' ; Kvî5<br />
rleure estampillée, C. 40, 93 00; Chinois, 95 10- A,I<br />
triche, 96 60. ' *<br />
Valeurs diverses (actions). — Mires d'Albi ex-crut.<br />
pon 21, 1,000 ; Nouvelle Foncière toulousaine 53?<br />
Est, 898; Paris-Lyon-Médiierranée, 1,335; Nom'<br />
Midi, 1,119; Orléans, 1,335; Ouest, 814; Saragosse '3*8<br />
Obligations diverses.— Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> 1889 \wSè<br />
102; Société Toulousaine d'Electricité 5 % mon Sas<br />
97 50; 5 1/4, 103 75; Ville <strong>de</strong> Paris, 1865 , 5<strong>30</strong> 50- 1H-7-"<br />
531; 1S94 1890 T. P., <strong>30</strong>2; Départ, <strong>de</strong> la Haute-Garni<br />
.aies 18S0, 503; 1899 , 465<br />
ne, 462; Communa<br />
ciôres 18S5, 458; 1903"tout payé, 494 25; Est ancienno<br />
439; Midi ancienne 3 %, 431; Nord nouvelle, 450 ÏS<br />
Orléans amùenc, 434; Par.'s-Lyon-Méditerra'nce a<br />
cienne, 431; Ncrd-Espagno Ire série estampll. 85(13<br />
Saragosse ancienne Ire hypoUièque, 387 50; lama h?<br />
rta .1 0/ y »ia. "'40r-<br />
<strong>de</strong> 3 % X,<br />
Changes. Espagne, les 109 pesetas, 87 95.<br />
r<br />
Guérison <strong>de</strong> M. DENOYER<br />
atteint <strong>de</strong> tuberculose pulmonaire<br />
PAR L'ELIXIR DUPEYROUX<br />
M. Auguste-Georges DENOYEU, que représente la photogravure<br />
ci-contre, est né à Paris en 1836 et<br />
habite 93, boulevard <strong>de</strong> Ciiaronne,<br />
l'aris. Il m'a permis <strong>de</strong> publier son<br />
cas dans le but d'être utile à ses<br />
semblables, lin juillet 1905, il se re-<br />
froidit à là suite d'un exercice vio-<br />
lent. Une touxséchesurvint; bien-<br />
tôt il se mit à cracher et à maigrir.<br />
U sentit ses forces diminuer et<br />
chaque fois qu'il se livrait à un<br />
exercice fatigant il était pris d'un<br />
f '.?! tremblement général. Il vint à ma<br />
W consultation, a la fin du mois do<br />
'&] septembre igo5. Je lui trouvai le<br />
' tiers supérieur du poumon gauche<br />
en voie <strong>de</strong> ramollissement tubercu-<br />
F1||§Heux et lui prescrivis mon traitement<br />
aSSSTà base d'BLISm DTJPE7R0US.<br />
Il se trouva mieux après six semaines <strong>de</strong> traitement. En mars 1906,<br />
M. Denoyer était <strong>de</strong>puis longtemps guéri. J'ai revu M. Denoyer fin<br />
août 1905 ; il continuait à so porter parfaitement.<br />
D" DUPEYROUX,<br />
, 5, Square <strong>de</strong> Messine, S, Paris.<br />
— La guérison <strong>de</strong> M. Deaoyer a clé obtenue par mon traitement a l'Elixir<br />
Dupeyroux au vu et au su <strong>de</strong> toutes les personnes qui le connaissent ou qui fréquen-<br />
tent ma consultation. Cette guérison n'est pas une exception; on compte pir milliers<br />
les mala<strong>de</strong>s réputés incurables guéris par l'Elixir Pupcyroux.<br />
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intitulée: a Comment je guéris mes tuberculeux» ; <strong>de</strong> plus, je consulte gratuite-<br />
ment, tous les jours, excepté le jeudi, <strong>de</strong> 1 b. à 3 b. en mon cabinet du Square <strong>de</strong><br />
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29 Feuilleton du <strong>30</strong> novembre 1-907<br />
PAR<br />
L MARY AN<br />
XXII<br />
RENE AU DOCTEUR<br />
« Le moment est venu do regar<strong>de</strong>r en<br />
faco l'avenir <strong>de</strong> nos enfants. J'ai lu dans<br />
l'âme loyale et limpi<strong>de</strong> d'Aymeric ce<br />
qu'il désire, et mon rêve le plus cher se-<br />
rait accompli si jo pouvais remettre en-<br />
tre ses mains le bonheur <strong>de</strong> ma chère<br />
fille. Mais je dois, auparavant, te livrer<br />
enfin le tragique secret <strong>de</strong> notre vie. Il<br />
n'a rien, je n'ai pas besoin <strong>de</strong> te le dire,<br />
qui touche à l'honneur, et cependant il<br />
peut refroidir le jeune amour d'Ayme-<br />
ric et le détourner <strong>de</strong> notre alliance... Je<br />
lui ai <strong>de</strong>mandé, ce matin, <strong>de</strong> réfléchir<br />
quelques jours, et <strong>de</strong> s'éloigner <strong>de</strong> nous<br />
pour être plus libre <strong>de</strong> consulter son<br />
cœur. C'est avec toi et ta femme qu'il<br />
<strong>de</strong>vra peser la décision suprême.<br />
» Je serai lundi à l'Ormaie. Je désire<br />
que personne ne connaisse mon arrivée.<br />
Je t'y attendrai. Il me semble que j'aurai<br />
plus <strong>de</strong> cou rage pour t'ouvrir mon<br />
cœur, dans cette maison qui a vu naître<br />
el, croître notre amitié. Quoi qu'il arrive,<br />
je comprendrai et respecterai la résolu-<br />
tion d'Aymeric, et notre vieille affection,<br />
a noua <strong>de</strong>ux, n'en sera pas atteinte. Il y<br />
a longtemps que j'aurais voulu tout te<br />
dire ; mais il m'aurait fallu te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />
le secret, et j'aurais craint que tu n'en<br />
souffrisses vis-à-vis d'Elise. Aujourd'hui,<br />
elle doit tout savoir.<br />
» A toi du fond <strong>de</strong> mon cœur. »<br />
(Par le même courrier.)<br />
AYMERIC A SON ONCLE<br />
« Mon oncle René m'a parlé... oh 1<br />
avec tant <strong>de</strong> bonté !... Il m'a dit son dé-<br />
sir <strong>de</strong> nouer une alliance nouvelle entre<br />
nos <strong>de</strong>ux familles... Il a confiance en<br />
moi. et consent à me donner Miriam, à<br />
la condition que je réfléchisse quelques<br />
jours, et que j'aie un entretien a,vec<br />
vous... Comme si une courte absence<br />
pouvait mo changer ! Comme si je pou-<br />
vais réfléchir, quand je vois <strong>de</strong>vant mes<br />
yeux le bonheur, le bien suprême <strong>de</strong> ma<br />
vie !<br />
» Je n'ai pas le courage <strong>de</strong> quitter Pa-<br />
ris, quoique ce soit si dur <strong>de</strong> me voir in-<br />
terdit pour quelques jours le seuil chéri.<br />
Ne viendrez-vous pas, mon temps d'é-<br />
preuve écoulé, assister avec ma tante à<br />
mes bienheureuses fiançailles ?...<br />
« Et le pauvre Clau<strong>de</strong> me trouve en-<br />
core heureux !... »<br />
XXIII<br />
L'Ormaie a revêtu son aspect hivernal.<br />
Les arbres do l'avenue sont dépouillés ;<br />
les hêtres, privés <strong>de</strong> verdure, ont l'air <strong>de</strong><br />
hautes colonnes grises ; la pluie remplit<br />
les ornières ; sur les murailles <strong>de</strong> la mai-<br />
son, un réseau <strong>de</strong> brindilles <strong>de</strong>sséchées<br />
remplace las fleurs <strong>de</strong>s clématites, et ce-<br />
pendant, dans un recoin très abrité, il<br />
y a encore quelques pâles roses blan-<br />
ches, que la première gelée effeuillera.<br />
Dans l'ancien cabinet <strong>de</strong> travail do<br />
Roué, um Irai 'bonne cjmitavsam à dissi-<br />
per l'o<strong>de</strong>ur renfermée et humi<strong>de</strong>. On<br />
a découvert les meubles en hâte, mais il<br />
y a dans cette pièce, <strong>de</strong>puis si longtemps<br />
inhabitée, un aspect <strong>de</strong> tristesse et d'a-<br />
bandon qui serre le cœur du docteur<br />
Sauvely lorsqu'il arrive, ému <strong>de</strong> crainte,<br />
à l'étrange ren<strong>de</strong>z-vous que lui a donné<br />
son cousin.<br />
. Celui-ci, <strong>de</strong>bout <strong>de</strong>vant la cheminée,<br />
tourne à chaque instant les yeux vers la<br />
pendule par une habitu<strong>de</strong> machinale.<br />
Mais il y a longtemps que la vie est sus-<br />
pendue dans la vieille maison <strong>de</strong> fa-<br />
mille, ot l'aiguille immobile marque<br />
toujours l'heure <strong>de</strong> ce départ étrange et<br />
précipité qui a interrompu tant <strong>de</strong> pro-<br />
jets joyeux.<br />
— Paul !...<br />
Ils s'embrassent chaleureusement ; il<br />
y a quelquo chose do convulsif dans l'é-<br />
treinte <strong>de</strong> René ; puis ils s'éloignent un<br />
peu l'un <strong>de</strong> l'autre, pour se rendre<br />
compte <strong>de</strong>s changements que le temps a<br />
apportés dans leurs physionomies. A<br />
peine quelques ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus marquent<br />
le beau front tranquille du docteur ;<br />
quant à René, il a assez vieilli, <strong>de</strong>puis<br />
quelques semaines, pour que les années<br />
qui les séparent semblent effacées.<br />
— Toutes les paroles banales semble-<br />
raient, en ce moment, une insupportable<br />
et odieuse comédie, dit-il d'une voix dont<br />
il s'efforce <strong>de</strong> dominer les frémissements;<br />
j'ai hâte do déposer <strong>de</strong>vant toi ce far<strong>de</strong>au<br />
qui meurtrit si cruellement mes épau-<br />
les... Mais, auparavant, je veux te redire<br />
que rien n'altérera mon amitié, même la<br />
rupture possible d'un projet qui m'est<br />
très cher.<br />
Le docteur lui serra la main en silen-<br />
ce, ot, s'assoyant près <strong>de</strong> lui, plongea<br />
avec angoisse ses yeux bleus dans ceux<br />
<strong>de</strong> son araii...<br />
Il y oui un sil«mce, pendant lequel m<br />
n'entendit plus que la respiration préci-<br />
pitée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hommes...<br />
— Paul, dit brusquement René, se le-<br />
vant tout à coup avec agitation, l'une <strong>de</strong><br />
ces enfants n'est pas notre fille...<br />
Tressaillant <strong>de</strong> surprise, Paul ouvrit<br />
la bouche sans pouvoir d'abord pronon-<br />
cer un mot. Il fit un effort pénible et bal-<br />
butia une inteiTogation :<br />
— Miriam ?<br />
René se laissa retomber sur son fau-<br />
teuil.<br />
— Je ne sais pas...<br />
Il y eut encore un silence pesant, hor-<br />
riblement douloureux, pendant lequel le<br />
<strong>de</strong>etcur entrevit toutes les conséquences<br />
compliquées, douloureuses que pouvait<br />
avoir cette révélation, l'opposition déses-<br />
pérée que sa femme allait faire au ma-<br />
riage d'Aymeric, et même l'hésitation<br />
que celui-ci éprouverait peut-être <strong>de</strong>vant<br />
un si étrange mystère.<br />
— Tu ne sais pas 1 réuéla-t-il, presque<br />
sans savoir qu'il parlait. Mais c'est<br />
inouï, împossiblo !<br />
Soulagé par l'aveu qu'il venait <strong>de</strong><br />
faire, René respira longuement, et sem-<br />
bla recouvrer son énergie ordinaire<br />
— Tu comprends, dit-il, qu'on "n'ac-<br />
cepte pas aisément uno situation aussi<br />
cruelle, aussi anormale... Notro bonheur<br />
y a sombré, la santé <strong>de</strong> ma malheu-<br />
reuse femme s' est usée, et nous sommes<br />
peut-être condamnés h voir ces enfants<br />
en <strong>de</strong>venir les victimes. Comment n'au-<br />
rais-je pas remué ciel et terre pour sou-<br />
lever ce far<strong>de</strong>au ! Tout ce qui est humai<br />
noment possible a été fait.<br />
Le docteur, commo en proie à un eau<br />
chemar, pas** fiévreusement sa main<br />
sur son front.<br />
— Je ne comprends pas... Tu nous<br />
avais annoncé ta naissance <strong>de</strong> dvixx ju<br />
molles...<br />
— Oui ; l'une est morte à trois mois,<br />
et l'autre a été misérablement confondue<br />
avec l'enfant <strong>de</strong> &^nourrice...<br />
— Et l'on n'a pu arracher la vérité à<br />
cette femme. !<br />
— Elle a péri dans une catastrophe<br />
qui a failli coûter la vie aux enfants.<br />
— Mais il y avait <strong>de</strong>s voisins, <strong>de</strong>s pa-<br />
rents, <strong>de</strong>s témoins l<br />
— Personne n'a pu faire la lumière...<br />
Ecoute l'étrange récit d'un fait qui n'a<br />
peut-être pas <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nt... C'est pour<br />
moi un soulagement ineffable <strong>de</strong> déchar-<br />
ger enfin mon cœur <strong>de</strong> ces souvenirs<br />
amers...<br />
Il se tut un instant et, tandis que son^<br />
regard était fixé <strong>de</strong>vant lui, il sembla re-<br />
monter le cours <strong>de</strong>s années et revoir <strong>de</strong>s<br />
scènes disparues.<br />
— Je me rappellerai toujours notre ar-<br />
rivée si joyeuse dans un petit village<br />
<strong>de</strong>s Grisons, un coin perdu, découvert<br />
lors <strong>de</strong> notre voyage <strong>de</strong> noces, ot où nous<br />
avions projeté <strong>de</strong> revenir un été... Nous<br />
avions nos <strong>de</strong>ux jumelles... Celles-là<br />
étaient bien à nous... Elles avaient <strong>de</strong>ux<br />
mois ; Claire achevait do so remettre et<br />
nourrissait ses filles. Elles portaient les<br />
mêmes prénoms, intervertis, et se res-<br />
semblaient si étrangement, quo leur<br />
mère prenait la précaution do les dis-<br />
tinguer par un ruban... Comme nous<br />
étions heureux do cette fuite dans ce vil-<br />
lage presque ina,cce<br />
i lu... Après tout, il a été si intenaa, si pro-<br />
• m'émeul<br />
fond, que son seul souvenir<br />
après tant d'années sombres...<br />
Il fit une pause, comme pour repreiv<br />
dre courage à ces réminiscences, puis<br />
continua, avi<strong>de</strong>ment écouté war son enti :<br />
— Un jour, Glaire me dit que «e bon;<br />
heur lui faisait peur par son intensité<br />
même... Le len<strong>de</strong>main, elle éprouva dp<br />
choc singulier à rencontrer, sous ks fi'<br />
vrées <strong>de</strong> la misère et <strong>de</strong> la douleur.. »n.6<br />
femme qui était sa vivante image, mais<br />
une image transfigurée pu- la souffran-<br />
ce, impressionnante, quoique toujours<br />
belle. Elle me dit alors qu'ello serai*<br />
ainsi si le malheur l'atteignait.- Croi*<br />
tu aux pressentiments. Paul î<br />
— Je ne les nie pas absolument...<br />
— Naturellement, Claire voulut sct-O*<br />
rir cetet infortunée, qui portait dans & s<br />
bras un enfant, une petite fille <strong>de</strong> i'ûê e<br />
<strong>de</strong>s nôtres... Le bébé rescoinblait à ^<br />
mère, et par conséquent a Claire
NTIME<br />
quotidien, <strong>de</strong> Pefense êioeiale et Religieuse<br />
H ET ADMINISTRATION = <strong>Toulouse</strong>, Paie Roquelaine, 25 LE IlOIÉfiO<br />
5M> «r-<br />
7 SX BHtl<br />
^MniVOAIlOyW ET KSB-ARTEMKriTS LBIÎTROPHJ3 . ~. . . © * *t fc-<br />
IÉPABTEMETTS aos LivrrRQPHEâ 7 - *3 -<br />
ÈïtUHGSR (i/oft* jwttoW» «O - 20-<br />
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4» '<br />
ÉDITIONS"~RÉGTONALES<br />
Lof, Aveyron.Gorrèze, Cantal ! 7arn, Auflfo, Hérault, Pyrénées-Orient&tes<br />
— ' ' _<br />
Ùers, Hte*-P y rénées, Basses-Pyrénées, Lando* 1<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-at-Garonno i<br />
Haute-Garonne. Ariège<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
XXC££ESS&.*X I 3:c>2!Q~J9<br />
IrWONŒS («• . ;<br />
RÉCLAMES - . .<br />
RÉCUHES (3. ftty* . . ,<br />
L0CALE& , . ...<br />
*' * v * *• «•» ©* tpsa<br />
- a-- »<br />
- s - •<br />
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL<br />
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong>. - 17° Année - N° 5,512<br />
Les Faits du Jour<br />
La Chambra tîans ses <strong>de</strong>ux séances, a voté<br />
le budget da ia marine et entamé la rtiscus-<br />
S'orc ois calui le sa guerre.<br />
-»-&-l et on le pousse au point qu'il ne reste plus<br />
que les annexes à construire pour le mettre<br />
en état <strong>de</strong> fonctionner.<br />
On hésite au sujet <strong>de</strong> la défense du côté, <strong>de</strong><br />
la terre, effrayé <strong>de</strong> projets trop vastes ; mais<br />
lie principe qu'il fallait couvrir aussi le port<br />
contre une attaque B© l'intérieur était du<br />
moins acquis. On dépense ainsi 43 millions, et<br />
on était à la veille <strong>de</strong> pouvoir disposer <strong>de</strong> l'un<br />
<strong>de</strong>s plus magnifiques instruments <strong>de</strong> guerre<br />
qu'il y ait au mon<strong>de</strong>, d'un instrument' conçu<br />
et exécuté d'après les théories les plus récen-<br />
tes. Mais M. Pelletan <strong>de</strong>vient ministre <strong>de</strong> la ma-<br />
rine. Il arrête tous les travaux <strong>de</strong> Bizerte.<br />
Pourquoi ? En vue <strong>de</strong> quelle autre manière<br />
d'entendre l'intérêt national ? Singulière fa-<br />
çon <strong>de</strong> pratiquer les mœurs <strong>de</strong> la liberté : on<br />
ne le lui a jamais <strong>de</strong>mandé 1 Et il ne l a ja-<br />
mais dit, Pendant cinq ans, l'achèvement die<br />
Bizerte a été suspendu.<br />
Le personnel qui y avait été réuni était peu<br />
à peu licencié. Nous avons raconté le cas <strong>de</strong><br />
ces 1,500,000 francs do machines-outils gisant<br />
sous <strong>de</strong>s hangars, faut© d'un crédit <strong>de</strong> 37,000<br />
francs pour les mettre en place. Quelques par-<br />
lementaires qui ne voulaient pas le croire y<br />
sont allés voir dans ces <strong>de</strong>rniers temps ; ils<br />
ont <strong>de</strong> leurs yeux constaté cet état d'abandon;<br />
que dans le rapport sur le budget <strong>de</strong> la marine<br />
qui vient d'être distribué, M. Chaumet déclare<br />
énergiquement être inadmissible.<br />
Nous ne croyons pas qu'il soit possible<br />
<strong>de</strong> dresser plus clairement un acte d'accu-<br />
sation. Dans les lignes qui précè<strong>de</strong>nt, Pel-<br />
letan est convaincu <strong>de</strong> trahison envers la<br />
patrie. Pendant cent ans, peut-être, la mê<br />
me inculpation sera portée victorieusement<br />
contre lui. Et il s'imagine qu'on l'oublie !..<br />
Il est vrai que, pour réparer ses torts<br />
Pelletan (<strong>de</strong> la Voie Ferrée) propose <strong>de</strong><br />
chambar<strong>de</strong>r les Sociétés financières com-<br />
binées, Etats-Généraux ou Parlements, afin<br />
<strong>de</strong> prendre avec eux <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> salut.<br />
Au len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la victoire anglaise,<br />
Paris reçut respectueusement le dauphin<br />
Charles, nommé, par son père prisonnier,<br />
lieutenant-général du royaume ; il convo-<br />
qua les Etats <strong>de</strong> la langue d'oïl. Huit cents<br />
députés composèrent cette assemblée. Pri-<br />
sonnière ou décimée sur le champ <strong>de</strong> ba-<br />
taille, la noblesse y était peu représentée ;<br />
l'influence fut tout d'abord acquise lux dé-<br />
putés <strong>de</strong>s villes et surtout à ceux <strong>de</strong> Paris,<br />
présidés par le prévôt <strong>de</strong>s marchands,<br />
Etienne Marcel.<br />
Dès leur première assemblée, ceux-ci<br />
s'appliquèrent à redresser les abus du pou-<br />
voir, oubliant trop que, dans le jeu <strong>de</strong><br />
toute institution humaine, on ne peut faire<br />
abstraction <strong>de</strong> l'infirmité <strong>de</strong> la <strong>de</strong>scendance<br />
d'Adam. Aussi bien la pression <strong>de</strong> l'étran-<br />
ger, les résistances locales, les divisions<br />
intérieures, corrompirent bientôt ces élé-<br />
ments <strong>de</strong> réformes ; <strong>de</strong>s tribuns s'élevè-,<br />
rent : Marcel, Robert le Coq, le sire <strong>de</strong><br />
Pecquigny exaltèrent les passions <strong>de</strong> la<br />
multitu<strong>de</strong>.<br />
Pour continuer la guerre, les Etats ac-<br />
cordèrent <strong>de</strong>s,hommes et <strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s au<br />
dauphin, mais sous la condition qu'ils<br />
poursuivraient ses conseillers, .qu'il ren-<br />
drait la' ; liberté au roi <strong>de</strong> Navarre, empri-<br />
sonné par son ohm,, et qu'enfin il ne pour-<br />
rait prendre aucune mesure sans l'avis<br />
d'un conseil <strong>de</strong> députés. Cette ordonnance<br />
était beaucoup plus qu'une réformé"; elle<br />
changeait le gouvernement, en mettant<br />
l'administration dans la main <strong>de</strong>s Etats,<br />
et préludait au régime inauguré 432 ans<br />
plus tard, régime dont Pre.udhon a dit,<br />
avec la verve qui lui est propre : « Maudis-<br />
sons cette odieuse mécanique à menson-<br />
ges qu'est le parlementarisme, et qui ôte<br />
aux hommes tout courage et toute honnê-<br />
teté ». Hors d'état <strong>de</strong> résister à -ces exi-<br />
gences, le régent fut contraint d'y acquies-<br />
cer, mais partit pour l'Allemagne soùs pré-<br />
texte <strong>de</strong> s'entendre avec l'empereuï, son<br />
oncle, et se trouva bien <strong>de</strong> gagner aijisi du<br />
temps. Les Etats. du Midi lui accordèrent,<br />
sans conditions, quelques-unes <strong>de</strong>s ressour-<br />
ces dont il avait besoin. Alors, voulant s'af-<br />
franchir <strong>de</strong> l'ingérence <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> Pa-<br />
ris dans le gouvernement, il leur défendit<br />
<strong>de</strong> s'assembler. Toutefois, les murmures du<br />
peuples et l'épuisement <strong>de</strong>s finances l'obli-<br />
gèrent à convoquer <strong>de</strong> nouveau les Etats-<br />
Généraux le 7 novembre 1357.<br />
H Jusqu'à cette date, on peut considérer<br />
Marcel comme un réformateur, animé d'in-<br />
tehtions peut-être impru<strong>de</strong>ntes, mais géné.<br />
reuses ; désormais, il va <strong>de</strong>venir un révo-<br />
lutionnaire, s'aidant <strong>de</strong>s pires ennemis <strong>de</strong><br />
son pays, et pour atteindre son but il<br />
ira jusqu'au crime. C'est ainsi que le len-<br />
<strong>de</strong>main <strong>de</strong> l'ouverture <strong>de</strong>s Etats le roi <strong>de</strong><br />
Navarre Charles, que l'histoire a juste-<br />
orisoT!^ 6 p le M ^ uvais . f ut délivré <strong>de</strong> sa<br />
Pari, fYw?? Cq " ,gny ' ami du P ré vôt <strong>de</strong><br />
vôt Sf ° l T 1 ?! 0 011 vit ce mame pré-<br />
rat<br />
tc l<br />
a,0lr l ait meUr e à mort un avo-<br />
VA du , r01 au Parlement, M" R^w<br />
d Acv forcer h la i, f „ ,, ' «egnaut<br />
. ^J, IUILCI , a la têt© dune nonnlnco f„<br />
souïlèi^^x^<strong>de</strong> ^ da ^ phin 1 Massacrer;<br />
bous tes yeux <strong>de</strong> ce prince, les marérhmv<br />
<strong>de</strong> Champagne et d© Normandie, sla Xs<br />
intimes conseillers. Lorsqu'on ouvrit l2<br />
prisons, sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Charles d° Na<br />
varre, il avait donné la liste <strong>de</strong>s criminels<br />
que l'on <strong>de</strong>vait relâcher, à savoir : « lar<br />
rons, meurtriers, voleurs <strong>de</strong> grands che<br />
mins, faussaires, coupables <strong>de</strong> viols, per-<br />
turbateurs du repos public, sorciers et em-<br />
poisonneurs ». C'est <strong>de</strong> cette canaille que<br />
Marcel s'était fait suivre dans l'hôtel du<br />
régent<br />
Les meurtres dont le sang avait rejailli<br />
sur la robe du jeune prince firent <strong>de</strong> lui<br />
l'irréconciliable ennemi du prévôt. Résolu<br />
à se venger, il quitta aussitôt Paris. Ce-<br />
pendant les provinces, révoltées par les<br />
violences <strong>de</strong> la Commune parisienne, pri<br />
rent parti contre elle pour le dauphin, et<br />
les Etats <strong>de</strong> Champagne les imitèrent. Tout<br />
à fait rassuré par ces manifestations, le<br />
futur Charles V crut pouvoir enfin faire<br />
acte d'indépendance et prit sur lui <strong>de</strong><br />
transférer à Compiègne les Etats <strong>de</strong> la lan-<br />
gue d'oïl, convoqués pour le 1 er mai à Pa<br />
ris. Peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> y vint ; c'était toutefois<br />
une représentation telle quelle du royaume<br />
contre sa capitale. Elle vota <strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s,<br />
ajoutant qu'iis seraient perçus par les dé-<br />
putés <strong>de</strong>s Etats. Cette affectation <strong>de</strong> popu<br />
larité inquiéta Marcel qui, se sentant<br />
ébranlé, <strong>de</strong>manda à l'Université d'interve<br />
nir en sa faveur auprès du dauphin. Mais<br />
il n'y avait plus <strong>de</strong> paix possible ; le pré-<br />
vôt le comprit, pressa l'achèvement <strong>de</strong>s for-<br />
tifications <strong>de</strong> Paris, s'empara du Louvre,<br />
où étaient les provisions <strong>de</strong> guerre, et en-<br />
voya à Avignon louer <strong>de</strong>s brigands.<br />
Pendant que, d'une part, le régent, sou<br />
qu'il n'ait souillé sa cause par la violence,<br />
le meurtre, et <strong>de</strong>s alliances avec la plus<br />
basse démagogie. Enfin il allait, lorsque la<br />
hache <strong>de</strong> Maillard en fit justice, livrer Pa-<br />
ris aux ennemis <strong>de</strong> la France. Cela seul<br />
suffirait à le ranger parmi ceux dont la<br />
mémoire doit être maudite.<br />
Général REBILLOT.<br />
UNE FAILLITE<br />
Les retraites ouvrières viennent <strong>de</strong> subir<br />
le sort <strong>de</strong> l'impôt sur le revenu. On a déjà<br />
dit : « Bon voyage » au projet <strong>de</strong> M. Cail-<br />
laux, parti pour une tournée en province.<br />
Comme Malborough : « ne sait quand re-<br />
viendra. » Il faut également dire adieu aux<br />
retraites ouvrières, ou, du moins, au pro-<br />
jeu voté par la Chambre, défendu par M.<br />
Viviani et retapé sans succès par la com-<br />
mission du Sénat.<br />
Pour la <strong>de</strong>rnière fois, hier, les membres<br />
<strong>de</strong> la commission assistés du prési<strong>de</strong>nt du<br />
conseil, <strong>de</strong>s ministres <strong>de</strong>s finances et du<br />
-travail» ont tenu.une longue et grave con-<br />
sultation autour du sujet et se sont trouvés<br />
d'accord pour reconnaître qu'il est incura-<br />
ble. Une petite note, qui a l'air d'une lettre<br />
<strong>de</strong> faire-part, a été rédigée à l'issue <strong>de</strong> la<br />
consultation. On va reprendre l'étu<strong>de</strong>, non<br />
pas du projet actuel, définitivement con-<br />
damné, mais <strong>de</strong> la question. Cela signifie<br />
que projet et question sont provisoirement<br />
inhumés dans le caveau <strong>de</strong> famille où dor-<br />
ment déjà l'impôt sur le revenu, le scrutin<br />
<strong>de</strong> liste, le rachat <strong>de</strong>s chemins <strong>de</strong> fer, le<br />
monopole du pétrole, <strong>de</strong>s sucres et <strong>de</strong> l'al-<br />
cool et généralement un stock <strong>de</strong> maccha-<br />
bées qui, <strong>de</strong> leur vivant, agitèrent leur fo-<br />
lie sur le tréteau radical.<br />
Il était inévitable qu'il en fût ainsi. M.<br />
Caillaux ne s'est-il pas avisé <strong>de</strong> dire à la<br />
commission sénatoriale que l'Etat limitait<br />
pour toujours à cent millions le sacrifice<br />
annuel du Trésor. Cette déclaration équi-<br />
valait à l'abandon par le gouvernement <strong>de</strong><br />
toutes ses promesses. C'est ce que M. Mé-<br />
line n'a pas manqué <strong>de</strong> faire remarquer, en<br />
ajoutant que le concours <strong>de</strong> l'État étant<br />
limité, alors que celui <strong>de</strong>s bénéficiaires ne<br />
l'est pas, il est impossible <strong>de</strong> fixer un mi-<br />
nimum <strong>de</strong> retraite, et si ce minimum n'est<br />
pas fixé, il <strong>de</strong>vient également impossible <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une cotisation soit aux patrons<br />
soit aux ouvriers.<br />
Commission et gouvernement en ont con-<br />
venu.<br />
Et voilà un projet qui succombe encore<br />
sous un croe-en-jamhes du ministre Cail-<br />
laux. Le ministre <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong> la sociale<br />
ne voulait pas donner plus <strong>de</strong> cent mil-<br />
lions aux vieux ouvriers. Maintenant le<br />
tour est joué, et il ne donnera même pas<br />
un sou.<br />
ments les plus' pressants, a refusé <strong>de</strong> sur-<br />
veiller la frontière marocaine nf. ^Jj- ,<br />
dixième kilomètre " larocaine > a u <strong>de</strong>là du<br />
M. Picquart a daigné s'accrocher à la<br />
lecture <strong>de</strong>s romans déca<strong>de</strong>nts et ù Vcxécu<br />
tion <strong>de</strong>s valses <strong>de</strong> Chamina<strong>de</strong> pour nous<br />
assurer que le sang versé sera vengé I NVn<br />
croyez pas un mot. M. Picquart et M rie<br />
menceau continueront <strong>de</strong> gouverner -»u<br />
petit bonheur. Avant d'entreprendre une<br />
expédition nouvel e, on attendra les ordres<br />
d'Edouard VII. Une seule chose est sûre<br />
c est que la République in<strong>de</strong>mnisera lar KC i<br />
mont les cultivateurs et les capitalistes al-<br />
gériens lésés par les déprédations dës Beni<<br />
Snassen. Les catholiques français n'ont<br />
eux aucune in<strong>de</strong>mnité à recevoir pour les<br />
spoliations dont ils sont victimes. Mais les<br />
colons <strong>de</strong> la frontière marocaine ne sont<br />
pas gens à se payer <strong>de</strong> la même monnaie.<br />
Il faudra les dédommager.<br />
Tout à l'heure, un député du Centre me<br />
disait qu une insurrection algérienne pour-<br />
rait bien être la conséquence <strong>de</strong>s faits <strong>de</strong><br />
guerre dont notre frontière Vient d'être le<br />
théâtre. Vous savez avec quelle rapidité<br />
les nouvelles se transmettent parmi les<br />
tribus arabes. Quand on saura que nos<br />
troupes ont éprouvé un échec, les musul-<br />
mans, fiers du succès <strong>de</strong> leurs coreligion-<br />
naires, seront- fortement tentés <strong>de</strong> prêter<br />
main forte aux Marocains. Là est le dan-<br />
ger. Mais M. Clemenceau ne veut pas avoir<br />
1 air <strong>de</strong> s'en préoccuper.<br />
On me raconte qu'abordant, après le dis-<br />
cours <strong>de</strong> Picquart, le député Klotz, il lui dit<br />
que le gouvernement ne ferait rien. « Nous<br />
voulons, ajouta Clemenceau, offrir au<br />
mon<strong>de</strong> l'exemple d'un ministère <strong>de</strong> réfor-<br />
mes et non d'un ministère d'entreprises<br />
guerrières. » Personne, bien entendu, ne<br />
prend au sérieux ce pathos. Sf Edouard VII<br />
veut que le cabinet marche, il faudra bien<br />
que Clemenceau se soumette ou se dé-<br />
mette.<br />
M. Jules Delahaye n'a pu pousser à tond<br />
1 autre jour, sa charge contre Briand. Mais<br />
Briand ne perdra rien pour attendre. Un<br />
<strong>de</strong> ces jours, M. Delahaye viendra lire à<br />
la tribune quelques documents qui intéres-<br />
seront non seulement Briand, mais ses<br />
amis II y sera question <strong>de</strong>s prairies <strong>de</strong><br />
