27 janvier 1910 - Bibliothèque de Toulouse
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L'Action Pyrénéenne<br />
rtD r.AVH QUOTIDIEN DE DÉFENSE SOCIALE ET RELIGIEUSE . r<br />
LENUMER05 CENTIMES<br />
OFlGtAIME QUOTIDIEN DE DÉFEN8EW SOCIALE ET RE<br />
DES HAUTES-PYRENÉES<br />
LENUWÊRO 5 CENTIMES<br />
TroU mal» Bi mal» la terreur les gagne,<br />
e- 1 Des barques circulent dans le noir, pru-<br />
** I <strong>de</strong>mment le long <strong>de</strong>s murs ; certaines ont<br />
14 j <strong>de</strong>s lanternes à l'avant, quelques-unes <strong>de</strong>s.<br />
!t " j phares d'automobiles qui éclairent prodi-<br />
es gieusement les eaux dont les flots furieux<br />
I miroitent tragiquement.<br />
es I Nous avons rejoint notre point <strong>de</strong> départ.<br />
n " j Des scènes émouvantes se produisent. Des<br />
«8 I «.-cns partis <strong>de</strong> grand matin, avant que<br />
to I l'inondation ait gagné leur <strong>de</strong>meure, veu-<br />
€S i^nt aller retrouver ceux qu'ils ont ilaissés ;<br />
ils prient, supplient ; personne ne veut les<br />
ux conduire. Ce serait folie dans Alfortville, où<br />
la crue se répand en torrents à travers les<br />
rues attaquées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtés par les cou-<br />
lo rants contraires, et qui se heurtent, <strong>de</strong> la<br />
3 : I Seine et <strong>de</strong> la Marne.<br />
Je quitte ce lieu <strong>de</strong> désespêranon, avec<br />
l'horrible pensée <strong>de</strong> tous ces gens qui, blo-<br />
qués dans leurs maisons aux fondations sa-<br />
I pées par les eaux, vont passer aime nuit ef-<br />
I froyable, sans lumière, dams le silence ter-<br />
I i-ibie <strong>de</strong>s catastrophes, sans vivres, les nerfs<br />
«'t I tendus, avec l'angoisse pour campagne<br />
ut - I ...C'est un tableau in<strong>de</strong>scriptible.<br />
a „ r " FRANTZ-REICIIEL.<br />
lement la terre, mais le ciel. Encore quel-<br />
ques années <strong>de</strong> recherches et d'efforts, et<br />
le savant, vainqueur <strong>de</strong> la mort, allait en-<br />
fin vaincre Dieu lui-même, déchu <strong>de</strong> sa<br />
puissance et supplanté par l'homme. Inter-<br />
rogez aujourd'hui ces orgueilleux négateurs<br />
<strong>de</strong> la Puissance impondérable. Deman<strong>de</strong>z-<br />
leur d'ordonner à la Seine <strong>de</strong> rentrer dans<br />
son lit 1 Aujourd'hui taciturnes, colères, ils<br />
montrent le poing au fleuve rebelle à. leur<br />
arrogance et sourd à leur fureur. Mais n'at-<br />
ten<strong>de</strong>z pas <strong>de</strong> nos athées qu'ils confessent<br />
leur contingence. Frappés par la foudre, ils<br />
n'avoueront jamais que la science a fait<br />
f aillite et que la République ne peut rien<br />
contre la Volonté éternelle. En vain Dieu<br />
nous envoie avertissements SUT avertisse-<br />
ments. C'est à peine si quelques âmes ré-<br />
fractaires au respect humain osent appe-<br />
ler l'attention <strong>de</strong> leurs frères sur l'inflexi-<br />
bilité du fléau et la souveraineté <strong>de</strong> Dieu.<br />
Il faudra d'autres leçons encore pour ins-<br />
truire et humilier les insolents glorifica-<br />
teurs <strong>de</strong> l'homme. La Seine apaisée, la Lan-<br />
terne, Y Action, le Temps, l'Humanité, Jau-<br />
rès, Ribot, Méline. Coûtant d'Ivry. Maurice<br />
Allard, Viviani, Rriaaid, etc., riront <strong>de</strong>s su-<br />
perstitions catholiques, bafoueront l'Eglise<br />
et persifleront nos croyances.<br />
L'année <strong>de</strong>rnière, presque à la même épo-<br />
que, un tremblement <strong>de</strong> terre ébranlait la<br />
Galabre et détruisait Messine. Quelles ré-<br />
flexions suggérait co cataclysme à nos ad-<br />
versaires ? Les géologues balbutièrent <strong>de</strong><br />
puériles explications. — pondant que les.<br />
hommes d'Etat <strong>de</strong> l'Italie livraient les or-<br />
phelins <strong>de</strong>s familles catholiques anéanties<br />
aux sectes maçonniques et les refusaient<br />
aux congrégations catholiques. Dans le ca-<br />
taclysme <strong>de</strong> Messine, la Révolution ne vit<br />
qu'un encouragement à ses méfaits.<br />
***<br />
celle <strong>de</strong> Darwin. Récemment, un ecclesias<br />
tique n'écrivait-il pas que, s'il est prouv,<br />
que le premier homme est Issu du démit]<br />
pithécanthrope, il suffira <strong>de</strong> dire que Dier<br />
n'est pas étranger à cette transformation î<br />
« Le transformisme a donc conquis les Pères<br />
<strong>de</strong> l'Eglise >•, conclut Reinach. Si le fait est<br />
vrai, l'ecclésiastique en question s'est beau,<br />
coup trop pressé. La doctrine <strong>de</strong>s transfor-<br />
mistes ne jouit plus, en effet, du crédit dont<br />
on l'avait tout d'abord favorisée De l'avis<br />
<strong>de</strong>s savants les plus autorisés, le transfor-<br />
misme périclite et c'est la doctrine <strong>de</strong> la<br />
stabilité <strong>de</strong>s espèces qui l'emporte.<br />
L'illustre Cuvier, conspué, pendant qua-<br />
rante ans, est en train <strong>de</strong> reconquérir ta<br />
place dont Darwin avait voulu le dépossé-<br />
<strong>de</strong>r. Le transformisme est considéré main-<br />
tenant comme une fantasmagorie et comme<br />
une hypothèse. On laisse <strong>de</strong> côté l'histoire<br />
fabuleuse du pithécanthrope. Cette stupi<strong>de</strong><br />
invention <strong>de</strong> la science alleman<strong>de</strong> et juive<br />
a perdu tout prestige.<br />
MENA LOUE.<br />
Par Fiî Spéeï^l<br />
DÉPÊCHES<br />
M. CLEMENCEIII ET LES MDICAIX<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Olemieniceau a renouvelé par letire à M.<br />
VaOlllé sa dléimisBion <strong>de</strong> membre du parti ra-<br />
dical..<br />
La physionomie <strong>de</strong> Paris est <strong>de</strong>s plus eu- |<br />
rieuses. Sur les quais défilent, sous, la pluie |<br />
et sous la neige, <strong>de</strong>si milliers d'hommes, <strong>de</strong><br />
femmes et d'enfants appartenant à toutes<br />
les conditions sociales, tous également avi-<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong> voir le fleuve débordé. Sur les eaux<br />
limoneuses flottent d'innombrables épaves :<br />
traverses <strong>de</strong> bois, poutres, charrettes, toi- J<br />
tures, lits, bateaux défoncés. Les conversa-<br />
tions sont peu animées, les réflexions rares.<br />
Les promeneurs s'arrêtent quelques ins-<br />
tants <strong>de</strong>vant la gare d'Orsay, complètement<br />
fermée. Derrière le palais, la Seine roule j<br />
ses eaux dans la rue <strong>de</strong> Lille. Cinq canots<br />
transportent les locataires <strong>de</strong>s maisons en-<br />
vahies dans les hôtels <strong>de</strong>s ruas avoisinan-<br />
tes.. Plusieurs voitures <strong>de</strong> déménagement :<br />
enlèvent déjà les meubles.<br />
Au numéro 67, l'hôtel d'Aligre, habité par<br />
le marquis <strong>de</strong> Pomereu, se dépeuple. C'est<br />
le canal <strong>de</strong> Venise : il n'y manque que <strong>de</strong>s<br />
gondoles. Plus loin, la rue <strong>de</strong> Constantine,<br />
sur laquelle l'ancien hôtel <strong>de</strong> Talleyrand-<br />
Sagan dresse sa faça<strong>de</strong> latérale, est égale-<br />
ment envahie par la Seine. En face, la gare<br />
<strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s ne fonctionne plus ; les sous-<br />
sols sont inondés : aucun train n'est mis<br />
eu mouvement.<br />
La foule so dirige obstinément vers le<br />
pont <strong>de</strong> l'Aima. Ce matin, vers 5 heures,<br />
toute la rive gaucho était réveillée par une<br />
explosion formidable : « Voilà le pont <strong>de</strong><br />
l'Aima qui saute ! » se sont écriés les Pa-<br />
risiens. Erreur ! Ce n'était qu'un coup <strong>de</strong><br />
tonnerre. Le pont était intact. Néanmoins,<br />
comme le tablier trépi<strong>de</strong>, les ingénieurs ont<br />
interdit la circulation <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s voi-<br />
tures. Si la crue s'aggravait, peut-être fe-<br />
rait-on appel à la dynamite, mais inous<br />
n'en sommes pas encore là.<br />
Le bruit court, pourtaait, que les soldats<br />
du génie stationnent sur les quais, tout<br />
prêts à agir en cas <strong>de</strong> complication. Le<br />
plus grand danger que courrait la capitale<br />
— si la Seine grossissait encore — ce serait<br />
la rupture <strong>de</strong>s égouts. Le désastre serait<br />
mcalculable. On redoute aussi l'envahisse-<br />
ment dû réseau, métropolitain, la chute du<br />
quai d'Orsay, l'inonda/M on <strong>de</strong>s quartiers po-<br />
pulaires, etc. Mais espérons que ces af-<br />
freux malheurs mous seront épargnés.<br />
Plusieurs lignes d'omnibus et <strong>de</strong> tram-<br />
ways ne fonctiionneint plus. On s'arrache les<br />
fiacres et les taxis, qui sont hors <strong>de</strong> prix.<br />
#**<br />
Les accumulateurs du Palais-Bourbon<br />
étant noyés, le service <strong>de</strong> l'électricité est<br />
suspendu. Voici qu'on vient d'installer dans<br />
la salle <strong>de</strong>s Pas-Perdus six lampes qu'on<br />
dit provenir <strong>de</strong>s églises cambriolées. Quel-<br />
ques-uns <strong>de</strong> nos confrères les reconnaissent.<br />
Elles sont alimentées par un dérivé <strong>de</strong> la<br />
benzine et nous donnent une magnifique lu-<br />
mière, qui doit porter ombrage au roi Pa-<br />
taud.<br />
M. Faîtières est monté cet après-midi en<br />
automobile et s'est fait transporter aux ea^<br />
droits qui lui étaient désignés par rillustrc<br />
' Ramondou Personne ne s'est aperçu <strong>de</strong> ce<br />
déplacement superflu Seule, l'Agence Ba-<br />
vas l'a signalé. En ce moment — cinq heu-<br />
res — le service <strong>de</strong> la navigation fait sa-<br />
; voir aux journaux que la crue va' s'aggra-<br />
! ver. C'est la première fois que cet. avis nous<br />
est communiqué Le Syndicat <strong>de</strong> la marine<br />
fluviale so plaint vivement <strong>de</strong> l'insuffisance<br />
; et <strong>de</strong> 1'ipeurie du service hydrométriquie.<br />
[ Ce service a été complètement au-<strong>de</strong>ssous<br />
3<br />
<strong>de</strong> sa tâche S'il avait transmis à la batel<br />
lcrLo les renseignements nécessaires, bien<br />
i <strong>de</strong>s mimes et. bien <strong>de</strong>s sinistres auraient été<br />
épargnés Là aussi, la science a fait com-<br />
c plètement faillite.<br />
***<br />
tettFe<strong>de</strong>PaFi?<br />
res ]Vc0rtfw"' s <strong>de</strong>, nos adversaires. —J>hy-<br />
sionomic <strong>de</strong> Paris<br />
Paris, 25 <strong>janvier</strong>.<br />
Tannais l'homme ne se sont plus près do<br />
in main do Dieu que pendant ces jours lu-<br />
iibres où la scienoo se déclare elle-même<br />
ficapab'o <strong>de</strong> nous protéger contre les for-<br />
Jls <strong>de</strong>. lu nature. Vous souvenez-vous <strong>de</strong>s<br />
Sasphèmos que provoquèrent dans toute la<br />
dresse républicaine les envolées <strong>de</strong> nos<br />
aviateurs vers les profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'Ether î<br />
L'homme avait décidément dompté non seu-<br />
Vous savez coanitncmt «'est dénoué le débat<br />
«colaii». l.e:s catholiques sont encore une<br />
fols menacés <strong>de</strong>s plus gravi» représailles.<br />
La République ne d es-arme pa-s cl TU-, dé-<br />
sarmera jamais. Dams quelques jours, la<br />
Seine aura repris son cours normal La Ké<br />
volution, elle, reste- toujours le fusil au<br />
pied prête à faire feu sur DiOU». Et dire que<br />
certains catholiques comptent déjà sur un<br />
armistice et nous annoncent comme une<br />
mesure préliminaire le rétablissement do<br />
l'ambassa<strong>de</strong> auprès du Vatican !<br />
On cite même le non) du futur diplomate.<br />
Ces sornettes trouvent créance daitiK beau-<br />
coup d'esprits. Un journal que commandite<br />
un Juif multimillionnaire, et auquel colla-<br />
borent <strong>de</strong>s prêtres défroqués, <strong>de</strong>s hugue<br />
nots et <strong>de</strong>s dames, s'applique, tous les ma-<br />
tins à leuiTcr <strong>de</strong> fables puériles les catho-<br />
liques qui le lisent. Je me gar<strong>de</strong> bien <strong>de</strong><br />
vous transmettre ces histoires De tels con-<br />
tes ne soutiennent, pas l'examen.<br />
Ce matin, le Juif Théodore Reinnch a dai-<br />
gné nous faire connaître son opinion sur<br />
les Manuels scolaires. Plein <strong>de</strong> mépris pour<br />
niglise, l'orateur a daigné reconnaitic qu'à<br />
l'heure actuelle le clergé daignait admettre<br />
non seulement la doctrine <strong>de</strong> Galilée, mais<br />
CHAMBRE DIS DÉPOTES<br />
Parie, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Séance du matin<br />
La séance est ouiverte à 9 heures, SÛXKS ra<br />
ipréBii<strong>de</strong>ncK) die M. Brisson,<br />
LE BUDGET DE <strong>1910</strong><br />
L'INSTRUCTION PUBLIQUE<br />
La Gmmhre reprend la discussion du buefc<br />
get <strong>de</strong> l'iinstriuiuDiioiii puWiqiue.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — La Obiambre s'est arrôtefi<br />
Mer au ciluaipiiUre 108.<br />
M. Marietton. — Je présente un amen<strong>de</strong>-<br />
ment teittdiant à auigiineinitier le crédit do 57b.ooû<br />
francs d répartir ontie tes quiawe gran<strong>de</strong>s v*<br />
les : Lyon, MiarseilJJe, Bor<strong>de</strong>aux, Lille, propor-<br />
ti'onineSlieimenit à la valeur <strong>de</strong> leur ceMiMine.<br />
M. <strong>de</strong> Cailharti-Bancel. — Je tiens a consta-<br />
ter que l'a@gr taira, lia. (Question du monopole se po-<br />
1 seiw , poinr le présent, nous entendons InitUit<br />
S <strong>de</strong> tous nos moyens contre l'enfleigneiineiiit<br />
- congrégainisto. (Aipplaïudissenicnts à gaïuohe ;<br />
intemupitiojis à droite.)<br />
M. <strong>de</strong> Cailhard-Bancel — It no vous euiftlt<br />
ipas dfiavoiT ttermè 20,000 écoles , vous préWïii<br />
i d'cit enicoiiKî rairo sujpjkoirtetf- aux «oii l.rll»uiiMU-a<br />
i, . piviis vofcpo onsiel«niq(»Wt [A&piSwmQVm<br />
Ce n'esi. plus ha menfa a l'jpiDramw . c «,t<br />
- la gioiea-iv! a lia reaugion
Jeudi <strong>27</strong> Janvier 1913<br />
LE BUDGET DES BEAUX-ARTS<br />
La Gh'amhre abor<strong>de</strong> la discussion du budget<br />
fies beaux-arts.<br />
M. Ceorges Berry. — Je .proteste contre<br />
l'atugmentatiiim du prix <strong>de</strong>s places à l'Opéra.<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — La question est<br />
intéressante et je suis tout disposé à l'étudier.<br />
(Très bien I Très bien !)<br />
M. Marin. — C'est bien le moment, ma foi,<br />
do parler <strong>de</strong> l'Opéra. (AppllaudLsseui'ents.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Je auis voisin du Pan-<br />
tliéon.<br />
M. Compère-Morel — Vous tnea un jour.<br />
(ni.res.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Et à ce titre je viens 1e<br />
défendre (Nouveaux rires.), parce qu'il est au-<br />
jourd'hui menacé d'hiuimi.liiation par l'exploita-<br />
tion capitalti«te. (Exclamations : applaudisse-<br />
ments à l'oxitirême-gauelie.)<br />
Si M. le soiie-eecTétai.re d"F.ta.t n'.a pas le<br />
pouvoir <strong>de</strong> défendre l'ambiance <strong>de</strong> nos monu-<br />
ments, qu'il s'adresse aux ministres compé-<br />
tente et qu'il obtienne d'eux qu'on ne miette<br />
pas to Panthéon dans une cuve. (Très bien 1<br />
Très bien !)<br />
En ce qui touche lias églises, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />
sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> ne pas se montrer<br />
exclusif et <strong>de</strong> ne pas partager les préjugés<br />
<strong>de</strong>s architectes sur certaines églises locales.<br />
Tout monument qui répond aux sentiments<br />
et aux traditions populaires doit être pieuse-<br />
ment conservé. (Applaudissements.)<br />
M. Sembat. — Vous pariez en ecclésiastique.<br />
(Exclamations.)<br />
M. rabbé Lemire. - Non, je parle en Kran-<br />
çais. (Applaudissements.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> veil-<br />
ler à la conservation <strong>de</strong>s tradtions <strong>de</strong> bon<br />
goût et. <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> l'art français dans l'in-<br />
térêt du peuple surtout.<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — Mon adroinastra-<br />
tion veille avec un ^in jaloux sur tes vesti-<br />
ges du passé, et sur tout ce qui doit élever la<br />
déimocratiie vers l'art et la beauté. »<br />
Los chapitre 1 à 16 sont adaptés.<br />
M. Buyat. — Je présente, sur ie> chapitre 18,<br />
un projet <strong>de</strong> résoluitiion unvMiant 1» gotuverne-<br />
menit à ne pas tolérer l'augmentation dm prix<br />
<strong>de</strong>s piiaces dans les théâtres subventionnés du<br />
fadï dai droit <strong>de</strong>s païuvres. »<br />
M. Constant (Giron<strong>de</strong>) appuie cet anien<strong>de</strong>-<br />
mient.<br />
Le ministre. — On. a fait un grief aux direc-<br />
teurs <strong>de</strong>s théâtre subventionnés d'avoir perçu,<br />
en sus du prix <strong>de</strong> la pQace. le droit <strong>de</strong>s pau-<br />
vres.<br />
La mesuine est Itégail. (Protestations.)<br />
La lo» diu 7 frimaiine an V, sur laquelle s'a;p-<br />
piuftent les directeurs, dUspose qu'il sera perçu,<br />
dans tous les théâtres, un dixième en sus du<br />
Minet<br />
J© <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à la Chambre <strong>de</strong> repousser<br />
lfia«iicn<strong>de</strong>mieu.t. (Très bien 1 très bien 1)<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — J'ai reçu <strong>de</strong> MM. Klootz et<br />
Sembat un nouveau projet <strong>de</strong> résolution invi-<br />
tant le ministre à ne pas permettre d'ajouter<br />
le dnoiJ <strong>de</strong>s pauvres aux paees inférieures à<br />
5 francs.<br />
Le ministre. — Je m'inspirerai <strong>de</strong>- 1'esprit diu<br />
projet <strong>de</strong> MM.'Klootz et Seimbat, que f accepte.»<br />
Le projet <strong>de</strong> résolution est adopté a mains<br />
levées, ainsi que le ohapi'ttne £9, ot la suite <strong>de</strong><br />
la discussion est renvovée à <strong>de</strong>main matin<br />
9 heures.<br />
La séance est levée à G h. 20.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La séance est ouverte à 2 h. 45, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Dubosit.<br />
LES RETRAITES OUVRIERES<br />
Le Sénat reprend à t'artioto 17, rôle <strong>de</strong>s so-<br />
ciétés ou unions die sociétés <strong>de</strong> secours mu-<br />
tuels, la discussion <strong>de</strong> la proposition <strong>de</strong> loi<br />
relative aux retraites ouvrières.<br />
M. Viviani vient défendre une contre-pro-<br />
position <strong>de</strong> M. Menais qui diffère légèrement<br />
du texte <strong>de</strong> la commission et aooepté d'aiMenirs<br />
par oelllle-ci,<br />
M. Viviani. — L'article qui vous est soumis<br />
admet Des sociétés ou unions dé sociétés <strong>de</strong><br />
secours miutuells libres ou approuvées à assu-<br />
rer directement à leurs sociétaires le bénéfice<br />
<strong>de</strong>s retraites prévues par la loi.<br />
J© prie 1© Sénat d'accepter le texte <strong>de</strong> M.<br />
Alonis qui est plus explicite. »<br />
Oe texte est adopté et <strong>de</strong>vient l'article pre-<br />
mier.<br />
L'électricité disparaît<br />
Ooimmie roratieuT <strong>de</strong>scend <strong>de</strong> la tribune, le<br />
lustre qui éclaire la salle <strong>de</strong>s séances s'éteint.<br />
•Plusieurs sénateurs damandient une suspen-<br />
sion <strong>de</strong> séance.<br />
Au milieu du brouhaha qui se produit, on<br />
entend une voix qui dit : « Après avoir éteint<br />
les étoiles, M. Viviani éteint l'électricité. »<br />
M. Lourties, qui est monté à la tribune, dé-<br />
veloppe cependant un© disposition addition-<br />
«efliïe qui a pour objet <strong>de</strong> rendre plus aisée<br />
l'intervention <strong>de</strong> la mutualité, mais on ne<br />
1!'entend pas.<br />
Le gaz remplace l'électricité et, comme on<br />
persiste à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une suspension <strong>de</strong> séan-<br />
ce, le prési<strong>de</strong>nt déclare -. « Nous y voyons<br />
assez pour entendre notre collègue. '»<br />
M. Viviani combat, l'amen<strong>de</strong>ment.<br />
M. Lourties. — 11 y a en France fi.000 socié-<br />
tés <strong>de</strong> secours mutuels ; c'est une force énor-<br />
ïne, voulez-vous les détruire, voulez-vous<br />
vous en servir ? Tout est là.<br />
Après l'adoption <strong>de</strong> l'article 18, le Sénail, s'a-<br />
joumne à <strong>de</strong>main, 4 heures, pour ta nomina-<br />
tion <strong>de</strong> la c'oanmissioin d'instruction <strong>de</strong> la<br />
BaMte-Oou'r ; réunion clans les bureaux à<br />
2 h. à pour la nomination <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s com-<br />
missions.<br />
iLa séance est levée 4 6 h. 10.<br />
la Seine va subir une nouvelle hausse <strong>de</strong> ÇO<br />
centimètres, par suite <strong>de</strong> la crue continue <strong>de</strong><br />
la Marne, du Loing et du Grand-Morirn<br />
Il signale déjà une montée nouvelle <strong>de</strong> îa<br />
Seine à Montereau ; aussi, l'inquiétu<strong>de</strong> est-<br />
elle' vive à Paris parmi les riverains <strong>de</strong> ia<br />
Seine qui tous souffrent plus ou moins <strong>de</strong><br />
l'inondation, dont les rues, -les sous-sols et us<br />
caves sont déjà envahies par les eaux.<br />
Malgré la température glaciale, <strong>de</strong>s,milliers<br />
<strong>de</strong> personnes se pressent sur les quais et tes<br />
ponts, se penchant sur les eaux jaunâtres qui<br />
charrient <strong>de</strong>s épaves. .<br />
l,a roule est particulièrement compacte «u<br />
pont <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong> au pont <strong>de</strong> l'Alnaa : ce <strong>de</strong>r-<br />
nier pont est toujours interdit.<br />
Paris. 26 <strong>janvier</strong>, l h. matin.<br />
I«s nouvelles pessimistes semblent <strong>de</strong>voir<br />
être dépassées ; en effet, a 10 heures du soir,<br />
d.'a.i-iLfts les <strong>de</strong>rnières nouvelles reçues, la crue<br />
actuelle poiraît <strong>de</strong>voir dépasser <strong>de</strong> 25 centimè-<br />
tres celle <strong>de</strong> 1802.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>;<br />
On nous apprend qu'on présence <strong>de</strong> la ca-<br />
vité <strong>de</strong> la -iituation, un service <strong>de</strong> perma-<br />
nence pendant toute la nuit est organise îus-<br />
qtrà nouvel ordre. ...<br />
La préfecture <strong>de</strong> la -Seine, 'es mgenieuTS,<br />
chefs Le service <strong>de</strong>s affaires étrangères reste pro-<br />
; visoirement assuré par le cabinet du minis-<br />
tre.<br />
A la Chambre<br />
Leslnondations en France<br />
La crue <strong>de</strong> la Marne<br />
Meliun, 26 <strong>janvier</strong>,<br />
lia sàtu&tLOn s'est aggravée encorne à Metun ;<br />
H'eau monte à ra-ison die 2 centimètres par<br />
iieure.<br />
D'autre part, un autre quartier <strong>de</strong> la ville a<br />
été complètioment inondé par suite <strong>de</strong> la crue<br />
(du ruisseau Almont ; le quartier a été évacué.<br />
On signale que te. Marne subit une nouvelle<br />
crue, qui atteint dans la traversée <strong>de</strong>s dépar-<br />
tements 1 m. 25.<br />
Un village ravagé. — Familles disparues<br />
Epeasnay, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Dans le sud <strong>de</strong> ïaraxmdaisseniient lia situa-<br />
tion est très grave.<br />
À Conilians, quatorze maisons se sont<br />
écroulées. Le service dé la poste s© fait en<br />
barque.<br />
Le souspréfet a été mandé à Saint-Just, où<br />
la situation <strong>de</strong>s habiants est critique. Le canal<br />
<strong>de</strong> l'Aube s'est rompu, inondant tout le viuata-<br />
ge. On est sans nouvelles <strong>de</strong> plusieurs famil-<br />
les habitant <strong>de</strong>s feirmes submergées.<br />
A Marcilly, vingUainq maisons viennent d'ê-<br />
tre évawuiêes.<br />
Toutes les populations sont SUT pied.<br />
L'émoi est considérable.<br />
Dans la Côte-d'Or. — Un barrage démoli<br />
à coups <strong>de</strong> canon<br />
Dijon, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La crue persistante <strong>de</strong> la Til<strong>de</strong> cause <strong>de</strong>s<br />
dégâts qui s'aggravent d'heure en heure.<br />
A Lux, le maire a informé la préfecture que<br />
le barrage d© la rivière retenant une énorme<br />
imasso <strong>de</strong>au causait un danger pour la partie<br />
hauto du village ; il <strong>de</strong>mandait un. canon avec<br />
qiuolques obus pour le faire sauter.<br />
fto «'-connut que cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> était justi-<br />
îiée et qu'iJ y avait urgence.<br />
Une pièce fut donc.mise en batterie par les<br />
artiJfliauirs du 1er régiment ; après trois coups<br />
<strong>de</strong> canon <strong>de</strong> 75 te barrage était enllevé.<br />
Lo premier coup ne fit qu'un large trou rond<br />
ne permettant pas à l'eau <strong>de</strong> s'écouter assez<br />
rapi<strong>de</strong>mient ; le second enleva une planche et<br />
enfin le troisième, tiré en plein centre, l'em-<br />
porta tout entier. »<br />
Le niveau baissa rapi<strong>de</strong>ment et les soldats<br />
prodiguèrent encore leurs secours.<br />
Des cavaliers du 26 e dragons étaient prin-<br />
icipatanent occupés an ravita.ililement <strong>de</strong>s per-<br />
sonnes dont tes habitations étaient cernées<br />
ipar l'eau ; ils firent également le service <strong>de</strong><br />
distribution <strong>de</strong>s correspondances dans les<br />
maisons où on ne pouvait approcher qu'à<br />
A PARIS<br />
Prévisions pessimistes<br />
Tous tes affluents die<br />
P as <strong>de</strong><br />
ta Journée.<br />
La rejwo française, très offerte à l'ouverture, est<br />
.remontée fliLallemefiit à 98 80 ; le» caitscs MtÉ tu-<br />
ocmiuues au cuiuartam IKIUC u .Ouv tranea <strong>de</strong> i«nte.<br />
'Les tonOCi étrangers sont en gtwieral iiQus lourds,<br />
«es dlirerenioas resitant touwitois uit>lgiiiïlant«s.<br />
JîlatmissoiiRirrts <strong>de</strong> «redit oviTTeniiils eu flu <strong>de</strong> seau-<br />
ce ; uueiisieui'w tullhiW) <strong>de</strong>s Sociétés étrangères.<br />
Noua adonis iiyngawt lue le Crédit l-'imcier du<br />
DlMOl procédant a l'omusslon <strong>de</strong> &o.uou ohllirat.lons<br />
die fvuu tinmcq 5 %. au 1>11K do »T) 80, Jonlraance<br />
Jatn<strong>de</strong>r HM ; .rnifipelons que les stmscrtptlon.s »»nt<br />
ircç.u*B uu uimico esjKiiffiol drend S 1.945 . 0uJvrc> 3/3 Ue<br />
Bn banque, les mines d'or -per<strong>de</strong>nt l«>u rvMnu.<br />
(li.unanMre.res plus Éprouves ; <strong>de</strong> -Lî2 nt *i<br />
485 50, Jagerstonteiu 30 re reclll o à<br />
Au comptant, l'Ashanti UnMed se Ueui ^ <br />
IÎTI vaaeurs diverses, la ïtiomsou leiienw w<br />
mon^i-e très résistante à 10a, v.iiemai, . , 1'^,,? c<br />
J'otiUigratkm Port <strong>de</strong> Bahla reste en termete 4 m '<br />
PEULOUZF. ET WAPntN'GTON '<br />
?0, Tue l.rpruc;ier. Paru.<br />
LES LISTES ÉLECTORALES<br />
Voici venue l'époque ofl dressées les lis-<br />
tes électorales pour l'année <strong>1910</strong>.<br />
Nous donnons ci-après les dates <strong>de</strong>s délais<br />
légaux Axés pour les diverses phases <strong>de</strong> for-<br />
mation <strong>de</strong> ces listes :<br />
Délai accordé pour dresser les tableaux da<br />
reeufteaUone. 14 <strong>janvier</strong>. 1S<br />
Publication <strong>de</strong>s tableaux do rectification, la<br />
<strong>janvier</strong>.<br />
Délai ouvert aux réclamations. *gmer.<br />
Délai pour les décisions dos commissions<br />
eliargéos du jugement dos réclamations, J w-<br />
vrtor. • , '-- ,,4<br />
Détal pour la notificatian d«e<br />
a *<br />
clsiorus <strong>de</strong> ces ooimrmssions, 1é.lai pour les notifications <strong>de</strong>s décisions ^<br />
juge do paix, 2 mars.<br />
GlOtuire définitive <strong>de</strong>s listes, 31 mars.<br />
3p2ctack;-Cûi^rt$ <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong><br />
Du 97 Janvier<br />
GAFITOLE. — A 8 ti. ïfk, Mignon ; vendredi, Si-<br />
TUKATUF. LAF.VTRTTn. - A ? heures, "î''"/;<br />
littAraHre, le Secret <strong>de</strong> roltchincUc, w e ? ln „\ iel n<br />
rence <strong>de</strong> M. Pôctier ; le soir, à s U. 8/4. Monsuu.<br />
littéraHre, le Secrel<br />
rence <strong>de</strong> M. Pôctier<br />
Uro.<br />
<strong>de</strong> Poltcli<br />
le sotr, à 8 U.<br />
APOU.O-TTIEATRE. - Tous les so'rs,?; 8 n<br />
n.i<br />
Al'01.1.u-liii..\i ni;. — tous les ' rï i mi n clie<<br />
spectacie-concerl, brillantes attractions. inmf»-j<br />
et Jours fériés, matinée, il 2 heures. ^<br />
OINE5IA PATHE, 7, rue T-a^yrouse — Matinée^<br />
soirée -, <strong>de</strong>rnières ^présentations douenut w<br />
cliand et Fleur- <strong>de</strong> l'avf. . T„.„rtin,<br />
Demain. VET*, film d'art, <strong>de</strong> M. Henri Lavoaa><br />
<strong>de</strong> l'Acswiemtc-F.rariçatee.<br />
CIXBMA ESQUinOT,. — PJae« Esquirol. —Jg<br />
maign.1n4Ljf?~*-' « I ***<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Jeudi <strong>27</strong> Janvier 1913<br />
TARBES<br />
ANNONCES .TUMCJAIRES ET LEGALES<br />
Arrêté préfectoral fixant les tarifs <strong>de</strong>s annon-<br />
ces judiciaires et légales pour l'année i9iu<br />
Nous, [xréfot du départeaient <strong>de</strong>s Hau,us-Py-<br />
Vute décret d)u'l7 Mûrier l^*"*** ft'<br />
en ce oui concerne te tarif <strong>de</strong>s annonce* j.u<br />
diaatres et légales ; a* in. Dûteocw<br />
Vu le diriei d;u gouA-e^ui^.t do la<br />
veS^Stetatrei d^*;ubies ;<br />
Vu rairrèté (lu Couusoiil d'Luit en dkite au L<<br />
novembre 1889,<br />
Arrêtons : ,<br />
Article premier. — Le tarif dp, prix a inser-<br />
tion <strong>de</strong>s annonces judicdaiires et légales près;<br />
orties par la loi pour la publicité ou la validité<br />
<strong>de</strong>s actes <strong>de</strong> procédure ou <strong>de</strong>s contrats est<br />
fixé, pour l'année <strong>1910</strong>, à vingt «emitimes par<br />
ligne <strong>de</strong> 35 lettres, caractère gaillar<strong>de</strong>, f « n »<br />
pris pour type <strong>de</strong> justification.<br />
l«es annonces judiciaires et légales sacont<br />
comptées au limoinètre titre compris ». .<br />
Art. 2. — Le mênie tarif sera appliqué an ce<br />
qui concerne les publications exigées par les<br />
art. 42. 46, 422 et suivants du Co<strong>de</strong> rte commer-<br />
ce relatifs aux actes <strong>de</strong> Société ot aux failli-<br />
tes, les annonces et publications dans lies<br />
affaires domaniales et administratives, spé-<br />
cialement en matière d'expropriation pour<br />
cause d'utilité publique.<br />
. Art. 3. — Le tarif ne sera que <strong>de</strong> 0 fr. oo<br />
pour les insertions légales relatives aux ven-<br />
tes judiciaires d'immeubles dont lo prix aaa-<br />
. . . . _ _ o AAA Pr-~o riOC<br />
pourquoi pas ?) sur la liste <strong>de</strong>s « lrois »h ois<br />
protestants élus, se tiendrait parfaitement sa-<br />
ge et tranquille en la présence du recteui ue<br />
l'Institut catholique, Mais il ne {a M a ,<br />
que celui ci tournât le dos seulement le temps<br />
<strong>de</strong> coin . le plus petit chapit^ <strong>de</strong> 1 affaire<br />
Dreyfus... _<br />
L'affaire <strong>de</strong> Momères. - M. j» fgftjgj<br />
Hautes-Pyrénéies parait être revenu à <strong>de</strong> mou<br />
leurs sentiments. Il a es ^ en C? i-i, mmlile do mariniers, com-<br />
SAIT le Uoubsj oe six entants, a<br />
Des<br />
sur le Dour» : ^'""V-e el <strong>de</strong> six entants, a<br />
«é omporiee n#; r<br />
r % père, y^sèjs, ^ te^iTS<br />
voir se noyer sous ses M ^ sur la<br />
AU môme msmnt. le TM* entier,<br />
.rive et la fami te a 011t sMlvé trois en-<br />
A polirions, îles ba» . ^ au milieu du<br />
Uiutë dans une maison<br />
iDotït*. iàpe6 riouvolies, la 6Ltuation sem-<br />
1(1 :>'lnoins atoimanle à Naviav Lays. Longe-<br />
i.M-ro Verdun. Verjux, ou le Doubs et la<br />
l&aflM décToissent lentement, mais, à mesure<br />
Le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères menacé j<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 8 h. soir. [<br />
Vers 6 heures, la Seine a dépassé les para-<br />
pets entre le pont <strong>de</strong> Solférino et le pont, <strong>de</strong> s<br />
l'Aima et a inondé le trottoir du quai d'Orsay. ]<br />
Une compagnie du 5" génie, qui venait d'ar- ,<br />
river <strong>de</strong> Versailles, s'est mise aussitôt au tra-<br />
vail ; les soldats ont creusé la terre autour 1<br />
<strong>de</strong>s arbres et ont édifié un remblai d'une<br />
soixantaine <strong>de</strong> centimètres <strong>de</strong> haut, suffisant<br />
pour empêcher momentanéement l'envahisse-<br />
ment <strong>de</strong> la chaussée et leur permettre <strong>de</strong> cons-<br />
truire une barrière plus résistante.<br />
Les ponts<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, G h. 10.<br />
Sauf l'arche centrale où le fleuve passe avec<br />
violence, les autres arches du pont Solférino<br />
sont atteintes par les eaux, qui rasent la .voûte<br />
<strong>de</strong> fer et dont <strong>de</strong>s jets ricochent par les jours<br />
qui séparent les pièces métalliques.<br />
On travaille à dégager le pont d'Arcole, obs-<br />
trué par les bois flottants:<br />
DANS LA BANLIEUE DE PARIS<br />
Paris, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
Ivry-Port présente un aspect <strong>de</strong> désolation.<br />
' • De l'immense lac jaunâtre qui couvre le ter-<br />
ritoire <strong>de</strong> cette Looéiité, n'émergent plus que<br />
les toits <strong>de</strong>s inwneublies el <strong>de</strong>s bouquets d'ar-<br />
bres.<br />
Les malheureux habitante chassés <strong>de</strong> leurs<br />
maisons errent par groupes lamentaWes et se<br />
démuniront 011 s'a.ti éten-a le Iléon.<br />
A l'hospice d'ivry, ta situation sVigsrave ;<br />
tiersoninel et pensLoai.nuires ont dû se réfugier<br />
' aux étages aupérieurs ; un cenaiiv nombre<br />
d'assistés <strong>de</strong>s vieillards surtout, retusalent<br />
absolument <strong>de</strong> quitter leurs salies ; on dut Te-<br />
auérir l'autorité militaire pour faire évacuer<br />
Le rez-<strong>de</strong>-chaussée qui est maintenant mon<strong>de</strong>. I<br />
EB aval <strong>de</strong> Paris la situation <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus<br />
en plus critique, l'eau a complètement envahi<br />
\ toutes les parties basses <strong>de</strong> Boulogne, <strong>de</strong>puis<br />
' le viaduc d'Auteuil jusqu'à Longchamp.<br />
Le bas Meudon disparaît sous l'eau ; les ha-<br />
i bitants commencent à manquer <strong>de</strong> pain ; les<br />
3 fours militaires ont été installés cette après-<br />
midi : les quais <strong>de</strong> Bei.evue et <strong>de</strong> Sèvres sont<br />
X SU'lHIK'.l '.Hl'S<br />
La voie du chemin <strong>de</strong> 1er <strong>de</strong>s MffflliuagrUa<br />
[. disparait sous 2 mètres d'eau,<br />
u La nvinufactupe <strong>de</strong> Sèvres va être inondée-<br />
on déinénoge m hâte les modèles qui se trou-<br />
i- vont dans les soius-sols.<br />
. . La . Sara <strong>de</strong> Saint-GLond 'risque d'êtro enva-<br />
L'écheance <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> commerce<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Voici te texte <strong>de</strong> la proposition oe loi ten-<br />
dant à proroguer tes échéances <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong><br />
commerce dans toutes tes localités victimes<br />
<strong>de</strong>s uionda.0ioins et présenté par tes députés<br />
du groupe socialiste unifié.<br />
« Les éichéancieis du 31 <strong>janvier</strong> au t5 février<br />
<strong>1910</strong> sont repontiéteB à un mois. » *<br />
OeiWio proposttdon os* précédé© <strong>de</strong> l'exposé<br />
ittes momfs suivants :<br />
« Les fondations, dont malheureusement<br />
nous ne pouvons encore mesurer les ravages<br />
vont planer une foule <strong>de</strong> nos concitoyens dans<br />
une celte situation que le Parlement ne sau-<br />
rait se refuser à adopter toutes tes mesures<br />
m son pouvoir <strong>de</strong> nature à leur venir en<br />
ai<strong>de</strong>. »<br />
M. Berry et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>nt la suppression <strong>de</strong>s échéances.<br />
Prières publiques<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Mgr .Amette vient d'adresser au clergé et<br />
aux fidèles du diocèse une lettre pour ordon-<br />
ner <strong>de</strong>s prières publiques à. l'occasion <strong>de</strong>s<br />
inondations et prescrivant <strong>de</strong>s quêtes pour les<br />
victimes.<br />
B De plus, Mgr Amette, qui avait visité, hier,<br />
les quartiers <strong>de</strong> Paris atteints par l'inonda-<br />
tion, et cela sans faire sonner, comme M. Fal-<br />
lières, toutes les trompettes <strong>de</strong> la renommée,<br />
a parcouru, cet après-midi, Chotsy-le^Roi, Ivrv<br />
et Ivry-Port.<br />
Il a été partout respectueusement accueilli.<br />
Les députés <strong>de</strong> Paris chez M. Briand<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Les députés <strong>de</strong> Paris, réunis à la Chambre,<br />
ont recherché les mesures à prendre pour por-<br />
ter un secours immédiat aux victimes <strong>de</strong><br />
l'inondation. ,<br />
M. Berry a proposé <strong>de</strong> porter l'ordre du<br />
jour suivant à la tribune :<br />
« La Chambre adresse toutes ses félicita-<br />
tions et l'expression <strong>de</strong> son admiration aux<br />
agents <strong>de</strong>s services publics et aux troupes<br />
pour le zèle et le dévouement dont ils font<br />
preuve dans les circonstances actuelles, et qui<br />
honorent l'armée française. »<br />
Le groupe s'est inscrit pour une somme glo-<br />
bale <strong>de</strong> 10.000 francs à la souscription générale<br />
<strong>de</strong> la Chambre.<br />
Les députés se sont ensuite rendus au minis-<br />
tère <strong>de</strong> l'intérieur pour examiner avec le pré-<br />
si<strong>de</strong>nt du conseil les mesures les plus urgen-<br />
tes ; Il serait question <strong>de</strong> licencier les lycées<br />
<strong>de</strong> Paris pour loger les victimes.<br />
On assure qu'il y a, â l'heure qu'il est, à<br />
Paris, six à sept mille réfugiés sans asile et<br />
sans pain.<br />
M. Briand, qui attendait les députés <strong>de</strong> Pa-<br />
ris, les a immédiatement reçus : il les a Infor<br />
niés qu'une nouvelle crue <strong>de</strong> 60 centimètres<br />
était annoncée par les services compétents :<br />
qu'il n'y avait cependant rien à redouter pour<br />
les ponts <strong>de</strong> Paris, sauf pour le pont <strong>de</strong> Solfé-<br />
rino, dont l'eau bat le tablier métallique, qui<br />
est très menacé.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté qu'il avait<br />
<strong>de</strong>mandé aux liquidateurs <strong>de</strong>s congrégation;-<br />
<strong>de</strong> mettre tous les couvents désaffectés à la<br />
disposition <strong>de</strong> la ville pour loger les victimes,<br />
dont le nombre dépasse vingt mille.<br />
Si ça ne suffit pas, on emploiera le Pan-<br />
' théon, les lycées, les écoles et les casernes.<br />
Des renforts <strong>de</strong> troupes vont être prélevés<br />
1 sur les garnisons <strong>de</strong> province.<br />
Telles sont les premières mesures prises :<br />
l on en prendra d'autres <strong>de</strong>main, si c'est néces-<br />
1 saire.<br />
Au conseil municipal <strong>de</strong> Paris<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
> Le conseil municipal <strong>de</strong> Paris, réuni cet<br />
; après-midi en séance extraordinaire, sur ta<br />
1 proposition du préfet <strong>de</strong> la Seine et du préfet<br />
i <strong>de</strong> police, a voté un crédit <strong>de</strong> 150.000 francs<br />
f pour venir en ai<strong>de</strong> aux victimes <strong>de</strong>s inonda-<br />
lions.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt a annoncé qu'il a reçu <strong>de</strong>s dé-<br />
fi pêches <strong>de</strong>s municipalités <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong><br />
1 Rome, qui témoignent <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> part.qu'el-<br />
1- les prennent au malheur qui frappe la ville <strong>de</strong><br />
t Paris.<br />
1- .Le, préfet <strong>de</strong> police déclare que, <strong>de</strong>vant l'i-<br />
nondation qui menace les quartiers bas do<br />
,A Paris, U est nécessaire d'organiser très promp-<br />
tement le sauvetage, le ravitaillement et l'hos-<br />
pitalisation.<br />
t- Les fonds recueillis jusqu'ici suffisent prwi-<br />
e sobrement ; <strong>de</strong>s lits et <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chauf-<br />
fago vont être installés dans tous les bat i-<br />
f " rnents vacants. #<br />
l- M Heppenheimer proteste contre le rencbA<br />
ir rissemont du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées.<br />
Les Elections anglaises<br />
Londres, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
A midi, la situation électorale était la sui-<br />
vante t<br />
Unionistes, 243 ; libéraux, 21-4 ; travaillistes, *<br />
37 ; nationalistes, 71.<br />
Les unionistes gagnent 113 sièges, les libé-<br />
raux 15 et les travaillistes 1.<br />
Londres, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M Asquith, premier ministre, est réélu avec<br />
5 245 voix, contre 3,183 données au colonel<br />
Sprot, candidat unioniste.<br />
M Haldane, ministre <strong>de</strong> la guerre, est réélu '<br />
par 3,770 voix contre 3.026 à M. Hall Blyth,<br />
unioniste. • '<br />
A une heure, les résultats connus sont les<br />
suivants • Unionistes, 255 ; libéraux, 23 ; Ira<br />
vaillistes. :tii ; nationalistes TO<br />
Les unionistes Kuniient 117 sièges, les nn<<br />
vaux 17 et les travaillâtes 1. .<br />
hie également, aussi èuiblit-on en ce marnent<br />
au cote <strong>de</strong> la Sente <strong>de</strong> BOMABB barraev* en<br />
sol<strong>de</strong>s barrages en<br />
Foires et Marchés<br />
M VLCI 11 ! : DU HAVRE<br />
Du 25 <strong>janvier</strong>.<br />
Cotons. — Courant <strong>1910</strong>, S9 ; prochain, 89 ; mars.<br />
89 50 ; avril, 89 37 ; mai, 89 37 ; Juin, 89 12 ; juil-<br />
let, 89 ; août, 8S 75 ; septembre, 80 37 ; octobre<br />
80 38 ; novembre, 78 87 ; décembre, 73 12. Tendance<br />
soutenue. Ventes, 2,100.<br />
Laines. — Buenos-Ayres ; Courant <strong>1910</strong>, 1.S8 • pro-<br />
chain, 187 -, mars, 136 ; avril, îsu ; mal, ise • juin<br />
186 ; juillet, 1S6 ; août, 185 50 ; septembre. 185 60;<br />
octobre, 184 M ; novembre, 184 ; décembre, 182 50<br />
Tendance soutenue. Ventes, 450.<br />
MAUCH.E DE PARI3<br />
Du 2G <strong>janvier</strong>.<br />
Farines. — Disponible, 33 50; murant. 33 5,",; pro-<br />
chain, 33 20: mars-avril, 32 85; 4 do mars, 32 81);<br />
4 do mal. 33; tendance ferme.<br />
blés. — Courant, .", 50; prochain, 24 65; mars<br />
avril, 25; 4 <strong>de</strong> mars, 30; <strong>de</strong> mai. 25 25; tond.ii! •<br />
feranfl.<br />
Seigles, — Courant, 16 50; prochain, i« 05; mars<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Jèudi <strong>27</strong> Janvier 1913<br />
pro-<br />
lèDr<br />
pro-<br />
av.ril, 1C 90; 4 <strong>de</strong> mais, n u>; 4 <strong>de</strong> mai, n 40; ten.<br />
diaiico calme.<br />
Avoines. — Courant, 19 65; prochain, 19 45; mars-<br />
avril, ia 4»; i <strong>de</strong> mais, 19 30; 4 <strong>de</strong> mal, 19 15; ten-<br />
dance ferme.<br />
Un. - nis3pon!,btie en cuves à nu, 74 25; courant,<br />
74 25; pr.jclia.ln, 74; mars-avril, 73 75; 4 <strong>de</strong> mat,<br />
74 25; tendance ferme.<br />
Coîza. - Disponible en cuves 4 nu, 61 50; courant,<br />
et 50; proahain, 61 75; mare-avril, ta 50; 4 <strong>de</strong> mal,<br />
63 50; tendance caDme.<br />
Ailcocûs _ Disponible. 48 25; courant, 4.S 25; pro-<br />
chain, ',9 25; mare-avril, 50 50; 4 île mai, 44 75; ten-<br />
dance, faible; stock, 25,300; circulation, 1.075.<br />
Suicres. - Disponible, 36 025; courant, 36 75; pro-<br />
chain, 30 875; 4 <strong>de</strong> mars, 37 125; 4 <strong>de</strong> mai, 37 50;<br />
tendance ferme; roux cultes, 32 «25; autres lets,<br />
32 025; rafûnAs, 68.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du 26 laavler.<br />
BUifis. — Permis. On, cote : Par 100 kilos, (rare îles<br />
dApflii-tejQrwinis producteurs <strong>de</strong> la Tour.raine et <strong>de</strong> la<br />
Be.au.ofi, 23 75 à 24 fr. les 100 kilos ; pays, 19 75 à 20<br />
te. l'hcoto.<br />
Pariines. — En hausse. On cote - Haut pays, majv<br />
dues, à cylindre, 34 25; premières marques, 34.<br />
Sons et nipaeses. — Bien tenus. On coLo : Sons<br />
gros dSsipon.iih.le. 16 50; livrable 16 tr. ; ordinaire,<br />
t4 25; remouilages, 16 50; Plata, 14 fr. logé.<br />
Mais. - On cote ; Roux Plata, 19 75; blanc 19 75;<br />
rxvux lie pays, 18 fr. ; blanc. 17 fr. logé; Cinquanttni<br />
23 f,r Ifs 100 killos logés.<br />
Avoines. - Grises Poitou 2 50; noires, 20 25; lire-<br />
tai'-me grises, 20 25; noires, 20 50; Plata 18 25; Li-<br />
ban 17 50 sur <strong>janvier</strong> t7 i& pris à bord.<br />
Se.gfies. — 17 f rames.<br />
Orge. — Pays, 18 tr. tes IÛÛ kilos<br />
MARCHE DE TOULOUSE<br />
Du 26 Jaiavler.<br />
Bla<strong>de</strong>ttes. Mes supérieurs, 19 75; bonne qualité,<br />
19 25; mitadins, 18 à 18 25 les «0 kilos.<br />
Seigle les 75 kil. 13 50 à 14; orge, les 60 ktl.,<br />
10 50 à il; avoine, les 50 kilos, to ir. ; maïs, les<br />
75 kilos, u à 14 25; haricots, l'hectolitre, 25 à 26;<br />
fèves les 65 kilos 14 50 à 15; vesces noires, les 80<br />
kilos, 19 a 20.<br />
Farines et issues. - Minot. fleur, les 122 KIL,<br />
W! tr ; minot extra ou premières, 40 fr.; RG. tao kil.,<br />
'S , repasses. 16 à 16 50 ; sons, 14 50 à 15.<br />
Grai .ies fourragères. — Trèfle, les 100 kil.. 12Ï<br />
1 las luzerne (sainfoin du pays), 150 à t60.<br />
Fourrage. - Foin, <strong>de</strong> 5 à 5 30; sainfoin, tre coupa<br />
(nouveau), <strong>de</strong> 5 40 à 5 70; 2e et 3e coupes, <strong>de</strong> 4 20<br />
à 4 60; paiUe-blé, <strong>de</strong> 2 60 à 3: paille-avoine, <strong>de</strong> i<br />
a 2 30. te tout les 50 kilos.<br />
Bois à brûler. t 50 a 1 55 les 50 kilos.<br />
HAUTE-GARO.VXE Montréjeau.<br />
Miarwié du 24 <strong>janvier</strong>. — Blé, 19 50; méteil, 17 fr.;<br />
