florule evolutive des basidiomycotina du finistere - Projet Aulnaies

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ou moussue des chemins creux, talus, landes. TR (ou passe inaperçue). Cranou (AG sur schistes
dégradés). N.B. Sur le terrain cette espèce peut être prise pour une espèce du Genre Delicatula.
Clitopilus scyphoides f. reductus Noord.
Forme très voisine de la forme omphaliformis mais stipe absent ou très réduit et alors latéral ce qui donne
un chapeau spatulé ou en oreille, blanc. Lames minces assez serrées et plus ou moins anastomosées, étroites, blanches à
crème rosâtre pâle. Chair très mince, odeur et saveur faibles de farine. Spores elliptiques à côtes peu visibles, 6-7 x 3,5-4 µm.
Hyphes métachromatiques. Sur le bois pourri de feuillus. Non vue mais semble exister. Cf. Clitopilus hobsonii à spores plus
grandes.
Clitopilus scyphoides f. mutilus (Fr. : Fr.) Singer (= Clitopilus mutilus Fr. ;
Omphalia mutila (Fr.) Orton)
Forme à chapeau plus incisé et plus omphaloïde que celui du type, sinon comme la
forme omphaliformis en plus grand 1-2,5 cm. Chair blanche, odeur de farine. Spores étroitement
elliptiques à côtes très peu visibles, 7-9 x 3-5µm. Hyphes métachromatiques non bouclées. Au sol
dans les landes humides. TR. Morlaix. N.B. Cette forme mutilus est intermédiaire par la taille entre le
type et la forme omphaliformis et est souvent synonymisée au type. N.B. Ce nom prête à confusion
avec Omphalina mutila = Pleurotus mutilus qui par ailleurs est peut-être identique, au moins pp., tant
les côtes des spores sont difficiles à mettre en évidence. Omphalina mutila a des lames toujours
blanches mais Clitopilus scyphoides f. mutilus aussi, au moins au début et même à maturité où elles
sont crème rosâtre très pâle ce qui peut passer inaperçu, par contre les hyphes de Omphalina mutila
sont bouclées.
Clitopilus hobsonii (Berk. & Br.) Orton (= Clitopilus pleurotelloides (Kühner) Joss.)
Chapeau 1-2 cm, pleurotoïde, en pétale ou en éventail, marge fine courtement enroulée puis
incurvée, lisse à fibrillo-soyeux, velouté ou feutré vers sa base, blanc. Lames relativement larges, en
éventail, blanches puis rose très pâle ou ocre rose très pâle. Stipe nul ou réduit à un tubercule poudré à
velu. Chair mince, blanche, inodore (faiblement farineuse ?) et sans saveur. Spores elliptiques à 6-10
côtes assez nettes, 7-9 x 4-5,5 µm. Hyphes de la trame métachromatiques. En plusieurs exemplaires
sur le bois pourri de feuillus ou de conifères et même les graminées. R. Morlaix, Châteauneuf du Faou,
Lanvéoc, Carnoët. Cf. Clitopilus scyphoides f. reductus à spores plus petites, Clitopilus daamsii à
spores plus grandes et Clitopilus pinsitus, espèce plus grande à forte odeur de farine, et certains
Crépidotes à sporée non rose.
Clitopilus daamsii Noordel.
Petite espèce de 0,5-1 cm semblable à Clitopilus hobsonii mais à odeur un peu farineuse et à spores plus grandes :
8-11,5 x 5-7 µm. Non vue.
Clitopilus pinsitus (Fr. : Fr.) Josserand
Chapeau 1-3 cm, pleurotoïde, en spatule, en éventail, mince, marge mince, onduleuse,
revêtement légèrement fibrilleux, blanc puis blanc sale. Lames en éventail, blanches, crème jaunâtre
pâle, puis crème rosé pâle. Stipe nul ou réduit à un tubercule hirsute, blanc. Chair blanche, odeur forte
de farine (aigre ou fraîche mais acide, selon les odorats). Spores elliptiques à amygdaliformes, 6-8
côtes très peu visibles, 7,5-10 x 4-5 µm. Pas de boucles mais parfois des « pseudo-boucles » qui
peuvent prêter à confusion (AG). Sur le bois pourri de feuillus (ormes, frênes), en troupes. TR.
Morlaix. Cf. Clitopilus hobsonii inodore et sans saveur et Ossicaulis lignatilis plus grand, à sporée
blanche et à spores différentes et également les Crépidotus blancs jeunes, aux lames encore non
colorées.
Clitopilus passekerianus (Pilat) Josserand
Chapeau 2-4 cm, en spatule ou en oreille, lobé, tomenteux puis soyeux, blanc. Lames en éventail, blanches puis
crème et tardivement rose crème pâle. Stipe absent ou très réduit et alors latéral. Chair blanche à saveur et odeur de farine.
Spores elliptiques à subfusoïdes à côtes peu visibles, 6-8 x 4-5 µm. Hyphes métachromatiques. En petites troupes dans les
meules de champignonnières ou les tas de fumier de cheval. Selon la tradition des mycologues finistériens cette espèce aurait
été vue dans des champignonnières à l’époque où il en existait à Brest et à Morlaix (entre les deux guerres). Nous sommes
incapables de dire s’il s’agissait de cette espèce ou de Clitopilus fascicularis ou alors d’une autre espèce n’ayant rien à voir
avec les Clitopiles ! (Clitocybes par exemple).
Clitopilus fasciculatus Noordel.
En touffes dans le fumier des champignonnière ou dans les tas de fumier. Spores plus petites que chez Clitopilus
passekerianus, 4,5-6 x 3-3,5 µm. Non vue.