Saint-Nazaire. M. Delahaye ne négligera<br />
pas non plus certains socialistes million-<br />
naires qu'il est temps <strong>de</strong> démasquer.<br />
MÉNALOUE.<br />
par pi! Spécial<br />
4^<br />
L'assemblée <strong>de</strong>s évêques. — Débat à la<br />
Chambreztur le Maroc. — Nouveau com-<br />
oai. — Dix tues.<br />
T „ a , . A Paris, 28 novembre.<br />
MîS évêques protecteurs <strong>de</strong> l'Institut ca-<br />
tholique <strong>de</strong> Paris se sont réunis mercredi<br />
matin, à l'hôtel <strong>de</strong> Condé, rue Monsieur<br />
pour délibérer sur les gravés problèmes<br />
que soulève le mo<strong>de</strong>rnisme. Le recteur, Mgr<br />
Baudrillart, a reçu <strong>de</strong>s évêques un témoi-<br />
gnage collectif <strong>de</strong> satisfaction. L'éminent<br />
ecclésiastique se conforme, en effet, aux<br />
traditions léguées par Mgr d'Hulst et Mgr<br />
Péchenard. On s'est occupé ensuite <strong>de</strong> M.<br />
Paul Bureau et <strong>de</strong> son livre sur la Crise<br />
morale <strong>de</strong>s temps nouveaux. C'est le cha-<br />
pitre relatif aux « symptômes <strong>de</strong> rénova-<br />
tion » qui a surtout éveillé les ombrages <strong>de</strong><br />
l'auguste assemblée.<br />
Pour vous donner une idée du livre, je<br />
ne vous citerai qu'un mot. L'auteur, par-<br />
lant <strong>de</strong> la Restauration, lui reproche d'a-<br />
voir, par <strong>de</strong>s multiples lois et ordonnances,<br />
replacé dans leur condition première le ré-<br />
gime <strong>de</strong> la famille et <strong>de</strong>s successions, <strong>de</strong><br />
l'enseignement et <strong>de</strong> l'Eglise. Et quelles<br />
sont ces lois rétrogra<strong>de</strong>s ? M. Paul Bureau<br />
cite la loi <strong>de</strong> 1816 sur l'abolition du di-<br />
vorce. Ainsi, parmi les griefs dirigés con-<br />
tre le gouvernement monarchique, figure<br />
le reproche d'avoir rétabli l'indissolubi-<br />
lité du mariage chrétien. Je n'insiste pas.<br />
M. Paul Bureau raille le Père Ollivier<br />
dans la chaire <strong>de</strong> Notre-Dame, au<br />
ï ÉPÊCH<br />
MORT D'UN SÉNATEUR<br />
Paris, 28 novembre.<br />
M. taao», sénateur radical <strong>de</strong> Saône-ot-Loi-<br />
ans, d un© attaque d'apoplexie foudroyante<br />
me on vient <strong>de</strong> chambar<strong>de</strong>r les fondations<br />
pieuses. I! a tué la marine <strong>de</strong> la France et .<br />
il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aujourd'hui qu'on assassine tenu par la noblesse. et, <strong>de</strong> 1 autre la Corn<br />
son crédit. Mais on lui fait <strong>de</strong> l'opposition, | mune se préparait^ ajme lutte ^définitive<br />
et alors il se plaint.<br />
Unissons-nous pour gémir sur ses infor<br />
tunes. Pauvre Péril National ! Pauvre<br />
pauvre Pelletan (<strong>de</strong> la Voie Ferrée ) j<br />
» ®@®<br />
XJxx Traître<br />
Les traîtres sont <strong>de</strong>puis quelques années<br />
personnages très en vue ; la curiosité du<br />
public, quand ce n'est pas sa faveur s'at-<br />
tache à eux, et nous en avons vu hissés<br />
a, une fortune où n'atteignent pas les meil-<br />
leurs serviteurs <strong>de</strong> leur pays. On était ja-<br />
dis plus sévère pour leurs méfaits et rare<br />
ment d'ailleurs ils faisaient uno bonne fin •<br />
le connétable <strong>de</strong> Bourbon, Coligny (ven-<br />
dant Le Havre à l'Angleterre), Moreau<br />
Dazame, d'autres encore, ont payé, dès cè<br />
mon<strong>de</strong>, la rançon <strong>de</strong> leur crime. Mais ils<br />
ont <strong>de</strong>s partisans qui tentent d© les réha-<br />
biliter, et c'est faire œuvre pie qu© <strong>de</strong><br />
rattacher au gibet ceux qui ont mérité d'y<br />
être pendus. Un <strong>de</strong> ceux-là est Etienne<br />
Marcel, dont la statue, élevée par les com<br />
munards amnistiés puis relaps <strong>de</strong> 1871 est<br />
un <strong>de</strong>s défis que les politiciens issus <strong>de</strong>'nos<br />
désastres ne cessent <strong>de</strong> jeter au passé <strong>de</strong><br />
la France. Il suffit, pour s'en conviiincre<br />
<strong>de</strong> lire dans la véritable histoire le récit dè<br />
ce qu'a fait ce statufié, tandis que la Fran-<br />
ce était en danger <strong>de</strong> mort sous l'étreinte<br />
<strong>de</strong> l'Angleterre.<br />
Les événements qui suivirent la défaite<br />
<strong>de</strong> Poitiers ressemblent à ceux qui se pro-<br />
duisirent aux débuts <strong>de</strong> la Révolution <strong>de</strong><br />
1789 et lors <strong>de</strong> l'établissement <strong>de</strong> la Répu-<br />
blique, en 1870 : comme dans toutes les<br />
gran<strong>de</strong>s crises, on eut recours aux Assem-<br />
un tiers se leva auquel on n'avait pas<br />
songé. Les paysans, ruinés par la guerre<br />
pillés indistinctement par <strong>de</strong>s soudards<br />
étrangers ou français, se soulevèrent con<br />
tre les seigneurs, qu'ils accusaient <strong>de</strong> leur<br />
misère. Ce soulèvement fut l'explosion <strong>de</strong><br />
passions féroces qu'ils assouvirent par <strong>de</strong>s<br />
atrocités.<br />
Marcel, moins scrupuleux, leur envoya<br />
<strong>de</strong> Paris huit cents hommes pour les ai<strong>de</strong>r<br />
emporter le marché <strong>de</strong> Meaux, où s'é-<br />
taient réfugiées, avec les duchesses d'Or-<br />
léans et <strong>de</strong> Normandie, beaucoup <strong>de</strong> no-<br />
bles dames et <strong>de</strong>moiselles fuyant <strong>de</strong>vant les<br />
Jacques. Nombreux, ceux-ci les assié-<br />
geaient ; d'un moment à l'autre eilcs pou-<br />
vaient être massacrées et se mouraient <strong>de</strong><br />
peur. Heureusement, il leur vint un se-<br />
cours inespéré. Le comte <strong>de</strong> Foix et le<br />
captai <strong>de</strong> Bùch revenaient <strong>de</strong> la croisa<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
Prusse, passant par Châlons ; ils y appri<br />
rent le danger <strong>de</strong> ces dames et chevauchè-<br />
rent à leur secours, accompagnés <strong>de</strong><br />
Soixante lances. Dans une sortie fougueu-<br />
se ils écrasèrent les assaillants et en tuè-<br />
rent plus <strong>de</strong> sept mille. _<br />
Cependant les affaires <strong>de</strong> Marcel allaient<br />
\ Paris <strong>de</strong> plus en plus mal. Menacé par<br />
in régent, qui occupait Charenton avec<br />
trois mille hommes, et à bout <strong>de</strong> popula-<br />
rité' il résolut <strong>de</strong> livrer la ville aux An-<br />
glais L'une <strong>de</strong>s porter, <strong>de</strong>vait, par lui, leur<br />
|tr© ouverte dans la nuit du 31 juillet 1358.<br />
Venu au ren<strong>de</strong>z-vous, dont le secret n'a-<br />
vait pas été gardé, il y trouva, entouré <strong>de</strong><br />
mielqups amis, Maillard, échevm, dévoué<br />
au Dauphin. Il y eut là, dit la chronique,<br />
grand huttn et dur, et un coup <strong>de</strong> hache<br />
abattit le prévôt <strong>de</strong> Paris. ,<br />
Si les utopistes parlementaires et libe<br />
ranv prônent cn Marcel l'inventeur do ma<br />
chines politiques dont nous avons jusqu'ï<br />
| présent tiré peu <strong>de</strong> orofit, on ne peut nier<br />
qui,<br />
len<strong>de</strong>main <strong>de</strong> la catastrophe du Bazar <strong>de</strong><br />
la Charité, crut <strong>de</strong>voir rappeler, <strong>de</strong>vant les<br />
autorités républicaines, la loi <strong>de</strong>s expia-<br />
tions sociales. C'est ainsi que sous le<br />
<strong>de</strong>uxième Empire le grand évêque d'Or-<br />
léans fut persifflé, flétri, stigmatisé par la<br />
presse antireligieuse à la suite d'un man-<br />
<strong>de</strong>ment où il avait évoqué la même loi. Les<br />
Romains, les Grecs, toute l'antiquté classi-<br />
que, — répondait Mgr Dupanloup, — ad-<br />
mettait l'intervention <strong>de</strong> la Provi<strong>de</strong>nce<br />
dans les événements humains.<br />
Aujourd'hui, cette croyance répugne à<br />
l'orgueil <strong>de</strong>s générations nouvelles, dégra-<br />
dées par le kantisme réfractaire à toute<br />
transcendance. En 1864, seuls les libres-<br />
penseurs s'insurgèrent contre les doctrines<br />
développées par l'évêque d'Orléans sur<br />
l'Athéisme et le péril social. De nos jours,<br />
tout un clan <strong>de</strong> catholiques répudient les<br />
enseignements que renfermait cet écrit qui<br />
reçut la haute approbation <strong>de</strong> Pie IX. Je<br />
conviens avec M. Bureau que, <strong>de</strong>puis 1864,<br />
nous avons marché. Le dogme <strong>de</strong> la Provi-<br />
<strong>de</strong>nce a décidément fait son temps. Le mo-<br />
<strong>de</strong>rnisme n'en veut plus.<br />
***<br />
Court débat à la Chambre sur les inci-<br />
<strong>de</strong>nts du Maroc. M. Ribot aurait voulu m-<br />
terneller, mais la valetaille gouvernemen-<br />
tale ne le permet pas. L'opposition aurait<br />
nu en effet, mettre en relief l'imprévoyan-<br />
ce 'du prési<strong>de</strong>nt du conseil et l'incurie du<br />
ministre <strong>de</strong> la guerre. La majorité veut<br />
ou'on iette un voile sur la criminelle légè-<br />
reté <strong>de</strong> Clemenceau et sur la non moins<br />
meurtrière incapacité <strong>de</strong> Picquart.<br />
Picquart, obligé <strong>de</strong> s'expliquer, déclare<br />
que maintenant toutes les mesures sont<br />
prises pour empêcher une nouvelle attaque.<br />
Cette réponse est celle <strong>de</strong> tous les gouver-<br />
nements infidèles. Ce n'est jamais la veille<br />
<strong>de</strong>s agressions que ces gouvernements sont<br />
prêts, — mais le len<strong>de</strong>main.<br />
Vous savez qu'au <strong>de</strong>rnier engagement, à<br />
celui <strong>de</strong> Palla-Marnia, dix homnies ont été<br />
tués, au nombre <strong>de</strong>squels le lieutenant <strong>de</strong><br />
Saint-Hilaire. Ces dix Français ont payé<br />
<strong>de</strong> leur sang l'impéritie et l'incohérence <strong>de</strong><br />
M. Clemenceau qui, malgré les avertisse-<br />
Paris, 29 novembre.<br />
IOUUNAUX ANTIBLOCAUDS<br />
Le général BonnaA é-crit dans le Gaulois, au.<br />
sujet <strong>de</strong>s événements qui se déroulent à la<br />
frontière ailgéro-marocaine :<br />
» Le ministre <strong>de</strong> la guerre n'a pas hésité à<br />
dire, hier : « L'unité <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment est<br />
assurée », mais l'unité <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>ment<br />
n'est qu'un mot si ©11© ne comporte pas au<br />
préalable l'unité <strong>de</strong> préparation ; or cette pré-<br />
paration indispensable a échappé au général<br />
Lyautey du fait <strong>de</strong> l'ingérence brouillonne et<br />
vaniteuse <strong>de</strong>s hommes au pouvoir qui se mê-<br />
lent <strong>de</strong> tout diriger du fond <strong>de</strong> leur cabinet<br />
da Paris.<br />
» Ce sont <strong>de</strong>s messieurs nantis <strong>de</strong> porte-<br />
feuilles qui préten<strong>de</strong>nt organiser <strong>de</strong>s expédi-<br />
tions en limiter l'action au kilomètre 10 ou<br />
au kilomètre 20 et punissent d'arrêts <strong>de</strong> rigueur<br />
les officiers qui dépassent ces limites ; puis,<br />
quand tout est gâté, que leurs folies préten-<br />
tieuses ont amené <strong>de</strong>s événements graves, vite<br />
ces personnages, peu disposés à Prendre la<br />
responsabilité <strong>de</strong> leurs sottises, s en déchar-<br />
gent sur la tête d'un officier général maintenu<br />
jusqu'alors à l'écart et lui disent : « Vous<br />
avez toute autorité pour agir comme bon vous<br />
semble. » , .<br />
» C'est vraiment trop commo<strong>de</strong>, mais nous<br />
no sommes plus à compter les gaffes <strong>de</strong>s<br />
gens qui <strong>de</strong>puis quelques années ffouwrnerit<br />
la France et ses colonies au rebours du bon<br />
S< De M Gaston Méry, dans -la Libre Parole i<br />
a La revanche du ghetto est complète ; c'est<br />
un Immon<strong>de</strong> hébreux, un ancien grand-mai-<br />
tre <strong>de</strong> la franc-maçonnerie qui vient <strong>de</strong> mon-<br />
naSt -gNl» <strong>de</strong> Rome la métropole<br />
<strong>de</strong> la chrétienté, la ville Eternelle est la capi-<br />
ate Cet^Hront suprême réveillera-t-il les ca*<br />
11,/*, ? nn voudrait le croire, on n ose les.<br />
tlioliques ? On voudrait le croire,<br />
pérer. ».<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Séance du matin<br />
La séance est ouverte à 9 h. 80. sous la prô-<br />
ei<strong>de</strong>nco <strong>de</strong> M. Etienne, vice-pres^ent.<br />
I_E BUDGET DE LA MARINE<br />
On reprend la suite du budget die la marine.<br />
Discours du ministre<br />
I\T Thornson répond à tous les orateurs ; il<br />
comma parler <strong>de</strong>vant une <strong>de</strong>mi^ouzamo<br />
^'M^Thomson, ministre <strong>de</strong> la marine. - La<br />
situation <strong>de</strong>s marins pêcheurs, je l'avouent<br />
naScuaièrement pénible ; elle touche même<br />
Via détresse sur certains points ; l-e gouverne-<br />
ment <strong>de</strong>man<strong>de</strong>ra instamment à la Chambre <strong>de</strong><br />
voter le plus tôt possible le projet <strong>de</strong> loi rela-<br />
tif aux inscrits maritimes.<br />
D'autre part, un projet <strong>de</strong> loi sur le recru-<br />
tement <strong>de</strong> l'arméo navale va être dépose très<br />
^fof quLconcerne les travaux <strong>de</strong>s ports,<br />
les Wivaux <strong>de</strong> Cherbourg seront exécutés ; on<br />
ne négligera pas non plus Rochefort et Lo-<br />
Susnt °il n'v a aucun antagonisme entre les<br />
divers' ports seulement il est tout naturel que<br />
•effort financier soit fait d'aboï-d relativement<br />
aux <strong>de</strong>ux ports principaux, Brest et Toulon.<br />
M. Lamy. — Vous ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>z pas la sup-<br />
pression aefl ports secondaires comme ports<br />
do plein exercice î<br />
M. Thomson. — Nullement.<br />
M. Jour<strong>de</strong>. » j'appelle l'attention d* M. 1^<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
Ministre sur la situation <strong>de</strong>s officiers mari-<br />
niers mécanicien».<br />
M. CuHloteaux. — Nous .traiterons cotte ques-<br />
tion dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />
nombreux orateurs sont inscrits. »<br />
M. lour<strong>de</strong> s'entête à poursuivre son inter-<br />
vention et commence un vra i discours, malgré<br />
les murmures d-e la Chambre et l'impatience<br />
du ministre qui est a la tribun-e.<br />
M. Cuillotcaux. — C'est une surprise et une<br />
Indélicatesse. (Bruit.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Jo vais vous rappeler à l'or-<br />
dre.<br />
P.l. Cuiiloteaux. — Vous permettez un vrai<br />
discours au lieu d'une simple interruption,<br />
alors que vous ne permettez jamais à l'oppo-<br />
sition .rte parler. {Applaudissements.)<br />
M. Thomaon. — Je connais tous les défauts<br />
do nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />
pour les corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />
dire qu'on ne travaille pas dans les arsenaux.<br />
Il faut développer le travail à la tâche ;<br />
avec le travail à la tâche, les ouvriers arrivent<br />
à se faire <strong>de</strong> très belles journées ; avec ce sys-<br />
tème, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />
plus que les malfaçons.<br />
Il no fout rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />
crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />
ques réformes à faire.<br />
Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />
vales, l'effort porto sur les gros cuirassés ; jo<br />
no crois pas que le moment soit venu pour<br />
discuter ies caractéristique:-, du cuirassé que<br />
l'on se propose do mettre en chantier ni sur<br />
l'artillerie à adopter.<br />
Le idlànger <strong>de</strong> la nomination d'un© commis-<br />
sion extraparlementaire serait <strong>de</strong> faire naître<br />
<strong>de</strong> nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />
œuvre <strong>de</strong> constructions navales qui est la<br />
chose la plus urgente.<br />
M. Chatsmet, rapporteur. — La commission<br />
d'enquête que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in-<br />
convénients que signale le -ministre qui peut<br />
toujours faire voter sans attendre les projets<br />
qu'il a préparés et qui s'en cadreront dans un<br />
plan d'ensemble.<br />
Il faut que la Chambre dise si oui ou non<br />
elle veut donner à la France la marine qui lui<br />
est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />
solution est contraire à la loi constitution<br />
nelle.<br />
M. Chaumet. — Je retire volontiers cette<br />
partie. »<br />
Les chapitres<br />
Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />
<strong>de</strong> les chapitres.<br />
M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />
à diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />
tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, à titre d'indication<br />
pour opérer la suppression <strong>de</strong>s attachés na-<br />
vals.<br />
M. Bussat. — Tandis que nos attachés na<br />
vais et militaires à l'étranger sont l'objet d'u<br />
no surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po<br />
lice spéciale, en France, les attachés <strong>de</strong>s puis<br />
sauces font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />
dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />
leurs. (Mouvement.)<br />
L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es<br />
pionnage, la main dans le sac ; il no faut-<br />
plus que cela se renouvelle. (Vives approba-<br />
tions.)<br />
Si la tentation n'avait pas été si proche, 6i<br />
facile à atteindre, peut-être, dans une récente<br />
affaire, n'aurait-on pas eu la douleur do voir<br />
trahir un officier français. » (Bruit.)<br />
L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />
La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée<br />
î h. <strong>30</strong>. La séance est levée à midi dix.<br />
Séance du soir<br />
La séance est ouverte à 2 h. i, sous la pré<br />
sidonoe <strong>de</strong> M. Brisson.<br />
LES EVENEMENTS DE RAON-L'ETAPE<br />
Lo prés<br />
tans une <<br />
•n-emants<br />
Raon-l'Etc<br />
tions dont<br />
•M. Paul<br />
immédiat<br />
Les déo<br />
tient. — J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons<br />
tomandie d'interpellation sur les évé<br />
sanglants qui se sont déroulés à<br />
pe le 28 juillet et sur les persécu-<br />
tes ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis.<br />
Constans insiste pour la discussion<br />
t (Vives .protestations.)<br />
ités sont nombreux et très animés<br />
M. Constans. — On ne s'est pas contenté <strong>de</strong><br />
usiner les ouvriers, on cherche maintenant<br />
syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />
intimida les<br />
es par le parquet -à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />
; il faut que oes populations <strong>de</strong>s Vosges<br />
rassurées.<br />
M. Clemenceau. — Je <strong>de</strong>mandé le renvoi à la<br />
suite <strong>de</strong>s antres interpellations. » (Clameurs<br />
socialistes.)<br />
A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le ren-<br />
voi est ordonné.<br />
LE BUDGET DE LA MARINE<br />
On reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />
marine.<br />
temps que les ouvriers sont sans travail ;<br />
l'ingénieur ajouta : « Eh 1 bien ! jo vais leur<br />
on trouver du travail », et il a mis quatre<br />
jouis à en trouver. (Vives exalamations.)<br />
Le rapporteur. — Dites la date.<br />
Le ministre. — Puisque vou-s ne donnez pas<br />
la date, vous m'o-Uigez à déclarer que ce fait<br />
ne s'est pas passé sous mon admîintotiratiion ;<br />
U remonta à trais ans.<br />
M. Pracfte. — Sons Pelletan.<br />
M. savary <strong>de</strong> Bca-jragard. — Lavez votre<br />
linge sale en fami&e. (Bruit.)<br />
M. Michel. — Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux<br />
voient les gaspillages dont ils sont les té-<br />
moins, et plus ils sont éclairé*, plus ils savent<br />
juger ; il ne faut pas les traiter brutalement,<br />
comme on le fait. (Longs applaudissements à<br />
l'extrême-frauche. )<br />
M. Chaumet, do sa place. — Je n'ai pas ca-<br />
lomnié les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
M. Michel. — Ge n'est pas moi qui l'ai dit,<br />
mais un <strong>de</strong> nos collègues, et il a ou raison.<br />
(Hilarité.)<br />
M. Chaumet. — J'allais rectifier, mais je<br />
vois que ce n'est plus utile ; d'ailleurs, cela<br />
n'a pis d'importance.<br />
M. Bïar.c. — Nous n'en ajoutons pas non<br />
(plus à ce que vous dites.<br />
M. Chaumet. — Permettez-moi <strong>de</strong> tenir<br />
pour rien vos interruptions. (Vociférations à<br />
l'extrême-gauche.)<br />
Le ministre. — Les services techniques<br />
m'ont dit que les chaudières anglaises cons-<br />
truites en France ne pou vaient servir pour nos<br />
cuirassés ; c'est dans ces conditions que j'ai<br />
décidé <strong>de</strong> n'employer que <strong>de</strong>s chaudières fran-<br />
çaises. »<br />
Le projet <strong>de</strong> résolution n'est pas adopte.<br />
M. Dupourqua. — En escadre, la quantité<br />
<strong>de</strong> munitions n'est pas suffisante ; elle <strong>de</strong>vrait<br />
être augmentée. • ...<br />
Le ministre. — J examinerai la question. »<br />
M <strong>de</strong> Kerguezoc présente un projet <strong>de</strong> réso-<br />
lution invitant le gouvernement à prendre <strong>de</strong>s<br />
(mesures an vue d'envoyer un mé<strong>de</strong>cin français<br />
en Islan<strong>de</strong> pendant la pêche.<br />
Le ministre. — Pour 1908, je m'engage a en-<br />
voyer un mé<strong>de</strong>cin. (Très bien !)<br />
M. Cuillotaau. — Quand un marin perd sa<br />
barque, son outil <strong>de</strong> travail, U se trouve iréduit<br />
à la plus noire misère ; le budget <strong>de</strong> la marine<br />
est <strong>de</strong> 320 millions ; il serait juste d'y trouver<br />
une somme quelconque pour venir en ai<strong>de</strong> à<br />
ces humbles, qui sont si cruellement éprou-<br />
vés. (Applaudissements.)<br />
M. Thomson. — Je m'engage, l'an prochain<br />
à augmenter le crédit. »<br />
M. Engerand- <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la diminution <strong>de</strong>s<br />
taxes d'octroi sur le poisson.<br />
M. Thomson. — M. Engerand a soulevé la<br />
une question intéressante, qui sera mis© à<br />
l'étu<strong>de</strong>.<br />
M. Wilm. — La solution viendra dans trente<br />
ans. • (Bruit.)<br />
Les <strong>de</strong>rniers chapitres sont adoptés.<br />
La Chambre vote sans discussion le budget<br />
<strong>de</strong> la Caisse <strong>de</strong>s invali<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la marine<br />
LA CLASSE 1906<br />
interpellation Varenne<br />
L'ordre du jouir appelle 3 a discussion du<br />
budget <strong>de</strong> la guenre et <strong>de</strong> l'hiitaipolriation <strong>de</strong><br />
M. Varenne sur les motifs ot les conséquen-<br />
ces <strong>de</strong>s instructions du ministre <strong>de</strong> la guerre<br />
relatives à la répartition dans les corps <strong>de</strong><br />
troupes <strong>de</strong>s jeunes soldats <strong>de</strong> la classe 1906.<br />
M. Varenne. — On a dit que la circulaire<br />
ministérielle du mois d,e septembre n'avait<br />
rien innové et n'avait pas touché au .recrute-<br />
ment régional ; il n'en est rien ; ce que la<br />
Chambre avait voulu, c'était le recrutement<br />
subdivisionnaire ; si on arme les jeunes hom-<br />
mes à proximité <strong>de</strong> leurs foyers, dans leur<br />
petite patrie, n'est-oe pas la meilleure leçon<br />
<strong>de</strong> patriotisme ? Le voisinage <strong>de</strong> la famffie<br />
îies aii<strong>de</strong> à supporter beaucoup mieux la ca-<br />
serne, surtout dans las premiers mois.<br />
S'ils tombent maladies, ils ont les soins, la<br />
tendresse <strong>de</strong> leur père et <strong>de</strong> leur mère. (Ex-<br />
clamations ironiques.)<br />
Par le recrutement, régional, on rapproche<br />
le sergent fils du fermier du soSdat fils du<br />
propriétaire, et c'est une bonne leçon d'éga-<br />
lité. (Bruit et rires.)<br />
Je citerai, à l'appui <strong>de</strong> ma thèse, un article<br />
d'un général paru dans VAurore au mois <strong>de</strong><br />
mai 1903 ; oe général c'est le ministre <strong>de</strong> la<br />
guerre actuel. (Applaudissements ironiques.)<br />
Il écrivait que la règle à suivre <strong>de</strong>vait être<br />
celle qui avait été suivie, sauf quelques ex-<br />
ceptions, pour le contingent d'un an, et don-<br />
nait l'argument que je donnais moi-même<br />
tout à l'heure en parlait <strong>de</strong>s réservistes ».<br />
(Applaudissements prolongés à l'extrême-<br />
au.che.)<br />
On nargue M. Picquart.<br />
M. WUm. — C'est b...ment bien fait. (Bruit.)<br />
M. Varenne. — Le .ministre ajoutait que,<br />
dans oes conditions, la durée du service <strong>de</strong>s<br />
réservistes pouvait être réduite au miinlm-um;<br />
iJ^o J0 ?e Poursuit sous forme <strong>de</strong> col- comment se fait-il que M. le ministre ait<br />
Si hnwfc n<br />
0 ' , changé d'opinion sur oe point ? »<br />
» c-.u i» , - f- lett '°.cfM Jejsinfstre n'ait pas Les socialistes ne cessent d'applaudir.<br />
les ciedits meoesasnr/»* tvnnr- l'nnni;. M varenne. — Il est facile <strong>de</strong> rendre le<br />
recrutement régional responsable <strong>de</strong>s événe-<br />
ments du Midi ; la vérité vraie, c'est que l'on<br />
a tort d'employer l'armée dans la répression<br />
<strong>de</strong>s trouMes. intérieurs. (Applaudisseiniente<br />
socialistes.)<br />
M. A!lard. — C'était la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Gal-<br />
liffet.<br />
M. Masrabuau. — Vous avez voté pensant<br />
<strong>de</strong>ux ans pour Galliff-et, vous. (Bruit.)<br />
M. Messimy. — Dans les troubles du Midi,<br />
il ne s'agit nullement d'un régiment qui a<br />
refusé <strong>de</strong> marcher contre <strong>de</strong> proches parents ;<br />
on ne leur a <strong>de</strong>mandé rien <strong>de</strong> semblable ;<br />
c'est un régiment, qu'on voulait éloigner et<br />
qui s'est révolté contre ses chefs. (Applaudis-<br />
sements à gauohe.)<br />
M. Varenne. — Je suis convaincu que oes<br />
hommes n'auraient pas refusé <strong>de</strong> mairoher<br />
pour la défense du pays ; je compte que le<br />
ministre tiendra la main à l'application<br />
stricte du principe d'égalité <strong>de</strong>vant le <strong>de</strong>voir<br />
militaire. (Applaudissements socialistes.)<br />
Réponse du général Picquart<br />
. Robhn regrette que lejaMstre n'ait pas<br />
:rit les crédits néogssaires pour l'applica-<br />
tion intégrale <strong>de</strong>JgPfoi du 27. juillet <strong>1907</strong> sur<br />
les cadres <strong>de</strong>sjftJ3eems <strong>de</strong> la marine.<br />
Lo minmitr. — Je promets d'appliquer la loi<br />
.progrepi/feinent dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />
disponibles. »<br />
Lerprési<strong>de</strong>ut Magnaud s'intéresse aux com-<br />
HUJÈ du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />
^,- / Le ministre promet toujours.<br />
M. Massé appelle la bienveillante attention<br />
du ministre sur un do nos établissements hors<br />
<strong>de</strong>s ports, celui <strong>de</strong> Guerigny.<br />
- ^Ffî-ÎT Les Plaques <strong>de</strong> blindage coûtent<br />
a lEtat 254 francs les 100 kll.; le prix <strong>de</strong>s pla-<br />
ques <strong>de</strong> Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />
Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />
oe ljaisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />
Pourquoi l'industrie privée n'a-t-elle pas<br />
baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />
personnel restreint Guerignv ne peut fabri-<br />
quer davantage ; il faut donc augmenter le<br />
personnel <strong>de</strong> l'aciérie,<br />
La marine ne s'adressera qu'à Gucrienv<br />
pour la fourniture <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />
M. Mahteu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />
laire i<strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
La ministre <strong>de</strong> ia marine. — Le salaire<br />
moyen, qui était <strong>de</strong> 3 fr. 50 il y a quelques an-<br />
nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr 85 ; il faut re-<br />
vfn^r 90 "P séri3ux o 1101 * a ét ô fait en fa-<br />
veur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
m^f 2^Y iOTS „1}'ORi in'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />
wi'n*" ^vaillant mieux ©t en acceptant le<br />
nravail à la tache, qui est le plus productif.<br />
{Exclamations à l'extrême-gauche.)<br />
UUJU " i -<br />
Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />
pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />
tées et <strong>de</strong>s cuirassas ; ils sont assurés contre<br />
le chômage; ils n'ont qu'à travailler conscien-<br />
cieusement. (Rumeurs.)<br />
M. Henri Michel. — j'ai pu voir <strong>de</strong> près<br />
comime rapporteur du budget <strong>de</strong> !a marine<br />
1 an <strong>de</strong>rnier, ce qui se passe dans les arse-<br />
naux et, par suite, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />
dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse contre<br />
M. Chaumet, rapporteur. - Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />
iloraueur <strong>de</strong> préciser, ot <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />
en cause à propos d'une campagne <strong>de</strong> presse<br />
M.. Michel.—ltn'y a aueune insinuation dans<br />
mes paroles ; je ne voulais dire qu'une chose<br />
cest que la campagne faite contre les arse-<br />
naux par la presse est une campagne pavée<br />
par les représentants <strong>de</strong> l'industrie l'rivée<br />
'lAppaaudtsss'ments à l'extrême-gauche )<br />
L orateur cherche à établir, dans un dis-<br />
cours interminable, qu'on travaille bien et<br />