sctî-'le, 13 50; maïs, 16 50; sawazln, U 25; avoine,<br />
w f.r . pommes <strong>de</strong> terne, 3 75.<br />
i.i<br />
Poules, 5 50; poulets, 3 50; œufs, t 10; dindons,<br />
14 tr. : oies rarsses, t 60 le kilo; foies d'oie, 5 fr. le<br />
kilo<br />
Bœuf, o 75; veau, 1 10; mouton, 0 70.<br />
Pores imas. 0 80.<br />
ARTEGE<br />
Mazèrea.<br />
Ooura pratiqués au marelhé du, 2n <strong>janvier</strong> -<br />
Ble. - m a ftté vendu 478 hectolitres le tue <strong>de</strong><br />
te Ml a ta 75 les 80 kilos; méteill, <strong>de</strong> 15 50 à 16 fr ;<br />
sniKile, <strong>de</strong>. 13 à 13 25; maïs, <strong>de</strong> 13 50 à 14 50; avoine<br />
d '890<br />
lai.l.vn.,.'.'". M -<br />
[102 t[2<br />
200 .f.<br />
Il02 1[2<br />
tondre» 23 18 1,2<br />
Allemagne 122 15,16<br />
Espagne (court).. 465 ..]..<br />
Espagne (long) 470 .[..<br />
Buenus-Ayres (or)..„ 1<strong>27</strong> <strong>27</strong>.p<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglals82 .12. i Italien ,.|102 t[2<br />
3 % français 98.. f.. Suez 200 jf.<br />
Banq. ottomane.. 18 .5(8. | Egypte .«miu, j 102 1[2<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français. — 3 % au porteur. »S 00 ;<br />
3 % amortissable. OS 70.<br />
Fonds garantis par le gouvernement français. —<br />
Obligations An.nam et Tondcto 2 1/2 %, 81 90 . Obli-<br />
gations Afrique occi<strong>de</strong>n.talle française 1903-1907<br />
465.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Obligations Altigcrle 3 %<br />
1902, 450 ; Tunisien 3 % 1902, 416 50.<br />
Emprunts <strong>de</strong> villes. — Obligations VHtlie <strong>de</strong> Paris<br />
1871 3,%, 406 25 ; 1870 4 %. 553 50 ; IS«38 quarts,<br />
11.1 50 ; t904 ciniqutè(m.es. 95.<br />
VaHeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> France (actions<br />
nominatiTesl, 4.280 ; OMieratious comimunalles 1879<br />
2 60 %, 498 : Foncières 1KX5, 2 60 %. 485 ; Comimi-<br />
nallcs' 1906, 506 ; Crédit Lyoninal®, ex-coup. 26, 1.4,12;<br />
Est action, <strong>de</strong> jouissance, es-coup. 56. 415 ', Midi<br />
actions ex-coup, toc, 1.161 . Nord, obUllgaiions 3 %<br />
anciennes. 450 : Ouest, nbllgations 3 % anciennes<br />
444 00 ; Compagnie Générale Trausatlanthrue ac-<br />
tions ord. ex-coup. 85, 246 ; Obligations Suez 5 %,<br />
«Ifi..<br />
Fonds d'Etat étrangers. — Chinois 5 % 1902. 531;<br />
Ex-térieuro Espagne, coupures 480 et r.<br />
tarnp., «7 70 ; Maroc 5 % 1904, 526 ; RUSSATS* es<br />
3" coupure. £M 50 ; Roumain 4 %. sèu-U- o «, ,* lssx<br />
VàLarUira ètran.gêns. — Itaniiuo NatlonalA a<br />
que ex-cip. M, t.ioo ; Daimas-Ha.m.ili , 'i? yexi<br />
476 ; I\Mmi>«lni.iio siJéciates 3 %*, 31» M ' ,7° m'i,v-<br />
Cumpany binni ted, actions ordinaires A *"° - Tuit<<br />
1.948 : Minas Geraès I9i)7. 510 . ii m„ Cu "P- 25<br />
Etait <strong>de</strong> Sao Paulo. 5 %, 4X2. auquo lljvpoti,<br />
Valeurs diverses (acUons). — Société M*-,,,,<br />
TiMtnsiJort <strong>de</strong> Force, ex coup. u. 7fw Mi ni i "aIe<br />
maux, ex-coup. 58, 2.200 , Ghoiimn <strong>de</strong> fer rt °ar<br />
Ouest, ex-coup. 25, 415 ; Grands •cafés ex ,w s«*<br />
520.. ' Al °tl|P. j 9<br />
Valeurs diverses (obligations). — Société T<br />
.salme d'Electricité 5 % 1900, 472 • Société r ll1r, u-<br />
salue d'Eleiotrlcitô 5 % IDO.S. /,«o • SOCI/MA ,'." U< 'U-<br />
ra/i.gêrvs. — Itamiue Nationale<br />
M, 1.160 ; Daimas-Ha.mali 7 MX1.<br />
snune spéciales 3 %. 302 50 . r /? Priv.,<br />
iimited, actions ordinaires harmaci
A ^^^^ Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale eft Religieuse<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
ASOWM^ MEIJTS<br />
Trois mois Su mois U" »°<br />
HAUTE-GAKONNE ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES ... 6 «r. M* |0<br />
DÉPARTEMENTS NON LIMITROPHES 7" 13- 24<br />
ÉTRANGER (Union postale) . . • IL» -<br />
lues Abonnements partent <strong>de</strong>s l« et 16 .<strong>de</strong> cliaque mois et sont'payables d'avance<br />
Xostiz amavM <strong>de</strong> ehangetnent d'adresse doit éire accompagnée <strong>de</strong> 60 centimes.<br />
Six mois<br />
44 fr.<br />
13 -<br />
20 -<br />
Un an<br />
20 fr.<br />
24 -<br />
40 -<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Lot, Aveyron, Corrèze, Cantal<br />
Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />
Haute-Garonne, Ariège<br />
Edition du mat-'n spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
IJNrjSEJR-TIOirNrjS<br />
ANNONCES (4« po »q<br />
RÉCLAMES —<br />
RÉCLAMES (3« page) .<br />
LOCALES<br />
ANNONCES (4* po^tj . la ligne 0^-80<br />
RÉCLAMES — — 1-50<br />
RÉCLAMES (3« page) — 2 - »<br />
LOCALES — 3 - »<br />
Les Annonces et Réclames sont reçues dans<br />
nos Bureaux, rue Roquelaine, 26, à <strong>Toulouse</strong>, et chez tous nos Correspondants*<br />
FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL<br />
BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU<br />
JLes Faits du Joui<br />
La Chambre, dans sa séance du matin, a<br />
terminé l'examen du budget <strong>de</strong> «'«"f*?"<br />
publique ; le soir elle a discute le budget ues,<br />
Beaux-Arts. s :<br />
Le Sénat a continué'ia discussion <strong>de</strong> la loi<br />
sur les retraites ouvrières.<br />
M. Clemenceau a confirmé sa démission du<br />
parti radical.<br />
—***—i<br />
La ligne téléphonique <strong>de</strong> Craulhet â Albi a<br />
été coupée ; cinq grévistes, surpris près d'un<br />
poteau brisé, ont été arrêtés.<br />
Les cabaretters du Nord organisent la grève<br />
<strong>de</strong> l'alcool pour protester centre les nouveaux<br />
impôts.<br />
—>—<br />
Les inondation* ont causé <strong>de</strong> gros dégâts<br />
dans la Marne ; à Conflans, quatorze maisons<br />
se sont écroulées ; à Lux (Côte-d'Or), on a du<br />
faire sauter un barrage à coups <strong>de</strong> canon.<br />
La situation s'aggrave à Paris ; on a dû<br />
évacuer uïie partie du ministère <strong>de</strong>s attaires<br />
étrangères ; le « Journal officiel » n'a pas pu<br />
paraître ; le Palais-Bourbon est cerné par les<br />
eaux et sans conmmunications télégraphiques<br />
ou téléphoniques avec le reste <strong>de</strong> Paris ; les<br />
égouts débor<strong>de</strong>nt ou éclatent dans plusieurs<br />
quartiers.<br />
Les voies d'accès à Paris par le réseau d'Or,<br />
léaiis sont totalement coupées ; les trains n'ar-<br />
rivent plus qu'à Juvisy, d'où l'on doit rejoin-<br />
dre Paris par le P.-L.-M.<br />
—:-<br />
La village suisse <strong>de</strong> Coppentein a été ensew<br />
veii par les neiges ; les travaux, du tunnel du<br />
Lœutschberg ont dû être interrompus.<br />
La Crue<br />
Il y a plus que la Seine qui monte, et p<br />
la OÏUO <strong>de</strong>s eaux n'est pas la, seule qui, t(J<br />
pour le quart d'heure, constitue un dan- p ,<br />
ger national . Lg<br />
La crue budgétaire n'est pas moins Jg<br />
grave. . te<br />
Elle est d'autant plus menaçante pour est l'émotion<br />
croissaient en moi.<br />
L'eau à parte <strong>de</strong> vue, une eau furieuse<br />
lâchait par les rues ses flots tumultueux,<br />
suivant, <strong>de</strong>s courants violents, parfois tor-<br />
rentueux, forçant les sauveteurs à <strong>de</strong>s ef-<br />
forts désespérés pour éviter d'être mis en<br />
dérive et d'être entraînés vers le grand<br />
fleuve démonté. *<br />
Un silence immense, effrayant, avec ce<br />
bruit <strong>de</strong> cauchemar <strong>de</strong> l'eau qui coule, dé-<br />
gouline, envahit, triomphe. Nous allons par<br />
un désert liqui<strong>de</strong> ; tme barque par-ci par-là<br />
apparaît lour<strong>de</strong>ment, chargée, avançant pé-<br />
niblement à coups <strong>de</strong> rames ou <strong>de</strong> gaffes ;<br />
sur la nappe <strong>de</strong>s eaux, les voix ont une<br />
grand© et étrange .sonorité une sonorité<br />
impressionnante dans le silence lourd et<br />
terrorisé.<br />
U se dégage urne impression poignante<br />
do tristesse et <strong>de</strong> mort , auelques maisons<br />
ont les volets fermés ; on les a clos soigneu-<br />
sement avant l'abandon, mais la plupart<br />
ont été quittées avec hâte : les portes, co-<br />
chères ou pas, sont <strong>de</strong>meurées béantes,<br />
ainsii que les fenêtres <strong>de</strong>s .rez-<strong>de</strong>-chaussée<br />
par lesquelles l'eau se précipite ; <strong>de</strong>s meu-<br />
bles, <strong>de</strong>s bibelots flattent, tourbillonnent<br />
ainsi dans les appartements.<br />
Nous passons <strong>de</strong>vant une boucherie, dé-<br />
sertée naturellement ; aux crochets pen-<br />
<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> mouton et <strong>de</strong> bœuf dont<br />
certaines plongent dans l'eau. Sur l'une<br />
d'elles, an rat qui a fui la noyadê.<br />
Beaucoup <strong>de</strong> maisons sont 'encore habi-<br />
tées ; <strong>de</strong>s vieilles gens et <strong>de</strong>s familles n'ont<br />
pas osé fuir ; elles ont hésité, ot mainte-<br />
nant il est trop tard. Us atten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s se-<br />
cours qui viennent, lentement. Il aurait<br />
fallu cent, <strong>de</strong>ux cents fourragères pour met-<br />
tent la grille, .entrent dans le jardin, accos-<br />
tent au perron, sauvent les pauvres gens,<br />
soudain fous <strong>de</strong> joie<br />
Des débris roulent autour <strong>de</strong> nous ; <strong>de</strong>s<br />
cadavres d'animaux passent en tourbillon-<br />
nant, le poil luisant comme huilé , à un<br />
haut soupirai] grillagé <strong>de</strong>s chats miaulent<br />
d'une façon affreuse Nous allons ainsi par<br />
<strong>de</strong>s rues et par <strong>de</strong>s rues désolées avec cette<br />
vision tragique <strong>de</strong> tous ces gens aux fenê-<br />
tres, qui muets, stupéfaits noms voient ar-<br />
river comme une espérance «J nous regar-<br />
<strong>de</strong>nt, avec effroi passer et nous éloigner<br />
— Halte !<br />
Un artilleur nous barre le chemin. A 40<br />
mètres <strong>de</strong>vant nous, en face <strong>de</strong> la mairie,<br />
le courant fait cataracte, une formidable<br />
cataracte, dont le- courant .est si violent qu'il<br />
est impossible d'y résister ; il y a là un<br />
gouffre. Non sans peine nous faisons <strong>de</strong>mi,<br />
tour. ».<br />
Rencontre rue do Seine d'un naufragé fa<br />
rouche. Il a attendu un secours qui n'est<br />
pas venu, et alors brusquement il s'est mis<br />
. à l'eau. Coiffé d'un chapeau melon, enve-<br />
loppé <strong>de</strong> sou par<strong>de</strong>ssus, correct, élégant<br />
même, mais blême, fuirieux, désespéré, il<br />
marche comme s'il était dans l'aillée <strong>de</strong> quel-<br />
que parc, avec urne désinvolture dont on<br />
n'ose sourire. U a peut-être perdu la rai-<br />
son.<br />
Le ciel est abominablement noir ; il pleut<br />
encore, et l'eau ne cesse <strong>de</strong> monter. Les rues<br />
inondées d'Alfortville s'emténèbrent <strong>de</strong> té-<br />
nèbres d'épouvante. Les sauveteurs ont<br />
beau se hâter, se prodiguer, ils ne peuvent<br />
suffire à la tâche ; certains, sont à bout <strong>de</strong><br />
force. Depuis lo matin ils sont à l'ouvrage.<br />
Dangereux dans le jour, lo sauvatage l'est<br />
plus encore dans l'ombre et la nuit ; les<br />
chevaux ont peur maintenant, l'eau est trop<br />
hante ; la terreur les gagne.<br />
Des barques circulent dans le. noir, pru-<br />
<strong>de</strong>mment lo long <strong>de</strong>s murs ; certaines ont<br />
<strong>de</strong>s lanternes à l'avant, quelques-unes <strong>de</strong>s.<br />
phares d'automobiles qui éclairent prodi-<br />
tre vivement à l'abri toutes ces pauvres pieusement les eaux dont les flots furieux<br />
existences. miroitent tragiquement.<br />
Hommes, femmes et enfants, et aussi les<br />
chiens dont les museaux s'allongent in-<br />
quiets, sont massés aux fenêtres. Les mines<br />
sont hâves, fatiguées, anxieuses, éprouvées<br />
par l'angoisse <strong>de</strong> la nuit passée, torturées<br />
par l'angoisse <strong>de</strong> la nuit qui vient.<br />
Us me prennent pour l'un d'entre eux<br />
qu'on sauve, et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt :<br />
— Vous allez revenir ?<br />
J'ai en moi un remords douloureux le<br />
remords <strong>de</strong> ma curiosité professionnelle •<br />
cette barque, je l'immobilise, et cola ie 1A<br />
— Hep !<br />
parter 'SféZ^^ L'homme ,,t<br />
Ç,; i e ' ! ï?!" 31 émotion l'étouffé. U „i<br />
parier S?. 0 * 1' L'homme v«„t<br />
troi3 N X.nr Pren,0n6 ^?âS8£ïj<br />
que t?ui SffiSi ïâ<br />
qu'ils ten<strong>de</strong>nt à rendre .allègre ' V ° ,X<br />
— Merci ! fait l'homme.<br />
Nous avançons au fil rapi<strong>de</strong> du courmi •<br />
un appel nous fait lever la tête.<br />
1 •<br />
Une grand'mère est au premier • elle tj Pn t<br />
à la main un paquet, un bébé,' pensons<br />
I nous, qu'elle veut sauver. Nous stoppons<br />
— Hé là ! messieurs ! vous no voudriez<br />
pas porter ce pain à ma fille, à ma petite-<br />
fille, 16, rue Pelletan, c'est là, la première<br />
rue à gauche, <strong>de</strong>rrière vous".<br />
— Donnez-le, crie l'équipage d'une autre<br />
barque qui passe ; nous allons <strong>de</strong> ce côté.<br />
Nous lo remettrons ; <strong>de</strong> la part do qui ?<br />
— De la mère .1 uiie I<br />
La nièro Julio lance son pain, roanqu* la<br />
barq'ue ; fe pain tombe ù leau. niais d'une<br />
secousse, <strong>de</strong> la cor<strong>de</strong> à l'extrémité <strong>de</strong> laquelle<br />
à k<br />
Nous avons rejoint notre point <strong>de</strong> départ.<br />
D*s scènes émouvantes se produisent. Des<br />
gens partis <strong>de</strong> grand matin, avant que<br />
l'inondation ait gagné leur <strong>de</strong>meure, veu-<br />
lent aller retrouver ceux qu'ils ont laissés ;<br />
ils prient, supplient ; personne ne veut les<br />
conduire. Ce. serait folie dans Alfortville, où<br />
la crue se répand en torrents à travers les<br />
rues attaquées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtés par les cou-<br />
rants contraires, et qui se heurtent, d!e ta<br />
Seine et <strong>de</strong> la Marne.<br />
Je quitte co lieu <strong>de</strong> désespérance, avec<br />
l'horrible pensée <strong>de</strong> tous ces gens qui, blo-<br />
qués dans leurs maisons aux fondations sa-<br />
pées par les eaux, vont, passer ni» nuit ef-<br />
froyable, sans lumière, dama le> silenco ter-<br />
rible <strong>de</strong>s catastrophes, sans vivros, les nerfs<br />
tendus avec l'angoisse pour compngino.<br />
C'est un tableau in<strong>de</strong>scriptiblo..<br />
FRANTZ-RE1CHEL.<br />
lement la terre, mais le ciel. Encore quel- ce<br />
ques années <strong>de</strong> recherches et d'efforts, et ti<<br />
le savant, vainqueur <strong>de</strong> la mort, allait en- qi<br />
fin vaincre Dieu lui-même, déchu <strong>de</strong> sa pi<br />
puissance et supplanté par l'homme. Inter- m<br />
rogez aujourd'hui ces orgueilleux négateurs «<br />
<strong>de</strong> la Puissance impondérable. Deman<strong>de</strong>z- <strong>de</strong><br />
leur d'ordonner à la Seine <strong>de</strong> rentrer dans vi<br />
son lit I Aujourd'hui taciturnes, colères, Us oc<br />
montrent le poing au fleuve rebelle à leur m<br />
arrogance et sourd à leur fureur. Mais n'at- oi<br />
ten<strong>de</strong>s pas <strong>de</strong> nos athées qu'ils confessent d<<br />
leur contingence. Frappés par la foudre, ils m<br />
n'avoueront jamais que la science a fait st<br />
faillite et que la République ne peut rien<br />
contre la Volonté éternelle. En vain Dieu n<br />
nous envoie avertissements sur avertisse- pi<br />
ments. C'est à peine si quelques âmes ré- di<br />
fractaires au respect humain osent appe- te<br />
1er l'attention <strong>de</strong> leurs frères sur l'inflexi- u<br />
bilité du fléau et la souveraineté <strong>de</strong> Dieu. fe<br />
U faudra, d'autres leçons 'encore pour ins- h<br />
truire et humilier les insolents glorifica- a<br />
tours <strong>de</strong> l'homme. La Seine apaisée, la Lan-<br />
terne, l'Action, le Temps, l'Humanité. Jau-<br />
rès, Ribot, Meline, Coûtant d'Ivry. Maurice $<br />
Allard, Viviani, Briand, etc., riront <strong>de</strong>s su- —<br />
.perstitions catholiques, bafoueront l'Eglise<br />
et persifleront nos croyances.<br />
L'année <strong>de</strong>rnière, presque à la même épo-<br />
que, un tremblement <strong>de</strong> terre ébranlait la<br />
Gaiabro et détruisait Messine. Quelles ré- i<br />
flexions suggérait ce cataclysme à nos ad- I<br />
veirsaires ? Les géologues balbutièrent <strong>de</strong> G<br />
puériles explications. — pendant que les I<br />
hommes d'Etat <strong>de</strong> l'Italie livraient les or-<br />
phelins <strong>de</strong>s familles catholiques anéanties u<br />
aux sectes maçonniques et les refusaient B1<br />
aux congrégations catholiques. Dans le ca-<br />
taclysme <strong>de</strong> Messine, la Révolution me vit<br />
qu'un .encouragement à ses méfaits. ><br />
***<br />
La physionomie <strong>de</strong> Paris est dés plus eu- j<br />
rieuses. Sur les quais défilent, sous la pluie I<br />
et sous la neige, <strong>de</strong>s. milliers d'hommes, <strong>de</strong> '<br />
femmes et d'enfants appartenant à toutes<br />
les conditions sociales, tous également avi-<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong> voir le fleuve débordé. Sur les eaux<br />
limoneuses flottent d'innombrables épaves :<br />
traverses <strong>de</strong> bois, poutres, charrettes, toi- *<br />
tares, lits, bateaux défoncés. Les conversa-<br />
tions sont peu animées, les réflexions rares.<br />
Les promeneuns s'arrêtent quelques ins-<br />
tants <strong>de</strong>vant la gare d'Orsay, complètement<br />
fermée. Derrière le palais, la Seine roule {<br />
ses eaux dans la rue <strong>de</strong> Lille. Cinq canota<br />
transportent les locataires <strong>de</strong>s maisons .en- '<br />
vahies dans les hôtels <strong>de</strong>s rues avoisinan- 3<br />
tes. Plusieurs voitures <strong>de</strong> déménagement<br />
enlèvent déjà les meubles.<br />
Au numéro 67, l'hôtel d'Aligre, habité par •<br />
le marquis <strong>de</strong> Pomereu, se dépeuple. C'est<br />
le canal <strong>de</strong> Venise : il n'y manque que <strong>de</strong>s<br />
gondoles. Plus loin, la rue <strong>de</strong> Constantine,<br />
sur laquelle l'ancien hôtel <strong>de</strong> Talleyrand-<br />
Sagan dresse sa faça<strong>de</strong> latérale, est égale<br />
ment envahie par la Seine. En face, la gare<br />
<strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s ne fonctionne plus ; les sous-<br />
sols sont inondés : aucun train n'est mis<br />
en mouvement.<br />
La foule » dirige obstinément vers la<br />
pont <strong>de</strong> l'Aima. Oe matin, vers 5 heures,<br />
toute la rive gauche était réveillée par une<br />
' explosion formidabte : « Voilà le pont <strong>de</strong><br />
, l'Aima qui saute ! » se sont écriés les Pa-<br />
risiens Erreur I Ce n'était qu'un coup <strong>de</strong><br />
tonnerre. Le pont était intact. Néanmoins,<br />
comme le tablier trépi<strong>de</strong>, les ingénieurs ont<br />
interdit la circulation <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s Voi-<br />
tures Si la crue s'aggravait, peut-être fe-<br />
j rait-on appel à la dynamite, mais mous<br />
n'en sommes pas encore là.<br />
\ Le bruit court, pourtant, que les soldats<br />
j du génie stationnent sur lies quais, tout<br />
j prêts à agir en cas <strong>de</strong> complication. Le<br />
plus grand danger que courrait Ja capitale<br />
— si la Sein» grossissait encore — oe serait<br />
la ruipture <strong>de</strong>s égouts. Le désastre serait<br />
t incalculable. On redoute aussi l'envahisse-<br />
5 ment du réseau métropolitain, la chute du<br />
; quai d'Orsay, l'inondation <strong>de</strong>s quartiers po-<br />
t pulaires, etc Mais espérons que ces af-<br />
j freux malheurs nous seront épargnes.<br />
Plusieurs lignes d'omnibus et <strong>de</strong> tram-<br />
j waya ne foncti.onn.ent plus. On s'arrache les<br />
fiacres et les taxis, qui sont hors <strong>de</strong> prix.<br />
#**<br />
t *<br />
Les accumulateurs du Palais-Bourbon<br />
i_ étant noyés, le service <strong>de</strong> l'électricité est<br />
'I suspendu. Voici qu'on vient d'installer dans<br />
| t la salle <strong>de</strong>s Pas-Perdus six lampes qu'on<br />
dit provenir <strong>de</strong>s églises cambriolées. Q.uel-<br />
> ques-uns <strong>de</strong> nos confrères les reconnaissent.<br />
'I Elles sont alimentées par un dérivé <strong>de</strong> la<br />
' s benzine et nous donnent une magnifique lu<br />
mière, qui doit porter ombrage au roi Pa-<br />
p taud.<br />
M. Fallières est monté cet après-midi en<br />
zl automobile et s'est fait transporter aux en<br />
* droits qui lui étaient désignés par l'illustre<br />
j Ramondou Personne ne s'est aperçu <strong>de</strong> ce<br />
déplacement superflu Seule, l'Agence. Ha-<br />
vas l'a signalé. En ce moment — cinq heu<br />
, res — ie service <strong>de</strong> la navigation fait sa<br />
p ^ voir aux journaux que la crue va s'aggra-<br />
,^ ver. C'est la première fois que cet. avis nous<br />
u est communiqué Lo Syndicat <strong>de</strong> la marine<br />
, " fluviale se plaint vivement <strong>de</strong> l'insuffisance<br />
et do rincurie du service hydTométrique.<br />
, u Ce service a été complètement au-<strong>de</strong>ssous<br />
„ s <strong>de</strong> sa tâche S'il avait transmis à la batel<br />
_ lerie les renseignements nécessaires, bien<br />
[â <strong>de</strong>s ruines et bien <strong>de</strong>s siamstnes auraient été<br />
épargnés. Là aussi, la science a fait com-<br />
plôteîmunt faillite.<br />
celle do Darwin. Récemment, un ecclésias-<br />
tique n'écrivait-il pas que, s'il est prouv,<br />
que le premier homme est issu du <strong>de</strong>rniei<br />
pithécanthrope, il suffira <strong>de</strong> dire que Dier<br />
n'est pas étranger à cette transformation î<br />
« Le transformisme a donc conquis les Père?<br />
<strong>de</strong> l'Eglise », conclut Reinach. Si le fait est<br />
vrai, l'ecclésiastique en question s'est beau-<br />
coup trop pressé. La doctrine <strong>de</strong>s transfor-<br />
mistes ne jouit plus, en effet, du crédit dont<br />
on l'avait tout d'abord favorisée De !'avig<br />
<strong>de</strong>s savants les plus autorisés, le transfer<br />
misme périclite et c'est la doctrine <strong>de</strong> la<br />
stabilité <strong>de</strong>s espèces qui l'emporte.<br />
L'illustre Cuvier, conspué pendant qua-<br />
rante ans, est en train <strong>de</strong> reconquérir la<br />
place dont Darwin avait voulu le dépossé-<br />
<strong>de</strong>r. Le transformisme est considéré main-<br />
tenant comme une fantasmagorie et comme<br />
une hypothèse. On laisse <strong>de</strong> côté l'histoire<br />
fabuleuse du pithécanthrope Cette stupi<strong>de</strong><br />
invention <strong>de</strong> la science alleman<strong>de</strong> et juive<br />
a perdu tout prestige.<br />
MENALOUE.<br />
; SMC -<br />
Par Fil Spécial<br />
DÉPÊCHES<br />
M. CLEMENCE UI ET LES MDICM<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Clemenceau a renouvelle par lettre à M.<br />
Valllio sa diéuiisisiiOn <strong>de</strong> membre du, parti ra-<br />
dical..<br />
tetfFe<strong>de</strong>Pari?<br />
j, s Montions <strong>de</strong> nos ~ *<br />
L sionomtc <strong>de</strong> Pans<br />
Paris, 25 <strong>janvier</strong>.<br />
• i-v,^,nme ne se sent plus près do<br />
Jamais 1 «^.^ pendant ces jours lu-<br />
la maio f " ^i ^ico se déclare elle-même<br />
ubres<br />
la mmo f " scleMC ,e, se déclare elle-même<br />
S u,,r< »hte d« nous protéger contre les for-<br />
a dV In nature. Vous souvenez-vous <strong>de</strong>s<br />
blasphèmes que provoquèrent dans toute la<br />
prV„s«(> républicaine les envolées do nos<br />
aviateurs vers les profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'Ether ?<br />
L'homme avait décidément dompté non seu-<br />
Voais savez commenit s'.ost dénoué te débat<br />
Scolaire. I.es enl.holiipws S'Ont encore ime<br />
fois menacés <strong>de</strong>s plus graves représailles.<br />
La Républiqnio rue. désarme pas et ne dé-<br />
sarmera jamais. Dans quelques jours la<br />
Seine aura repris son cours normal La Ré<br />
voluition, elle, Teste toujours le fusnl au<br />
nted prête à faire feu sur nous. Et dire quo<br />
certains catholiques comptent déjà star un<br />
armistice et nous annoncent comme une<br />
mesure préliminaire lo rétablissement <strong>de</strong><br />
l'ambassa<strong>de</strong> auprès du Vatican I<br />
On cite même le nom du futur diplomate<br />
Ces sornettes trouvent créance dams beau<br />
coup d'esprits. Un journal que commandite<br />
un Juif muMimillioninairo. et auquel colla-<br />
borent <strong>de</strong>s prêtres défroqués, <strong>de</strong>s hugue-<br />
nots et <strong>de</strong>s dames, s'applique tous les ma-<br />
tins à leurrer <strong>de</strong>. fables puériles les catho-<br />
liques qui le lisent. Je me gar<strong>de</strong> bien <strong>de</strong><br />
vous transmettre ces histoires De tels con-<br />
tes ne soutiennent pas l'examen.<br />
Ce matin, le Juif Théodore Reimach a dai<br />
gné nous faire connaître son opinion sur<br />
les Manuels scolaires. Plein <strong>de</strong> mépris pour<br />
l'Eglise, l'orateur a daigné reconnaître qu'à<br />
l'heure actuelle le clergé daignait admettre<br />
non seulement la doctrine <strong>de</strong> Galilée, maia<br />
CHAMBRE DIS DÉPUTES<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Séance du matin<br />
La séance est ouwerte a 9 heures, sous la<br />
présii<strong>de</strong>n'ao d© M. Bnsson.<br />
LE BUDGET DE 8910<br />
L'INSTRUCTION PUBLIQUE<br />
La Chambre reprend la discussion du buxH<br />
get d© l'iinsinuicioion piutoffliqiue.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — La Ohiambre S'est arrêtée<br />
hier au cihiuipiitre 108.<br />
M. Marietton. — Je présente un amen<strong>de</strong><br />
ment teindanx à augmenter le crédit <strong>de</strong> 075.000<br />
francs a répartir entre les quatre gran<strong>de</strong>s viii-<br />
les : Lyon, Marseiflle, Bor<strong>de</strong>aux, Hue, propor-<br />
t'iominjaMeiineint à lu valeur <strong>de</strong> leur centime.<br />
M. rte Cailharâ-Bancel. — Je tiens a consta-<br />
ter que l'aggravation dles charges <strong>de</strong>s gran-<br />
<strong>de</strong>s «Mies a pour cause la suppression <strong>de</strong>s<br />
ôoolies conigréigauTiisteis. (Très bien ! Très bien !<br />
à droite et au oetntra)<br />
M. Doumergue. — L'amen<strong>de</strong>ment soulève<br />
une question financière <strong>de</strong> la plus haute im><br />
partance ; si le droit commun était appliqué<br />
aux gran<strong>de</strong>s villes, il faudrait augmenter 10<br />
crédit d'une somme <strong>de</strong> 8 initiions.<br />
M. D ou mer, — Je reconnais qu'il y a quel-<br />
que chose d'exoesisuf dams les charges'imposées '<br />
à ces viHes, mais il faut laisser à M. le mî-<br />
nistret le temps d'étudier la question'. » Très<br />
bien ! Très bien !)<br />
Les cJBipiitires 108 et 109 sont adoptés ; te<br />
chapitre 110, y compris un relèvement die<br />
.20.000 francs 'pour l'inspection médicale <strong>de</strong>s<br />
écoles est adopte, aimsii que le chapitre 111.<br />
M. Louis Go<strong>de</strong>t. — Il est nécessaire d'organii.<br />
ser les bibliiathèiqiuies scolaires, qui sont <strong>de</strong>s bl-<br />
btaathèqiues populaires par exoelilence.<br />
M. Lecointe. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. le miinis-<br />
tre do ne pas permet/tire aux municipal itee,<br />
même lorsqu'eillles fournissent' les manueis<br />
scolaires, d'iiuter-wniir dans le choix <strong>de</strong> ces<br />
manuels et dans le choix <strong>de</strong>s volumes mis<br />
aux mains <strong>de</strong>s lecteurs <strong>de</strong>s hifaltotihèques po-<br />
pulaires.<br />
Tout récemment encore, à Amiens, <strong>de</strong>s caim-<br />
briioUeiurs se sont introduits dans une école ot<br />
ont détruit Oies livres cwndianmés par les évo-<br />
ques.<br />
Il y a au moins une coïaMdieinee singulière.'<br />
(Très bien ! Très bien I à gauche. Kéctama<br />
tions in.dfipnees a droite et aiu centre.)<br />
M. Doumergue. — ]« tiemtlira.i le plais sranirl<br />
compte (iK-vs otoserwations <strong>de</strong> M Cortot ; quant<br />
au fûnit siigniajle par M. Ijecoinite, il relève <strong>de</strong> la<br />
juBtlime. »<br />
Les chapitres 112 à 117 sont adoptés.<br />
M. <strong>de</strong> Gailhartt-Bancei. — Je propose sur la<br />
chapitre 118, service <strong>de</strong>s constructions sooi-<br />
laiires, une réduction die 500.000 francs , silll<br />
faut un orédrit a.ussa élevé au ohapitre 118,<br />
c'est parce que les écoles congirégan istes ont<br />
été fermées, en exécution <strong>de</strong> la loi dm 4 jau-<br />
liet 1904 ; en présence <strong>de</strong> la nécessite die faire<br />
<strong>de</strong>s économies, je propose à la Oianittre <strong>de</strong><br />
pnwogrir jusqu'en 1920 le déliai <strong>de</strong> dix ans prev<br />
vu par lies artiicîles 1 er et 3 <strong>de</strong> la Ion <strong>de</strong> nui<br />
pomr Fapplioatiom. intégrale die cette lot.<br />
I* gouvernement pourra aansi s'abstenir <strong>de</strong><br />
fermer les écoJes libres quand, par exemple,<br />
l.,- ,1.11V (-11.1 i lu- 1 l VI i :i MM l H<br />
.liai.., \l/.H.V.U'l, HHIIII, w-- — , , . l.,„ D<br />
le-/ e.nic.oiiHï Bùre soi^iMj.rU'T a.ux eonliritnwUU -1<br />
tes fniis!» votiru-. enii.prne'moiiit. (A1pip.l.aud,iB&o<br />
. c'est<br />
(Très<br />
ta gu,orro k ta reO%ton et à 1* liberté (Tres-<br />
hien 1 Très bien ! à diroite.)<br />
M Violette — Je présente un projet <strong>de</strong> rc-<br />
soflutlon tendant à ce que les projets <strong>de</strong> cons-<br />
tructions scolaires soient définitivement éta-<br />
blis JIJU fur et à mesure <strong>de</strong> leur arrivée au mi-<br />
nistère et à ce que la subvention soit immiô-<br />
diiatiemiemt déterminée.<br />
M. <strong>de</strong> Gailhard-Bancel. — Je remercie M.<br />
Violette <strong>de</strong> l'appui anticipé qu'il a apporté à<br />
mon amen<strong>de</strong>ment à la loi <strong>de</strong> finances (Pro-<br />
testations à rextrème-gauchie et a gauche)<br />
M. Doumergue. — La conséquence natif<br />
renfle <strong>de</strong> la résoilution <strong>de</strong> M. Violette est un<br />
relèvement die crédit. »<br />
: Le projet <strong>de</strong> -réisoiluMon est adopté ainsi qua<br />
les ohapitires 118 k 125 H <strong>de</strong>rnier.<br />
La suite <strong>de</strong> la (lisousKiiO'n efit, renvoyée à'<br />
l'après-midi ; la séance est levée à midi moins<br />
vingt.<br />
Séance <strong>de</strong> l'après-midi<br />
La séante» est ouverte à 2 h J, sous lu prési-<br />
<strong>de</strong>nce do M. Dubief, vieoHprésidPTit.<br />
L'éclairage est aussi nidimental re qu'hier ><br />
on a installé en différents points dos lampce<br />
A péirtAp ou à n.leoot diestlnéee à mjppMjar w<br />
giiz si cekii-ei, qui écla .Mi hi ealle dm ptafond<br />
îii.minotiix, veiiiait ù inun
Jeudi <strong>27</strong> Janvier 19t9<br />
LE BUDGET DES BEAUX-ARTS<br />
la Chambre abor<strong>de</strong> la discussion, diu budget<br />
Aes beaux-arts.<br />
M. Georges Berry. — Je .proteste contre<br />
l'augnnentaimm du prix <strong>de</strong>s places à l'Opéra.<br />
M. Dujardïn-Beaumetz. - La question est<br />
intéressante et je suis tout disposé à l'étudier.<br />
(Très bien 1 Très bien !)<br />
M. Marin. — C'est bien le moment, ma toi,<br />
do parler <strong>de</strong> l'Opéra. (Applaudissements.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Je suis voisin du Pan-<br />
théon.<br />
M. Compère-Morel. — Vous irez un jour.<br />
(Rires.) -1 .u<br />
M. l'abbé Lemire. — Et a ce titre je viens le<br />
défendre (Nouveaux rires.), parce qu'il est au-<br />
jourd'hui menacé d'humiliation par l'oxploita-<br />
tion capital)i«te. (Exclamations ; applaudisse-<br />
mente à l'extrême-gauche.)<br />
Si M. lo saus-.seerétaire d'Etat n'a pas le<br />
pouvoir <strong>de</strong> défendre l'ambiance <strong>de</strong> nos monu-<br />
ments, qu'il s'adiresise' aux ministres corrupé-<br />
tents et qu'il obtienne d'eitu' qu'on ne' mette<br />
pas le Panthéon dans une cuve. (Très bien !<br />
Très bien !)<br />
En ce qui touche les églises, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />
aotis-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> ne pas se montrer<br />
exclusif et <strong>de</strong> ne pas partager tes préjugés<br />
<strong>de</strong>s architectes sur certaines églises locales.<br />
Tout monument qui répond aux sentiments<br />
et aux traditions populaires doit être nteuse-<br />
ment conservé. (Applaudissements.)<br />
M. sembat. — Vous pariez eu ecclésiastique.<br />
(Exclamations.)<br />
M. l'abbé Lemire. - Non, je parle en Fran-<br />
çais. (Applaudissements.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au so us-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> veil-<br />
ler à la conservation <strong>de</strong>s tradtioos <strong>de</strong> bon<br />
goût et <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> l'art français dans l'in-<br />
térêt du peuple surtout.<br />
M. Dujardïn-Beaumetz. — Mon (tfftWHMHMa-<br />
tion veille avec un soin jaloux sur les venui-<br />
ges du passé, .et sur tant ce qui dont élever ia<br />
déirnociriatie vers l'art et la beauté. »<br />
Les chapitre 1 à 16 sont adoptés.<br />
M. Buyat. — Je présente, sur 'e chapitre 1H,<br />
un projet <strong>de</strong> résolution un-vitant le g-oavern.e-<br />
rnont il ne pas tolérer l'augmentation dm pfTtix<br />
<strong>de</strong>s pilaoes dans les théâtres SRibvem.Uoninés du<br />
fait dm droit <strong>de</strong>s pauvres. «<br />
M. Constant (Giron<strong>de</strong>) appuie cet amen<strong>de</strong>-<br />
ment.<br />
Le ministre. — On a fait un grief «nx tttreo-<br />
tenirs <strong>de</strong>s théâtre subventionnés d'avoir fierçu,<br />
en sus du prix <strong>de</strong> la pQace, lie droit <strong>de</strong>s pau-<br />
vres.<br />
La mesure est légai. (Protestations.)<br />
La lou dm 7 frimaire an V, sur laquelle s'afp-<br />
purïiemt les directeurs, dispose qu'il sera perçu,<br />
dons tous les théâtres, un dfbxième en sus tu<br />
biflPet.<br />
Je <strong>de</strong>iman<strong>de</strong> à la Gha.mbî'e <strong>de</strong> repousser<br />
l'amerwiemiont. (Très bien 1 très bien vj<br />
Le pré«ntent. — J'ai reçu <strong>de</strong> MM. Klootz et<br />
Seimbait un nouveau projet <strong>de</strong> résoiiiution IWI-<br />
tant le ministre à ne pas [lermettre d'ajouter<br />
le diroif <strong>de</strong>s pauvres aux naees inférieures â<br />
5 francs.<br />
Le ministre. — Je m'insipirerai <strong>de</strong> l'esprit du<br />
projet <strong>de</strong> MM. Klootz et Seimbat, que f nooppte.»<br />
Le projet, die résolution est adopté â mains<br />
levées, ainsi que le chapitre 29, et la suite rte<br />
la discussion est renvoyée à <strong>de</strong>main matai<br />
9 heures.<br />
La séance est levée à '6 h. SO.<br />
Paris, 86 <strong>janvier</strong>. .<br />
La séance est ouverte a 2 h. 45, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>> M. Dubost<br />
LES RETRAITES OUVRIERES<br />
Le Sénat reprend à l'article 17, rôle <strong>de</strong>s so-<br />
ciétés au unions <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> secours mu-<br />
tuels, la discussion <strong>de</strong> la proposition <strong>de</strong> loi<br />
relative aux retraites ouvrières.<br />
M. Viviani vient défendre une contre-pro-<br />
position <strong>de</strong> M. Mouis qui diffère légèrement<br />
du texte <strong>de</strong> ia commission e* aooepté d'ailleurs<br />
par ceiile-oi.<br />
M. Viviani. — L'article qui vous est soumis<br />
artnnet tes sociétés ou unions <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong><br />
seoours miutuels lihires ou approuvées à assu-<br />
rer directement à leurs sociétaires le bénéfice<br />
<strong>de</strong>s retraites prévues par la loi.<br />
Je prie le Sénat d'accepter le texte <strong>de</strong> M.<br />
Moinis qui est plus explicite. »<br />
Ce texte est adopté ©t <strong>de</strong>vient l'article pre-<br />
mier.<br />
L'électricité disparait<br />
Gomme l'orateur <strong>de</strong>scend <strong>de</strong>. la tribune, 1e<br />
lustre qui éclaire la salle <strong>de</strong>s séances s'éteint.<br />
Plusieurs sénateurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une suspen-<br />
sion <strong>de</strong> sé ance.<br />
Au milieu dm brouhaha qui se produit, on<br />
entend une voix qui dit • .< Après avoir éteint<br />
les étoiles, M. Viviani éteint rétecitriicité. »<br />
M'. Lourties, qui est monté à la tribune, dé-<br />
veloppe cependant une disposition addition-<br />
neilile qui a pour objet <strong>de</strong> rendre plus aisée<br />
riniterwrution <strong>de</strong> ia mutualité, mais on ne<br />
l'entend pas.<br />
L« gaz remplace l'électricité et. comme on<br />
persiste à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une sitksipension fie séan-<br />
ce. le prési<strong>de</strong>nt déclare « Nous y voyons<br />
assez pour entendre notre ro.i>ègue. »<br />
M. Viviani combat l'amen<strong>de</strong>ment.<br />
M. Lourties, — Il y a eu France s 000 socié-<br />
tés <strong>de</strong> secours mutuels , c'est une force énor-<br />
me, voulez-vous les détruire, voulez -vous<br />
vous en servir ? Tout est là.<br />
\près l'adoption die l'article 1S, te Sénat, s'a-<br />
journe à <strong>de</strong>main, 4 heures, BOUT la nomina-<br />
tion <strong>de</strong> la commission d'instruction <strong>de</strong> la<br />
Haiite-Gour ; réunion dians les bureaux il<br />
2 h. | pour lia nomination <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s com-<br />
missions.<br />
ta séance est levée à 6 h. 10.<br />
la Seine va subir une nouvelle hausse <strong>de</strong> CO<br />
centimètres par suite <strong>de</strong> la crue continue tte<br />
la Marne, du Loing et du Grand-Morin.<br />
Il signale déjà une montée nouvelle <strong>de</strong> la<br />
Seine à Monteireau ; aussi, l'inquiétu<strong>de</strong> est-<br />
elle vive à Paris parmi les riverains <strong>de</strong> ta<br />
Seine qui tous souffrent plus ou moins <strong>de</strong><br />
l'inondation, dont les rues, les sous-sols et, ILS<br />
caves sont déjà envahies par les eaux.<br />
Malgré la température glaciale, <strong>de</strong>s miniers<br />
<strong>de</strong> personnes se pressent sur les quais et it»<br />
ponts, se penchant sur les eaux jaunaties qui<br />
charrient <strong>de</strong>s épaves. ,<br />
l.a foule est particulièrement eompacte au<br />
pont <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong> au pont <strong>de</strong> l'Aima ; ce usi-<br />
nier pont est toujours interdit.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 1 h. matin.<br />
Ijes nouvelles pessimistes semblent <strong>de</strong>voir<br />
être dépassées ; en effet, à 10 heures dm soir,<br />
d'après Los <strong>de</strong>rnières nouvelles reçues, la-crue<br />
actiièiile [tarait <strong>de</strong>voir dépasser <strong>de</strong> 25 centime-<br />
tires oetle <strong>de</strong> 1802. L .<br />
. , Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
. On nous apprend qu'on itfésenee <strong>de</strong> la gra-<br />
vité <strong>de</strong> la situation, un service <strong>de</strong> perma-<br />
nence pendant toute la nuit est organisé ms-<br />
qu'à nouvel ordre.<br />
La préfecture <strong>de</strong> la Seine, les mgênieurs,<br />
chefs <strong>de</strong> services et leurs adjoints, les arcbi-<br />
tectes i-hefs <strong>de</strong> services ont reçu comme ins-<br />
tructions <strong>de</strong> ne pas s'absenter <strong>de</strong> la " ait, <strong>de</strong><br />
façon à pouvoir être avises <strong>de</strong>s renseigne-<br />
ments ou <strong>de</strong>s ordres qu'on aura à leur don-<br />
ner. .<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong><br />
Le service <strong>de</strong> l'éclairage électrique <strong>de</strong> ta<br />
Chambre «st défhiitivement arrêté , I usine<br />
Ultérieure do palais a été envahie , par les<br />
eaux et *e fonctionnement <strong>de</strong>s inaotunes tan-<br />
La Chambre <br />
I^a crue <strong>de</strong> PYonme ne, se fera KPnitw -<br />
soi^. elle élèvera encore ?Sîl g*1 g<br />
La voûte <strong>de</strong>s arches du pont <strong>de</strong> l'Aima sera<br />
sans doute atteinte ce soir par les eaux.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La nouvelle hausse annoncée par les servî-<br />
tes <strong>de</strong> la navigation confirme que la crue <strong>de</strong><br />
Les chemins ds fer. — L'Orléans coupé<br />
Paris. 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Malgré l'inondation, le P.-L.-M. a pu main-<br />
tenir trois voies entre Paris et Villeneuve-<br />
Saint-Georges, ce qui lui permet <strong>de</strong> ne rien<br />
changer à la marche <strong>de</strong> ses grands trains et<br />
le service <strong>de</strong> retour tend à re<strong>de</strong>venir régulier<br />
Un train en navette fonctionne toute la<br />
Journée pour <strong>de</strong>sservir la banlieue.<br />
En résumé, la circulation est normale sur<br />
l'ensemble du réseau P.-L.-M.<br />
L'accès <strong>de</strong> Ja gare <strong>de</strong> Lyon, presque entou-<br />
rée d'eau, <strong>de</strong>vient toutefois difficile<br />
Sur l'Orléans, la filuation est franchement<br />
mauvaise.<br />
La Compagnie, qui avait pu jusqu'à ce ma-<br />
tin continuer le service <strong>de</strong>s trains à la gare<br />
d'Austerlitz, vient <strong>de</strong> voir ses craintes se réa-<br />
liser ; la gran<strong>de</strong> ligne <strong>de</strong> Paris-Orléans est,<br />
pp.cWf*. coupée par les eaux à Choisv-le-Roi<br />
et à Viti*y.<br />
di?eAes Ce „'4nnco a,ion ' Ja Compagnie a pris<br />
dûs cifimJf posmons seront appliquées<br />
Aubrais 8 h. 12 matin, en correspondance avec I I<br />
les trains 3 sur Agen, 19 sur Bor<strong>de</strong>aux et Nan- OM<br />
tes, 317 sur Bourges. , ! » rt<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 10 h. 11 matin, arrivée aux <strong>de</strong>i<br />
Aubrais 11 h. 22, en correspondance avec les vre<br />
trains 7 sur Bor<strong>de</strong>aux, <strong>27</strong> sur Tours. vu<br />
Départ <strong>de</strong> Juvjsy 10 h. 40 matin, arrivée P 1 "<br />
aux Aubrais midi, en correspondance avec '<br />
les trains <strong>27</strong> sur Vierzon, 9 sur Nantes, 5 sur ' 10<br />
<strong>Toulouse</strong> °<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy midi 40, arrivée aux Au- cn<br />
brais 1 h. 47 soir, en correspondance avec le ca<br />
train 101 sur Bor<strong>de</strong>aux.<br />
J<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 2 h. 25, arrivée aux Au- te<br />
brais 3 h. 42 soir, en correspondance avec les j**<br />
trains 13 sur Vierzon, 397 sur Tours, 11 sur '<br />
10<br />
Bor<strong>de</strong>aux. ' . 1<br />
Départ <strong>de</strong> Juvîsy 3 h. 23 soir, arrivée aux l ' n<br />
Aubrais 5 h. 45 soir, sans correspondance im- eaiirie ; -f, suMletô <strong>de</strong>s ^porto d'hiver <strong>de</strong>s liaux-<br />
Bonnes , a*. OIUID <strong>de</strong>s ^purts dluwr d'Aixile» Bains<br />
(Raquant, Chauihery). - Par IIOUIUK-M f. ftiiuuiuie<br />
Aiidriniion, du aioretz; T. JftoiUB Va.uidtil.Io. cu> Mo<br />
•.restz; r, Oaxrtve <strong>de</strong> Van-, 4'. uuuuofoy. do Mowlz.<br />
n ueigK) toujours.<br />
LES GRÈVES DE (tlULLilFI<br />
De notre conresimnidant jjarticulier •<br />
Graiulhet, 25 <strong>janvier</strong>.<br />
Hier soir, à 6 heures, ainsi que nous l'avons<br />
annoncé, une réunion a été donnée a Laoou-<br />
tarté en faveur <strong>de</strong>s ouvriers grévistes do Grau-<br />
lïiet. Les ouvriers <strong>de</strong> cette localité faisant par- '<br />
tie du syndicat oint décidé <strong>de</strong> verser toutes les<br />
.seniaines, sur le montant <strong>de</strong> leur .salaire, une<br />
somme qui ne saurait .être milèrieure à <strong>de</strong>ux<br />
francs chacun.<br />
A 10 heures, à l'arrivée du train <strong>de</strong> Labou-<br />
ta.rtô, une soixantaine do grévistes, hommes<br />
et femmes, attendaient à la gaie, impatients<br />
île coiiiiiaître lê résultat <strong>de</strong> cette réunion. MM.<br />
Calvignae, Baiiliéres, etc., leur ont fourni les<br />
mnseigiieiinants qu'ils <strong>de</strong>mandaient.<br />
IA déception <strong>de</strong>s grévistes a été gran<strong>de</strong> lors-<br />
qu'ils oui appris, ce mutin, que M. Dre* était<br />
parti d'Albi sans retourner à Grauinet, ra,p-<br />
j>eié d'urgence a Paris.<br />
Du rram <strong>de</strong> 11 b 1/2, venant <strong>de</strong> Lavaur, sont<br />
<strong>de</strong>scend us MM. Caiigaiwlei, procureua' <strong>de</strong> ta<br />
République , (joulard, juge, faisant fonctions<br />
<strong>de</strong> juge d'iim=!tructujiii, ot Cols, ociiiimi's-greffksr,<br />
venus à Graulbel pour faire urne enquête sur<br />
les événements <strong>de</strong> samedi et sur rtnceiiUiie-<br />
d'bier matin. L . .<br />
A 2 heures, doux compagnies du 122° regi-<br />
mbât d'iiiifamtarue, venant d:e Ro<strong>de</strong>z, sont arri-<br />
vées à Girau'lhot. lies <strong>de</strong>ux autres compagnies<br />
-du menue négriurent o,na fait leur entrée en<br />
ville ver» 4 heures. A la moine heure, l'esca-<br />
dron du 1" hussards, en garnison à lieziers,<br />
est arrivé.<br />
Les troupes ont pris les cantonnements sui-<br />
vants : 10° dlnfantane ot 19° dragons, quar-<br />
tier Saint-Pierre , 122° d.'inïaaueric et 1 er Hus-<br />
sards, quartier Saint Jean ; gendiu.rmerie, la<br />
ville.<br />
Ce soir, à huit heures et <strong>de</strong>mie, -à la Halle,<br />
réunion <strong>de</strong>s ouvriers grévistes.<br />
urauiihet, le 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La réunion donnée hier soir aux grévistes<br />
fut troublée, à différentes reprises, par <strong>de</strong>s<br />
bruits venant du <strong>de</strong>hors, coupant là parole à<br />
MÎM. Breasolies et Oalivignac. '<br />
Le bruit ayant couru dans la salle que s'é-<br />
taient certains jiatrous qui, par leur présence<br />
autour <strong>de</strong> la hiallie luevoquaient ce bruit, la<br />
réunion cessa bnisquement et le bureau <strong>de</strong> la<br />
grève décida imniiédiiatemenit d'affier à la mai-<br />
rie foira part à M. le Préfet <strong>de</strong> ce qui venait<br />
Oc se produire.<br />
Reçu {.«ar M. 1© Préfet, le comité <strong>de</strong> la gjrê-<br />
vn> ceeiuetilPjit l'assurance qu'à l'avenir toutes<br />
dispositions seraient prises pour que leurs ré-<br />
uni unis ne soient pilus troublées.<br />
M Je Préfet UHX'lrara en outre qu'il ferait ap-<br />
peler aujourd'hui les patrons pour leur dire<br />
qu'il renoncerait à protéger ceux di'entre eux<br />
qui prendraient unie attitu<strong>de</strong> pouvant être in-<br />
terprétée corniiie une provocation.<br />
Pendant que M. le Préfet, conférait avec le<br />
comité <strong>de</strong> la grève, la toute se massa <strong>de</strong>vant»<br />
lia mairie ot certains exaltés Cbffiroïtèretrtt à pé-<br />
nétrer <strong>de</strong>dans. Les gendarmes à ohevall inter-<br />
vinrent j>our faine reculer les atlroin.pcsm,enis et<br />
une bagaiTO commençait à se produire entre<br />
le public et ta force armée ; M. le Préfet, aidé<br />
par le comité <strong>de</strong> la grève, réussit à rarriiener le<br />
ealime.<br />
Une famniio a été renversée par un cheval et<br />
quelques ijersonnes bousculées.<br />
Les grévistes se rendirent ail ors à Sa Mai-<br />
son du. peuple, où MIM. Rrcssoilles, Calvignae<br />
et Bannières, du comité <strong>de</strong> grève, dicimandèrent<br />
aux ciainanaiilies <strong>de</strong> se retirer tranquillement.<br />
Do lait, quelques instants .après, il ne res-<br />
tait dans les rues <strong>de</strong> Gmau.lbot. que les patrouil-<br />
les orga.uiiséias tous les soirs par le comité <strong>de</strong><br />
la grôv«, et celiles <strong>de</strong>s trend armes.<br />
A 2 h. i du matin, les gciularmes on snr-<br />
vcilfeirtr.o du coté <strong>de</strong> la gare ttOmû&rmi '.c<br />
OBÉH d'iun fil qui'on remit die résilier. Aper-<br />
cevant un groupe <strong>de</strong> cinq vw'rso-nnes dont ,icux<br />
tH»ituiuK et trois femmes rml ^feiiionioaiciit sur<br />
•la routie <strong>de</strong> Laboutarié, le- gendarmes se diri-<br />
.gonont vers eux m pTOcédèirent a l'arrcstiation<br />
<strong>de</strong> i.Kis cinq personnes qn'eVes oorndui.-.i.renil à<br />
: la mairie pour les fai.ve i<strong>de</strong>ntifier V idcnti.fi -<br />
(kaitiiwti opérée, ces cinq p^r-nrynes. luailifitant<br />
' Crau'lbet, Bâfrent iïranH''dia.tip.no\nt yfo6&M*&.<br />
1*1 faute <strong>de</strong> 'Awlro.i.1, où (-.ii.iAs s# .trou wi.ient<br />
au iiHMimnt <strong>de</strong> leur arronl/iticin. les gendannes<br />
iï)iit«t;irtèriont rpie dieux iso*n*n»rris <strong>de</strong> la Hgiîë<br />
telcij m ni m,iq,ue citairnit, coupés cl ses fils étaient<br />
tembés à terre . <strong>de</strong> pTIns, cri avait essayé d'iar-<br />
(na.ciht'ir le po<strong>de</strong>am cpr ! fstnpfvrlait ors fils, les<br />
cinq iwirsonnes ont p.roiicisii^ r.mntre tenr ari'os-<br />
«atioiii «t d.éi.-il.a.ré qn>l .i.,-s nVioismt pas les att-<br />
teuins do oet acte <strong>de</strong> saiw.fa.ge.<br />
Vters la niêmc heure, rue Oamhci.m les<br />
gwndar.mes <strong>de</strong> oorvice s'aporçurcut qni'on avait<br />
' (î-swayé do lendre un fil en travers <strong>de</strong> la<br />
iisuto.<br />
Dérangés sans doute, * ou les individus n'e-<br />
vaninit, pu atttuctMr Ip fil die fer que dfun co*6<br />
Sa ptnroipita d'U j%oni Sa m'.-Projet.<br />
Procès verlhai a Até dncsué Ri une enquête<br />
va ôtre auvorte sur ces doux toits.<br />
CARROSSERIE AUTOMOBILE <strong>de</strong> grand<br />
luxe. Nouveaux types jiour <strong>1910</strong>. Prix avauta<br />
geux. Exécution suignév.. F.tahlissemcnls FIT-<br />
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lac, éditeur, 34, rue Demien ltoclictu-au. Tou-<br />
lu use.<br />
LÂ CRUE DE Lâ GARONNE<br />
A <strong>Toulouse</strong>, le mauvais lemps persiste. La<br />
pluie n'a pas discontmé durant toute la jour-<br />
née <strong>de</strong> mercredi<br />
A la suite <strong>de</strong> cotte pluio, qui est générale<br />
dans toute la région, les eaux <strong>de</strong> la Garonne<br />
ont déliassé l'éliage.<br />
La crue était <strong>de</strong> 1 m; 58 à une heure <strong>de</strong><br />
l'après-midi et <strong>de</strong> 1 m. 80 à cinq heures et<br />
<strong>de</strong>mie.<br />
On signale une crue <strong>de</strong> t'Arize au Mas-<br />
d'Azil.<br />
A L'ÉTRANGER<br />
San Remo. 26 <strong>janvier</strong>.<br />
A Ria-Ligura, un raz <strong>de</strong> marée a dénioJS <strong>de</strong>ux<br />
maisons ; il n'y a pas eu d'acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> person-<br />
nes ; dix autres maisons en péril ont été éva-<br />
cuées par ordre <strong>de</strong>s autorités.<br />
A Boirdiglhera, la prornena<strong>de</strong> du bord do la<br />
A Alforlvine, le niveau <strong>de</strong> l'eau est <strong>de</strong> 2 mè- 1»^,. ^1 en partie submergée ; à San itemo, la<br />
très, mais par endroits il atteint 4 mètres et I mer est p-lmiOt eailimo.<br />
dépasse les premiers élages<br />
Trois paviîons évacués se sont effondres <strong>de</strong>-<br />
puis C lieures du matin<br />
Plus do 300 personnes ont été sauvées par le<br />
PZZiS?r. ÛB fc?** 01 *® 6 ; 3-000 liatoitante ont ffa<br />
e<br />
soirée , <strong>de</strong>rnieivs raorésenitations a ouenu»<br />
CINEMA PATHE, 7, rue l<br />
soirée , <strong>de</strong>rnières représen<br />
c/iartd et Fleur <strong>de</strong> l'avù. T nTPaan<br />
Demain, Vlipl. film d'art, <strong>de</strong> M. Henri w<br />
Domain, vtipi, film d'art, <strong>de</strong> M. W 1UI "<br />
<strong>de</strong> l'Académic-Erançalse. _j<br />
OINfi-MA ESQU1ROL. — Place ËSdiilrol- — ^<br />
ma«nill(rue programmae so déroule <strong>de</strong>jiuis u<br />
die; procliatnc.memt, .-enouvolllement <strong>de</strong> K"<br />
3 lté <strong>de</strong>s fUms. „ „ aM.<br />
Matlltfvns ) hKiuwq
endi <strong>27</strong> Janvier 19M<br />
AVIS IMPORTANT<br />
Les Magasins « Au Gaspillage » informent<br />
leurs cliente que les achats effectués pendant<br />
toute la semaine, à n'importe quel rayon, aussi<br />
bien qu'à ceux r# détails touchani l'interprétation<br />
tb ;n,, r, ! uri ' e 'vrmue dont le nouveau et svmpa-<br />
do,^ dlre C'i*ur du théâtre <strong>de</strong>s arènes. M le<br />
tb ;n,,']! Un ' e 'ynque dont le nouveau et svmpa-<br />
? BOI *ur du théâtre <strong>de</strong>s arènes. M le<br />
Pour i Clla f1"y, organise la représontation<br />
Le Frère Antonin s<br />
La douloureuse nouvelle <strong>de</strong> la mort du si<br />
Très Cher Frère Antonin se répandait <strong>de</strong> bonne<br />
heure, hier matin ; et dans tous les mmieux, v<br />
à l'usine, à l'atelier, au magasin,, au bureau, i,<br />
dans les salons, partout où elle était connue, c<<br />
elle venait apporter sa note <strong>de</strong> tristesse et ut t*<br />
<strong>de</strong>uil. * , a<br />
C'est que le Frère Antonin était une <strong>de</strong>s tigu- er<br />
res les plus éminemment toiMousaines. Depuis n<br />
plus d'un <strong>de</strong>mi-siècle, <strong>de</strong> nombreuses gene- n<br />
rations s'étaient transmises son nom aime et u<br />
respecté <strong>de</strong> tous. Aussi, l'émotion a-t-elle été<br />
profon<strong>de</strong> lorsque l'on a appris la tin du. bon *j<br />
et saint reiigiieux dont le fécond apostolat se v<br />
confond si intimement avec l'iiistoire <strong>de</strong> l'en- j<br />
seigneanent populaire à <strong>Toulouse</strong>.<br />
Le jeune Jouha, qui <strong>de</strong>vait être plus tard ie<br />
Frère Antonin, appartenait à nue ancienne et «<br />
très catholique famille <strong>de</strong> rAveyron. far la *"<br />
situation sociale <strong>de</strong> ses parents, par son Intel- ><br />
agence, par ses qualités, U aurait pu jouer un<br />
rôle dans le mon<strong>de</strong>. Mais, tandis que ses seize fc<br />
ans sonnaient à peine ot que ses <strong>de</strong>ux frères «<br />
prenaient le chemin du Séminaire pour vouer<br />
leur vie à Dieu, il entrait à l'Institut <strong>de</strong>s tre- ^<br />
res <strong>de</strong>s Ecoles Chrétienne*, pour so' consacrer Ç<br />
à l'éducation <strong>de</strong>s enfants du peuple. Son no- ,<br />
viciât rapi<strong>de</strong>ment terminé, il fut nommé suc-<br />
cesisiviement professeur à Saint-Jory et à l'école t<br />
<strong>de</strong>s Minimes, à <strong>Toulouse</strong>. Quelques années<br />
plus tard,, le jeune maître était appelé a l'école<br />
<strong>de</strong> Saint-Seraiin, où, sous la direction du<br />
Frère Ingénu, dont il élevait être ie disciple et<br />
le continuateur, il servit si utilement et avec<br />
tant <strong>de</strong> succès l'œuvre <strong>de</strong> Saint-Jean-Baptiste<br />
<strong>de</strong> la Salle. i<br />
A cette époque, l'Ecole communale congre- j<br />
ganiste <strong>de</strong> Saint-Sernin était située nue <strong>de</strong>s<br />
Treize-Vents, <strong>de</strong>venue <strong>de</strong>puis la rue Meriy. {<br />
Mais, selon le mot si profondément juste <strong>de</strong><br />
Mgr Albouy le quatorzième, vent, celui <strong>de</strong> la (<br />
persécution, chassa les Frères <strong>de</strong> leur local, ,<br />
où les laïcisateurs installèrent la Bourse du<br />
Travail. |<br />
Puissamment aidlé par son généreux, curé, ,<br />
dont il aimait à se dire le collaborateur et ,<br />
l'ami, le Frère Antonin organisa la magnaii<br />
que Ecole Saint-Ju<strong>de</strong>. Le développement et les<br />
brillants succès <strong>de</strong> la nouvelle maison fai-<br />
saient l'admiration <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> renseigne-<br />
ment chirtétien que, dans toutes les paroisses '<br />
'<strong>de</strong> ia ville, comme dans tout le pays d'ailleurs,<br />
les Frères <strong>de</strong>s Ecoles chrétiennes surent ren-<br />
dre si prospère et si florissant. Mais la persé-<br />
cution allait souffler avec un redoublement<br />
<strong>de</strong> haine et d'iniquité.<br />
Elle vint frapper le Frère Antonin au soir '<br />
<strong>de</strong> sa vie, en plein triomphe, à l'heure même<br />
où la reconnaissance publique <strong>de</strong> ses anciens<br />
élèves, <strong>de</strong> ses amis, se traduisait en <strong>de</strong> tou-<br />
chantes et inoubliables, manifestations.<br />
L'enseignement oongréganiste était suppri-<br />
mé. Cédant à la violence d'une loi mons-<br />
trueuse, le Frère Antonin dut quitter sans es-<br />
poir <strong>de</strong> retour la maison bénie où, après cin-<br />
[ quante-six années <strong>de</strong> vie religieuse, il avait<br />
ambitionné <strong>de</strong> mourir.<br />
Le déchireinent fut cruel. Mais le Frère \n-<br />
toniin dut se résigner : sa robe <strong>de</strong> religieux<br />
était frappée d'interdit et, sous peine d'en<br />
I compromettre l'existence, elle ne <strong>de</strong>vait plus<br />
paraître dans l'Ecole qu'il avait fondée.<br />
Le dévouement du Frère Antonin était à la<br />
hauteur bruyammeat<br />
chanté, alors uu'il <strong>de</strong>vrait ôla-e plus déclamé.<br />
C'est ainsi qu'au premier acte la voix «le M. Oaro-<br />
pagnolla étai t aosalumeai couverte par celiLo <strong>de</strong> sa<br />
partenaire *<br />
U faut aussi recanniattra que Mme Jmlliau Ver-<br />
motit n'avait jamais joué le rftle et qu'elle a fait<br />
<strong>de</strong> louables efforts seras le rapport drainaiiuue.<br />
La voix <strong>de</strong> M. Viaud ne s«i pjail guère dans La<br />
partiel <strong>de</strong> Se^rpia, dans le m^lium ex sunout drins<br />
le grave éue est loin «te rewonneir : mais le person-<br />
nage a été hieu étudié «rt pas mail rendu Qu«i dom-<br />
mage qu'au finale du premier acte le suix'-rlv récit<br />
du baryten n'ait pu planer davantage sur toute la<br />
masse vocale et orchestrale l<br />
ejomane toujours, M. eTamipagnoia s'est fait ap-<br />
plaudie é&ra le courant <strong>de</strong> l'ouvrage, nonaimiment.<br />
au etemier acte où U chanta la mélopée <strong>de</strong> la lettre<br />
<strong>de</strong>ux lots, ot la seconcle italien Pourenioi ? U<br />
joua en bon comédien tout le second acte. Mais<br />
je sols à me <strong>de</strong>manicter si ce rôle n'est pas un peu<br />
dur pour sa jolie voi,x...<br />
Oel. excellant Barrau avait été chargé du rôle dit<br />
Sacristai'n . il y mit toute sa bonne volonté Mais<br />
pourquoi n'avait-on pas confié ce personnage à M.<br />
Rossai ?<br />
Ce doit être probablement pour no pas déroger<br />
aux principes <strong>de</strong> la maison. Vous les connaissez,<br />
n'est-ce pas 1<br />
Omer QUIEATJD.<br />
AU THEATRE KAFAYSTTS<br />
MOXSrBDn ZERO. vauclevlUe en trois actes <strong>de</strong><br />
M Paul Gavault.<br />
Le. vau<strong>de</strong>ville aussi est. un genre épuisé, dans 1*<br />
mon<strong>de</strong> dj-atnaitique. c'est Monsieur Zéro.<br />
Nous avons dit un mot. lors «le la création A Pa-<br />
ris, au Palais-Royail, <strong>de</strong> Ja bouffonnerie <strong>de</strong> M.. Paul<br />
Gavaulit J3Ue roule sur <strong>de</strong>s plaisanteries physiolo-<br />
giques et. <strong>de</strong>s mots <strong>de</strong> corrps-<strong>de</strong>gar<strong>de</strong> d«Mtt je saisis<br />
dirncUesment le comique \i est absoluane.iit l.nnitlle<br />
d'essayea 1 d'en donner la plus vague idée<br />
Cependant, on a ri grâce à une partie <strong>de</strong> l'inite.r-<br />
prétation MM. Daine, Azema et SalISes ont été tout<br />
à fait excellents il n'y a qu'à les féMclter A côté<br />
d'eux, citons encore MM. Merca<strong>de</strong>r, Mme A Mary,<br />
G Alibert.. Lalsné.<br />
Moia, înalheuireusement. un tel vau<strong>de</strong>ville met.<br />
toute la troupe sur pied, et alors vj y a «les flotte-<br />
ments M. Rivière est amusant et aussi M saint<br />
mianoat. mais leurs personnages n'ont pas le ralie-f<br />
suffisant, M. ClaudUiac ne sait pas son rûle, et<br />
M. Braneaux. auquel nous n'avons pas marchandé<br />
les e-omphiments. ne donne pas au duc <strong>de</strong> Chante-<br />
hounOon te solennel gâtisme que réclame le texte.<br />
U n'est pas «laps la note. Bt voilà beaucoup <strong>de</strong><br />
critiques H vaut mieux ne pas y Insister Prochai-<br />
nement, ces aritist.es, un peu surmenés, nous donne-<br />
ront roccaston <strong>de</strong> nous rattraper. A. P.<br />
^^^^^ h îl^^^ auront<br />
jeudi <strong>27</strong> jaravW. à 10 Genres FiL?i 0HI ' cto-<br />
bre, 225 ; novembre, 225 Tendance son tenue.<br />
MARCHE Dlî PARIS Du 20 Janvier.<br />
Farines. — DlspO&lfcda, 33 «t; courant 33 55, pro-<br />
chain, 33 20; mars-avrlll, 32 85; 4 <strong>de</strong> mars, 32 80;<br />
i <strong>de</strong> mai, 33 tendance ferme.<br />
Blés. — Courant. 24 ». prochain, 24 05, mars-<br />
avrill, 25; 4 Ue mars, 25 30; 4 <strong>de</strong> mai, 25 25; tendance<br />
ferme.<br />
Selgics. — Courant, 10 &0 ; prochain, 16 05; mars<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Jeudi <strong>27</strong> Janvier <strong>1910</strong><br />
avril, « 90; 4 <strong>de</strong> mars, Wf lû; i <strong>de</strong> mai, 17 40; ten-<br />
dance cailme.<br />
Avoines. - Courant, 19 65; prochain, 19 45; mars-<br />
avril, tû 40; 4 <strong>de</strong> mars, 19 30; 4 <strong>de</strong> mal 19 15; ten-<br />
dance terme.<br />
tàn. — DtsponJible en cuves à nu, 74 25; courant,<br />
74 25; prochain, 74; mars-avril, 73 75; 4 <strong>de</strong> mai,<br />
74 25; tendance ferme.<br />
Collza. - DisrponiiiMe ta cuves a nu, 61 50; courant,<br />
61 50; prochain, 61 75; mare-aivril. 62 50; 4 <strong>de</strong> >nai,<br />
63 50; tendance caltme.<br />
Aftcodls. - Disponible 48 25; courant, 46 25; pro-<br />
chain, 49 25; mars-avril, 50 50; 4 <strong>de</strong> mai, 44 75; ten-<br />
dance, faiible; stock, 25,300; circulation, 1,075.<br />
Sucres. — Disponible, 36 625-, courant, 36 75; pro-<br />
chain, 36 875; 4 <strong>de</strong> mars, 37 125; 4 <strong>de</strong> mai, 30 50;<br />
tendance femme; roux cultes, 32 625; autres lets,<br />
82 025; raffinés. 68.<br />
MARCHE DE BORDEAUX<br />
Du 26 Jamvier.<br />
Blés. - Ferrais. On cote . Par 100 kilos, gare <strong>de</strong>s<br />
tiéip.-iirleDicin,tis produicteurs <strong>de</strong> la Tourraine et <strong>de</strong> ia<br />
Beauioe. 23 76 à 24 f r. les 100 kilos ; pays, 19 75 a 20<br />
fr. l'hecto.<br />
Formes — En hausse. On cote • Haut pays, m»<br />
mues à cylindre, 34 26; premières marques, 14.<br />
Sons et TOpaeses. — Bien tenus. On cote : Sons<br />
eros djisponiMe. 10 50; llvra-ble 16 fr.; ordinaire,<br />
14 25; remouilaiges, 16 50; Plata, 14 fr. loge.<br />
Mais. - On cote : Roux Plata, 19 75; blanc 19 75;<br />
roux <strong>de</strong> pays, 18 fr. ; ullanc. 17 fr. logé; Clnquantini,<br />
43 tr J/.s too killos loges.<br />
Avoines - Grises Poitou 2 50; noires, 20 26; Ure-<br />
taigno grises, 20 25; noires, 20 50; Plata 18 25; Li-<br />
ban 17 50 sur <strong>janvier</strong> 17 15 pris 4 bord.<br />
Seigles. — 17 traînes.<br />
Orge. — Pays, 18 tr. tes too kilos<br />
MARCHE DE TOULOUSE<br />
Du 26 Jamjvier.<br />
Bla<strong>de</strong>ttes, blés supérieurs. 19 75; bonne oualitA<br />
15 25 ; mi tadins, 18 à 18 25 les 80 kilos.<br />
Seigle les 75 kil. 13 50 à 14; orge, les 60 kil.,<br />
10 50 à il-, avoine, les 50 kilos, 10 fr. ; maïs les<br />
75 kilos, 14 à 14 25; haricots, l'hectolitre, 25 à 26-<br />
fèves les 65 kilos 14 50 à 15; vesces noires les 80<br />
kilos, 19 a 20.<br />
Farines et issues. — Minot. fleur. les t22 kil<br />
42 tr ; minot extra ou premières, 40 fr.; RG, 100 kil.<br />
18 ; repasses, 16 à 16 50 -, sons, 14 50 à 15.<br />
Graines fourragères. — Trèfle, les 100 klL. t2i<br />
A 135 . luzerne (sainfoin du pays), 150 à 160.<br />
Fourrage. — Foin, <strong>de</strong> 5 à 5 30; sainfoin, tre coupe<br />
(nouveau), <strong>de</strong> 5 40 à 5 70; 2e et Se coupes, <strong>de</strong> 4 20<br />
à 4 60; paille-Wé, <strong>de</strong> 2 60 à 3; paille-avoine, <strong>de</strong> i<br />
à 2 30. le tout les 50 kilos.<br />
Bois à briller, 1 50 à 1 55 les 50 kilos.<br />
HAUTE-GARONNE<br />
Montréjeau.<br />
Marché du 24 <strong>janvier</strong>. — Blé, 19 50; méteil, 17 fr.;<br />
geigne. 13 50; maïs, 16 50; sarrazin, il 25; avoine,<br />
lit tr. ; pommes <strong>de</strong> terre, '3 75.<br />
Poules, 5 50; poulets, 3 50; œufs, t 10; dindons,<br />
14 tr.; oies erarsses, t 60 le kilo; taies d'oie, 5 fr. te<br />
kilo<br />
. Bœuf, o 75-, veau, t 10; mouton, o 70.<br />
rares gras. 0 90.<br />
A.RIEGE<br />
Wazéres.<br />
Cours pratiqués au mardhé du -?o <strong>janvier</strong> •<br />
Blé - El a été vendu 478 hectolitres <strong>de</strong> blé <strong>de</strong><br />
1B 50 à 19 75 les 80 ki!o9; méteil, <strong>de</strong> 15 50 â 16 fr.;<br />
seigle, <strong>de</strong> 13 à 13 25; maïs, <strong>de</strong> 13 50 à 14' 50; avoine,<br />
<strong>de</strong> to 50 à il 50; haricots, <strong>de</strong> 26 à 30 fr.; vesces, <strong>de</strong><br />
20 à 20 30; fèves, <strong>de</strong> 15 à 16 f r. ; pommes <strong>de</strong> terre,<br />
<strong>de</strong> 4 à 4 50; le tout l'hectolitre.<br />
Volaiililes. — Poules, <strong>de</strong> 5 75 a o 50; beaux cba-Pons.<br />
<strong>de</strong> 6 à 7 tr.; peaux poulets Wirdlfs, <strong>de</strong> 4 à k!S; Pin-<br />
ta<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 5 50; pigeons, <strong>de</strong> i 75 à' 2 fr.; le toui ia<br />
paire; oies grasses, <strong>de</strong> l 50 a i 60 le Kilo,<br />
a-lufis, l tr ta douzaine. „<br />
Vian<strong>de</strong> (le boucherie. — Bœuf, <strong>de</strong> 0 80 a o w>,<br />
veau, <strong>de</strong> l 10 à l 15; agneau <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> t 10 a_IM.<br />
porcs gras, <strong>de</strong> o »5 â i tr. le tout lie kilo, poids m.<br />
AUDE „ _<br />
Oastalnaudary.<br />
Marché du 24 <strong>janvier</strong>. - Blé, 19 50 à. 20 tt.'MM<br />
kilos; avoine, 19 50 <strong>de</strong>s 100 kilos; mais 13 fr. es<br />
75 killos; orge, tl tr. les 60 kilos; paumelle. U 50 les<br />
65 kilos; vesces, 20 fr. les 80 kilos; Ksves, 16 50 les<br />
60 kilos; seigile, ta £r. les 75 kilos.<br />
Fourrages. - Très callime.<br />
Luzerne, première coupe. 2 75 ; 2* 7 50; pauie, oe-<br />
mandée. 3 50 lo tout las ,ioo kilos en gare île <strong>de</strong>-<br />
part.<br />
Salaisons. - Petit aipport, pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Oies grasses, o 85 ù o 90-, canards gras, o 95 le tout<br />
la 'livre<br />
Porcins. - Petit atpport, acheteurs uombreux.<br />
Porcs gras. 46 ,1 46 fr. les 50 kilos, poids vif.<br />
Volailles. — Fore apport, marché anime, tendance<br />
hausse.<br />
Poulets. « so-, pouilee, 6 fr. ; pigeons, 2 30; canards,<br />
5 à 6 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 6 à 7 f r. ; din<strong>de</strong>s. IH tr.; din-<br />
dons, 20 tr., le tout la paiTe-; œufs, 1 10 la douzaine.<br />
Gilbier. - Petit aipjxwt.<br />
Lièvres, 8 fr. ; perdreaux, 2 50; lapin <strong>de</strong> garenne,<br />
2 50 le tout la pièce.<br />
T ARN-ET-GARONA'E Nègrepeilsse.<br />
, Marché. — Notre marché <strong>de</strong> mardi 25 <strong>janvier</strong><br />
n'a pas eu l'imiportiattoe ordinaire îles marchés <strong>de</strong><br />
la saison. La cause en est surtout: a la pério<strong>de</strong> do<br />
mauvais temps oue nous traversons. Voici les cours<br />
Ipratl'rués ,<br />
Halle aux grains. - lîlé, <strong>de</strong> 19 à 2 50; avoine, <strong>de</strong><br />
9 50 à 10 tr. ; maïs, <strong>de</strong> 16 à 16 tr. ; fèves, <strong>de</strong> 16 a<br />
16 50; «tige, <strong>de</strong> 12 à 12 50; seigle, <strong>de</strong> 13 a 13 50; mé-<br />
teil, <strong>de</strong> 17 à 17 50; haricots, <strong>de</strong> 22 a 23 tr.; sorgho,<br />
<strong>de</strong> 9 à 9 50; pomimes <strong>de</strong> teu-re, <strong>de</strong> 3 â 4 fr.; le tout<br />
lêliectrflitire; soins. 7 tr. ; repasses. 9 tr. ; le tout les<br />
50 kilos.<br />
Place à la volaille. — Assez apiprovisionnée. Pou-<br />
les vieillies, rte 4 50 à 5 50; poulets, <strong>de</strong> 3 à 3 75; din-<br />
dons, <strong>de</strong> il i I3fr. ; din<strong>de</strong>s, do 9 a il tr. ; pinta<strong>de</strong>s,<br />
<strong>de</strong> 4 50 à 5 fr. ; chapons, <strong>de</strong> 5 â o fr.; canards, <strong>de</strong> 4<br />
à 4 50; le toutlapaire.<br />
Gibier. - Lièvres, <strong>de</strong> 5 a 6 fr. ; lapins <strong>de</strong> garenne,<br />
<strong>de</strong> 1 50 à t 75; lapins domestiques, <strong>de</strong> 1 50 a 2 tr. ;<br />
perdreaux, <strong>de</strong> 2 à 2 25; bécasses, <strong>de</strong> 2 25 a 2 50;<br />
«rives, o 50; merles, 0 30, le tout la pièce.<br />
Lté œufs, l 30 la douzaine<br />
Ixurzerte.<br />
Marché du 24 janivier. — Le mauvais temps <strong>de</strong><br />
lundi avait beaucoup contrarié notre marché, rrul<br />
n'a été que très médiocre. Seuil, le marché A la vo-<br />
HaiUle présentait un peu d'animation. ,<br />
Les poulies so sont vendues <strong>de</strong> » 75 a B 50; les pou-<br />
lets, <strong>de</strong> 2 75 à 4 50; canards, <strong>de</strong> 4 aO à (i fr.; pigeons,<br />
<strong>de</strong> 0 90 à 1 50, te tout la paire ; les dindons sont ra-<br />
pi<strong>de</strong>ment vendus A raison <strong>de</strong> 0 70 â o so le <strong>de</strong>mi-ki-<br />
lo; les œufs, <strong>de</strong> l à t 10 la douzaine (légère Hausse).<br />
(limier. — Lièvres, <strong>de</strong> 5 à 5 50; lapins <strong>de</strong> garenne,<br />
<strong>de</strong> 1 75 a 2 fr. ; perdreaux rouges, <strong>de</strong> 2 A 2 25; per-<br />
dreaux gris, <strong>de</strong> l E0 à t 75; grives, <strong>de</strong> 0 60 A il 65;<br />
merles et lourds, <strong>de</strong> n 25 â 0 30, le tout la pièce<br />
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_ , ., introduits d,ans les maisons désertes et,<br />
Pour M. Briand, il n est jamais trop smis prétexte d'ai<strong>de</strong>r au sauvetage, ont<br />
tard. piue <strong>de</strong>s appartements, les gredims 1<br />
Pas <strong>de</strong> monopole ; mais ne soyons pas TJne petite maison. Au premier, à la fe-<br />
dupes ; en échange, nous aurons une légis- jjêtre, un bon gros papa, UD grand-père, la<br />
laiton qui me vaudra pas mieux... yiejje grand'mère ; sous l'appui passe la<br />
La gauche, dit-on, n a pas compris immé- fwre mutine et futée d'un gamin <strong>de</strong> huit<br />
diaiement cet artifice et manifesta sa co- ainiS _<br />
16r "f' . . . . —-Un renseignement, s'il vous plaît,<br />
Ges primaires se peuvent pas se faire aux f,ai,t^il en s'adressant aux rameurs.<br />
habiletés <strong>de</strong> leur chef. Volontiers.<br />
Et c'est pourquoi nous pensons que les _ De C10!mbien l'eau doit-elle encore mon-<br />
déolarations <strong>de</strong> M. Briand n ont pas une ter ?<br />
inmortance capitale. _ Uj3 mètre m mè , lre cinquante preba.<br />
U ne dépend plus du gouvernement <strong>de</strong> se blement.<br />
refuser au conflit scalaire. Ei tandis que l'enfant frappe <strong>de</strong>s mains<br />
La question est. posée, et restera posée. et crie : « Oh ! chic ! » nous voyons le vieil-<br />
M. Briand qu'il le veuille ou non, sera ]ard m tourner vers sa vieille compagne et<br />
condamné, s il reste au pouvoir, a légiférer l'entendons dire •<br />
contre nous et à nous enlever les <strong>de</strong>rnières _ Xu vois }1 n '. y a pai5 besoin & s'Inquié-<br />
libertés <strong>de</strong> renseignement. ter.<br />
Et si ce n'est pas lui, ce sera son frère , c > eSi t la terreur !<br />
qui légiférera... une maisonnette au millen d'un jardin.<br />
Paul J. DE CASSAGNAC.<br />
L'&ctualité<br />
POLITIQUE A DOUBLE F1CE :<br />
Le Couloumé, par Plaisance-du-Gers. ^<br />
Le discours <strong>de</strong> M. Briand SUT l'enseigne-<br />
ment n'engage que le prési<strong>de</strong>nt du conseil<br />
actuel ; c'est dire qu'il n'a pas une bien<br />
gran<strong>de</strong> importance.<br />
Ce discours montre, une fois <strong>de</strong> plus, que<br />
M. Briand est absolument incapable <strong>de</strong><br />
prendre une attitu<strong>de</strong> nette et résolue, et<br />
d'exercer sur la ^majorité l'autorité néces-<br />
saire pour conserver le pouvoir.<br />
Un ministre a besoin, pour se maintenir<br />
au gouvernement, <strong>de</strong> témoigner d'un auto-<br />
ritarisme absolu.<br />
On a connu, en France, v le temps où les<br />
cabinets duraient quinze jours. Combes, et,<br />
après lui, Clemenceau, ont prolongé ce bail<br />
à court terme, en brutalisant le Parlement.<br />
M. Briand rompt ouvertement avec cette<br />
manière ; il continue à prononcer <strong>de</strong>s dis-<br />
cours dont les pério<strong>de</strong>s appellent successi-<br />
vement les applaudissements <strong>de</strong> tous les<br />
partis.<br />
A l'en croire, les évêques sont responsa-<br />
bles <strong>de</strong> l'agitation qui trouble le pays, parce<br />
qu'ils ont fait ooUectivem«nt, et par une<br />
lettre retentissante, appel à la résistance<br />
active <strong>de</strong>a calJiodkrues, au moment où 1-ui-<br />
rnôino prononçait die» paroles do pacifica-<br />
tion.<br />
U a fait ressortir ensuite, et cela dans<br />
l'intention do fomenter <strong>de</strong>s scissions entre<br />
catholiques, l'antagonisme entre cette atti-<br />
tu<strong>de</strong> belliqueuse et les dispositions conci-<br />
liantes d'une partie <strong>de</strong> l'opposition parler<br />
rnentairo, qui aurait accepté volontiers la<br />
législation que l'Eglise a rejetée.<br />
M. Briand n'a pas renoncé à l'espérance<br />
qu'il nourrissait <strong>de</strong> provoquer une crise<br />
dans les milieux catholiques, malgré les<br />
échecs qu'il a subis dans ses tentatives suc-<br />
cessives.<br />
Cet homme méconnaît absolument la dis-<br />
cipline qui règne parmi nous.<br />
L'échec que recueillit son essai <strong>de</strong> cul-<br />
tuelles ne l'a pas averti.<br />
U no veut et ne peut comprendre que<br />
malgré les divergences politiques les plus*<br />
aiguës, malgré les dissentiments <strong>de</strong> métho-<br />
<strong>de</strong>s, malgré les préférences individuelles<br />
les catholiques suivront toujours, sans dé-<br />
fection, sans défaillance, la voie tradition-<br />
nelle ouverte <strong>de</strong>vant eux, et dans laquelle<br />
ils seront encourages par les avertissements<br />
<strong>de</strong> leurs chefs.<br />
. M. Briand, qni s'accommo<strong>de</strong> <strong>de</strong> tout ot<br />
s adapte à n'importa quoi, no peut com-<br />
prendre quo tout le moiiiliMio soit pas doué<br />
d'uuo souplesse d'éelmio égale à lu sienne.<br />
Croquis d'Inondation ]<br />
Un rédacteur du Figaro s'est rendu en bar- ]<br />
que à Alfortville. aux portes <strong>de</strong> Paris, où<br />
cinquante mille personnes ont été surprises<br />
par l'inondation. Nous reproduisons son émou-<br />
vant récit .<br />
Je veux aller au cœur <strong>de</strong> la ville inondée.<br />
Une barque vient <strong>de</strong> déposer un vieillard<br />
que, sur son <strong>de</strong>s, un homme <strong>de</strong> bonne vo-<br />
lonté a porté jusqu'à terre ; je hèle les ma-<br />
riniers, f ais un prix, les embauche ,et nous<br />
partons.<br />
Durant une heure, j'ai navigué par les<br />
rues d'Alfortville inondé, et au fur et à me-<br />
sure que nous allions l'horreur ©t l'émotion<br />
croissaient en moi.<br />
L'eau à perte <strong>de</strong> vue, une eau furieuse<br />
lâchait par les rues ses flots tumultueux,<br />
suivant <strong>de</strong>s courants violents, parfois 'tor-<br />
rentuieux, forçant les sauveteurs à <strong>de</strong>s ef-<br />
forts désespérés pour éviter d'être mis en<br />
dérive et d'être entraînés vers le grand<br />
fleuve démonté.<br />
x<br />
Un silence immense, effrayant, avec ce<br />
bruit <strong>de</strong> cauchemar <strong>de</strong> l'eau qui coule, dé-<br />
gouline, envahit, triomphe. Nous allons par<br />
un désert liqui<strong>de</strong> , une barque par-ci par-là<br />
apparaît lour<strong>de</strong>ment chargée, avançant pé-<br />
niblement à coups <strong>de</strong> rames ou <strong>de</strong> gaffes ;<br />
sur la nappe <strong>de</strong>s eaus, les voix ont une<br />
gran<strong>de</strong> et étrange sonorité une sonorité<br />
impressionnanto dans le silence lourd et<br />
terrorisé.<br />
Il se dégage une impression poignante<br />
<strong>de</strong> tristesse et <strong>de</strong> mort ; auelques maisons<br />
ont les volets fermés ; on les a clos soigneu-<br />
sement avant l'abandon, mais la plupart<br />
ont été quittées avec hâte : les portes, co-<br />
chères ou pas, sont <strong>de</strong>meurées béantes,<br />
ainsi que les fenêtres <strong>de</strong>s rez-<strong>de</strong>-chaussée •<br />
par lesquelles l'eau se précipite } <strong>de</strong>s meu-<br />
bles, <strong>de</strong>s bibelots flottent,, tourbillonnent<br />
ainsi dans las appartements.<br />
Nous passons <strong>de</strong>vant une boucherie, dé-<br />
sertée naturellleiment ; aux crochets pen-<br />
<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s pièces <strong>de</strong> mouton et <strong>de</strong> bœuf dont<br />
certaines plongent dans l'eau. Sur l'une<br />
d'elles, un rat qui a fui la noya<strong>de</strong>.<br />
Beaucoup <strong>de</strong> maisons sont encore habi-<br />
tées ; <strong>de</strong>s vieilles gens et <strong>de</strong>s familles n'ont<br />
pas osé fuir ; elles ont hésité, et mainte-<br />
nant il est trop tard. Ils atten<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s se-<br />
cours qui viennent lentement. Il aurait<br />
i fallu cent, <strong>de</strong>ux cents fourragères pour met-<br />
tre vivement à l'abri toutes ces pauvres<br />
i exisienoea.<br />
Hommes, femmes et enfants, et aussi les<br />
; chiens dont les museaux s'alloneent in-'<br />
Des murs, <strong>de</strong> l'eau ; <strong>de</strong>vant, une grille, une i<br />
grille qui ne s'ouvre que par une porte trop i<br />
étroite pour laisser passer un bateau. Grou. 4<br />
pée sur le perron, toute une famille est là 1<br />
affolée, terrifiée. Ils sont trois ou quatre les 1<br />
pieds dans l'eau, — qui monte ; il n'y a 1<br />
pas d'étage ; ils se sentent perdus. Depuis *<br />
le matin ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt du secours, mois<br />
comme ils sont loin <strong>de</strong> la rue on ne les a }<br />
pas vus et on ne les a pas entendus.<br />
Dieu merci 1 Des sauveteurs qui passaient<br />
les ont enfin aperçus. Us amarrent leur bar-<br />
que et, à coups <strong>de</strong> marteau <strong>de</strong>scellent, abat-<br />
tent la grille, entrent dans le jardin, accos- :<br />
tent au perron, sauvent les pauvres gens,<br />
soudain fous <strong>de</strong> joie.<br />
Des débris roulent autour <strong>de</strong> nous ; <strong>de</strong>s<br />
cadavres d'animaux passant en tourbillon-<br />
nant, le poil luisant comme huilé ; à. un<br />
haut soupirail grillagé <strong>de</strong>s chats miaulent<br />
; d'une façon affreuse. Nous allons ainsi par<br />
<strong>de</strong>s rues et par <strong>de</strong>s rues désolées avec cette<br />
vision tragique <strong>de</strong> tous ces gens aux fenê-<br />
tres, qui muets, stupéfaits, noms voient ar-<br />
river comme une espérance et nous regar-<br />
<strong>de</strong>nt avec effroi passer et nous éloigner!<br />
— Halte !<br />
Un artilleur nous barre Je chemin. A 40<br />
mètres <strong>de</strong>vant nous, en face <strong>de</strong> la mairie,<br />
le courant fait cataracte, une formidable<br />
cataracte, dont le courant est si violent qu'il<br />
est impossible d'y résister ; il y a là un<br />
gouffre. Non sans peine nous faisons <strong>de</strong>mi-<br />
tour.<br />
Rencontre rue <strong>de</strong> Seine d'un naufragé fa-<br />
rouche. H a attendu un secouirs qui n'est<br />
pas venu, et alors brusquement il s'est, mis<br />
à l'eau. Coiffé d'un chapeau melon, enve-<br />
loppé <strong>de</strong> son par<strong>de</strong>ssus, correct, élégant<br />
même, mais blême, v furieux, désespéré, il<br />
marche comme s'il était dans l'allée <strong>de</strong> quel-<br />
que parc, avec une désinvoltuiro dont an<br />
n'ose sourire. Il a peut-être perdu la rai-<br />
son.<br />
Le ciel est abominablement noir ; il pleut<br />
encore, et l'eau ne cesse <strong>de</strong> monter. Les rues<br />
inondées d'AIfortvilIle s'enténèbrent <strong>de</strong> té-<br />
nèbres d'épouvante. Les sauveteurs ont<br />
beau se hâter, se prodiguer, ils ne peuvent<br />
suffire à la tâche ; certains sont à bout <strong>de</strong><br />
force. Depuis le matin ils sont à l'ouvrage.<br />
Dangereux dans le jour, le sauvetage l'est<br />
plus encore dans l'ombre et la nuit ; les<br />
uhevaux ont peur maintenant, l'eau est trop<br />
! haute ; la terreur les gagne.<br />
Des barques circulent dans le noir, pru-<br />
<strong>de</strong>mment le long <strong>de</strong>s murs ; certaines ont<br />
<strong>de</strong>s lanternes à l'avant, quelques-unes <strong>de</strong>s,<br />
' phares d'automobiles qui éclairent prodi-<br />
gieusement les eaux dont les flote furieux<br />
1 miroitent tragiquement.<br />
Nous avons rejoint notre point <strong>de</strong> départ.<br />
; Des scènes émouvantes se produisent. Des<br />
' gens partis <strong>de</strong> grand matin, avant que<br />
' j'inondation ait gagné leur <strong>de</strong>meure, veu-<br />
3 lent aller retrouver ceux qu'ils ont laissés ;<br />
lement la terre, mais le ciel. Encore quel- . <<br />
ques années <strong>de</strong> recherches et d'efforts, et t<br />
le savant, vainqueur <strong>de</strong> la mort, allait en- <<br />
fin vaincre Dieu lui-même, déchu <strong>de</strong> sa j<br />
puissance et supplanté par l'homme. Inter- i<br />
rogez aujourd'hui ces orgueilleux négateurs <<br />
<strong>de</strong> la Puissance impondérable. Deman<strong>de</strong>z- «<br />
leur d'ordonner à la Seine <strong>de</strong> rentrer dans j<br />
son- lit I Aujourd'hui taciturnes, colères, us <<br />
montrent le poing au fleuve rebelle à. leur i<br />
arrogance et sourd à leur f ureur. Mais n'at- <<br />
ten<strong>de</strong>z pas <strong>de</strong> nos athées qu'ils confessent <<br />
leur contingence. Frappés par la foudre, ils i<br />
n'avoueront jamais que la- science a fait s<br />
f aillite et que la République ne peut rien<br />
contre la Volonté éternelle. En vain Dieu s<br />
nous envoie avertissements sur avertisse- ]<br />
ments. C'est à peine si quelques âmes ré- i<br />
fractaires au respect humain osent appe- i<br />
1er l'attention <strong>de</strong> leurs frères sur rinflexi-<br />
bilité du fléau et la souveraineté <strong>de</strong> Dieu.<br />
Il f audra d'autres leçons encore pour ins-<br />
truire et humilier les insolents glorifioa- ;<br />
teurs <strong>de</strong> rhomme. La Seine apaisée, la Lan-<br />
terne, VAction, le Temps, l'Humanité, Jau-<br />
rès, Ribot, Méline, Coûtant d'Ivry, Maurice<br />
Allard, Viviani, Briand, etc., riront <strong>de</strong>s soi-<br />
perstitions catholiques, bafoueront l'Eglise<br />
et. persifleront nos croyances.<br />
L'année <strong>de</strong>rnière, presque à la même épo-<br />
que, un tremblement <strong>de</strong> terre ébranlait la<br />
Calabre et détruisait Messine. Quelles ré-<br />
flexions suggérait ce cataclysme à nos ad-<br />
versaires ? Les géologues balbutièrent <strong>de</strong><br />
puériles explications. — pendant que les<br />
hommes d'Etat <strong>de</strong> l'Italie livraient les or-<br />
phelins' <strong>de</strong>s familles catholiques anéanties<br />
aux sectes maçonniques et les refusaient<br />
aux congrégations catholiques. Dans le ca-<br />
taclysme <strong>de</strong> Messine, la Révolution ne vit<br />
qu'un encouragement à ses méfaits.<br />
**#<br />
La physionomie <strong>de</strong> Paris est <strong>de</strong>s plus cu-<br />
rieuses. Sur les quais défilent, sous la pluie<br />
et sous la neige, <strong>de</strong>s, milliers d'hommes, <strong>de</strong><br />
femmes et d'enfants appartenant à toutes<br />
. les conditions sociales, tous également avi-<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong> voir le fleuve débordé. Sur les eaux<br />
limoneuses flottent d'innombr ables épaves :<br />
traverses <strong>de</strong> bois, poutres, charrettes, toi-<br />
tures, lits, bateaux défoncés. Les conversa-<br />
tions sont peu animées, les réflexions rares.<br />
Les promeneurs s'arrêtent quelques ins-<br />
tants <strong>de</strong>vant la gare d'Orsay, complètement<br />
fermée. Derrière le palais, la Seine roule<br />
ses eaux dans la rue <strong>de</strong> Lille. Cinq canots<br />
transportent les locataires <strong>de</strong>s maisons en-<br />
vahies dans les hôtels <strong>de</strong>s ruas avoisinan-<br />
tes. Plusieurs voitures <strong>de</strong> déménagement<br />
enlèvent déjà les meubles.<br />
Au numéro 67, l'hôtel d'Aligre, habité par<br />
le marquis <strong>de</strong> Pomereu, se dépeuple. C'est<br />
le canal <strong>de</strong> Venise : il n'y manque que <strong>de</strong>s<br />
gondoles. Plus loin, la rue <strong>de</strong> Constantine,<br />
sur laquelle l'ancien hôtel <strong>de</strong> Talleyrand-<br />
Sagan dresse sa faça<strong>de</strong> latérale, est égale<br />
ment envahie par la Seine. En face, la gare<br />
<strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s ne f onctionne plus ; les sous-<br />
sols sont inondés : aucun train n'est mis<br />
en mouvement.<br />
La foule se dirige obstinément vers le<br />
pont <strong>de</strong> l'Aima. Ge matin, vers 5. heures,<br />
toute la rive gauche était réveillée par une<br />
explosion formidable : « Voilà le pont <strong>de</strong><br />
TAlma qui saute ! » se sont écriés les Pa-<br />
risiens. Erreur ! Ce n'était qu'un coup <strong>de</strong><br />
tonnerre. Le pont était intact. Néanmoins,<br />
comme le tablier trépi<strong>de</strong>, les ingénieurs ont<br />
interdit la circulation <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s voi-<br />
tures. Si la crue s'aggravait, peut-être fe-<br />
rait-on appel à la dynamite, mais mous<br />
n'en sommes pas encore là.<br />
Lo bruit court, pourtant, que les soldats<br />
du génie stationnent sur les quais, tout<br />
prêts h agir en cas <strong>de</strong> complication. Le<br />
plus grand danger que courrait la capitale<br />
— si la Seine grossissait encore — ce serait<br />
la rupture <strong>de</strong>s égouts. Le désastre serait<br />
incalculable. On redoute aussi l'envahisse-<br />
| ment du réseau métropolitain, la chute du<br />
! quai d'Orsay, rinondiation <strong>de</strong>s quartiers po-<br />
i pulaires, etc. Mais espérons que ces af-<br />
[ freux malheurs nous seront épargnés.<br />
Plusieurs lignes d'omnibus et <strong>de</strong> tram-<br />
[ ways ne fom'CliŒKnteint plus. On s'arrache <strong>de</strong>s<br />
fiacres et les taxis, qui sont hors <strong>de</strong> prix.<br />
eelle <strong>de</strong> Darwin. Récernmenit, un ecclésias-<br />
tique n'écrivait-il pas que, s'il est prouvé<br />
que le premier homme est issiu du <strong>de</strong>rniei<br />
pithécanthrope, il suffira <strong>de</strong> dire que Dieu<br />
n'est pas étranger à cette transformation î<br />
« Le transformisme a donc conquis les Pères<br />
<strong>de</strong> l'Eglise », conclut Reinach. Si le fait esi<br />
vrai, l'ecclésiastique en question s'est beau-<br />
coup trop pressé. La doctrine <strong>de</strong>s transfor-<br />
mistes ne jouit plus, en effet, du crédit dont<br />
on l'avait tout d'abord favorisée. De l'avis<br />
<strong>de</strong>s savants les plus autorisés, le transfor-<br />
misme périclite et c'est la doctrine, <strong>de</strong> la<br />
stabilité <strong>de</strong>s espèces qui réimporte.<br />
L'illustre Cuvier, conspué pendant qua-<br />
rante ans, est en train <strong>de</strong> reconquérir la<br />
place dont Darwin avait voulu le dépossé-<br />
<strong>de</strong>r. Le transformisme est considéré main-<br />
tenant comme une fantasmagorie et comme<br />
une hypothèse. On laisse <strong>de</strong> côté l'histoire<br />
fabuleuse du pithécanthrope. Cette stupi<strong>de</strong><br />
invention <strong>de</strong> la science alleman<strong>de</strong> et juive<br />
a perdu tout prestige.<br />
MENALOUE.<br />
S so O nt mass^^n4^' L0 T G,ENT >-<br />
,<br />
gens partis <strong>de</strong> grand matin, avant que<br />
quiets, sont masses aux fenêtres. Les mines f inondation ait gagné leur <strong>de</strong>meure, veu-<br />
l^ Vu^Li r?3' an 4 xleusè , s - éprouvées ent aller retrouver ceux qu'ils ont laissés ;<br />
loi '^S 0 ^ ^ e . la # I»f»ee. torturées ^ p^t, supplient ; personne ne veut les<br />
par 1 angoisse <strong>de</strong> la nuit qui vient. conduire. Ce serait folie dans Alfortville, où<br />
qu'on Z mïïmt 1 * ^ a crue se répand en torrents à travers' les<br />
qU -^Vous allez^eveS ' rues attaquées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtes par les cou-<br />
J'ai en moi un remords douloureux 1« rants coi ^ T ' a , lr ^. et «T M heurtent, <strong>de</strong> la<br />
remords <strong>de</strong> ma curiosité professionnelle<br />
Setne et .^ e la Marne ;<br />
cotte barque, je rimmobiiise, et cela i„ ù J« qnnte ce lieu <strong>de</strong> <strong>de</strong>sespéranoe, avec<br />
conduire. Ce serait folie dans Alfortville, où<br />
la crue se répand en torrents à travers les<br />
mes attaquées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtes par les cou-<br />
rants contraires, et qui se heurtent, <strong>de</strong> la<br />
Seine et <strong>de</strong> la Marne.<br />
Je quitte oe lieu <strong>de</strong> désespérance, avec<br />
un hom-<br />
qués dans leurs maisons aux fondations sa-<br />
pées par les eaux, vont passer une nuit ef-<br />
froyable, sans lumière, dans 1© silence ter-<br />
rible <strong>de</strong>s catastrophes, sans vivres, les nerfs<br />
tendus, avec l'angoisso pour compagne.<br />
...C'est un tableau in<strong>de</strong>scriptible.<br />
FRANTZ-REICHEL.<br />
seins, est en cette circonstance quelque peu l'horrible pensée <strong>de</strong> tous ces gens qui, blo<br />
criminel. ^ * qués dans leurs maisons aux fondations sa<br />
Assis sur l'appui d'une fenêtre un hnm P^es par les eaux, vont passer unie nuit ef<br />
me nous interpelle : 1U " froyable, sans lumière, dans lo silence, ter<br />
— Hep ! ribi© <strong>de</strong>s catastrophes, sans vivres, les nerf<br />
Mes rameurs répon<strong>de</strong>nt L'homm*. tondus, avec l'angoisse pour campagne.<br />
parier ; mais l'émotion J'étouffe H ne 1 -C'est un tableau in<strong>de</strong>scriptible.<br />
Alors 11 lève la main, les cinq do gte éear- FRANTZ-REICHEL.<br />
lrois^aZ mP ~ * M > - f — «t -* cœ<br />
— On va, l'ami, vous envoyer une hir<br />
irfïs»^^«è»»< lit» LLlu Q6 rai lîj<br />
Une grand'mère est au premier ; elle tient ~<br />
— Ile là 1 messieurs ! vous ne voudriez<br />
pas porter ce pain à ma fille, à ma petite- Paris, 25 <strong>janvier</strong>,<br />
fille, 16, rue Pelletan, c'est là, la première Jamais l'homme ne se sent plus près <<br />
rue à gauche, <strong>de</strong>rrière vous. la niato do Dieu que pendant ces jours 1<br />
— Donn-ez-le, crie l'équipage d'une autre gubres ou la science se déclare elte-mèu<br />
barque qui passe ; nous allons <strong>de</strong> ce côte. to^'P^ 10 d« nous protéger contre les fc<br />
Nous lo remettrons ; <strong>de</strong>là part <strong>de</strong> qui ? ces do la nature. Vous souvenez-vous d<br />
— Do la mère Julie. I . blasphèmes que provoquèrent dans toute<br />
La môro Julie lance som pain, manque la presse républicaine les envolées <strong>de</strong> n<br />
barqruo ; le pain tombe à l'eau, maie d'une aviateurs vers les profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'Kthen<br />
«ccousso <strong>de</strong> lu cor<strong>de</strong> à l'extrémité d« laquelle L'homme avait décidément rlon^i ô 7,,TJ<br />
Les accumulateurs du Palais-Bourbon<br />
étant noyés, le service <strong>de</strong> l'électricité est<br />
suspendu. Voici qu'on vient d'installer dans<br />
la salle <strong>de</strong>s Pas-Perdus six lampes qu'on<br />
dit provenir <strong>de</strong>s églises cambrio'lées. Quel-<br />
ques-uns <strong>de</strong> nos confrères les reconnaissent.<br />
Elles sont alimentées par un dérivé <strong>de</strong> la<br />
benzine et nous donnent une magnifique lu-<br />
mière, qui doit porter ombrage au roi Pa-<br />
taud.<br />
M. Fallières est monté cet après-midi en<br />
automobile et s'est fait transporter aux en-<br />
droits qui lui étaient désignés paT l'illustre<br />
Ramondou. Personne ne s'est aperçu <strong>de</strong> ce<br />
j déplacement superflu. Seule, l'Agence Ha-<br />
vas t'a signalé. En ce moment — cinq heu-<br />
reg — ie service <strong>de</strong> la navigation fait sa-<br />
voir ,aux journaux que la crue va s'aggra-<br />
ver. C'est la première fois que cet avis nous<br />