.conacicincicuiseimant dans les arsenaux<br />
M. Michel. — Le travail cet plus vite fait<br />
bar las arsenaux qu© pair l'industrie privée<br />
les.cmrasses construits par l'Etat coûtent<br />
SSSwV^S. ooux is p^ 68<br />
La construction est aussi mieux faite dans<br />
Oes arsenaux ; qmmt au faible reniement <strong>de</strong><br />
nos arsenaux, il s'agît <strong>de</strong> savoir da is QUCT-<br />
tes mesures les ouvriers en sont S)S-<br />
bles et dans qur/ale mesure l'administration<br />
L outillage est notoirement insuffisant à<br />
i arsenal <strong>de</strong> loulon ; j'ai pu constater qu'il y<br />
avait pour environ 100,000 francs d'outils<br />
, neufs jetés dans un coin inutilisés<br />
Les chaudières du Magenta et autres navires<br />
wnt laissées au grand air, exposées à toutes<br />
tes mteinporiçs ; c'est un million <strong>de</strong> perdu<br />
flotta le gaetpliage. 1 uu '<br />
ic,k P°m,tant. les ouvriers font <strong>de</strong> la meil-<br />
leure besogne que dans l'industrie privée »<br />
^Les socialistes applaudissent avec tr'ans-<br />
M. Allard.<br />
^« et c'est voTOffit^<br />
fusion. fVioOierMes protestations à tawïï<br />
a cSr~ its<br />
M «£&°ï j0 " r - - Kt autlieiitiques.<br />
Ti-rT'irM^ , ~ *? vaiB vcn 's «m conter aussi<br />
'Sitrîhr*"? 86 controjntûtv. rnenane <strong>de</strong> lè<br />
qui! y a long-<br />
Et ce sont oes mêmes ouvriers<br />
<strong>de</strong>s<br />
Le ministre da la gtatarre, — Lorsque, après<br />
les événements que je ne veux pas rappeler,<br />
le gouvernement avait déclaré que le recrute<br />
ment purement local serait modifié dans l'in-<br />
térêt <strong>de</strong> la discipline, tous les bons Français<br />
l'avaient approuvé.<br />
Lorsque j'écrivais dans l'Aurore 1 article<br />
qu'on a lu a la tribune, je pensais à la Suisse;<br />
je croyais que nous pouvions sans danger<br />
imiter sur ce point l'exemple <strong>de</strong> ce pays dé<br />
mocratlque ; j'espère que nos mœurs le per-<br />
mettront un jour; mais, pour 1© moment, nous<br />
ne sommes pas encore à pouvoir laisser <strong>de</strong>s<br />
fusils entre les mains <strong>de</strong>s soidats libérés. (Ap-<br />
plaudissements ironiques.)<br />
Il est impossible, dans notre situation mi<br />
litaire. <strong>de</strong> ne pas envoyer dans l'Est <strong>de</strong>s jeu-<br />
nes gens appartenant ù urne autre région ; je<br />
regrette <strong>de</strong> n'avoir pas connu les faits do fa-<br />
voritisme signalés par M. Varenne ; s'ils m'a<br />
valent été signalés, j'y aurais remédié ; dans<br />
un cas <strong>de</strong> favoritisme qui m'était indiqué dans<br />
le département cle M. Varenne, j'ai procédé à<br />
une enquête personnelle au sujet d'un com-<br />
mandant <strong>de</strong> recrutement ; je n'ai rien ti'ouvé.<br />
M. Varonnet — Y a-t-il eu <strong>de</strong>s affectations<br />
spéciales 1 »<br />
M. Bétoulle <strong>de</strong>man<strong>de</strong> la parole.<br />
Cris : a A <strong>de</strong>main ! » (Claquements die pupi<br />
très.)<br />
Les socialistes hurlent et déposent une <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong> <strong>de</strong> scrutin public ; ils font un vacairme<br />
<strong>de</strong> tous les diables, intimidant les radicaux<br />
Le renvoi est repoussé par 343 voix contre<br />
221. M. Massabuau. — C'est parce qu© vous voit<br />
lez aller dans vos circonscriptions <strong>de</strong>main et<br />
rie pas assister aux séances qu© vous avez<br />
voté. » (Applaudissements à droite et au cen<br />
tre.)<br />
M. Bétoulle parle au milieu d'un bruit In-<br />
tense, t*uis la salle so vi<strong>de</strong> ; il reste une tren-<br />
taine <strong>de</strong> députés.<br />
M. Ëéiouilo. — Si j'ai insisté pour prendre<br />
ce soir la parole, c'est parce qu» j'ai été avisé<br />
par dépêche <strong>de</strong> Limoges que j'avais un «niant<br />
mala<strong>de</strong>. »<br />
L'orateur se plaint que les trois quarts du<br />
contingent <strong>de</strong> Limoges aient été envoyés dans<br />
l'Est.<br />
Le renvoi est encore repoussé par-<strong>30</strong>8 voix<br />
contre 2CG.<br />
M. Raibufi. — C'est une comédie ; un débat<br />
aussi grave que la discipline et la défense<br />
nationale ne peut, êitre étouffé <strong>de</strong> cette façon<br />
je voulais parler ot la CnatrnbM n'est plus en<br />
nombro ; je m'y refuse. (Vifs 'applaudisse-<br />
ments.<br />
M. Massabuau. — R y a 574 volants, et nous<br />
soinmes <strong>30</strong>. »<br />
La discussion est close.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture <strong>de</strong> l'ordre du jour<br />
déposé par M. Varenne.<br />
Cris à gauche. — L'ordre du jour pur et<br />
simple.<br />
Le ministre do la guerre. — L© gouverne<br />
ment uccepto l'ordre du jour pur et simple.<br />
M. Varenne. — Jo regrette que. les membres<br />
du gouvernement, l'un après l'autre, renient<br />
leurs idées. »<br />
L'oitire du jour pur et simple est adopté<br />
par :',! r > vola «mire<br />
La suite do la discussion est renvoyée à <strong>de</strong><br />
main, matin ; la séance est levée ù 7 h. &0.<br />
Paris, 29 novembre.<br />
La séance est ouverte à 2 h. 12, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce tl© M. Antonin Dubost.<br />
LES CREDITS SUPPLEMENTAIRES ..<br />
L'ordre du jour appelle la discussion dupro-<br />
et <strong>de</strong> loi relatif à l'ouverture et à l'annulation<br />
<strong>de</strong> crédits. Discours ds M. Riou<br />
M. Riou a la parole dans la discussion géné-<br />
rale.<br />
M. Riou. - Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'aboid à monsieur<br />
le ministre <strong>de</strong> la guerre ce que coûtera sur<br />
"exercice <strong>1907</strong> l'expédition du Mairoc. (Très<br />
bien ! très bien I à droite.)<br />
Quo coûtera aussi l'invasion <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s ma-<br />
rocaines sur notre tor-ritoire algérien ? Et<br />
puisque nous parlons <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>rnier inci<strong>de</strong>nt,<br />
je suis certain d'être l'interprète du Sénat tout<br />
entier en envoyant à l'armée d'Algérie et à<br />
ceux <strong>de</strong> ses soldats morts pour la pati-ie,l'hom-<br />
mage respectueux <strong>de</strong> tous mes collègues. (Sal-<br />
ves d'applaudissements.)<br />
Le Sénat d'ailleurs ne refuse au ministre <strong>de</strong><br />
la guerre aucun <strong>de</strong>s crédits qu'il jugera, néces-<br />
saire pour assurer la séouirité <strong>de</strong> notre terri-<br />
toire algérien et maintenir haut l'honneur d©<br />
notre,drapeau. (Approbations unanimes.)<br />
La « secon<strong>de</strong> question que j'ai à poser se iré-<br />
fèr© à un autre ordre d'idées ; je prends acte<br />
<strong>de</strong>s chiffres inscrits dans le '.rapport récem-<br />
ment disti'ibué'vau Parlement sur ies opéra-<br />
ions <strong>de</strong> liquidation d©s congrégations dissou-<br />
tes ;• il faut cependant que je signale le chif-<br />
fre; important <strong>de</strong>s honoraires touchés par les<br />
avocats, j'aurai bien désiré sur c© point spé-<br />
cial avoir quelques éclaircissements complé-<br />
mentaires. (Très bien ! très bien ! à droite.)<br />
Enfin, j'en viens à ma troisième et <strong>de</strong>rnière<br />
question : <strong>de</strong>s sondages ont été faits en vue<br />
<strong>de</strong> l'établissement d© l'impôt sur le revenu<br />
dans le cahier <strong>de</strong>s crédits supplémentaires,<br />
M. le ministre <strong>de</strong>s finances <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour ces<br />
opérations un crédit <strong>de</strong> 50.000 francs ; voudra-<br />
t-il nous donner à ce sujet les rapports <strong>de</strong>s di-<br />
iraeteurs <strong>de</strong>s contributions directes ; nous les<br />
fera-t-il distribuer ? (Très bien ! très bien ! à<br />
droite .i Discours du général Picquart<br />
M. I© ministre la guerre a la parole.<br />
M. Picquart.— M. Riou me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> queM.es<br />
sont les dépenses résultant sur l'exercice <strong>1907</strong><br />
<strong>de</strong> l'affaire du Maroc ; il y a d'abord un sup-<br />
plément <strong>de</strong> dépense d'entretien pour nos trou<br />
pes à Casablanca et Oujda ; d'autre part, il y<br />
a à apprécier la valeur du matériel con<br />
sommé.<br />
Sur 1© premier point, les dépenses réelles à<br />
la date du 10 octobre étaient au total <strong>de</strong><br />
1,928,293 francs ; les prévisions pour la fin <strong>de</strong><br />
l'année amènent un total d'environ 3 millions<br />
<strong>de</strong> francs ; quant au matériel consommé ou<br />
dégradé, je l'estime à 2,600,000 ; le total géné<br />
ral en fin d'année se sol<strong>de</strong>ra par 7 millions <strong>de</strong><br />
îrancs.<br />
M. Lecour-Crandmaison. — Sans compter<br />
la marine.<br />
M. Pioqisart. — Je ne suis renseigné que<br />
sur la guerre.<br />
M. Caîiîaux, ministre <strong>de</strong>s finances. —- Sur<br />
la- question <strong>de</strong> M. Riou relative aux-sondages,<br />
on sait que j'ai voulu rechercher les consé-<br />
quences <strong>de</strong> la réforme projetée ; distribu-erai-<br />
je les rapports <strong>de</strong>s directeurs ? Non, je no le<br />
Serai pas plus que mes prédéoesseurs ne l'ont<br />
fait pour <strong>de</strong>s expériences analogues. »<br />
La diiscussiion générale est dose.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture <strong>de</strong>s articles,<br />
qui sont successivement adoptés sans obser-<br />
vations.<br />
L'ensemble du projet <strong>de</strong> loi est adopté.<br />
L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> la dis-<br />
cussion sur la catastrophe <strong>de</strong> l'iènai ; mais,<br />
le minisrtïre <strong>de</strong> la marine étant retenu à la<br />
Chambre <strong>de</strong>s députés, la suite <strong>de</strong> cette discus-<br />
sion est renvoyée à lia prochaine séance.<br />
L'ÉLECTORAT DES CHAMBRES DE<br />
COMMERCE<br />
L'ordre du jour appelle la suite <strong>de</strong> ia dis-<br />
cussion d© la proposition <strong>de</strong> loi relative à<br />
l'élection <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> commerce, inter-<br />
rompue pour permettre à la commission <strong>de</strong><br />
rédiger un nouveau' texte <strong>de</strong> l'article 3, qui<br />
lui a été renvoyé avec un amen<strong>de</strong>ment da M.<br />
Poirrier à cet article.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt donne lecture du nouveau tex-<br />
te <strong>de</strong> l'artiole 3.<br />
M. Savary, rapporteur. — Le Sénat a adop<br />
té'4'article 2, qui institue le suffrage univer-<br />
sel <strong>de</strong>s patentés ; l'article 3 nouveau a pour<br />
but do tempérer oe qu'il a d'absolu dans son<br />
teste ; un amen<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Poirrier divi-<br />
sait le corps électoral en trois catégories, les<br />
sièges étant répartis en proportion <strong>de</strong>s paten-<br />
tes payées dans chaque catégorie ; la commis-<br />
ion l'accepte, en y apportant seulement ce<br />
tempérament : « En aucun, cas, le nombre <strong>de</strong>s<br />
sièges attribués à l'une <strong>de</strong>s trois catégories<br />
n© pourra être inférieur au quart <strong>de</strong>s sièges<br />
<strong>de</strong> la chambre. »<br />
M. Prevet. — On a reconnu qu'il fallait po-<br />
ser le principe; <strong>de</strong>s catégories, et l'on en éta-<br />
blit trois, basées sur la patente ; c'est, là, à<br />
mon avis, une base détestable, puisqu'elle<br />
donne au oomimeroe les trois quarts <strong>de</strong> la<br />
chambre et un quart seulement à l'industrie.<br />
L'intérêt primordial d'une région est son<br />
industrie ; si elle vit, ie comimerce <strong>de</strong> cette<br />
région vivra ; avec votre système, en outre,<br />
les mines ne seront pas représentées.<br />
M. Doumergue. — Elles le sont dans le texte<br />
<strong>de</strong> la commission.<br />
M. Prevet. — La base <strong>de</strong> la . patente est<br />
néanmoins inexacte ; les résultats pour l'in-<br />
dustrie à Paris, Lyon, Nanite, <strong>Toulouse</strong>, etc.,<br />
bsront <strong>de</strong>s plus fâoheux.<br />
La seule solution est <strong>de</strong> laisser dans chaque<br />
circonscription les intéressés eux-mêmes ou<br />
les pouvoirs locaux établir une répartition<br />
adéquate aux .besoins ; maintenant, comment<br />
réaliser l'idée ? Simplement en confiant le<br />
soin <strong>de</strong> régler la question <strong>de</strong>s catégories à<br />
une commission composée <strong>de</strong> mandataires du<br />
conseil général d© la Chambre <strong>de</strong> commerce;<br />
et du tribunal <strong>de</strong> commerce; ainsi on aura <strong>de</strong>s<br />
chambres capables <strong>de</strong> rendre les services<br />
qu'on doit attendre d© ces institutions. (Ap-<br />
plaudissements sur un grand nombre <strong>de</strong><br />
bancs.)<br />
M. Doumeïgue. — Le gouvernement et la<br />
commission ont tenu compte <strong>de</strong> toutes les<br />
objections et se sont finalement ralliées à l'a-<br />
men<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> M. Poirrier ; quant à donner<br />
satisfaction à M. Prevet, il n'y faut pas son-<br />
ger sans risquer <strong>de</strong> maintenir l'arbitraire<br />
qu'on a voulu abolir.<br />
M. Prevet. — Je m'en remets au Sénat.<br />
n s'agit en oe moment d'une entreprise <strong>de</strong>s<br />
loges. » (Exclamations à gauche.)<br />
présitlent. — Vous n'avez la parole quo<br />
pour un fait personnel.<br />
"M. Dolahayo. — Ix« loges veulent étouffer<br />
la voix d© la gran<strong>de</strong> industrie et du çom-<br />
merae.<br />
L© prési<strong>de</strong>nt. —- L'inci<strong>de</strong>nt est clos. »<br />
Le Sénat s'ajourne â mardi prochain, 2 heu-<br />
res ; la séance est levés â f h. 15.<br />
la conven<br />
un annexe<br />
.vdiens bénéficiant<br />
un autre, concernant le:<br />
La ^cufiiee f arkmeritaire<br />
«au TAXAIS BOTOBON<br />
Le traité franco-canadien<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Le texte <strong>de</strong> la convention commerciale con-<br />
clue entre la Franco et le Canada a ete dépo-<br />
sé sur 1© bureau (Je la Chambre<br />
tion comprend vingt articles et<br />
concernant les produits car<br />
du tarif minimum ; un au1<br />
produits français bénéficiant du tarif intcime<br />
diaira canadien. .<br />
Parmi les produits canadiens bénéficiant du<br />
tarif minimum, citons les conserves, les pois-<br />
sons frais et salés, le blé, les fourrages etc.<br />
Parmi les produits français bénéficiant du<br />
tarif "intermédiaire canadien, on remarque les<br />
arbres fruitiers, les spiritueux à 1 usage <strong>de</strong>s<br />
teintures ou médicaments, les vins médici-<br />
naux toutes les préparations médicinales<br />
composées <strong>de</strong> plus d'une substance, les autos,<br />
etC- La peine <strong>de</strong> mort<br />
On sait que M. Cruppi, prési<strong>de</strong>nt do la com-<br />
mission <strong>de</strong> la réforme judiciaire, s'est fait le<br />
protagoniste <strong>de</strong> la suppression <strong>de</strong> la peine <strong>de</strong><br />
mort..<br />
M. Ajam, député radical <strong>de</strong> la Sarthe, vient<br />
<strong>de</strong> déposer, sur cette question, une proposi-<br />
tion do loi qui constitue, en réalité, un amen-<br />
<strong>de</strong>ment â la thèse <strong>de</strong> M. Cruppi.<br />
Prenant en considération le mouvement d o-<br />
pinion qui se manifeste <strong>de</strong> tous côtés contre<br />
le système d'indulgence systématique <strong>de</strong> M.<br />
Falliônes, M. Ajam présente une disposition<br />
transactionnelle ayant pour but <strong>de</strong> modifier<br />
les articles 342 et suivants du co<strong>de</strong> d'instiuc<br />
tion criminelle.<br />
M. Ajam propose en substance qu'on donne<br />
au juTy le pouvoir d'assurer lui-même l'ap-<br />
plication d© la peine encourue avec le con-<br />
cours du prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s assises et que la loi<br />
permette aux jurés, en cas <strong>de</strong> crime entraî-<br />
nant la peine capitale, <strong>de</strong> choisir entre la pe!<br />
ne <strong>de</strong> mort et l'encellulement perpétuel.<br />
L'inci<strong>de</strong>nt Savary-Delahaye<br />
Paris, 29 novembre.<br />
A l'issue <strong>de</strong> la séance du Sénat, M. Savary<br />
a adressé à M. Delahaye ses témoins, MM.<br />
Ouma.c et Maxime Lecomto ; M..Delahaye les<br />
a mis en rapport avec MM. Gaudin <strong>de</strong> Villaine<br />
et Le Cour-Grandmaison.<br />
Les témoins atten<strong>de</strong>nt, pour se réunir, d'a-<br />
voir on mains le compte rendu sténographique<br />
<strong>de</strong>-la séance.<br />
Les témoins <strong>de</strong> MM. Delahaye et Savary,<br />
après'une discussion qui a duré <strong>de</strong> 5 heures à<br />
8 heures du soir, n'ont pu réussir à se mettre<br />
d'accord sur la question <strong>de</strong> savoir à qui ap-<br />
partient la qualité d'offensé ; en conséquence,<br />
ils ont décidé <strong>de</strong> se réunir <strong>de</strong> nouveau <strong>de</strong>-<br />
main. .<br />
Déioiirnomer.ts dans une manutention<br />
Caen, 29 novembre.<br />
Une affaire <strong>de</strong> détournements a été décou-<br />
verte à la manutention militaire <strong>de</strong> Caen.<br />
M. François, préposé civil, a été arrêté ; il a<br />
avoué que le montant <strong>de</strong>s détournements s'é-<br />
levait à environ 5,000 francs.<br />
Plusieurs quintaux <strong>de</strong> farine auraient été<br />
détournés ; l'inculpé prétend que la différence<br />
constatée proviendrait <strong>de</strong> la mauvais© qualité<br />
<strong>de</strong> la farine, mais il reconnaît qu'il n'a pas<br />
prévenu <strong>de</strong> os fait l'intendant militaire ; il<br />
aurait aussi détourné du café et du riz pour<br />
les besoins <strong>de</strong> sa famille.<br />
Les scandales <strong>de</strong> Bourges<br />
Bourges, 29 novembre.<br />
Le capitaine du 15° d'infanterie dont le nom<br />
a été. m&lé au récent scandale militaire, a été;^<br />
conduit hier soir à la prison militaire.<br />
débitants lorsque l'Etat créera <strong>de</strong> non veaux<br />
impôts ; « ils sont, a-t-il dit, déjà trop lour<strong>de</strong>-<br />
ment frappés. »<br />
M. FoTsans a <strong>de</strong>mandé que les commerçants<br />
en détail et en gros s'unissent et s'enten<strong>de</strong>nt<br />
pour faire aboutir les <strong>de</strong>si<strong>de</strong>rata communs et<br />
pour défendre leurs intérêts.<br />
POUR LES mmmîs ou MIDI<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Los fc-tes <strong>de</strong> bienfaisance données hier en<br />
faveur <strong>de</strong>s inondés du Midi ont été la cause<br />
d'une émeute, heureusement enrayée, mais<br />
qui a causé un moment d© sérieuses craintes.<br />
Dans le but <strong>de</strong>-prévenir le trafic <strong>de</strong>s cartes,<br />
dont le prix avait été élevé à 10 francs, le»<br />
commissariat général fit afficher, à midi, une<br />
pancarte disant que les cartes <strong>de</strong> service n'au-<br />
raient pius accès au Grand-Palais ; quelques<br />
fabricants, s'esttmnnt lésés, décidèrent, <strong>de</strong> pro-<br />
tester, et bientôt six cents manifestants se<br />
trouvaient réunis sous l'horloge, tandis que<br />
retentissait un vacarme assourdissant <strong>de</strong> sirè-<br />
nes et d'appels <strong>de</strong> trompes.<br />
Pendant ce temps, on recouvrait toutes les<br />
voitures, les exposants déclaraient qu'Us n'il-<br />
ktmtoeralent-pas dans la soirée, et les mani-<br />
festant-, <strong>de</strong>venaient plus nombreux et plus<br />
bruyants.<br />
Enfin, o midi 40, l'administration rapportai»'<br />
s»a décision, et aussitôt les fabricants don-<br />
naient <strong>de</strong>s instructions cour 'qu'on rendît aux<br />
slands leur physionomie ordinaire.<br />
<strong>de</strong>iix mains et les secours ont été souvent dia<br />
tribués par favoritisme.<br />
Des fonctionnaires municipaux et même <strong>de</strong>j<br />
magistrats se sont transformés en simples<br />
nandtants.<br />
Quant aux secours en nature, on cite <strong>de</strong>s<br />
$000 qui ont reçu jusqu'à cent vingt tentes-<br />
abri ; un secrétaire <strong>de</strong> mairie volait <strong>de</strong>s bal-<br />
lots <strong>de</strong> vêtemente pendant la nuit ; il les re-<br />
vendait ensuite. D'autres, revendaient les ali-<br />
ents donés par charité.<br />
Enfin, dos millionnaires, dont on cite les<br />
noms, ont quémandé ot reçu <strong>de</strong>s secours va-<br />
riant <strong>de</strong> 50 à 700 francs.<br />
LA CRISE PORTUGAISE<br />
Lisbonne, 29 novembre<br />
La tranquillité règne toujours ; les partis<br />
d'opposition ne s© sont pas encore mis d'ac-<br />
cord sur leur tactique ; on est étonné <strong>de</strong> plus<br />
en plus <strong>de</strong>s nouvelles erronées dont certains<br />
journaux <strong>de</strong> Madrid re font l'écho.<br />
Espionnage et Trahisons<br />
La responsabilité d'UHmo<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Les mé<strong>de</strong>cins chargés <strong>de</strong> l'examen mental<br />
<strong>de</strong> l'enseigne <strong>de</strong> vaisseau Ullmo. concluent à<br />
sa responsabilité.<br />
Le quart <strong>de</strong> pïaos <strong>de</strong>s officiera en congé<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Conformément à un arrêt <strong>de</strong> la Cour <strong>de</strong><br />
cassation et à une décision du ministre <strong>de</strong> la<br />
guerre, le conseil d'Etat vient <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r que<br />
les officiers en congé <strong>de</strong> trois ans sans sol<strong>de</strong><br />
perdraient leurs droits au tarif réduit sur les<br />
chemins <strong>de</strong> fer,et <strong>de</strong>vraient faire remise <strong>de</strong><br />
leur carte d'i<strong>de</strong>ntité.<br />
L'arrêt do la haute assemblée déclare que<br />
cette situation du congé-<strong>de</strong> longue durée, qui<br />
est toute nouvelle pu isqu'elle ne remonte qu'à<br />
la loi du <strong>30</strong> mars 1902, article 64, met les offi-<br />
ciers dans une position spéciale qui ne ren-<br />
tre dans aucune <strong>de</strong>s conditions prévues par la<br />
loi du 19 mai 1334 qui régie 'encore l'état <strong>de</strong>s<br />
officiers.<br />
Vif inci<strong>de</strong>nt<br />
M. Savary. — Si la commission avait su<br />
avant la séance que ramen<strong>de</strong>menit dût être<br />
déposé (Interruptions.), elle l'eut examiné.<br />
M. Deîahaya. — C'eût été 1© bon sens.<br />
M. Savary. — J© le regrette, car la commis-<br />
sion serait venue à la séance, ayant fait une<br />
étu<strong>de</strong> qu'elle n'a pu faire ; chaque jour, d'ail-<br />
leurs, nous nous trouvons en présence d'exi-<br />
gences nouvelles.<br />
M. DeJahayo. — Cela prouve que votre pro-<br />
jet est absur<strong>de</strong>. (Exclamations à gauche.)<br />
M. Savary.— Je ne vous permets pas <strong>de</strong> dire<br />
cela.<br />
M. Dcîahaye. — Si c'est la vérité ! (Tumulte<br />
ù gauche.)<br />
M. Savary. — Vos interruptions n'ont abso<br />
lument aucune importance ; vous savez bien<br />
que le Sénat n'attache pas plus <strong>de</strong> prix à vos<br />
paroles qu'à vos actes ?<br />
M. Daînhayo. — Vous êtes un insolent et un<br />
mal élevé 1 » (Protestations à gauche.)<br />
Le Sénat est déchaîné ; la droite, <strong>de</strong>bout,<br />
proteste, tandis qu'à gauche on hurle, en frap<br />
pa.nt violemment sur les pupitres.<br />
J-amais on n'avait entendu au Sénat un sem-<br />
blable tapage ; on so croirait à la Chambre.<br />
Au milieu du bruit, que le prési<strong>de</strong>nt n'aT-<br />
rivo pas à dominer, on échange, dfun côté à<br />
l'autre <strong>de</strong> l'Assemblée, toutes sortes d'invecti-<br />
ves.<br />
M. Delahaye. — Votre attitu<strong>de</strong>, monsieur le<br />
Rapporteur, est bien celle, d'un vénérable <strong>de</strong><br />
loge. (Exclamations à gauctie.)<br />
M. Savary. — Le Sénat vous pardonne tout<br />
parce que vous êtes un fou. » (Rumeurs violen<br />
Explosion d'uno torpille<br />
Dunkerque, 29 novembre.<br />
On assure qu'une torpille <strong>de</strong> la -défense mo<br />
bile aurait fait explosion et qu'il y aurait quel-<br />
ques victimes.<br />
Dunkerque, 29 novembre.<br />
L'explosion s'est produite à la défense mo-<br />
bile, dans l'atelier <strong>de</strong>s torpilles ; elle a été<br />
provoquée par l'éclatement d'un accumula-<br />
teur ; doux hommes ont été tués ; sept ont<br />
été grièvement blessés. Paris, 29 novembre.<br />
D'après une agence ce serait bien une tor-<br />
pille qui aurait fait explosion ; il y aurait un<br />
icul mort et non <strong>de</strong>ux, et douze blessés au lieu<br />
do sept.<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Voici la note officieuse communiquée par le<br />
ministère <strong>de</strong> la marin© :<br />
Le ministre <strong>de</strong> la marine a reçu du com-<br />
mandant <strong>de</strong> la défense mobile do Dunkerque<br />
un télégramme l'informant qu'à la suite d'une<br />
explosion <strong>de</strong> torpille, un homme a été tué et<br />
sept blessés, . dont trois grièvement ».<br />
L'Agence Havas publie, <strong>de</strong> son côté, la dé<br />
pèche suivante :<br />
« L'explosion qui s'est produite dans l'ate<br />
lier <strong>de</strong>s torpilles a détruit la toiture du bâti<br />
ment ; le mécanicien Auguste Vinterberger,<br />
<strong>de</strong> FoUgriy (Manche), .a été tué ; son corps a<br />
été transporté à l'hôpital militaire ; quatre<br />
personnes ont été grièvement blessées ; ce<br />
sont : l'ouvrier mécanicien Périn, les <strong>de</strong>ux<br />
matelots ouvriers Vaux et Piétry et le matelot<br />
torpilleur Pringcnt.<br />
» Dix autres marins ont été blessés légère-<br />
ment ; ils ont été presque tous atteints a la<br />
ngure ; ceux qui ont été le plus sérieusement<br />
blessés ont été transportés à l'hôpital mili-<br />
taire par <strong>de</strong>s voitures d'ambulances ; les au-<br />
tres sont soignés à l'infirmerie <strong>de</strong> la .défense<br />
mobile. '<br />
» L'accumulateur qui a fait explosion était<br />
chargé à 90 atmosphères ; il avait été soumis<br />
récemment à une épreuve à 150 atmosphères ».<br />
agite désespérément sa son<br />
lEBZick JE<br />
.tu u yJ.<br />
A LA FRONTIERE ALGÉRO-MARGCAIME<br />
Le ccrn&at du 27<br />
Paris. 29 novembre.<br />
L© gouvernement a reçu le rapport officiel<br />
sur les événements qui se sont produits à Bab-<br />
El-Assa ; ce rapport confirme l'attitu<strong>de</strong> héroï-<br />
que du petit détachement commandé par le<br />
lieutenant Maire-Sébille, qui, quoique débordé<br />
par les Marocains, leur tint tête pendant plus<br />
<strong>de</strong> quatre heures.<br />
Les pertes <strong>de</strong>s Marrocains ont été considéra-<br />
bles ; <strong>de</strong> nombreux cadavres ont été abandon-<br />
nés sur le terrain ; l'usine <strong>de</strong> crin végétal <strong>de</strong><br />
Bab-El-Assa a seulement été pillée mais non<br />
tuoendi-,.<br />
Les Marocains se sont enfuis à Aghbail ; ils<br />
seraient, dit-on, au nombre <strong>de</strong> 5 à 6,000 dont<br />
100 cavaliers ; toutes les mesures ont été pri-<br />
ses :4e long <strong>de</strong> la frontière et <strong>de</strong>s renforts sont<br />
arrivés ; le calme est rétabli dans la région<br />
comprise entre Bab-El-Assa ej, Nemours.<br />
Dans les milieux diplomatiques allemands<br />
Paxis, 29 novembre.<br />
L'Agence Havas publie la dépêche suivante<br />
<strong>de</strong> Berlin .<br />
< Dans les milieux diplomatiques allemands<br />
on ne partage nullement le pessimisme ou la<br />
nervosité <strong>de</strong> quelques journaux tels que le<br />
Vossische et la Deutsche Tagesieituno ; on<br />
fait exuressément ressortir que la région fron<br />
tière algéro-marocaine a été reconnue comme<br />
sphère d'influence française et laissée par sui-<br />
te en <strong>de</strong>hors id.es proscriptions légales <strong>de</strong> l'acte<br />
d'Aigésiirns.<br />
: » Le désir du gouvernement français <strong>de</strong> ré<br />
tablir l'ordre dans cette région, n'est que légi<br />
time et quant aux craintes exprimées par cor<br />
tains journaux <strong>de</strong> voir se transformer les ex.<br />
«éditions <strong>de</strong> représailles en une guerre ma-<br />
rocaine, elles ne sont, pas fondées, déclarent<br />
les milieux diplomatiques, il n'y a pas à crain<br />
idre un second Casablanca et aucun malen<br />
tondu n'est par suite possible. »<br />
Les partes marocaines<br />
Lailla-Mumia, 29 novembre.<br />
On ignore le nombre <strong>de</strong>s morts du côté <strong>de</strong>s<br />
Marocains au Cours <strong>de</strong>s combats du 20 au 26 ;<br />
il doit être considérable ; mais tous les cada-<br />
vres ont été emportés.<br />
Dans lo combat du 27. à Bab-El-Assa, les Ma-<br />
rocains ont laissé sur le champ <strong>de</strong> bataille<br />
80 morts qu'ils n'ont pu enlever ; si leur atta-<br />
que a été vigoureuse, ils ont été vaillamment<br />
repoussôs. par nos troupes.<br />
On a ajouté que la victoire aurait été très<br />
chèrement payée par nous, si le .polonel Rei-<br />
bel-1 n'avait pris l'initiative <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r d'ex-<br />
trême urgence la compagnie <strong>de</strong> tirailleurs <strong>de</strong><br />
Nemours pour venir à la rescousse.<br />
Sans ce secours précieux, arrivé à la <strong>de</strong>r-<br />
nière minute, le lieutenant Chauvelot et l'of-<br />
ficier interprète Gharreix, qui se sont conduits<br />
en véritables héros, couraient les plus grands<br />
dangers avec la poignée <strong>de</strong> braves qu'ils com-<br />
mandaient.<br />
Les instructions du générai Picquart<br />
Paris, 29 novembre.<br />
On communique la note officieuse suivante :<br />
« Une conférence a eu lieu ce matin au mi-<br />
nistère <strong>de</strong> l'intérieur,- entre MM. Clemenceau,<br />
prési<strong>de</strong>nt du conseil; Pichon, ministre <strong>de</strong>s<br />