est communiqué. Le Syndicat <strong>de</strong> la marine<br />
fluviale se plaint vivement <strong>de</strong> l'insuffisance<br />
et <strong>de</strong> l'incurie du service hydrométrique.<br />
Ce servico a été complètement au-<strong>de</strong>ssous<br />
<strong>de</strong> sa tâche. S'il avait transmis à la batel-<br />
lerie les renseignements nécessaires, bien<br />
<strong>de</strong>s ruines et bien <strong>de</strong>s sinistres auraient été<br />
épargnés. Là aussi, la science a fait com-<br />
plètement faillite.<br />
tettFe<strong>de</strong>Paris<br />
Les Négations <strong>de</strong> nos adversaires. — Phy-<br />
sionomie <strong>de</strong> Paris<br />
Paris, 25 <strong>janvier</strong>.<br />
Jamais l'homme ne se sent plus près do<br />
la main do Dieu que pendant ces jours lu-<br />
gubres où la science so déclare elle-même<br />
fneapaWo do nous protéger contre les for-<br />
do la nature. Vous souvenez-vous <strong>de</strong>s<br />
blasphèmes que provoquèrent dans toute la<br />
presse républicaine les envolées <strong>de</strong> nos<br />
aviateurs vers les profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'Ether?<br />
L'homme avait décidément dompté nou seu-<br />
Vous savez comment s'est dénoué le débat<br />
scolaire. Les catholiques sont encore une<br />
fois menacés <strong>de</strong>s plus graves représailles.<br />
La République ne désarme pas et ne dé-<br />
sarmera jamais. Dams quelques jours, la<br />
Seine aura repris son cours normal. La Ré-<br />
volution, elle, reste toujours le fusil au<br />
pied, prête à faire feu sur nous. Et dire que<br />
certains catholiques comptent déjà sur un<br />
armistice et nous annoncent comme une<br />
mesure préliminaire le rétablissement <strong>de</strong><br />
l'ambassa<strong>de</strong> auprès du Vatican !<br />
On cite même le nom du futur diplomate.<br />
Ces sornettes trouvent créance daims beau-<br />
coup d'esprits. Un journal que commandite<br />
un Juif multimillionnaire, et auquel colla-<br />
borent <strong>de</strong>s prêtres défroqués, <strong>de</strong>s hugue-<br />
nots et <strong>de</strong>s dames, s'applique, tous les ma-<br />
tins à leurrer <strong>de</strong> fables puériles les cathn<br />
Mques qui le lisent. Je me gar<strong>de</strong> bien <strong>de</strong><br />
vous transmettre ces histoires. De tels roi.<br />
tes no soutiennent pas l'examen<br />
Ce matin le Juif Théodore Reinach a dai<br />
gne nous faire connaître son on , ù ' r<br />
es Manuels scolaires. Plein <strong>de</strong> n<br />
LgliKc. l'orateur a daigné ,vr-<br />
I raietre lie temps d'étudier la quiesrtàon,. » Très<br />
I bien I Très bien I)<br />
Les etaapiiwes 108 et 109 sont adosptés ; le<br />
I ohapiitre 110, y compris un relèvement <strong>de</strong><br />
I 20.000 traînes pour T inspection médicale <strong>de</strong>s<br />
I écoles est adopté, ainsi qiue lie etiapltoo 111.<br />
M. Louis Co<strong>de</strong>t. — Il est neeesisaiwe d.'argantt-<br />
I ser les taibtoofthèqiuies, saoforreis, qiuii sont <strong>de</strong>s 1)1-<br />
1 lAotbèqiueB populaires par exoelHiemoe.<br />
I M. Lecointe. — Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> à M. te mitais-<br />
I tre <strong>de</strong> nie pais permettre aux miuaiicipalites,<br />
I mèanio lorsqu'elllies fournissent les manuecs<br />
I scoûaireis, d r intervenir dans le dhoto. <strong>de</strong> ces<br />
I manuels et dans 1» «hoitx <strong>de</strong>s votomes mus<br />
I aux moins <strong>de</strong>s lecteurs <strong>de</strong>s bi-bltothèques po-<br />
I puiaires. .<br />
Tout récemment encore:, à Amiens, <strong>de</strong>s cam-<br />
brioleuirs se sont introduits dans une école at<br />
I oint détauiit Oie© livres condamnés par les évê-<br />
I qwee.<br />
I U y a au moins une coïncdi<strong>de</strong>nce singuiTLere.<br />
I (Trié® bien ! Très bien I à garaahe. rtectteowi-<br />
I tiens indflgmées à dmoite et aiu cenitre.)<br />
M. Doumergue. — Je tiieodiral le plius grand<br />
I compte <strong>de</strong>s observations <strong>de</strong> M. Codiat -, quant<br />
J au fait sigiruallé par M. IjeiooiUiite, iû relevé <strong>de</strong> Da.<br />
I Les chapitres 112 à 117 sont adoptés.<br />
M. <strong>de</strong> Cailhard"Bancel. — Je propose sur le<br />
I ohapitre 118, service <strong>de</strong>is œmistruictioin-s sar><br />
I laires, une réduetion <strong>de</strong> 500.000 finaiiics ;<br />
I faut un oredat aussi éilevé au ohapitre 118,<br />
I c'est parce que les écoles c-oiigireguinlstes ont<br />
I été fermées, en exécution die la loi diu 4 Juil-<br />
I liett 1904 ; en présence <strong>de</strong> lia nécessite <strong>de</strong> lairo<br />
I <strong>de</strong>s éoanoniiies, je propose à la aiamtore <strong>de</strong><br />
• I proroger jusqu'en 1920 1© déliai <strong>de</strong> dix. ans pré-.<br />
I vu pair lie® artiiidDes 1er et 3 <strong>de</strong> la toi d» 1904<br />
I pour l'apptocatiion initegrale <strong>de</strong> nette loi.<br />
I Le gouvernement pourra ainsi s'abstenir <strong>de</strong><br />
I fermer les écoles liitares. quand, par exemple,<br />
les municipalités sfy apposeront. (Iiiaerirup-<br />
I tions à gauche.)<br />
1 I Le rapporteur. — Votre amen<strong>de</strong>ment est en<br />
' I fait inapplicable ; le crédit est <strong>de</strong>stiné à payer<br />
< I <strong>de</strong>s dépenses engagées.<br />
- I M. Doumergue. — L'économie que vous pro-<br />
I posez consistera à ne pas payer nos <strong>de</strong>ttes.<br />
I (Très bien I Très bien I à gauohe.)<br />
' I M. Berteaux. — Ge que vous voulez, c'est<br />
s I arrêter les constructions <strong>de</strong> nos écoles ; ce<br />
e I n'est pus à l'heure où vous nous déclarez la •<br />
6 I guerre qu'il faut attendre <strong>de</strong>s concessions.<br />
!. I Vous voulez reculler te moment où nos éco-<br />
s I les laïques s'ouvriront largement aux enfante<br />
i I du peuple ; nous p,réitendoîis nous hâter<br />
I Plus tard, la question du monopole so po-<br />
I sera ; pour le présent, nous entendons lutter<br />
* I <strong>de</strong> tous nos moyens contre l'enseignement<br />
i- I ecngirégoniste. (Applaudissements à gauchie ;<br />
I interruptions à droite.)<br />
I M. <strong>de</strong> Cailhard-Bancel. — 11 ne vous suffit<br />
I pas d'avoir fermé 20,000 écoles , vous prétai-<br />
a,t I d'ez encore faire sujpporter aux contribuables<br />
ie I -lies trais <strong>de</strong> votre eiiseignomenit. (Applaudisse-<br />
„ I menits a. droite.)<br />
J Ce n'est plus la guerre à l'ignorance , c'est<br />
ô " I lia guerre a la religion et à la liberté. (Très<br />
'a I bien I Très bien l a droite.)<br />
é- I M. Violette. — Je piésente un projet, <strong>de</strong> ro-<br />
m 1 solution tendant à oe que les projets <strong>de</strong> cerna,<br />
ue tractions scolaires soient définitivement éta-<br />
in blis au fur ot à mesure <strong>de</strong> leur arrivée an mi-<br />
ne ni stère et à ce que la subvention soit Immé-<br />
diatement déterminée.<br />
M. <strong>de</strong> Caîlhard-Bançei. - Je remercie M<br />
Violette <strong>de</strong> l'appui anticipé qu'il a apporté<br />
releveirueiit die crédit. » Vl0,ie un<br />
'Si m»<br />
riifrèfmi?u
fcudi <strong>27</strong> Janvier t&!0<br />
LE BUDGET DES BEAUX-ARTS<br />
La (Nombre abor<strong>de</strong> la discussion du budget<br />
dos beaux-arts.<br />
M. Georges Berry. — Je proteste contre<br />
l'auigmemtatuon du prix <strong>de</strong>s places à l'Opéra.<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — La question est<br />
intéressante et je suis tout disposé à l'étudier.<br />
(Très bien 1 Très bien 1)<br />
M. Marin. — C'est bien le moment, ma foi,<br />
do parler <strong>de</strong> VOpéra. (Applaudissements.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Je guis voisin du Pan-<br />
théon.<br />
M. Compère-Morel. — Vous irez un jour.<br />
(Rires.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Et à ce titre je viens te<br />
défendre (Nouveaux rires.), parce qu'il est au-<br />
jourd'hui menacé d'humiliation par l'exploita-<br />
tion capitaliste. (Exclamations • applaudisse-<br />
mcntis a l'oxteêrne-gauche.)<br />
Si M. to sai»-£eoré.tai,re d'Etat na pas te<br />
pouvoh <strong>de</strong> défendre l'ambiance <strong>de</strong> nos monu-<br />
ments qu'il s'adiresse aux ministres compé-<br />
tents et qu'il obtienne d'eux qu'on ne miette<br />
pas lo Panthéon dans une cuve. (Très, bien I.<br />
Très bien I)<br />
En oe qui touche tes églises, le <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />
sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> n© pas so montrer<br />
exclusif et <strong>de</strong> ne pas partager les préjugés<br />
<strong>de</strong>s architectes sur certaines églises locales.<br />
Tout monument qui répond aux sentiments<br />
et aux traditions populaires doit fttro pteuee-<br />
iiment r-onffrvé. (Ap^audisseanents.)<br />
M. Sembat. — Vous parlez on poclésiastigue.<br />
(Exclamations. )<br />
M. rabbé Lemire. — Non, je parie en Fran-<br />
çais. (Applaudissements.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> veil-<br />
ler à la conservation <strong>de</strong>s tradtions <strong>de</strong> lion<br />
goût, et <strong>de</strong> mesure- <strong>de</strong> l'art français dans l'in-<br />
térêt du peuple surtout.<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — Mon administra-<br />
tion veille avec un soin jaloux sur tes vesti-<br />
ges du passé, et sur tout ce qui doit élever aa<br />
ctomoerotie vers l'art et la beauté. »<br />
IJOS Chapitre 1 à 16 sont adoptés.<br />
M. Buyat. — Je présente, sur le chapitre 18,<br />
un projet <strong>de</strong> résolution invitant to gouverne-<br />
menil à ne pas tolérer raugmerotafion dni prix<br />
<strong>de</strong>s places dans les théâtres siubventionnés du<br />
foi» dni droit <strong>de</strong>s pauvres. »<br />
M. Constant (Giron<strong>de</strong>') appuie cet amen<strong>de</strong>-<br />
ment.<br />
Le ministre. — On a fait un grtoî aux irirec-<br />
teniirs <strong>de</strong>s théâtre subventionnés d'avo-ir perçu,<br />
en sus du prix <strong>de</strong> la place, to droit <strong>de</strong>s pau-<br />
vres.<br />
La mesure est légal- (rvoletstaticms.)<br />
la loi du 7 frimaire an V, sur laquelle £'a.p-<br />
pui'ent les directeurs, dispose qu'il sera perçu,<br />
dams tous les théâtres, un dixième en su;, du<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> & la Giiambre <strong>de</strong> repousser<br />
l'amen<strong>de</strong>ment. (Très bien ' très Men f)<br />
Le préai<strong>de</strong>nt. — J"ai reçu do MM. Klootz et<br />
Sembat nin nouveau projet <strong>de</strong> rcsol.ul.ion invi-<br />
tant le mteistre à ne pas permettre d'nio mer<br />
le droit <strong>de</strong>s pauvres aux i«aces inférieures à<br />
5 firan^s<br />
Le ministre. — Je m'inspirerai <strong>de</strong> l'esprit nu<br />
projet do MM. Klootz et Seirnbat, qw* t'accepte.»<br />
Lo projet die résolution
Jeudi <strong>27</strong> Janyier 1918<br />
Ski<br />
U SfcMAJNB OS CAOTE8ET3<br />
1 Eau.xBcm.ttCS<br />
Voici quel œt lo cilaissoment <strong>de</strong>s coursas <strong>de</strong> vuessse<br />
naitiouale. tel nu'll a été élaboré yar le lury k la<br />
suite d'inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> pajvxnuirs.<br />
Nationale par «outijes l", Colon atmJALUrue »<br />
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Bonnes ; 3", nlub <strong>de</strong>s sparts d'hiver a'Aix-Ues-ua ir,<br />
(Reyuart,, Oliambéry) . - Par hommes: i , ^arams<br />
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reu. y. Oarrive <strong>de</strong> Pau; P. Bonnefoy, d» Moreu.<br />
Il neige toujours.<br />
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que toutes les mains se lèvent, il faudrait sur-<br />
tout que l'on exécute les volontés émises.<br />
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ce sont les grévistes qui sont la cause » TOUS<br />
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BulletinFin meier<br />
Taris, 96 <strong>janvier</strong>.<br />
On a débuté en nouvelle réaction dans .presque<br />
tons les compartiments île la cute, 'nais, taudis<br />
qu'au parquet <strong>de</strong>s interventions uuisjaiitas parve-<br />
naient durant ia <strong>de</strong>uxième partie <strong>de</strong> ta séance a<br />
relever pilus ou moins -«nôiMement tes cours <strong>de</strong>s<br />
valeurs plus particulièrement aiteuues, ta talMes-<br />
so s'accentuait en oouAisse sur les mines tkor «t<br />
les diamantifères, qui HMMMt au Wlus bas -.te<br />
la journée. . „,<br />
La rem» française, très offerte a l ouverture, «st<br />
remontée tinalemeiu à 88 80 ; les «usses wnt 1J-<br />
tervanues au comptait pour a M» '«incs <strong>de</strong> rente.<br />
Ijes londs étrangers 'l'V^tt ^.ifàntes<br />
ce ^SSure allure <strong>de</strong>s Sociétés étr^èxes.<br />
NouTXv,,ns annoncé lue le SMtt L'cxiicier du<br />
Brésil procédait à rémission do 5OOQ0 obligations<br />
francs 5 %, au urix <strong>de</strong> 4T7 60, jouissance<br />
<strong>janvier</strong> <strong>1910</strong> ; rajoipetous que les souscriptions sont<br />
reçues tu Banco espagnol rtel Rio rte la Plata,<br />
avenue <strong>de</strong> l'Opéra, à la Caisse coiumerciale et in-<br />
dustrielle <strong>de</strong> Paris, 0, me <strong>de</strong> tondres, ét â la So-<br />
ciale centrale <strong>de</strong>s banques rte province.<br />
VoleJ La répartition à laquelle a donné lieu la<br />
souscription aux 20.000 actions nawèfflies" <strong>de</strong> l'indus-<br />
4rt«. foncière ; en raison du Juccès ojinsktérabae <strong>de</strong><br />
J'emlsslon. il est attribué aux souscripteurs <strong>de</strong> 1<br />
û 5 actions l'inlégraUté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>imaindus, <strong>de</strong> 6 ac-<br />
tions et au-<strong>de</strong>ssus un rn.tai.mum <strong>de</strong> s actions pfrus<br />
60 % du surplus <strong>de</strong> la <strong>de</strong>maniae.ies tractions n'étant<br />
©as servies.<br />
Parmi les grands chemins, l'Orléans «ut rai nou-<br />
veau recul à 1.424 ; fermeté <strong>de</strong>s chemins eam-<br />
gUnSS.<br />
Au Krou.pe <strong>de</strong> la traction, lo <br />
!» nilU h fiilt)<br />
<strong>Toulouse</strong>...<br />
Puy-<strong>de</strong>-Dôme<br />
46.0 6.4 o.a. t. couv. 0,0 8.6<br />
Plo-du-Midl 48.7 --U.4 N. a. f. n. —H. 7 --13.G<br />
Perpignan .<br />
Bor<strong>de</strong>aux, . 44.j 7.8 O. f. couv. 3.4 8.4<br />
LES GRÈVES DE GIMULHET<br />
De notre correspondant particulier :<br />
Grauilhet, lo 26 <strong>janvier</strong>. ï<br />
Ua réunion donnée hier soir aux grévistes ' "<br />
fut troublée, à diiîférentes reprises, par dles<br />
bruits venant du <strong>de</strong>hors, coupant la naroJe à t<br />
•MM. Rreasolles et Gaîvignac. c<br />
Le bruit ayant couru dans la salle que s'é- 1<br />
talent certains patrons qui, par leair présenice<br />
autour <strong>de</strong> la balle provoqiuaieatt co bruit, la<br />
réunion cessa brusquement et le bureau <strong>de</strong> la<br />
grève décida immédiatement d'ailler à la mai- 1<br />
rie faire part à M. le Préfet du ce qui venait <<br />
<strong>de</strong> se produire. 1<br />
Reçu par M. le Préfet, le comité <strong>de</strong> la guè- i<br />
ve recueillit l'assurance qu'à l'avenir toutes<br />
dispositions seraiiant prises pour que leurs ré • 1<br />
Mnaorns ne soient plus troublées.<br />
M. le Préîet déclara en outre qu'il ferait ap-<br />
peler aujourd'hui les patrons pour leur dire<br />
qu'il renonoerait à protéger ceux d'entre eux<br />
qui prendraient une attitu<strong>de</strong> pouvant être in-<br />
terprétée caraiBe une provocation.<br />
Pendant que M. le Préfet conférait avec le<br />
comité <strong>de</strong> la grève, la fouie se massa <strong>de</strong>vant-<br />
^-i?^! 6 ^ ^a- 11 ^ exaltés dierohèrent à oé-<br />
nietreT <strong>de</strong>dans. Les gendarmes à cbeval inter-<br />
vinrent pour faire reculer les attroupeïïerîtsét<br />
une ba commençait à se proZ^^e<br />
le public et la force armée ; M. le préfet aidé<br />
Sût 00m àe> la gTè ^ e ' réllssit à rame j 1 w s<br />
Une femme a été renversée par un cheval et<br />
quelques personnes bousculées.<br />
Les grévistes se rendirent alors à la Mai-<br />
son du. peuple, où MM,, Rressoilbes, Gàlv.iignac<br />
4LT££2£ ^ °? mité • f* 6 ». <strong>de</strong>mandèrent<br />
inL^Î^?*^ ^ s* trauquiiilleanent.<br />
•~ej^«. tiuelques instants après, iil ne res-<br />
tait dans les rues <strong>de</strong> Graulhet crue lés pateoil-<br />
les organisées tous les soirs par le comité <strong>de</strong><br />
la grève, et oeffles <strong>de</strong>s wndirrnes.<br />
veilianoe 'J^JEtFft , les 8W*Ht«WB en aur-<br />
btuit d?,n i ^ <strong>de</strong> la S3* entendirent le<br />
cevînt f. 1 qn(^ v ' m ' a ' l ' t * e couper. A,per-<br />
^^^fflS*riS Cin(I PWsotineeWt <strong>de</strong>ux<br />
la SSi ? s i e mn ? es , ®" ^ation,naient su*<br />
ta ioute <strong>de</strong> Labo-utane, les cendarmes ie diri<br />
<strong>de</strong> cas. cinq personnes qu'exiles conduisirent a<br />
Ja mairie pour les taijie i<strong>de</strong>ntifier. L'i<strong>de</strong>ntifi-<br />
cation opérée, ces cinq personnes, haibitant<br />
Graulhet, Êurent immédiatement relâchées.<br />
En face <strong>de</strong> l'endroit où elles se trouvaient<br />
au moment <strong>de</strong> leur arrestation, les gendarmes<br />
constatèrtenit que <strong>de</strong>ux isolateurs <strong>de</strong> la ligne<br />
téléphonique étaient coupés et ses fils étaient<br />
tombés à terre ; <strong>de</strong> plus, on avait essayé d'ar-<br />
raclier le poteau qui supportait oes fils. Les<br />
cinq personnes ont protesté contre leur arres-<br />
tation et déclaré qu'elles n'étaient pas les au-<br />
teurs do cet acte <strong>de</strong> sabotage.<br />
Vers la même heure, rue Gambetta. les<br />
'gendarmes <strong>de</strong> service s'aperçurent qu'on avait<br />
essaye <strong>de</strong> tendre un fil en travers <strong>de</strong> la<br />
route.<br />
Dérangés sans doute, le ou les .individus n'a-<br />
paient pu attacher le fil <strong>de</strong> fer que drun côté<br />
«u parapet du pont Saint-Projet.<br />
_ i^rocès-verbal a été dressé et une anquéte<br />
• e ô «a"e ouverte sur ces. <strong>de</strong>ux faits.<br />
i I i a , rCun ion d'hier, nous le disons plus haut,<br />
mfîm t /oublée à différentes reprises ; elle a<br />
No. 6 ? brusquement interrompue,<br />
lectpn "evons maintenant faire part 'à nos<br />
'T„„f s te paroles qui ont été prononcées,<br />
patron n aDoro " M. Bressolles se plaint que les<br />
'Mèrcrn es dô Krevistes ne se font pas régu-<br />
No r /' aue lorsqu'elles ont lieu ce sont<br />
rent ;[ s les mêmes personnes qui les assu-<br />
i>ose f,„ ni0 /'a,ïit Pas seulement lorsqu'on pro-<br />
crl réunion, d'organiser les patrouilles,<br />
ce sont les grévistes qui sont la cause <strong>de</strong> tous «<br />
les mouvements -, d'après eux, ce ne sont j a<br />
mais les gendarmes. Cependant, nous avons<br />
eu l'occasion <strong>de</strong> remarquer dallh Je ïl<br />
circonstances, <strong>de</strong>puis le cornuiencement; ue<br />
cette grève, que les provocations no vouaient<br />
jamais du notre côté. .,„„,„, ' *<br />
. j'ai reçu <strong>de</strong>s lettres me prévenant q a<br />
près la grève les. usines <strong>de</strong> Graulhet servent m<br />
fermées pour moi. Peu m'importe : /-«t* ""<br />
nvempéohera pas <strong>de</strong> faire mon a c |<br />
bout. On a parlé également <strong>de</strong> m arrêter ei n<br />
(le me jeter cn prison. » . .<br />
Kt comme <strong>de</strong>s marques <strong>de</strong> sympathie et aes<br />
protestations s'élèvent dans la salle, M. Bres- p<br />
solles uloute : a<br />
- Ne protestez pas, car un homme n est rien r<<br />
dans une grève, c'est tous. On peut m arre- tI<br />
ter. d'autres me remplaceront et comme mol<br />
feront ce que l'intérêt <strong>de</strong> notre cause corn- a<br />
man<strong>de</strong>. p<br />
< ^Continnez to calme que jusqu'ici vous avez 0<br />
observé, ne provoquez jamais, gar<strong>de</strong>z vos for- d<br />
ces pour vous en servir le moment venu. n<br />
« N'insultez jamais les petits soldats, sous g<br />
leurs capotes c'est, le cœur d'un frère qui bat,<br />
a l'unisson du nôtre, et ni Jamais on les oDlige (1<br />
à diriger leurs armes contre nos poitrines,<br />
les balles passeront au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> nos tètes. « a<br />
M. Bressolles -parle ensuite <strong>de</strong>s conditions a<br />
d'hygiène dans lesquelles se trouvent les usi- ,<br />
nés et dit qu'un <strong>de</strong>s patrons est allé A la. |,<br />
comuaission <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'autorisation <strong>de</strong> ralre s<br />
blanchir une salle <strong>de</strong> son usine pour pouvuir q<br />
loger les soldats.- p<br />
U rappelle les paroles <strong>de</strong> Briand en faveur e<br />
du l'inuviou <strong>de</strong> l'Yonne et fait le procès <strong>de</strong>s /<br />
parlementaires qui, à la veille <strong>de</strong>s élections,<br />
ne j'.herrhent qu'une chose : se faire réélire }<br />
pour toucher encore pendant longtemps les *<br />
15,000 francs et ne s'occupent nullement d'à- !<br />
m'éliorer le sort <strong>de</strong>s fiialheireux ouvriers. ï<br />
Briand lui-même a oublié qu'à uii motuent 1<br />
donné il s'était fait le défensew du la classe .<br />
ouvrière ; aujourd'hui, U est au pouvoir, il *<br />
met. la force armée a la disposition du patro- j<br />
nat.<br />
M. Rressolles termine cn Indiquant qael.iues- '<br />
unes <strong>de</strong>s ressources dont dispose le eyiulicat \<br />
pour assurer le fonctionnement <strong>de</strong>s suupes<br />
communistes et déclare uu'avec cela un tmat<br />
pass«r largenient l'hiver. U <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aussi â j<br />
l'assemblée <strong>de</strong> vouloir bien, par un vote, dire<br />
si oui ou non ou veut s'opposer «a transport<br />
<strong>de</strong> toutes marchandises, déclarant ua.auco <<br />
que si le vote est uiiirinatif il sera le premier*, !<br />
à prendre la tête du mouvemeat.<br />
A mains levées l'assemblée, a l'u.ianlrntté, <<br />
déclare qu'eue est d'avis <strong>de</strong> ne plus toierer les<br />
transports.<br />
1<br />
M. Bellièros, afwi luocè<strong>de</strong> a M. Bressolles, -<br />
fait part à l'assemblée <strong>de</strong> la réception fane<br />
à Albi aux enfants envoyés en exo<strong>de</strong>, "<br />
M. Calvignac raconte le meeting qui a eo <strong>de</strong> témoigner aux généreux dona-<br />
teurs, à nos concitoyens, douane à ceux d'Ailbi<br />
et <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, sa recotninsiasance et <strong>de</strong> leur<br />
exprimer .ses très vils remerciementis.<br />
Notre bedile cité a donné, «* jtmrs-,ci, un<br />
adnnrable exem.plie <strong>de</strong> solidarité patriotique et<br />
d» fraternité enrétienne dont .âe a lé droit<br />
<strong>de</strong>tre nere. Personne n'a refusé son obole,<br />
et tous, chacun suivant ses moyens mit eu<br />
la même pensée et ont esquissé te même<br />
giasfjo.<br />
D'vriiiminriïnration a aussi ie <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> rap-<br />
peler aux malheureux qui ont déjà profité et<br />
qui profiteront encore <strong>de</strong>s d'ans recueillis,<br />
qu'il est nécessaire qu'ils ne voyant pas dans<br />
la charité une prime contre l'imiprévoyance<br />
A une époque ou l'es Incendies se mufti plier it<br />
d'Uine façon désolante, il est bon que chacun<br />
jirenne set précautions pour éviter le retour<br />
am maltienrs gai axa trouveraient peut-être<br />
pas <strong>de</strong>s secours aussi généreux et aussi spon-<br />
tanés.<br />
A<br />
CARCASSONNE. — L'agrandissement <strong>de</strong> la<br />
gare. — Los travaux vont commencer inces-<br />
sammeut. L'entrepreneur, M. Chevalier a ou-<br />
vert le rôle d'embauché <strong>de</strong>s ouvriers nui se-<br />
ront au nombre <strong>de</strong> 150 ou 200. La Compagnie<br />
du Midi dunne d abord .satisfaction aux <strong>de</strong>si-<br />
<strong>de</strong>rata <strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> commerce, qui <strong>de</strong>-<br />
mandait que les services <strong>de</strong> la petite vitesse<br />
ne fussent pas déplacés à l'Estagnol et d'ins-<br />
taller <strong>de</strong>ux ou trois nouvelles voies <strong>de</strong> déga-<br />
gement à la gare <strong>de</strong>s marchandises, en abat-<br />
tant la butte, les constructions, et en nivelant<br />
les terrains compris dans le triangle formé<br />
Upuis P ° nt C ' e la Pa ' X ' la gare et le pont rt Ar -<br />
i„ I>a , r -", n ? voie spéciale nouvellement rriS4e<br />
les déblais seront portés à l'Fsti<br />
ée '<br />
remblayer les bas-fonds car /^"S" 01 pour<br />
dépôts <strong>de</strong> niantbaal^y^^^l^<br />
voms <strong>de</strong> triage <strong>de</strong>s rames <strong>de</strong> wago s<br />
<strong>de</strong><br />
—— 1<br />
ARBONNE . — « Un Divorce » à l'Alcazar-<br />
Théâtre. — Ce sinlr, à 8 heures et <strong>de</strong>mie très<br />
prei'isee. représentation <strong>de</strong> Un Divorce, pièce<br />
eu trois actes. île M Paul Bourget, do l'Acadé-<br />
mie Française. ïLes rôles principaux seront te- „<br />
nus par Mme Maïellier-Bareille. grand pre- '<br />
tnier rôle <strong>de</strong>s théâtres do <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong> Nan-<br />
tes ; Mlle. C. Car<strong>de</strong>nal, du théâtre <strong>de</strong>s Variétés, '<br />
<strong>de</strong> l'oulousa : Mme Bourbeillo, professeur do <<br />
déclamation, et les artistes <strong>de</strong> la Société <strong>de</strong> *<br />
Saint-Genest, <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>.<br />
La pièce sera précédée d'une conférence sur<br />
le suj
Jeudi <strong>27</strong> Janvier 191(1<br />
avril, tifi 90; 4 <strong>de</strong> mare, if; 15; 4 <strong>de</strong> mal, 17 40; ten-<br />
dance «Mme.<br />
Avrt ajpiport, maidié animé, tendance<br />
hausse.<br />
Poulets, » 50 ; prroues, 6 fr. ; pigeons. 2 30; canards,<br />
5 à 6 fr. ; pinta<strong>de</strong>s, 6 à 7 fr. ; din<strong>de</strong>s. 1H fr.; din-<br />
dons, 20 fr., le touit la paire; œufs, 1 10 la douzaine.<br />
Gibier — Petit apport.<br />
Lièvre}', 8 fr. ; .perdreaux, 5 50; lapin <strong>de</strong> garenne,<br />
2 50 te tout la pièce.<br />
TARN-ET-GARONNB Nèg repelisse.<br />
Marché. — Notre mardi* <strong>de</strong> mardi 25 Janvier<br />
n'a pas eu l'importianoe ordinaire <strong>de</strong>s marchés do<br />
la saison. La cause en est surtout à la pério<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
mauvais temips que nous traversons. Voici les cours<br />
pratirués :<br />
Halle aux grains. - Blé, <strong>de</strong> 19 à 2 50; avoine, <strong>de</strong><br />
9 50 à 10 fr. ; maïs, <strong>de</strong> 15 à 16 tr. ; fèves, <strong>de</strong> 16 a<br />
16 50; orgie, <strong>de</strong> 12 à 12 50; seigle, <strong>de</strong> 13 à 13 50; mê-<br />
teiil. <strong>de</strong> 17 à 17 50; haricots, <strong>de</strong> 22 à 23 £r.; sorgho,<br />
<strong>de</strong> 9 à 9 50; pomimes <strong>de</strong> terre, <strong>de</strong> 3 à 4 tr.; le tout<br />
lêhectollitre; sons. 7 fr. ; repasses. 9 tr. ; le tout les<br />
50 kilos.<br />
Place à la volaille. — Assez approvisionnée. Pou-<br />
lies vieilles, <strong>de</strong> 4 50 à S 50; poulets, <strong>de</strong> 3 a. 3 75; din-<br />
dons, <strong>de</strong> lt à I3fr. ; din<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 9 à 11 tr.; pinta<strong>de</strong>s,<br />
<strong>de</strong> 4 50 à 5 fr. ; chapons, <strong>de</strong> 5 à 6 Cr.; canards, <strong>de</strong> 4<br />
à 4 50; le touttoapaire.<br />
Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 5 .A 6 fr.; lapins <strong>de</strong> garenne,<br />
<strong>de</strong> 1 50 à 1 75 ; lapins domestiques, <strong>de</strong> 1 50 a 2 tr. ;<br />
perdreaux, <strong>de</strong> 2 à 2 25; bécasses, <strong>de</strong> 2 25 A 2 50;<br />
grives. 0 50; merles, o 30, le tout la pièce.<br />
l>es œufs, l 30 la douzaine<br />
IjEuozerîe.<br />
Marché du 24 jaiwier. — Le mauvais temps <strong>de</strong><br />
ilundi avait beaucoup contrarié notre marché, qui<br />
n'a été que très médiocre. Seul, le marché a la vo-<br />
ilailllle présentait na pe.n d'aniimaUcn.<br />
Les poules so sont vendues <strong>de</strong> ft 75 A 0 50; tes pou-<br />
lets, <strong>de</strong> 2 75 à 4 50; canards, <strong>de</strong> 4 50 A H tr.; pigeons,<br />
<strong>de</strong> 0 90 à 1 50, te tout la paire ; les dindons sont ra-<br />
pi<strong>de</strong>ment vendus A raison <strong>de</strong> 0 70 A 0 80 le <strong>de</strong>mi-ki-<br />
lo; les ceufc, <strong>de</strong> l à t tio la douzaine (légère hausse).<br />
Gibier. — Lièvres, <strong>de</strong> 5 A 5 50; lapins rte garenne,<br />
rte 1 75 A 2 fr. ; perdreaux rouges, <strong>de</strong> 2 a 4 25; per-<br />
dreaux gris, <strong>de</strong> t 50 à l 75; grives, <strong>de</strong> 0 60 A 0 65;<br />
merles et lourds, <strong>de</strong> 0 25 â 0 30, le tout la pièce<br />
Foiraiil aux porcs gras. — Vendus A raison <strong>de</strong> 4!<br />
à 43 îr. les 50 kilos, poids vif.<br />
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iccard et Privât ; à MONTPELLIER, pharma-<br />
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Pharmacia Gautié ; à ALBI, pharmacie Cam-<br />
bouJrvés ; à TARRES pharmacies Dantin «»<br />
Ferran ; à AGEN, pharmacie Rouquet : a<br />
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macie Cros ; à DECAZEVILLE, pharmacie Oe-<br />
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BOURSE DE PARIS<br />
Du 25 <strong>janvier</strong> (par dépêche télégraphique)<br />
€SRANULESCMVOSGES-TOUX-GBP«3»<br />
IONDS D'ETAT<br />
5 % .. r, ., "^7^7/. " tSe<br />
S % Àmortis's^le. ••<br />
Dette tunis. obi. 3 % 1892 •••<br />
Consolidés anglais -CP»<br />
Consolidés anglais. "ne<br />
Argenune 5 % 1886----"<br />
Autriche 4 % or (10 flor) -<br />
Lots du Congo '••<br />
Egypte uniûée.<br />
Espagnole extér ;cp><br />
Kptgnole extér ..... UM<br />
Hongrois 4 % •<br />
Italien a %<br />
Italien 5 %... u -<br />
Trainvways Pons 4 % 1900, 492. ' ;J<br />
Changes. — Espagne, les 100 pesetas 92 95 •<br />
6/38' 25 " U2 à 56 20 1/2 ; U< " to - 12a «/M'a 123<br />
3 % dont 50<br />
3 % dont 10<br />
Dana, ottom. d. 5<br />
Rio dont 20<br />
Rio dont 10 ><br />
COURS DES PRIMES<br />
98 S5 dont 25.<br />
dont 25<br />
Extér. dont 50.,<br />
dont 2 fr. 50<br />
..> .... .. I dont 5....,<br />
BOURSE DE MADRID<br />
98 72<br />
19 48<br />
HMQ<br />
86 20<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Prauts d'Etat, français. — 3 % au porteur, 98 GO ;<br />
3 % aimortissaMe, ON 70.<br />
Fonds garantis par lo gouvernement français. —<br />
Otbligations Aonam et Touki,n 2 1/2 %. Si 90 . Obli-<br />
gations .Afrique occi<strong>de</strong>n.Urie française 1903-1S07,<br />
466.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Obliga tions Alligcrte 3 %<br />
1902, 450 ; Tunisien 3 % 1902, 416 50.<br />
Emprunts <strong>de</strong> villes. — Obligations VU1I10 <strong>de</strong> Paris<br />
1871 3 %. 406 25 ; 1876 4 %, 553 50 ; 1898 quarts,<br />
111 50 ; IS04 cinquièmes, 95.<br />
- Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> France (actions<br />
nominatives), 4.280 ; OWigailous communales 1879,<br />
2 60 %. 468 : Foncières 1»45, 2 60 %. 4R5 ; Gaminu-<br />
nailes' 1906, 506 ; .Crédit Lyonnais, ex-coup. 26, 1.412;<br />
Est action <strong>de</strong> jouissance, ex-coup. 66, 415 . Midi<br />
actions ex-coup. 106, 1.161 , Nord, obligations 3 %<br />
anctenraes. 450 : Ouest, nlvligations 3 % anciennes,<br />
4A4 60 ;' Compagnie Générale Transatlantique, ac-<br />
tions ord. ex-coup. 85, 246 ; Obligations Suez 5 %,<br />
61fl..<br />
Forais d'Etat, étrangers. — Chinois 5 % 1902, 531;<br />
BIBLIOGR/ÎPblE<br />
REVUE CATHOLIQUE GT ROYALISTE, fondée<br />
on 1901, sous do patronage du général <strong>de</strong> Clin<br />
rette, revue mensuelle. — Administration •<br />
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nés, Paris. Abonnement : un an, Franc»<br />
10 fr., étranger 12 fr.<br />
08<br />
Sommaire du numéro du 20 <strong>janvier</strong> <strong>1910</strong> • I<br />
I. Les Rois <strong>de</strong> France et l'Abba(ye <strong>de</strong> Mar<br />
moutier (1. Les Capétiens), Rom j. Rabory -1<br />
II. Un Ecrivain royaliste (Charles <strong>de</strong> Lacoiribe<br />
suite), Paul Ronnoi. — III. Versailles (son'<br />
nets), Abel Léger. — IV. La Fin du Monsouo- e<br />
(avant-propos : I. Le Manteau do Ja Fable)<br />
Charles Vincent. — V. Un « Mentor » à la fiii<br />
du dix-huitième siècle (Lettres <strong>de</strong> direction du<br />
PèrctMandar, <strong>de</strong> l'Oratoire), Jean <strong>de</strong> Ricault<br />
d'Hôrlcault. — VI. Les Patriciens <strong>de</strong> Paris (ro-<br />
man, suite), Charles <strong>de</strong> Ricault d'Héricault.<br />
Partie périodique. — Notes <strong>de</strong> politique et <strong>de</strong><br />
critique religieuses, Abbé G. <strong>de</strong> Pascal ; Ques-<br />
tions sociales en France, Fi.rmin Bacconnier ;<br />
Questions politiques cn France, Jean <strong>de</strong> Llniè-<br />
res ; La Dévotion a.u Sacré-Cœur, C. <strong>de</strong> la Ri-<br />
verte ; Le Mouvement royaliste. Jean <strong>de</strong> Liniè.<br />
res ; Questions sociales à l'étranger. René <strong>de</strong><br />
Garagnol ; Notes <strong>de</strong> politique étrangère, An-<br />
dré Pavie ; Arguments et Documents (textes<br />
<strong>de</strong> MM. <strong>de</strong> Lapouge, Couturier, Labor<strong>de</strong>-Mi-<br />
lan), Dorn J.-M. Besso ; Les Idées jiar les Li-<br />
vres (Revue critiqué semestrielle : Littérature<br />
étrangère). Bcné <strong>de</strong> Garagnol ; Revue <strong>de</strong>s Re-<br />
vues (1. Quesnionn historiques et sociales), An-<br />
toine Lustra ; (11. Littérature) Albert <strong>de</strong>'Ber-<br />
saucourt ; Bibliographie, Jean <strong>de</strong> iLinières.<br />
r La Vrai REPARATEUR TRICARD ^<br />
Guérit Plaies <strong>de</strong> toutes natures<br />
Fixons do l'50 eî 2fE0. — Toutes ' harmiclet.<br />
ess une nuit<br />
les<br />
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vue les espérance étemel ir» el nm mT<br />
me ici-bas. trouble la raison<br />
Elle mettait en praticrue. avec nno<br />
miraiDle obéissance, le précepte divin<br />
qui nous ordonne <strong>de</strong> donner à nos frè-<br />
res malheureux, tout le surplus que nous<br />
recevons <strong>de</strong> Dieu. °Des sommes impor-<br />
tantes furent envoyées à toutes les gran- ,<br />
<strong>de</strong>s œuvres, aux tnissious, aux écoles i<br />
chrétiennes, aux asiles pour la vieillesse.<br />
Et puis, lorsqu'elle «ut fait <strong>de</strong> la moitié<br />
<strong>de</strong> sa fortune te plus noble emploi, tors-<br />
que l'héritage lui parut entièrement pu-<br />
rifié <strong>de</strong> la tare d'avariée, ei qu'elle se<br />
sentit vraiment digne d'être la compa-<br />
gne <strong>de</strong> Jacques d'Elbris, lorsqu'elle fut<br />
bien sûre qu'elle tue lui apporterait pas<br />
le malheur, elle revêtit la robe <strong>de</strong> satin<br />
blanc ; elle se laissa voiler <strong>de</strong> Mille. Et,<br />
jolie comme elle ne l'avait jamais été,<br />
sous sa couronne <strong>de</strong> rieurs d'oranger, elle<br />
s'agenouilla <strong>de</strong>vant l'autel .<br />
Les mams un peu tremblantes, tenant<br />
son missel. Yvonne regardait celui qui<br />
allait être le compagnon <strong>de</strong> toute sa vie,<br />
avec une expression <strong>de</strong> dévouement ten- j<br />
dre. profond comme son âme.<br />
Et .Lacques, en abaissant son regard<br />
sur cette jeune femme si intelligente et<br />
i si bonne, semblait lui dire<br />
— Vous le savez, Yvonne, vous venez,<br />
après Dieu seul, dans mon amour et<br />
dans ma foi.<br />
Cotte cérémonie nuptiale emplissait<br />
la petite église <strong>de</strong> Plounac d'une nom-<br />
breuse assistance. On ne reconnaissait<br />
plus, sous sa parure <strong>de</strong> fête, l'humble<br />
sanctuaire, où la fille du Pauvre Job<br />
avait tant prie . <strong>de</strong>s lustres d'or, don <strong>de</strong>s<br />
jeunes mares, y resplendissaient, et un<br />
orgue, offert aussi par' ceux cm s'un.s-<br />
. saient faisait entendre ses harmonies.<br />
' Le prêtre <strong>de</strong>scendait les <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> l'au-<br />
tel les bagues furent échangées lia<br />
. étaient unis Us s'étaient donné mutuel-<br />
| lemenl leur âme tout entière Ils vou-<br />
S^te^JSSS*...?» étroitement unies<br />
venir. S^tt^<br />
Us priaient avec la même ferveur.<br />
La messe s'achevait. L'orgue conti-<br />
nuait ses chants <strong>de</strong> fêtes, et les cloches,<br />
comme à l'arrivée du cortège, se remi-<br />
rent joyeusement en branle<br />
Yvonne quitta son prie-Dieu <strong>de</strong> ve-<br />
lours, ferma son missel et s'appuya sur<br />
le bras <strong>de</strong> son mari, pouf <strong>de</strong>scendre ia<br />
nef.<br />
Et lui <strong>de</strong>vait toujours gar<strong>de</strong>r, dans sa<br />
pensée, le souvenir <strong>de</strong> cette jeune mariée<br />
teille qu'elle lui apparaissait en ce mo-<br />
ment. Elle marchait éclairée par le so-<br />
leil, formant une pluie <strong>de</strong> rubis et <strong>de</strong><br />
saphirs en tombant <strong>de</strong>s vitraux. Mais<br />
156 qui pénétra surtout dans le cœur du<br />
jeune mari, pour s'y graver à jamais, ce<br />
fut l'expression <strong>de</strong> la voix qui, tout bas,<br />
lui murmurait :<br />
I — Mon Dieu ! quel bien nous pourrons<br />
faire I que d'heureux nous <strong>de</strong>vront leur<br />
joie 1<br />
| Et sous le porche même <strong>de</strong> la petite<br />
' église, ils commencèrent à répandre<br />
I l'aumône.<br />
I La foule <strong>de</strong>s curieux, ayant quitté l'é-<br />
glise, <strong>de</strong>meurait assemblée et faisait au<br />
cortège une double haie. Dans l'air, on<br />
n'entendait vibrer que les syllabes dures,<br />
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FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL Jeudi <strong>27</strong> Janvier <strong>1910</strong>. - '28* Année - N» 6.2*9 BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU<br />
Les Faits du Jout<br />
La chambre, dans sa séance du matin, a<br />
terminé l'examen du budget <strong>de</strong> l'Insfruction<br />
publique ; le soir elle a discuté le budget <strong>de</strong>s<br />
Beaux-Arts.<br />
Le Sénat a continué'la discussion <strong>de</strong> la loi<br />
sur les retraites ouvrières.<br />
M. Clemenceau a confirmé sa démission du<br />
parti radical.<br />
—>—<br />
La ligne téléphonique <strong>de</strong> Graulhet à Albi a<br />
été coupée ; cinq grévistes, surpris près d'un<br />
poteau brisé, ont été arrêtés.<br />
—:—<br />
Les cabaretiers du Nord organisent la grève<br />
<strong>de</strong> l'alcool pour protester contre les nouveaux<br />
impôts.<br />
—:—<br />
Les inondations ont causé do gros dégâts<br />
dans la Marne ; à Conflans, quatorze maisons<br />
se sont écroulées ; à Lux (Côte-d'Or), on a dû<br />
faire sauter un barrage à coups <strong>de</strong> canon.<br />
La situation s'aggrave à Paris ; on a dû<br />
évacuer une partie du ministère <strong>de</strong>s affaires<br />
étrangères ; le « journal officiel » n'a pas pu<br />
paraître ; le Palais-Bourbon est cerné par les<br />
eaux et sans conmmunîcations télégraphiques<br />
ou téléphoniques avec le reste <strong>de</strong> Paris ; les<br />
égouts débor<strong>de</strong>nt ou éclatent dans plusieurs<br />
quartiers.<br />
Les voies d'accès à Paris par le réseau d'Or,<br />
léans sont totalement coupées ; les trains n'ar-<br />
rivent plus qu'à Jpvisy, d'où l'on doit rejoin-<br />
dre Paris par le P.-L.-M.<br />
Le village suisse <strong>de</strong> Coppenteïn a été ense.<br />
veli par les neiges ; les travaux du tunnel du<br />
Losutschberg ont dû être interrompus.<br />
La Crue<br />
mentation ! — <strong>de</strong>s inspecteurs primaires<br />
ne laisse aucun doute à cet égard.<br />
1<br />
Ainsi, il paraît que oes fonctionnaires<br />
sont inégalement répartis. Tel départe-<br />
ment, comme le Tarn, en compte 5 avec<br />
331.000 nabitants, tandis que tel autre, 1<br />
le Gard par exemple, n'en a que 4 avec<br />
421.000 habitants. M. Leroy-Beaulieu :<br />
faisait une proposition fort sage : « Ne<br />
pourrait-on pas, disait-il, réduire gra-<br />
duelllement le nombre <strong>de</strong>s inspecteurs<br />
dans les département où ils sont trop<br />
nombreux ? «<br />
— Impossible, ont répondu le minis-<br />
tre et le rapporteur : il faudrait au con-<br />
traire les augmenter. »<br />
On fixera cette augmentation lors <strong>de</strong><br />
la discussion du prochain budget, et<br />
ainsi le gouffre grossira, la crue mon-<br />
tera, les dégâts <strong>de</strong> la catastrophe laïque<br />
et. .. obligatoire arriveront aux trois cents<br />
millions I<br />
Hier encore, die quoi a-t-on parlé ? De-<br />
nouvelles augmentations. On a discuté<br />
un amen<strong>de</strong>ment tendant à ovgmenter le<br />
crédit <strong>de</strong> 575.000 francs <strong>de</strong>stiné aux ins-<br />
tituteurs <strong>de</strong>s villes <strong>de</strong> Paris, Marseille,<br />
Lyon, Bor<strong>de</strong>aux.<br />
Pourquoi cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'augmenta-<br />
tion •?<br />
M. <strong>de</strong> Gailhard-Bancel a donné la<br />
vraie raison : l'aggravation <strong>de</strong>s charges<br />
occasionnées -dans les gran<strong>de</strong>s villes par<br />
l'instruction publique provient <strong>de</strong> la<br />
suppression <strong>de</strong>s écoles congréganistes<br />
qui ne coûtaient pas un centime à l'Etat.<br />
Pourtant, il y aurait un moyen très<br />
simple <strong>de</strong> rassurer l'opinion publique<br />
justement effrayée par la débâcle <strong>de</strong> tous<br />
ces millions emportés par les eaux répu-<br />
blicaines Ce serait d'utiliser les <strong>de</strong>rniè-<br />
res écluses encore intactes. M. <strong>de</strong><br />
Gailhard-Bancel proposait <strong>de</strong> proroger<br />
jusqu'en 1920 le délai <strong>de</strong> dix ans prévu<br />
par la loi <strong>de</strong> 1904 sur les laïcisations.<br />
Pondant Ces dix ans, on aurait pu s'abs-<br />
tenir <strong>de</strong> fermer quelques écoles qui n'ont<br />
pas encore été touchées par les laïcisa-<br />
teurs. Mais les auteurs responsables <strong>de</strong><br />
la crue maçonnique n'ont rien voulu en-<br />
tendre. Le sieur Berteaux s'est écrié : '<br />
« Nous entendons lutter <strong>de</strong> tous nos<br />
moyens contre l'enseignement congréga-<br />
niste. »<br />
Ah I ils sont généreux nos Quinze<br />
Mille avec l'argent <strong>de</strong>s contribuables.<br />
Ils le sont un peu moins quand il s'agit<br />
d'ouvrir leur porte-monnaie pour soula-<br />
ger <strong>de</strong>s misères.<br />
On leur <strong>de</strong>mandait tout à l'heure <strong>de</strong><br />
s'imposer sur leur traitement une sous-<br />
cription personnelle -<strong>de</strong> cinquante francs<br />
<strong>de</strong>stinée aux victimes <strong>de</strong>s inondations.<br />
Ils ont failli jeter dans la Semé l'auteur<br />
<strong>de</strong> cette proposition, lequel croyait siéger<br />
dans la Chambre conservatrice <strong>de</strong> 1875.<br />
Tant il est vrai que la pensée d'une<br />
catastrophe nationale est indifférente<br />
, aux pillards <strong>de</strong> nos finances. Leur<br />
, <strong>de</strong>rnière démonstration est tristement<br />
j concluante.<br />
Victor LESPINE '<br />
Il a flatté la majorité en lui disant que<br />
les cathodiques l'avaient provoqué.<br />
Il a flatté les modérés du centre et M.<br />
Denys Cochin le premier, en leur délivrant<br />
un certificat <strong>de</strong> modérantisme.<br />
Il a, chose beaucoup plus admirable et qui<br />
donne la mesure <strong>de</strong> soin opportunisme, flatte<br />
les évêques en proclamant, après avoir fait<br />
leur procès, qu'ils avaient lisé <strong>de</strong> leur droit<br />
strict .eoi intervenant...<br />
Et il finit par déclarer que le monopte <strong>de</strong><br />
l'enseignement est impossible.<br />
Ne nous y flans pas.<br />
Sans doute, M. Briand fut sincère, en<br />
faisant cette déclaration, et cette sincérité,<br />
est assez rare pour que nous la notions.<br />
11 n'attaquera pas <strong>de</strong> front la liberté <strong>de</strong><br />
l'enseignement ; il ne présentera pas un<br />
projet <strong>de</strong> monopole, franc et dénué d'arti-<br />
fices.<br />
Mieux que tout autre, U se rend compte -<br />
qu'en agissant ainsi, il provoquerait dans-<br />
lé pays tout entier une explosion dange-<br />
reuse <strong>de</strong> colière et d'indignation.<br />
Et puis, ces abordages brutaux ne sont<br />
pas <strong>de</strong> son goût, et on"ne se méfait plus à<br />
son âge.<br />
Bouilhet fait dire, en quelque chant du<br />
Mœlenis, au rhéteur Paulus ;<br />
Le genre ne veut pas d'exor<strong>de</strong> magnifique s<br />
J'aurais l'insinuant, s'il n'était pas si tard...<br />
Pour M. Briand, il n'esit jamais trop<br />
tard.<br />
Pas <strong>de</strong> monopole j mais ne soyons pas<br />
dupes ; en échange, nous aurons une légis-<br />
lation qui ne vaudra pas mieux...<br />
La gauche, dit-on, n'a pas compris immé-<br />
diatement cet artifice et manifesta sa co-<br />
lère.<br />
Ces primaires se peuvent pas se faine aux<br />
habiletés <strong>de</strong> leur chef.<br />
Et c'est pourquoi nous pensons que les<br />
déclarations <strong>de</strong> M. Briand n'ont pas une<br />
importance capitale.<br />
Il ne dépend plus du gouvernemen t <strong>de</strong> se<br />
refuser au conflit scolaire. '<br />
La question est posée, et restera posée.<br />
M. Briand. qu'il le veuille ou non, sera<br />
condamné, s'il reste au pouvoir, à légiférer<br />
contre nous et à nous 'enlever les <strong>de</strong>rnières<br />
libertés <strong>de</strong> l'enseignement.<br />
Et si ce n'est pas lui, ce sera son frère<br />
qui légiférera...<br />
Paul J. DE CASSAGNAC.<br />
11 y a plus que la Seine qui monte, et Pendant ces dix ans, on aurait pu. s abs-<br />
îa crue <strong>de</strong>s eaux n'est pas la seulo qui, tenir <strong>de</strong> fermer quelques écoles qui n'ont<br />
pour le quart d'heure, constitue un dan- pas encore été touchées par les laïcisa-<br />
ger national. tours. Mais les auteurs responsables <strong>de</strong><br />
La crue budgétaire n'est pas moins la "ue maçonnique n'ont rien voulu en-<br />
grave, tendre. Le sieur Berteaux s'est écrié :<br />
Elle est d'autant plus menaçante pour « Nous entendons lutter <strong>de</strong> tous nos<br />
noire sécurité que ceux-là qui ont pour moyens contre l'enseignement congréga-<br />
missioin <strong>de</strong> la combattre ot d'en enrayer mato. »<br />
les effets refusent systématiquement Ah I ils sont généreux nos Quinze<br />
d'organiser le moindre secours. Comme Mille avec l'argent <strong>de</strong>s contribuables,<br />
on va le voir, ils font même le contraire. Us le sont un peu moins quand il s'agit<br />
Les dépêches nous annoncent qu'en d'ouvrir leur porte-monnaie pour soula-<br />
présenoe <strong>de</strong> la gravité <strong>de</strong> la situation, à ger <strong>de</strong>s misères.<br />
Paris, tout le personnel <strong>de</strong>s ponts et On leur <strong>de</strong>mandait tout à l'heure <strong>de</strong><br />
chaussées a été mobilisé. Jour et nuit, s'imposer sur leur traitement une sous-<br />
ingénieurs el agents voyers se multi- cription personnelle- <strong>de</strong> cinquante francs<br />
plient pour arrêter le fléau. <strong>de</strong>stinée aux victimes <strong>de</strong>s inondations.<br />
Le ministre <strong>de</strong>s travaux publics en Ils on "t failli dans la Seine l'auteur<br />
personne s'est rendu sur les lieux pour <strong>de</strong> celte proposition, lequel croyait siéger<br />
bien s'assurer que chacun faisait son dan9 k Chambre conservatrice <strong>de</strong> 1875.<br />
<strong>de</strong>voir et qû% tous les moyens <strong>de</strong> Tant l] œt vr ai que la pensée d'une<br />
défense étaient employés pour sauver catastrophe nationale est indifférente<br />
Paris d'une catastrophe irréparable. 'Le arac pillards <strong>de</strong> nos finances. Leur<br />
Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République lui-même <strong>de</strong>rnière démonstration est tristement<br />
qui, en pareil cas, sait si bien jouer les concluante.<br />
Choufleury, a dû sortir <strong>de</strong> chez lui pour Victor LESPINEr'<br />
encourager, par sa présence, les sauve- «—— Ç)©©<br />
teurs et montrer aux victimes qu'il ne _<br />
lui est pas possible tout <strong>de</strong> même d'igno- a " /«f 14 I S IÀ<br />
rer leur détresse. fom vlilltlllv<br />
Les caves du Palais-Bourbon sont en-<br />
values par les eaux. POLITIQUE A DOUBLE FACE<br />
Mais les députés ne paraissent pas<br />
trop alarmés. Ayant pleinement con- ^ Couloumé. par Plaisance-du-Gers.<br />
fiance dans le zèle et l'activité <strong>de</strong>s ingé- ^ discours <strong>de</strong> M. Briand SUT l'enseigne-<br />
nieurs qui, en bas, s'efforcent <strong>de</strong> les proté- ^fu ^^i<br />
gor, en haut, dans 1 immense hémicycle, gran<strong>de</strong> importance.<br />
ils semblent complètement se désintéres- Ce discours montre, un© fois <strong>de</strong> plus, que<br />
ser <strong>de</strong>s flots <strong>de</strong> millions qui bouillonnent M- Briand «st absolument incapable <strong>de</strong><br />
furieusement autour <strong>de</strong> la tribune, el nmt P r,endre ^ attitu<strong>de</strong> nette et résolue, et<br />
<strong>de</strong>mnik lone-tpmrw 0,i,mnA i u 1 d'exercer sur lu majorité l'autorité néces-<br />
aopuis longtemps submerge le banc du saire pour conserver- le pouvoir,<br />
gouvernement. Quand nous disons qu'ils Lin ministre a besoin, pour se maintenir<br />
paraissent ne pas prendre gar<strong>de</strong> aux au gouvernement, <strong>de</strong> témoigner d'un auto-<br />
dommages et aux dégâts considérables rit * risine absolu - _,<br />
oaii^ps, rUr i*, „„ • 1Knuc, 1 ve,ulet m * p6ul comprendre qut<br />
le régime <strong>de</strong> la surenchère cette année m ^ ks , dl YTg62î 5es ^ lliKlUBa les P lu<br />
SUUL ut ia surenenere . ceue annoo a, gU es, malgré tes dissentiments <strong>de</strong> méthe<br />
«" augmentera les instituteurs <strong>de</strong>s ly- <strong>de</strong>s, malgré les préférences individuelle;<br />
cees, l'année prochaine l'augmentation ,ea catholiques suivront toujours, sans d<<br />
s étendra à tous les instituteurs t Dans fect ;ion, sans défaillance, la voie traditioi<br />
d eux ans, on trouvera une autre raison ^ tromZt^Itî! S 61 dm f- ,a ^ u * 11<br />
voter un petit million supplémen- <strong>de</strong> teurs c^ ^ 68 par leS<br />
Croquis d'Inondation \<br />
T<br />
Un rédacteur du Figaro s'est rendu en bar- j<br />
que à Alfortville. aux portes <strong>de</strong> Paris, où<br />
cinquante mille personnes ont été surprises<br />
par l'inondation. Nous reproduisons son émou- 1<br />
vant récit .<br />
Je veux aHer au cœur <strong>de</strong> la ville inondée.<br />
Une barque vient <strong>de</strong> déposer uni vieillard ]<br />
que, sur son dos, un homme <strong>de</strong> bonne vo-<br />
lonté a porté jusqu'à terne ; je hèle les ma-<br />
riniers, fais un prix, les embauche ,etmous !<br />
partons.<br />
Durant — Vous allez revenir ?<br />
> J'ai en moi un remords douloureux ]A<br />
- remords <strong>de</strong> ma curiosité professàonmette •<br />
cette barque, je l'immabilfee, et cala ip ,«<br />
sans, est en cette, /MT.*— '. . ^ la - Je le<br />
Il a fait ressortir ensuite, et cela dans Snel ^ oir0Mlsta e quelque peu<br />
1 intention <strong>de</strong> fomenter <strong>de</strong>s scissions ,«n-f *;„•<br />
f^fc.^^-f.-tre cZeTl S ,S *« ^tre, un hom-<br />
tu<strong>de</strong> belliqueuse et tes dispositions conci-<br />
liantes d'une partie <strong>de</strong> l'opposition parle-<br />
mentaire, qui aurait accepté volontiers la<br />
législation que l'Eglise a rejetéo.<br />
M. Briand n'a pas renoncé à l'espérance<br />
qu'il nourrissait <strong>de</strong> provoquer une crise<br />
dans les milieux catholiques, malgré les<br />
échecs qu'il a subis dans ses tentatives suc-<br />
cessive.<br />
Cet homme méconnaît absolument la dis-<br />
cipline qui règne parmi nous.<br />
L'échec que recueillit son essai <strong>de</strong> cul-<br />
tuelles ne l'a pas averti.<br />
II ne veut et me peut comprendre que<br />
malgré les divergences politiques les plus<br />
aiguës, malgré tes dissentiments <strong>de</strong> métho-<br />
AssLs sur l'appui d'une fetnêtw »»,<br />
me nous interaelte • ^eire, un hom-<br />
— Hep 1<br />
tés. N^ I S les clnq doigts tear _<br />
j*°ur voter un petit million supplémoïi-<br />
si ce n'est doux.<br />
Ha f déclarations du minisire concer-<br />
nt l' au £mentation — .encore une aug-<br />
s seront encouragés par les avertissements<br />
<strong>de</strong> leurs chefs.<br />
i M. Briand, qui s'accommo<strong>de</strong> <strong>de</strong> tout ot<br />
s adapte à n'importe quoi, no peut com-<br />
prendre que tout le mon<strong>de</strong> n-e soit pas doué<br />
d'une souplesse d'échiiio égale à la sienne.<br />
tés, Noms comprenons • lui ^ fëiruri, ,t<br />
trois enfants.<br />
5 ' le et ses<br />
— On va, l'ami, vous envoyer um« h.,r<br />
que ! lui crient mes cirnimm<br />
bar -<br />
qu'ils ten<strong>de</strong>nt h ren.te allfgre S ' d un ' e<br />
— Merci I fait l'homme.<br />
Nous avançons au fil rapi<strong>de</strong> du couram •<br />
un appel nous fait lever la tête.<br />
1<br />
Une grand'mère est au premier ; elle tint<br />
à la main un paquet, un bébé, pensons<br />
nous, qu'elle veut sauver. Nous stoppons<br />
— Hé là ! messieurs ! vous ne voudriez<br />
pas porter ce pain à ma fille, à nia petite-<br />
fille, 16, rue Pelletan, c'est lâ, la première<br />
ruo à gauche, <strong>de</strong>rrière vous.<br />
—Donnez-le, crie l'équipage d'une autre<br />
barque qui passe ; nous allons <strong>de</strong> oe côté.<br />
Nous Ui remettrons ; <strong>de</strong>là partdoqui?<br />
— De la mère Julie !<br />
Ln bière Julio lance soin pato, manque la<br />
barque ; l«- puin l.oinbc à l'eau, mais d'une<br />
socousso <strong>de</strong> la cor<strong>de</strong> à l'extrémité <strong>de</strong> laquelle<br />
elle a eu soin <strong>de</strong> l'attacher, la brave fem- le<br />
me arrache la précieuse miche au nau- qi<br />
frage. le<br />
— Allons, bon ! fait-elle. Le voilà fii<br />
mouillé. Baste 1 ils le mangeront bien tout p\<br />
<strong>de</strong> même. Par ce temps <strong>de</strong> malheur, c'est rc<br />
déjà une provi<strong>de</strong>nce que d'avoir du pain d(<br />
trempé. le<br />
Au coin <strong>de</strong> la rue Pasteur, d'où l'eau se se<br />
me .en véritables vagues, nous croisons une m<br />
fourragère dont la vue ,me remplit <strong>de</strong> pitié : ai<br />
blottis les uns contre les autres, les mains te<br />
jointes, les visages craintifs, apeurés, une le<br />
vingtaine d'enfants ; autour d'eux, à ge- n'<br />
noux, leur faisant un rempart <strong>de</strong> leur fa<br />
corps, les mamans... ce<br />
Nous avançons dans la rue <strong>de</strong> Villeneuve; ni<br />
<strong>de</strong> temps à autre, d'une rue adjacente dé- m<br />
bouchent une barque, une voiture. Et pour fr<br />
chacune, c'est à leur passage le même ap- le<br />
pel, pressant, angoissé, qui <strong>de</strong>scend : bi<br />
— Vous allez revenir ?<br />
Au coin <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Constantine un sous- tr<br />
officier d'artillerie pousse au-<strong>de</strong>vant <strong>de</strong> nous te<br />
sa monture. te<br />
— Où allez-vous ? ri<br />
J'explique ma présence. > A<br />
— Bien 1 passjez ! P'<br />
Et comme je m'étonne, mes gui<strong>de</strong>s me el<br />
content que, profitant <strong>de</strong> la panique, <strong>de</strong>s<br />
misérables ont frété <strong>de</strong>s bateaux, se sont q^<br />
introduits dans les maisons désertes et, C<br />
sous prétexte d'ai<strong>de</strong>r au sauvetage, ont A<br />
pillé <strong>de</strong>s appartements. Les gredins \<br />
v<br />
Une petite maison. Au premier, à la fe- P<br />
nêtre, un bon gros papa, un grand-père, la h<br />
vielle gTand'mère ; sous l'appui passe la P<br />
figure mutine et futée d'un gamin <strong>de</strong> huit a<br />
ains. a<br />
— Un renseigneraient, s'il vous plaît, ti<br />
fait-il en s'adressant aux rameurs, 1<br />
— Volontiers.<br />
— De combien l'eau doit-elle encore mon-<br />
ter ?<br />
— Un mètre, un mètre cinquante proba T<br />
blement. e<br />
Et tandis que l'enfant frappe <strong>de</strong>s mains *•<br />
et crie : « Oh ! chic ! » nous voyons le vieil- ,1"<br />
lard se tourner vers sa vieille compagne et d<br />
l'entendons dire : 1<br />
— Tu vois, il n'y a pas besoin <strong>de</strong> s'mquié- *<br />
ter. - t<br />
Ici, c'est -la terreur ! t<br />
Une maisonnette au milieu d'un jardin. I<br />
Des, murs, <strong>de</strong> l'eau ; <strong>de</strong>vant, une grille, une t<br />
grille qui ne s'ouvre que par une porte trop f'<br />
étroite pour laisser passer un bateau. Grou. s<br />
pée sur le perron, toute une famille est là t<br />
affolée, terrifiée. Ils sont trois ou quatre les A<br />
pieds dams l'eau, — qui monte ; il n'y a t<br />
pas d'étage ; ils se sentent perdus. Depuis *<br />
le matin ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt du secours, mais<br />
comme ils sont loin <strong>de</strong> la. rue on ne les a 1<br />
pas_vus et on ne les a pas entendus.<br />
Dieu merci ! Des sauveteurs qui passaient i<br />
les ont enfin aperçus. Ils amarrent leur bar- *<br />
que et, à coups <strong>de</strong> marteau <strong>de</strong>scellent, abat- 1<br />
tent la grille, entrent dans le jardin, accos- 3<br />
tent au perron, sauvent les pauvres gens, 1<br />
soudain fous <strong>de</strong> joie. . t<br />
Des débris roulenit autour <strong>de</strong> nous ; <strong>de</strong>s "<br />
cadavres d'animaux passent en tourbillon-<br />
nant, le poil luisant comme huilé ; à un '<br />
haut soupirail grillagé <strong>de</strong>s chats miaulent<br />
d'une façon affreuse. Nous allons ainsi par '<br />
<strong>de</strong>s rues et par <strong>de</strong>s rues désolées avec cette<br />
vision tragique <strong>de</strong> tous ces gens aux fenê-<br />
tres, qui muets, stupéfaits, nous voient ar-<br />
river comme tme espérance ©t nous regar-<br />
<strong>de</strong>nt avec effroi passer et nous éloigner.<br />
— Halte !<br />
Un artilleur nous barre le chemin. A 40<br />
mètres <strong>de</strong>vant nous, en face <strong>de</strong> la mairie,<br />
te courant fait cataracte, une formidable<br />
; cataracte, dont le courant est si violent qu'il<br />
est impossible d'y résister ; il y a là un<br />
gouffre. Non sans peine nous faisons <strong>de</strong>mi-<br />
tour.<br />
; Rencontre rue <strong>de</strong> Seine d'un naufragé fa-<br />
; Touche. Il a attendu un secouis qui n'est<br />
' pas venu, et alors brusquement il s'est mis<br />
à l'eau. Coiffé d'un chapeau melon, enve-<br />
, loppé <strong>de</strong> son par<strong>de</strong>ssus, correct, élégant<br />
' même, mais blême, furieux, désespéré, iî<br />
marche comme s'il était dans l'allée <strong>de</strong> quel-<br />
: que parc, avec une désinvolturo dont on<br />
1 n'ose sourire. Il a peut-être perdu la rai-<br />
' son.<br />
' Le ciel est abominablement noir ; il pleut<br />
9 encore, et l'eau no cesse <strong>de</strong> monter. Les rues<br />
inondées d'Alforrvillle s'enténèbrent <strong>de</strong> té-<br />
nébres d'épouvante. Les sauveteurs ont<br />
beau se hâter, se prodiguer, ils ne .peuvent<br />
suffire à la tâche ; certains sont à bout <strong>de</strong><br />
force. Depuis le matin ils sont à l'ouvrage.<br />
jt Dangereux dans le jour, te sauvetage l'est<br />
6 plus encore dans l'ombre et la nuit ; les<br />
chevaux ont peur maintenant, l'eau est trop<br />
'" haute ; la terreur les gagne.<br />
A Des barques circulent dans le noir, pru-<br />
! " comment le long <strong>de</strong>s murs ; certaines ont<br />
j" <strong>de</strong>s lanternes à l'avant, quelques-unes <strong>de</strong>s<br />
phares d'automobiles qui éclairent prodi-<br />
t_ gieusement les eaux dont les flots furieux<br />
!S miroitent tragiquement.<br />
Nous avons rejoint notre point <strong>de</strong> départ.<br />
ÎS Des scènes émouvantes se produisent. Des<br />
1_ gens partis <strong>de</strong> grand matin, avant que<br />
^ î'inondation ait gagné leur <strong>de</strong>meure, veu-<br />
W lent aller retrouver ceux qu'ils ont laissés ;<br />
ÎB ils prient, supplient ; personne ne veut tes<br />
conduire. Ce serait folie dans Alfortville, où<br />
w la crue se répand en torrents à travers les<br />
rues attaquées <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux côtés par les cou-<br />
, rants contraires, et qui se heurtent, <strong>de</strong> la<br />
. Seine et <strong>de</strong> la Marne,<br />
'j' Je quitte ce lieu <strong>de</strong> désespéranioe, avec<br />
au l'horrible pensée <strong>de</strong> tous ces gens qui, blo-<br />
qués dans leurs maisons aux fondations sa-<br />
„ pées par les eaux, vont passer une nuit et-<br />
froyable, sans lumière, daais lo silemeo ter-<br />
rible <strong>de</strong>s oatastrophes, sans vivres, les morts<br />
tendus, avec l'angoisse pour compagnie.<br />
1(11 .C'est un tableau in<strong>de</strong>scriptible.<br />
FRANTZ-REICHEL.<br />
lement la terre, mais le ciel. Encore quel-<br />
ques années <strong>de</strong> recherches et d'efforts, et<br />
le savant, vainqueur <strong>de</strong> la mort, allait en-<br />
fin vaincre Dieu lui-même, déchu <strong>de</strong> sa<br />
puissance et supplanté par l'homme. Inter-<br />
rogez aujourd'hui oes orgueilleux négateurs<br />
<strong>de</strong> la Puissance impondérable. Deman<strong>de</strong>z-<br />
leur d'ordonner à la Seine <strong>de</strong> rentrer dans<br />
son lit ! Aujourd'hui taciturnes, colères, ils<br />
montrent le poing au fleuve rebelle à leur<br />
arrogance et sourd à leur fureur. Mais n'at-<br />
ten<strong>de</strong>z pas <strong>de</strong> nos athées qu'ils .œnfessent<br />
leur contingence. Frappés par la foudre, ils<br />
n'avoueront jamais que la science a fait<br />
faillite et que la République ne peut rien<br />
contre la Volonté éternelle. En vain Dieu<br />
nous envoie avertissements SUT avertisse-<br />
ments. C'est à peine si quelques âmes ré-<br />
fractaires au respect humain osent appe-<br />
ler l'attention <strong>de</strong> leurs frères sur l'inflexi-<br />
bilité du fléau et la souveraineté <strong>de</strong> Dieu.<br />
Il faudra d'autres leçons 'encore pour ins-<br />
truire et humilier les insolents gloriflca-<br />
teurs<strong>de</strong> l'homme. La Seine apaisée, la Lan-<br />
terne, Y Action, le Temps, YBumanité, Jau-<br />
rès, RLbot, Méline. Coûtant dlvry, Maurice<br />
Allard, Viviani, Briand, etc., riront <strong>de</strong>s su-<br />
perstitions catholiques, bafoueront l'Eglise<br />
et persifleront nos croyances.<br />
L'année <strong>de</strong>rnière, presque à la même' épo-<br />
que, un tremblement <strong>de</strong> terre ébranlait la<br />
Galabre et détruisait Messine. Quelles ré-<br />
flexions suggérait ce cataclysme à nos ad-<br />
versaires ? Les géologues balbutièrent <strong>de</strong><br />
puériles explications. — pendant que les<br />
hamnTa« d'Etat <strong>de</strong> l'Italie livraient les or-<br />
phelins <strong>de</strong>s familles catholiques anéanties<br />
aux sectes maçonniques et les refusaient<br />
aux congrégations catholiques. Dams le ca-<br />
tarlysme <strong>de</strong> Messine, la Révolution nie vit<br />
qu'un encouragement à ses méfaits.<br />
#*#<br />
celle <strong>de</strong> Darwin. Récemment, un ecclésias-<br />
tique n'écrivalt-il pas que, s'il est prouvé<br />
que le premier homme est issu du <strong>de</strong>rniei<br />
pithécanthrope, il suffira <strong>de</strong> dire que Dieï<br />
n'est pas étranger à cette transformation î<br />
« Le transfoirm'isme a donc conquis les Pèret<br />
<strong>de</strong> l'Eglise », conclut Reinach. Si le fait est<br />
vrai, l'ecclésiastique en question.s'est beau-<br />
coup trop pressé. La doctrine <strong>de</strong>s transfor-<br />
mistes ne jouit plus, en effet, du crédit dont<br />
on l'avait tout d'abord favorisée. De l'avis<br />
<strong>de</strong>s savants tes plus autorisés, le transfor-<br />
misme périclite et c'est la doctrine <strong>de</strong> la<br />
stabilité <strong>de</strong>s espèces qui remporte.<br />
L'illustre Cuvier, conspué pendant qua-<br />
rante ans, est en train <strong>de</strong> reconquérir la<br />
place dont Darwin avait voulu le dépossé-<br />
<strong>de</strong>r. Le transformisme est considéré main-<br />
tenant comme une fantasmagorie et comme<br />
une hypothèse. On laisse <strong>de</strong> côté l'histoire<br />
fabuleuse du pithécanthrope. Cette stupi<strong>de</strong><br />
invention <strong>de</strong> la science alleman<strong>de</strong> et juive<br />
a perdu tout prestige.<br />
MËNALQUE.<br />
par Fil Spécial<br />
DÉPÊCHES<br />
LE NOUVEL ËVÈQUE DE MMX<br />
Rome, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
L'Ossertiaiore romano annonce que le curé<br />
<strong>de</strong> Saint-Honoré d'Eylau, à Paris, est nommé<br />
évêque <strong>de</strong> Meaux.<br />
tetfre<strong>de</strong>Pari?<br />
Paris, 25 <strong>janvier</strong>.<br />
. m^mme me se sent plus près do<br />
Jamais 1 h £f^f qu,e pendant ces jouTs lu-<br />
la maiu a© ^iemoe se déclare elle-même<br />
8^ r ^l>lo noUlS Protéger contre les for-<br />
to s a <strong>de</strong> la nature. Vous souvenez-vous <strong>de</strong>s<br />
bîaapiièmes que provoquèrent dans toute la<br />
presse républicaine les envolées do nos<br />
aviateurs vers tes profon<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> l'Ether î<br />
L'homme avait décidément doropté non seu-<br />
La physion-omie <strong>de</strong> Paris est <strong>de</strong>s plus eu- i\<br />
rieuses. Sur les quais défilent, sous la pluie I,<br />
et sous la neige, <strong>de</strong>s milliers d'hommes, <strong>de</strong> \J<br />
femmes et d'enfants appartenant à toutes<br />
les conditions sociales, tous également avi-<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong> voir le fleuve débordé. Sur les eaux<br />
limoneuses flottent d'inniombrables épaves :<br />
traverses <strong>de</strong> bois, poutres, charrettes, toi- 'P 1<br />
tares, lits, bateaux défoncés. Les conversa-<br />
tions sont peu animées, les réflexions rares.<br />
Les promeneurs s'arrêtent quelques ins-<br />
tants <strong>de</strong>vant la gare d'Orsay, complètement<br />
fermée. Derrière le palais, la Seine roule j „<br />
ses eaux dans la rue <strong>de</strong> Lille. Cinq canots I <br />
transportent les locataires <strong>de</strong>s maisons en- I m<br />
vahèes dans les hôtels <strong>de</strong>s irues avoisinan-<br />
tes. Plusieurs voitures <strong>de</strong> déménagement I m<br />
enlèvent déjà les meubles. I ni<br />
Au numéro 67, l'hôtel d'Aligre, habité par le<br />
le marquis <strong>de</strong> Pomereu, se dépeuple. C'est I to<br />
le canal <strong>de</strong> Venise : il n'y manque que <strong>de</strong>s<br />
gondoles. Plus loin, la rue <strong>de</strong> Constantine, j ^<br />
sur laquelle l'ancien hôtei <strong>de</strong> Talleyrand- j &<br />
Sagan dresse sa faça<strong>de</strong> latérale, est égale j à<br />
ment envahie par la Seine. En face, la gare I<br />
<strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s' ne fonctionne plus ; les sous- I u<br />
sols sont inondés : aucun train m'est mis I P;<br />
en mouvement.<br />
La foule se dirige obstinément vers le j '<br />
pont <strong>de</strong> l'Aima. Ge matin, vers 5 heures, I q<br />
toute la rive gauche était réveillée par une I a<br />
explosion formidable : « Voilà 1e pont <strong>de</strong> I n<br />
l'Aima qui saute ! » se sont écriés les Pa- I b<br />
risiens. Erreur ! Ce n'était qu'un coup <strong>de</strong> 1 .<br />
tonnerre. Lo -pont était intact. Nésnœorns, I °<br />
comme le tablier trépi<strong>de</strong>, les ingénieurs ont I ^<br />
interdit la circulation <strong>de</strong>s piétons et <strong>de</strong>s voi- I<br />
tur&s. Si la crue s'aggravait, peut-être fe- J s<br />
j radt-on appel à la dynamite, mais nous 11<br />
I n'en sommes pas encore là.<br />
Le bruit court, pourtant, que les soldats I *<br />
j du génie stationnent sur tes quais, tout I J<br />
I prête à agir en cas <strong>de</strong> complication. Le I ;<br />
I plus grand danger que courrait la capitale I ;<br />
j — si la Seine grossissait encore —ce siérait I j<br />
J la rupture <strong>de</strong>s égouts. Le désastre serait I<br />
I incalculable. On redoute aussi l'envahisse- I I<br />
I ment du réseau métropolitain, la chute du I <<br />
I quai d'Orsay, l'inondation <strong>de</strong>s quartiers po- I (<br />
I pulaires, etc. Mais espérons que ces af- I (<br />
I freux malheurs mous seront épargnés. j ,<br />
Plusieurs lignes d'omnibus ©t <strong>de</strong> tram- I<br />
I ways rue f onctionnent plus. On s'arrache les I <<br />
I fiacres et les taxis, qui sont hors <strong>de</strong> prix. I <<br />
**#<br />
Les accumulateurs du Palais-Bourbon I<br />
I étant noyés, te service <strong>de</strong> l'électricité est I<br />
I suspendu. Voici qu'on vient d'installer dans I<br />
la salle <strong>de</strong>s Pas-Perdus six lampes qu'on<br />
I dit provenir <strong>de</strong>s églises cambriolées. Quel- 1<br />
I ques-uns <strong>de</strong> nos confrères les reconnaissent. 1<br />
Elles sont alimentées par un dérivé <strong>de</strong> la<br />
I benzine et nous donnent une magnifique lu- I<br />
j mière, qui doit porter ombrage au roi Pa- j<br />
I taud.<br />
I M. Fallières est monté cet après-midi en I<br />
I automobile et s'est fait transporter aux en-<br />
' I droits qui lui étaient désignés par l'illustre I<br />
I Ramondou. Personne ne s'est aperçu <strong>de</strong> ce I<br />
: I déplacement superflu. Seule, l'Agence Ha-<br />
I vas fa signalé. En ce moment — cinq heu- I<br />
res — ie service <strong>de</strong> la navigation fait sa- J<br />
' I voir aux journaux que la crue va s'aggra- j<br />
I ver. C'est la première fois que cet avis nous<br />
I est communiqué., Le Syndicat <strong>de</strong> la marine I<br />
I I fluviale se plaint vivement <strong>de</strong> l'imsuffisamce I<br />
' I et <strong>de</strong> rincurfe du service hydrométriqu'e. I<br />
1 Ce service a été complètement au-<strong>de</strong>ssous<br />
5 do sa tâche. S'il avait transmis à la bateil- j<br />
I lerio les renseignements nécessaires, bien j<br />
1 j <strong>de</strong>s raines et bien <strong>de</strong>s sinistres auraient été I<br />
I épargnés. Là aussi, la science a fait com-<br />
c I plètement faillite.<br />
" j **#<br />
- I Vous sav©z coTTurtieoiit s'est dénoué te débat<br />
- | scolaire. Les catholiques sont encorne une<br />
s I fois menacés d,es plus graves représailles.<br />
| La République n© désarme pua et n© dé-<br />
I sarmera jamais. Dans quelques jours, la<br />
Seine aura repris son cours normal. La Ré-<br />
volution, elle, reste toujours le fusil au<br />
I nied prête à faire feu sur nous. Et dire que<br />
certains catholiques comptent déjà sur un<br />
armistice et nous annoncent comme une<br />
» mesure préliminaire le rétablissement <strong>de</strong><br />
[ l'ambassa<strong>de</strong> auprès du Vatican t<br />
I I on cite même le nom du 'futur diplomate.<br />
I Ces sornettes trouvent créance dans beau-<br />
coup d'esprits. Un journal quo commandite<br />
I um Juif multiniillioninai'w;, et auquel colla-<br />
u" I burent <strong>de</strong>s prêtres défroqués, <strong>de</strong>s hugue-<br />
nots et <strong>de</strong>s dames, s'applique, tous tes ma-<br />
1 tins à leurrer <strong>de</strong>. fables puériles les catho-<br />
io I liques qui te lisent. Je m© gar<strong>de</strong> bien <strong>de</strong><br />
u- vous transmettre ces histoires. De tels con-<br />
oe tes ne soutiennent, pas l'examen,<br />
ir- Ce matin, le Juif Théodore Reinach a dai-<br />
es gné nous faire connaître son opinion sur<br />
la les Manuels scalaires. Plein <strong>de</strong> mépris pour<br />
os l'Eglise, l'orateur a daigné reconnaître qu'à<br />
r f l'heure actuelle le clergé daignait admettre<br />
u- J non seulement la doctrine <strong>de</strong> Galilée, mais<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Séance du matin<br />
La séance eat ouverte à 9 heures, sous la<br />
pré&ii<strong>de</strong>irao <strong>de</strong> M. Brisson.<br />
LE BUDGET DE <strong>1910</strong><br />
L'INSTRUCTION PUBLIQUE<br />
La Chambre reprend la cUiiscfussion diu bud-<br />
get <strong>de</strong> l'instrueitiiioiu putoUlique.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — La Uhiambre tfest arrêtée<br />
biier au ohaipitro 108.<br />
M. Marietton. — Je présente un amendie-<br />
mieiiit leindant à aiugimeaiter 1© crédit do Ù7&.UOU<br />
francis a répartir entre les quiatir© gi-anues vu-<br />
le» : Lyon, MiarseilJllie, lîordouiux, Luaie, pTOpor-<br />
tiioiiaiBllemeinit à la valeur
Itudi Î7 Jairrier Î913<br />
LE BUDCET DES BEAUX-ARTS<br />
La OfraimihTe abor<strong>de</strong> la discussion, du budget<br />
<strong>de</strong>s beaux-arts.<br />
M. Georges Berry. — Je proteste contre<br />
1 augmentation du prix <strong>de</strong>s places à l'Opéra.<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — La question est<br />
intéressante et je suis tout disposé à l'étudier.<br />
(Très bien ! Très hien !)<br />
M. Marin. — C'est bien le moment, ma toi,<br />
do parler <strong>de</strong> l'Opéra. (AppUaudissements.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Je suis voisin du Pan-<br />
théon.<br />
M. Compère-Morei. — Vous irez un jour.<br />
(Ri nos.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Et à oe titre je viens le<br />
déteindre (Nouveaux rires.), parce qu'il est au-<br />
jourd'hui menacé d'humiliation par l'exploita-<br />
tion capitaliste. (Exclamations applaudisse-<br />
memts a l'oxitrème-gauche.)<br />
Si M. le sous-secrétaire d'Etat n'a pas le<br />
pouvoir <strong>de</strong> détendre l'ambiance <strong>de</strong> dos momi-'<br />
ments, qu'il s'adresse* aux ministres comipé-'<br />
tents ot ipriil obtienne d'eux qn'om oe mette<br />
pas le Panthéon dans une cuve. (Très bien 1<br />
Très bien I)<br />
fin oe qui touche les églises, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />
sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> ne pas se montrer<br />
exclusif et <strong>de</strong> ne pas partager les préjugés<br />
<strong>de</strong>s arriiitectes sur certaines églises locales.<br />
Tout moniiiment qui répond aux sentiments<br />
et aux trti litions populaires doit èitre pieuse-<br />
ment wMMvrvé. (Applaudissements.)<br />
M. Sembat. — Vous parlez en ecclésiastique.<br />
(Exclamations. )<br />
M. l'abbé Lemire. — Non, je parle en Fran-<br />
çais. (Applaudissements.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> veil-<br />
ler a la conservation <strong>de</strong>s tradtions <strong>de</strong> bon<br />
pont et <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> l'art français dans l'in-<br />
térêt du peuple surtout<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — Mon administra-<br />
tJOin vieille avec un soin jaloux SUT lies vesti-<br />
ges du passé, et sur tout oe qui doit élever ja<br />
démocKitie vers l'art et la beauté. »<br />
Ixs ruapitre 1 à 16 sont adoptés.<br />
M. Buyat. — Je présente, siur le chapitre 18,<br />
uri projet <strong>de</strong> résohriiioin invitant le gouverne-<br />
ment à ne pas tolérer l'augmentation dm prix<br />
oes places dans les théâtres IIHIIIII HIHIUII du<br />
foi» dtu droit <strong>de</strong>s pauvres. •<br />
M Constant (Giron<strong>de</strong>) appuie cet amen<strong>de</strong>-<br />
lïîjfifn t, *<br />
Le ministre. — On a fait un grief aux direc-<br />
teurs <strong>de</strong>s théâtre subventionnés d'avoir wreu,<br />
en sus du prix <strong>de</strong> la place, le droit <strong>de</strong>s pau-<br />
vres.<br />
La mesure est légal- (Protestations.)<br />
la loi du 7 frimaire an v, sur laquelle s'ap-<br />
pupeint les directeurs, dispose qu'il sera perçu,<br />
dans tous les théâtres, un dixième en sus du<br />
biTirtt.<br />
le <strong>de</strong>imtam<strong>de</strong> à la Cnairtbre do repousser<br />
l'auruemiftemient. (Très bien 1 très bien ')<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — J'ai reçu <strong>de</strong> MM. Klootz et<br />
Sembat un nouveau projet <strong>de</strong> résolution invi-<br />
tant le rniinisitre à ne pas permettre 'fajouter<br />
le droit <strong>de</strong>s pauvres aux faces inférieures à<br />
5 francs<br />
Le ministre. — Je m'inspirerai <strong>de</strong> l'esprit du<br />
proije* do MM. Klootz et Sembat. qw i'accepte.»<br />
Lo projet <strong>de</strong> résolution «st adopté S mams<br />
levées, amsi que lo chapitre 29, et la suite <strong>de</strong><br />
3a discussion est renvoyée a domain mtatin<br />
9 heures.<br />
La séance est levée a 6 h. 20.<br />
mandé l'application dm. co<strong>de</strong> <strong>de</strong> Justice mili-<br />
taire, article 229. , , '.<br />
Saisi <strong>de</strong> l'inci<strong>de</strong>nt, le ministre <strong>de</strong> la çuerro<br />
B donné l'ordre au conseil <strong>de</strong> guerre ou lu<br />
corps d'informer.<br />
M» Henri Robert défendra le colonel.<br />
NOTRE IVIA.FIIIME<br />
Explosion dans un établissement <strong>de</strong><br />
pyrotechnie<br />
Lorient, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Une explosion s'est produite aujourd'hui<br />
dans un établissement <strong>de</strong> pyrotechnie mariti-<br />
me <strong>de</strong> l'île Saint-Michel.<br />
Une capsule <strong>de</strong> cartouche <strong>de</strong> dynamite a<br />
éclaté, blessant au visage l'officier d'adminis-<br />
tration Braucourt ; celui-ci a été transporté a<br />
l'hôpital maritime.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La séance est ouverte à 2 h. 45, sous la pré-<br />
si<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>, M. Dubost.<br />
LES RETRAITES OUVRIERES<br />
Le Sénat reprend à l'article 17, rôle <strong>de</strong>s so-<br />
ciétés ou unions <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> secours mu-<br />
tuels, la discussion <strong>de</strong> la proposition <strong>de</strong> loi<br />
relative aux retraites ouvrières.<br />
M. Viviani vient défendre une contre-pro-<br />
position die M. Monis qui diffère légèrement<br />
du texte <strong>de</strong> la commission et aooepté d'aifllerurs<br />
par oeiine-ci.<br />
M. Viviani. — Llarticle qui vous est soumis<br />
admet les sociétés ou unions dé sociétés <strong>de</strong><br />
secours mutuels libres ou approuvées à assu-<br />
rer directement à leurs sociétaires le bénéfice<br />
<strong>de</strong>s retraites prévues par la loi.<br />
Je prie le Sénat d'accepter le texte <strong>de</strong> M.<br />
Munis qui est plus explicite. »<br />
Ge texte est adopte et <strong>de</strong>vient l'article pre-<br />
mier.<br />
L'électricité disparait<br />
Gomme l'orateur <strong>de</strong>scend <strong>de</strong> la tribune, le<br />
lustre qui éclaire la salle <strong>de</strong>s séances s'éteint.<br />
Piiuis<strong>de</strong>urs sénateurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt une suspen-<br />
sion do séance.<br />
Au milieu du brouhaha qui se produit, on<br />
entend une voix qui dit : « Après avoir éteint<br />
les étoiles, M. Viviani éteint 1 "électricité. »<br />
M. Lourties, qui est monté à la tribune, dé-<br />
veloppe cependant une disposition addition-<br />
nellilie qui a pour objet <strong>de</strong> rendre plus aisée<br />
l'irUiorventiion <strong>de</strong> la mutualité, mais on ne<br />
l'nrcbenrt pas.<br />
Lo gaz remplace l'électricité nt, coronie on<br />
persiste à <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r une siusroansion uta séan-<br />
ce, le prési<strong>de</strong>nt déclare : » Nous y voyons<br />
assez pour entendre notre collègue. »<br />
M. Viviani combat l'amen<strong>de</strong>ment.<br />
M. Lourties. — U y a on France 8.000 socié-<br />
tés <strong>de</strong> sac-ours mmiueils ; c'est une force «nor-<br />
me, vouléz-vôrùs- les détruire, voulez-vous<br />
vous on servir ? Tout est Sa,<br />
M. Cochery. — Le système dé M. Lourties<br />
aurait pour conséquence <strong>de</strong> Caire aruiuAar par<br />
les sociétés do secours mutuels les avantages<br />
financiers quo leur assurent les lois sur la<br />
mutualité et tes avantages nouveaux que la<br />
toi sur les retraites nrévoit ot organisa<br />
L'aggravation <strong>de</strong>s charges qui en résulte-<br />
raient pour le Trésor seraient immenses. En<br />
réalité, l'Etat paierait <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mains.<br />
M. Audiffred. — Si l'amen<strong>de</strong>ment da M.<br />
Lourties est rejeté, le Sénat aura prononcé<br />
l'arrêt <strong>de</strong> mort <strong>de</strong> la mutualité.<br />
11 serait sage, cependant, <strong>de</strong> se servir d'ins-<br />
truments sûrs et éprouvés au moment où<br />
nous entreprenons l'opération la plus difficile<br />
et te. plus hasar<strong>de</strong>use que la démocratie ait<br />
encore tentée.» (Vifs applaudissements sur di-<br />
vers bancs).<br />
L'amen<strong>de</strong>ment Lourties, mis aux voix, est<br />
repousse par 169 voix contre 101 ; l'ensemble<br />
<strong>de</strong> l'article 17 est, adopté.<br />
Le Sénat abor<strong>de</strong> l'article 18 stipulant qu'in-<br />
dépendamment <strong>de</strong> la location <strong>de</strong> 1 franc pré<br />
vue à l'article 13. les sociétés <strong>de</strong> secours mu-<br />
tuels doivent, recevoir <strong>de</strong> l'Etat une allocation<br />
annuelSe <strong>de</strong> 1 fr. 50, qui sera affectée à un.<br />
dégrèvement <strong>de</strong> pare Ole somme sur la cotisa-<br />
tion maladie <strong>de</strong> l'assujetti<br />
Toutefois, cette allocation n'est pas attri-<br />
buée si la cotisation versée par rassurante<br />
contre la maladie est inférieure à 12 francs,<br />
6 francs si l'assuré à moins do 18 ans.<br />
La première partie est adoptée ; pour la<br />
<strong>de</strong>uxième partie, M. Bou<strong>de</strong>noot propose la li-<br />
mite <strong>de</strong> 16 francs et 3 francs.<br />
Cette partie, ainsi modifiée, est adoptée.<br />
M. Lintilhac développe une proposition ad-<br />
ditionnelle qui, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s rembourse -<br />
ments <strong>de</strong>s frais, accor<strong>de</strong> une allocation <strong>de</strong> un<br />
franc à titre d'eneouragearient aux sociétés et<br />
unions <strong>de</strong> sociétés <strong>de</strong> secours mutuels.<br />
Gette proposition, oombattuo par M. Coche-<br />
ry, est mise aux voix ; elle est Tepoussée,<br />
après pointage, par 142 voix contre 134.<br />
L'ensemble <strong>de</strong> l'article 18 est adopté.<br />
L* prochaine séance est fixée à <strong>de</strong>main qua-<br />
tre heures pour la nomination <strong>de</strong> la conimis-<br />
Hton d'instruction <strong>de</strong> la Haute-Gour.<br />
Le Sénat se réunira à 2 heures et <strong>de</strong>mie<br />
dans ses bureaux pour procé<strong>de</strong>r à la nomina-<br />
tion dés gran<strong>de</strong>s commissions.<br />
La séance est levée à 6 h. 10.<br />
M. CLEMENCEUI ET LES UVDIC4UX<br />
Paris. 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Clemenceau a renouvelé par lettre à M.<br />
Vallé sa démission <strong>de</strong> membre du parti ra-<br />
dical.<br />
Voici le texte <strong>de</strong> la lettre adressée par M. Cle-<br />
menceau à M. Vallé :<br />
« Mon cher Prési<strong>de</strong>nt,<br />
» En vous retournant votre dossier <strong>de</strong> 1 élec-<br />
tion municipale <strong>de</strong> Toulon et en vous remer-<br />
ciant do la communication que vous avez<br />
bien voulu me faire, ]e ne puib, a mon grand<br />
regret, que vous confirmer ma décision, plei-<br />
nement justifiée tant par les pièces mêmes<br />
du dossier que par l'enquête faite dans le var.<br />
» Sans vouloir soulever ici aucune discus-<br />
sion, le me borne à constater que la munici-<br />
palité toulonnaise, contre laquelle vous avez<br />
pris parti, a mis à sa tète exclusivement <strong>de</strong>s<br />
républicains éprouvés et <strong>de</strong>s radicaux-socialis-<br />
tes adhérents au parti, dont le premier acte<br />
a été d'envoyer leur adhésion à la politique<br />
du gouvernement.<br />
» Croyez-moi tout à vous.<br />
» G. CLEMENCEAU. •<br />
M. Vallé a communiqué cette lettre aux<br />
membres du comité exécutif.<br />
Nous crovons savoir que le bureau a déci<strong>de</strong>,<br />
à l'unanimité, <strong>de</strong> proposer au comité, lors <strong>de</strong><br />
la prochaine réunion, d'accepter la démission<br />
<strong>de</strong> M. Clemenceau.<br />
Les Iiitiïei France<br />
Un viliage ravagé. — Familles disparues<br />
Epernay, 2b <strong>janvier</strong>.<br />
Dans le -sud die rarrond'isisemieiit lia situa-<br />
tion, est très grave.<br />
A Couillans, quatorze maisons se sont<br />
écroulées. Le •service <strong>de</strong> la poste ee fait en<br />
barqiuo.<br />
Le sous-préfet a été mandé à Saint-Just, où<br />
la situation <strong>de</strong>s liafaiants esl criruque. Le canal<br />
<strong>de</strong> l'Aube s'est rompu, inondant tout le vïlâa-<br />
ge. On est sans nouvelles <strong>de</strong> plusieurs famil-<br />
les habitant <strong>de</strong>s formes submergées.<br />
A Marcilly, vingt-cinq maisons viennent d'ê-<br />
tre évacuées<br />
Toutes les populations sont sur pied.<br />
L'émoi est œnsidérable.<br />
Dans la Côte-d'Or. — Un barrage démoli<br />
a coups <strong>de</strong> canon<br />
Dijon, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La crue persistante <strong>de</strong> ia Tille cause <strong>de</strong>s<br />
dégâts qui s'aigigravent d'heure en Heure.<br />
A Lux, le maire a informe ia préfecture que<br />
le barrage <strong>de</strong> la rivière retenant une énorme<br />
masse d'eau causait un dangtj- pour la partie<br />
haute du village ; U <strong>de</strong>mandait un canon avec<br />
quelques obus pour le faire sauter.<br />
On reconnut que cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> était justi-<br />
fiée et qu'il y avait urgence.<br />
Une pièce fut donc mise en batterie par les<br />
artilleurs du 1er régiment , après trois coups<br />
<strong>de</strong> canon <strong>de</strong> 75 te barrage était enlevé.<br />
Le prem ier coup ne fit qu'un large trou rond<br />
ne permettant pas à l'eau <strong>de</strong> »'écouler assez<br />
rapi<strong>de</strong>ment ; le second enleva une planche et<br />
enfin lo troisième, tiré en plein centre, l'em-<br />
porta tout entier.<br />
Le niveau baissa rapi<strong>de</strong>ment et les soldats<br />
prodiguèrent encore leurs secours.<br />
Des cavaliers la 26 e dragons étaient prin-<br />
cipaûientent occupés au ravitaillenieiTt <strong>de</strong>s per-<br />
sonnes dont les habitations étaient cernées<br />
par l'eau ; ils firent également le service <strong>de</strong><br />
distribution <strong>de</strong>s correspondances dans les<br />
maisons où on ne pouvait approcher enrà<br />
cheval.<br />
Crue <strong>de</strong> la Loire<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
MUTATIONS<br />
Parts, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Infanterie. — Passent : MM. Roca, colonefl,<br />
du 63 e au 15° ; Domart, chef <strong>de</strong> bataiEon du<br />
159° au 81 e : Bor<strong>de</strong>aux, chef <strong>de</strong> bataillon du.<br />
81e au 159 e ; Thevenet. chef <strong>de</strong> bataillon du<br />
9 e au 24° ; Milhavwt, capitaine du 9" au 47 e ;<br />
Meritto, capitaine du 88 e au 131° : <strong>de</strong> Lamy,<br />
lieutenant du 90 e au 122°.<br />
Génie. — M. Villloolore, olief do bataillon à<br />
Nice, est nommé chef du génie à Perpignan.<br />
Cavalerie. — M. <strong>de</strong>s Monsttères-Ménnvirle,<br />
lieutenant-colonel du 16» dragons, passe au<br />
13" chasseurs.<br />
Artillerie. — Passent : les chefs d'escadron<br />
Pierre, du 3« régiment (major) au 14» : les<br />
INCIDENTS"MÏLITAIRES<br />
Un colonel en conseil aB guerre<br />
Le colonel Route*, en <strong>de</strong>omier iten S mm «',n<br />
Uant supérieur <strong>de</strong>s troupes d» la Martmuim .B<br />
eut <strong>de</strong>s difficultés avec un mé<strong>de</strong>om-major au<br />
sujet d'un soldat en danger <strong>de</strong> mort dont u<br />
prenait la défense.<br />
Or, le rencontrant dans une réunion, te ma-<br />
jor refusa <strong>de</strong> serrer la main au colonel, qui<br />
le souffleta.<br />
Le mé<strong>de</strong>cin a refusé <strong>de</strong> se battre et a <strong>de</strong>-<br />
Nantes, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La Loire monte rapi<strong>de</strong>ment. Les quartiers<br />
les plus bas commencent à être inondés autour<br />
<strong>de</strong> Nantes. .<br />
Dans la vallée, ce ne sont que d'immenses '<br />
nappes d'eau. *<br />
Scènes tragiques sur le Doubs<br />
1<br />
Chalon-sur-Saône, 26 <strong>janvier</strong>. i<br />
Des scènes émouvantes se sont produites<br />
sur ie Doubs ; une famille <strong>de</strong> mariniers com- i<br />
posée du père, èe lia mère et <strong>de</strong> six enfants, a<br />
été emportée sur un ra<strong>de</strong>au au milieu <strong>de</strong>s ,<br />
flots.<br />
1<br />
Le père, voyant que ses enfants et sa fam- ,<br />
ras Allaient être engloutis, fut sur le point <strong>de</strong><br />
les tuer à wups do revolver pour né pas les ,<br />
voir se noyer sous ses ysux.<br />
Au même tiu.bant, le ra<strong>de</strong>au fut jeté sur la<br />
rive et la famille a été sauvée ea entier.<br />
A Pouïlans, <strong>de</strong>s bateliers ont sauvé (.rois en- |<br />
fants dans une maison inondée au imneu du<br />
Doubs.<br />
Aux <strong>de</strong>rnières nouvelles, la situation sem-<br />
ble .moins alarmante à Navifiy, Lays, Louge-<br />
piorro. Verdun, Vorjux, où le Doubs et La<br />
Saône décroissent lentement, mais à mesure<br />
que les eaux se rôtiront, plusieurs maisons<br />
s'ébranlent.<br />
Le tac <strong>de</strong>s Settons<br />
. . . Parte. 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Le ministre (les travaux publics fait savoir<br />
que. contrairement au bruit qui avait couru,<br />
le lac <strong>de</strong>s Settons est intact.<br />
S PARIS<br />
.. .. Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La situaucn va sans cesse s'aggravant • la<br />
. Sein e continue ea marche ascendante ; ce ma-<br />
tin, tes cotes étaient tes .suivantes : Pont d'Aus-<br />
terllilz, 7 m. 21, pont <strong>de</strong> la Touraelie, 7 m. Si,<br />
Pont Royal, 8 m. 29.<br />
La pério<strong>de</strong> la plus critique sera la nuit <strong>de</strong><br />
mercredi à jeudi.<br />
Le service liydrométri que communique à ce<br />
propos, sous réserves, les renseignements sui-<br />
vants : crue <strong>de</strong> la Seine, d'ici <strong>de</strong>main jeudi<br />
<strong>27</strong> <strong>janvier</strong> • Cote au pont d'Austerlitz, 8 m. 30;<br />
cote a.u pont <strong>de</strong> la Tournolle, 8 m. 10; au pont<br />
Royal, 9 m. 10 : cote à Dezons, 8 m. 10.<br />
Baisse légère <strong>de</strong> la Haute-Seine à Bray et<br />
<strong>de</strong> l'Yonne à Sens, montée <strong>de</strong> la Seine à MOÏI-<br />
tereau et montée rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> la Manne à Ctnali-<br />
fert ; la crue actuelle dépassera <strong>de</strong> 0 m. 35<br />
environ celle <strong>de</strong> 1802.<br />
Le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères en péril<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La situation du ministère <strong>de</strong>s affaires étran-<br />
gères était assez critique <strong>de</strong>puis hier soir par<br />
suite <strong>de</strong> l'inondiation <strong>de</strong>s rues avoisinantes.<br />
Après avoir inspecté les bâtiments en com-<br />
pagnie <strong>de</strong> l'architecte du département. M. Pi-<br />
chon vient <strong>de</strong> faire évacuer l'aile en bordure<br />
<strong>de</strong> la rue die Constantine qui renferme tous<br />
l es bureaux du ministère.<br />
Le service <strong>de</strong>s affaires étrangères reste pro-<br />
visoirement assuré par le cabinet du minis-<br />
tre.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 8 h. soir.<br />
Vers 6 heures, la Seine a dépassé les para-<br />
pets entre le pont <strong>de</strong> Solférino et le pont <strong>de</strong><br />
l'Aima et a inondé le trottoir du quai d'Orsay.<br />
Une compagnie du 5" génie, qui venait d'ar-<br />