affaires étrangères ; le général Picquart, mi-<br />
nistre <strong>de</strong> la guerre, et le général Toutée, chef<br />
du cabinet militaire du ministre <strong>de</strong> la guerre.<br />
Cette conférence a porté sur les événe-<br />
ments <strong>de</strong> la frontière algéro-marocaino et sur<br />
les mesures ou'il convient <strong>de</strong> prendre pour -as-<br />
surer la sécurité sur notre territoire et pour<br />
infliger aux ban<strong>de</strong>s marocaines un châtiment<br />
exemplaire.<br />
» Le général Picquart a indiqué qu'il avait<br />
arrêté ce matin même les <strong>de</strong>ux masures sui-<br />
vantes :<br />
» Il a télégraphié au général commandant<br />
le 19" corps, qu'il lui laissait une latitu<strong>de</strong> ab-<br />
solue pour effectuer, sans en référer à Paris,<br />
les mouvements <strong>de</strong> troupes jugés nécessaires;<br />
il prescrit d'autre part, <strong>de</strong> reconstituer à Oran<br />
ou dans les environs, une réserve importante<br />
<strong>de</strong>stinée à remplacer ce qui est parti pour la<br />
firontière.<br />
• Cette nouvelle réserve doit &tre mise en<br />
mesure <strong>de</strong> parer à toute éventualité.<br />
» Ces mesuras ont été approuvées. »<br />
Envoi da renforts<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Une dépêche du commandant supérieur <strong>de</strong><br />
Marnia signale que <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s appartenant<br />
aux Ouled-Mansour et 1 aux Atfomnas, ont<br />
franchi la frontière près d'Adjeroud. et se sont<br />
livrées au pillage.<br />
Le même télégramme annonce que <strong>de</strong>s ras.<br />
Saint-Pétersbourg, 29 novembre.<br />
Le gouverneur général <strong>de</strong> la Pologne a in-<br />
tordit aux missionnaires catholiques français<br />
et d'autres nationalités, <strong>de</strong> séjourner dans les<br />
provinces <strong>de</strong> Lubltn et <strong>de</strong> Suydletz, dont la po-<br />
pulation est en gran<strong>de</strong> partie, orthodoxe.<br />
Saint-Pétersbourg, £9 novembre.<br />
Le programme <strong>de</strong>s constructions du minis-<br />
tère d© la marine prévoit la mise en chantier<br />
do quatre cuirassés, <strong>de</strong> cinq torpilleurs et da<br />
trais sous-marins.<br />
La dépens©, totale sera <strong>de</strong> 90 millions.<br />
La Douma<br />
Saint-Pétci-sbourg. 29 novembre.<br />
Dans une déclaration qi.nl a faite aujour-<br />
d'hui à la Douma, M. Stolypirie a dit que le<br />
pouvoir autocratique reste toujours l'apanage<br />
lnstoriquo du tsar dans le moment où il est<br />
en danger.<br />
Cette déclaration a été faite au milieu du<br />
silence d© la gauche et du contre et <strong>de</strong>s ova-<br />
tions do la droite et du centre.<br />
Un télégramme adressé au tsar par les dé-<br />
putes do l'extrëme-droite proteste contre l'ex-<br />
clusion, dans l'adresse, du titre d'autocrate ;<br />
les mêmes députés élaborent uno pétition où<br />
us <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt à l'empereur <strong>de</strong> dissoudre la<br />
Douma révolutionnaire et le rétablissemeat<br />
du pouvoir absolu du tsar.<br />
Les Etrashs américains<br />
«* , New-York, 29 novembre.<br />
M. John Whiteley, directeur <strong>de</strong> nombreuses<br />
sociétés américaines, a tué sa femme qui dor-<br />
mait et s est ensuit^ jeté du haut d© la fenêtre<br />
dans la rue, sa fracassant la tête sur le pavé<br />
C est a la suite do grosses pertes d'argent<br />
que M. Whiteley a pris cette terrible déci-<br />
sion.<br />
Les cambrioleurs <strong>de</strong> l'express Paris-Toulousa<br />
Paris, 29 novembre.<br />
A la suite d© toutes les constatations faites,<br />
on est <strong>de</strong> plus en plus persuadé que le vol à<br />
main armée du train 16, a été commis par.<br />
d'anciens employés.<br />
Les inspecteurs <strong>de</strong> la Sûreté ont été chargés<br />
<strong>de</strong> surveiller certains <strong>de</strong> ces employés révo-<br />
qués il y a quelques mois pour indélicatesse ;<br />
on leur fera fournir l'emploi <strong>de</strong> leur temps ;<br />
on dit que M. Hainaird sesait sur une piste<br />
qu'il y a lieu do croire sérieuse ; il attend<br />
pour agir d'avoir reçu <strong>de</strong> M. Germain, juge<br />
d'instruction, la commission rogatoire néces-<br />
Meurtre d'un ouvrier par son patron<br />
Paris, 29 novembre.<br />
, Ce matin, vers 11 heures, M. Oscar Cheva-<br />
lier, sous-directeur <strong>de</strong> la Compagnie le Soli-!<br />
dium, installée rue <strong>de</strong> Cormeille, à Levallois-<br />
Perret, a tiré un coup <strong>de</strong>. revolver sur un ou-<br />
vrier nommé Alfred Bettembourg, qui a été<br />
tué net.<br />
M. Chevalier .prétend avoir tiré pour défen-<br />
dre un contremaître, M. Donvaen, que Bettem-<br />
bourg menaçait.<br />
PETITES NOUVELLES<br />
Du 29 novembre.<br />
Le Tago a débordé ft Kantarcms ; un cyclone qui a.<br />
sévi cette nuit a caxi&J <strong>de</strong>s dégâts énormes.<br />
— La grève <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> 1er <strong>de</strong> l'In<strong>de</strong> est défi-<br />
nitivement terminée.<br />
— M. Fallières a reçu le sénateur Mangfll, prés!-<br />
<strong>de</strong>nt du comité exécutif do l'exposition <strong>de</strong> Milan,<br />
qui venait lui rametire une plaquette commémorati-<br />
ve <strong>de</strong>, l'exposition.<br />
— L'assemblée générale <strong>de</strong>s actionnaires <strong>de</strong> 17n«<br />
transigeant à volé hier la vente du journal par ad-<br />
judication <strong>de</strong>vant notaire ; cette adjudication aura<br />
lieu fin décembre. ^<br />
Courses <strong>de</strong> chevaux<br />
A EMCIUEN<br />
-<br />
„ . , Paris, 29 novembre.<br />
Prix <strong>de</strong> Gavarnio, steepte-chase, à réclamer, 3 o«<br />
francs, 3,400 mètres onviron. — i. .Beggha par Fla-<br />
con et Brunehaut, à M. t. d'Astier (A. Chapmaui ;<br />
2, Foudroyante, à M. A. Bor.1 (Shaw): 3, llors-d'Œu-<br />
vre, a M. lo vicomte <strong>de</strong> Fontarce (iléîeyer).<br />
Non placés : Cigale III, Brésil. Bolena. Cartridge,<br />
Fanxpon, Briga<strong>de</strong> II, Clloriole 111, ltéve-il-Matin IIL<br />
Idole IV.<br />
Dix longueurs, une courte tète. '<br />
Mutuel : gagnant 310 50, placés Beggha SO 50 Fou-<br />
droyante 1U, Kors-d'Œuvre 33 D0.<br />
Prix du Nettiou, course <strong>de</strong> lia.ies, 3,000 francs s $00<br />
mètres environ.. — l, Beaurcpalw, par Simcni'an et<br />
Brood-Mare, à M. li. Fischhof (Carter); », Bouton-<br />
d'Or, à M. Ch. ChevaClier (Bourdale); 3, Binky a ir"-<br />
G. Belleville (Piggotl).<br />
Non .placés : FUulo-du-DiaMe, Bérenger I, Pala*<br />
fox, Valseur II, La Brinvllliers, Commère II. Pas-<br />
cal B.<br />
Trois longueurs, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />
Mutuel : gagnant 28, placés Boaurcpaire 14. Bon-<br />
ton-d'Or. 23, Binky, 14 50.<br />
Prix <strong>de</strong>s Pyrénées, steeple-chase, mixte, 4,000 1rH<br />
4,200 mètres environ. — i, Cake-Walk, par Saint-<br />
Damien et Ccmmon-Witeh. à M. lo vicomte <strong>de</strong> Fon-<br />
tarra (Défeyer); 2, Taïdoun, à M. E. Fischhof (A.<br />
Carter); 3, Le Satyre, a M. E. CourvelUe (A. Chan-<br />
mnn).<br />
Non placé : Bobé. tombé.<br />
Demiilong-ueur, mauvais troisième.<br />
Mutuel : gagnant ry,, placés Cake-Walk 18 50 Taï-<br />
doun il EO. i<br />
Prix du Vignomale, course <strong>de</strong> haies. 4,000 francs.<br />
31.200 mètres environ. — i, Ingénu, par Doriclés ou<br />
Saint-Bris et Dolly, a M. A. Coblentz (Pigsott)- î.<br />
Génie a M. E. Thiôbaux (J. narthT.Iom.ow); 3, KhW<br />
lo, a M. A. Ved-Picard (Dayj.<br />
Non «placés : Nourrice, Patagon, Lord-Preslc Ar-<br />
somblements dé Marocains sont signalés au pentour, Good-News, Bessborough, Aieaxndrine' Al-<br />
a+ lah II. '<br />
tes à droite.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt<br />
nette.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Monsieur lo Rapporteur, je<br />
suis obligé die vous prier instamment <strong>de</strong> met<br />
tre fin à cet inci<strong>de</strong>nt ; il n'est ni digne <strong>de</strong> vous<br />
ni digne du Sénat qu'un débat .se transformi<br />
en colloque violent <strong>de</strong> collègue à collègue.<br />
M. Savary. — Jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />
commission <strong>de</strong> l'arnoti<strong>de</strong>moiiit <strong>de</strong> M. Prevet.<br />
Le renvoi est ordonné.<br />
M. Delahaye a la parole pour un fait per-<br />
sonnel.<br />
M. Delahaye. — J'ai été injurié ; le point <strong>de</strong><br />
départ <strong>de</strong> cette altercation est mon affirma-<br />
tion quo la proposition <strong>de</strong> la commission est<br />
Contraire au bon sans.<br />
M. Savary. — On no discute plus quand une<br />
affaire d'honneur est engagée. (Rumeurs à<br />
droite.)<br />
M. Delahaye. — Oe que j'ai dit vio.ui d'être<br />
lustllté par le Sénat qui a ordonné lo renvoi<br />
• la .roiumisMou. iTiùS bien 1 Trég lùuu l à<br />
droite, j,<br />
Lyon, 29 novembre.<br />
R, ,es* aujourd'hui quo vient aux assises du<br />
tmone le procès <strong>de</strong>s viURt-<strong>de</strong>ux antimilitaris-<br />
;ult??^ smvis ,1)0llr avoir, signé, placardé et<br />
distribue un placard,dos plus violants intitulé<br />
« Bravo, 1 année antimilitariste ! . et excitant<br />
les soldats a 1 insubordination ; cette affiche<br />
était inspirée par les inci<strong>de</strong>nts du 17* <strong>de</strong> ligne<br />
les inculpés se sont déalarés prêts à recoml<br />
moncer.<br />
pis " Ga6ta *e HeîTé a défendu trois <strong>de</strong>s incul-<br />
Les inculpés ont lu un facturn où ceux dm<br />
accuses qui doivent faire leur service militaire<br />
déclarent qu en toute circonstance où on leur<br />
comman<strong>de</strong>rait <strong>de</strong> faire feu sur les classes ou-<br />
VT l,<br />
i!s tueraient sur leurs officiers.<br />
Noémle Gillet, jeun© fille <strong>de</strong> 17 ans, a fait<br />
ties déclarations nettement libertaires et anti-<br />
militaristes.<br />
Congrès<br />
Les débitants <strong>de</strong> boissons<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Pour clôturer les travaux <strong>de</strong> leur congrès,<br />
les débitants <strong>de</strong> boissons so sont réunis jeudi<br />
soir «n un banquet, présidé par M. Maujan.<br />
Au <strong>de</strong>ssert, M. Maujan a promis aux con-<br />
gressistes qu© leurs revendu--!lions seraient<br />
examinées avec bienveillance.<br />
bi. ùirAHtiu a <strong>de</strong>uuMido gu'on oubliai les<br />
marché <strong>de</strong> Nakhelat.<br />
Des '.renforts ont été envoyés sur ces points.<br />
La lutte reprend<br />
Lalla-Marnia, 29 novembre.<br />
Un cavalier indigène a porté la nouvelle que<br />
les Be;ni-Nassen ont mis leurs menaces -à exé-<br />
cution ; Adjeround-Kiss est cerné ; un violent<br />
combat s'est engagé ce matin à 10 heures.<br />
Lalla-Marnia, 29 novembre.<br />
L'attaque d'Aidjeroud-Kiss est confirmée<br />
une compagnie <strong>de</strong> zouaves est partie -<strong>de</strong> Ne-<br />
mours d'urgence pour renforcer le poste atta-<br />
qué ; la bataille continue.<br />
A 11 h. 45, l'action était dans toute son in-<br />
tensité ; une <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux compagnies <strong>de</strong> zouaves<br />
arrivés cette nuit à Nemours, a été envoyée<br />
d'urgence à Adjeroud-Kiss, pour renforcer le<br />
poste attaqué.<br />
fages û& Sduverasns<br />
La reine <strong>de</strong> Portugal à Paris<br />
Paris, 29 novembre.<br />
La reine Amélie <strong>de</strong> Portugal, qui voyage<br />
incognito sous le nom <strong>de</strong> marquise <strong>de</strong> Villa-<br />
viciosa, s'est rendue c© matin, à l'église Notre-<br />
Dame <strong>de</strong>s Victoires.<br />
; A 3 heures, elle a reçu la visite du prési<strong>de</strong>nt<br />
d© la République accompagné <strong>de</strong> Mme Falliô-<br />
res ; h 4 heures, la rein© Amélie, accompagnée<br />
do M Souza-Rosa, ministre du Portugal, du<br />
comte <strong>de</strong> Figueras, grand-maître <strong>de</strong>s cérémo-<br />
nie» et <strong>de</strong> Mme <strong>de</strong> Mfenezes, d'âme d'honneur,<br />
a rendu sa visite au prési<strong>de</strong>nt tlo la Képtibli-<br />
que ; elle a été reçue à l'Elysée avec les hon-<br />
neurs dus aux souverains ; en passant <strong>de</strong>-<br />
vant le drapeau du régiment qui lui rendait<br />
les honneurs, Sa Majesté, qui était en lan-<br />
dau découvert, s'est levée et s'est inclinée.<br />
La reine s'est ensuit© rendue au Salon <strong>de</strong><br />
l'automobile ; sur tout te parcours, elle a été<br />
l'objet <strong>de</strong> vives marques <strong>de</strong> sympathie.<br />
Mine la duchesse d'Uzès offre domain uno<br />
chasse <strong>de</strong> gala en l'honneur <strong>de</strong> la reine.<br />
Oê-<br />
NOUVEAUX SCANDALES EN ITALIE<br />
40 millions dilapidés<br />
Rome, Î9 novo-mbre-<br />
Le rapport <strong>de</strong> la commission d'enquête sur<br />
la répartition <strong>de</strong>s fonds recueillis pour les vic-<br />
times <strong>de</strong>» tremblements <strong>de</strong> terre en Cinabre,<br />
en 1906, révèle <strong>de</strong>s tut* scandaleux.<br />
Ou .avait rec.iieiili un total d© 40 millions<br />
l I«lut»iuura pjtltMlrilMS v ictimes ont touché <strong>de</strong>s<br />
Une longueur et damie, huit longueurs.<br />
Mutuel : gagnant 29 50, placés Lngénu 14 50<br />
nie 16, Kimolo 29 50.<br />
Prix Nestor, steeple-chaso. handicap, 10 000 francs,<br />
3,000 mètres environ. — i, Nansouek, par Upas ou<br />
/ingaro et Statira, ;V M. le prince A. d'Arci.berg<br />
(II. Holt) et Star-Hiigby, a M. Pfizer (Burgoyne); 3,<br />
Tramât, à M. H. <strong>de</strong> Mumm (UJanne).<br />
Non places : Li-Ta-Chou, Emptatro, Arc-fn-Cid.<br />
Idaho, tombé.<br />
Déad-héat pour la première place.<br />
Trois longueurs.<br />
Mutael : gagnant Nansouek 27, placés 33 50, Star-1<br />
Buby gagnant 27, pl.-i.cô 20.<br />
Prix <strong>de</strong> la Bailliore. course <strong>de</strong> haies, handicap.<br />
4.000 francs, 3.2O0 mètres onviron. — 1 Neuilly W<br />
,par Upas et Francisquine, à M. Ch. Ltaéart (iK-idhV<br />
«, Cake-Walk III. à M. L. Cros (Newey); 3, Paullinio<br />
à M. E. Frezier (A. Carter).<br />
Non •placés : Pantagruel, Uigallard . Dendora Ba*>-<br />
rysway, Owlet, SchooJ-Gir.l.<br />
Trots-quarts <strong>de</strong> IsragUéUl, <strong>de</strong>ux lo îjnwur».<br />
Muuol : gagnant l',9, placés Neuilly II 27 50, Cake-<br />
Walk III 38, Paullinio 14. ,<br />
LuttCB<br />
AUX MutaMMÉUM<br />
Finale et repêchage : Bahn, Allemand, tombo MU<br />
chaud le Boucher, Français.<br />
Final* du championnat : Antonitch, Sirt*. t.omM<br />
ViUy Slallliig., Allemand ; I^urent le BeaucairoW<br />
tombo Czaia, hongrois. ,<br />
A L'APOM.O<br />
noc.h, Allom.ind. tombe I.asstirtosse, Fra,,1î'?f?î5<br />
Ca/eaux, Français, l.mibo Itaoul <strong>de</strong>. Rouen.<br />
çals ; Paul Pons, Français, ot Orner <strong>de</strong> Doumow<br />
l'ont match nul. AU CASINO DU PAIUS ,<br />
Pierre le Colozès s'est rencontré avec r."'mll>' Y *ion<br />
a .-.importé la primo do 200 francs que le cli.i.mP"<br />
Huas.,, offre a Unit lutteur qni lui résistera qu»"<br />
minutes.<br />
UN DkiFI PADOUBNY PONS<br />
Paris, 20 novem,>r ^rxnl<br />
Padoubny, lo champion du mon<strong>de</strong> do-lutte, vion<br />
d'envoyer à Paul Pons un défi, où nous lisons :<br />
« De tous cùtés, les coeurs s'émeuvent au iwii<br />
Infortunes oui tNÛMnt en es moment les haPi"w~<br />
du Midi, qui sont' plus que vos compatriotes. pc«»-<br />
que vas frères, puisque vous éles né a Sorgues.<br />
,. Moi, je ne suis pas murais, mais J atnM> »<br />
France, où j'ai conquis lo titre <strong>de</strong> champion au<br />
. Eh bien ! vouto vous que tous <strong>de</strong>ux nous ve-<br />
nions en aido a c
ulletin Finaneiet<br />
Paris, 29 novembre.<br />
fci hausse qui couvait <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />
Bt is aujourd'hui un uouvo! élan ; la réopiise <strong>de</strong>s<br />
Sriar * a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />
ven<strong>de</strong>urs ; on a mémo 6e presfue étonné que la<br />
Banqu* d'Ant'ieterro n'abaissât pas le taux <strong>de</strong> l'es-<br />
compte, ce qui, d'ailleurs, est plutôt prématuré,<br />
l'amélioration <strong>de</strong> la cote est assez gran<strong>de</strong>.<br />
Notre 3 % est terme à 95 20 ; la Caisse vient,<br />
d'ailleurs, à la rescousse en <strong>de</strong>amndant 50,000 francs<br />
-ilo rente ; on tient a tranquiliiesr l'opinion à l'é-<br />
gard <strong>de</strong>s faits malheureux qui se produisent sur<br />
notre frontière oranaiso et qui vont nous obliger à<br />
<strong>de</strong> nouvelles pertes en hommes et en argent.<br />
Les fonds- d'i.lat sont très fermes : Extérieure,<br />
83 «.-Turc, 92 87, Banque ottomane, 683, Tabacs, 420.<br />
Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état<br />
lie discrédit dans lequel étaient tombées la plupart<br />
lies Banques arméniennes parce qu'on trouvait<br />
qu'elles avaient mis une trop gran<strong>de</strong> quantité do<br />
papier en circulation.<br />
Ce qui est vraiment remarouable, c'est la hausse<br />
<strong>de</strong>s fonds et valeurs russes, c'est lo programme fi-<br />
nancier concernant le futur remboursement <strong>de</strong>s<br />
bons du Trésor, qui se poursuit avec une implaca-<br />
ble énergie ; et comme nous 10 disions hier, les<br />
cours, <strong>de</strong>s Russes sont posés en vue d'un emprunt<br />
pour 1008 ; en tons cas, le Russe nouveau tait 94 80<br />
pnoioture.<br />
Les établissements <strong>de</strong> banque ont beaucoup pro-<br />
gressé ; la Banque <strong>de</strong> Paris à 1,425, le Crédit Lyon-<br />
lûtls 1.170. ]a Banque française pour le commerce<br />
et l'indu.- trie est ferme ; à. l'assemblée qui aura<br />
tfcsçi lo H décembre, il sera proposé pour l'exercice<br />
i;!os le 31 juillet, un divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 50, égal au pré-<br />
çéd. nc, lequel sera mis en paiement au début <strong>de</strong><br />
janvier.<br />
iJ? 0S .-? c . tkms * Chemins <strong>de</strong> fer bien tenues : Mé-<br />
iroj-onjain =09. Omnibus 860. Thomson 588.<br />
TL „'?, re r >rcne Beers ^<br />
^^fS^SSSS^i * la te ' <strong>de</strong> la coulisse au<br />
SfîS i : ,>rJ? ï~ ons *>• la Compagnie commerciale<br />
W industrielle <strong>de</strong>s anciens établissements Léooold<br />
Pigaret. : son capital est <strong>de</strong> 2,500 600 francs divise<br />
cn 851.800 actions <strong>de</strong> cent francs.<br />
lrancs . a,vl! *<br />
DE LAV1CEHIE,<br />
U, place Vendôme, Paris.<br />
.—— '—*—»—-o—•— , _____<br />
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong><br />
IN METEOROLOGIQUk<br />
Du 29 novembre.<br />
Le vent souffle <strong>de</strong>s régions Est sur toutes nos cô-<br />
tes ; U est faible en llretagno et en Gascogne mo-<br />
déré ou assez fort sur la Méditerranée<br />
houli<br />
, la mer est<br />
àe sur notre littoral <strong>de</strong> l'Océan.<br />
lira pluies sont tombées sur l'ouest et le nord <strong>de</strong><br />
1 Europe. Eu France, on a recuei_.lt 5 milimètres<br />
u eau a Nantes, 1 milimètre à Brest et à Paris<br />
La température, a baissé dans nos régions ; elle<br />
était ce matin : <strong>de</strong> —12 <strong>de</strong>grés à Arkhangel, 2 a Cler-<br />
toont, 7 à Paris, 14 à Biarritz, 17 à Alger 4 â l'Ai-<br />
E'oual.<br />
La baisse <strong>de</strong> la température va continuer ; un<br />
temps nuageux ou brumeux esi probable.<br />
STATIONS tient . ÉTAT DU CIEL, Ksi. ,e<br />
ia vaille<br />
Sac. il«<br />
la veille<br />
<strong>Toulouse</strong>..<br />
Puy-fc -Ssai.<br />
PiC-dl-lliéi ..<br />
Perpignan.<br />
Bor<strong>de</strong>aux.<br />
et.s<br />
61.4<br />
(.0.2<br />
64 7<br />
01.8<br />
Itt'M<br />
4.0<br />
i 2.0<br />
! 17. i<br />
15.0<br />
S.E. tr. 1. non.<br />
S. as. f. nuag.<br />
S.O. m. t. n.<br />
S.E. tno. t. n.<br />
S.E. mo. t. n.<br />
6.7<br />
3.7<br />
-8.2<br />
11.8<br />
8.0<br />
15.0<br />
7.1<br />
1.0<br />
19.8<br />
17.4<br />
Le mariage du vicomte Jean <strong>de</strong> la Jonquière,<br />
fils du colonel vicomte <strong>de</strong> Taftanèl <strong>de</strong> là Jon-<br />
quière et <strong>de</strong> la vicomtesse née La Perrine<br />
d'Hautpou.. avec Mlle Chalès, fille <strong>de</strong> M. et<br />
<strong>de</strong> Mme André Chalès, vient d'être célébré' en<br />
i'église primatiale <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>aux.<br />
Monseigneur le cardinal Lecot avait tenu<br />
lui-même à bénir cette union, et avec cette<br />
chaleur d'âme toute persuasive qui caracté-<br />
rise son talent, il a tait sur les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s<br />
époux chrétiens un magnifique discours.<br />
La bénédiction papale avait été envoyée le<br />
matin marne, par une dépêche <strong>de</strong> Mgr Merry<br />
<strong>de</strong>l Val. ' • ». .<br />
Une foule énorme et <strong>de</strong>s plus sympathiques<br />
remplissait l'immense nef décorée d'une pro-<br />
fusion <strong>de</strong> plantes vertes et <strong>de</strong> chrysanthèmes<br />
blancs. L'audition musicale témoignait un<br />
Sens .artistique <strong>de</strong>s plus élevés sous l'interpré-<br />
tation du violoncelliste Hekkué et du harpiste<br />
îou<strong>de</strong>ili.<br />
Les témoins étaient : pour le marié, le géné-<br />
ral <strong>de</strong> division L&rchey et le comte <strong>de</strong> La Jon-<br />
uuiere : pour la mariée, M. Chalès et le comte<br />
"le Rame!, député du Gard, ses ono.es.<br />
Le ravissante mariée, au bras <strong>de</strong> son père,<br />
M. Chalès, portait une robe <strong>de</strong> satin ivoire<br />
Barnie <strong>de</strong> vieilles <strong>de</strong>ntelles d'Argentan, voile<br />
point d'Angleterre.<br />
Puis venaient le vicomte Jean <strong>de</strong> La Jon-<br />
quière avec la vicomtesse <strong>de</strong> La Jonquière,<br />
robe velours souple, vert argent, garnie point<br />
û'Aleriçon, chapeau assorti plumes blanches;<br />
le colonel <strong>de</strong> La Jonquière et Mme Chalès,<br />
robe et chapeau velours bleu Nathier, gran<strong>de</strong><br />
plume bleu ; M. Labadie et la comtesse <strong>de</strong> Ra-<br />
ine!, robe velours gris, touffe <strong>de</strong> plumes ;<br />
comte <strong>de</strong> Ramel et Mme <strong>de</strong> Lagarriga. en robe<br />
soie grise et rose, chapeau Rembrandt taupe,<br />
garni fourrure et plumes, etc.. etc.<br />
Los dix <strong>de</strong>moiselles d'honneur et les dix<br />
garçons d'honneur suivaient, les quatre quê-<br />
teuses nul étaient : Mlle P.rein et le lieutenant<br />
<strong>de</strong> La Jonquière; Mlle <strong>de</strong> Vernon et M. Chalès;<br />
pile Chalès et le vicomte <strong>de</strong> Ramel ; Mlle <strong>de</strong><br />
Lagarriga et le comte <strong>de</strong> Croix.<br />
La distribution <strong>de</strong>s bouquets <strong>de</strong> fleurs, cou-<br />
tume gracieuse et locale à Bor<strong>de</strong>aux, avait été<br />
laite nar Mlle Chalès avant la messe ; la veil-<br />
le, l'élite <strong>de</strong> la. société bor<strong>de</strong>laise se pressait<br />
•«.tour <strong>de</strong>s fiancés pour admirer la corbeille<br />
'et les nombreux ca<strong>de</strong>aux.<br />
Un lunch assis <strong>de</strong> 1<strong>30</strong> couverts a été offert<br />
'après la cérémonie religieuse pair Mme Chalès<br />
-lans son bel hôtel <strong>de</strong> la rue Castillon.<br />
.La piu-s gran<strong>de</strong> parti* <strong>de</strong> carrière eccfls'»-<br />
siastwpte s'était passée dans les bureaux <strong>de</strong><br />
A archevêché, dont il fut pondant longtemps<br />
le secrétairc aussi actif que dévoué.<br />
Voici ses êia-s do services :<br />
M. t/ouis-Franceos-Arniand Auescnàc, né ù<br />
Lautrac 3e /_ octobre 1844, ordonné oro'ire le)<br />
29 juin 1890, professeur à Sainto-MoTie en<br />
1890, pro-seerétairc <strong>de</strong> l'archevêché le 25 jan-<br />
vier 1893, cha.o'ln.în <strong>de</strong> la Métro-ncile le 14 fé-<br />
vrieir 1893, décédé à Dourgne le 25 novembre<br />
<strong>1907</strong>.<br />
Le niOUvemenî do In population dan3 lo Tarr>.<br />
en 1906<br />
L'Officiel publie ces jours-ci un très laça<br />
rapport sur le mouvement <strong>de</strong> la population<br />
française en 1906.. .<br />
Voici les chiffres précis pour le départemem.<br />
PONTS ET CHAUSSEES<br />
Par arrêté du 27 novembre, ont été déclarés<br />
rdmissibles à l'emploi <strong>de</strong> commissaire <strong>de</strong> sur-<br />
reillance administrative <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> fer,<br />
l la suite du concours du 24 juin <strong>de</strong>rnier :<br />
Liste militaire. — M. Grosperrin.<br />
Liste civile. — MM. 1, Chamat; 2, Foucher;<br />
}, Vieillecroze; 4, Boulant; 5, Chauteur; 6, La-<br />
turie; 7, Guigon; 8, Michel Durand; 9,Romand;<br />
10, Barthaud.<br />
Concours et Vacances âe Chaires<br />
Un concours s'ouvrira le 25 mai 1908, <strong>de</strong>vant<br />
la Faculté mixte <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> pharmacie<br />
fie l'Université cle Lyon, pour l'emploi do sup<br />
hléant <strong>de</strong>s chaires <strong>de</strong> physique et <strong>de</strong> chimie à<br />
/l'Ecole préparatoire <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> phar-<br />
macie <strong>de</strong> Dijon et pour l'emploi <strong>de</strong> suppléant<br />
nies chaires <strong>de</strong> pathologie et <strong>de</strong> clinique à la<br />
même école-<br />
Le registre d'inscription sera clos un moisj<br />
avant l'ouverture dudit concours.<br />
La chaire. rie droit public et constitutionnel<br />
Tic la Faculté <strong>de</strong> droit d'Aix-Marseille et la<br />
thaire. d'économie politique et histoire <strong>de</strong>s<br />
ioetrines économiques <strong>de</strong> la Faculté dé dn.it<br />
<strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Grenoble ont été déclarées<br />
vacantes par arrêté du 27 novembre.<br />
Un délai <strong>de</strong> vingt jours, à partir do la pu-<br />
blication dudit arrêté, est accordé aux candi-<br />
dats pour produire leurs titres.<br />
L'arrêté a paru dans l'Officiel du 28 novem-<br />
Population, 3<strong>30</strong>.533<br />
Mariages, 2.433.<br />
Divorces, -45.<br />
Naissances, 6.188. ..--,'*'<br />
Décès, 6.775. -.••,<br />
Au total, R y a 587 décès <strong>de</strong> plus que cle<br />
naissances.<br />
Et notre département est encore favorisé -A<br />
nous examinons les chiffres <strong>de</strong>s autres.<br />
Commission {séparés-mental du travail dan;<br />
('industrie<br />
La commission départementale du travail<br />
dans l'industrie s'est réunie à. Albi, le lundi is<br />
novembre, à a préfecture, sous la prési<strong>de</strong>nte<br />
<strong>de</strong> M. Cambouiives, prési<strong>de</strong>nt.<br />
Etalent présents : MM. Cambouiives ; Ros-<br />
signol, conseiller général ; Campa, Espinasse,<br />
l'ingénieur en chef ; l'ingénieur <strong>de</strong> la naviga-<br />
tion, Cagneuf, .Surbeyrolles, Dupuis, Rarthon,<br />
Mazens, Ronoux, Joucaviel ; Cavaillé, sous-<br />
ingénieur <strong>de</strong>s mines ; Bardou.<br />
Excusés : MM. Biver, Alibert, Gallas, ; Cal-<br />
taux, ingénieur <strong>de</strong>s mines ; Chambard, inspec-<br />
teur divisionnaire du travail.<br />
M. Bandou, secrétaire, donne lecture du<br />
procès-verbal-<strong>de</strong> la <strong>de</strong>r.nlàre séance qui est<br />
adopté.<br />
M. le prési<strong>de</strong>nt annonce la mort et fait l'é-<br />
loge funèbre '<strong>de</strong> M. Gustave Clergué, décédé<br />
<strong>de</strong>puis- la <strong>de</strong>rnière réunion. ><br />
La commission s'associe aux regrets expri-.<br />
mes par le prési<strong>de</strong>nt ot le prie d'adresser à la- ;<br />
famille ses plus sincères condoléances.<br />
M. le prési<strong>de</strong>nt donne lecture d'une lettre <strong>de</strong><br />
M. le ministre du travail en réponse à divers<br />
vœux émis par la commission.<br />
Acte est donné <strong>de</strong> cette communication.<br />
La commission examine ensuite la loi sur<br />
le repos hebdomadaire ; M. le prési<strong>de</strong>nt donne<br />
lecture <strong>de</strong> chacun <strong>de</strong>s articles <strong>de</strong> cette loi.<br />
Une discussion s'engage entre plusieurs<br />
membres sur le principe ot .les difficultés <strong>de</strong><br />
son application.<br />
M. Joucaviel présente diverses observations<br />
sur l'application <strong>de</strong> la loi dans lès mines.<br />
M. Berthon déclare que si la loi donne en-<br />
tière satisfaction aux ouvriers elle n'en pré-<br />
sente pas moins certaines difficultés au sujet<br />
<strong>de</strong> l'usage abusif <strong>de</strong>s dérogations.<br />
Après une discussion sur les articles sui-<br />
vants, à laquelle prennent part plusieurs<br />
membres, la commisison déci<strong>de</strong> que toute<br />
sanction à donner sous forme <strong>de</strong> vœux sera<br />
renvoyée à la prochaine séance, qui sera fixée<br />
par «les soins du bureau.<br />
La séance est levée à 3 h. <strong>30</strong>. , •<br />
ALBS. — Au sujet <strong>de</strong>s frau<strong>de</strong>s. — La<br />
Dépêche serait-elle, par hasard, trapnée d'am-<br />
nesie ? On serait tenté <strong>de</strong> le croire, ict'squ'on<br />
la vont affirmer sans rire que c'esit nous qui<br />
avons ramès sur le tapis l'aff aire Bernadou.<br />
C'est. uTùquemant pour mÉipandr.o ù un <strong>de</strong><br />
ses articles bondé <strong>de</strong> oontoe-vériité& — soyons<br />
poli — que nous y avons consacré une se-<br />
con<strong>de</strong> étu<strong>de</strong> ; mais nous sommes prêts ù con-<br />
tinuer, pour peu que P. A. ou son Client M.<br />
le spécial le désiroat.<br />
Quant à dire, comme notre conîtrère, qu'il<br />
y a chose jugée, nous nous en gair<strong>de</strong>iens<br />
bien, car nous avons la profon<strong>de</strong> conviction<br />
que la cour incttenara le jugement <strong>de</strong>s juges<br />