river <strong>de</strong> Versailles, s'est mise aussitôt au tra-<br />
vail ; les soldats ont creusé la terre autour<br />
<strong>de</strong>s arbres et ont édifié un remblai d'une<br />
soixantaine <strong>de</strong> centimètres <strong>de</strong> haut, suffisant<br />
pour empêcher momentanéement l'envahisse-<br />
ment <strong>de</strong> la chaussée et leur permettre <strong>de</strong> cons-<br />
truire une barrière plus résistante.<br />
A la Chambre<br />
| Au PaJaie-Boarbon, la perturbation est com-<br />
plète : les calorifères étant, on le sait, com-<br />
i piètrement submergés, on est contraint <strong>de</strong> gar-<br />
<strong>de</strong>r chapeaux et manteaux pour circuler<br />
dans les couloirs,' car il y fait un froid sibé-<br />
rien.<br />
La saille <strong>de</strong>is séances a un aspect togubre :<br />
tout le mon<strong>de</strong> y commente les méfaits <strong>de</strong> ia<br />
'Henri trie inondation.<br />
Les caves du Palais-Bourbon sont mainte-<br />
- SMS. £ n *èrernom inondées et l'eau n'est plus<br />
qtm« m. ,o du plafond <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> BOUT-<br />
J '^Y^wr'fe Sy° ,ws ^errompue; seul<br />
tenu. ^ |ar te saz peut encore être main<br />
i cè<strong>de</strong> Sa ïïgSStte?* .J* &3&*& ne<br />
tuons ent été irises A „„ e . s *î.H K ot <strong>de</strong>s wvicaii-<br />
En cas d'interruption du gaz, on allumera<br />
<strong>de</strong>s lampes préparées à cet effet afin qu il ffy <<br />
ait aucun arrêt dans les délibérations <strong>de</strong> 1 us- I<br />
Le bruit avait couru que la Chambre son- i<br />
geait à se transporter à Versailles ; ce bruit<br />
n'est pas exact, du moins pour le moment. i<br />
Ajoutons que le bureau <strong>de</strong> poste du Palais<br />
Bourbon a été envahi par l'eau ce matin ; rien<br />
ne fonctionne plus maintenant, ni le télé-<br />
phone, ni te télégraphe,, ni les tubes pneuma-<br />
tiques. • ,<br />
Paris, 5 h. 50.<br />
Le Palais-Bourbon est cerné par les eaux,<br />
qui ne permettent l'accès que par le quai<br />
d'Orsay.<br />
Ce quai s'affaisse d'ailleurs <strong>de</strong>puis une<br />
heure ; on construit un mur do fortune <strong>de</strong>-<br />
vant les grilles du Palais-Bourbon.<br />
Il est question <strong>de</strong> suspendre momentané-<br />
ment les séances ; la Chambre n'a plus au-<br />
cune communication télégraphique ou télé-<br />
phonique avec le reste <strong>de</strong> Paris.<br />
Les caissiers <strong>de</strong> la Ghambro, dont les bu-<br />
reaux sont au rez-<strong>de</strong>-chaussée, sont obliges<br />
<strong>de</strong> se transporter dans une autre partie du<br />
palais avec le coffre-fort .<br />
Le bureau <strong>de</strong> poste <strong>de</strong> la Chambre, installe<br />
rue <strong>de</strong> Bourgogne au rez-<strong>de</strong>-ohaussce du Pa-<br />
lais-Bourbon, ne fonctionne plus ; tout le<br />
service postal et télégraphique <strong>de</strong> la Chambre<br />
a été reporté au Central, rue <strong>de</strong> Grenelle. .<br />
Paris, 6 heures.<br />
L',eau n'est plus qu'à 0 m. 70 dm sol <strong>de</strong> la<br />
saille <strong>de</strong>s séances du Palais-Bourbon ; une<br />
équipe <strong>de</strong> 50 garçons déménage en hâte tes<br />
archives qui commençaient à être inon-<br />
dées.<br />
Les questeurs se sont réunis pour discuter<br />
<strong>de</strong>s mesures à prendre si la crue augmente ;<br />
la question a été agitée <strong>de</strong> savoir s'il n'y au-<br />
rait pas lieu <strong>de</strong> transporter la Chambre a<br />
Versailles, mais comme il faudrait abroger<br />
la loi <strong>de</strong> 1881 et faire une autre loi pour per-<br />
mettre ce déménagement, l'idée a été aban-<br />
donnée.<br />
Certains députés proposent d'aller siégor<br />
dans un théâtre, voire même à l'Hippodrome.<br />
Les pince-sans-iirc proposent le nouveau<br />
cirque.<br />
La Chambre étant transformée en glacière,<br />
il est question d'installer <strong>de</strong>s poêles mobiles<br />
et <strong>de</strong> faire siéger les députés en par<strong>de</strong>ssus<br />
et en chapeau.<br />
Au Palais <strong>de</strong> Justice<br />
Paris, 2fi <strong>janvier</strong>.<br />
Au Palais <strong>de</strong> Justice, tous les couloirs do la<br />
Coociergerie sont envahis par l'eau ; on a dû<br />
évacuer les cleteuus sur la prison <strong>de</strong> la Santé;<br />
il en est oe même pour le Dépôt, où la porte<br />
n'est plus accessible : force a été <strong>de</strong> transférer<br />
les détenus a Saint-Lazare et à la Santé, mai-<br />
sons dans lesquelles on a installé un cabinet<br />
<strong>de</strong> juge d'instruction pour procé<strong>de</strong>r aux pre-<br />
miers interrogatoires qui, aux termes <strong>de</strong> la loi, :<br />
doivent avoir lieu dans les 24 heures.<br />
La. salle du tribunal <strong>de</strong> simple police bai-<br />
gnant, ctans l'eau, c'est dans- la salle <strong>de</strong>s déli-<br />
bérations qu'a été tenue l'audience <strong>de</strong>s contra-<br />
ventions.<br />
Le buffet du pala.is, inondé, a dû fermer ses<br />
portes.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 5 h. 35.<br />
L'eau envahit <strong>de</strong> plus en plus le Palais : le<br />
dépôt <strong>de</strong>s journaux, le petit parquet, le casier<br />
judiciaire sont inabordables.<br />
A noter qu'à l'audience du tribunal <strong>de</strong> sim-<br />
ple police, tenue dans la salle <strong>de</strong>s délibéra-<br />
tions, Alexandre Wolff a été condamné par<br />
défaut a plusieurs amen<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 francs, pour<br />
défaut d'éclairage <strong>de</strong> son attelage.<br />
Détail non moins curieux le juge qui Ta<br />
ainsi condamné n'est autre que M' Benjamin<br />
Landowski, juge suppléant au tribunal <strong>de</strong><br />
simple police, et avocat... en second <strong>de</strong> Mme<br />
Steinheil.<br />
Au Louvre<br />
Les soldats du génie sont occupés, quai du<br />
Louvre, à maçonner diverses ouvertures du<br />
Louvre donnant sur te quai pour empêcher,<br />
te cas échéant, son envahi s&ament par l'eau.<br />
Le Journal officiel n'a pas paru ce matin ;<br />
les machines sont .envahies par les eaux ; <strong>de</strong>s<br />
mesures ont été prises pour assurer sa publi-<br />
cation dès cet après-midi ; ie format en sera<br />
légèrement modifié.<br />
Les usines élévatoires<br />
L'usine élévatoirie <strong>de</strong>s eaux <strong>de</strong> Neuilly-sÎLir-<br />
Marne, la seule <strong>de</strong> la banlieue qui fonctionne<br />
enooire, est menacée ; elfe va être ferméie cet<br />
après-midi. . .<br />
La Compagnie -ta prévenu -tes -industriels<br />
qu'il ne leur sera plus fourni d'eau.<br />
Les maires <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong>sservies par<br />
l'usine ont invité tes habitants à faire bouillir<br />
tour eau.<br />
Les chemins <strong>de</strong> fer. — L'Orléans coupé<br />
Toutefois, cette organisation o.'vtraînera né-<br />
cessairement un retard dan's l'arrivée et la<br />
livraison à Parts.<br />
Sur l'Est, la circulation est toujours inter-<br />
rompue entre les gares <strong>de</strong> ITnmboin et Ro-<br />
milly. d'une part ; celles <strong>de</strong> Jessains et Bar-<br />
sur-Aube, coupant ainsi les lignes Paris-Bel-<br />
fort et Troyes-Brienne.<br />
L'Ouest-Etat souffre gran<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong><br />
choses actuel rla section Invali<strong>de</strong>s-Champ-<strong>de</strong>-<br />
Mars est totalement inondée et pendant long-<br />
temps les trains à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Saint-Lazare<br />
vid Henri-Martin partiront du Champ-<strong>de</strong>-<br />
Mars. , , . .<br />
A la gare Saint-Lazare, ou lo service a fonc-<br />
tionné jusqu'ici normalement, on craint que<br />
les voies Tie soient bientôt coupées, auquel<br />
cas les relations entre Paris-le Havre, Paris-<br />
Cherbourg seraient interrompues.<br />
Paris, 5 heures.<br />
A la gare <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, les eaux montent<br />
à la hauteur <strong>de</strong> la salle d'attente et commen-<br />
cent à se déverser à l'extérieur.<br />
Le service <strong>de</strong>s voyageurs <strong>de</strong> Paris-Saint-<br />
Lazare aux Invali<strong>de</strong>s par Henri-Martin a dû<br />
être limité.<br />
A la gare <strong>de</strong> Boulainvilliers, on n'est pas<br />
sans inquiétu<strong>de</strong> sur le sort <strong>de</strong>s murs <strong>de</strong> la<br />
gare, qui ont à subir le poids <strong>de</strong> l'immense<br />
nappe d'eau. , j*.<br />
Paris. 26 <strong>janvier</strong>, 7 h. 10.<br />
La Compagnie d'Orléans fait charger la<br />
voûte <strong>de</strong> la ligne d'Orsay pour éviter le sou-<br />
lèvement.<br />
Les communications postales<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Les trains-poste sont arrivés jusqu'à ce jour<br />
assez régulièrement, mais avec <strong>de</strong> grands re-<br />
tards , c'est ainsi 'pie, <strong>de</strong>puis le 24 <strong>janvier</strong>, les<br />
courriers <strong>de</strong>s lignes d'Orléans et <strong>de</strong> Lyon sont<br />
à peu près tous rejetôs d'une distribution sur<br />
une autre.<br />
Les communications télégraphiques inté-<br />
rieures ot internationales continuent d'être<br />
assurées dans d'assez bonnes conditions, à<br />
; l'exception <strong>de</strong> la banlieue <strong>de</strong> Paris, qui est in-<br />
terrompue.<br />
Le service est rétabli entre Paris-Londres<br />
par quatre circuits.<br />
A Paris, 4.1a! abonnés ont leur service in-<br />
terrompu.-^ •<br />
Les ponts<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Une fissure vient <strong>de</strong> se produire dans la<br />
première, pile du viaduc d'Auteuil.<br />
Depuis ce matin, la Seine, qui a envahi les<br />
entrepôts <strong>de</strong> Bercy, ue charrie plus seulement<br />
<strong>de</strong>s bûches et <strong>de</strong>s madriers, mais aussi d'énoy-<br />
mes fûts, qui vont parfois, avec fracas, heur-<br />
ter les piles <strong>de</strong>s ponts.<br />
Certaines inquiétu<strong>de</strong>s s'étant manifestées à<br />
propos <strong>de</strong> la solidité <strong>de</strong> divers ponts <strong>de</strong> Paris,<br />
il y a lieu do faire connaître qu'il n'y a au-<br />
cune crainte à avoir en ce qui concerne ceux<br />
construits cn maçonnerie, même pour celui<br />
<strong>de</strong> l'Aima, sur lequel la circulation va être<br />
rétablie.<br />
Seuls les ponts métalliques, comme les ponts<br />
, <strong>de</strong>s Arts.et <strong>de</strong> Solférino, pourraient être sus-<br />
ceptibles d'ébranlement par suite d'accumu-<br />
lation <strong>de</strong> bois ou par le choc <strong>de</strong>s gros corps<br />
flottants.<br />
U est donc probable que le pont <strong>de</strong> Solférino<br />
sera interdit au public et aux véhicules.<br />
Paris, 5 h. M.<br />
La circulation vient d'être interdite sur te<br />
pont dos Arts et sur te pont du Carrousel.<br />
Los arches du pont <strong>de</strong> l'Archevêché com-<br />
1 meneent à ne plus laisser passer l'eau ; les<br />
stationnements sont interdits sur le pont.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 6 h. 10.<br />
Sauf l'arche centrale où le fleuve passe avec<br />
. violence, les auires arches du pont Solférino<br />
• sont atteintes par les eaux, qui rasent la voûte<br />
<strong>de</strong> fer et dont <strong>de</strong>s jets ricochent par les jours<br />
qui séparent, les. pièces métalliques.<br />
On travaille à dégager le pont d'Arcole, obs-<br />
trué par les bois flottants.<br />
A travers les quartiers<br />
cè<strong>de</strong> sous la pr^^TL^^ Avantage ne<br />
tuons ont été >ri * ^L U . K «.<strong>de</strong>swtou.<br />
uiuiis «m ete prises à cêV effet . 05 P'récau-<br />
ce qui concerne la aavte û%[ âaoeÎÈ*' cn<br />
Les chemins <strong>de</strong> fer. — L'Orléans coupé r<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>. I<br />
Malgré l'inondation, le P.-L.-M. a pu main- t<br />
tenir trois voies entre Paris et Villeneuve-<br />
Saint-Georges, ce qui lui permet <strong>de</strong> ne rien «<br />
changer â la marche do ses grands trains et I<br />
le service du retour tend à re<strong>de</strong>venir régulier.<br />
Un trahi en navette fonctionne toute la i £<br />
journée pour <strong>de</strong>sservir la banlieue.<br />
En résume, la circulation est normale sur i<br />
l'ensemble du réseau P.-L.-M. <<br />
L'accès <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Lyon, presque entou-<br />
rée d'eau, <strong>de</strong>vient toutefois difficile.<br />
Sur l'Orléans, ia situation est franchement n<br />
mauvaise.<br />
La Compagnie, qui avait pu jusqu'à ce ma-<br />
tin continuer le service <strong>de</strong>s trains à la gare 1<br />
d'Austerlitz, vient <strong>de</strong> voir ses craintes se réa- i<br />
liser , la gran<strong>de</strong> ligne dô Paris-Orléans est,<br />
en effet, coupée par les eaux à Choisy-le-Roi i<br />
et à Vitry. ,<br />
Dans c.Me situation, ia Compagnie a pris<br />
diverses dispositions qui seront appliquées<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>main<br />
Pour les voyageurs en provenance ou â<br />
<strong>de</strong>stination <strong>de</strong> son réseau, il- sera mis en<br />
marche au départ <strong>de</strong> Juvisy vers Ortèans les<br />
trains ci-après qui, au départ <strong>de</strong>s Aubrais ou<br />
d'Orléans, se trouveront en correspondance<br />
avec ceux venant <strong>de</strong> Juvisy.<br />
Départ Je Juvisy 7 h. 4û matin, arrivée aux :<br />
Aubrais 8 h. 12 matin, en corresyondunee avec<br />
les trat.is 3 .ouTS du génie d'Arras.<br />
<strong>de</strong><br />
du<br />
LES SECOURS<br />
Un scandale au Palais-Bourbon<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Un scandalo écœurant s'est produit â la<br />
Chambre au début <strong>de</strong> la séance du soir.<br />
On avait remarqué lo peu d'empressement<br />
<strong>de</strong>s députés à participer à la souscription na-<br />
tionale ouverte pour les sinistrés.<br />
Bien que M. Fallières, d'ordinaire si ladre,<br />
se fût inscrit dès hier, la matinée so passa<br />
sans que les Quinze Mille, on présence <strong>de</strong>s<br />
désastres et <strong>de</strong>s misères accumulés, eussent<br />
la pensée d'une initiative généreuse.<br />
A 2 heiues, le bruit se répandit dans les<br />
couloirs que M. Clémentel. vice-prési<strong>de</strong>nt,<br />
allait proposer, au nom du bureau <strong>de</strong> la Cham-<br />
bre, une souscription uniforme <strong>de</strong> 50 francs<br />
qui serait prélevée sur te traitement <strong>de</strong> cha-<br />
que député ; cette nouvelle vite colportée eut<br />
un effet foudroyant et. on a assisté à un spec-<br />
laclo inouï ; M. Clémentel, s'étant hasardé<br />
ter un secours immédiat aux victimes <strong>de</strong><br />
l'Inondation.<br />
M. Berry a proposé <strong>de</strong> porter l'ordre du<br />
jour suivant à la tribune :<br />
« La Chambre adresse toutes ses félicita<br />
lions et l'expression <strong>de</strong> son admiration <br />
agents <strong>de</strong>s services publics et aux trounes<br />
pour le zèle et le dévouement dont ils font<br />
preuve dans les circonstances actuelles, et qui<br />
honorent l'armée française. »<br />
Le groupe s'est inscrit pour une somme glo-<br />
bale <strong>de</strong> 10.0D0 francs à la souscription générale<br />
<strong>de</strong> la Chambre.<br />
Les députés se sont ensuite rendus au minis.<br />
tère <strong>de</strong> l'intérieur pour examiner avec le pré-<br />
si<strong>de</strong>nt du conseil les mesures les plus urgen-<br />
tes ; il serait question <strong>de</strong> licencier les lycées<br />
<strong>de</strong> Paris pour loger les victimes.<br />
On assure qu'il y a, à l'heure qu'il est, à<br />
Paris, six à sept mille réfugiés sans asile et<br />
sans pain.<br />
. M Briand, qui attendait les députés <strong>de</strong> Pa-<br />
ris, les a immédiatement reçus : il les a infor<br />
més qu'une nouvelle crue* <strong>de</strong> 60 centimètres<br />
était annoncée par les services compétents ;<br />
quUa'y avait cependant rien à redouter poul-<br />
ies ponts <strong>de</strong> Paris, sauf pour le pont <strong>de</strong> Solfé-<br />
rino, dont l'eau bat le tablier métallique qui<br />
est très menacé.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté qu'il avait<br />
<strong>de</strong>mandé aux liquidateurs <strong>de</strong>s congrégations<br />
<strong>de</strong> mettre tous les couvents désaffectés à la<br />
disposition <strong>de</strong> la ville pour loger les victimes,<br />
dont le nombre dépasse vingt mille.<br />
Si ça ne suffit pas, on emploiera le Pan-<br />
théon, les lycées, les écoles et les casernes.<br />
Des renforts <strong>de</strong> troupes vont être prélevés<br />
sur les garnisons <strong>de</strong> province.<br />
Telles sont tes premières mesures prises •<br />
on en prendra d'autres <strong>de</strong>main, si c'est néces-<br />
saire.<br />
Au conseil municipal <strong>de</strong> Paris<br />
T . Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Le conseil municipal <strong>de</strong> Paris, réuni cet<br />
après-midi en séance extraordinaire, sur la<br />
proposition du préfet <strong>de</strong> la Seine et du préfet<br />
<strong>de</strong> police, a voté un crédit <strong>de</strong> 150.000 francs<br />
pour venir en ai<strong>de</strong> aux victimes <strong>de</strong>s inonda-<br />
tions.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt a annoncé qu'il a reçu <strong>de</strong>s dé-<br />
pêches <strong>de</strong>s municipalités <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong><br />
Rome, - qui témoignent <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> part qu'eb<br />
les prennent au malheur qui frappe la ville da<br />
Paris.<br />
Le préfet <strong>de</strong> police déclare que, <strong>de</strong>vant l'i-<br />
nondation qui menace les quartiers bas <strong>de</strong><br />
Paris, il est nécessaire d'organiser très promp-<br />
tement le sauvetage, le ravitaillement et l'hos-<br />
pitalisation.<br />
Les fonds recueillis jusqu'ici suffisent provi-<br />
soirement ; <strong>de</strong>s lits et <strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chauf-<br />
fage vont être installés dans tous les bâti-<br />
ments vacants.<br />
M. Heppenheimer proteste contre le renché-<br />
rissement du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées.<br />
L'échéance <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> commerce<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Voici te texte dé la proposition do loi ten-<br />
dant à proroguar tes échéances <strong>de</strong>s effets die<br />
icoinmeroe dans toutes les localités victimes<br />
<strong>de</strong>s inondations et présenté par tes députés<br />
du groupe socialiste unifié.<br />
« Les échéances du 31 <strong>janvier</strong> au 15 février<br />
<strong>1910</strong> sont reportées à un mois. »<br />
Cette proposition est précédée <strong>de</strong> l'exposé<br />
<strong>de</strong>s motifs suivants :<br />
« Les inondations, dont malheureusement<br />
nous ne pouvons encore mesurer tes ravages,<br />
! vont placer une foule <strong>de</strong> nos concitoyens, dans<br />
l une telle situation que le Parlement ne sau-<br />
I irait se refuser à adopter toutes Jes mesures<br />
; en son pouvoir <strong>de</strong> nature à teur venir en<br />
ai<strong>de</strong>. »<br />
ï M. Berry et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues <strong>de</strong>-<br />
j man<strong>de</strong>nt la suppression <strong>de</strong>s échéances.<br />
Télégrammes officiels<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Rubini, ministre <strong>de</strong>s travaux publics<br />
î d'Italie, a adressé à M. Millerand le télégram-<br />
me suivant :<br />
« Sincèrement affligé <strong>de</strong>s tristes nouvelles<br />
<strong>de</strong>s grands malheurs qui assaillent tant <strong>de</strong><br />
i belles régions <strong>de</strong> France, je vous envoie, avec<br />
i l'expression <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> sympathie, mes<br />
: souhaits les plus ar<strong>de</strong>nts pour que sous peu<br />
j cesse toute cause d'angoisse et <strong>de</strong> douleur.<br />
» Ministre RUBINI ».<br />
M. Millerand a répondu par le télégramme<br />
suivant :<br />
« Profondément touché <strong>de</strong>s sentiments <strong>de</strong><br />
sympathie et <strong>de</strong>s souhaits dont vous voulez<br />
bien m'adresser l'expression à l'occasion <strong>de</strong>s<br />
ravages causés en France par les inondations,<br />
je vous prie <strong>de</strong> trouver ici l'assurance <strong>de</strong> ma<br />
sincère gratitu<strong>de</strong> et <strong>de</strong> mes vifs remercie-<br />
ments. » 'MILLERAND T>.<br />
Prières publiques<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Mgr Amette vient d'adresser au clergé et<br />
aux fidèles du diocèse une lettre pour ordon-<br />
ner <strong>de</strong>s prières publiques à l'occasion <strong>de</strong>s<br />
inondations et prescrivant <strong>de</strong>s quêtes pour les<br />
victimes.<br />
De .plus, Mgr Amette, qui avait visité, hier,<br />
les quartiers <strong>de</strong> Paris atteints par l'inonda-<br />
tion, et cela sans faire sonner, comme M. Fal-<br />
; lières, toutes les trompettes <strong>de</strong> la renommée,<br />
a parcouru, cet après-midi, Choisy-le-Roi, Ivry<br />
'. et IVTy-Port.<br />
Il a été partout respectueusement accueilli.<br />
A L'ÉTRANGER<br />
i Terribles avalanches. — Un village enseveli<br />
t Genève, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Six avalanches consécurtiives ont totalement<br />
î encerclé le village <strong>de</strong> Goppenstein ; l'amas <strong>de</strong><br />
; neige et <strong>de</strong> maitteriaux <strong>de</strong>scendus <strong>de</strong> la raonta-<br />
1 gne couvre une superficie <strong>de</strong> 10,000 mètres<br />
carrés ; l'épaisseur <strong>de</strong> la masse atteint par<br />
t endroits 50 mètres.<br />
La Lonaa, qui coule au fond <strong>de</strong> la vallée, a<br />
été complètement comiblliée et les eaux se sont<br />
amassées <strong>de</strong> 11 heures du matin à 10 heures<br />
du soir faute d'un débouchié suffisant ; eftles<br />
ont fini par so créer un passage en provo-<br />
quant un bruit si foamidiaibli© que les habi-<br />
tants crurent à une fin imminente,<br />
a On a dû interrompre les travaux du tunnel<br />
du Loantsûliberg.<br />
Lt Les ouvriers, effrayés par tes désastres qui<br />
1- îles menacent, quittent en parti© le pays ; il a<br />
faite créer un passage souterrain dans la<br />
masse éboulée giur une longueur <strong>de</strong> plusieurs<br />
a centaines <strong>de</strong> mètres,<br />
!S Des maisons ont été démolies, un homme<br />
Lt a été tué, plusieurs personnes blessées.<br />
Sur plus d'un kilomètre, la neige atteint<br />
îs<br />
une hauteur considérante <strong>de</strong> chaque côté <strong>de</strong><br />
t la rivière.<br />
1'. Les populations, terrorisées, ne peuvent sor-<br />
:s tir <strong>de</strong> leurs villages <strong>de</strong>puis plusieurs jours.<br />
- . — . ~ , v «.-iiau^to , ,c vuiiiLci ue ia. laiiiu uiuui , wi. i_,ieiiiem.ui, s étant uustiiue<br />
nnn » U r? ^r^ar 18 est entièrement inondé, dans les couloirs intérieurs voisins <strong>de</strong> la salle<br />
quai aes Lirands-Augustins. <strong>de</strong>s séances, fut bientôt entouré par une cen-<br />
éer -,7,iA , ' i n £ an <strong>de</strong> mur <strong>de</strong> clôture s'est taine <strong>de</strong> députés qui éclatèrent en récrfmi-<br />
in S»? .a p , ass y. sur une longueur <strong>de</strong> nations.<br />
Don? dl r\i n „ le P2 n l <strong>de</strong> ,s Invali<strong>de</strong>s et le — Vous n'avez pas le droit <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong><br />
face <strong>de</strong> in ^ aé , t,or f ie s «r le «"ai, on notre bourse, disaient les plus acharnés, nous<br />
est en cont^Lr est ,t,^ ce t l u artjer, qui voulons rester maîtres <strong>de</strong> donner ce que nous<br />
esu en contrebas, est mon<strong>de</strong>, et rue Surcoût voudrons »<br />
a ,°, ^i°J m ^TT su - bmer ?A eant la chaussée jus- Parmi les plus violents dans teur indigna-<br />
q \ a lîUe <strong>de</strong> ,<br />
1 Umvers ité. tion, se signalait M. Sauman<strong>de</strong>. député <strong>de</strong> la<br />
Le colonel <strong>de</strong>s sapeurs pompiers a décidé <strong>de</strong> Dordogne, qui est questeur, c'est-à-dire logé<br />
taire évacuer toutes les maisons situées au chauffé et blanchi aux frais <strong>de</strong>s contribuables<br />
carrefour <strong>de</strong>s rues Saint-Honoré, Saint-Flo- auxquels il coûte annuellement <strong>de</strong> 30 à 35.O0C<br />
rentin et Richepanse, où, on le sait, un égout francs.<br />
et une galerie en construction se sont effon- Des récriminations, les Quinze Mille ameu<br />
dl'és. tés nassèrent aux nires violences <strong>de</strong> lnnracrA<br />
Les égouts<br />
Paris, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
A midi 15, le grand collecteur <strong>de</strong> Cîichy a<br />
crevé près <strong>de</strong> la Porte <strong>de</strong> Clichy, qui menace<br />
<strong>de</strong> .s'effondrer.<br />
L'égout dl le. rv*e Saint-Honoré, la conduite<br />
<strong>de</strong> la vanne, une galerie en construction pour<br />
1e service <strong>de</strong> l'électricité se soin écroulés<br />
Dans le 4 8 am-ondissement, les égouts saut<br />
pleins et débor<strong>de</strong>nt ; l'eau se répand dans la<br />
rue et menace certaines maisons.<br />
Dans d'autres arrondissements, te service<br />
municipal a fait établir autour <strong>de</strong> chaque bou-<br />
che d'égout <strong>de</strong>s cheminées cimentées qui, mo-<br />
mentanément, empêchent l'envahissement <strong>de</strong><br />
la chaussée.<br />
Paris, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
L'égout <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Bourgogne a éclaté<br />
avec un bruit formidable.<br />
Place <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong>, un égout s'est rom-<br />
pu ; on travaille à aveugler la voie d'eau ;<br />
tes pompiers sont sur" les lieux.<br />
DANS LA BANLIEUE OE PARIS<br />
Paris, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
Ivry-Port présente un aspect <strong>de</strong> désolation.<br />
De rimmeirrae lac jaunâtre qui couvre te ter-<br />
ritoire <strong>de</strong> cette lociaJWté, n'émergenl plus que<br />
les toits <strong>de</strong>s iimineubles et <strong>de</strong>s bouquets d'ar-<br />
bres. .<br />
Les malheureux habitants chassés <strong>de</strong> leurs<br />
maisons errent par groupes lamentables et se<br />
d-man<strong>de</strong>nt où s'arrêtera Le fléau,<br />
taine <strong>de</strong> députés qui éclatèrent en récrimi-<br />
nations.<br />
— Vous n'avez pas le droit <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong><br />
notre bourse, disaient les plus acharnés, nous<br />
voulons rester maîtres <strong>de</strong> donner ce que nous '<br />
voudrons. »<br />
Parmi les plus violents dans leur indigna-<br />
tion, se signalait M. Sauman<strong>de</strong>, député <strong>de</strong> la<br />
Dordogne, qui est questeur, c'est-à-dire logé<br />
chauffé et blanchi aux frais <strong>de</strong>s contribuables<br />
auxquels il coûte annuellement <strong>de</strong> 30 à 35.000<br />
francs.<br />
Des récriminations, les Quinze Mille ameu-<br />
tés passèrent aux pires violences <strong>de</strong> langage.<br />
M. Clémentel fut littéralement hué ; certains<br />
allèrent dans leur rage contre celui qui vou-<br />
lait s'attaquer à leur bourse jusqu'à l'insulter<br />
dans sa vie privée.<br />
Plusieurs députés qui venaient d'assister à<br />
ce spectacle déclaraient qu'il était ignoble<br />
Force fut bien cependant <strong>de</strong> donner satis-<br />
faction aux Quinze Mille révoltés ; complète<br />
ment démonté, M. Clémentel retira sa propo-<br />
sition ; on la remplaça par une nouvelle di-<br />
sant qu'une souscription était ouverte entre<br />
les députés qui resteraient libres <strong>de</strong> donner<br />
ce qu'ils voudraient.<br />
Ajoutons que lors <strong>de</strong>s inondations <strong>de</strong> 1875,<br />
le bureau <strong>de</strong> la Chambre avait, fait voter un<br />
prélèvement à la caisse <strong>de</strong> 50 francs par tête<br />
<strong>de</strong> député, donnant ainsi une preuve <strong>de</strong> géné-<br />
reuse solidarité qui n'est plus dans les mœurs<br />
parlementaires.<br />
A la fin <strong>de</strong> la séance, la souscription libre,<br />
ouverte après rejet <strong>de</strong> la proposition Clémen-<br />
tel atteignait à peine te pauvre total <strong>de</strong> 5,500<br />
lrancs, soit quatre francs cinquante par dé-<br />
puté.<br />
Devant ce nouveau scandale, le bureau <strong>de</strong><br />
la Chambre a décidé <strong>de</strong> fixer d'ores et déjà le<br />
chiffre global <strong>de</strong> la souscription à 30 000<br />
francs ; si tes souscriptions <strong>de</strong>s députés n'at-<br />
teignent pas ce chiffre, le déficit sera comblé<br />
au moyen du budget <strong>de</strong> la Chambre.<br />
Les députés <strong>de</strong> Paris chez M. Briand<br />
Paris, 26 Janvier.<br />
Les députés <strong>de</strong> Parts, réunis à la Chair.hro,<br />
ont recherché les mesures à pTendre pour por-<br />
I~«@3 Grèves<br />
La grève <strong>de</strong> l'alcool<br />
Lille, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
A Tourcoing et à Roubaix, la Fédération <strong>de</strong>s<br />
cabaretiers et débitants <strong>de</strong> boissons vient <strong>de</strong><br />
déci<strong>de</strong>r la grève <strong>de</strong> l'alcool.<br />
Les percepteurs ayant lancé <strong>de</strong>s contraintes<br />
et <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>ments contre tous les caba-<br />
retiers, ceux-ci ont, à l'unanimité, refusé <strong>de</strong><br />
payer le premier trimestre <strong>de</strong> leur licence à<br />
dater d'aujourd'hui.<br />
Les débitants, dans une gran<strong>de</strong> affiche, s'en-<br />
gagent à ne plus vendre un verre d'alcool :<br />
ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt aux consommateurs ouvriers<br />
<strong>de</strong> ne plus leur en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r et aux commer-<br />
çants en gros d'arrêter la vente.<br />
La grève continuera jusqu'à la suppression<br />
<strong>de</strong> la licence et du rejet <strong>de</strong>s nouveaux impôts<br />
proposés au Parlement.<br />
Montpellier, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Une gran<strong>de</strong> animation se manifeste parmi<br />
les marchands <strong>de</strong> boissons <strong>de</strong> notre région a<br />
cause <strong>de</strong> la surélévation projetée <strong>de</strong> l'impôt-<br />
Les habitants protestent énerglquement con-<br />
tre le principe même <strong>de</strong> la licence et projet-<br />
tent une grève générale <strong>de</strong> l'impôt, qui provo-<br />
que les plus sérieuses inquiétu<strong>de</strong>s.<br />
Les Elections anglaises<br />
Londres, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
A midi, la situation électorale était la sui-<br />
vante : „. .<br />
Unionistes, 243 ; libéraux, 214 ; travaillistes,<br />
37 ; nationalistes, 71.<br />
Les unionistes gagnent 113 sièges, les libé-<br />
raux 15 et les travaillistes 1.<br />
Londres, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Asquith, premier ministre, est réélu avec<br />
5,245 voix, contre 3,183 données au colonel<br />
Sprot, candidat unioniste.<br />
M Haldane, ministre <strong>de</strong> la guerre, est réélu<br />
par 3?770 voix contre 3,026 à M. Hall Blyth.<br />
ÀTine e heure., les résultats connus sont les<br />
suivants : Unionistes, 255 ; libéraux, 23 ; tra-<br />
vaillistes, 36 ; nationalistes 72.<br />
Les unionistes gagnent 117 sièges, les libé-<br />
raux 17 et les travailistes 1.<br />
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Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
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r» uw-iileiuio *Uur« <strong>de</strong>s Sociétés étrangères.<br />
Nous wtOM annoncé que '« Crédit foncier du<br />
Brésil procéda)* à l'émission <strong>de</strong> 50.090 oMigations<br />
<strong>de</strong> "son tranca 5 %, au prix rie 477 SO, jouissance<br />
jaanriar I9U) . rappelons que les souscriptions sont<br />
recws a» liauco espagnol ried Rio <strong>de</strong> la Plata,<br />
awnue <strong>de</strong> l'Opéra, à la Caisse «munerciale et iu-<br />
dustrieaiiie <strong>de</strong> Paris, 6, rue rie Londres, et à la So-<br />
ciété Oemta-ale (les banques rie province.<br />
Vote! la répartition à laquelle a donné Heu la<br />
souscription aux '20.000 actions nouvelles <strong>de</strong> 1 indus-<br />
tri* foncière ; on raison du succès considérable -rie<br />
IvtailsRioa. U est attribué aux souscripteurs <strong>de</strong> i<br />
à 5 actions l'Intégralité <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 6 ac-<br />
Uons et au-<strong>de</strong>ssus un minimum <strong>de</strong> 5 actions plus<br />
60 % du suirphis do la diemaui<strong>de</strong>.les fractions n'étant<br />
pas servies.<br />
Parmi les grands chemins. l'Orléans est en nou-<br />
veau recul à 1.434 ; fermeté <strong>de</strong>s chemins espa-<br />
gnols.<br />
Au groupe <strong>de</strong> la traction, le Nord -Su d reperd s<br />
pointe, le Métro 1 patet .seulement.<br />
industrielles russes inchangées ; le Rio tombe un<br />
instant à 1.938, reprend à 1.945 ; Cuivre, 3/8 <strong>de</strong><br />
luilsse.<br />
Fn banque, les mines d'or per<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> 2 à 5 points;<br />
diamantifères plus éprouvés ; <strong>de</strong> Beers recule a<br />
485 S0, -).as»;rsfontein 30.<br />
Au comptant, l'Asiianti United se tient à 50.<br />
lin valeurs diverses, la Thomson hertlénique se<br />
monittre très réststamte à 109, Villlemagne cote 145;<br />
l'Obligation Port do Rahia reste en fermeté à 475.<br />
PHILOUZE ET WADDINGTON,<br />
20, rue hepeiietier, Paris.<br />
donna donc son Ecole en victime et en mar-<br />
tyr. Il guitta eu proscrit et en exilé sa pa-<br />
roisse <strong>de</strong> Saint-Sernin, son curé, son clocher,<br />
ses familles, ses enfants. L'injustice bon -<br />
mes l'avait mortellement trappe au cœur . u<br />
<strong>de</strong>vait on mourir ot il «n est mort ! ,<br />
Depuis son installation dans la maison oe<br />
retraite do la rue Riquet, on Je voyait savent<br />
flrrer, <strong>de</strong> son pas iranquiilie et lent, ^t?ur<br />
<strong>de</strong> la chère Ba&*e à laquelle il resta fidèle<br />
jusqu'à mm <strong>de</strong>.nicr soufile- Pour adouen les<br />
dures et aneoissaatos bmaœ <strong>de</strong> l ex. i U se<br />
plaisait a parcourir le vioux quartier ou les<br />
êtres comme Lis choses lui AwteUt<br />
nets où il n'existe pas IUMI seule maison ou u<br />
tie' comtptat ùf.% adRBMWtMWt et <strong>de</strong>s anus ; ou<br />
los cri Punis couraient joyausemeut après lui,<br />
allant chercher une caresse ; oû les papas,<br />
las élèves d'hier, étalent heureux <strong>de</strong> .saluer le<br />
directeur aimé tpÉ ne pouvait so rèsagner a<br />
netnoncer au bénelk» d'auciiiiie amitié et dont<br />
te sourire était toujours aussi joinie, aussi<br />
doux, aussi pul/ornei.<br />
Ses yeux s'illuminaient a la pensée qu'il hu-<br />
mait l'air paroissial, «t au cours <strong>de</strong> ses nom-<br />
breuses visites dans sa -paroisse, il evatt encore<br />
l'illusion dé ne l'avoir jamais quttiée.<br />
— Ne m'oubliez pas, disait-il à ses anciens<br />
élèves.<br />
Cela voulait dire : « Si vous avez besoin <strong>de</strong><br />
moi, si mes services peuvent vous être utiles,<br />
n'hésitez fias à y faire appel. . Et parce qu'on<br />
savait, k> rendre houreux en mierttant sa ser-<br />
viabilité et son grand cœur a contriuucion,<br />
on s'adressait toujours a lui, «nu axitretois,<br />
pour <strong>de</strong>s conseils, <strong>de</strong>s recomoaaiidations,<br />
<strong>de</strong>s secours. Toutes les portes s'ouvraient <strong>de</strong>-<br />
vant te bon Prère dont la voix prenante était<br />
toujours écoulée, même <strong>de</strong>s angulaires et <strong>de</strong>s<br />
jacobins les plus invétérés. Dans rhiiiniité, il<br />
aimait à évoquer la jeunesse <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> res<br />
anciens élèves qui, dans te clergé, dans l'ar-<br />
mée, dans les admlnistratiions p'uniiques dans<br />
l'industrie ou dans les mrriènes iinôiaies,<br />
fireut le plus honneur a son Ecole.<br />
Naturellement porté à la himveiTJancie, à<br />
l'indulgence et au pardon, lie trait dominant<br />
<strong>de</strong> son caractère était ta douceur. Mais nous<br />
ne saurions oublier la fermeté avec laqueiiie,<br />
en face <strong>de</strong>s ennemis <strong>de</strong> .sa toi, il ojéfendit tes<br />
droite do l'Eoole chrétieiinie au *ii du Con-<br />
seil départemental <strong>de</strong> l'iiist-ructioia publique,<br />
dont il fut un <strong>de</strong>s membres les plus distin-<br />
gués. Sa voix était caressante, al-Je dit, mais<br />
il convient d'ajouter que la <strong>de</strong>rnière protes-<br />
tation qui s'éleva, au Conseil <strong>de</strong> l'instruction<br />
publique, en faveur <strong>de</strong> l'enseignement con-<br />
gréganiste, fut la sienne.<br />
Ses lèvres sont maintenant a jamais closes.<br />
Il s'est pieusement endormi, lundi soir, dans<br />
les bras <strong>de</strong> notre maltire vénéré le Très Cher<br />
Frère libérât-Marie, visiteur <strong>de</strong>s Bcoies clrré-<br />
l.iennes, après avoir récité la tirière <strong>de</strong>s petits<br />
enfants et <strong>de</strong>s saints : < Notre Père... One vo-<br />
tre volonté soit finit©. » Sa <strong>de</strong>rnière pMitsêe a<br />
été pour ses frères exilés, pour ses anciens et<br />
fidèles élèves, pour sa parowse et son école en<br />
<strong>de</strong>uil pour Saint-Sernin, pour son frère, M.<br />
l'abbé Joulia, curé <strong>de</strong> Samt-Martin-d'Aisnont,<br />
pour sa nièce, renigieuse <strong>de</strong> Saint-Vincent œ<br />
Paul. Son souvenir suprême, 11 nous est doux<br />
<strong>de</strong> le noter, a été aussi pour l'Express.<br />
« Qu'ils prient pour moi », a-t-il dit. Mous le<br />
pleurons — et, avec tous les amis du journal,<br />
nous prierons...<br />
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çons. — Economie. _<br />
TOULOUSE EMPLOYÉS-CLUB<br />
Ce soir jeudi, réunion <strong>de</strong> tous les joueurs <strong>de</strong><br />
rug-try, équipes l et 2. Ittiampionnat sur le terra<br />
du T. 12. C. du dimamclie 3 février contre le stdue<br />
Lazarettais (1). ,, , _ „„<br />
Cross. — Réunion <strong>de</strong>s coureurs à huit liou-res et<br />
<strong>de</strong>mie, au siège <strong>de</strong> la Société, pour une partie ueu-<br />
Uatnement. ^_ ,, M<br />
UiUOurds. — Demi-finale. Sont convoques : MM.<br />
Jean Ue.lprajt et Toiby. Le match aura lieu apii»<br />
ia î-éunioii <strong>de</strong> rugiby.<br />
CHAMPIONNAT DE BILLARD<br />
Ce soir jeudi, à <strong>de</strong>ux tiennes, <strong>de</strong>rnier délai pour<br />
tes inscriptions du championnat <strong>de</strong> bifflard orta-<br />
ndsé par la Société Les Gais Oycflistss 1 ouJap,rf<br />
et saint redigioux dont te fécond apostolat se I J h. 45 die<br />
confond si intimement avec l'histoire <strong>de</strong> l'en- Paris par<br />
seigneim/ttttt populaire à <strong>Toulouse</strong>. I subi 20 m<br />
Le jeune Joulia, qui <strong>de</strong>vait être plus tard le I<br />
Frère Antonin, appartenait à une ancienne et<br />
«res catholique famille <strong>de</strong> l'Aveyron POT ua<br />
situation sociale <strong>de</strong> ses parents, par son tntei- I<br />
hgenco. par ses qualités, il aurait pu jouerun ^, L ' e . 11 ' 0 <br />
yole dans te mon<strong>de</strong>. Mais, tandis que ses seSe ^<br />
ans sonnaient à peme et que ses <strong>de</strong>ux frères -, îi<br />
prenaient le chemin du Séminaire pour vouer mer J ul f<br />
iteur vie à Dieu, il entrait à l'Institut <strong>de</strong>s Fre- ^OT**iS®eÇ<br />
res <strong>de</strong>s Ecoles chrétiennes, pour se consacrer ÎT*6^<br />
a l éducation <strong>de</strong>s enfants du peuple. Son no-<br />
n \?<br />
vociat rapi<strong>de</strong>ment terminé, il fut rmmrné suc- , ~, Une<br />
cessiwement professeur à Saint-Jory et à l'école \ -l a <br />
•<strong>de</strong>s Minimes, à <strong>Toulouse</strong>. Queèques années p lt;s p"l<br />
plus.tard. Je jeune maître était appelé à l'école VtrlT d<br />
<strong>de</strong> Saint-Sernin, où, sous la direction au <strong>de</strong> IV ? ie<br />
Frère Ingénu, dont il <strong>de</strong>vait être le disciple et - Le f<br />
te oonfamia*ejix il servit si utilement et avec ?uweri w<br />
^It^ïïS 068 1 œWTC <strong>de</strong> Saint-Jean-Baptiste<br />
A cette époque, l'Ecole communale conjrrê- I eaT I*"<br />
ganiste, <strong>de</strong> Saint-Seireiin était «ituèe rue <strong>de</strong>s S 111 '^- *<br />
oeize-Vents. <strong>de</strong>venue <strong>de</strong>puis la rue Meriv<br />
Miaas selon te mot si profondément Juste dé I<br />
Mgr Alboazy. le quatorzième vent celîti die la |<br />
persécution, chassa les Frères <strong>de</strong> leur local I A-ujourd<br />
ou les laîcisateurs installèrent la Bourse dû I aveo 16 01<br />
Travail. I ra-c-omirn<br />
Puissainment aidé par son généreux curé, I ^fmiére<br />
dont il aimait à se dire te collaborateur et 'reprise)<br />
l'ami, le Frère Antonin organisa la magnifl- I A. Thomt<br />
que Ecole Saint-Ju<strong>de</strong>. Le développement et les I La îocai<br />
'brillants succès <strong>de</strong> la nouvelle maison fai- n'ésentati<br />
satent l'admiration <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> l'enseigne- ^r 0 *??^ 11<br />
ment chrétien que, dans toutes les paroisses M ~ rrl"''<br />
<strong>de</strong> la viilte. comme dans tout te pays d'ailleurs,<br />
les Frères <strong>de</strong>s Ecoles chrétiennes surent ren- I<br />
une si prospère et si florissant. Mais la perse- I<br />
cution allait souffler avec un redoublement I<br />
<strong>de</strong> haine et dMniquité.<br />
BlUa vint £ra,pper le Frère Antonin au soir , 1>a *1<br />
^ sa vie, en p<strong>de</strong>m triomphe, à l'heure même Sfi<br />
ou la reconnaissance publique <strong>de</strong> ses anciens tera apr<br />
FlvJJ 1 * - 06 ses amis, sa traduisait en <strong>de</strong> tou- neuè, <strong>de</strong><br />
^nites et inoubliables manifestations. sa verve<br />
L enseignenient oongréganiste était suppri- I connaît.<br />
£6- Cédant à la violence d'une loi mons- ses a la i<br />
Jf^eose. i© Frère Antonin dut quitter sans es- uo -<br />
en?T,â?J' eitour te maison bénie où, après oin- aï£JSz<br />
amStf^x<br />
dfl vie religieuse, a avait Ç^Srtli<br />
Tr^S nné <strong>de</strong> mourir. iimportar<br />
j^^aéerunement fut cruel. Mais le Frère An- samedi<br />
état* 56 résigner : sa robe <strong>de</strong> religieux I ^«ntauor<br />
»ocffrm^ ap, Pé* d'Interdit et, sous peine d'en -<br />
pus, Paneton collège <strong>de</strong>s~xS , èmi ^ 1te '<br />
kulrid, enlln la nouvoLto^ïm^^ la rae<br />
nate, rue <strong>de</strong> la CoVZmlon im P Tl * à 0 30; inâclho, la coitbciUe. <strong>de</strong><br />
Tk J S»; pjSenllWfi. 1 26 à 1 50; mêlée. 1 a 1 i»; ail,<br />
le Daouet <strong>de</strong> 3 à 4 fr.<br />
Oouire <strong>de</strong> la naaréo (luuliles Victor Hugo). — Pots-<br />
son <strong>de</strong> mer (le Wilo) : AnguiOles, 1 40 a 2 tr. ; olo-<br />
vfeees 0 70; Uman<strong>de</strong>s, 1 20, merlans, 2 tr.; mouile6.<br />
0 40; muges, 1 so à 2 20; soles belles, 5 fr.; capelans<br />
1 tr. ; JdL, 1 70; loups, 3 50 à 5 fr. ; vives, 1 20.<br />
Marché au sallé [place <strong>de</strong>s Carmes). — Porc le<br />
JriHo, 1 80 à 1 30; oie, la livre, 0 90 à 1 fr. ; canard<br />
1 à 1 16; dindon, ia paire, 20 à 26 fr. ; tète Ân po, re '<br />
l"miit6, 3 à 3 50; foies, le kilo, 4 à 4 50.<br />
Marché a la volaLUe .(place Saint-Cyprleii) — vo-<br />
laille vivante : Poulets, la paire. 5 ù 5 50 pinta<strong>de</strong>s<br />
la paire, 0 à 7 tr. ; pottlair<strong>de</strong>s, la paire '4 à 4 5»<br />
pounes, la paire. B a c 50; lapins, l'unité 1 50 à 2 Ir'<br />
Œufs, 1 25 Ja douzaine.<br />
MARCHE DE PARIS<br />
Dn 56 Janvier.<br />
Farines. — Dl-snonible, 33 50; courant, 33 06; pro-<br />
chain, 33 20, mare avril, a? 85; 4 <strong>de</strong> mars, 32 U».<br />
4 <strong>de</strong> mat, 33. tendant» ferme.<br />
Blés. — Courant, 94 55; prochain, 24 65; mars<br />
avril. 26; 4 <strong>de</strong> mais, X 30, 4 <strong>de</strong> mal. 25 H; tendaaoe<br />
feiiue.<br />
SuiRhn - Courant, 1« .^), prochUn, Hi «5; mars<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Jeudi. <strong>27</strong> Janvier 191(1<br />
avril, m 90; 4 <strong>de</strong> mars, ifl t5; 4 <strong>de</strong> mai, 17 40; Vax.<br />
dan m callime.<br />
Avoines. — Courant, tiau, l 10; mouton, 0 70.<br />
Pores gras. 0 90.<br />
ARIEGE<br />
MazArAS.<br />
Ocrais pratiqués au raarclhé du 90 ianvier<br />
Blé - m a été vendu 478 hectolitres <strong>de</strong> Mé rte<br />
18 M à 1» 75 les 80 kilos; méteil, <strong>de</strong> 15 50 à te fr.;<br />
9Ki«ile. <strong>de</strong> 13 à 13 25; maïs, <strong>de</strong> 13 50 à 14 50; avoine,<br />
<strong>de</strong> 10 r>o à 11 50; haricots, <strong>de</strong> 26 à 30 fr. ; vesces <strong>de</strong><br />
20 à 20 30; fèves, <strong>de</strong> 16 à 16 fr. ; pommes <strong>de</strong> terre,<br />
die 4 à 4 50; le tout l'hectolitre.<br />
Volailles. — Potiiies, <strong>de</strong> 5 75 a 6 50; beaux chapons, ,<br />
die 6 à 7 fr. ; beaux poulet» tardifs, <strong>de</strong> 4 à 4 25 ; pin- :<br />
ia<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> 5 à 5 50; pigeons, île t 75 à 2 fr.; le tout la<br />
paire; oies grasses, <strong>de</strong> 1 50 a 1 60 le kilo.<br />
Œufc, 1 tr. lia douzaine. 1<br />
Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> boucherie. — Bœuf, <strong>de</strong> 0 80 à 0 85;<br />
venu, <strong>de</strong> 1 10 à 1 15; agneau <strong>de</strong> lait, <strong>de</strong> l 10 a t 20;<br />
porcs gras, <strong>de</strong> 0 95 à 1 tr. le tout lie kilo, poids vif.<br />
AÛDB «,<br />
GastednauaaTy.<br />
Marclié du 24 <strong>janvier</strong>. - Blé, 19 50 a 20 fr. les 80<br />