<strong>de</strong> première instance. L. G.<br />
Orpbéon l'Union Albigeoise. — L'cuphéon<br />
runicin ailiigeoise a 'l'honneur <strong>de</strong> porter à la<br />
oolHiaisisanoe <strong>de</strong> la population qu.il a décidé<br />
<strong>de</strong> oomm'âmorer la date <strong>de</strong> 9a rcQonat ;i!_i'icn,<br />
le dimanche 8 décembre prochain, par un<br />
banquet amical qui aura lieu, à six heures<br />
et <strong>de</strong>mie d usoh, dans les salions <strong>de</strong> l'hôteil<br />
Rieux, rue 'Saint-Antoitoe..<br />
Les membres exécutants seraient très heu-<br />
reux que MM. las membres honoraires assis-<br />
temt au banquet et las priant <strong>de</strong> bien vouloir<br />
envoyai- leur adhésion, au siège <strong>de</strong> la Société,<br />
café <strong>de</strong> France,, rue du Jardin-National.<br />
Les adhésions sont reçues dos. à piésent jus-<br />
qu'au jeudi 5 décembre au -pans tard.<br />
• La cotisation du banquet est fixée à trois<br />
Urancs.<br />
Pharmacies du dimanche. — Demain di-<br />
manichie, la pharmacie Foutrès, bouiievaird <strong>de</strong><br />
Strasbourg, iiestex'a ouvieirt toute la journée<br />
pour apisurer le service.<br />
Théâtre. — C'est oe soir samedi qu'aura<br />
lieu, sur notre scène, la représentation <strong>de</strong><br />
Severo Torelli, donnée avec le concours <strong>de</strong><br />
M. Camille Mans et <strong>de</strong> Ml'ie James, MM. ten-<br />
don, Jean Roy, MMe Joff.re, M. aavTronge,<br />
'M. Rousseau, etc., entourés d'une exicefilente<br />
trouipe.<br />
La valeur littéraire <strong>de</strong> ce chef-d'œuvre ro-<br />
mantique et le talent réputé das interprètes<br />
nous fait niîésager une belle chambrée.<br />
L'Epargne Albigeoise. — Le versement men-<br />
suel aura lieu dimanche prochain 1 er décem-<br />
bre, <strong>de</strong> neuf à onze heures du matin, à la<br />
mairie, salle <strong>de</strong> Ja justice <strong>de</strong> paix.<br />
Harmonie l'Union <strong>de</strong>s Enfants d'AlW. —-<br />
Programme <strong>de</strong>s moïeeaux qui seront exécu-<br />
tés le dmiainche 1 er décembre, <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux à trois<br />
heures du soir, sur le kiosque du Jardin-Na-<br />
tional :<br />
1. Sombre et. Rêveuir, aïïlégro (XXX) ; 2. Ga-<br />
brieîle d'Bstrées, ouverture (Bléger) ; 3. ta<br />
Perle <strong>de</strong> Rome, fantaisie (Saillis) ; 4. T'en sou-<br />
viens-tu, valse-àidyfjlo (Curine).<br />
Etat civil du 21 au 27 novembre. — Naissan-<br />
ces : Anne-A'Iarie>-C^-c.ilevL,uoi.eiine Molinier ,<br />
ftïïe <strong>de</strong> Pierre-Juies-Lucien, facteur <strong>de</strong>s pos-<br />
tes, rue Timbal ; Camille-MaTie Doumerg, fils<br />
<strong>de</strong> Louis-Emile, propriétaire, rue du Jardin-<br />
National ; Roger-Georges-Justin Pépin, fils <strong>de</strong><br />
Charles-Joseph-Justin, ouvrier mineur, à Pé<br />
lissier ; EdmoudMlenri-l-Ouis Brou<strong>de</strong>t, fils do<br />
Joseph-Henri-Félix, maréchal-ferrant, plaine<br />
Saint-Martin ; Jstin-Raymond Ltiur, fils <strong>de</strong><br />
Justin-Marin, ouvrier mineur, à l'Arquipeyié ;<br />
Albert-Louis Cathala, fils <strong>de</strong> Lucicn-Marie-Au-<br />
guste, sergent au 15° régiment d'infanterie<br />
route <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ; Louisa-Augusta-Sophc.;<br />
Guittard, fille <strong>de</strong> Louis-Sylvain, propriétaire<br />
rue Salvan-<strong>de</strong>-Sa.liès.<br />
M'ariages : Adrien-Jules Bousgarbios, pro<br />
priétaire, à Pa<strong>de</strong>rn (Au<strong>de</strong>), et Marie-Alexan<br />
dTiwe-Marcellinie fiarthe, au MasMite-Bone<br />
Jean Berniaud, verrier, avenue Bernbourg, e<br />
Rosalie Gouty, avenue Dembourg ; Jean-Fran<br />
çoiis Chaynés, marchand <strong>de</strong> chevaux, route cle<br />
.r-ocir. n^ooii.c. (vi(v.-i--m !rl-riri. (ï Fr,->7<br />
lui pemrwbtre do taire enterrer sa femme grar<br />
tuitêrtvent<br />
Cela, M. Bès ne l'a jamais démesiti, il ne<br />
l'eut pas le démentir, puisque c'est l'exacte<br />
vérité. Pas plus qu'il no put démentir les<br />
propos que nous lui avons reproché d'avoir<br />
:«*us « u sujet <strong>de</strong> co refus.<br />
La D&Dêc'he a beau tourner ot retourner<br />
-••ttour <strong>de</strong> cotte (jneslion. elle- ne fait que s'em-<br />
bourfeer <strong>de</strong> plus en plus et le public a pu ap-<br />
précir sa bonno foi dans cette discussion<br />
•fii'elle a proSonigée a. plaisir, pour essayer <strong>de</strong><br />
vrt-etr do In poudre aux yeux <strong>de</strong> ses lecteurs<br />
Ji blanchir quelque peu la conduite du pre-<br />
mier adjoint. Elle n'y a pas réussi. L. D.<br />
LAUTREG. — 3.63 m»Wàrt«Hl i é. — D'auda-<br />
cieux voleurs ont dévalisé la semaine <strong>de</strong>rniè-<br />
va la charmante tuabitation <strong>de</strong> la Vig.neonki,<br />
près Francouracie, canton do Lautrec, appar-<br />
•t.-utnt à M. Gflsc, négociant à Castres.<br />
Les cambrlolonrs se sont introduits dans la<br />
••'-•!ison en défonçant les volets d'une croisée.<br />
Ils ont mis les appartements à sac et ont em-<br />
porté 1 fusil, 3 értredons, toute l'argenterie et<br />
•'•i.e'.que peu <strong>de</strong> vin.<br />
Co sont les métayers qui logent à 40 ou 50<br />
piotres <strong>de</strong> l'habitation du maître, qui se sont<br />
.'•.perçus du vol on allant, comme ils le foi-<br />
raient souvent, ouvrir les appartements afin<br />
do leur faire prectdre l'air.<br />
On croit que le vol a été commis dans la<br />
nuit <strong>de</strong> jeudi à vendredi <strong>de</strong> la semaine <strong>de</strong>r-<br />
rière.<br />
Ifit gendlarmerio <strong>de</strong> Lautrec s'est transportée<br />
#Or les lieux et a ouvert une enquête qui n'a<br />
pas encore donné-<strong>de</strong> résultats.<br />
MAZAMET. — IRcomfies. — Dans la nuit <strong>de</strong><br />
mercredi à jeudi, le feu s'est déclaré à un<br />
immeuble situé à Saint-Afby, près Mazamet,<br />
ooewao par le propiriéfaire, M. Etienne Boyéir,<br />
maiehand ds vins.<br />
Aeflué r>a.r un \ient vicflenit, il s'est commu-<br />
n^qfué aux <strong>de</strong>ux maisons coniiguës, servant<br />
<strong>de</strong> granges ot d'éouries, appartenant à MM.<br />
Pauit Ta/i£i!iadi3 et Joseph Galibert.<br />
Les trois niaiflcns ont été détruites par les<br />
fia_nwi_eô ; on évailue les pertes à <strong>30</strong>,000 francs<br />
environ- elles sont couvertes par <strong>de</strong>s compa-<br />
gnies d'assurances.<br />
LAVAUR. — La Lyre. — Les membres <strong>de</strong><br />
ia Soaiélé musicalie la Lyre célébreront leur<br />
i'ôto 'pauroïiaïe le dimanche l or décembre.<br />
ils e-cécuteron.t le maitin, à onze heures et<br />
<strong>de</strong>mie, plusieurs mecceamx en l'église Saint-<br />
Franço. is. m -<br />
Le soir, si le temps le permet, un concert<br />
sera donné 'sur le kiog.qu.e du square Men-<br />
5 gaud; à <strong>de</strong>ux lieures'et <strong>de</strong>mie.<br />
Un banqtiét réunira, à six heures et <strong>de</strong>mie,<br />
Mis sociétaires dans les salons <strong>de</strong> l'hôtel Ber-<br />
trand.<br />
Un BHH sous la hof-îe, organisé par les j eu-<br />
nes gc-inis <strong>de</strong> la'Lyire, terminera cotte ioumi-ée<br />
Se fête.<br />
Voici le programme du concert, à <strong>de</strong>ux heu-<br />
res et <strong>de</strong>mie du soir, eu kiosque Mengaud :<br />
1. La Coupe <strong>de</strong>s Pyrénées, maaiohe (E. Del-<br />
m.ais). ; 2. Los Ruines d'Athènes, ouvertuire<br />
(Beethoven) ; 3. Sextuor <strong>de</strong> Lucie <strong>de</strong> Lammer-<br />
rooor, ooéra <strong>de</strong> Donizalti ; 4. Le Caillou du<br />
Rhin, valse (A. Gorbin).<br />
GAILLAC. — Conseil municipal. — Séance<br />
du 24'novembre. — Les conseillers sont venus<br />
au nombre <strong>de</strong> quiaaorze. M. Rolland, prési<strong>de</strong>,<br />
avec pour secrétaire M. Lauzeral.<br />
corist-inces aggravantes, l'a condamné a <strong>de</strong>ux<br />
ans ce prison et lui a accordé le sursis.<br />
BRIS VOLONTAIRE D'OBJETS DE CASl-RSt-'MENI ET<br />
unis BB cLOTimR. — Jules Robin, du I3o nom <strong>de</strong>s orateurs qui doivent prendre la<br />
parole à cette réunion nous promet d avance-<br />
un bTillant succès. Tous nos amas <strong>de</strong> .Cu'^es<br />
et do la. Tégion ne manqueront certainement<br />
pas <strong>de</strong> venir les entendre. „„„„__<br />
Los souscriptions au banquet, seront reçues<br />
au Groupe d'A. F., place Pélisson, -n» 8.<br />
Encore un mot ! - Nous ne serions pa s re<br />
venus sur les façons bizarres -dont M. Bes dis-<br />
tribue les faveurs ou accor<strong>de</strong> les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s a<br />
la mairie, mais les inexactitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Dépêche<br />
nous obligent a en reparler.<br />
Le premier .adjoint, comme 1 affirme ia i<br />
pêche, n'a jamais déemnti qu'il ait refuse<br />
rouvroir Bor<strong>de</strong>s un bulletin (.l'indigence.<br />
11 a déclaré qu'il avait favorise <strong>de</strong> toutes fa-<br />
çons M. Bor<strong>de</strong>s, c'est un peu vogue.<br />
iMais là où il ne l'a pas favorisé, cest lors-<br />
qu'il lui a reïusé un bulletin d lnidigeace pour<br />
Dé<br />
M.le ministre <strong>de</strong> l'instruction publique, rati-<br />
fiant la présentation faite par la Faculté <strong>de</strong>s<br />
lettres <strong>de</strong> Paris, vient <strong>de</strong> nommer M. Bouglé<br />
chargé du cours <strong>de</strong> science sociale à la Sor-<br />
bonne.<br />
Dans l'Université, le dreyfusisme mène à<br />
tout<br />
Conseil <strong>de</strong> Guerre <strong>de</strong> la 17 e Région<br />
Séance du iS novembre<br />
Prési<strong>de</strong>nt, M. le colonel Lebrun, directeur <strong>de</strong><br />
l'artillerie ; commissaire du gouvernement,<br />
M. le lieutenant Guy, substitut.<br />
VOIES DE FAIT ENVERS UN SUPÉRIEUR, OUTRA-<br />
GES PENDANT LE SERVICE ET COUPS. — T.-A. G...,<br />
soldat du 83°, âgé d-e 18 ans, domicilié a Tou-<br />
louse, est accusé d'avoir, le 18 octobre <strong>de</strong>rnier,<br />
alors qu'il était en traitement, refusé à son<br />
caporal <strong>de</strong> réintégrer l'kifirmerie ; U céda aux<br />
conseils d'un camara<strong>de</strong> ; mais en rentrant il<br />
se disputa avec un soldat ; le canoral inter-<br />
vint ; alors G... injuria son chef,"le frappa •<br />
il porta également <strong>de</strong>s coups à un autre sob<br />
dat ; dans les locaux disciplinaires G M<br />
S<strong>de</strong>f"u UU0r S ° n CheI et l^"rcerdll<br />
mnis BLt *. P l S les Iai . ts ( f u '°n i m P«**'<br />
était ivreî souvenir <strong>de</strong> rien parce qu'il<br />
instirteni<br />
3 ",5? itut ^ faits, qui<br />
leur a donm ,^ uallncatl0Ils . _. _<br />
Laines - Cr. Plata : Janvier 1906, 190 ; f«vrior f<br />
13? mfirs, 195 -, avril, 191 ; «ai. iM . juln.îO tr, nul<br />
•let, '190 ; août, 190 ; soot«mbro. 190 ; décembre <strong>1907</strong>,<br />
208. Toaùance c_iln>e.<br />
MARC1IB DE PARIS<br />
nu vu uoïsnKia»<br />
Furinos. — Coaram. 3tt 46) prochain, <strong>30</strong> 15; jatk<br />
vi
Samedi "0 <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
tB-,'.--a-j't.>IUW.M>*»"- 'lyy j |,| |j |<br />
Seig>lesi. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; Janvler-<br />
làvrier, 19; 4 premiers, 19; tendance- calme.<br />
Suifs. — Paris, 79 50; province, 79.<br />
Avoines. — Courant, is 73; prochain, 17 60; jan-<br />
.riftr-fôvrler, 17 eo; 1 premiers, 17 SO; ter-dance faillie.<br />
Colza. — ; Ulsponiblo en cuves à nu, 8G 50; courant<br />
*C; prochain 83; 4 preiniers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mal, 72 50;<br />
leiidan-co faible.<br />
Ltn.—- Disponible en cuves à nu, 55; courant, 54 75;<br />
procliain, 63 50; 4 premiers, 02 25; I <strong>de</strong> mai, 48; ton-<br />
4an.ee faible.<br />
Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 3S 25; pro-<br />
chain, 38 05 ; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mal, 41 75; ten-<br />
dance ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />
Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50; 4 pre-<br />
miers, 27 75 ; 4 do mars, 28 25 ; 4 <strong>de</strong> mal, 28 025; ten-<br />
dance ferme; roux cultes, 24 625; autres iets. 24 625;<br />
raffinés. 5s.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />
Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les so kll,<br />
58 25 à 18 73 ; bonne qualité, 18 25 : blés mitadins<br />
fins, 17 25 a 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays,<br />
13 50 -, orge, les 60 kll, 8 50 à 9 50<br />
9 ; mais, les 75 kilos, do 9 50 a 10 75<br />
tolllre, <strong>de</strong> 25 à 26 ;féves, les 05 kilos,<br />
noires, 1rs 80 kilos, 22.<br />
Farines et issues. — Premières dites minot, le»<br />
125 k. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;UG ies<br />
100 kilos. 17 50 à 18 ; repasses, 15 a 16 tr. ; sons<br />
14 50.<br />
Graines fourragères. — Trèfle, les 100 kll., 150 1<br />
155 -, luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />
Foin, <strong>de</strong> 4 20 à 4 50; sainfoin Ire coupe (nouveau),<br />
4e 4 90 à 5 40; 2" et 3' coupes, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />
i 40 il 2 80; avoine, l 75 à 2 10, le tout les 50 kilos.<br />
Bols à brûler. — Les 50 kilos, <strong>de</strong> 1 45 à 1 50.<br />
Montréjeau.<br />
Blé, 15 50; métell, 12 25; seigle, 11; maïs, 16; avoi-<br />
ïe, 8 50; haricots, 32; pommes <strong>de</strong> terre, 4; châtai-<br />
gnes, 7; poules, 5 50; poulets, 3; œufs, 1 <strong>30</strong>; dindons,<br />
lt; canards, 8-, bœuf, 0 72; veau, l 05; mouton, o 85;<br />
»orcs cras, 1 <strong>30</strong>.<br />
LOT-ETrG ABONNE<br />
Àgen.<br />
Marché-foire du 27 novembre.<br />
Notre marché-foire bi-mensuel, cfui s'est tenu a<br />
la Porto-du-Pin, a été bien frécpienté<br />
La place aux veaux et velles. était fort pourvue et<br />
la vente s'est effectuée aux prix <strong>de</strong> 50 à 56 les 50<br />
kilos, sur pied.<br />
Bœufs <strong>de</strong> boucherie, <strong>de</strong> 35 à 40 ; vaches, <strong>de</strong> 33 à<br />
•5 ; moutons, <strong>de</strong> 45 à 48.<br />
les 75 kll., 13 .1<br />
; avoine, 8 75 A<br />
haricots ,1'hec.<br />
12 50 £i 13;vesces<br />
Il y avait (ruellQTies porcs gras, ojtti ont été ven-<br />
dus à raison <strong>de</strong> 66 à 70.<br />
Porcs ordinaires, j>ctur l'élevage, <strong>de</strong> 60 à 70 et 80<br />
pièce. Porcelets, <strong>de</strong> 28 a 50.<br />
Les chevaux do 4 à 5 ans étalent recherchés et ven-<br />
dus, do 125 à 350 l'un.<br />
Volaille. — Marché suffisamment pourvu.<br />
Poules ot poulets, do 2 50 à 5 -, poular<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 4 à<br />
4 50 ; chapons, do 5 50 à 6 50 ; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong><br />
. 13 ; oics.<strong>de</strong> 9 à 14 ; canards, do 4 50 à 6 ; pinta-<br />
<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 0 ; pigeons, do 0 90 i 1 75, le tout la<br />
paire.<br />
Les couvées étant, dit-on, difficiles <strong>de</strong> mener à<br />
bien, les œufs se payaient l 40 la douzaine. Les<br />
reven<strong>de</strong>urs les vendaient 1 50.<br />
Oies grasses, do 1 20 à 1 25 le <strong>de</strong>mi-kilo, poids<br />
mort.<br />
Canards gras, do 1 25 à 1 <strong>30</strong>.<br />
Lapinds fuyards, <strong>de</strong> 2 à 2 50 ; lièvres, <strong>de</strong> 5 à 6 ;<br />
perdreaux, do 1 75 à 2 ; merles, <strong>de</strong> 0 25 à 0 <strong>30</strong>, le tout<br />
la pièce.<br />
Blés. — Transactions lentes, 18 à 18 50 et 18 "5 sont<br />
les prix à l'hectolitre.<br />
Maïs roux et blanc, <strong>de</strong> 14 à 16.<br />
Fèves, <strong>de</strong> 13 50 à 14.<br />
Avoines, do S 25 à 8 50 et 9 suivant mérita.<br />
Vins. — Affaires limitées. Quelques particuliers ont<br />
acheté aux prix <strong>de</strong> 32 à 35 les 228 litres, nus,<br />
franco gare do l'acheteur.<br />
Un grand nombre <strong>de</strong> marchands forains avaient<br />
dressé leurs ôventaires.<br />
La plupart ont paru peu travailler.<br />
GERS<br />
Pleurance.<br />
Blé, 18 25; avoine, 8 25; fèves, 12 50; haricots, <strong>30</strong>;<br />
.pommes <strong>de</strong> terre, 4 50; maïs. 17, le tout l'hectolitre.<br />
Foin, 3 50; paiUe, 1 50 les 50 kilos.<br />
Poules, 6 à 7; poulets, 2 50 à 5; canards, 6 17; pin-<br />
ta<strong>de</strong>s, 5 à 6; chapons, 6 à 7; din<strong>de</strong>s, 10 à 17, le tout<br />
la paire.<br />
Gibier : lièvres, 5 â 6; perdreaux, 2 à 2 25; lapins,<br />
1 75; outar<strong>de</strong>s, 2 50; canards, 2 50; cailles, 0 75; gri-<br />
ves, o 50, la pièce.<br />
Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> bouchérie : bœuf, 0 75; vache, 0 60; veau,<br />
1 10; porc, i 15; mouton, 0 80; agneau, 1 20, le kilo,<br />
poids vif.<br />
Vin : vin blanc, 3 fr. à 3 fr. 25 le <strong>de</strong>gré, les 228 li-<br />
tres ; vin rouge, 25 à 40 fr. la bor<strong>de</strong>laise. Mauvezin.<br />
Blé, 18 fr.; avoine, <strong>de</strong> 8 à 8 50; orge, 9 50; maïs,<br />
15 50; fèves, <strong>de</strong> 12 à 12 50, le tout l'hectolitre.<br />
Volailles. — On constate une légère baisse, bien<br />
que les coure restent élevés. Poules, <strong>de</strong> 4 à 5; pou-<br />
lets, do 2 75 à 3 75; ehajx>ns, <strong>de</strong> 5 à 7; pinta<strong>de</strong>, «<br />
i-à 5; din<strong>de</strong>s et dindons, <strong>de</strong> 9 à 15 ; oies maigres, <strong>de</strong><br />
16 à 18; le tout la pâtre ; œufs, 1 <strong>30</strong> la douzaine<br />
oies grasses, 1 15 le doml-lcflo.<br />
Gibier. — Lièvres.d e 6 à 7; lapins, <strong>de</strong> 1 75 û 2; per-<br />
dreaux, <strong>de</strong> 2 25 à 2 50; vanneaux, 0 60; grives, 0 50;<br />
lourds et merles, 0 25, le tout la pièce.<br />
Les veaux do boucherie et 1rs porcs n'éprouvent<br />
aucun changement dans les prix.<br />
OCCASION A SAISIR. — A vendre, jodi<br />
co-uipé léger, état <strong>de</strong> neuf. S'adresser chez M.<br />
Prédîmes, carrossier, 1, place Colombette.<br />
i iu_3i>—e-jj_uiuw-.i 1<br />
BOURSE DE PARIS<br />
Du 29 <strong>Novembre</strong> (Dépêche télégraphique)<br />
AU COMPTANT<br />
FONDS D'ETAT<br />
8 %<br />
3 % amortissable<br />
Dette tunisienne<br />
Russe 4 % 1807 et 1809<br />
— 4 % 1880<br />
_ 4 or 1889<br />
_ 4 % or 1690-<br />
— 4 % or 1893<br />
_ « % or 1894<br />
Consolidé 4 % 1" et 2' séries<br />
— 4 % 1901<br />
_ 8 % or 1891<br />
_ 3 % or 1896<br />
— 3 . % or 1894<br />
Russe 1906<br />
Letres <strong>de</strong> gage 3 i<br />
Bons messes 1904<br />
Italien 5 %<br />
Espagne extérieure (covtrs <strong>30</strong> p-)...<br />
Autriche or 4 %<br />
Hongrois 4 %<br />
Egypte unifiée<br />
Argentine (Républ.) 5 % 18S5<br />
Portugal 3<br />
couns i courts<br />
PKÉCÉD. I DU lo un<br />
94 90<br />
95 ir,<br />
.95 50 95 60<br />
tes .. 455 25<br />
81 40<br />
79 2ô<br />
80<br />
81 45<br />
81 ...<br />
81 25 82 35<br />
81 35<br />
83 ..<br />
SI <strong>30</strong><br />
84 ..<br />
82 20<br />
6S 50<br />
83 75<br />
C8 75<br />
60 80 67 40<br />
71 .. 73 50<br />
93 10 74 55<br />
«9 10 70 ..•<br />
497 .. 496 ..<br />
103 10<br />
103 15<br />
92 23 92 £0<br />
93.00 90 ..<br />
93 .. 93 50<br />
101 70 101 50<br />
510 .. 510 50<br />
Cl 70 62 ..<br />
ACTIONS<br />
Banque <strong>de</strong> France<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit r"yonnarfs<br />
Banque do Paris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Société générale<br />
Banque franco-espagnole<br />
Bamiue Ottoman*}<br />
Midi<br />
Orléans<br />
Paris-Lyon-SIéditerrance<br />
Nord<br />
Ouest<br />
Est<br />
Est-Algérien<br />
Ouest-Algérien<br />
Bône-Guelma<br />
Autrichiens<br />
Lombards<br />
Nord-F.s^agrie<br />
Saragosse<br />
Chemins <strong>de</strong> fer Portugais<br />
Charbonnage <strong>de</strong> Lavlana<br />
Carmaux<br />
'f homson-floudton<br />
Compagnie Parisienne du Gaz.<br />
Messageries maritimes<br />
Cor-magnie transatlantique....<br />
Lots Cor-go<br />
A TERME<br />
3 %<br />
Italien<br />
Espagne Extérieure.<br />
Portugais 3 % 1"<br />
Consolida anglais...<br />
Turc unifié 4 %<br />
Métropolitain.<br />
Banque <strong>de</strong> France..<br />
Crédit Lyonnais<br />
Banque ottomane...<br />
Nord-Espagne<br />
Saragosse<br />
Suez<br />
Rio-Tlnto<br />
Sosnowlce<br />
Alagoas<br />
série.<br />
4190 .. 4180 ..<br />
087 .. 084 50<br />
1167 .. 1Î70 ..<br />
UN) Wù'i ..<br />
674 674<br />
660 660 .<br />
33!) 3<strong>30</strong> !"<br />
700 Y. 698 50<br />
Ui9 .. 1115 ..<br />
isnr» .. 1337 ..<br />
1335 .. 1.134 ..<br />
I757 , 1757 ..<br />
8K .. 812 ..<br />
898 .. 805 ..<br />
685 .. 080...<br />
6*5 .. 647 ..<br />
66^ 50<br />
655<br />
713 .. 725<br />
150 .. 151 50<br />
267 .. 270 ..<br />
3C0<br />
364 ..<br />
835 .'.<br />
350 ..<br />
127<br />
127 ..<br />
1815<br />
1S00 ..<br />
592 .. 590 ..<br />
- • •<br />
190 .. ih 1<br />
208 .. 200 50<br />
80<br />
80 23<br />
C0UF.S couns<br />
rnEcÊD. DU IOUH<br />
94 92<br />
95 20<br />
f03 25<br />
92 15<br />
103 25.<br />
92 37<br />
61 80<br />
82 12<br />
82 13<br />
92 75 92 87<br />
507 .. 509 ..<br />
4180 .. 4163 ..<br />
1167 .. 1169 .<br />
687 .. 68°. ..<br />
260 .. 270 ..<br />
361 .. ;i(i« ..<br />
4605 .. 4600 ..<br />
1679 .. îoss ..<br />
1449 .. 1404 ..<br />
sso .. 387 ..<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1<strong>30</strong>5<br />
_-M 18CC . ,...•••«•••••••<br />
_ 1871<br />
_ 1875<br />
— 1S7C<br />
_ 1*92<br />
_ lBOi-1895<br />
_ 1698<br />
15,99<br />
_ 1904<br />
_ 1905 ••<br />
Foncières 1879<br />
— 1883<br />
_ 1SS5<br />
— 1895<br />
— 1903<br />
Communales 187S<br />
— 1S89<br />
_ 1891 '•<br />
— 1892<br />
_ 1899<br />
Sfldl 3 % anciennes<br />
Orléans 3 % endémies<br />
Lyon 3 % fusion anciennes<br />
Nord 3 % anciennes<br />
Ouest 3 % anciennes<br />
Est 3 % anciennes<br />
Est-Algérien<br />
Ouest-Alsrirlen<br />
nfine-Gueliua<br />
Saragosse<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais •••<br />
Autrichiens 3 % 1" hypothèque..<br />
Lomr--rdss anciennes<br />
Suez<br />
Panama lots 1889<br />
panama lots libérés<br />
Ottomanes 4 % consolidées<br />
Douanes ottomanes<br />
Priorités ottomanes<br />
5<strong>30</strong> r,o<br />
4M 50<br />
406 .<br />
531 ..<br />
531 75<br />
361 25<br />
362 .<br />
422 .<br />
407 75<br />
425 ..<br />
S83 23<br />
499 ..<br />
425 ..<br />
458 ..<br />
465 ..<br />
494 25<br />
473 50<br />
496 ..<br />
398 ..<br />
454 ..<br />
461 ..<br />
431 ..<br />
434 ..<br />
431 ,.<br />
448 ..<br />
425 ..<br />
439 ..<br />
422 ..<br />
418 ..<br />
421 25<br />
387<br />
3<strong>30</strong> 75<br />
340<br />
425 ..<br />
314 ..<br />
580 50<br />
106 ..<br />
473<br />
493 75<br />
495<br />
MARCUE EN BANQUB<br />
531 ..<br />
476 ..<br />
406 ..<br />
531 ..<br />
531 75<br />
<strong>30</strong>2 50<br />
363 ..<br />
420 ..<br />
407 50<br />
429 ..<br />
383 50<br />
500 ..<br />
427 50<br />
457 ..<br />
465 ..<br />
494 ..<br />
473 ..<br />
496 ..<br />
398 ..<br />
454 ..<br />
453 50<br />
432 ..<br />
433 ..<br />
431 ..<br />
446 25<br />
4*21 ..<br />
417 ..<br />
422 ..<br />
380 25<br />
356 ..<br />
335 ..<br />
424 ..<br />
312 50<br />
471 50<br />
492 ..<br />
Iluanr.haca<br />
Do Beers<br />
Goldfields ..:<br />
lîast Rand<br />
Rand Mines<br />
May et C"<br />
Chartercd<br />
Capo Copper<br />
nrlansk<br />
Robinson Gold....<br />
Syndicat minier .<br />
Tharsls<br />
102<br />
425<br />
77<br />
«4<br />
124<br />
45<br />
23<br />
208<br />
269<br />
200<br />
203<br />
139<br />
101 .<br />
4215<br />
78 "<br />
95 .<br />
126<br />
45 ,<br />
2ÏÏ '<br />
275<br />
200 i<br />
203<br />
161<br />
Intérieure<br />
E0TJRSF DE MADRID<br />
.... 81 65— Extérieure..<br />
CHANGE<br />
Hambourg<br />
BuenWs-Ayres (or)<br />
Madrid (papier court)<br />
Madrid (papier long)<br />
Londres<br />
Londres (chèques) ,<br />
25 2i!<br />
23 2 {<br />
43!)<br />
4*1<br />
127<br />
COURS DES PRIMES<br />
S % dont 60<br />
3 % dont 10<br />
Extér. dont 50<br />
sBanq. oltom. d.5.<br />
Rio dont 10<br />
93 20<br />
95 75<br />
1700<br />
dont 25<br />
dont 25<br />
dont 2 fr. 50<br />
i dont 5<br />
I<br />
APRES BOURSE<br />
3 %<br />
De Bcers<br />
East Rand<br />
Rand Mines<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglais 83 . .fl. | Italien<br />
3 % français.... 94 ..x.<br />
Canx ottomana. . L • >!'<br />
JWUWMf^.to. | ' l '.'.ii.'J.:--- » -'<br />
1<br />
9'. 92»<br />
425 50<br />
94 50<br />
124 .. t<br />
Suez ...<br />
Egyplo<br />
95 20<br />
426 ..<br />
95 ..<br />
126 ..<br />
102 ll2<br />
182 1x3<br />
99 .1.<br />
BOURSE DE Tounousn<br />
Forols d'Etat français. — 3 % Porteur, 94<br />
Amortissable, 9ô S0; Obligation tunisienne, 45».<br />
dagascar 2 i, 79 20.<br />
Fonds d'Etat étrangers. — Russe 4 % fsso 70 „<br />
consolidé 4 % Ire série, 80 85; 5% 1900, 92 60- K-J<br />
rioure estampillée, C. 40, 98 60; Chinois, 95 io-<br />
triche, 90 00.<br />
Valeurs diverses (actions). — Mines d'Albi ex c<br />
pon 21, 1,000 ; Nouvelle Foncière toulousaine ' iS*<br />
Est. 898; Paris-Lyon-Méditerranée, 1,335; Nord' i~SJ<br />
Midi, 1,119; Orléans, i ,&35; Ouest, 814; Saragosse w :<br />
Obligations diverses.— Ville <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> rs
LE NUMÉRO OCENTIMES<br />
CTION ET ÂDHM8TRÂT1GPI : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
BAUTE-GARONNS ET EiPAP.TEMENTS LIMITROPHES . . .<br />
DÉPARTEMENTS .NON LIMITROPHES<br />
ÉTRANGER -Union postale) . 40 - S.O - 4.0 -<br />
fcoa Abonnements partent <strong>de</strong>s i« et 18 <strong>de</strong> chaque mol.i et BOUS payables d'avance<br />
Toute <strong>de</strong>man<strong>de</strong> As cJianyemcnl d'adresse doit être accompagnée <strong>de</strong> ÎJO ttentbuts.<br />
Trois mois<br />
6 fr.<br />
7 -<br />
-10 -<br />
Six moif<br />
M Ir.<br />
13 -<br />
-O -<br />
Un an<br />
2Q f'-<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lof, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />
Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />
Haute-Garonne, Ariège<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
ANNONCES (lt p,g,) ,<br />
RÉCLAMES —<br />
RÉCLAMES (3i page) .<br />
LOCALES. . . . .<br />
nos Bureaux, rue<br />
K__IMIMMiri«»WMl_—<br />
Il TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL<br />
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> I907. - 17' Année - N e 5,512<br />
_— j<br />
x_^_»___=__rcc$_çr--<br />
< î .' I î ; t 1» lignt O fr- BO<br />
••••••••••••••••• - 1 - 50<br />
• - 2 - • -<br />
• - 3 - •<br />
Tes Annonces et Bôclames «ont reçues -»<br />
Le Sénat a adopté le projet <strong>de</strong> loi portant<br />
ouverture <strong>de</strong> crédits supplémentaires pour<br />
t907, ot continué la discussion <strong>de</strong> la loi sur<br />
i'éiwtîcn <strong>de</strong>s chambres <strong>de</strong> comme .-ce.<br />
A la suite d'une altercation, au cours <strong>de</strong> la<br />
séance du Sénat, MM. Delahaye et Savary<br />
oi.t échange <strong>de</strong>s témoins.<br />
Le généra! Pice.uart a décidé <strong>de</strong> laisser au<br />
général Bailiouti toute latitu<strong>de</strong> pour effectuer<br />
ties mouvements <strong>de</strong> troupes à la frontière al-<br />
gero-marecaine, et <strong>de</strong> constituer une nouvelle<br />
colonne <strong>de</strong> rôsarves dans la région d'Oran; on<br />
signale <strong>de</strong> nouveaux engagements.<br />
Le préposé civil <strong>de</strong> la manutsntion militai-<br />
re <strong>de</strong> Caen a été arrêté pour détournements.<br />
Une torpille a fait explosion à Dunkerque ;<br />
il y a un homme mort ai sept grièvement<br />
Massés.<br />
On annonce la mort <strong>de</strong> M. Cillot, sénateur<br />
<strong>de</strong> Saône-et-Leire.<br />
On vient da révéler que la plus gran<strong>de</strong><br />
partie <strong>de</strong>s fonds recueillis en Halle, pour les<br />
victimes <strong>de</strong>s tremblements <strong>de</strong> terre <strong>de</strong> Cala-<br />
bre, a été scantJaïeusement dilapidée.<br />
Lire la <strong>de</strong>rnière heure à la S" page.<br />
on coupa<br />
Nos députés, il faut leur rendre cette<br />
justice, ne sont pas curieux. La curiosité<br />
©st leur moindre défaut. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s<br />
Attestions qui touchent le plus immédia-<br />
tement à leurs intérêts <strong>de</strong> famille et <strong>de</strong><br />
club, à l'amélioration <strong>de</strong> leur pauvre sort<br />
et à l'assouvissement <strong>de</strong> leur jacobinis-<br />
me aigu, ils ne veulent rien savoir.<br />
Ils ne veulent savoir que ce: qui est<br />
égréaMe à celui qui fient dans ses mains,<br />
avec le fouet qui stimule leur zèle, les<br />
clefs <strong>de</strong> la caisse qui leur assurera le<br />
pain <strong>de</strong> leurs vieux jours.<br />
On a compris, bien entendu, qu'il s'a-<br />
git, ici, <strong>de</strong>s députés <strong>de</strong> la majorité, cette<br />
majorité si éminemment discrète qui,<br />
Jeudi soir, a poussé la discrétion jusqu'à<br />
rejeter, par 361 voix contre 114, la<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> transformation en interpel-<br />
lation <strong>de</strong> la question adressée par M. Ri-<br />
bot au prési<strong>de</strong>nt du conseil sur les inci-<br />
<strong>de</strong>nts do notre frontière algéro-maro<br />
caine.<br />
La question <strong>de</strong> M. Ribot ne pouvait<br />
être qu'une amorce à un débat qui, par<br />
sou ampleur et la netteté <strong>de</strong>s engage-<br />
ments qu'il aurait provoqués <strong>de</strong> la part<br />
cfu gouvernement, eût pleinement rassu-<br />
ré — enfin 1 — le pays, légitimement<br />
alarmé.<br />
Car pour satisfaire l'opinion publique<br />
•— qui a <strong>de</strong>s raisons, elle, d'être curieuse<br />
— les dialogues parlementaires finissent<br />
par être aussi insuffisants que fasti-<br />
dieux. Ce sont <strong>de</strong>s exercices oratoires<br />
sans aucune portée, pour cette raison que<br />
l'on n'accor<strong>de</strong> plus aucune confiance à la<br />
parole <strong>de</strong> gens qui, c'est triste à dire,<br />
puisent leur force et leur prestige dans<br />
leur irresponsabilité.<br />
il avait donc raison le député qui vou-<br />
lait une sanction au débat soulevé —<br />
sans gran<strong>de</strong> conviction ni fermeté d'ail-<br />
leurs — par M. Ribot.<br />
Ce député appartient, il est vrai, à<br />
l'extrôme-gauche, et ses intentions pou-<br />
vaient être à bon droit suspectées. Elles<br />
ont suffi à déterminer le gouvernement<br />
à battre en retraite au nom <strong>de</strong>s nécessités<br />
budgétaires qui, s'Aon M. Clemenceau,<br />
doivent passer avant les considérations<br />
louchant à la dignité et à la défense na-<br />
tionales .<br />
Il est picpiant <strong>de</strong> constater avec quelle<br />
facilité on trouve <strong>de</strong>s raisons pour met-<br />
tra la farîujère sous le boisseau. On a<br />
toujours Mise raison prête, lorsque les in<br />
téréte <strong>de</strong> la République doivent primer<br />
les mtâj-éte <strong>de</strong> la France.<br />
Hier, Pkquart et, son patron redouté<br />
rent une explosion d'antimilitarisme <strong>de</strong><br />
In. part do la Montagne autant qu'un ac<br />
ces <strong>de</strong> pacifisme dans les marécages <strong>de</strong><br />
la plaine mdnistôrieûle. Il y avait <strong>de</strong>ux<br />
motifs pour un d'éviter une discussion<br />
trop serrée 1 Voilà pourquoi les Fran-<br />
çais, avi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> promesses formelles et <strong>de</strong><br />
déclarations précises, n'ont, à cette<br />
heure, que la parole hésitante <strong>de</strong> la fille<br />
Ocorgotte.<br />
, majorité a déclaré par son vote que<br />
test bien assez. Nous nous permettons<br />
~È l^nser que notro honneur et notre<br />
^"iritô n'y trouvent pas leur compte.<br />
1 y a assez [ongtomps que cette affaire<br />
r_r? C{lil,1î traîne dans las cartons parle-<br />
«uair^s ot dans igj, dossiers diplomati-<br />
clam ]V>nr 0lK> nous s °y° ns fondés à ré "<br />
biJr* UN PÛU <strong>de</strong>- lumière aux détesta-<br />
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> 1ÛG7<br />
Ministre SUT la situation <strong>de</strong>s offlctere mari-<br />
niers mécaniciens.<br />
M. Guillotsaux. — Nous traiterons cotte ques-<br />
tion dans la discussion du chapitre 7 ' ; <strong>de</strong><br />
nombreux orateurs sont inscrits. »<br />
M. lour<strong>de</strong> s'entête à poursuivre son inter-<br />
vention et commence un vrai discours, malgré<br />
les murmures <strong>de</strong> la Cltamhr© et l'impatience<br />
du ministre qui est à la tribune.<br />
M. CuiMoieaux. — C'est une surprise et une<br />
Indélicatesse. (Bruit.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vais vous rappeler à l'or-<br />
dre.<br />
M. Ciiiiloteaux. — Vous permettez un vrai<br />
discours au lieu d'une simple interruption,<br />
alors que vous ne permettez jamais à l'oppo-<br />
sition <strong>de</strong> parler. {Applaudissements.)<br />
M. Thornion. — Jo connais tous les défauts<br />
<strong>de</strong> nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />
pour les corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />
dire qu'on no travaille pas dans las arsenaux.<br />
Il faut développer lo travail à la tâche ;<br />
avec lo travail à la tâche, les ouvriers arrivent<br />
à se faire <strong>de</strong> très belles Journées ; avec ce sys-<br />
Ifmo, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />
plus que les malfaçons.<br />
11 ne faut rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />
crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />
ques réformes à faire<br />
Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />
vales, l'effort porto sur les gros cuirassés ; je<br />
no crois pas que le moment soit venu pour<br />
discuter les caractéristiques du cuirassé que<br />
l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />
l'artillerie à adopter.<br />
Lo dlàhgèr <strong>de</strong> la nomination d'une commis-<br />
sion extrapariemeutaire serait do faire naître<br />
<strong>de</strong> nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />
œuvre do constructions navales qui est la<br />
choso la plus urgente.<br />
M. Chaumet, rapporteur. — La commission<br />
d'enquête que je <strong>de</strong>manda n'aurait pas les in-<br />
convénients que signalo le ministre qui peut<br />
toujours faire voter sans attendre les projets<br />
qu'il a préparés et qui s'encadreront dans un<br />
plan d'ensemble.<br />
11 faut que la Chambre dise si oui ou non<br />
elle veut donner à la France la marine qui lui<br />
est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />
Lo prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />
solution est contraire à la loi constitution-<br />
nelle.<br />
Ni. Chaumet. — Je retire volontiers cette<br />
partie. »<br />
Les chapitres<br />
Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />
<strong>de</strong> les chapitres.<br />
M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />
à diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />
tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, â titre d'indication,<br />
pour opérer la suppression <strong>de</strong>s attachés na<br />
vais.<br />
K. Bussaiî. — Tandis que nos attachés na<br />
vais et militaires à l'étranger sont l'objet d'u-<br />
ne surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po<br />
lice spéciale, «n France, les attachés <strong>de</strong>s puis-<br />
sances font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />
dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />
leurs. (Mouvement.)<br />
L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es-<br />
pionnage, la main dans le sac ; il ne faut<br />
plus que cela se renouvelle. (Vives approba-<br />
tions.)<br />
Si la tentation n'avait pas été si proche, si<br />
facile à atteindre, peut-être, dans une Técente<br />
affaire, n'aurait-on pas eu la douleur do voir<br />
trahir un officier français. » (Bruit.)<br />
L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />
La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée<br />
2 h. <strong>30</strong>. La séance est levée à midi dix.<br />
Séance du soir<br />
La séance est ouverte à 2 h. J, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Brisson.<br />
LES EVENEMENTS DS RAOH-L'ETAPE<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — J'ai -reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons-<br />
tans une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interpellation sur les évé-<br />
nements sanglants qui se sont déroulés à<br />
Raon-l'Etape le 28 juillet et sur les persécu-<br />
tions dont les ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis. »<br />
'M. Paul Constans insiste pour la discussion<br />
immédiate. (Vives protestations.)<br />
Les députés sont noinbreux et très animés.<br />
m. Constans. — On ne s'est pas contenté <strong>de</strong><br />
fusiller les ouvriers, on cherche maintenant<br />
à intimi<strong>de</strong>r les syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />
intentées par le parqueta la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />
préfet ; il faut que oes populations <strong>de</strong>s Vosges<br />
soient rassurées.<br />
M. Clemenceau, — Jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />
suite <strong>de</strong>s autres interpellations. » (Clameurs<br />
socialistes.)<br />
A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le ren-<br />
voi est ordonné.<br />
LE BUDGET DE LA MARINE<br />
DR reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />
mariné. _g<br />
La discussion sè $*0_*«2 sous terme <strong>de</strong> col-<br />
loque, <strong>de</strong> banc à banc.<br />
M. Roblin regrette que le ministre n'ait pas<br />
inscrit les crédits nécessaires pour l'apnlica-<br />
ition intégrale <strong>de</strong> la loi du 27 juillet 1807 sur<br />
les cadres <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la marine.<br />
Le ministre. — j e promets d'appliquer la loi<br />
progressivement dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />
disponibles. »<br />
Le prési<strong>de</strong>nt Magnaud s'intéresse aux com-<br />
mis du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />
Le ministre promet toujours.<br />
M. Massé appelle la bienveillante attention<br />
du ministre sur un <strong>de</strong> nos établissements hors<br />
oes ports, celui <strong>de</strong> Guerigny.<br />
- ÎSL**?^ ~ Les Plaques <strong>de</strong> blindage coûtent<br />
a lLtat 254 francs les 100 kit: le prix <strong>de</strong>s pla-<br />
ques <strong>de</strong> Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />
. Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />
<strong>de</strong> baisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />
.Guerigny.<br />
Pourquoi l'industrie privée n'à-t-ell© pas<br />
baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />
personnel restreint Guerigny ne peut fabri-<br />
quer davantage ; il faut donc augmenter le<br />
personnel <strong>de</strong> l'aciérie.<br />
La marine no s'adressera qu'à Guerigny<br />
F°ite > a oumitore <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />
M. Mahieu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />
laire i<strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
Le ministre cle ïa marine. — Le salaire<br />
moyen, qui était <strong>de</strong> 3 fr. 50 il y a quelques an-<br />
nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr. 85 ; il faut re-<br />
connaître qu'un sérieux effort a été fait en fa-<br />
veur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
Las ouvriers n'ont qu'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />
ment, en travaillant mieux et en acceptant le<br />
travail à la tache, qui est le plus productif.<br />
.iLXiC..,aiina,uK>ns à l'extrême-gauche.)<br />
Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />
pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />
tp.es et <strong>de</strong>s cuirassés ; ils sont assurés conta»<br />
le chômage; ils n'ont qu'à travailler conscien-<br />
cieusement. (Rumeurs.)<br />
M. Henri Michel. — j'ai pu voir <strong>de</strong> près,<br />
comme rapporteur du budget <strong>de</strong> la marine<br />
, 1 an <strong>de</strong>rnier, oe qui se passe dans les ai»<br />
maux et, par suite, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />
dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse contre<br />
eux.<br />
M. Chaumet, rapporteur. — Jo <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />
1 orateur <strong>de</strong> préciser, ot <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />
en cause a propos d'une campagne <strong>de</strong> presse.<br />
M. fvliohel.—iln'y a aucune insinuation dans<br />
mes paroles ; je ne voulais dire qu'une chose,<br />
cest que la campagne faite contre les arse-<br />
naux par la presse est une oampagi» payée<br />
par les représentants <strong>de</strong> l'industrie privée. »<br />
J Appaaudiss-r'ments à l'extrème-gauche.)<br />
L'orateur cherche à établir, dans un dis<br />
iours interminable, qu'on travaille bien et<br />
conscirinc.teiiseirnant dans les arsenaux<br />
M. Michel. — Le travail est plus vite fait<br />
par les arsenaux qu© par l'industrie privée<br />
Iles cuirasses construits par l'Etat coûtent<br />
«noms cher que ceux fournis par les chan-<br />
iU«irs privés.<br />
La construction est aussi mieux faite dans<br />
nos ansenoux ; guamt au faible ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />
nos arsenaux, û. s'agit <strong>de</strong> savoir dans quel<br />
tes mesures les ouvrier «n sont respo'Ua-<br />
^fs e tdans queûle mesure l'actrmnis,tiation<br />
L outillage est notoirement insuffisant<br />
larsenal <strong>de</strong> Toulon ; j'ai pu constater qu'il v<br />
avait pour env.iiron 100,000 francs oVouli-ïs<br />
i neufs jetés dans un coin, inutilités<br />
*i^cl?at?Hères du Magenta et autres navires<br />
sont laissées au grand air, exposées à toute<br />
tes, miteriiperies ; c'est un million <strong>de</strong> perdu<br />
foita le gajfipi.Eagie.<br />
1<br />
Et, pourtant, les ouvriers font <strong>de</strong> la meil-<br />
leur© besogne que dans l'industrie privée<br />
part? <strong>30</strong>ciaJ,iste3 applaudissent avec trans<br />
M. Allant. — Et ce sont ces mêmes ouvriers<br />
2S5 fcW/^rteirr^ » 1<br />
gauche. Applaiidisstmonts ironiques â dhot-<br />
te et au centre.)<br />
M. Michel. — On vous a raconte, hier <strong>de</strong>s<br />
anecdotes piquantes. '<br />
h? l?£2? r .tCur- ~ Et authentiques.<br />
t^riJSSSSl ~ vais vws conter aussi<br />
Un. mgénieiia-, entrant dans les ateliers, trou<br />
H i^^ vn ' J ' aR5 «" trai " <strong>de</strong> j° uer «aiiH>.. par -Simoniau et<br />
Brood-Mare. à M. E. Ksffigbâ fCainer); 2, Bouton-"<br />
d'Or, à M. Ch. Chevallier (Bourdale); 3,-Binkr a Aif-<br />
G. Belleville (Piggott).<br />
Non placés : i'Uido-du-DiaWe, Bérenger I, Pala.<br />
fox, Valseur II, La Brinvilliers, Commère II. Pas-<br />
cal IL<br />
Trois longueurs, <strong>de</strong>ux longueurs.<br />
Mutuel : gagnant 28, placés Bcau-repaire 14, Dou-<br />
ton-d'Or, 23, Blnky. 14 50.<br />
Prix <strong>de</strong>s Pyrénées, staeple-chaso, mixte, 4,000 -fr*<br />
4,200 mètres environ. — i, Cake-Walk, par SainV-<br />
Damien et Common-Witch, a M. le vicomte <strong>de</strong> Fon-<br />
tarce (Défeyer); 2, ïaïdoun, à M. E. Flschhol (A.<br />
Carter); 3, Le Satyre, à M. E. Courveille (A. Cliap-<br />
man).<br />
Non placé : Bébé, tombé.<br />
DemHongucur, mauvais troisième.<br />
Mutuel : gagnant Si, placés Cake-Walk 16 50, Tal-<br />
doun 11 50.<br />
Prix du Vignemale, courso <strong>de</strong> haies, 4,000 francs.<br />
3,200 mètres environ. — 1, Ingénu, par Doriclés ou<br />
Saint-Bris et Dolly, à M. A. CoWontz tpjggott); 2,<br />
Génie, à M. E. Thiêbaux (J. Ba.rtUôlomcw); 3, Kirao-<br />
lo, à M. A. Veu-Plcard (Day).<br />
Non placés : Nourrice, Patagon, Lord-rreslo Ar-<br />
penteur, Good-News, Bcssborouigh, Alaaxndrtne. Al-<br />
lah IL<br />
Un© longueur et <strong>de</strong>mie, huit longueurs.<br />
Mutual : gagnant 29 50. placés I/ngénu 14 50, Oé-<br />
inc 16, Kimolo 29 50.<br />
Prix Nestor, steepleyîhase, handlcrm, 10.000 francs,<br />
3,000 mètres environ. — 1, Nansouek, par Upas ou<br />
Zingaro et Statira, a M. 3© prince A. d'Areniicrg<br />
{II. Holt) et Star-Rugby, à M. Pfizer (Burgoyne); 3,<br />
Tramât, à M. II. <strong>de</strong> Mumm [Lalanne).<br />
Non placés : Ll-Ta-Chou, Emplâtre, Arc-en-ClcI,<br />
Idalio, tombé.<br />
Déad-hêat pour la première place.<br />
Trots longueurs.<br />
Mutuel : gagnant Nansouek 27, placés 33 50, Star-I<br />
nrnby gagnant 27, placé 2c.<br />
Prii <strong>de</strong> la RaUlière, course do halos, handicM).<br />
4,000 francs, 3.<strong>30</strong>0 mètres environ. — 1 Neuilly fl,-<br />
,par Upas et Frauctsriuine, à M. Ch. Linéart (HiVitti):<br />
|.£?%-W^JiI } * M- i-- Çros CNcwey); 3, Paullinio;<br />
à M. E. Fre.zler (A. Ca.rter).<br />
Non placés : Pantagruel, Uigallard Dendora Bal*<br />
rysway, Owlet, Sehoal-Girl.<br />
Trois-duarts <strong>de</strong>. longueur, <strong>de</strong>ux longueurs<br />
Muuol : gagnant 149, placés Neuilly II 27 M, Cake.<br />
Walk III 38, Paullinio 14.<br />
Luttes<br />
AUX FOLIES-BKRaî'.RE<br />
Finale et. repêchage : Ba.hn, Allemand, tombe Mfc<br />
chaud le Boucher. Français.<br />
Final© du rtianrpiannnt : Antonltch, Serbe, torob*<br />
Viily SUI.ling, Allemand ; Laurent le Beauciuroi*<br />
tombo Czaia, Hongrois.<br />
ies so.oats à 1 insubordination ; cette affiche<br />
«ait inspires par les inci<strong>de</strong>nts du 17' <strong>de</strong> ligne.<br />
i-res inculpés se sont déclarés prêts à recom-<br />
mencer.<br />
M' Gustave Hervé a défendu trois <strong>de</strong>s incul-<br />
pés.<br />
Les inculoés ont lu un factum où ceux <strong>de</strong>s<br />
accuses qui doivent faire leur service militaire<br />
déclarent qu'en toute circonstance où on leur<br />
comman<strong>de</strong>rait <strong>de</strong> faire feu sur les classes ou-<br />
vrières, ils tireraient sur leurs officiers.<br />
Noçmie Gillet, jeun© fille d© 17 ans, a fait<br />
«es déclarations nettement libertaires et anti-<br />
militaristes.<br />
ILuOS CSoxi£J , X*&6<br />
Les débitants cle boissons<br />
Paris, 29 novembre.<br />
Pour clôturer les travaux <strong>de</strong> leur congrès,<br />
les débitants <strong>de</strong> boissons se sont réunis Jeudi<br />
soir ©n un banquet, présidé par M. Mauj.ni.<br />
Au <strong>de</strong>ssort, M. Maujan a promis aux con-<br />
pressistes qu© leurs rovetud'ioatlojts Horsient<br />
examinées avec bionvoillanc©.<br />
M. guianim a douiaïute %u'
m 1<br />
TOU LOUSE<br />
Nous informons nos clientes qu'afin <strong>de</strong><br />
combler les vi<strong>de</strong>s faits dans notre rayon <strong>de</strong><br />
«£3<br />
nous avons fait mettre cn travail notre<br />
troisième lot do polleiierie provenant <strong>de</strong> nos<br />
achats du mois <strong>de</strong> Février <strong>de</strong>rnier.<br />
Les vêtements nous sont en gran<strong>de</strong> partie<br />
arrivés cette semaine et le complément<br />
nous est annoncé pour SAMEDI.<br />
A partir <strong>de</strong> ce moment nos assortiments<br />
du mois d'Octobre remis à flot, seront<br />
encore augmentés <strong>de</strong> NOMBREUX MODÈ-<br />
LES NOUVEAUX.<br />
Nos qualités <strong>de</strong> LOUTRE et d'ASTRAKAN<br />
sont admirables et seraient aujourd'hui<br />
difficiles à retrouver ; grâce à nos gran<strong>de</strong>s<br />
provisions <strong>de</strong> pelleterie, nos PRIX DE<br />
VENTE VONT RESTER les MEMES du<br />
début <strong>de</strong> la saison, c'est-à-dire <strong>30</strong> % en-<br />
viron au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s cours actuels. ><br />
Nous EXPOSERONS DIMANCHE une<br />
partie <strong>de</strong> ?ws nouveaux modèles.<br />
illetin FiïtMùie.<br />
Paris, 29 novembre.<br />
La hausse qui couvait <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />
pris aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnse <strong>de</strong>s<br />
primes a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />
ven<strong>de</strong>urs ; on a même éô presque étonné que Ja<br />
Banque d'Angleterre n'abaissât pas lé taux <strong>de</strong> l'es-<br />
compte, co qui, d'ailleurs, est plutôt prématuré,<br />
l'amélioration <strong>de</strong> la cote est as.-ez gran<strong>de</strong>.<br />
Notre 3 % est ferme à 95 <strong>30</strong> ; la Caisse vient,<br />
d'ailleurs, à la rescousse en <strong>de</strong>amnOant 50,000 francs<br />
<strong>de</strong> rente ; on tient a tranquiUiesr l'opinion à l'é-<br />
gard <strong>de</strong>s faits malheureux qui se produisent sur<br />
notre frontière oranalse et qui vont nous obliger a<br />
do nouvelles pertes en hommes et en argent.<br />
Les fonds d'Etat sont très fermes : Extérieure,<br />
92 37;Turc, 92 87, Banque ottomane, 688, Tabacs, 420.<br />
Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état<br />
<strong>de</strong> discrédit dans lequel étaient tombées la plupart<br />
<strong>de</strong>s Banques arméniennes parce qu'on trouvait<br />
qu'elles avalent mis une trop gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
papier en circulation.<br />
Ce qui est .vraiment remarquable, c'est la hausse<br />
<strong>de</strong>s fonds et valeurs russes, c'est le programme fi-<br />
nancier concernant' le futur remboursement <strong>de</strong>s<br />
/bons du Trésor, qui se poursuit avec une Implaca-<br />
ble énergie ; et comme nous le disions hier, les<br />
cours <strong>de</strong>s Busses sont posés en vue d'un emprunt<br />
pour 1903 ; en tous cas, le Russe nouveau fait 94 SO<br />
enclôtu-re. ',.,,.,'«.« -<br />
Les établissements 1 <strong>de</strong> banque, ont beaucoup pro-<br />
gressé ; la Banque <strong>de</strong> Paris à 1,425, le Crédit Lyon-<br />
nais 1,170, la Banque française pour le commerce<br />
et l'industrie est ferme ; à l'assemblée qui aura<br />
lieu le 14 décembre, U sera proposé pour l'exercice<br />
clos le 31 juillet, rut -divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> 12 50, égal au pré-<br />
cé<strong>de</strong>nt, lequel sera mis en paiement au début <strong>de</strong><br />
janvier.<br />
Nos actions <strong>de</strong> Chemins do fer bien tenues : Mé-<br />
tropolitain 509, Omnibus 860, Thomson 588.<br />
Le Rio reprend un peu clôture et finit à 1,683.<br />
Les valeurs industrielles russes très bien tenues ;<br />
en banque, la Balia est ferme à 472. gran<strong>de</strong> .hausse<br />
<strong>de</strong> la Banque (le Yucatanq qui, comme nous l'avions<br />
prévu, s'élève à 233..De Beers 426.<br />
On vient d'introduire à la cote <strong>de</strong> la coulisse au<br />
comptant les actions- <strong>de</strong> la Compagnie commerciale<br />
et industrielle <strong>de</strong>s anciens établissements Léouold<br />
Pigaret ; son capital est <strong>de</strong> 2,500,000 francs, divisé<br />
en S51.06D actions <strong>de</strong> cent francs.? |<br />
DE LAVIGEIUE,<br />
fi, place Vendôme, Paria.<br />
— •— — -<br />
IBULIET!^ ÊËTÉGROLGGSQIMi<br />
v- . , • : Du 29 novembre.<br />
La veut, souffle <strong>de</strong>s régions Est sur toutes nos cô-<br />
tes ; il est faible en Bretagne et en Gascogne, mo-<br />
dère ou assez fort sur la Méditerranée ; la mer est<br />
encore houleuse sur notre littoral <strong>de</strong> l'Océan.<br />
Des pluies sont tombées sur l'ouest et le nord <strong>de</strong><br />
î'Eurojie. En France, on a recueilli 5 mllimètres<br />
d'eau à Nantes, 1 milimôtre à Brest et â Paris.<br />
La température a baissé dans nos régions ; eue<br />
était ce matin : <strong>de</strong> —12 <strong>de</strong>grés à Àrkhangel, 2 à Cler-<br />
mont, 7 à Paris, 14 à Biarritz, 17 a Alger, 4 à l'Ai-<br />
La baisse <strong>de</strong> la température va continuer<br />
emps nuageux ou brumeux est probable.<br />
un<br />
t<br />
<strong>Toulouse</strong>..<br />
Puv-3e-toir,î.<br />
Plc-ila-ÏUi..<br />
Perpignan.<br />
Bor<strong>de</strong>aux.<br />
Binait.<br />
61.8<br />
61.4<br />
(0.2<br />
S* 7<br />
Cl. 8<br />
T'MtB».! KTA.T DU -CIEL,<br />
4.O.S. as. f. nua'g,<br />
2.9 S. O. m. t. n.<br />
17.1 S-.B. mo. t. n<br />
lS.fllS.E. mo. t. n<br />
[lliai. <strong>de</strong><br />
ia vaille<br />
ia, J»<br />
Ii raH«<br />
6.7 15.0<br />
3.7 7.1<br />
-8.2 1.0<br />
11.8 19.8<br />
8.0 17.4<br />
Le mariage du vicomte Jean <strong>de</strong> la Jonquière,<br />
fils du colonel vicomte <strong>de</strong> Taff-anel <strong>de</strong> la Jon-<br />
quière et <strong>de</strong> la vicomtesse née La Perrine<br />
tt'Hautpoul, avec Mlle Chalès, fille <strong>de</strong> M. et<br />
<strong>de</strong> Mme André Chalès, vient d'être célébré en<br />
l'église primatiale <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>aux.<br />
Monseigneur le cardinal Lecot avait tenu<br />
lui-même à bénir cette union, et avec cette<br />
chaleur d'âme toute persuasive qui caracté-<br />
rise son talent, il a fait sur les <strong>de</strong>voirs <strong>de</strong>s<br />
époux chrétiens un magnifique discours.<br />
La bénédiction papale avait été envoyée le<br />
matin même, par une dépêche <strong>de</strong> Mgr Merry<br />
<strong>de</strong>l Val.<br />
Une foule énorme et <strong>de</strong>s plus sympathiques<br />
remplissait l'immense nef décorée d'une pro-<br />
Susion <strong>de</strong> plantes vertes et <strong>de</strong> chrysanthèmes<br />
blancs. L'audition musicale témoignait un<br />
sens .artistique <strong>de</strong>s plus élevés sous l'interpré-<br />
tation du violoncelliste Hekkué et du harpiste<br />
ïofi<strong>de</strong>lll.<br />
Les témoins étaient : pour le marié le géné-<br />
ral <strong>de</strong> division Larchey ot le comte dè La Jon-<br />
quière : pour la mariée, M. Chalès et le comte<br />
<strong>de</strong> Ramel, député du Gard, ses on<strong>de</strong>s.<br />
La ravissante mariée, au bras <strong>de</strong> son père<br />
M. Chalès, portait une robe <strong>de</strong> satin ivoire<br />
garnie <strong>de</strong> vieilles <strong>de</strong>ntelles d'Argentan voile<br />
point d'Angleterre.<br />
Puis venaient le vicomte Jean <strong>de</strong> La Jon-<br />
quière avec la vicomtesse <strong>de</strong> La Jonquière<br />
robe velours souple, vert argent, garnie point<br />
dAleinçoii, chapeau assorti plumes blanches;<br />
<strong>de</strong> colonel <strong>de</strong> La Jonquière et Mme Chalès<br />
robe ot chapeau velours bleu Nathier, gran<strong>de</strong><br />
plume bleu ; M. I.abadie et la comtesse <strong>de</strong> Ra-<br />
mel, robe velours gris, touffe <strong>de</strong> plumes ,<br />
comte <strong>de</strong> Ramel et Mme <strong>de</strong> Lagarriga en robe<br />
soie grise et rose, chapeau Rembrandt taupe,<br />
garni fourrure et plumes, etc.. etc.<br />
Les dix <strong>de</strong>moiselles d'honneur e't les dix<br />
garçons d'honneur suivaient les quatre quê<br />
teuses qui étaient : Mlle Proni et le lieutenant<br />
Vf,, La Jonquière; Mlle <strong>de</strong> Vernon et M. Chalès<br />
Mite Uta.lès et le vicomte <strong>de</strong> Ramel ; Mlle <strong>de</strong><br />
lagarriga et le comte <strong>de</strong> Ofoix.<br />
l.a distribution <strong>de</strong>s bouquets <strong>de</strong> fleurs, cou-<br />
tume Kraciouse et locale à Bor<strong>de</strong>aux, avait été<br />
laite pat Mlle Chalès avant la messe ; la veil<br />
le, l'édile <strong>de</strong> la société bor<strong>de</strong>laise se pressait<br />
autour <strong>de</strong>s fiancés pour admirer la corbeille<br />
*t les nombreux ca<strong>de</strong>aux.<br />
Un lunch assis <strong>de</strong> 1<strong>30</strong> couverts a été offert<br />
après la eérémonio religieuse pair Mme Chalès<br />
Gan -s son bel hôtel <strong>de</strong> la rue Castillon.<br />
Le registre d'inscription sera clos un mois<br />
avant l'ouverture dudit concours.<br />
La chaire <strong>de</strong> droit public et constitutionnel<br />
<strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> droit d'Aix-Marseille et la<br />
chaire d'économie politique ot histoire <strong>de</strong>s<br />
doctrines économiques <strong>de</strong> la Faculté <strong>de</strong> droit<br />
<strong>de</strong> l'Université <strong>de</strong> Grenoble ont été déclarées<br />
vacantes par arrêté du 27 novembre.<br />
Un délai <strong>de</strong> vingt jours, à partir <strong>de</strong> la pu-<br />
blication dudit arrêté, est accordé aux candi-<br />
dats pour produire leurs titres.<br />
L'arrêté a paru dans l'Officiel du 28 novem-<br />
bre.<br />
ILloSi:<br />
Le Milliard <strong>de</strong>s avocats<br />
L'Express a analysé le rapport Guyot-<br />
Dessaigne-Cailtaux sur lo miiiard <strong>de</strong>s con-<br />
grégations et a fait ressortir les bénéfices<br />
faits par les avocats <strong>de</strong>s liquidateurs.<br />
Voici quelques chiffres intéressants en<br />
ce qui concerne la Haute-Garonne et le<br />
Tarn :<br />
Il y a quantité <strong>de</strong> plaidoiries au nom <strong>de</strong><br />
M* Duffaud, avocat à ia cour d'appel <strong>de</strong> Tou-<br />
louse. Elles ont rapporté à ce <strong>de</strong>rnier<br />
11,420 francs. En voici îe détail : contre les<br />
Sœurs <strong>de</strong> la Compassion, <strong>de</strong>ux plaidoiries,<br />
200 fr.; contre les Sœurs du Saint-Nom <strong>de</strong><br />
Jésus, trois plaidoiries, 400 fr.; contre les<br />
Pères du Sacré-Cœur, six plaidoiries, 2,000<br />
francs ; contre les Carmélites, trois plaidoi-<br />
ries, 1,200 fr.; contre la Visitation, <strong>de</strong>ux<br />
plaidoiries, 200 fr.; contre les Sœurs <strong>de</strong><br />
Saint-Joseph, à Sainte-Foy-<strong>de</strong>-Peyrolières,<br />
quinze plaidoiries, 2,500 fr.; contre les<br />
Sœurs <strong>de</strong> la Sainte-Famille, <strong>de</strong> Nazareth-<br />
du-Plan, vingt-cinq plaidoiries, 2,000 fr. ;<br />
contre les Clercs do Saint-Viateur, une<br />
plaidoirie, 150 fr.; contre les Assomption-<br />
nistes, une plaidoirie, 150 fr.; contre les<br />
Capucins, une plaidoirie, 150 fr.; contre les<br />
Dominicains, une palidoirie, 100 fr.; contre<br />
les Jésuites, neuf plaidoiries, 1,420 ir.<br />
Contre les Sœurs <strong>de</strong> l'Immaculée-Con-<br />
ception, <strong>de</strong> Castres, une plaidoirie, 100 fr.<br />
Contre les Ursulines, <strong>de</strong> Montpezat, une<br />
plaidoirie, 100 fr.; contre les Ursulines <strong>de</strong><br />
Montauban, une plaidoirie, 150 fr.; contre<br />
les Ursulines d'Auvillar, six plaidoiries,<br />
700 fr.<br />
Voici ce qui concerne M e Vieu, avocat à<br />
Castres, sénateur du Tarn : M. Vieu a<br />
plaidé une fois à Paris, contre les Jésuites,<br />
et il a touché <strong>30</strong>0 francs. Le sautres plai-<br />
doiries ont été faites dans le Tarn, soit :<br />
une contre les Sœurs <strong>de</strong> l'Immaculôe-Con-<br />
ception <strong>de</strong> Castres, 200 fr.; une contre les<br />
Sœurs <strong>de</strong> Saint-Joseph d'Oullins, 200 fr. ;<br />
et trois contre les Carmélites <strong>de</strong> Castres,<br />
f°
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong><br />
Seigles. — Cousant, 18 75; prochain, 18 50; jaiwier-<br />
»vr;er, 19; i premiers, 19; tendance calme.<br />
buiis. — Paris, 79 80s province, 79.<br />
Avoines. — Courant, 18 75; prochain. 17 60; jan-<br />
rler-février, 17 ce; •'. nromiers 17 80; tendance fatble.<br />
Colza. — Disponible en cuves à nu, 80 50; courant,<br />
f6; prochain, 83; 4 premiers, 79 25; 4 <strong>de</strong> mat, 72 50;<br />
Settcianco faible.<br />
Lin — Disponible en cuves a nu, 55; courant, 5.5 75;<br />
-prochain, S3"50; i premiers, 62 25; 4 <strong>de</strong> mai, 48; ten-<br />
dance faible.<br />
Alcools. — Disponible, 38 25; courant, 38 25; pro-<br />
chain, 33 25; 4 premiers, 39 75; 4 <strong>de</strong> mai, 41 75; ten-<br />
âam-.ê ferme. Stock, 34,950; circulation, 250.<br />
Sucres. — Courant, 27 375; prochain, 27 50 ; 4 pre-<br />
miers, 27 75 ; 4 do mars, 38 25; 4 <strong>de</strong> mat, 28 835; ten-<br />
dance ferme; roux cuites, 24 625; autres icts. 24 625;<br />
raffines. 58.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />
Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttcs, blés supérieurs, les 80 kll,<br />