kilos; avoine, 19 50 les 100 kilos; maïs, 13 fr. es<br />
75 kilos; orge, il tr. les 60 kiîos; paumelle, 12 M les<br />
65 kilos; vesces, 20 fr. les 80 kilos; fèves, 16 50 les<br />
60 kilos; sedigOe, ta fr. les 75 kilos.<br />
Fourrages. — Très caJtane.<br />
Luzerne, première couipe. 2 75; 2* 7 50: paille, <strong>de</strong>-<br />
mandée. 3 50 le toui les 100 kilos en gare <strong>de</strong> dé-<br />
(part.<br />
Salaisons. — Petit amport, pas <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />
Oies grasses. 0 85 a 0 90; canards gras, 0 95 le tout<br />
la livre.<br />
Porcins. — Petit aiHport, acheteurs nombreux.<br />
Parcs gras. 46 à 46 £r. les 50 kilos, poids vLf.<br />
VoliaMles. — Fort ajpiport, marché animé, tendance<br />
hausse. .<br />
Poulets. 4 50; piTullies, 6 tr. ; pigeons. 2 30; canards,<br />
5 à 6 fa-.; pinta<strong>de</strong>s, 6 à 7 tr.; din<strong>de</strong>s, m tr.; din-<br />
dons, 20 fr., le tout la paire; oeufs, 1 10 la douzaine.<br />
Gilbier. - Petit amport.<br />
•Lièvres, 8 fr. ; perdreaux, 2 50; lapin <strong>de</strong> garenne,<br />
2 50 le tout la pièce.<br />
TARN- ET-GAROINW B Nègrepelisse.<br />
Marché. — Notre mardhé <strong>de</strong> mardi 25 Janvie f<br />
n'a pas eu rimportanoe ordinaire <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong><br />
la saison. La cause en est surtout a la pério<strong>de</strong> do<br />
mauvais temips crue nous traversons. Voici les cours<br />
pratiqués : d<br />
Outres — Eozômu — iïaladlet <strong>de</strong> la P£AU V aP<br />
oonsldèréns oomme' Incurables. M<br />
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fharmacie Lafont ; à BEZIERS. pharmacie<br />
Siccard et Privât ; à MONTPELLIER, pharma-<br />
cie GéJy, rue <strong>de</strong> la Loge ; à MONTAUBAN,<br />
pharmacie Gautié ; à ALBI, pharmacie Cam-<br />
bouJives ; à TARBES, pharmacies Dantin ©t<br />
Ferran ; à AGEN, pharmacie Roiuruet ; a<br />
CAHORS, pharmacie Fournié ; à RODbi.<br />
pharmacie Barry ; à NARBONNE, pharmactea<br />
F. BaTrière et Viala ; à CARCASSONNE,-phar-<br />
macie Crus ; à DECAZEVILLE, pharmacie Os-<br />
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Du 25 <strong>janvier</strong> tpar dépêche télégraphique)<br />
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FONDS D'ETAT<br />
S %-' T """"^^7^?.V "'.'tϏ<br />
S % Amortis^ie-.-...-"----;;";;<br />
Dette tunls. obi. 3 % ia« -v<br />
Consolidés anglais -CP*<br />
Consolidés anglais. ::::; ^«<br />
fcrgenUne 5 %<br />
Autriche 4 % or (10 flor).... -<br />
Lots du Congo<br />
EirvPte unifiée.... IV,<br />
Ss& "."-^<br />
^ri<br />
ItaUen 5 %... * «<br />
Portugal S % « j«*<br />
Portugal 3 â<br />
Russe 4 % 1867-1809.......,»<br />
_ 4 % 188O<br />
^. t % 1886 m..<br />
2 t % 1890 « —<br />
_ » % or 1893... .i<br />
_ * % or 1894...<br />
t % cons. 1" et s* série.....<br />
— » % 1901 •••<br />
_ 8 % or 1891 —<br />
— 6 % 1S96 •-— ••••<br />
— 6 1/2 % 1894 . —<br />
_ t % 1906 tout payé<br />
_ * 1/2 % libérés •<br />
Dette ottomane unifiée une<br />
Ottomanes 4 % cons<br />
Douanes ottomanes. .. .siuu<br />
COURS 1 COURS<br />
HtlCÉD. or IOOB<br />
98 60<br />
98 70<br />
98 70<br />
467 ..<br />
83 ..<br />
84 30<br />
521 50<br />
101 50<br />
106 ..<br />
103 30<br />
96 75<br />
96 45<br />
97 75<br />
103 20<br />
101 ..<br />
t.S 70<br />
65 35<br />
94 10<br />
94 60<br />
94 ..<br />
94 50<br />
95 ..<br />
93 :i5<br />
94 75<br />
94 80<br />
80<br />
79 70<br />
87 S0<br />
104 05<br />
99 .<br />
(15 55<br />
492 50<br />
497 ..<br />
ACTIONS<br />
Barique do France..... cpt<br />
Banque <strong>de</strong> France tms<br />
Banque Pîiris<br />
Comptoir d'Escompte<br />
Crédit Foncier<br />
Crédit Lyonnais CP*<br />
Crédit Lyonnais „....tme<br />
Société Générale<br />
Banque ottomane cpt<br />
Banque ottomane t*<br />
B6ne-Guelma ; C I"<br />
BOne-Guelma<br />
tm *<br />
Est-Algérien<br />
Est-Algérien<br />
lm ?<br />
Est<br />
Est<br />
tme<br />
Paris-LyonlMéd'itér'ranee -cpt<br />
Paris-Lyon-Médlterranée tme<br />
M1.1! ..CP'<br />
Est ...............<br />
Paris-LyonlMéd'itér'ranée<br />
Pa ri s-Lyon - Médi terranée<br />
Midi<br />
.tme<br />
98 7»<br />
B8 SO<br />
98 65<br />
467 25<br />
83 20<br />
101 50<br />
104 50<br />
103 50<br />
96 85<br />
96 50<br />
97 45<br />
65 80<br />
65 70<br />
94 55<br />
94 60<br />
94 45<br />
93 95<br />
95 25<br />
93 90<br />
9 , 65<br />
84 50<br />
79 75<br />
79 40<br />
87 50<br />
104 ..<br />
9 90<br />
95 45<br />
489' ..<br />
496 ..<br />
Midi<br />
lm ?<br />
Nord -CP'<br />
Nord<br />
tnw<br />
Orléans<br />
Ouest<br />
Ouest-Algérien •<br />
Autrichien<br />
Lombards :<br />
Norrt-E*p.igne . c ^ t<br />
Nord-Eïpiigne « 11110<br />
Porlug lis •<br />
Saragosse cpt<br />
Siragosse » 11118<br />
Conipngnlo Transatlantique<br />
Messageries maritimes<br />
Métropolitain 'me<br />
Suez (Canal marit.).. tme<br />
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Société d'électricité <strong>de</strong> Paris<br />
Rio Tlnto tme<br />
Charb. Sbsnowice cpt<br />
Cbarb. Sosnowlce tme<br />
Carmaux •mi"u«»iiiui<br />
MARCHE EN BANQDB<br />
Etat d'Alagoas...<br />
Briansk<br />
Cape Copper<br />
De Beers.....<br />
Huanchaca<br />
Charbonnage Laviana.<br />
Syndicat Minier<br />
Tharsis<br />
Chartered<br />
East Rand<br />
Goldflelds<br />
May<br />
Rand Mines<br />
Robinson Gold<br />
APRES BODRSB<br />
De Beers<br />
East Rand<br />
Rand Mines<br />
Goldflelds<br />
43SO ., 4280 . .<br />
431)0 .. 4290<br />
1786 .. 1784 ,.<br />
820 .. 818 .,<br />
820 .. 825 ,.<br />
1412 .. 14 i5 ..<br />
1411 .. 1413 ..<br />
710 .. 710 ..<br />
730 ..<br />
720 .. 721 ..<br />
688 .. 689<br />
880 ..<br />
710 50<br />
71/1<br />
... .. •<br />
930 ..<br />
.... .«<br />
930 ..<br />
9.!2 .<br />
930<br />
1330 1328 "<br />
13<strong>27</strong> .. 1324 ..<br />
H,'9 .. 1160 ..<br />
1750 .. ....<br />
1746 .. 1336 ..<br />
1437 .. 1738 ..<br />
, 1430 ..<br />
978 ..<br />
6G8 50 '656<br />
804 .. ...<br />
131 50 ...<br />
360 ..<br />
362 .. 361 i!<br />
360 ..<br />
415 413 50<br />
413 415 ..<br />
241 ..<br />
218 ..<br />
617 .. 597<br />
5040 .. 5005 ..<br />
&2i .. 821 ..<br />
487 .. 48S ..<br />
1943 .. 1945 ..<br />
1525 .. 1533 ..<br />
1528 .. 1530<br />
22 JO .. 2200 ..<br />
4ï0 .. 450 ..<br />
183 ..<br />
io3<br />
193 50<br />
494 .. 485 50<br />
74 25 74 • .<br />
45 25 45 ..<br />
24 75 24 25<br />
159 .. 158 ..<br />
4a DU 4i /<br />
142 .. 140 ..<br />
155 50 153 ..'<br />
36 50 36 50<br />
2;o .. 237 ..<br />
<strong>27</strong>8 50 <strong>27</strong>7 ..<br />
98 70 98 80<br />
94 ..<br />
142 .. 140 T.<br />
240 .. 237 ..<br />
155 50 153 ..<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville do Paris 1855 t %<br />
— 1809 3 %<br />
— 1871 3 %<br />
— 1875 4 %<br />
— 1870 4 %<br />
— 1892 2 1/2 %<br />
— 1894 1896 2 1/2 %<br />
— 1894-96 2 1/2 % quart<br />
1898 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 3/4 % ......<br />
Communales 1879<br />
Foncières t87B<br />
Communales 1880<br />
Foncières 1883<br />
„ — 1885<br />
Communales 1891<br />
— 1892<br />
Foncières 1895<br />
Communales 1C99<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1906<br />
BOne-Guelma<br />
Est-Algérien<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne<br />
Orléans 3 % ancienne ,<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne) !<br />
Autrichien 3 %, l" hypothèque....<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne ,<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais \<br />
Saragosse \<br />
Panama lots libérés<br />
Suez 5<br />
» • * •.... «<br />
Londres .>.«.,„.„...<br />
Allemagne<br />
Espagne (court)<br />
Espagne (long)<br />
tiuenos-Ayres (or)....<br />
CHANGE<br />
557 .. 656 75<br />
40'i 25 406 50<br />
555 .. 558 ..<br />
553 50 553 50<br />
376 .. 373 25<br />
376 .. 374 ..<br />
93 .. 98 50<br />
111 50<br />
112 ..<br />
420 .. 417<br />
402 75 455<br />
404 50<br />
402<br />
49S .. 49li ''<br />
50-t .. 508<br />
514 ..<br />
514 '*<br />
437 .. 437<br />
485 .. 484<br />
401 .. 406<br />
47:1 50<br />
474<br />
487 .. 488 50<br />
482 482<br />
507 507 5Q<br />
508 509 ..<br />
44S .. 444 ..<br />
435 25 436 50<br />
446 .. 447 ..<br />
443 50 443<br />
450 .. 449 ..<br />
447 75 44 1 ' ..<br />
414 50 443 25<br />
441 ,.<br />
446 444 50<br />
435 50 435 75<br />
292 .. 202 25<br />
333 . 38:1 25<br />
357 .. 357 ..<br />
393 .. 390 ..<br />
141 ..<br />
617 ..<br />
139 ..<br />
(,15 50<br />
25 18 1.2<br />
12' 15,16<br />
465<br />
470<br />
1<strong>27</strong> <strong>27</strong>.1.<br />
3 % dont 50....<br />
3 % dont 10....<br />
Banq. ottom. d.<br />
Rio dont 20<br />
Rio dont 10....<br />
COURS DES PRIMES<br />
98 S5 dont 5S.....w„,<br />
Extér. dont 50.,<br />
! S dont 2 fr. 50<br />
...> dont 5.<br />
9S 72<br />
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BOURSE DE MADRID<br />
Intérieure 86 20<br />
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Obligations Annam et Tonkln 2 1/2 %, 81 90 Obli-<br />
gations Afrique occi<strong>de</strong>ntailo française 1903 -1W7<br />
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Emprunts <strong>de</strong>s colonies. — Obligations AUgcr!» 3 %<br />
1902, 450 ; Tunisien 3 % 1902, 418 M).<br />
Emiffunts dè viitos. — Obligations ville do Paria<br />
1871 3 %, 400 25 ; 1876 4 %. 553 50 -; 1898 quarts,<br />
lld 50 ; 1904 cinquièmes, 95.<br />
Valeurs françaises. — Banque <strong>de</strong> France (actions<br />
nominatives), 4.980 ; Obligations coiunnimaHes 1879,<br />
2 00 %, 498 : Foncières lî«î5. 2 60 %. 4R5 ; Commu-<br />
•nallje.< 1906, 500 ; Crédit Lyonnais, ex-coup. 26, 1.412;<br />
Est action <strong>de</strong> jouissance, ex-coup. 50. 415 , Midi<br />
actions ex-coup. lOfi, 1.161 . Nord, obligations 3 %<br />
anciennes. 450 : Ouest', obligations 3 % ancieninee<br />
«4 60 ; Ckxmpagnie Générale Transatlantlipte ac-<br />
tions ord. ex -coup. 85, 246 ; Obl igations Suez 5 %,<br />
610..<br />
Fonds d'Etat. étran,g«rs. — Chinois 5 % t902, 531;<br />
Extérieure rCHp,ig.n,e, couipures 480 et i pesern,.<br />
tornp.. W 70 ; Maroc 5 % 1904. 520 ; RttssVsS8^<br />
3" couipiuNf, 94 M ; Roumain 4 %, série a] J890<br />
Valeurs étrangères. _ iwnquo Nationale A&i.<br />
que ex-cop. M, 1.100 ; Damas-Ilani .Th /, o? MexI.<br />
476 ; Paimpeniiuic Sliéclalos 3 % 3ti'> 50 • TÏ 1 PRIV.,<br />
Com,pany Llmrted. actions ordinaires o'\.cim"J", 't«<br />
1.943 ; Minas Geraôs 191/7. 510 . Banque iT?' ».<br />
litM do Sao Paulo, 5 %, 4«2 ^""lue ilyjx,^'<br />
Valeurs diverses (actions). _ Société Mértdlon.i<br />
Tivinaport do Force, ex -coup. 11, 7^ \n , H S<br />
1 „ a ' ,e -<br />
oiaux, ex^>up. 58, 2.200 , CJwmm <strong>de</strong> 'fer dn £ll<br />
Ouest, cx-oouip. 25, 415 ; Graiwlis-Oafés, ex coup ^<br />
Valeurs diverses (obligations). — Société TOUIA.'<br />
«a ne d'Khwi.rtcirt 5 % 19t)0, 472 ; SocS £'<br />
saline £BteOtrtcl«, 5 % 1908, 460 ; *K\m , yj V<br />
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Tramways Pons 4 % 1900, 492. 485 9<br />
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Sommaire du numéro du 20 <strong>janvier</strong> loin . '<br />
I. Les Rois <strong>de</strong> Franco et l'Alibai/e <strong>de</strong> ni r<br />
moutiar (1. Les Capétiens), Dom j. IUiborv<br />
II. Un Ecrivain royaliste (Chartes <strong>de</strong> r «Zi*"<br />
suite), Paul Bonnot. - III. Versailles<br />
nets), Abel Léger. — IV. La Fin dnj Mcnson"o<br />
(.avant-propoa : 1. Le Manteau <strong>de</strong> la Fa^iinv<br />
Cliarlos Vinoent. — V. Un « Mentor » à i u n '<br />
du dix-huitième siècle (Lettres <strong>de</strong> direction du<br />
Père Manduiii-, <strong>de</strong> l'Oratoire), Jean <strong>de</strong> RioauS<br />
d'Héricauilt. — VI. Lee Patriciens <strong>de</strong> Paris (ro<br />
man, suite), Charles <strong>de</strong> Ricafcïlt d'iléricault.<br />
Partie périodique. — Notes <strong>de</strong> politique et <strong>de</strong><br />
critique religieuses, Abbé G. <strong>de</strong> Pascal ; Ques-<br />
tions sociales en Franoe, Fiimin Bacconnierl<br />
Questions politiques on France, Jeuin <strong>de</strong> Liniè- .<br />
res ; La Dévotion au Sacré-Cœur, C. <strong>de</strong> la Ri- '<br />
verio ; Le Mouvement royaliste. Jean <strong>de</strong> Liniè.<br />
res ; Questions sociales à l'étranger, René <strong>de</strong><br />
Garagnol ; Notes <strong>de</strong> politique étrangère, An- ;<br />
dré Pavie ; Arguments et Documents (textes<br />
<strong>de</strong> MM. <strong>de</strong> La.pouge, Couturier, Labor<strong>de</strong>-Ml-<br />
lan), Dom J.-M. Besse ; Us Idées pur les Li-<br />
vres (Revue orRiquo semestrielle : Littérature<br />
étrangère). René do Garagnol ; Revue <strong>de</strong>s Re-<br />
vues (1. QuesnionB historiques et sociales), An-<br />
toine Lestra ; (u. Littérature) Albert <strong>de</strong> Ber-<br />
saucourt ; Bibliographie,, Jean <strong>de</strong> Linières.<br />
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reins, douleurs dans le bas-véntre;<br />
celle qui est sujette aux Pertes<br />
I ] . Manches, aux Hémorragies, aux<br />
Maux d'estomac, Vomissements,<br />
Renvois, Aigreurs, Manque d'ap-<br />
pétit aux idées noires, doit crain-<br />
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3 et S francs<br />
Î5, rue Alsace-Lorrains, 23<br />
TOULOUSE<br />
EtiiKdio <strong>de</strong> M< CfEURVEIUJB.<br />
dioicttïiir en dirait, avoue a<br />
'tmiÊoSseï, rua du May, n" i.<br />
A VENDRE<br />
AUK oruoliCiîx^s<br />
Le jeudi 10 lévrier <strong>1910</strong>, à una •<br />
neure<br />
Au tnn,bunfiil cuviil <strong>de</strong> TAuilowse<br />
DivHwts iinuiieuiblios. en DruiS<br />
krt», sis a ijiiiswiinnud'l'>'.trei;o<br />
fonids, ôotosmstiSïit eu matacm ot<br />
tieirriîs.<br />
M3eSo à ptsiX 25 fr.<br />
Po.Uir extrait ;<br />
CŒUHVlilLiUE. signé.<br />
ÉTUDES ET GREFFES<br />
à cé<strong>de</strong>r S'adresser Bousquet,12,<br />
rue Neuvo-S'-Aubm, Touiiouse.<br />
PAR<br />
M. DU CAMPFRAiXC<br />
XIV<br />
fin rips premiers acf-es d' i vonno fut<br />
i]v fairp crmsU-iinv un hospice sur l'em-<br />
plai'^menf du (tonjor inoendit 1 e.t maudit, i<br />
On \ wK?vmi) les petite enfanls mala-<br />
<strong>de</strong> loup (wni* CfW auraienl froid et faim,<br />
ftp expia lion, nu réparation La filJe du<br />
Pauvrp Mh voulait détruire tout cpii<br />
pouvait rpmoUre en mémoire l'avarioe<br />
wrlidip Bl en donnant, en prodigiiant<br />
-ou or. allp BLaJf heureuse comme l'eûl<br />
if une îe-une souveraine Tonle? les<br />
-aint«ip om l'avaieal si longlcmp? as-<br />
-a-Mie, pou à pr,u dissipaient Elle<br />
rZ f !f ns coailp OG CTU ' eJle Pourrait<br />
winorP fouler. qu'elle pourrait encore<br />
donner Elle ne voulait pas oonnaîtrTle<br />
vertagre <strong>de</strong> 1 argent qui fait perdre <strong>de</strong><br />
vue les asperanee eternetlles. e t qui mô-<br />
me ici-bas. trouble la raison<br />
Elle mettait en praticrue. avec une ad-<br />
mirable obéissance, le précepte divin<br />
qui nous ordonne <strong>de</strong> donner, à nos frè-<br />
res malheureux, tout le surplus crue nous<br />
recevons <strong>de</strong> Dieu. Des somme? impor-<br />
tantes furent envoyées à toutes les gran- :<br />
<strong>de</strong>s oeuvres, aux missions, aux écoles i<br />
chrétiennes., aux asiles pour la vieillesse.<br />
Et puis, lorsqu'elle out fait <strong>de</strong> la moitié<br />
I <strong>de</strong> sa fortune le plus noble emploi, Ions»<br />
! que l'héritage lui parut entièrement pu- !<br />
ri fié <strong>de</strong> la tare d'avarice, et qu'elle se<br />
sentit vraiment digne d'être la compa-<br />
j gne <strong>de</strong> Jacques d'Elbris, lorsqu'elle fut<br />
bien sûre qu'elle ne lui apporterait pas<br />
le malheur, elle revêtit la robe <strong>de</strong> satin<br />
blanc. ; elle se laissa voiler <strong>de</strong> tulle. Et,<br />
jolie comme elle ne l'avait jamais été,<br />
sous sa couronne <strong>de</strong> Heurs d'oranger, elle<br />
s'agenouilla <strong>de</strong>vant l'autel.<br />
Les mains un peu tremblantes, tenant !<br />
son missel. Yvonne regardait relui qui :<br />
allait être le compagnon <strong>de</strong> toute sa vie, S<br />
avec une expression <strong>de</strong> dévouement ten- i<br />
dre, profond comme son âme.<br />
Et Jacques, en abaissant son regard<br />
sur cette jeune femme si intelligente et<br />
si bonne, semblait lui dire :<br />
— Vous le savez, Yvonne, vous venez,<br />
; après Dieu seul-, dans mon amour et<br />
dans ma foi.<br />
Cette cérémonie nuptiale emplissait<br />
la petite église <strong>de</strong> Plounac d'une nom-<br />
breuse assistance. On ne reconnaissait<br />
plus, sous sa parure <strong>de</strong> fête, l'humble<br />
. sanctuaire, où la fille du Pauvre Job<br />
avait tant prié : <strong>de</strong>s lustres d'or, doc <strong>de</strong>s<br />
i ; jeunes mares, y resplendissaient, et un<br />
: : orgue, offert aussi par ceux qui s'unis-<br />
s ; saient, faisait entendre ses harmonies.<br />
1 J Le prêtre <strong>de</strong>scendait les <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> l'au-<br />
s i tel. les bagues furent échangées Us<br />
• i étaient ums Ils s'étaient donné mutuel-<br />
| emenl leur âme ton entière Us vou-<br />
i ; exitt'en^ T* 1 . <strong>de</strong>gré - lcu ^ <strong>de</strong>ux<br />
. 1^3?rï?_ . lussent si étroi<br />
IV-^i ,US9erit si étroitement i<br />
qu elles n eussent pas un «ontïmi^i<br />
ou douOeur. dans Tp^enTSTdan<br />
venir, qui ne leur fût oomml<br />
«,,'„n « "• A " u =»' oi,roi emenl nmi«<br />
ou Ser 1 ^ «E. -timent"^<br />
l'a<br />
Us priaient avec la même ferveur.<br />
Ija messe s'achevait. L'orgue conti-<br />
nuait ses chants <strong>de</strong> fêtes, et les cloches,<br />
comme à l'arrivée du cortège, se remi-<br />
rent joyeusement en branle.<br />
Yvonne quitta son prie-Dieu <strong>de</strong>* ve-<br />
lours, ferma son missel et s'appuya sur<br />
le bras <strong>de</strong> son mari, pour' <strong>de</strong>scendre fa<br />
nef. Et lui <strong>de</strong>vait toujours gar<strong>de</strong>r, dans sa<br />
pensée, le souvenir <strong>de</strong> cette jeune mariée<br />
teille qu'elle lui apparaissait en ce m»-<br />
ment. Elle marchait éclairée par le so-<br />
leil, formant une pluie <strong>de</strong> rubis et <strong>de</strong><br />
saphirs on tombant <strong>de</strong>s vitraux. Mais<br />
ce qui pénétra surtout dans le cœur du<br />
jeune mari, pour s'y graver à jamais, ce<br />
| fut l'exprassnon <strong>de</strong> la voix qui, tout bas,<br />
j lui murmurait :<br />
! — Mon Dieu I quel bien nous pourrons<br />
faire 1 que d'heureux nous <strong>de</strong>vront leur<br />
I joie 1<br />
I Et sous le porche même <strong>de</strong> la petite<br />
1 église, ils commencèrent à répandre<br />
I l'aumône.<br />
j La foule <strong>de</strong>s curieux, ayant quitté !'é-<br />
: glise. <strong>de</strong>meurait assemblée et faisait au<br />
cortège une double haie. Dans l'ai*, on<br />
n'entendait vibrer que les syllabes dures,<br />
le i ya » septentrional <strong>de</strong> la langue cel-<br />
tique.<br />
— Ya... ya..., <strong>de</strong> beaux mariés, com-<br />
me on n'en voit pas souvent, pour sûr.<br />
Et fous les yeux s'intéressaient à les<br />
voir passer tous <strong>de</strong>ux, lui, comme un<br />
roi puissant et doux ; elle, appuyée à<br />
son bras, oharmante et soumise, et pour<br />
cette population rustique, vivant <strong>de</strong> pn-<br />
vations et <strong>de</strong> misère, ils étaient bien<br />
I vrai meut le roi et la reine <strong>de</strong> la Chanté.<br />
| Comme en une légen<strong>de</strong> merveilleuse,<br />
i ; l'or et l'argent tombaient <strong>de</strong> leurs mains,<br />
i Los pauvre? étaient nombreux et ils n«<br />
1 refusaient personne Ils «,vaien ( <strong>de</strong>s sou-<br />
rires encourageants et émus pour les .<br />
grand'mètres tremblantes, en vieilles ju-<br />
pes fanées, pour les vieux h barbe blan-<br />
che. Les boiteux, les aveugles, les para-<br />
lytiques, venus <strong>de</strong> tous côtés, clamaient<br />
à leur approche, et la charité rayonnait<br />
dans les regards d'Yvonne. Elle puisait<br />
dans son auinôniôre- comme si ce petit<br />
sac on satin blanc ne dut jamais tarir.<br />
Et les acclamations rte reconnaissance,<br />
s'élevaient <strong>de</strong> tous côtés.<br />
— Vivat ! longue vie !... bonheur aux<br />
jeunes maries I que Dieu les bénisse I<br />
Et la paix <strong>de</strong>scendait dans l'âme<br />
d'Yvonne à mesure qu'elle remplissait<br />
le <strong>de</strong>voir sacré <strong>de</strong> la charité ; elle avait<br />
l'espoir et comme l'intuition que ses au-<br />
mônes effaceraient les fautes <strong>de</strong> son<br />
père, et que son union avec Jacques d'El-<br />
bris serai) bénie <strong>de</strong> Dieu, puisqu'elle<br />
était bénie <strong>de</strong>s pauvres.<br />
— Vivat I longue vie aux jeunes mâ-<br />
nes 1<br />
La foule <strong>de</strong>s mendiants suivait la voi-<br />
ture, ou ils venaient <strong>de</strong> monter après<br />
avoir traversé le cimetière contournant<br />
l'église ; les misérables leur faisaient<br />
un cortège d'honneur Ils n'appelaient<br />
pins le châtiment sur la tête du mauvais<br />
riche, comme ils l'avaient appelé sur le<br />
Pauvre Job au cœur <strong>de</strong> pierre. Us<br />
priaient ; ils remerciaient.<br />
— Vivat I merci I que Dieu vous bé-<br />
nisse I Pater nos te?. Ave Maria I<br />
Et la charité accomplissait ce prodige<br />
d'apaiser et <strong>de</strong> changer les cœurs. La<br />
rancune du pauvre pour celui qui pos-<br />
sè<strong>de</strong> <strong>de</strong>venait <strong>de</strong> la reconnaissance.<br />
Et Jacques murmurait :<br />
— El dire, mon Yvonne, qu'un jour,<br />
sous l'empire <strong>de</strong> l'effroi, vous m'avez re-<br />
I fusé d'être ma femme 1 Béni soit le Ciel<br />
qui 8 calmé vos craintes et. qui vous a<br />
I fait changer <strong>de</strong> résolution. Ab I ma<br />
bien-aimée, soyez-en certaine, nous n'a-<br />
vons rien h redouter <strong>de</strong> l'avenir. Voyez<br />
comme on nous bénit. Donnez, donnez<br />
toujours, l'aumône est une prière, elle<br />
est aussi la plus puissante <strong>de</strong>s expiations<br />
et la plus ar<strong>de</strong>nte <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> srâce,..<br />
Que je suis heureux l<br />
Le cortège s'était mis en route. La<br />
vieille Bretagne était verte et fleurie<br />
d'une riche floraison d'automne Tout<br />
le long du chemin s'épanouissaient les<br />
bruyères roses et les genêts d'or. Un<br />
souffle passait sur la tête <strong>de</strong>s jeunes ma-<br />
riés comme une caresse C'était une brise<br />
tiè<strong>de</strong> toute saturée du parftim <strong>de</strong>s fleurs.<br />
Us arrivaient à la Maison du Bon Dieu.<br />
Elle était toujours bien simple, cette<br />
maison bénie... Toutes les prodigalités<br />
<strong>de</strong> la fête nuptiale avaient été l'aumôno<br />
plus que généreuse Les pièces d'argent,<br />
données en abondance, avaient, pour la<br />
jeune femme, tenu lieu <strong>de</strong> joyaux et <strong>de</strong><br />
superbes bouquets Sur la faça<strong>de</strong> on ne<br />
voyait pas d'illuminations préparées,<br />
point <strong>de</strong> lanternes vénitiennes m <strong>de</strong> ro-<br />
saces en verre <strong>de</strong> couleur prêtes à res-<br />
plendir. On n'avait pas découpé, en ma-<br />
juscules enflammées, les initiales <strong>de</strong><br />
Jacques et d'Yvonne On ne voyait point<br />
a la grille en bois peinte, en blanc, un<br />
flot <strong>de</strong> somptueux équipages, déversant,<br />
sur le sable fin. <strong>de</strong> nombreux invités en<br />
toilettes élégantes ; il n'y avait pas. dans<br />
la rustique entrée, <strong>de</strong>s palmiers, <strong>de</strong>s can-<br />
délabres, <strong>de</strong>s statues d€ marbre. Mais,<br />
au contraire,, quelle simplicité l Pour<br />
unique décor, sur la faça<strong>de</strong> <strong>de</strong>s contâmes<br />
<strong>de</strong> roses d'automne, couleur thé. s'épa-<br />
nouissaient en guirlan<strong>de</strong>s naturelles<br />
poétiques et embaumées Et sur les cô-<br />
tés <strong>de</strong> la porte, les <strong>de</strong>ux vieilles servan-<br />
tes. Anne-Marie et Jeannie, en costume<br />
j <strong>de</strong> fête, <strong>de</strong>bout corn me <strong>de</strong>s gar<strong>de</strong>s d'hon-<br />
I nieuTi. dressaient la tête en voyant !«<br />
jeune couple approcher, et foules <strong>de</strong>ux<br />
se disaient, :<br />
— C'est fini <strong>de</strong>s chagrins, et, mainte-<br />
nant, c'est le bonheur qui nous arrive.<br />
Dans le salon ne s'entassait pis une<br />
foule d'invités à <strong>de</strong>mi indifférents ; en<br />
vain., dans la vaste salle, on eût cherché<br />
<strong>de</strong>s célébrités, <strong>de</strong>bout, se saluant, sin-<br />
clmanf , <strong>de</strong> grands personnages crava-<br />
tés <strong>de</strong> blanc, <strong>de</strong>s élégantes en toi lotie dé<br />
haut genre. Mais on aurait vu un cercle"<br />
intime d'amis véritables.<br />
Yvonne Ht son entrée dans sa robe<br />
blanche, elle se sentit environ net. <strong>de</strong>s re-<br />
gards les plus sympathiques . Miss Bil-j<br />
son, venue d'Amérique pour là fête nup-<br />
tiale, était présente, et miss May em-<br />
brassait <strong>de</strong> tout, son cœur Mme d'Eibn^i<br />
Pierre Commereuc regardait, attendri,<br />
la femme <strong>de</strong> Jacques, et murmurait en<br />
lui-même ce que déjà il s'était du lam
MIDI<br />
|^^^^ Organe quotidien <strong>de</strong> Défense Sociale et Religieuse<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, Rue Roquelaine, 25<br />
LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
— " ^ qQM-angBiJiiN i*fc*<br />
Trois msii<br />
rtP^RTOiBtTS NON L1MTTROPHKS ? ,<br />
tTRANGER (Union posUle)
fcudi Î7 Janvier Î9.D<br />
LE BUDGET DES BEAUX-ARTS<br />
La Ghamihre abor<strong>de</strong> la discussion du budget<br />
dies beaux-arts.<br />
M. Georges Berry, — Je proteste contre<br />
l'auignientation du prix <strong>de</strong>s places à l'Opéra.<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — lia question est<br />
intéressante et je suis tout disposé à l'étudier.<br />
(Très bien I Très bien ')<br />
M. Marin. — C'est bien le moment, ma toi,<br />
do parler <strong>de</strong> If Opéra. (Appiliaudi.ssemen.ts.)<br />
M. l'abbé Lemire. — Je suis voisin du Pan-<br />
théon.<br />
M, Compère-Morel. — Vous irez un jour.<br />
(Ri nés.) -,<br />
M. l'abbé Lemire. — Et à ce titre je viens le<br />
défendre (Nouveaux rires.), parce qu'il est au-<br />
jourd'hui menacé d'humiliation par 1 exploita-<br />
tion capitaliste. (Exclamations • applaudisse-<br />
ments à l'extrême-gauche.)<br />
Si M. le souB^secirétaire d'Etat na pas le<br />
pouvoir <strong>de</strong> défendre l'ambiance <strong>de</strong> nos monu-<br />
ments, (tu*H s'adresse aux ministres compé-<br />
tents et (prit obtienne d'eux qu'on ne miette-<br />
pas le Panthéon dans une cuve. (Très bien 1<br />
Très bien I) i. • .<br />
En ce qui touche les églises, je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au<br />
soiiftHseorétaire d'Etat <strong>de</strong> ne pas se montrer<br />
exclusif et <strong>de</strong> ne pas partager les préjuges<br />
<strong>de</strong>s architectes sur certaines églises locales.<br />
Tout monument qui répond aux sentiments<br />
d'aux tra lit ions populaires doit être mouse-<br />
meriit foa.'irrvé. (Applaudissements.,)<br />
M. Sembat. — Vous parlez en pcelésiastique.<br />
(Exclamations. )<br />
M. l'abbé Lemire. — Non, je parle en Fran-<br />
çais. (Applaudissements.)<br />
Je <strong>de</strong>man<strong>de</strong> au sous-secrétaire d'Etat <strong>de</strong> veil-<br />
ler à lo. conservation <strong>de</strong>s (.radiions <strong>de</strong> bon<br />
goût et <strong>de</strong> mesure <strong>de</strong> l'art français dans l'in-<br />
térêt du peuple surtout.<br />
mandé l'application du co<strong>de</strong> <strong>de</strong> justice mut- I<br />
^tsf «cLnt, le ministre <strong>de</strong> la guerre<br />
' a tonné? l'ordre au conseil <strong>de</strong> guerre du 10*<br />
corps d'Informer. ,<br />
M» Henri Robert défendra le colonel.<br />
Explosion dans un établissement <strong>de</strong><br />
pyrotechnie<br />
Lorient, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Une explosion s'est produito aujourdhui<br />
dans un établissement <strong>de</strong> pyrotechnie mariti-<br />
me <strong>de</strong> l'Ile Saint-Michel.<br />
Une capsule <strong>de</strong> cartouche <strong>de</strong> dynamite a<br />
éclaté, blessant au visage l'officier d'adminis-<br />
tration Braucourt ; celui-ci a été transporté a<br />
l'hôpital maritime.<br />
M. CLEMENCEM! ET LES ttUMCMX<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. caernenceau a renouvelé par lettre à M.<br />
Vallé sa démission <strong>de</strong> membre du parti ra-<br />
dical. ,<br />
Voici le texte <strong>de</strong> la lettre adressée par M. Cle-<br />
menceau à M. Vallé :<br />
« Mon cher Présidant,<br />
» En vous retournant votre dossier <strong>de</strong> l'élec-<br />
tion municipale <strong>de</strong> Toulon et en vous remer-<br />
ciant do la communication que vous avez<br />
bien voulu me faire,t je ne puis, a mon grand<br />
regret, que vous confirmer ma décision, plei-<br />
nement, justifiée tant par les pièces mêmes<br />
du dossier que par l'enquête faite dans le Var.<br />
» Sans vouloir soulever ici aucune discus-<br />
sion io me borne à constater que la munici-<br />
M. Dujardin-Beaumetz. — Mon administra- palité toulonnaise. contre laquelle vous avez<br />
an veille avec un so& aux direc-<br />
teurs <strong>de</strong>s théâtre stitevenititotnnés d'avoir perçu,<br />
«i sus du prix <strong>de</strong> la place, le droit <strong>de</strong>s pau-<br />
vres.<br />
La mesure est Wgtfl. (Protestalions. )<br />
I« loii du 7 frimaire an V, «ur 'nquelle flVtp-<br />
ipu(i!iers ont sauvé irais en-<br />
fants dans une maison inomléie au imuieu du<br />
Doubs.<br />
Aux <strong>de</strong>rnières nouvelles, la situation sem-<br />
ble moins alarmante à Navllly, Lays, Longe-<br />
pierre. Verdun, Vorjux, où lé Doubs et La<br />
Saône décroissent lentement, mais, à mesure<br />
que les «aux srs retireut, plusieurs maisons<br />
s'ébranlent. '<br />
Le lac <strong>de</strong>s S étions<br />
t^is. 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Le in.UTiLsl.re <strong>de</strong>s travaux publics fait savoif<br />
que ooJitrain^rnerit au bruit qui' avait couru,<br />
te lac dès SéUcvns est intact.<br />
En cas d'interruption du gaz, on allumera<br />
<strong>de</strong>s tenpes préparées à cet effet afin qu'il u*y <<br />
ait aucun arrêt dans les délibérations <strong>de</strong> rsS- I<br />
Le briiit avait couru que la Chambre son- ;<br />
geait à ïe transporter h Versailles ; ce bruit<br />
n'est pas exact, du moins pour te moment. i<br />
Ajoutons que te bureau <strong>de</strong> poste du Palais-<br />
Bourbon a été envahi par l'eau ce matin ; rien<br />
ne fonctionne plus maintenant, ni ie télé- .,<br />
phone, ni te télégraphe, ni les tubes pneuma-<br />
tiques.<br />
Paris, 5 h. 50.<br />
Le Palais-Bourbon c*t cerné par les eaux,<br />
qui ne permettent l'accès que par le quai<br />
d'Orsay.<br />
Ce quai s'affaisse d'ailleurs <strong>de</strong>puis une<br />
heure ; on construit un mur <strong>de</strong> fortune <strong>de</strong>-<br />
vant tes grilles du Palais-Bourbon.<br />
Il est question <strong>de</strong> suspendre momentané-<br />
ment les séances : la Chambre n'a plus au-<br />
cune, communication télégraphique ou télé-<br />
phonique avec le reste <strong>de</strong> Paris.<br />
Les caissiers <strong>de</strong> la Chambro, dont les bu-<br />
reaux sont au rez-<strong>de</strong>-chaussée, sont obligés<br />
<strong>de</strong> se transporter dans une autre partie du<br />
palais avec le coffre-fort<br />
Le bureau <strong>de</strong> poste <strong>de</strong> ta Chambro, installé<br />
rue <strong>de</strong> Bourgogne au rez-<strong>de</strong>-chaussée du Pa-<br />
lais-Bourbon, ne fonctionne plus ; tout te ,.<br />
service postal et télégraphique <strong>de</strong> la Chambre i<br />
a été reporté au Central, rue <strong>de</strong> Greneille.<br />
Paris, 6 heures.<br />
L'eau n'est plus qu'à 0 m. 70 du sol <strong>de</strong> la :<br />
saille <strong>de</strong>s séances du Palais-Bourbon , une ,<br />
équipe <strong>de</strong> 50 garçons déménage en hâte lès<br />
archives qui commençaient à être inon-<br />
dées.<br />
Les questeurs se sont réunis pour discuter '<br />
<strong>de</strong>s mesures à prendre si la crue augmente ;<br />
la question a été agitée <strong>de</strong> savoir s'il n'y au-<br />
rait pas lieu <strong>de</strong> transporter la Chambn» à<br />
Versailles, mais comme il faudrait abroger<br />
la loi <strong>de</strong> 1881 et faire une autre loi pour per-<br />
mettre ce déménagement, l'idée a été aban-<br />
donnée.<br />
Certains députés proposent d'aller siégea-<br />
dans un théâtre, voire même à l'Hippodrome.<br />
Les pince-sans-rire proposent le nouveau i<br />
cirque.<br />
La Chambre étant transformée en glacière<br />
il est question d'installer <strong>de</strong>s poêles mobiles<br />
et <strong>de</strong> taire siéger les députés en par<strong>de</strong>ssus<br />
et en chapeau.<br />
Au Palais <strong>de</strong> Justice<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Au Palais <strong>de</strong> Justice, tous les couloirs <strong>de</strong> la<br />
Conciergerie sont envahis par l'eau ; on a dû<br />
évacuer les détenus sur la prison <strong>de</strong> la Santé;<br />
il en est oe même pour le Dépôt, où ia porte<br />
n'est-plus accessible . force a été <strong>de</strong> transférer<br />
les détenue a -Saint-Lazare et à la Santé, mai-<br />
sons dans lesquelles on a installé un cabinet<br />
<strong>de</strong> juge d'instruction pour procé<strong>de</strong>r aux pre-<br />
miers interrogatoires qui, aux termes <strong>de</strong> la loi,<br />
doivent avoir lieu dans tes 24 heures.<br />
La salle du tribunal <strong>de</strong> simple police bai-<br />
gnant cians l'eau, c'est dans la salle <strong>de</strong>s déli-<br />
bérations qu'a été tenue l'audience <strong>de</strong>s contra-<br />
ventions.<br />
Le buffet du palais, inondé, a dû fermer ses<br />
portes,<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 5 h. 35.<br />
L'eau envahit <strong>de</strong> plus en plus le Palais ; le<br />
dépôt <strong>de</strong>s journaux, le petit parquet, le casier<br />
judiciaire sont inabordables.<br />
A noter qu'à l'audience du tribunal <strong>de</strong> sim-<br />
ple police, lenue dans la salle <strong>de</strong>s délibéra-<br />
tions, Alexandre Wotff a été condamné par<br />
défaut a plusieurs amen<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 5 francs, pour<br />
défaut d'éclairage <strong>de</strong> son attelage.<br />
Détail non moins curieux 1g juge qui l'a<br />
ainsi condamné n'est autre que M' Benjamin<br />
Landowski, juge suppléant au tribunal <strong>de</strong><br />
simple police, et avocat... en second <strong>de</strong> Mme<br />
Steinheil.<br />
Au Louvre<br />
Les soldats du génie sont occupés, quai du<br />
Louvre, à maçonner diverses ouvertures du<br />
Louvre donnant sur le quai pour empêcher,<br />
1e cas échéant, soin envahissement par l'eau.<br />
Le Journal officiel n'a pas paru ce matin ;<br />
les machines sont envahies par les eaux ; <strong>de</strong>s<br />
mesures ont été prises pour assurer sa publi-<br />
cation dès cet après-midi ; le format en sera<br />
: légèrement modifié.<br />
Les usines élévatoires<br />
L'usine élévatoiiie, <strong>de</strong>s .eaux <strong>de</strong> N>euilly-9ur-<br />
Mame, la seule <strong>de</strong>' là. banlieue qui fonctionne<br />
encore, est menacée ; elfe va être fermée cet<br />
; apres-omidi. ,<br />
La Compagnie a prévenu les industriels<br />
qu'il ne leur sera plus fourni d'eau.<br />
Les maires <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong>sservies par<br />
i l'usine ont mvité les habitants à faire bouillir<br />
; leur eau.<br />
Les chemins <strong>de</strong> fer. — L'Orléans coupé<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
: Malgré' l'inondation, le P.-L.-M. a pu main-<br />
. ; tenir trois voies entre Paris et Villeneuve-<br />
' , Saint-Georges, ce qui lui permet <strong>de</strong> ne rien<br />
) changer à la marche <strong>de</strong> ses grands trains et<br />
le service <strong>de</strong> retour tend à re<strong>de</strong>venir régulier.<br />
Un train en navette fonctionne toute l'a<br />
journée pour <strong>de</strong>sservir la banlieue,<br />
1 En résume, ia circulation est ndrmale sur<br />
' l'ensemble du réseau P.-L.-M.<br />
L'accès <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong> Lyon, presque èntou-<br />
! rée d'eau, <strong>de</strong>vient toutefois difficile.<br />
Sur l'Orléans, la -situation est franchement<br />
; mauvaise. -<br />
; La Compagnie, qui avait pu jusqu'à ee ma-<br />
' tin commuer le service <strong>de</strong>s trains à la gare<br />
d'Austerhtz, vient <strong>de</strong> voir ses craintes se réa-<br />
1 liser , la gran<strong>de</strong> ligne <strong>de</strong> Paris-Orléans est,<br />
en effet, coupée par les eaux à Choisy-le-Roi<br />
" et à Vitry.<br />
1 Dans cette situation, la Compagnie a pris<br />
Toutefois, cette organisation entraînera né-<br />
cessairement un retard dans 'l'arrivée et la<br />
livraison a Paris.<br />
Sur l'Est, la circulation est, toujours inter-<br />
rompue entre les gares <strong>de</strong> Flamboin et lîo-<br />
mllly. d'une part ; celles <strong>de</strong> Jcssains et Bar-<br />
sur-Aubc, coupant ainsi les lignes Paris-Bel-<br />
fort et Troyes-Brienne.<br />
L'Ouest-Etat souffre gran<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l'état <strong>de</strong><br />
choses actuel ; la section Invali<strong>de</strong>s-Chainp-tlc-<br />
Mars est totalement inondée et pendant long-<br />
temps les trains à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong> Saint-Lazare<br />
Via Henri-Martin partiront du Champ-<strong>de</strong>-<br />
mfirs.<br />
A la gare Saint-Lazare, ou le service a fonc-<br />
tionné jusqu'ici normalement, on craint que<br />
les voies ne soient bientôt coupées, auquel<br />
cas les relations entre Paris-le Havre, Paris-<br />
Cherbourg seraient interrompues.<br />
Paris, 5 heures.<br />
A la gare <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, les eaux montent<br />
à la hauteur <strong>de</strong> la salle d'attente et commen-<br />
cent à se déverser à l'extérieur.<br />
Le service <strong>de</strong>s voyageurs <strong>de</strong> Paris-Saint-<br />
Lazave aux Invali<strong>de</strong>s par Henri-Martin a dû<br />
, être limité.<br />
j, A la gare <strong>de</strong> Boulainvilliers, on n'est pas<br />
J sans inquiétu<strong>de</strong> sur le sort <strong>de</strong>s murs <strong>de</strong> ta<br />
gare, qui ont à subir le poids <strong>de</strong> l'immense<br />
»nappe d'eau.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 7 h. 10.<br />
La Compagnie d'Orléans fait charger la<br />
voûte <strong>de</strong> la ligne d'Orsay pour éviter le sou-<br />
lèvement.<br />
Les communications postales<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Les trains-poste sont arrivés jusqu'à ce jour<br />
assez régulièrement, mais avec <strong>de</strong> grands re-<br />
tards . c'est ainsi que, <strong>de</strong>puis le 24 <strong>janvier</strong>, les<br />
courriers <strong>de</strong>s lignes d'Orléans et <strong>de</strong> Lyoj sont<br />
à pou près tous rejetés d'une distribution sur<br />
une autre.-<br />
Les communications télégraphiques inté-<br />
rieures et internationales continuent d'être<br />
.assurées dans d'assez bonnes conditions», à<br />
l'exception <strong>de</strong> la banlieue <strong>de</strong> Paris, qui est in-<br />
terrompue.<br />
Le service est, rétabli entre Paris-Londres<br />
'par quatre circuits.<br />
A Paris, 4.1'J? abonnés ont leur service in-<br />
terrompu.<br />
Les ponts<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Une fissure vient <strong>de</strong> se produire dans la<br />
ipremière pile du viaduc d'Auteuil.<br />
Depuis ce matin, la Seine, qui a envahi les<br />
entrepôts <strong>de</strong> Bercy, ne charrie plus seulement<br />
<strong>de</strong>s bûches et <strong>de</strong>s madriers, mais aussi d'énor-<br />
mes rats, qui vont parfois, avec fracas, heur-<br />
ter les piles <strong>de</strong>s ponts.<br />
' Certaines inquiétu<strong>de</strong>s s'etant manifestées à<br />
propos <strong>de</strong> la solidité <strong>de</strong> divers ponts <strong>de</strong> Paris,<br />
il y a lieu <strong>de</strong> faire connaître qu'il n'y a au-<br />
cune crainte à avoir en ce qui concerne ceux<br />
construits en maçonnerie, même pour celui<br />
<strong>de</strong> l'Aima, sur lequel la circulation va être<br />
rétablie.<br />
Seuls tes ponts métalliques, comme les ponts<br />
<strong>de</strong>s Arts et <strong>de</strong> Solférino, pourraient être sus-<br />
ceptibles d'ébranlement par suite d'accumu-<br />
lation <strong>de</strong> bois ou par le choc <strong>de</strong>s gros corps<br />
flottants.<br />
11 est donc probable que le pont <strong>de</strong> Solférino<br />
sera interdit au public et aux véhicules.<br />
Paris, 5 h. 10.<br />
La. circulation vient d'être interdite sur te<br />
pont <strong>de</strong>s Arts et sur le pont du Carrousel.<br />
Los arches diu pont <strong>de</strong> l'Arehevèché com-<br />
mencent à ne plus laisser passer l'eau ; les<br />
stationnements sont interdits sur lie pont.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 6 h. 10.<br />
Sauf l'arche centrale où le fleuve passe avec<br />
violence, les autres arches du pont Solférino<br />
sont, atteintes par tes eaux, qui rasent la .voûte<br />
,<strong>de</strong> fer et dont <strong>de</strong>s jets Ticocheht par <strong>de</strong>s jours<br />
qui séparent les pièces métalliques.<br />
On travaille à dégager le pont d'Aréole, obs-<br />
trué par les bois flottants.<br />
A travers les quartiers<br />
- La situation s'aggrave d'heure en heure <strong>de</strong>-<br />
vant la gare Saint-Lazare . la place du Havre,<br />
.lu rue Saint-Lazare, une partie <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong><br />
..'Rome, <strong>de</strong>s rues du Havre et d'Amsterdam sont<br />
entièrement barrées , <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s attachées à<br />
<strong>de</strong>s pieux limitent les endroits dangereux,<br />
«i Les sous-sols <strong>de</strong> l'hôtel Terminus, où se<br />
-trouvent les dynamos, sont envahis.<br />
Place du Havre, la solidité <strong>de</strong> plusieurs<br />
immeubles est menacée . les caves <strong>de</strong>s écoles<br />
communales <strong>de</strong> la rue Poulletier sont inon-<br />
dées.<br />
L'entrepôt <strong>de</strong> Bercy est entièrement dans<br />
l'eau ; dans <strong>de</strong> nombreuses rues <strong>de</strong> l'entrepôt,<br />
<strong>de</strong>s barriques flottent au gré <strong>de</strong>s eaux ; c'est<br />
un désastre commercial qui se chiffre certai-<br />
nement par plusieurs millions ; Bercy ne peut<br />
plus livrer une barrique <strong>de</strong> vin dans la capi-<br />
tale.<br />
La rue Royale, en raison d'un affaissement<br />
du sol provenant <strong>de</strong> l'inondation du tube du<br />
Métro Nord-Sud, est sapée <strong>de</strong>puis ce matin.<br />
1 La place <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong> s'affaisse également<br />
'sur certains points.<br />
Les députés <strong>de</strong> Paris iront chez M. Briand<br />
à six heures pour lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> parer au<br />
i désastre.<br />
- Paris, 26 <strong>janvier</strong>,<br />
f La Conciergerie vient d'être complètement<br />
évacuée.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 6 h 40.<br />
L'eau a passé par <strong>de</strong>ssus le parapet <strong>de</strong> la rue<br />
Beethoven, à Passy ; un affaissement vient <strong>de</strong><br />
se produire place Saint-Michel.<br />
Les caves du palais <strong>de</strong> la légion d'honneur<br />
sont inondées, ainsi que le logement du ron-<br />
!'cierge, qui a dû déménager.<br />
Autour du ministère <strong>de</strong>s affaires éttansètes<br />
A l'hospice dTvry, la situation s'aggrave ; ter un secc<br />
personnel et pensionnaires ont dû se réfugier l'inondatioi<br />
Çux étages supérieurs ; un certain nomme M. Berry<br />
d'assistés, <strong>de</strong>s Vieillards surtout, refusaient jour sutvai<br />
absolument <strong>de</strong> quitter Jeurs salles ; on dut re- « La Chi<br />
quérir l'autorité militaire pour l'aire évacuer tions et l'e<br />
le rez-<strong>de</strong>-chaussée qui est maintenant inon<strong>de</strong>, agents d.es<br />
En aval <strong>de</strong> Paris la situation <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus pour lo zè<br />
en plus critique, l'eau a complètement envahi preuve dan<br />
toutes les parties basses <strong>de</strong> Boulogne, <strong>de</strong>puis honorent 1'<br />
le viaduc d'Auteuil jusqu'à Longchamp. Le group<br />
Le bas Meuclon disparaît sous l'eau ; les lta- ualo.<strong>de</strong> 10.0<br />
bitants commencent à manquer <strong>de</strong> pain ; les. <strong>de</strong> la Chau<br />
fours militaires ont été installes cet après. 'Lesdépu<br />
midi ; les quais <strong>de</strong> Bcltevue et <strong>de</strong> Sèvres sont tère <strong>de</strong> l'in<br />
submergés ! si<strong>de</strong>n( au <<br />
La voie du chemin <strong>de</strong> fer <strong>de</strong>s Moulineaux tes ; il ser<br />
disparaît sous 2 mètres- d'eau. <strong>de</strong> Paris pc<br />
La manufacture <strong>de</strong> Sèvres va être inondée; On assm<br />
on déménage en hâte les modèles qui se trou- Paris, six<br />
vent dans les sous-sots. sans pain.<br />
La gare <strong>de</strong> Saint-Cloud risque d'être en va- M. Brian<br />
tue également, aussi établit-on en oe moment ris, lésa il<br />
du 'côté <strong>de</strong> la -Seine <strong>de</strong> soli<strong>de</strong>s barrages en niés qu'un<br />
pierre pour empêcher l'innondation ; c'est là était anno<br />
que s'arrêtent tous les , trains qui arrivent <strong>de</strong> qu'il n'y a'<br />
la gare Saint-Lazare. les ponts d<br />
Toutes les usines installées quai <strong>de</strong> Sures- rino, dont<br />