18 25 à 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadirS<br />
fins, 17 25 a 17 50 ; seigle <strong>de</strong> pays, les 75 kll., 13 i<br />
13 50 ; orge, les 00 kll, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 75 à<br />
g ; maïs, les 75 kilos, <strong>de</strong> 9 50 a 10 75 ; haricots ,1'hcc<br />
'.outre, <strong>de</strong> 25 à 23 ;féves, les 65 kilos, 12 50 à I3;vesces<br />
noires, les 80 kilos, 22.<br />
Farines et issues. — Premières dites rolnot, lea<br />
122 1:. i, 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 39 50 ;RO ies<br />
100 Uilos, 17 50 à 18 ; repasses. 15 à 18.tr..; sons<br />
14 50.<br />
Graines fourragères. ^- Trèfle, les 100 kll., 150 i<br />
155 ; luzerne (sainfoin du pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />
Foin, DU MIDI, 25, rue Ro-<br />
umaine, 25, TOHLOïISR.<br />
Nous rappelons qu'il ne sera<br />
on né suite qu'aux corainan-<br />
es accompagnées <strong>de</strong> leur |<br />
ntoîitaisl hstég-i'al, en tlm-<br />
*es ou mandat-poste.<br />
Pour la,<br />
Propagan<strong>de</strong><br />
et par quantités<br />
on traite <strong>de</strong><br />
gré à gré<br />
<strong>30</strong><br />
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tre Hall, rue Baour-Lormian,<br />
chez nos Dépositaires etVen- g ||<br />
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formant le domaine <strong>de</strong> Danô, sis en St-Jean-Poutge, Vic-<br />
Fezenzac, Roquebrume, Caillavet, Bireau, cantons <strong>de</strong> Vic-<br />
Fezensac et Jegun, arrondissement- d'Auch, d'une conte-<br />
nance approximative <strong>de</strong> 67 hectares, 18 ares, 13 centiares.<br />
Et d'une maison avec dépendances sise à St-Jean-Poutge.<br />
A l'audience <strong>de</strong>s criées du Tribunal civil d'Aucli, le Jeu-<br />
di douze décembte <strong>1907</strong>, aune heure <strong>de</strong> relevée.<br />
Pour plus amples renseignements, consulter le numéro<br />
du journal « l'Avenir Républicain », du dix novembre <strong>de</strong>r-<br />
nier, et s'adresser à M' Delon avoué poursuivant la vente.<br />
Frais <strong>de</strong> poursuite en diminution.<br />
Pour extrait :<br />
Henri DELON,<br />
avoué signé.<br />
ÎÏUDIAÀL DE COMMERCE<br />
Da TotiJousa<br />
EeSBBste. — Alxlon Bégué,<br />
parfuiàieùr, 47, rue Pairgami-<br />
iilèTiets, à Touiousie. — Asaem-<br />
t£ê& pour le ooncoridat le 3 d'é-<br />
©eirnirire, à 1 -h. 1/2.<br />
Llduidatioii judiciaire. — Cy-<br />
(prlcm Mayipan-, rue Vlgu«r-ie,<br />
1 bis, à Tomio-use, exerçant<br />
ac-ns Ja raiison- commercial©'<br />
« Marignac et Gendre ». —<br />
Réunion pour la n>oim.inaiiio.n<br />
du liq'Uid'ateiuir définitif, 3 àé-<br />
cemtflie, à 1 h. 1/2.<br />
Liquidation judiciaire. — Ju-<br />
tes Goilonguës, chaussuTC.»,<br />
rue <strong>de</strong>s CoïfireSr 17, à Toulou-<br />
se-. — Réunion pour la pre-<br />
mière véirificattcion ' <strong>de</strong>s créain-<br />
oes, 9 -dôeemilwe, à 1 h. 1/2.<br />
Liquidation judiciaire. —<br />
Jacques-Bieai j ami n B o n.neifou s,<br />
chaussures, boulevard d» la<br />
Gare, 35, à <strong>Toulouse</strong>. — -Réu-<br />
nion pour la première véri-îi-<br />
catiion dss créainces, 10 déoern-<br />
bro, à 1 h. 11% Le Greffier :<br />
. Raymond VERNHES.<br />
A Albi, pharmac. Enjaliert.<br />
A Carmaux, pliar. Rességuier.<br />
n i rni'l tri) èslettreset en droit<br />
IsMiIIlilJÎlm donnerait répéti-<br />
tions français, laliu, allemand<br />
ou accepterait occupations <strong>de</strong><br />
sacrétaire <strong>de</strong>ux heures par jour.<br />
REïa^SIÉSS^kv<br />
01<br />
^;<br />
gent<strong>de</strong> suite. Âgencs Décamps<br />
<strong>30</strong>, rue d'Aubuisson <strong>Toulouse</strong>.<br />
rnrVilA' Lesplnasse dit Ma-<br />
liitïitALiA lau-so vient <strong>de</strong> rece-<br />
voir un nouveau convoi <strong>de</strong> che-<br />
vaux et juments en tous genres<br />
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rue Denfert-Rochereau,<strong>Toulouse</strong><br />
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A HVUSnri pa rls coupés) 6 pla-<br />
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très roulant, à l'état neuf, pou-<br />
vant s'attejer à Un ou à <strong>de</strong>ux<br />
chevaux, 43, rue Raymond-IV.<br />
PII<br />
Oeouia plus <strong>de</strong> au atra»vingts ans,<br />
f ELIXIE «m C r GUIIAÏÈ est employé<br />
aveo Giiccès contre ies maladies du |<br />
Fois, <strong>de</strong> l'Estomac, du Cœur. Goutte,<br />
Rhumatismes, Fièvres Paludéennes eî *'<br />
Pernicieuses, la Bysenterio, la Grippe !<br />
ou IsSuensa, les maladies do la Pean j<br />
et les Vers iBtesiînaœ.<br />
C'esS ua <strong>de</strong>s médicaments les plus 1<br />
économiques commitPurdâtiletcomme !<br />
Déporatif, c'est le meilleur remè<strong>de</strong> j<br />
contre taiitets îe-s maîa-dies oiicastoiv» ]<br />
mm par îa Bi'.e. eî les Glaires.<br />
Rfiînser tout âat^aïrsas ne por-<br />
tant pês là sigaatare Pâaî GAGS<br />
WfS: Bo«t.,6/>.; la % bout., 3 fr. 6© |<br />
ïlœ&eur V&.VL GAGE FEή,<br />
Pbarmaoioa <strong>de</strong> Clasie<br />
S, rœe <strong>de</strong> GrixeUe-St-Gcrmain, Ptsns<br />
ET TOûTES US tK4RMICIK<br />
Pfluîes d'Extrait d'Elixif<br />
Tonique AntiglalîSîa j<br />
Da Co<strong>de</strong>ur- (JOILLÏB<br />
^ U Fheait, S fr. 50 le % Flae*. 3 fr.<br />
Sirop ffEslraft à'ÈIixir<br />
Tonique AntigtmîSOï j<br />
Oa Ooc»eur CUILLIÊ<br />
Ce fihrop, à fnsc <strong>de</strong> Curaf«o, d'un fj*J<br />
très aariable, ttt le pt/rgnHf le ?*»,B<br />
facile à prendra aux femmti «î J<br />
tn/oiUf. — le Flacon i & fr.<br />
29 Feuilleton du <strong>30</strong> novembre 1-907<br />
PAR<br />
ÎSfARYÂlV<br />
XXII<br />
RENE AU DOCTEUR<br />
« Le moment est venu <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r en<br />
faoe l'avenir <strong>de</strong> nos enfants. J'ai lu dans<br />
l'âme loyale ©t limpi<strong>de</strong> d'Aymeric ce<br />
qu'il désire, et mon rêve le plus cher se-<br />
rait accompli si je pouvais remettre en-<br />
tre ses mains le bonheur <strong>de</strong> ma chère<br />
fille. Mais je dois, auparavant, te livrer<br />
enfin le tragique secret <strong>de</strong> notre vie. Il<br />
n'a rien1, je n'ai pas besoin <strong>de</strong> te le dire,<br />
gui touche à l'honneur, et cependant il<br />
peut refroidir le jeune amour d'Ayme-<br />
ric et le détournor <strong>de</strong> notre alliance... Je<br />
lui ai <strong>de</strong>mandé, ce matin, <strong>de</strong> réfléchir<br />
quelques jours, et <strong>de</strong> s'éloigner <strong>de</strong> nous<br />
pour être plus libre do consulter son<br />
cœur. C'est avec toi et ta femme qu'il<br />
<strong>de</strong>vra peser la décision suprême.<br />
» Je serai lundi à l'Ormaie. Je désire<br />
que personne no connaisse mon arrivée.<br />
Je t'y attendrai. Il me semble que j'aurai<br />
plus <strong>de</strong> courage poiur t'ouvrir mon<br />
co3ur, dans cette maison qui a vu naître<br />
et croître notre amitié. Quoi qu'il arrive<br />
je comprendrai et respecterai la résolu-<br />
tion d"Aymoric, et noire vieille affection,<br />
a noua <strong>de</strong>ux, m'en sera pas atteinte li y<br />
a longtemps que j'aurais voulu tout te |<br />
dire ; mais il m'aurait fallu te <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />
le secret, et j'aurais craint que tu n'en<br />
souffrisses vis-à-vis d'Elise. Aujourd'hui,<br />
elle doit tout savoir.<br />
» A toi du fond <strong>de</strong> mon cœur. »<br />
.(Par le même courrier.)<br />
AYMERIC A SON ONCLE<br />
« Mon oncle René m'a parlé... oh 1<br />
avec tant <strong>de</strong> bonté !... Il m'a dit son dé-<br />
sir <strong>de</strong> nouer une alliance nouvelle entre<br />
nos <strong>de</strong>ux familles... Il a confiance eu<br />
moi. et consent à me donner Miriam, à<br />
la condition que je réfléchisse quelques<br />
jours, et que j'aie un entretien avec<br />
vous... Comme si une courte absence<br />
pouvait mo changer I Comme si je pou-<br />
vais réfléchir, quand jo vois <strong>de</strong>vant mes<br />
yeux le bonheur, le bien suprême <strong>de</strong> ma<br />
vie !<br />
» Je n'ai pas le courage <strong>de</strong> quitter Pa-<br />
ris, quoique ce soit si dur <strong>de</strong> me voir in-<br />
terdit pour quelques jours le seuil chéri.<br />
Ne viendrez-vous pas, mon temps d'é-<br />
preuve écoulé, assister avec ma tante à<br />
mes bienheureuses fiançailles ?...<br />
» Et le pauvre Clau<strong>de</strong> me trouve en-<br />
core heureux !... »<br />
XXIII<br />
L'Ormaie a revêtu son aspect hivernal.<br />
Les arbres <strong>de</strong> l'avenue sont dépouillés' ;<br />
les hêtres, privés <strong>de</strong> verdure, ont l'air <strong>de</strong><br />
hautes colonnes grises ; la pluie remplit<br />
les ornières ; sur les murailles <strong>de</strong> la mai-<br />
son, un réseau <strong>de</strong> brindilles <strong>de</strong>sséchées<br />
remplace les fleurs <strong>de</strong>s clématites, et ce-<br />
pendant, dans un recoin très abrite, il<br />
y a encore quelques pâles roses blan-<br />
ches, que la première gelée effeuillera.<br />
Dans l'ancion cabinet do travail <strong>de</strong><br />
ïlaué. un feu émrnaa commença h dbKi-<br />
per_ l'o<strong>de</strong>ur renfermée et humi<strong>de</strong>. On <<br />
a découvert les meubles en hâte, mais il<br />
y a dans cette pièce, <strong>de</strong>puis si longtemps<br />
inhabitée, un aspect <strong>de</strong> tristesse et d'a-<br />
bandon qui serre le cœur du docteur<br />
Sauvely lorsqu'il arrive, ému <strong>de</strong> crainte,<br />
à l'étrange ren<strong>de</strong>z-vous que lui a donné<br />
son cousin.<br />
Celui-ci, <strong>de</strong>bout <strong>de</strong>vant la cheminée,<br />
tourne à chaque instant les yeux vers la<br />
pendule par une habitu<strong>de</strong> machinale.<br />
Mais il y .a longtemps que la vie est sus-<br />
pendue dans la vieille maison <strong>de</strong> fa-<br />
mille, et l'aiguille immobile marque<br />
toujours l'heure <strong>de</strong> ce dépar-t étrange et<br />
précipité qui a interrompu tant <strong>de</strong> pro-<br />
jets joyeux.<br />
— Paul !...<br />
Ils s'embrassent chaleureusement • il<br />
y a quelque chose <strong>de</strong> convulsif dans l'é-<br />
treinte <strong>de</strong> René ; puis ils s'éloignent un<br />
peu l'un <strong>de</strong> l'autre, pour se rendre<br />
compte <strong>de</strong>s changements que le temps a<br />
apportés dans leurs physionomies. A<br />
peine quelques ri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> plus marquent<br />
le beau front tranquille du docteur ;<br />
quant a René, il a assez vieilli, <strong>de</strong>puis<br />
quelques semaines, pour que les années<br />
qui les séparent semblent effacées.<br />
— Toutes les paroles banales semble-<br />
raient, en ce moment, une insupportable<br />
et odieuse comédie, dit-il d'une voix dont<br />
il s'efforce <strong>de</strong> dominer les frémissements;<br />
j'ai hâte <strong>de</strong> déposer <strong>de</strong>vant toi ce far<strong>de</strong>au<br />
qui meurtrit si cruellement mes épau-<br />
les... Mais, auparavant, je veux te redire<br />
que rien n'altérera mon amitié, même la<br />
rupture possible d'un projet qui m'est<br />
très cher.<br />
Le docteur lui serra la main en silen-<br />
ce, et, s'asseyant près <strong>de</strong> lui, plongea<br />
avec angoisse ses yeux bleu 3 dans ceux<br />
<strong>de</strong> son aima...<br />
Il y eut un silence, pendant lequel on<br />
n'entendit plus que la respiration préci-<br />
pitée <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux hommes...<br />
— Paul, dit brusquement René, se le-<br />
vant tout à coup avec agitation, l'une <strong>de</strong><br />
ces enfants n'est pas notre fille...<br />
Tressaillant <strong>de</strong> surprise, Paul ouvrit<br />
la bouche sans pouvoir d'abord pronon-<br />
cer un mot. Il fit un effort pénible, et bal-<br />
butia une interrogation :<br />
— Miriam ?<br />
René se laissa retomber sur son 'fau-<br />
teuil.<br />
—- Jo ne sais pas...<br />
Il y eut encore un silence pesant, hor-<br />
riblement douloureux, pendant lequel le<br />
docteur entrevit' toutes les conséquences<br />
compliquées, douloureuses que pouvait<br />
avoir cette révélation, l'opposition déses-<br />
pérée que sa femme allait faire au ma-<br />
riage d'Aymeric, et même l'hésitation<br />
que celui-ci éprouverait peut-être <strong>de</strong>vant<br />
un si étrange mystère.<br />
— Tu ne sais pas 1 rénéta-t-il, presque<br />
sans savoir qu'il parlait. Mais c'est<br />
inouï, impossible t<br />
Soulagé par l'aveu qu'il venait <strong>de</strong><br />
faire, René respira longuement, et sem-<br />
bla recouvrer son énergie ordinaire<br />
— Tu comprends, dit-il, qu'on n'ac-<br />
cepte pas aisément une situation aussi<br />
cruelle, aussi anormale... Notre bonheur<br />
y a sombré, la santé <strong>de</strong> ma malheu-<br />
reuse femme s' est usée, et nous sommes<br />
peut-être condamnés à voir ces enfante<br />
en <strong>de</strong>venir les victimes. Comment n'au-<br />
rais-jo pas remué ciel et terre pour sou-<br />
lever co far<strong>de</strong>au ! Tout ce qui est humai<br />
neinont possible a été fait.<br />
Le docteur, comme on proie à un cau-<br />
chemar, passai fiévreusement sa main<br />
sur son front.<br />
— Je ne comprends pas... Tu nous<br />
avais annoncé !& naissance <strong>de</strong> <strong>de</strong>irx ju<br />
molles...<br />
— Oui ; l'une est morte à trois mois,<br />
et l'autre a été misérablement confondue<br />
avec l'enfant <strong>de</strong> nourrice'...<br />
— Et l'on n'a pu arracher la vérité à<br />
cette femme !<br />
— Elle a péri dans une catastrophe<br />
qui a failli coûter la vie aux enfants.<br />
— Mais il y avait <strong>de</strong>s voisins, <strong>de</strong>s pa-<br />
rents, <strong>de</strong>s témoins 1<br />
— Personne n'a pu faire la lumière...<br />
Ecoute l'étrange récit d'un fait qui n'a<br />
peut-être pas <strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nt... C'est pour<br />
moi un soulagement ineffable <strong>de</strong> déchar-<br />
ger enfin mon cœur <strong>de</strong> ces souvenirs<br />
amers...<br />
Il se tut un instant et, tandis que son^<br />
regard était fixé <strong>de</strong>vant lui, il sembla re-<br />
monter le cours <strong>de</strong>s années et revoir <strong>de</strong>s<br />
scènes disparues.<br />
— Jo me rappellerai toujours notre ar-<br />
rivée si joyeuse dans un petit village<br />
<strong>de</strong>s Grisons, un coin pendu, découvert<br />
lors <strong>de</strong> not.ro voyage <strong>de</strong> noces, et où nous<br />
avions projeté <strong>de</strong> revenir un été... Nous<br />
avions nos <strong>de</strong>ux jumelles... Celles-là<br />
étaient bien à nous... Elles avaient <strong>de</strong>ux<br />
mois ; Claire achevait <strong>de</strong> se remettre et<br />
nourrissait ses filles. Elles portaient les<br />
mêmes prénoms, intervertis, et se res-<br />
semblaient si étrangement, quo leur<br />
mère prenait la précaution do les dis-<br />
tinguer par un ruban... Comme nous<br />
étions heureux do cotte fuite dans ce vil-<br />
lage presque inaocessible, comme ce<br />
bonheur enivrant, dérobé à tous, nous<br />
semblait plus doux encore I... Nous<br />
avions transiwrt» dans un chalet <strong>de</strong><br />
paysans les objets les plus indispensa-<br />
bles ; mais nous prenions plaisir à cette<br />
vio simple, primitive... Gela dura un<br />
mois... Et ce mois compléta la somme<br />
du bonheur qui <strong>de</strong>vait nous ôtro dévo-<br />
i lu... Aim'K tout, il a été si iiikmaa, s piu>-<br />
Imprimerie spécule<br />
Le Gérant ; Amèdèe BESSOU<br />
fond, que son seul souvenir m'émet<br />
après tant d'années sombres... i<br />
Il fit une pause, comme pour repr 8 '.<br />
dre courage à ces réminiscences, Wl,<br />
continua, avi<strong>de</strong>ment écouté *vu' son snii-<br />
Un jour, Claire me dit que ce<br />
heur lui faisait pour par son inteais^<br />
même... Le len<strong>de</strong>main, elle éprouva u»<br />
choc singulier à rencontrer, sous W<br />
même... Le len<strong>de</strong>main) elle éprouvé u<br />
choc singulier à rencontrer, sous te 8 .<br />
vrées do la misère et. <strong>de</strong> la douleur.<br />
femme qui était sa vivante image, ' r ' a '<br />
une image transfigurée par la sou'' 1 ' 1 "";,<br />
ce, impressionnante,, quoique toujc 111 ^<br />
belle. Elle me dit alors qu'ello<br />
ainsi si le malheur l'atteignait,... Crû 1 ''<br />
tu aux pressentiments. Paul ?<br />
Je ne les nio pas absolument... ^<br />
Naturellement, Claire voulut s»'^<br />
rir cetet infortunée, qui portait âailv.-,ei<br />
bras un enfant, uno petite fille d0 t l $<br />
<strong>de</strong>s nôtres... Le bébé ressew-.Wa 1 ^ * at j<br />
mère, et par conséquent à c !5;,fXre éîai'<br />
nôtres... L'histoire <strong>de</strong> cette m '<br />
lamentable. La femme i V. l pnaH f<br />
elle avait épousé un Suis», ^^^ref<br />
lo perdre. Sans ressouixies. ^^ZJ» r *<br />
elle arrivait do loin pour i#ï*« W$*\<br />
mille <strong>de</strong> son mari, et la tro^^<br />
séo... L'unique parente qui as<br />
u» 8<br />
lit<br />
vieille fomrrie à <strong>de</strong>mi aveuglai, gjial^<br />
donné asile dans son miserai» ;t,fait?'<br />
sur la montagne, et. elle &^^\
1 RIES<br />
et ReltarietÉise<br />
»1<br />
fcsu <strong>Toulouse</strong>, Rue Roque! 9^<br />
Trcia Mit<br />
jRrrT.-'.v'OrfV; si KM ?.-wrs uamtoraB . ... e*.<br />
iJyAfrrEati.vrs HO* .'.IKÎTROMIES 7 -<br />
ÉDITIONS KÉGIONALES<br />
Sut Os az<br />
«s - s« -<br />
«o - a© - « S6 «o eStsquo HW-s « p*ye.M»s «"ar-yane*<br />
Lot, Av&yron, Carrée, Csntal<br />
Gers, Htea~Pyrénées, Basses-Pyrénte-r <<br />
Tarn-eî-Garume, Lstsi-Qzronna<br />
Tarn, A;;d ln it&Wi'té ot h lo j^t„„ Or, le professeur Forel <strong>de</strong>man<strong>de</strong> ,en effet,<br />
Wacîiam a la dignité et a la défense na- qu0,'i6 dimanche soir, un wagon spécial soit<br />
TîOnaiCS. attelé aux trains avec l'inscription : Pour<br />
11 est okniani, <strong>de</strong> constater avpp miplla voyageurs ivres, afin qu'y prennent place tous<br />
fo ^-iM i £Tx ^wibuucr avec quelle lcs amateurs du petit venre, <strong>de</strong>puis les simples<br />
lacune on trouve <strong>de</strong>s raisons pour met- «émêchés» jusqu'aux «brutes ivres-mortes ».<br />
te la ttouiière sous le boisseau On n Le Professeur Forel ajoute au surplus, mali<br />
l,;,»,^' cieusement, que si par hasard un ou <strong>de</strong>ux<br />
iou)Ours WtK raison prête, lorsque les in- wagons ne <strong>de</strong>vaient pas suffire à recueillir ces<br />
térêts <strong>de</strong> la République doivent nrimer fiPaves. on ferait l'inverse, en at+elant aux<br />
locj ir,?.t^âK- rie i., tr«-^^o^ trams un ou <strong>de</strong>ux wagons pour « personnes<br />
JOS mïffrèfcs <strong>de</strong> ta France. en état <strong>de</strong> sobriété ».<br />
Hier, Pkjp;.art et son patron redouté- —©— Extrait <strong>de</strong>s fajts
Samedi <strong>30</strong> Noyenil>re 1007<br />
;g)Bi»KCTajB__a^>;g?^<br />
Ministre SUT la situation <strong>de</strong>s officiers mari-<br />
niers rnéeaniçl©ina.<br />
M. Cuilloteaux. — Nous traiterons cette gues-<br />
tiou dans la discussion du chapitre 7 ; <strong>de</strong><br />
nombreux orateurs sont inscrits. »<br />
M. lour<strong>de</strong> s'entête à poursuivre son inter-<br />
vention et com.monc© un -vrai discours, malgré<br />
les murmures <strong>de</strong> la Chambre et l'impatience<br />
du ministre qui est à la tribune.<br />
M. Giïïlioteaux. — C'est une surprise et une<br />
indélicatesse. (Bruit.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Je vais vous rappeler à l'or-<br />
dre.<br />
M. Cuilloteaux. — Vous permettez un vrai<br />
discours au lieu d'une simple interruption,<br />
alors que vous ne permettez jamais u l'oppo-<br />
sition .<strong>de</strong> parler. (Applaudissements.)<br />
Mi Thomson. — Je connais tous les défauts<br />
<strong>de</strong> nos arsenaux ; j'ai fait tous mes efforts<br />
pour las corriger, mais il serait injuste <strong>de</strong><br />
dire qu'on ne ten aille pas dans les arsenaux.<br />
Il faut développer le travail à la tâche ;<br />
avec lo travail à ia tâche, les ouvriers arrivent<br />
à se faire <strong>de</strong> très belles journées ; 4 avec ce sys-<br />
tème, le surmenage n'est pas à craindre, pas<br />
plus que les malfaçons.<br />
' 11 ne faut rien exagérer ; il n'y a pas <strong>de</strong><br />
crise dans la marine ; il y a simplement quel-<br />
ques réformes à faire.<br />
Actuellement, chez toutes les puissances na-<br />
vales, l'effort porte sur les gros cuirassés ; je<br />
ne crois pas que le moment soit venu pour<br />
discuter tes caractéristiques du cuirassé que<br />
l'on se propose <strong>de</strong> mettre en chantier ni sur<br />
l'artillerie à adopter.<br />
Le «langer <strong>de</strong> la nomination d'um,e commis<br />
sien ©xtraparlemen taire serait <strong>de</strong> faire naître<br />
<strong>de</strong> nouveaux retards dans l'exécution <strong>de</strong> notre<br />
œuvre <strong>de</strong> constructions navales qui est la<br />
chose la plus urgente.<br />
ffl. Chaumet, rapporteur. — La commission<br />
d'enquête que je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'aurait pas les in<br />
convén lents que signale le ministre qui peut<br />
toujours faire voter sans attendre les projets<br />
qu'il a préparés et •qui s'encadreront dans un<br />
plan d'ensemble.<br />
Il faut nue la Chambre dise si oui ou non<br />
elle veut donner à la France la marine qui lui<br />
est nécessaire. (Vifs applaudissements.)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Une partie du projet <strong>de</strong> ré-<br />
solution est contraire à la loi constitution-<br />
nelle.<br />
M. Chaume*. — Je retire volontiers cette<br />
partie. »<br />
Les chapitres<br />
Le projet ainsi modifié est adopté ; on abor-<br />
<strong>de</strong> les chapitres.<br />
M. Bussat présente un amen<strong>de</strong>ment tendant<br />
t diminuer <strong>de</strong> 1,000 francs le crédit du chapi-<br />
tre 5, officiers <strong>de</strong> marine, à titre d'indication,<br />
pour opérer la suppression ûês attachés na-<br />
vals.<br />
M. Bussat. — Tandis que nos attachés na-<br />
vals et militaires à l'étranger sont l'objet d'u-<br />
ne surveillance constante <strong>de</strong> la part d'une po<br />
lice spéciale, ien France, les attachés <strong>de</strong>s puis-<br />
sances font ce qu'ils veulent ; on les mène<br />
dans nos arsenaux et jusque sur nos torpil-<br />
leurs. (Mouvement.)<br />
L'un d'eux a été pris en flagrant délit d'es<br />
piormage, la main dans 1© sac ; il ne faut<br />
plus que cela ee [renouvelle. (Vives approba-<br />
fions.}<br />
Si la tentation n'avait pas été si proche, si<br />
facile à atteindre, peut-être, dans une récente<br />
affaire, n'auxait-on pas eu la douleur <strong>de</strong> voir<br />
trahir un officier français. „ (Bruit.)<br />
L'amen<strong>de</strong>ment est repoussé.<br />
La suite <strong>de</strong> la discussion est renvoyée<br />
l h. <strong>30</strong>. La séance est levée a midi dix.<br />
Séance du soir<br />
La séance est ouverte à 2 h. J, sous la prê-<br />
si<strong>de</strong>noe <strong>de</strong> M. Brisson.<br />
LES EVENEMENTS DE RAON-L'ETAPE<br />
La prési<strong>de</strong>nt. — J'ai reçu <strong>de</strong> M. Paul Cons-<br />
tans une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interpellation sur les évé-<br />
nements sanglants qui ee sont déroulés à<br />
Raon-l'Btape le 28 juillet et sur les persécu-<br />
tions dont ies ouvriers sont victimes <strong>de</strong>puis. »<br />
'M. Paul Constans insiste pour la discussion<br />
immédiate. (Vives .protestations.)<br />
Les députés sont nombreux et très animés.<br />
M, Goïïstans. — On rue s'est pas contenté <strong>de</strong><br />
fusiller les ouvriers, on- cherche maintenant<br />
à intimi<strong>de</strong>r les syndicats par <strong>de</strong>s poursuites<br />
intentées par le parqueta la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du sous-<br />
•prefet ; il faut que ces populations <strong>de</strong>s Vosges<br />
soient rassurées.<br />
H. CSemer,seau. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le renvoi à la<br />
suite <strong>de</strong>s autres interpellations. » (Clameurs<br />
socialistes.)<br />
A la majorité <strong>de</strong> 434 voix contre 65, le ren-<br />
yoi est ordonné.<br />
LE BUDGET DE LA MARINE<br />
On reprend la discussion du budget <strong>de</strong> la<br />
marine.<br />
La discussion se poursuit sous forme <strong>de</strong> col-<br />
loque, <strong>de</strong> banc à banc.<br />
M. Roblin regrette que le ministre n'ait pas<br />
inscrit les crédits nécessaires pour l'applica-<br />
tion intégrale <strong>de</strong> la loi du 27 juillet 1S07 sur<br />
les cadres <strong>de</strong>s mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> la marine.<br />
Le ministre. — Je promets d'appliquer la loi<br />
.progressivement dans la mesure <strong>de</strong>s crédits<br />
disponibles. »<br />
Le prési<strong>de</strong>nt Maginaud s'intéresse aux com-<br />
mis du laboratoire <strong>de</strong> la marine.<br />
Le ministre promet toujours.<br />
M, Massé appelle la bienveillant© attention<br />
du lïiinistnô su! un <strong>de</strong> nos établissements hors<br />
<strong>de</strong>s ports, celui <strong>de</strong> OtuTigny.<br />
M. Massé. — Les plaques Ùe bîîrnî^e coûtent<br />
à l'Etat 254 francs les 100 kiL; le prix <strong>de</strong>s pla-<br />
ques <strong>de</strong> Guerigny n'est que <strong>de</strong> 139 francs.<br />
Il faudrait, quand l'industrie privée refuse<br />
<strong>de</strong> baisser ses prix, donner la comman<strong>de</strong> à<br />
Guerigny.<br />
Pourquoi l'industrie privée n'a-t-elle pas<br />
baisse ses prix ? C'est qu'elle sait qu'avec son<br />
personnel restreint Guerigny ne peut fabri-<br />
quer davantage ; il faut donc augmenter le<br />
personnel <strong>de</strong> l'aciérie.<br />
La marine ne s'adressera qu'à Guerigny<br />
pour la fourniture <strong>de</strong>s chaînes qui est par-<br />
ia rte. »<br />
M. Mahieu <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le relèvement du sa-<br />
laire oes ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
Le ministre <strong>de</strong> !a marine. — Le salaire<br />
moyen, qui était <strong>de</strong> 3 fr. 50 il y a quelques an-<br />
nées, est aujourd'hui <strong>de</strong> 3 fr. 85 ; il faut re-<br />
connaître qu'un sérieux effort a été fait en fa-<br />
veur <strong>de</strong>s ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux.<br />
Les ouvriars n'ont qu'à activer le ren<strong>de</strong>-<br />
ment, en travaillant mieux et en acceptant le<br />
travail a la tâche, qui est le plus productif.<br />
.lExelaima.tions à l'extreme-giauche.)<br />
Les ouvriers <strong>de</strong>s arsenaux ont du travail<br />
pour longtemps, pour la construction <strong>de</strong>s flot-<br />
tiukcs et <strong>de</strong>s cuirasses ; ils sont assurés contre<br />
ie chômage; ils n'ont qu'à travailler consicien-<br />
cueusememit. (Rumeurs.)<br />
M. Henri Michel. — j 'ai pu voir <strong>de</strong> près<br />
comme rapporteur du budget do la marine'<br />
lan <strong>de</strong>rnier, ce qui se passe dans les arse-<br />
naux et, par suinte, juger ce qu'il y a <strong>de</strong> vrai<br />
dans certaines campagnes <strong>de</strong> presse conta-©<br />
eux.<br />
M. Chaumet, rapporteur. — J© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à<br />
1 orateur <strong>de</strong> préciser, et <strong>de</strong> ne pas me mettre<br />
en cause à propos d'une campagne <strong>de</strong> presse.<br />
M. Miche!,— II.n'y a anenn© insinuaUmi dans<br />
mes paroles ; je ne voulais dire qu'une ohose,<br />
c'est que la campagne faite contre les arse-<br />
naux par la presse est une campagne payée<br />
•par les représentants <strong>de</strong> l'industrie drivée. •<br />
''A.prilaiwli«s?mietits à l'exrtréme-gauche.)<br />
L'orateur cherche à établir, dans un dis-<br />
cours interminable, qu'on travaille bien et<br />
ponsciancieuisemant dans les arsenaux<br />
M. Michel. — Le travail est plus vite fait<br />
par les arsenaux que pair ^industrie privée :<br />
les.cuirassas construits par l'Etat coûtent<br />
moins cher que ceux tournis par les chan-<br />
tiers privés. ——<br />
La oo.i intimation est aussi mieux faite dans<br />
Bies aasaosuuc ; qu.ant au faible ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />
nos arsanaux, ÎL s'agit <strong>de</strong> savoir dans âui-1<br />
-<br />
penteur, Good-News, Bessborouglr, Aleaxndrinc, Al-<br />
\
Samedi <strong>30</strong> <strong>Novembre</strong> 19§7<br />
M A &ASIIT3 _ TJ<br />
TOU LOU3S<br />
A T o».v informons nos clientes qu'afin <strong>de</strong><br />
«omblcr les vi<strong>de</strong>s faits dans notre rayon <strong>de</strong><br />
no-us avons fait mettre en travail notre<br />
Iroisièirsa lot cie pelleterie provenant <strong>de</strong> nos<br />
achats du mois <strong>de</strong> Février <strong>de</strong>rnier.<br />
Les vêtements nous sont en gran<strong>de</strong> partie<br />
arrivés cette semaine et Je complément<br />
nous est annoncé -pour SAMEDI.<br />
A partir <strong>de</strong> ce moment nos assortiments<br />
iit mois d'Octobre remis à flot, seront<br />
encore augmentés <strong>de</strong> NOMBREUX MODÈ-<br />
LES NOUVEAUX.<br />
Nos qualités <strong>de</strong> LOUTRE et d'ASTRAKAN<br />
sont admirables et seraient aujourd'hui<br />
difficiles à retrouve? ; grâce à nos gran<strong>de</strong>s<br />
provisions <strong>de</strong> pelleterie, nos PRIX DE<br />
VENTE VONT RESTER les MEMES du<br />
début <strong>de</strong> la saison, c'est-à-dire <strong>30</strong> % en-<br />
viron au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong>s cours actuels.<br />
Nous EXPOSERONS DIMANCHE une<br />
partie <strong>de</strong> nos nouveaux modèles.<br />
etm Jf'inanciei<br />
Paris 29 novembre.<br />
La haussa qui couvait <strong>de</strong>puis quelques jours a<br />
pris aujourd'hui un nouvel élan ; la réopnse <strong>de</strong>s<br />
tn-iaies a donné <strong>de</strong>s indications inquiétantes aux<br />
ven<strong>de</strong>urs ; on a même êé presque étonné que ia<br />
Banque d'Angleterre n'abaissât pas le taux <strong>de</strong> l'es-<br />
compte, ce qui, d'ailleurs, et! plutôt xjrémaluré,<br />
i'aJnélionaUon <strong>de</strong> lil cote est -a£>:/ez gran<strong>de</strong>.<br />
Notre 3 % est terme à 95 20 ; la Caisse vient,<br />
d'ailleurs, à la rescousse en <strong>de</strong>amnuant 50,000 francs<br />
ïte rente ; on tient à trajiquiUiesr l'opinion à 1*6-<br />
janl <strong>de</strong>s laits malheureux qui se produisent sur<br />
notre frontière oranaise et qui vont nous obliger à<br />
0e nouvelles pertes en hommes et en argent.<br />
•Les fonds d'Etat sont très fermes : Extérieure,<br />
m :!7:Turc. 92 S7, Banque ottomane, 68S, Tabacs., 490.<br />
Nous avons déjà dit, il y a quelque temps, l'état<br />
<strong>de</strong> discrédit dans lequel étaient tombées la plupart<br />
<strong>de</strong>s Banques arméniennes parce qu'on trouvait<br />
qu'elles avaient mis une trop gran<strong>de</strong> quantité <strong>de</strong><br />
papier en circulation. -<br />
Ce qui est vraiment remarquable, c'est la hausse<br />
<strong>de</strong>s fonds et valeurs russes, c'est le programme fi-<br />
nancier concernant le f-utnr remboursement <strong>de</strong>s<br />
bons du Trésor, qui se poursuit avec uns implaca-<br />
ble énergie ; «t comme nous le distons hier, les<br />
cours <strong>de</strong>s Russes sont poses en vue d'un emprunt<br />
pour 1903 ; en tous cas, le Russe nouieau. lait .94.80<br />
enclôture. . - - , , - 1*1 m 'xte ilo mé<strong>de</strong>cine et rie pharmacie<br />
TlêW «£ r *\té <strong>de</strong> Lyon, pour l'emploi <strong>de</strong> sup-<br />
l'Ecoio pâtres <strong>de</strong> physique et <strong>de</strong> chimie à<br />
'""-ie dV i]?"***0'** <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine et <strong>de</strong> phar-<br />
chaire!; 1 - 1 ,?" e» pour l'emploi <strong>de</strong> suppléant<br />
même écol e . e Pathologie et <strong>de</strong> clinique a la<br />
avanti'ouy^.'lmftcrlpiion sera clos un mois<br />
La chair« ruH «udit concours.<br />
\uï paemté rt^lt Public et constitutionnel<br />
d'écon^e droit d'Aix-Marseille et.la<br />
<strong>de</strong><br />
eh<br />
dqeti-j <strong>de</strong>s<br />
droit<br />
hi , .! l( 'lai <strong>de</strong> I'" '.'/ novembre,<br />
da u '"" dudit L'Kt i«"rS. à partir do la P|-<br />
r'f M>u* pro,L a - rrû *é, ce» accordé aux^andi-<br />
^rète a ^i ^JPurB titres.<br />
^ formel duïanovem-<br />
Cour d'assises<br />
Audience du 29 novembre<br />
Prési<strong>de</strong>nt, M. Nadau ; assesseurs, MM. Le-<br />
pelletier et Bousquet ; greffier, M. Rou-<br />
mieux. - ...<br />
VOL QUALIFIÉ<br />
Deux jeunes gens sont assis sur lo banc <strong>de</strong>s<br />
accusés, les nommés Bertrand Laflangne, cm-<br />
itloyl' do commerce, domicilié à <strong>Toulouse</strong>, rue<br />
Denlert-Rocheroau, 64, et François Camin. re-<br />
présentant <strong>de</strong> commerce, domicilié à Toulou-<br />
se, rue Campans, 38.<br />
Voici les faits que l'aocusation leur repro-<br />
che ;<br />
M. Dcilamarre, colonel en retraite, est pro-<br />
priétaire d'une maison située à <strong>Toulouse</strong>, rue<br />
Sainte-Marthe, 24, et rue Agathoise, <strong>30</strong>. Un<br />
jandin clos <strong>de</strong> murs ayant % m. <strong>30</strong> <strong>de</strong> hauteur<br />
tait suit» à l'Immeuble bâti. + ,<br />
Le <strong>30</strong> Juin <strong>1907</strong>, la dame Berna<strong>de</strong>t, ména-<br />
gère, qui, pendant l'absence du propriétaire,<br />
alors en villégiature aux Sables-d Olonne, ve-<br />
nait ouvrir les appartements et arroser le jar-<br />
din, s'aperçut que <strong>de</strong>s malfaiteurs avaient dé-<br />
valisé l'habitation. Elle s'empressa d avertir<br />
le commissaire <strong>de</strong> police du <strong>de</strong>uxième arron-<br />
disseuiant. qiu se transporta sur les lieux eî<br />
fit les constatations suiviuites :<br />
Après avoir ouvert, à l'ai<strong>de</strong> d'une ÏMWS*<br />
clef la porte en fer du jardin donnant sur la<br />
rue, les voleurs avaient fracture le contre-<br />
vent <strong>de</strong> la c-uishie, escaladé l'ac-coudoïr et pé-<br />
nétré d*n« le logerweUt. IA. ils avaient sue<br />
«essi vcment parcouru toutes les pièces <strong>de</strong> 1 ap-<br />
pa.rteraei»t, ouvrant c4 visitant les rueubes,<br />
fracturant ceux. qui étaient fermes à clef<br />
Après avoir répandu sur le sol les obiels qui<br />
y étaient enfermé», tls s'étaient retirés e»<br />
*HHP(*rt^nt. les bijoux ytil paraissaient avoir i»<br />
plus <strong>de</strong> valour. , ,.„.,_<br />
LesiriattaHeurs avaient Q-nblie snr 'es lieux<br />
4n arlm« âwz ciseau* à frod et an marteau<br />
Tribunal Correctionnel<br />
Audience du 29 novembre<br />
Prési<strong>de</strong>nt, M. Sizes ; ministère public<br />
M. Goua-zé ; greffier, M. Pinel<br />
UN MENDICOI. — Le 2G novembre <strong>de</strong>rnier, les<br />
gendarmes <strong>de</strong> Montastruc mirent en état d'ar-<br />
restation un vaguboud, le nommé Jean Buur-<br />
boin, âgé <strong>de</strong> 47 ans. Bourboin avait <strong>de</strong>mandé<br />
l'aumône à une dame oui lui avait donné<br />
<strong>de</strong>ux pommes. Le pauvre diable fut conduit<br />
à la maison d'arrêt,, et il est condamné à l'au-<br />
dience <strong>de</strong> ce jour à 1 mois <strong>de</strong> prison.<br />
ESCROQUERIE. — Le tribunal renvoie à une<br />
audience ultérieure, une affaire d'escroque-<br />
rie au préjudice <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong>s che- .<br />
mins <strong>de</strong> f er du Midi.<br />
Un Drame toulousain<br />
Quatre bnganôs. — C'étaient <strong>de</strong>s sauveteurs,<br />
— Valise ou cantine ? — Ambassa<strong>de</strong>ur ou<br />
commandant ? — Tout s'explique !<br />
Jfotre ami Eugèn» Reynis. syndic <strong>de</strong> la<br />
Presse <strong>de</strong>s départements et chevalier d'untrôs<br />
grand nombre d'euxires, nous racontait hier<br />
comment, ayant été pris pour un ambassa-<br />
<strong>de</strong>ur, on avait résolu <strong>de</strong> noyer à tout jamais<br />
les secrets redoutables dont il <strong>de</strong>vait être né-<br />
cessairement porteur ; dans ce but. un com-<br />
plot s'était ourdi, et l'on avait jeté pé<strong>de</strong>-nièle<br />
dans le cana'l sa valise, plus le commission-<br />
naire qui avait mission <strong>de</strong> la lui remettre au<br />
train <strong>de</strong> Bar<strong>de</strong>aux.<br />
Reynis terminait son récit en engageant les<br />
honnêtes gens à ne plus sortir dans les rues<br />
sans se munir <strong>de</strong> tout un arsenal ; et la re-<br />
commandation nous avait fait trembler ; cor<br />
lorsqu'un brave homme est muni d'un revol-<br />
ver et -qu'fl entreprend d'en faine, usage, c'est<br />
génénaaament sur un autre brave homme qu'il<br />
épuise ses munitions : dans une ville aussi<br />
mal éclairée que <strong>Toulouse</strong>, rien, en effet, ne<br />
ressemble plus à un apache qu'un bon bour-<br />
geois qui. la nuit, rase les nnurs en priant<br />
Dieu '^à le préserver <strong>de</strong>s malandrins.<br />
Totijours est-il 'tpWta police toulousaine,<br />
émue du dramatique récit <strong>de</strong> celui qui se nom-<br />
me lui-même, on ne sait fias pourquoi, un<br />
vieux .journaliste, a fait une enquête. Et en<br />
cinq S«cs. c'est-à-dir© en beaucoup moins <strong>de</strong><br />
teinlfj3 qrfm iùO nous en faut pour l'écrire, elle<br />
tirait au clair l'hîs-iSipe <strong>de</strong> la fameuse valise<br />
diiploma tique.<br />
Le 27 courant au soir, lisons-nûus d*ns le<br />
rapport du cinquième arrondissement,<br />
sieur Baptiste Carrière, <strong>de</strong>meurant rue <strong>de</strong><br />
Castres, passait sur le boni du canal, près le<br />
pont <strong>de</strong> la Colombette, lorsqu'il entendit crier<br />
au secours.<br />
» Il se précipita vers l'endroit d'où venait le<br />
bruit et il aperçut un homme s'agitant dans<br />
'eau. Après avoir déroulé sa ceinture, dont il<br />
ui lança un bout, il réussit, avec l'ai<strong>de</strong> d'un<br />
autre docker, le sieur Couranjeau, à ramener<br />
l'individu sur la berge. Le marchand <strong>de</strong> jour-<br />
naux, une fois sorti <strong>de</strong> l'eau, déclara qu'il<br />
tait tam&é aeoi<strong>de</strong>nte.Mement dans le canal,<br />
mais ne parla pas qu'il fût victime d'une<br />
agression, ce qu'il n'eût pas omis <strong>de</strong> dire si<br />
c'eût été la vérité. »<br />
Nous sommas à <strong>Toulouse</strong>, et par conséquent<br />
nul ne sera surpris <strong>de</strong> ce qu'un porteur <strong>de</strong> va-<br />
lise, tombant acci<strong>de</strong>ntellement à l'eau près<br />
du pont <strong>de</strong> la Colombette, soit intimement<br />
convaincu, lorsqu'il parvient enfin à la gaire,<br />
d'avoir été l'objet d'une tentative d'assassi-<br />
nat <strong>de</strong> la part d'un brigand plus ou moins<br />
calabrais.<br />
Il est même assez naturel que, chemin fai-<br />
sant, le tempérament local aidant, la victime<br />
fût assez disposée à croire qu'un seul brigand<br />
n'eût pas été <strong>de</strong> taille à la précipiter dans les<br />
profon<strong>de</strong>urs du liqui<strong>de</strong> élément. Après <strong>de</strong>ux<br />
ou trois minutes <strong>de</strong> réflexion, l'assassiné ju-<br />
rait qu'il y avait au moins <strong>de</strong>nx sbires pour le<br />
truci<strong>de</strong>r. Par un effet naturel <strong>de</strong> l'enchaîne<br />
ment <strong>de</strong>s idées, U a dit à Reynis qu'il y en<br />
avait trois, et Reynis, qui est également <strong>de</strong><br />
<strong>Toulouse</strong>, .si nous ne faisons pas erreur, nous<br />
a immédiatement écrit qu'il y en avait quatre.<br />
C'est ainsi qu'à <strong>Toulouse</strong> nous écrivons<br />
l'histoire, car ce ne serait vraiment pas la<br />
peine d'habiter les bonds <strong>de</strong> la Garonne si<br />
nous <strong>de</strong>vions avoir l'indigence d'invention <strong>de</strong>s<br />
riverains <strong>de</strong> la Tamise et <strong>de</strong> la Sprée.<br />
Donc, en réalité, H n'y avait pas <strong>de</strong> bri-<br />
gands dans l'aventure ; il n'y eut que <strong>de</strong>ux<br />
sauveteurs, ce qui n'est pas la même chose du<br />
tout.<br />
Au rapport <strong>de</strong> police vient se joindre la<br />
déposition d'un témoin qui nous écrit une<br />
•lettre pleine <strong>de</strong> saveur. Sauf une ou <strong>de</strong>ux ex.<br />
pressions trop vives, nous n'y changeons<br />
rien :<br />
a <strong>Toulouse</strong>, Je 29 novembre <strong>1907</strong>.<br />
» Monsieur le Rédacteur en Chef<br />
<strong>de</strong> l'Express du Midi,<br />
» Permette-z-rnoi. Monsieur le rédacteur,<br />
d'emprunter l'hospitalité <strong>de</strong>s colonnes <strong>de</strong> votre<br />
estimable journal pour une rectification que,<br />
dans mon impartialité, je juge nécessaire. Je<br />
iis dans le numéro du 29 courant une lettre<br />
<strong>de</strong> M. Reynis, sous la rubrique : « Une étrange<br />
agression », déclarant que son commission<br />
natre avait été assailli sur les bords du canail<br />
Je dois déclarer ici que les allégation* du mar-<br />
chand <strong>de</strong> journaux sont inexactes, car s'il *<br />
pris un bon bain, il le doit simplement à fle<br />
tat <strong>de</strong> gaieté dans lequel il était ce soir-là. U<br />
e* vraiment inalbieu-reux que- la bonne foi -<strong>de</strong><br />
votre ami M. He-ynis ait ét..'- surp-ise. Ja venais<br />
th> m0*1 ter dans mou qpportemeat, vers les 11<br />
heures, mercredi soir, lorsque j'entendis orier<br />
« Au s-ecours 1 »<br />
» Croiinnt à une agression, je ne portais MÏ<br />
attention o ces cris ; mais quelques instants<br />
après <strong>de</strong> nouveaux appais se firent eotenSr<br />
» criait cette fois : « Au secours,<br />
Les Vois<br />
M. le Commissaire <strong>de</strong> police du 7° arrondis-<br />
sement a dressé procès-verbal contre un in-<br />
connu pour vol d'un par<strong>de</strong>ssus d'une valeur<br />
<strong>de</strong> 40 francs commis dans la Prairie <strong>de</strong>s Fil-<br />
tres, pendant une partie <strong>de</strong> football au préju-<br />
dice <strong>de</strong> M. Gaston Saurst, âgé <strong>de</strong> 18 ans, élè-<br />
ve à 1 Ecole normale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
— M. le Commissaire <strong>de</strong> police du 58 arron-<br />
dissement a drossé presès-verbal contre un in-<br />
connu pour voa d'une montre commis au pro-<br />
judaoe do M. lîmiio Fa.b7>e, âgé <strong>de</strong> 47 ans mon-<br />
teur en chaussure, domicilié Côte-Pavoe, 1G.<br />
! A&îftîi^Ç et fils chapeliers <strong>de</strong>s gens chics<br />
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Violent incendie<br />
Un violent incendie s'est déclaré hier, vers<br />
une lieure <strong>de</strong> l'après-midi, dans l'immeuble<br />
portant le numéro 15 <strong>de</strong> l'aUce Lafayette,<br />
appartenant à M. Genêt, capitaine au 1W<br />
d'infanoerie. La maison fait l'angie avec l'al-<br />
lée Lafayette et la rue Héliot.<br />
Le feu a dû prendre vers midi et <strong>de</strong>mi dans<br />
les oombles, qui sont occupés par M. Barbot,<br />
négociant en nouveautés, rue Alsace-Lor-<br />
raine. L'alarme a été donnée par M. HuHSet,<br />
garçon <strong>de</strong> bureau chez M. Rességu-ier, aux<br />
verreries <strong>de</strong> Carmaux, qui avait vu une fu-<br />
mée suspecte s'échapper <strong>de</strong>s portos du troi-<br />
sième étage.<br />
Il monta au gailotas, aooompagné <strong>de</strong> M.<br />
Marfaing, concierge <strong>de</strong> l'immeuble ; ils ou-<br />
vrirent ies portes, mais les flammes les obli-<br />
gèrent à rétrogra<strong>de</strong>r.<br />
Ûn courut prévenir les pompiers, qui arri-<br />
vèrent le plus rapi<strong>de</strong>ment possible ; mais, en<br />
raison du vent violent, un autan formidable,<br />
qui soufflait en oe moment-là. l'incendie avait<br />
déjà pris <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s pro-portions ; tous las<br />
combles étaient embraisés.<br />
Le sinistre menaçait les immeubles voi-<br />
sins et paraissait fort difficile à éteindre, soit<br />
en raison <strong>de</strong> l'ouragan, aoit à cause <strong>de</strong>s dif-<br />
ficultés ou'il y avait <strong>de</strong> s'approcher du fovcir<br />
<strong>de</strong> l'Incendie.<br />
L'immeuble, placé en bordure <strong>de</strong> l'alliée et,<br />
<strong>de</strong> plus, beaucoup plus élevé que ceux qui<br />
l'entourent, était presque inaccessible aux<br />
pompieirs. Ces <strong>de</strong>rniers se virent réduits à<br />
diriger les jets <strong>de</strong>s pompes <strong>de</strong> loin. Le vent<br />
brisait, du reste, la pression du jesvet l'anrê-<br />
taita vant qu'il touchât la flamme<br />
Cependant, grâce à leur énergie et à leur<br />
courage, qui parfois tenait <strong>de</strong> la témérité, les<br />
pampieirs, qui se glissèrent jusque dans les<br />
combles incietnidiés, parvinrent peu à peu à<br />
se rendre maîtres du feu.<br />
Mais déjà <strong>de</strong> grands dangers avaient été<br />
occasionnés par le sinistre. la toiture <strong>de</strong>s<br />
combles, couverte d'ardoises, s'était détachée<br />
et était tombée sur le plafond du <strong>de</strong>uxième<br />
étage, bientôt suivi par une cheminée.<br />
Cette cheminée creva le plafond, .traversa<br />
le planchetr et aniva jusqu'au rez-ae-cfiaûs-<br />
sée, creusant un trou du parquet au faite <strong>de</strong><br />
la maison.<br />
Les pompies avaient, mis en batterie six<br />
pompes ; ils continuaient leur œuvre <strong>de</strong> sau-<br />
vetage , sous les ordres <strong>de</strong> M. le capitaine 11-<br />
Civu .. à peine, rétabli d'un acci<strong>de</strong>nt dont il fut<br />
victime dans uni incendie, par M. je lieute-<br />
nant Daubert et M. le sous-Tiieutonant Maùco<br />
lè 1 J)5«x détachements du 18" d'artilleïie et du<br />
<strong>de</strong> I 83° d'intenn'irie. prêtèrent leur concours aux<br />
pompiers et se inTrem m..l pompes.<br />
L'incendie avait attiré une toniC énorme ;<br />
il se produisait, en effet, au moment on Jss 1 nniverselle <strong>de</strong> M. A. CLAVERIB. îë Êraml vnV<br />
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SPORTWG CLUB TOULOCSMN<br />
Voici la coai,nosition <strong>de</strong> l'équipe du s c T nul<br />
doit aller matalicr di-manebo contre lo FootbaU.<br />
Club Brivisto : Arriére. Rogalle ; troLs-quarts iao<br />
cara, Huiaoau (caj).). Teste, Garagne ; <strong>de</strong>mis
tîrtefh ?0 "<strong>Novembre</strong> <strong>1907</strong> v<br />
poéslo et <strong>de</strong> couleur), qu'il a fait nuancer <strong>de</strong> ra-<br />
tiBttajnte façon.<br />
Il est très facile à la critique <strong>de</strong> vivre d'accord<br />
Wec un clief d'orchestre tel que M. Rasse qui, <strong>de</strong>-<br />
miis son arrivée parmi nous, a fait montre d'un<br />
éclectisme que nous sommes' heureux do consta-<br />
ter.<br />
Orner GCIRATJD.<br />
Spectacle-Concert^ <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
Du <strong>30</strong> novembre<br />
CAP1T0LE. — Tournée Frédéric Achard : Vous<br />
t'avez rien d déclarer ? et Le fils à Pava.<br />
Demain, en matinée, Lakmé et le ballet <strong>de</strong> la<br />
Juive ; le soir, à 8 heures, les Noces <strong>de</strong> Jeannette et<br />
Samson et Dalila.<br />
THEATRE-LAFAYETTE. — A 8 h. J, Et ma femme<br />
fui n'est pas là ; les Petites Michu ,- dimanche, en<br />
natinée, les Peux Timi<strong>de</strong>s, le Petit-Duc ,- le soir,<br />
le Bossu et la PCrichole.<br />
PALACE-CINEMA-TKEATRE (rue d'Alsace-Lor-<br />
raine). — A partir <strong>de</strong> 3 heures, et le soir, <strong>de</strong> 9 à<br />
il heures : Les costumes <strong>de</strong> la femme à travres les<br />
tocs. Quel malheur d'avoir un gendre, Aladin, fée-<br />
ries coloriées, Deux poids, <strong>de</strong>ux mesures, etc., etc.<br />
Sarati Gellan et son voyant musical.<br />
U^HiElEililIiiiiliilliilliligliiliiliOIi<br />
Une forte harka <strong>de</strong> 1,800 fantassins et <strong>de</strong><br />
400^- cavaliers environ s'était massée dans la<br />
journée dans la plaine <strong>de</strong>s Triffas, sur l'em-<br />
placement du marché marocain <strong>de</strong> Nakhelat,<br />
qui se tient en face du fort français connu<br />
d'Adjeroud.<br />
trnée-, les Marocains ne<br />
m mais hier matin ils<br />
Je fleuve qui sert <strong>de</strong><br />
rges du Kiss, et s avan-<br />
; la direction <strong>de</strong> Port-<br />
sous poste<br />
en outre, un, ceifl pends! ; Mes Vaux, habitant<br />
Liste, jiibériable dams un mois ; on craiuit ÇU vu<br />
ait un œal perdu ; son état eat assez gaave ;<br />
Léon Pâtre, quartier-maître ; Pubgiaat, ma-<br />
telot.<br />
rrc rut bîes.<<br />
nt en<br />
A LA FRONTIÈRE ALCÉRO-MAROCAINE<br />
Défection <strong>de</strong> tribus<br />
Paris, <strong>30</strong> novembre.<br />
L'Agence Havas reçoit <strong>de</strong> LaBa-Marnia la<br />
grave dépêche que voici :<br />
« D'après une nouvelle parvenue 'dans la<br />
soirée à Marnia, <strong>de</strong>ux tribus algériennes ont<br />
ait défection sur la frontière du Kiss, où se<br />
trouvent les tribus <strong>de</strong>s Bent-Mengout et <strong>de</strong>s<br />
Attia.<br />
» Les <strong>de</strong>ux tribus sont d'origine marocabae; ;s<br />
<strong>de</strong>s relations <strong>de</strong> parenté n'ont cessé d'exister<br />
entre les gens <strong>de</strong> ces tribus et leurs frères<br />
restés au Maroc ; aussi ont-elles fait défec-<br />
tion et sont-elles passées du côté <strong>de</strong> l'en-<br />
nemi.<br />
» Les goumiers, qui sont peu nombreux,<br />
nous sont restés fidèles avec leurs caïds ; on<br />
n'a aucune crainte <strong>de</strong> défection <strong>de</strong> la part <strong>de</strong><br />
la tribu <strong>de</strong>s Msidira, belle et gran<strong>de</strong> tribu,<br />
dont les gens nous sont extrêmement dévoués<br />
et dont le oaïd appartient à la gran<strong>de</strong> fa-<br />
mille qui n'a pas cessé <strong>de</strong> donner <strong>de</strong>s preu-<br />
ves d'attachement à la France par <strong>de</strong> bons et<br />
loyaux services ».<br />
L'attaque cî'Arijcroutt-KIss<br />
Lalla-Marnia, <strong>30</strong> novembre.<br />
Voici quelques détails sur l'attaque dirigée<br />
hier matin contre le poste frontière d'Adje-<br />
roud-Kiss.<br />
tentèrent aucune action, mais hier matin ils j hc<br />
décidèrent <strong>de</strong> passer le fleuve oui sert <strong>de</strong> | te<br />
fror<br />
cèK<br />
Say.<br />
Des canons <strong>de</strong> montagne avaient été placés<br />
sur les hauteurs qui dominent le pays, au<br />
sud <strong>de</strong> Port-Say ; un feu violent fut dirigé<br />
sur les assaillants, qui, effrayés, repassèrent<br />
précipitamment le fleuve.<br />
Repoussés sur la gauche, ils retournèrent<br />
sur remplacement du marché <strong>de</strong> Nakhelat,<br />
où ils semblent rester dans l'expectative, en<br />
attendant les événements.<br />
Paris,, <strong>30</strong> novembre.<br />
L'Agence Havas publie la note suivante :<br />
« Drjs téiégrammes offlciePjs reçus à Patris<br />
annoncent qu'un petit engagement a eu lieu<br />
sur le Kiss, près <strong>de</strong> Port-âay.<br />
» Des Marocains ont franchi la frontière et<br />
ont attaqué un avantiposte finançais qui, en<br />
raison <strong>de</strong> son infériorité numérique, a dû se<br />
replier sur le gros <strong>de</strong>s effectifs.<br />
» .lias troupes françaises ont pris- -position<br />
au village <strong>de</strong> Boeayos, qrUelïIes ont fortifié ;<br />
du villilSige, eOles ont' oanonné les Marocains,<br />
qui ont atfors repassé le Kiss ; l'o-fficier com-<br />
mandant les troupes françaises considère la<br />
position <strong>de</strong> Bopayas comme très forte ; il a<br />
néanmoins p.risWtoutes les mesures nécessai- .?j<br />
res pour la renfoncer .encore et parer à toute<br />
. éventualité. ' -<br />
» Le commandant Légier, du. 2 e zouaves, qui<br />
était arrivé à Nemours avec <strong>de</strong>ux pompa mi es<br />
<strong>de</strong> zouaves, a laissé une <strong>de</strong>-ces compagnies à<br />
Nanxi.urs et va prendr e sur -le Kiss la-dinesc-<br />
tion <strong>de</strong>s o;pénaitibns ; il aura sous ses ordres<br />
cinq coimpaignies, dont quatre <strong>de</strong> tirailleurs<br />
et une <strong>de</strong> zouaves, un peOoton <strong>de</strong> spahis -et<br />
une section d'airtiHeirie <strong>de</strong> montagne ».<br />
ont fait preuve du plus grand sang-froid pour<br />
porter secours aux blessés.<br />
Le capitaine <strong>de</strong> frégate Pimperneil a été<br />
changé <strong>de</strong> l'enquête pour la recherche <strong>de</strong>s<br />
causes <strong>de</strong> l'acci<strong>de</strong>nt.<br />
PETITES" NOUVELLES<br />
3 Onovembre.<br />
L'exequalur est accordé au prince Gérard<br />
Pio di Spaoix, consul général d'Italie à Mar-<br />
seille, avec juridiction sur les départements<br />
du Gard, Bou-chas-du-Rhône, Vauoluse, Bas-<br />
ses-A1f.es, Pyrénées-Orierctales, Au<strong>de</strong>, Hérault,<br />
Aiii'ège, Haute-Garonne, Taati, Lozère, Av.ey-<br />
ron.<br />
— La cour d'assises <strong>de</strong> la Seine -Inférieure<br />
a conidamné à mort le nommé Pérez, âgé <strong>de</strong><br />
20 ans, qui a assassiné une jeune femme,<br />
Jeanine Aubers ; un <strong>de</strong> ses complices a été<br />
condamné à dix ans <strong>de</strong> travaux forcés et dix<br />
ans d'inteidicition <strong>de</strong> séjour.<br />
L'explosion <strong>de</strong> Dunkerque<br />
Dunkerque, <strong>30</strong> novembre.<br />
C'est à une heure dix <strong>de</strong>. l'après-midi, alors<br />
que le mécanicien comimeinçait son travail<br />
dans d'atelier <strong>de</strong>s (réservoirs à air comprimé<br />
qui servent à la mise en marche <strong>de</strong>s torpilïcs,<br />
que tout à coup un accumulateur fit expio-<br />
sion.<br />
Des fragments d'acier furent projetés dans<br />
toutes les diirections, crevant les toitures et<br />
allèrent tomber dans le jardin, du. paie <strong>de</strong> ia<br />
marine.<br />
Le quartier-maître mécanicien Wintenbeir-<br />
ger, qui cet âgé <strong>de</strong> 26 ans, a eu le crâne<br />
broyé, la poitrine défoncée, le ventre auvert ;<br />
il est mort sur le coup.<br />
Ouaiire autres sont grièvement blessés ; ce<br />
sont le quaîtier-maîtire Eugène Peirrin, origl-<br />
naiire <strong>de</strong> Brest, fracture compliquée <strong>de</strong>. la<br />
jambe gauche, son état est très grave ; il a,<br />
Âvrs<br />
Les familles BIBENT et ANTOINE<br />
douleur <strong>de</strong> faire part à leurs amis<br />
naissances <strong>de</strong> la mort <strong>de</strong><br />
Madame Germains ANTQiN<br />
- ÉPOUSE DU DOCTEUR BIBENT<br />
décédée le 28 novembre, à l'âge <strong>de</strong><br />
' (munie <strong>de</strong>s Sacrements <strong>de</strong> l'Eglise,<br />
/prient d'assister aux obsèques, qui<br />
lieu sur la paroisse Saint-Exucère, le<br />
<strong>30</strong> novembre, à 10 heures dit matin.<br />
Le convoi funèbre partira <strong>de</strong> la<br />
mortuaire, rue.Lamarck, 5,<br />
On ne reçoit pas.<br />
ont la<br />
et con-<br />
31 ans,<br />
et les<br />
auront<br />
samedi<br />
maison<br />
Seigles. — Courant, 18 75; prochain, 18 50; ianvieu-<br />
févïier, 19; i premiers, 19; tendance calme,<br />
Suiis. — Paris, 79 M; province, 79.<br />
Avoines. — Courant, 18 75; prochain, 17 GO; jan-<br />
vier février, 17 5(1; 4 premiers, 17 80: tendance faible.<br />
Colza. — Disponible en cuves a nu, 86 50; courant,<br />
80; prochain, »3; 4 premiers, 79 !J5; 4 <strong>de</strong> mat, 72 50;<br />
38 25; courant<br />
39 75-, i <strong>de</strong> ma<br />
dance ferme; roux cuités, 24 G2D; autres jets, 24 525;<br />
raffinés, 58.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
<strong>Toulouse</strong>, le 29 novembre.<br />
Céréales. — Bla<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs, les so Idl,<br />
1S 25 â 18 75 ; bonne qualité, 18 25 ; blés mitadins<br />
fin-! 17 25 à 17 50 ; seiptlo <strong>de</strong> pays, les 75 Ici!., 13 i<br />
13 50 • orge les 00 kll, 8 50 à 9 50 ; avoine, 8 7o a<br />
9 ; maïs, les 75 kilos, <strong>de</strong> 9 50 à 10 75 ; haricots ,1'hec.<br />
tolitre <strong>de</strong>- 25 à 2*3 ;tèves, les 65 kilos, 12 50 à 13;vesces<br />
noires, les 80 kilos, 22.<br />
Farines et issues. — Premières dites minot, lee<br />
12" k i 41 50 ; <strong>de</strong>uxièmes dites SS, 33 50 ;I1G. ies<br />
100 kilos. 17 50 à 18 ; repasses, 15 à 15 fr. ; sons,<br />
14 50.<br />
Graines fourragères. — TréCe, les 100 KIL, 150 i<br />
155 ; luzerne (sainfoin du .pays), <strong>de</strong> 120 à 135.<br />
Foin <strong>de</strong> 4 20 à 4 50; sainfoin Ire, coup© (nouveau),<br />
do 4 90 à 5 40; 2° et 3" couvres, 3 90 à 4 20; paille blé,<br />
<br />
102; Société Toulousaine d'Electricité 5 % 1900 aM<br />
97 50 ; 5 1/4, 103 75; Ville <strong>de</strong> Paris, 1865 , 5<strong>30</strong> 50; 1S75 -'<br />
531; 1894 1896 T. P., <strong>30</strong>2; Départ, <strong>de</strong> la Haute-GarrJ|<br />
ne, 402; Communales 18S0, 503; 1899, 403 ; l'on-<br />
cières 1885, 458; 1903 tout payé, 494 25; Est ancienne,^<br />
439; Midi ancienne 3 %, 431; Nord nouvelle, 452 ôôjj<br />
Orléans anciene, 434; Paris-Lyon-Méditerranée an.5<br />
cienne, 431; Nord-Espagne ire série estarnpil., 350<br />
Saragosse ancienno ire hypothèque, 387 50; Lomabr-,<br />
<strong>de</strong> 3 % X, 310.<br />
Changes. — Espagne, les 100 pesetas, 87 95.<br />
Guérison <strong>de</strong> M. DEN0YER<br />
atteint <strong>de</strong> tuberculose pulmonaire<br />
PAR i.ELIXIR DUPEYROUX<br />
Jt. Auguste-Georges DENOYER, que représente la photogravure<br />
1 ci-contre, est né à Paris eu 1836 et<br />
I habite 93, boulevard <strong>de</strong> Gliaronne,<br />
IParis. H m'a permis <strong>de</strong>publier son<br />
[ cas dans le but d'être utile à ses<br />
[ semblables. En .juillet 190s, il se re-<br />
froidit à la suite d'un exercice vio-<br />
lent. One toux sèche sur vint; bien-<br />
tôt il se mit- à cracher et à maigrir,<br />
il sentit ses forces diminuer et<br />
chaque;, lois qu'il se livrait à un<br />
ixercice fatigant il était pris d'un<br />
l-emblemeiît général. Il vint à ma<br />
consultation, à la fin du mois <strong>de</strong><br />
'septembre igo-3. Je lui trouvai le<br />
tiers" supérieur du poumon gauche<br />
en voie <strong>de</strong> ramollissement tubercu-<br />
icu-xetluiprescrivis mon traitement<br />
à base -dfeîXIR DUPEÏSOOX.<br />
Il se trouva mieux après six semaines <strong>de</strong> traitement. En mars 1906,<br />
M. Denoyer était <strong>de</strong>puis longtemps guéri. J'ai revu M. Denoyer iin<br />
août <strong>1907</strong> ; il continuait à se porter parfaitement.<br />
D' DUPEYROUX,<br />
5, Square <strong>de</strong> Messine, 5, Paris.<br />
•— La guérison <strong>de</strong> M. Denoyer a été,obtenue par mon traitement à l'EIixir<br />
';:j,.:v. LUS an vu el au su <strong>de</strong> toutes les personnes qui lo connaissent ou qui fréquen-<br />
tent ma consultasion. Cette guérison n'est pas une, exception ; on compte pu- milliers<br />
1;? mala<strong>de</strong>s réputés incurables -guéiis pard'Eiixir.Pupeyroux.<br />
Si les statistiques constatent que la tuberculose fait, chaque -année, eu France,<br />
îii.O.OOO victimes, cela vient <strong>de</strong> coque les mé<strong>de</strong>cins ne savent pas la soigner. Pour<br />
permettra à chaque mala<strong>de</strong> <strong>de</strong>. se soigner lui-même, j'envoie gratis eî franco, sur<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>, mon Traité <strong>de</strong>s maladies (té l'appaitkil respiratoire et une brochure<br />
intitulée ;« Comment je guéris mes tuberculeux»; dé plus, je consulte gratuite-<br />
ment, tous les jours, excepté le jeudi, <strong>de</strong> 1 h. à 3 h. en mon cabinet du Square <strong>de</strong><br />
à'essine, u 4 5, à Paris et do même-par eorrespondar.ee. Un Questionnaire est envoyé<br />
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