nés, sont arrêtées. est très mi<br />
La gare <strong>de</strong> Ruell est cernée; on y accè<strong>de</strong> par Le présic<br />
bateau. <strong>de</strong>mandé i<br />
Au Pecq, <strong>de</strong>s quartiers entiers sont sous rie mettre<br />
l'eau sur les d'eux rives du fleuve ; les soldats dispositior<br />
du génie,les sapeurs-pompiers travaillent sans dont le no<br />
oesse au sauvetage, l'inondation atteignant Si ça ne<br />
une maison après l'autre. théon, les<br />
Au Perreux et à Bry-siir-Marne.les habitants Des renf<br />
évacuent leurs maisons et on annonce une sur les gn<br />
crue considérable pour cette nuit ; la pnpula- Telles si<br />
tion est en proie aux plus vives inquiétu<strong>de</strong>s. on en prer<br />
A Levalloiis-Perret, la basse ville est. oom- saire.<br />
plètemorat submiergée ; l'eau atteint une hau- . Au<br />
teur <strong>de</strong> près d'un mètre -d'ans plusieurs rues.<br />
Le désastre à Alfortviile<br />
. Charenton, 20 <strong>janvier</strong>. J&J£58<br />
Rien ne peut donner idée du spectacle na- nr«M**fc«<br />
yrant que présente la commune d'Alfortville. }î„ L 01<br />
La crue <strong>de</strong> la Marrie n'a cessé d'augmenter' ; , f e ;<br />
dans le courant <strong>de</strong> la nuit on a enregistré une P r ve 1<br />
élévation <strong>de</strong> 35 centimètres. lions.<br />
Quant à la Seine, elle a monté <strong>de</strong> 20 centi- 'JJ%Z**tz<br />
mètres et on prévoit pour cette nuit 40 centi- R„ „T,1<br />
mètres. nome, qui<br />
Le nombre <strong>de</strong>s sinistrés est <strong>de</strong> seize mille ?5 enne<br />
environ.<br />
1 , r p is nr i fe<br />
Le sauvetage s'est continué sous la neige, noYinatinn<br />
ce matin ; dès six heures, les rues <strong>de</strong> Charen- parjs u P '<br />
ton, jusqu'à la barrière, sont encombrées i p<br />
d'une foule <strong>de</strong> sinistrés, qui gagnent Paris à nitiitaotiri<br />
pied, portant sur leur dos <strong>de</strong>s paquets eonte- T es fonc<br />
nant du linge, <strong>de</strong>s vêtements et les objets les onV^pment<br />
plus précieux qu'ils ont pu sauver. wV vont<br />
On hospitalise, <strong>de</strong>ms les établissements at- " ~T"" t<br />
Tectés à cet effet par la rnuni(?î9alfté, les sinis- M tfem<br />
très qui le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt. ,,:"„" ','<br />
Nous avons vu un commerçant notable 11<br />
d'Alfortville qui, obligé d'abandonner son VM<br />
domicile, venait <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r un asile au com-<br />
missariat ; il a été recueilli par un inspec- ,<br />
teur. , Voici te<br />
U restait, à, <strong>de</strong>ux heures; <strong>de</strong>ux mille person- dant à pi<br />
nés à délivrer ; un certain --nombre d'entre icommero.£<br />
elles refusent <strong>de</strong> quitter leurs domiciles, bien <strong>de</strong>s inonc<br />
que l'eau atteigne le premier étage ; on a dû du group<br />
transporter 21 mala<strong>de</strong>s, au nombre <strong>de</strong>squels « Lésée<br />
se trouvaient <strong>de</strong>ux jeunes femmes avec leurs . <strong>1910</strong> sont<br />
' nouveaux-nés et plusieurs paralytiques ; tous Cette pi<br />
ont été transportés dans les hôpitaux <strong>de</strong> <strong>de</strong>s motal<br />
Paris. « Les<br />
Des cadavres <strong>de</strong> personnes mortes <strong>de</strong> mort nous ne \<br />
naturelle dans la nuit ont dû être conduits en vont plao<br />
j barque jusqu'au pont, où attendait le fourgon , une telle<br />
i <strong>de</strong>s pompes funèbres ; <strong>de</strong>s scènes navrantes 1 irait se B<br />
. se sont, produites. . i « n son i<br />
Ce matin, à dix heures, sont arrivés <strong>de</strong> ai<strong>de</strong>. »<br />
Cherbourg et <strong>de</strong> Dunkerque <strong>de</strong>s détachements | M. Ber<br />
', <strong>de</strong>s première et <strong>de</strong>uxième flottilles <strong>de</strong> torpil- j man<strong>de</strong>nt<br />
leurs <strong>de</strong> la Manche ; ils comprennent environ<br />
cent marins avec soixante berthons, petites<br />
barques en toile démontables.<br />
Le matériel a été aussitôt mis à l'eau. j M. Rub<br />
La crue augmentant sans cesse, le port qui d'Italie, e<br />
avait été aménagé a dû être reculé jusqu'à me suiva<br />
l'entrée <strong>de</strong> la route <strong>de</strong> -Melun, qui sépare « Sincè<br />
Alfortviile <strong>de</strong> Maisons-Alfort. <strong>de</strong>s gran<br />
Cette <strong>de</strong>rnière localité commence à être en- s belles rés<br />
va.hio à son tour. t l'expressi<br />
Cet après-midi, les marins ont procédé à j souhaits<br />
l'évacuation d'un certain nombre d'immeubles ; cesse tou<br />
aux Magasins généraux, dans le prolonge-<br />
ment du quai <strong>de</strong> Bercy. M( mm<br />
On ne signale jusqu'ici aucun acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> , smv ' ant .<br />
personne. . . . ^, °<br />
Alfortvi'lle, 26 <strong>janvier</strong>. « Profc<br />
La situation est tragique ; la Seine et la sympath:<br />
Miauine se rejoigmeiit «t <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés, du - bien m'a<br />
pont dm Char ;éirtton. inon<strong>de</strong>nt maintenant Mai- ravages <<br />
du<br />
ter un secours immédiat aux victimes dn<br />
l'inondation.<br />
M. Berry a proposé <strong>de</strong> porter l'ordre du<br />
jour suivant à la tribune : .<br />
« La Chambre adresse toutes ses félicita<br />
tions et l'expression <strong>de</strong> son admiration aux<br />
agents <strong>de</strong>s services publics et aux troupes<br />
pour île zèle et le dévouement dont ils font<br />
preuve dans les circonstances actuelles, et qui<br />
honorent l'armée française. »<br />
Le groupe s'est inscrit pour une somme glo-<br />
bale do 10.Oui) trancs u la souscription générale<br />
<strong>de</strong> la Chambre.<br />
Les députés se sont ensuite rendus au minis-<br />
tère <strong>de</strong> l'intérieur pour examiner avec le pré-<br />
si<strong>de</strong>nt; du conseil les mesures les plus urgen-<br />
tes ; il serait question <strong>de</strong> licencier les lycées »<br />
<strong>de</strong> Paris pour loger les victimes.<br />
On assure qu'il y a, à l'heure qu'il est, à.<br />
Paris, six à sept mille réfugiés sans asile et<br />
sans pain.<br />
M. Briand, qui attendait les députés <strong>de</strong> Pa-<br />
ris, les a immédiatement reçus : il les a infor-<br />
més qu'une nouvelle crue <strong>de</strong> 60 centimètres<br />
était annoncée par les services compétents ;<br />
qu'il n'y avait cependant rien à redouter pour<br />
les ponts <strong>de</strong> Paris, sauf pour le pont <strong>de</strong> Solfé-<br />
rino, dont l'eau bat le tablier métallique, qui<br />
est très menacé.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt du conseil a ajouté qu'il avait<br />
<strong>de</strong>mandé aux liquidateurs <strong>de</strong>s congrégations<br />
<strong>de</strong> mettre tous les couvents désaffectés à la s<br />
disposition <strong>de</strong> la ville pour loger les victimes, '<br />
dont le nombre dépasse vingt mille.<br />
Si ça ne suffit pas, on emploiera le Pan-<br />
théon, les lycées, les écoles et les casernes.<br />
Des renforts <strong>de</strong> troupes vont être prélevés<br />
sur les garnisons <strong>de</strong> province.<br />
Telles sont les premières mesures prises •<br />
on en prendra d'autres <strong>de</strong>main, si c'est néces-<br />
saire.<br />
Au conseil municipal <strong>de</strong> Paris<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Le conseil municipal <strong>de</strong> Paris, réuni cet<br />
après-midi en séance extraordinaire, sur la<br />
proposition du préfet <strong>de</strong> la Seine et du préfet<br />
<strong>de</strong> police, a voté un crédit <strong>de</strong> 150.000 francs<br />
pour venir en ai<strong>de</strong> aux victimes <strong>de</strong>s inonda-<br />
tions.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt a annoncé qu'il a reçu <strong>de</strong>s dé-<br />
pêches <strong>de</strong>s municipalités <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> et <strong>de</strong><br />
Rome, qui témoignent <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> part qu'el<br />
les prennent au malheur qui frappe la ville da<br />
Paris.<br />
Le préfet <strong>de</strong> police déclare que, <strong>de</strong>vant l'i-<br />
nondation qui menace les quartiers bas cto<br />
Paris, il est nécessaire d'organiser très promp-<br />
tement le sauvetage, le ravitaillement et l'hos-<br />
pitalisation.<br />
Les fonds recueillis jusqu'ici suffisent provi-<br />
soirement ; <strong>de</strong>s lits et'<strong>de</strong>s appareils <strong>de</strong> chauf-<br />
- -f«se vont être -métallos dans tOUS les Bâti-<br />
ments vacants.<br />
M. Heppenheimer proteste contre le renché-<br />
rissement du prix <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées.<br />
L'échéance <strong>de</strong>s effets <strong>de</strong> commerce<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Voici te texte <strong>de</strong> la proposition <strong>de</strong> loi ten-<br />
dant à proroguer les échéances <strong>de</strong>s effets d>e<br />
icommeroe dans toutes les localités victimes<br />
<strong>de</strong>s inondations et présenté par les députés<br />
du groupe socialiste unifié.<br />
« Les'échéances du 31 <strong>janvier</strong> au 15 février<br />
<strong>1910</strong> sont reportées à un mois. »<br />
Cette proposition est 'précédée <strong>de</strong> l'exposé<br />
<strong>de</strong>s motifs suivants :<br />
« Les Inondations, dont malheureusement<br />
: nous ne -pouvons encore mesurer tes ravages,<br />
vont placer une fonte <strong>de</strong> nos concitoyens dans<br />
j une telle situation que ie Parlement ne sau-<br />
rait se refuser à adopter toutes les mesures<br />
en son pouvoir <strong>de</strong> nature à teur venir en<br />
j ai<strong>de</strong>. »<br />
[ M. Berry et plusieurs <strong>de</strong> ses collègues <strong>de</strong>-<br />
man<strong>de</strong>nt la suppression <strong>de</strong>s échéances.<br />
! Télégrammes officiels<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Rubini,. ministre <strong>de</strong>s travaux publics<br />
i d'Italie, a adressé à M. Millerand le télégram-<br />
i me suivant :<br />
! c. Sincèrement affligé <strong>de</strong>s tristes nouvelles<br />
<strong>de</strong>s grands malheurs qui assaillent tant <strong>de</strong><br />
- \ belles régions <strong>de</strong> France, je vous envoie, avec<br />
i l'expression <strong>de</strong> ma profon<strong>de</strong> sympathie, mes<br />
i souhaits les plus ar<strong>de</strong>nts pour que sous peu<br />
s cesse toute cause d'angoisse et <strong>de</strong> douleur.<br />
I<br />
» Ministre RUBINI ».<br />
M. Millerand a répondu par le télégramme<br />
« Profondément touché <strong>de</strong>s. sentiments <strong>de</strong><br />
sympathie et <strong>de</strong>s souhaits dont vous voulez<br />
bien m'adresser l'expression à l'occasion <strong>de</strong>s<br />
ravages causés en France par les inondations.<br />
sons-Alfart. et Alfortviile, menaçant <strong>de</strong> les je vous prie <strong>de</strong> trouver ici l'assurance <strong>de</strong> ma<br />
NOUVELLES MILITAIRES<br />
MUTATIONS<br />
Pauls, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Infanterie. — Passent : MM. Roca, colonel<br />
du 63° au 15° ; Domart, chef <strong>de</strong> bataillon du<br />
159" au 81 e ; Bor<strong>de</strong>aux, Chef <strong>de</strong> bataillon du.<br />
81« au 159° ; Thevnnet. chef <strong>de</strong> bataillon du.<br />
9» au 24 e ; Mi.ltovet, capitaine du 9» au 47e •<br />
Meritto, capitaine du 88° au 131e ; <strong>de</strong> Larny'<br />
lieutenant du 90 e au 1.22».<br />
Génie. — M. VillUcetere, obef <strong>de</strong> bataillon à<br />
Nice, est nommé ohef du génie à Perpignan.<br />
Cavalerie. — M. dies Monstières-MérinvifTe<br />
lieutenant-colonel du 16» dragons, passe au<br />
•13» chasseurs<br />
ATtiUerie. — Passent : les chefs d'escadron<br />
i lerre du 3° régiment (major) au 14» v*»<br />
Port.Verulr.es rwi^'1*^»* <strong>de</strong><br />
INCIDENTS MILITAIRES<br />
Un colonel en con seil <strong>de</strong> guerre<br />
Le colonel Roule*, en <strong>de</strong>.ru.wT 'i,^, ^f 1'-<br />
dont supérieur <strong>de</strong>s troupes <strong>de</strong> ia M«,., NN,;L "<br />
eut <strong>de</strong>s difflcuites avec un me<strong>de</strong>oiïSSSFX<br />
Le coi orne» Route*, en <strong>de</strong>rnieri*©»<br />
r -<br />
dont supérieur <strong>de</strong>s troupes <strong>de</strong> ia MartîS<br />
eut <strong>de</strong>s difflcuites avec un mé<strong>de</strong>c^ùa 07Tl<br />
sujet d'un soldat en diain#er no mort dont ij<br />
prenait la défeimse.<br />
Or, le rencontrant dans une réunion. lia ma.<br />
ior refusa <strong>de</strong> serrer la main au colonel, qui<br />
ie uoniffleta.<br />
La îne<strong>de</strong>toin a irefusé <strong>de</strong> se battre et a <strong>de</strong><br />
A PftfilS<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
La situation va sans cesse s'aggravant ; la j<br />
Seine continue sa marche ascendante ; ce ma- i<br />
tin. les cotes étaient les suivantes : Pont d'Aus- "<br />
terffiiz, 7 m. 21, pont <strong>de</strong> la Taurnelte, 7 m. 5», ,<br />
Pont Royal, 8 m. 29.<br />
La péTio<strong>de</strong> la plus critique aéra la nuit <strong>de</strong> :<br />
mercredi à jeudL<br />
Le service hydrométnque communique à ce<br />
propos, sous réserves, les renseignements sui-<br />
vants : crue <strong>de</strong> la Seine, d'ici <strong>de</strong>main jeudi<br />
<strong>27</strong> <strong>janvier</strong> • Cote au pont, d'Ansterlitz, 8 m. 30;<br />
cote au pont <strong>de</strong> ia TourneUe, 8 m. 10; a.u pont<br />
Royal, 9 ni, 10 ; cote à Bezons, 8 m. 10.<br />
- Baisse légère <strong>de</strong> la Hauts-Seine à Bray et<br />
<strong>de</strong> l'Yonne à Sens, montée <strong>de</strong> la Seine â Mon-<br />
tereau. et montée rapi<strong>de</strong> die la Marne à Ghali-<br />
: tort ; la crue actuelle dépassera <strong>de</strong> 0 m. 35<br />
enviiron celle <strong>de</strong> 1802.<br />
Le ministère <strong>de</strong>s affaires étrangères en péril<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
IA situation du ministère <strong>de</strong>s affaires étran-<br />
gères était assez critique <strong>de</strong>puis hier soir par<br />
suite <strong>de</strong> l'inondation <strong>de</strong>s ruas a voisinantes.<br />
Après avoir inspecté les bâtiments en- Com-<br />
pagnie cte raircthitiecte du déparbemant. M. Pi-<br />
ohem vient <strong>de</strong> fiaire évacuer l'aile en bordure<br />
; <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Constantine qui renferme tous<br />
. les bureaux du ministère.<br />
i Le senvice <strong>de</strong>s affaires étrangères reste pro-<br />
visoirement assuré par • le cabinet du mlnis-<br />
; tra.<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>, 8 b. soir.<br />
Vers 6 heures, la Seine a dépassé les para-<br />
! pets entre le pont <strong>de</strong> Solférino et le pont <strong>de</strong><br />
: l'Aima et a inondé le trottoir du quai d'Orsay.<br />
, Une compagnie du 5' génie, qui venait d'ar-<br />
i river <strong>de</strong> Versailles, s'est mise aussitôt au tra-<br />
\ vail ; les soldats ont creusé la terre autour<br />
! <strong>de</strong>s arbres et ont édifié un remblai d'une<br />
soixantaine <strong>de</strong> centimètres <strong>de</strong> haut, suffisant<br />
pour empêcher momentanéement l'envahisse-<br />
j ment <strong>de</strong> la chaussée et leur permettre <strong>de</strong> cons-<br />
; traire une barrière plus résistante.<br />
A la Chambre<br />
i Au Palais-Bourbon, la perturbation est com-<br />
j plôto ; Bèe calorifères étant, on te sait, oom-<br />
1 platement submergés, on est contraint <strong>de</strong> gar-<br />
! <strong>de</strong>r chapeaux et manteaux pour elrculer<br />
.larts les couloirs, car il y fait un froid sibé<br />
rien.<br />
La saille <strong>de</strong>s séances a un aspect lugubre ;<br />
tout lie îiKirulie v conianento tes méfaits <strong>de</strong> ia<br />
OeTïrlble inondation.<br />
\ r,? 2222! ** Palais-Bourbon sont mainte-<br />
TUH :'" tH ^mfiit inondées e* l'eau n'est plus<br />
. swnil<br />
du P La ' f ùite <strong>de</strong> la cour <strong>de</strong> Bour-<br />
Îpïu2^,*5 2**» interrompue; ni<br />
tenu. ' lB ueui WKMIM et-e main<br />
On craint ceinenU -int „ ,<br />
cè<strong>de</strong>, sous la pression titâ !?„ & '-uyautaSo no<br />
taons rmt été prises à cgfff**^^ l*v,:au<br />
ce qui concerne la sa.ie uW ^;"V\~- n ''^nt <br />
diverses dispositions qui seront appliquées l'inquiétu<strong>de</strong> est vive,<br />
<strong>de</strong>s <strong>de</strong>main Les agents du service eux-mêmes sont main-<br />
Pour' les voyageurs en provenance ou à tenus à distance <strong>de</strong> la gare <strong>de</strong>s Invali<strong>de</strong>s, dont<br />
<strong>de</strong>stination <strong>de</strong> son réseau, tl sera mis en on redoute l'effondrement ; <strong>de</strong> plus, on crain-<br />
marche au départ <strong>de</strong> Juvisy vers Orléans les drait une explosion <strong>de</strong> la voûte du Nord-Sud,<br />
trains ci-aprés qui, au départ <strong>de</strong>s Aubrais ou où l'air est comprimé par la montée interrom-<br />
d'Orléans, .-se trouveront en correspondance pue <strong>de</strong>s eaux,<br />
avec ceux venant <strong>de</strong> luvisy. - r L'inondation grandit partout.<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 7 h. 45 matin, arrivée aux i La chaussée du boulevard <strong>de</strong> la Gare. Drès<br />
isoler <strong>de</strong> Paris.<br />
L'inondation gagne la route nationale, qui<br />
est encombrée do voitures et <strong>de</strong> troupeaux<br />
fuyant <strong>de</strong>vant te désastre.<br />
La route <strong>de</strong> Melun est coupée ;Maisons-<br />
Alfori et Alfortviile sont donc menacés d'être<br />
coupés do Paris cette nuit. ><br />
L'Ecole vétérinaire a, sur une centaine <strong>de</strong><br />
mètres <strong>de</strong>. longueur, ses murs noyés par 40<br />
centimètres d'eau et lia crue augmente <strong>de</strong> mi-<br />
nute en minute.<br />
Les marins à Alfortviile<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Solxante-quatoa-ze canots ci, 120 inarins.sous<br />
la direction dm capitaine <strong>de</strong> frégate Mornet,<br />
sont arrivés ce matin do Cherboiurg, Du.nker-<br />
quo et Gaiais et ont été dirigés aussitôt sur<br />
AUViirtvifl/te poux y procé<strong>de</strong>r au sauvetage dos<br />
habitants.<br />
Lo préfet <strong>de</strong> police a fait diviser Paris en<br />
cinq secteurs militaires i à la tète <strong>de</strong> chacun<br />
est. placé un coimniairudant. à qui toutes les ré-<br />
quisitions et d Liman<strong>de</strong>s <strong>de</strong> secours <strong>de</strong>vront<br />
être adressée».<br />
A Brest. 30 embarcations avec quarante<br />
marins, étaient prêts à prendre te train pour<br />
coopérer au sauvetage, do Paris lorsqu'un<br />
oontre-ordrre est arrive du ministère.<br />
Des pontonniers sont attendus d'Angers et<br />
<strong>de</strong>s sapeurs du génie d'Arras.<br />
Aubrais 3 h. 12 matin, en correspondunee avec '<br />
les trains 1 , Des affaissements se sont également pro-<br />
duits quai du Louvre, en face du Musée.<br />
Les sapeurs <strong>de</strong> Versailles commencent à. mu-<br />
rer les portes <strong>de</strong> l'entrepôt Saint-Bernard et<br />
les passerelles qui donnent accès au quai<br />
Saint-Bernard, par où l'eau menace d'envahir<br />
la halte aux vins. On a dû interdire la circu-<br />
lation dans une partie <strong>de</strong>s halles.<br />
.. Quai <strong>de</strong> Biliy, tous les rez-dc-chausséa sont<br />
LES SECOURS<br />
la<br />
epart <strong>de</strong> Juvisy midi 40, arrivée aux Au- f évacués , la rue <strong>de</strong> Rome, vient d'être barrée<br />
brais 1 h. 47 soir, en correspondance avec le l -0n craint <strong>de</strong>s êboulements.<br />
train lot sur Bor<strong>de</strong>aux. I Là grosse mauiêtu<strong>de</strong> d'anionrd'hui est no.<br />
Un scandale au Palais-Bourbon<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Un scandale écœurant s'est produit a. la<br />
Chambre au début <strong>de</strong> la séance du soir.<br />
On avait remarqué le peu d'empressement<br />
<strong>de</strong>s députés à participer à la souscription na-<br />
tionale ouverte pour tes sinistrés.<br />
Bien que M. Fallières, d'ordùiairo si ladre,<br />
se fût inscrit dès hier, la matinée se passa<br />
irain lot sur Bor<strong>de</strong>aux. Là grosse inquiétu<strong>de</strong> d'aujourd'hui est pour sans que les Quinze Mille, en présence <strong>de</strong>s<br />
uepart <strong>de</strong> Juvisy 2 h. 25, arrivée aux Au- le quartier <strong>de</strong> Javei ; on a. réquisitionné les ba désastres et <strong>de</strong>s misères accumulés, eussent<br />
lirais o h. *2 soir, en correspondance avec les teaux du lac «J^Enghien. du bassin <strong>de</strong> la villo la pensée d'une initiative généreuse,<br />
trams U sur Vierzon, 397 sur l'ours, U sur et du Bois <strong>de</strong> Boulogne, pour ai<strong>de</strong>r au sauve- A 2 heures, le bruit se répandit dans les<br />
Bor<strong>de</strong>aux.<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 3 h. 23 soir, arrivée aux<br />
Aubrais 5 n. fô soir, sans correspondance im-<br />
médiate.<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 4 h. 29 soir, arrivée aux<br />
Aubrais 5 h. m soir, en correspondance avec<br />
les trains 17 sur Vierzon, 37 sur Nantes, 39'J<br />
sur Tours.<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 6 h. 53 soir, arrivée aux<br />
Aubrais 8 h. 25 soir, en correspondance avec<br />
les trains 21 sur Ltmoges-Agen, 31 sur Bor-<br />
<strong>de</strong>aux.<br />
Départ <strong>de</strong> Juvisy 8 h. 48 soir, arrivée aux<br />
Aubrais 10 h. 12, en correspondance avec les<br />
trains 23 sur <strong>Toulouse</strong>, 25 sur Bor<strong>de</strong>aux.<br />
inversement les voyageurs arrivant aux Au-<br />
brais <strong>de</strong>s diverses parties du réseau dispo-<br />
seront, pour se rendre à Juvisy, <strong>de</strong>s trains<br />
ci-après :<br />
Départ <strong>de</strong>s Aubrais 2 h. 58 matin, arrivée<br />
à Juvisy 4 h. 29 m., 5 h. 41 m., 7 h. m.. 6 h. 16<br />
m„ 7 h. 35 m., 7 h. 14 m., 9 h, 34 m., 8 h. 58 m.,<br />
t° h- 15 m., 10 h. 24 m., Il h. 41 m., 2 h. 51 s.,<br />
4 h. 18 s., 3 h. 33 s., 4 h. 53 s., 4 11. 55 s 5 h 33<br />
s.. 5 h. 20 s., 6 h. 49 s., 8 h. 9 s g fi â' „<br />
5 h. 53 -., 10 h M s.. 10 h. <strong>27</strong> s.',' Un. 44 s'<br />
Il est bien entendu que les premières heures<br />
! sont les heures <strong>de</strong> départ <strong>de</strong>s Aubrais et tes<br />
j <strong>de</strong>uxièmes heures celles, d'arrivée à Juvisy.<br />
Pour se rendre <strong>de</strong> Paris à Juvisy et vice-<br />
versa, les voyageurs auront à prendre les<br />
trains <strong>de</strong> la Compagnie <strong>de</strong> Lyon qui circulent<br />
entre ces <strong>de</strong>ux points par la ligne <strong>de</strong> cette<br />
; Compagnie.<br />
En outre, la Compagnie d'Orléans concerte<br />
en ce moment, avec la Compagnie du Nord,<br />
une organisation qui, par l'intermédiaire <strong>de</strong><br />
la Gran<strong>de</strong>^Ceintnre, permettrait d'amener à la<br />
gare Paris-Nold ou d'en faire partir huit ex-<br />
press choisis parmi les plus importants <strong>de</strong>s<br />
lignes <strong>de</strong> Paris à Bor<strong>de</strong>aux et <strong>de</strong> Paris à Tou-<br />
louse.<br />
La Compagnie d'Orléans prend, en outre,<br />
les mesures nécessaires pour assurer dans les<br />
conditions suivantes, à partir d'aujourd'hui,<br />
le transport <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nrées provenant <strong>de</strong> son<br />
réseau et <strong>de</strong>stinées à l'approvisionnement» <strong>de</strong><br />
Paris.<br />
Parvenues à Juvisy. ces <strong>de</strong>nrées seront dé<br />
viées par la Gran<strong>de</strong>-Ceinture jusqu'à Massy,<br />
puis acheminées par lr. ligne <strong>de</strong> Limours sur<br />
la gare <strong>de</strong> Poris-Montrouge.<br />
• C'est dono à cette gare que les <strong>de</strong>stinataires<br />
<strong>de</strong>vront prendre livraisons <strong>de</strong> celles qui sont<br />
livrables en gare.<br />
Quant aux autres, elles seront livrées à do-<br />
euc.le ou aux Halles par factage <strong>de</strong> la. Cour-<br />
tage.<br />
Les sinistrés recueillis par la préfecture <strong>de</strong><br />
police, notamment ceux <strong>de</strong> Javel. seront diri-<br />
gés sur les asiles préparés par le ministère <strong>de</strong><br />
l'intérieur.<br />
Une partie <strong>de</strong> la rue Buffon est envahie ;<br />
<strong>de</strong>s passerelles sont installées ; le tunnel <strong>de</strong> la<br />
Compagnie d'Orléans est entièrement inondé,<br />
quai <strong>de</strong>s Grands-Augustins.<br />
A 3 heures, un pan dé* mur <strong>de</strong> clôture s'est<br />
écroulé, quai <strong>de</strong> Passy, sur une longueur <strong>de</strong><br />
10 mètres, entre le pont <strong>de</strong>s .Invali<strong>de</strong>s et le<br />
pont <strong>de</strong> l'Aima ; l'eau débor<strong>de</strong> sur le quai, en<br />
face <strong>de</strong> la rue Malar ; tout ce quartier, qui<br />
est en contrebas, est inondé, et rue Surcoût<br />
un lac se forme submergeant la chaussée jus-<br />
qu'à la rue <strong>de</strong> l'Université.<br />
Le colonel <strong>de</strong>s sapeurs -pompiers a décidé <strong>de</strong><br />
Taire évacuer toutes les maisons situées au<br />
carrefour <strong>de</strong>s rues Saint-Honoré, Saint-Flo-<br />
rentin et Richepanse, où, on le sait, un égout<br />
et une galerie en construction se sont effon-<br />
1 drés.<br />
Les égouts<br />
Paris, <strong>27</strong> jartvier.<br />
A midi 15, le grand collecteur <strong>de</strong> Cfichy a<br />
, veve près <strong>de</strong> la Porte <strong>de</strong> Clichy, qui menace<br />
<strong>de</strong> .s'effondrer. J 1<br />
L'égoiu dl ta me Saint-Honoré, la conduite<br />
<strong>de</strong> la vanne une galerie en construction pour<br />
le service <strong>de</strong> l'électricité se sont écroulés<br />
t Dans le 4 e arrondissement, les égouts sont<br />
pleins et débor<strong>de</strong>nt ; l'eau se répand dans la<br />
.rue et menace certaines maisons.<br />
Dans d'autres arrondissements le service<br />
" municipal a fait établir autour <strong>de</strong> chaque bou- ce lu'ils voudraient<br />
clie d'égout <strong>de</strong>s cheminées cimentées qui mo- Ajoutons que lors<br />
mentanément, emnêchent ltenvahissement <strong>de</strong> le hm ' eîi * <strong>de</strong> Cnf<br />
Via chaussée. - prélèvement, a la ca<br />
Paris <strong>27</strong> <strong>janvier</strong> <strong>de</strong> aé i luté . donnant<br />
L'égout <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> Bourgogne a éclaté reu ? e soudante qui<br />
avec un bruit formidable. . parlementaires<br />
Place <strong>de</strong> la _, Concor<strong>de</strong>, un "égout s'est rom-<br />
la pensée d'une initiative généreuse.<br />
A 2 heiues, le bruit se répandit dans les<br />
couloirs que M. Clémentel. vice-prési<strong>de</strong>nt,<br />
allait proposer, au nom du bureau <strong>de</strong> la Cham-<br />
bre, une souscription uniforme <strong>de</strong> 50 francs<br />
qui serait prélevée sur te traitement <strong>de</strong> cha-<br />
que député ; cette nouvelle vite colportée eut<br />
un effet foudroyant, et. on a assisté à un spec-<br />
tacle inouï ; M. Clémentel, s'étant, hasardé<br />
dans les couloirs intérieurs voisins <strong>de</strong> la salle<br />
<strong>de</strong>s séances, fut bientôt entouré par une cen-<br />
taine <strong>de</strong> députés qui éclatèrent en récrimi-<br />
nations.<br />
— Vous n'avez pas le droit <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong><br />
notre bourse, disaient les plus acharnés, nous<br />
voulons rester maîtres <strong>de</strong> donner oe creo nous<br />
voudrons. »<br />
Parmi les plus violents dans leur indigna-<br />
tion, se signalait M. Sauman<strong>de</strong>, député <strong>de</strong> la<br />
Dordogne, qui est questeur, c'est-à-dire logé,<br />
chauffé et blanchi aux frais <strong>de</strong>s contribuables<br />
auxquels U coûte annuellement <strong>de</strong> 30 à 35.000<br />
francs.<br />
Des récriminations, tes Quinze Mille ameu-<br />
tés passèrent aux pires violences <strong>de</strong> langage.<br />
M. Clémentel fut littéralement hué ; certains<br />
allèrent dans leur rage contre celui qui vou-<br />
lait s'attaquer à leur bourse jusqu'à l'insulter<br />
dans sa vie privée.<br />
Plusieurs députés qui venaient d'assister à<br />
ce spectacle déclaraient qu'il était ignoble.<br />
Force fut bien cependant <strong>de</strong> donner satis-<br />
faction aux Quinze Mille révoltés ; complète-<br />
ment démonté, M. Clémentel retira sa propo-<br />
sition ; on la remplaça par une nouvelle di-<br />
sant qu'une souscription était ouverte entre<br />
les députés qui resteraient libres <strong>de</strong> donner<br />
sincère gratitu<strong>de</strong> «t <strong>de</strong> mes vifs remercie-<br />
ments. » -MILLERAND ».<br />
Prières publiques<br />
Paris, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Mgr Amette vient d'adresser au clergé et<br />
aux fidèles du diocèse une lettre pour ordon-<br />
ner <strong>de</strong>s prières publiques à l'occasion dés<br />
inondations et prescrivant <strong>de</strong>s quêtes pour les<br />
victimes.<br />
De plus, Mgr Amette, qui avait visité, hier,<br />
les quartiers <strong>de</strong> Paris atteints par l'inonda-<br />
tion, et cela sans faire sonner, comme M. Fal-<br />
lières, toutes les trompettes <strong>de</strong> la renommée,<br />
a parcouru, cet après-midi, Choisy-le-Roi, Ivry<br />
et IvTy-Port.<br />
Il a été partout respectueusement accueilli.<br />
A L'ÉTRANGER<br />
Terribles avalanches. — Un village enseveli<br />
Genève, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
Six avallanciies consécutives ont totalement<br />
.enoerolé le village <strong>de</strong> Goppenstein ; l'amas rla<br />
neige et <strong>de</strong> maiteriaux <strong>de</strong>scendus <strong>de</strong> la monta-<br />
gne couvre mue superficie <strong>de</strong> 10,000 mètres<br />
carrés ; 'l'épaisseur do .la masse atteint pai<br />
endroits 50 mètres.<br />
La Lonza, qui coule au fond <strong>de</strong> la vallée, a "<br />
été oomplèteiment comblée et îles eaux se sont<br />
amassées <strong>de</strong> 11 heures du matin à 10 heures<br />
.du soir faute d'un débouohé suffisant ; elles<br />
ont fini par r se créer un passage en provo-<br />
quant un bruit si formidable que les habi-<br />
tants erurent à une fin imminente.<br />
On a dû inteiroimtpae les travaux diu tunnel<br />
du Lomiteonberg.<br />
Les ouvriers, effrayés par les désastres qui<br />
les menacent, quittent en partie le pays ; Il a<br />
fallu créer un passage souterrain dans la<br />
masse éboulée sjur une longueur <strong>de</strong> plusieurs<br />
centaines <strong>de</strong> mètres.<br />
Des maisons ont été démolies, un homme<br />
a été tué, plusieurs personnes blessées.<br />
Sur plus d'un kilomètre, la neige atteint<br />
une hauteur considéraMte <strong>de</strong> ebaque côté <strong>de</strong><br />
la rivière.<br />
Lee populations, terrorisées, ne peuvent sor-<br />
tir <strong>de</strong> leurs villages <strong>de</strong>puis pttusteurs jours.<br />
Lies Grèves<br />
La grève <strong>de</strong> l'alcool<br />
Lille, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
A Tourcoing et à Roubaix, la Fédération <strong>de</strong>s<br />
cabaretiers et débitants <strong>de</strong> boissons vient <strong>de</strong><br />
déci<strong>de</strong>r la grève <strong>de</strong> l'alcool.<br />
Les percepteurs ayant lancé <strong>de</strong>s contraintes<br />
et <strong>de</strong>s comman<strong>de</strong>ments contre tous les caba-<br />
retiers, ceux;ci ont, à l'unanimité, refusé <strong>de</strong><br />
payer le premier trimestre <strong>de</strong> leur licence â<br />
dater d'aujourd'hui.<br />
Les débitants, dans une gran<strong>de</strong> affiche, s'en-<br />
gagent à ne plus vendre un verre d'alcool :<br />
ils <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt aux consommateurs ouvriers<br />
<strong>de</strong> ne plus leur en <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r et aux commer-<br />
çants en gros d'arrêter la vente.<br />
La grève continuera jusqu'à la suppression<br />
<strong>de</strong> la licence et du rejet <strong>de</strong>s nouveaux impôts<br />
proposés au Parlement.<br />
Montpellier, 26 <strong>janvier</strong>. .<br />
1 Une gran<strong>de</strong> animation se manifeste, g 8 *?<br />
les marchands do boissons <strong>de</strong> notre r*** 1 ;??*<br />
cause <strong>de</strong> la surélévation projetée <strong>de</strong> 1 linl lv n<br />
Les habitants protestent énerglqucment con-<br />
tre le principe même <strong>de</strong> la licence et projet-<br />
tent une grève générale <strong>de</strong> l'impôt, qui provo-<br />
> que les plus sérieuses inquiétu<strong>de</strong>s.<br />
-Pu ; on travaille à aveugler la voie d'eau ;<br />
les.pompiers sont sur les lieux.<br />
DANS LA BANLIEUE DE PARIS<br />
Parts, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
Ivry-Port présente un aspect <strong>de</strong> désolation.<br />
De l'immense lac jaunâtre qui couvre le ter-<br />
ritoire d» cette locoMte, n'émergent plus que<br />
les toits <strong>de</strong>s immeubles et <strong>de</strong>s bouquets d'ar-<br />
! Les malheureux habitants ebassês <strong>de</strong> leurs<br />
.maisons errent par groupes lamentables et se<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt où s'arrêtera te fléau..<br />
Ajoutons que lors <strong>de</strong>s inondations <strong>de</strong> 1875,<br />
le bureats <strong>de</strong> la Chambre avait fait voter un<br />
prélèvement à la caisse <strong>de</strong> 50 francs par tête<br />
<strong>de</strong> député, donnant ainsi une preuve <strong>de</strong> géné-<br />
reuse solidarité qui n'est plus dans les mœurs<br />
parlementaires,<br />
A la fin <strong>de</strong> la séance, la souscription libre<br />
ouverte après rejet <strong>de</strong> la proposition Clémen-<br />
tel atteignait à peine le pauvre total <strong>de</strong> 5,500<br />
francs, soit quatre francs cinquante par dé-<br />
puté.<br />
Devant ce nouveau scandale, le bureau dé<br />
la Chambre a décidé <strong>de</strong> fixer d'ores et déjà le<br />
chiffre global <strong>de</strong> la souscription à 30 000<br />
francs : si les souscriptions <strong>de</strong>s députés n'at-<br />
teignent pas ce chiffre, le déficit sera comblé<br />
au moyen du budget <strong>de</strong> la Chambre.<br />
Les députés <strong>de</strong> Paris chez M. Briand<br />
Paris, 26 Janvier.<br />
Les députés <strong>de</strong> Parts, réunis a la Chambre,<br />
ont recherché les mesures à prendre peur por-<br />
Les Elections anglaises<br />
Londres, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
A midi, la situation électorale était la sui-<br />
^ Unionistes, 243 ; libéraux, 214 ; travaillistes,<br />
37 ; nationalistes, 71.<br />
Les unionistes gagnent 113 sièges, les libé-<br />
raux 15 et les travaillistes i.<br />
Londres, 26 <strong>janvier</strong>.<br />
M. Asquith, premier ministre, est réélu avec<br />
5,245 voix, contre 3,183 données au colonel<br />
Sprot. Candidat unioniste.<br />
M -Haldfffîê, ministre <strong>de</strong> ta guerre, est réélu<br />
par '3,770 voix contre 3,026 à M. Hall Blyt».<br />
unioniste. . ,„„<br />
A une heure, les résultats connus sont le*<br />
suivants : Unionistes, 255 ; libéraux, 23 ; tra-<br />
vaillistes, 36 ; nationalistes, 78.<br />
Les unionistes gagnent 117 sièges, tes libé-<br />
raux 17 et les travailistes 1. i<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
Jeudi <strong>27</strong> Janvier 1919<br />
8kl<br />
M SEMAIN» 08 CATJTEHKTS<br />
Eaux-Bonaès.<br />
Voici • cruel est le aUssonient <strong>de</strong>s courses <strong>de</strong> vitessse<br />
nationale. toi rju'in a été élaboré par le lury » 13<br />
suito d'inci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> parcours.<br />
Nationale par équipes : 1". Union atMé tique roo-<br />
réztanno ; 8". société <strong>de</strong>s sports d'Hiver <strong>de</strong>s i aux-<br />
Bonnos , 3'. club <strong>de</strong>s sports d'hiver d U;^" a <br />
(Boquart. Chamhéry). - Par hommes: t* . UaMWJ*<br />
An.drU.lon. du Moretz; V. Denis Van<strong>de</strong>àle <strong>de</strong> Mo<br />
retz; 3», Carrive d Pau; 4\ Bonaefoy. <strong>de</strong> Moretz.<br />
n neige toujours. „<br />
Mais si la semestrialité du 31 décembre n est<br />
pas réglée, les centimes éventuels ne pourront<br />
être perçus que l'année suivante ; nous au-<br />
rons alors la satisfaction d'avoir a porter cnez<br />
le percepteur les centimes <strong>de</strong> l'arriére.<br />
On le voit, à chaque pas on se heurte a i im-<br />
possible, au ridicule même. rt'em-<br />
Mais aussi les radicaux ont entrepris d. em<br />
prunier, <strong>de</strong> grossir les dépenses, et Ils'veulent<br />
se donner les gants <strong>de</strong> ne pas nous surcharger<br />
d Voyons, citoyens, <strong>de</strong>ux et <strong>de</strong>ux font quatre<br />
et non pas trois... du moins jusqu à présent.<br />
IL <strong>de</strong> n.<br />
luxe. Nouveaux types ..C, juments FIT-<br />
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pas RATViéS.<br />
Parmi lea grands chemins, l'Orléans est en nou-<br />
veau recul à 1.424 ; fermeté <strong>de</strong>s chemins espa-<br />
gnols.<br />
J<br />
Au ttroup» <strong>de</strong> la traction, le NoTd-Sud reperd fi<br />
iDofaiitH. le Métro 1 point seiulement.<br />
tndnstrieUes russes iincliangérien ainsi<br />
tôt.<br />
LES IPB4T!Ô3iS m mm<br />
NeuillLy^Ptliaieance '(S.-et-Oise), <strong>27</strong> janv.<br />
Ija Marne a onvahii une parle <strong>de</strong> la ville ;<br />
l'église, qui est a 600 mètre» <strong>de</strong> la Marne, est<br />
inondée.<br />
Un certain nombre do sinistrés se sont ré- |<br />
fitgiés à IWis ; les autres sont logés dans les<br />
établissements publics ou chez l'habitant.<br />
Bouen, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
Toutes les jUaines bordant la Seine sont re<br />
couvertes par les eaux.<br />
Un acci<strong>de</strong>nt s\vst produit liier matin, occa-<br />
Eohos du Palais<br />
M. Gliaiuibaad a atucore entendu un tenioln<br />
au sujet du cambriolage du bouievaid Riouet,<br />
B...,' un dés auteurs du voû dreftetE <strong>de</strong> ia<br />
Bajnque dé Firanice, a été looiguement inter-<br />
rogé par M. Bauilane.<br />
—Aux dëlégatdoaiis jiudtelaires^.M. Hioard a re-<br />
oueiDilii divers Wirnoliginages relatifs à un vol<br />
qiuiaaiiiflé (commission rogataiire <strong>de</strong> Toutause)<br />
et à <strong>de</strong>ux abus <strong>de</strong> confiance (commissions ro-<br />
gaifoires <strong>de</strong> Mbreeulle et <strong>de</strong> Muret).<br />
Pour les Inondés '<br />
VOiéi le texte du tétëgriamime adressé par-la<br />
nu'drîiciipaîlité <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> il M. le paésii<strong>de</strong>rit<br />
du conseil nruiijiiaipal <strong>de</strong> Paris :<br />
« Dou'loweœemeru émue par tes eftroyatties<br />
Acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> tramway<br />
Une eouâfision s'est produite Mer soir w,m<br />
conduite parM. Au|u*Si Mtarl 0 voitUH »<br />
Tout stesit boEné^à <strong>de</strong>s dégàt6 matériels.<br />
Une arrestation<br />
La poiiçe <strong>de</strong> la Sûreté a arrêté, hier soir,<br />
te noirime Jean Même, recherché par te corn<br />
missariat du 1er arrondissement, «iiS<br />
ouflpation <strong>de</strong> yok ' 80ua 1 la "<br />
beau rue S;i,inUAalbiin, 5, rai ftcihantlililan en toJfte<br />
poua'' Bro<strong>de</strong>rie, <strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong> <strong>de</strong>nteiHe et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>a-<br />
itcfflle; a M- Sorvat. rue Sainte-Jeanne, 3, un para<br />
ptiné; au bureau <strong>de</strong> police du 5* arronidissoment,<br />
un trousseau <strong>de</strong> ciefs; a M. Bouinret, avenue du<br />
Générall-Vewliier, vlillta <strong>de</strong>s Cèdres, une clef.<br />
Un cambriolage<br />
Dans Ita soiréie <strong>de</strong> mardi, entre <strong>de</strong>ux et qua-<br />
tre lieures, <strong>de</strong>s malfaiteurs <strong>de</strong>irneiurés incon-<br />
nus se sont introduits dans l'appartiemenit <strong>de</strong><br />
M. Rangeât, pâtissier, 1, îxw Saint-Gabrl et et<br />
ailée Sainte-Agine.<br />
lis Boni entirés par urne fenêtre dm rez-<strong>de</strong><br />
cliaiussée en brisant un «uTeaiu et en faisant<br />
lemsutte jouer respegtualertte.<br />
Ils ont foullte dane tes meuiWee mais n'en*<br />
PU rien e.nijiorteir<br />
Parls-Décora liant record <strong>de</strong>» papiers point*<br />
ronipuai .il"- - -~ rf jK»te Salnt-Cyprlen ainsi .Un aœwm» P'uuiaii, mei maim, ouca-<br />
ôla,so^f riTli caserne oeiutra<strong>de</strong>, sous les ordres eionné par la violence du courant<br />
Tv ^SSiii^niiajor Rumeau ont mis <strong>de</strong>ux pompas en En fixant son cap pour <strong>de</strong>scendre à la mer,<br />
2S*2E et après un quart d'heure <strong>de</strong> travail tout un grand steamer le Vrédéric-Franck, est allé,<br />
dansmr avait, disiparu. Los pertes, qui n'ont pu être en p jeine nuit .abor<strong>de</strong>r la péniche Guéri, qui<br />
évaluées, sont couvertes par une assurance. a romBU X3 amarres et a abordé à son tour la<br />
TROUVAILLES. — Kéciamer : A M". Louis Cla- péniche Pasteur.<br />
beau rue SaimUAubi», 5, rai cciiantMoin en tome t^g <strong>de</strong>ux bateaux, chargés <strong>de</strong> bouille, sont<br />
pour' bro<strong>de</strong>rie, <strong>de</strong>s carrés <strong>de</strong> danteMe et <strong>de</strong> la <strong>de</strong>n- Q ^ aombrer au milieu du fleuve,<br />
itooiie- ,1 M. Servat. rue Sainte-Jeanne, 3, un para Ghanibérv <strong>27</strong> ianvier<br />
plt<strong>de</strong>-, au bureau <strong>de</strong> police du 5' arronidisscment. - , ,,,„ R.n,.Tt .. Aimiinùé dio nrt^' d«<br />
un trousseau <strong>de</strong> ciofs; à M. Bourrer, avenue du 1,ac ., du c . Bo i^!ul *?„i^î^<br />
Géœran-vewlier, vlillta <strong>de</strong>s cèdres, une clef. <strong>de</strong>ux mètres ; la neige tombe toujours en<br />
abondtuioe.<br />
———-—=^=rr==^z^zz^r^^=====z= lioinjj'es, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
~" 7~T La mait»n d'école do Sevry s'«U écroulée. t<br />
S<br />
°<br />
CIÉ<br />
%,,n,t,<br />
D'AT IMFNTATIOIS La situation<br />
i TT«^"tôuioiiirs <strong>de</strong> nombreuses »uocursatesBiae PariSr 2? <strong>janvier</strong>,<br />
vtent <strong>de</strong>n ouvrir une à Castres, rue Emile ice hvdrouletrique central du bassin<br />
S , : ^ seinô ^^fal^^d»:<br />
' 1 " m \ i T t „2. , D'après les nouvelles <strong>de</strong> l'amont reçues<br />
Spcctacej-Conccrtj'<strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> ^^^ur^^^â<br />
* DU a <strong>janvier</strong> n^ximum <strong>de</strong> la Marne est réalisé à Meaux,<br />
ira a vfedredl si- PÏ la Se'ne à Monteroau reste stationnaire.<br />
OAPITOLB. -*•«» «*• man,yn ^<br />
dKdl<br />
- on peut dor-c supposer que la Seine, à<br />
n«rd. „ . , MUKA matiibée Paris, atteindra, aujourd'hui les cotes <strong>de</strong><br />
fHEAïius ''PVTMWi««^ conT 8 m. S0 au pont d'Austerlitz, 4 m. 10 au pont<br />
utttoi»». " i. sotr à " h. 3/*. Moiteur <strong>de</strong> la Tournelle, 0 m. 10 au Pont-Royal, S ES, 10<br />
reaoe d« t>ècner ' " * ' à Bezons environ.<br />
2ÉRO _ TOUS i« soirs, a s h. 30, A travers les quartiers<br />
L 9 C 13 H ^1 ^ M P S0CIÉ<br />
^N'ÉnAi.ii<br />
C J ¥% i 1 J 1 i- n'AT.IMFN-TATION<br />
ffl ^tvrtr^^sr^<br />
Zola. '<br />
DTI S» <strong>janvier</strong><br />
_ A I h. U*. ******<br />
heures, matinée<br />
CAPITOL — A ï b. tM M ' vWd1 ' *<br />
'ï _ A S heures, matinée<br />
THEAÏ1U3 ï'-y** 1 ,}. nollchinelle. aveo confé-<br />
2*ro. soins, a s b. 30.<br />
TOUS les so1*8- a 8 n - 30<br />
spectiudtt-coilicert, b b heures,<br />
et jour. Lapçyrouse.-<br />
et jout. fériés, matin". ' ^ _ MaUaé6 *<br />
CINEMA PAT"* d'Oudidr !c Uar.<br />
Le Temps a ouvert une souscription dont le<br />
total s'élève à plus <strong>de</strong> 100,000 francs et dont le<br />
jnontont a été versé par lui au Syndicat die ia<br />
presse.<br />
Le total <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième liste s'élève â<br />
469,690 frauios, ce qui portera à 717,696 francs<br />
le totall <strong>de</strong>s aomimies recueillies par te Syndi-<br />
cat jusqu'à ce jour.<br />
La première liste <strong>de</strong> souscription reçue pair<br />
la Société <strong>de</strong>s secours aux blessés miilitaires,<br />
sTédéve pour la journée d'hier à' 59,815 francs.<br />
Les Sœurs qui dirigent la Crôdhe <strong>de</strong> Saunt-<br />
PbiiUpipedui-RoiuiUe ont offert d'hospitaliser<br />
100 mères <strong>de</strong> famille sinistrées allaitant leurs<br />
eniBaints.<br />
Le conseil muiiiioipaJ d'Bnghien a voité<br />
10,000 îramos.<br />
La oliiamibre <strong>de</strong> commerce française à liiti-<br />
xefliles a ouvert une souscriptlion et s'est iins-<br />
'cmite poiur 1,000 francs.<br />
A L'ÉTRANGER<br />
Sinistres en mer<br />
Saint-Sébastien. <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
- La mer est démontée complètement, ; le va-<br />
peur (luipuzcoa, qui a a bord vingt hommes et<br />
<strong>de</strong>ux Gemmes, se trouve en perdition en vue<br />
<strong>de</strong> Bilbao sans pouvoir être secouru. -<br />
Six hommes ont tenté <strong>de</strong> mettre lu bateau <strong>de</strong><br />
sauvetage à la nier ; <strong>de</strong>ux d'entre eux ont péri.<br />
Les Relation? lateraatioaîlss<br />
L'escadre française au Portugal<br />
Lisbonne, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
Le roi <strong>de</strong> Portugal a remis te grand cordon<br />
<strong>de</strong> Saint-Benoît à l'amirai Anbert et kl jusque<br />
d'officier au contre-amimal lterryer.<br />
LES AFFAIRES DU MAROC<br />
Un Francat» reçu à coups <strong>de</strong> fusil<br />
.. , . Tanger, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
On man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Mazagan, à la date du 23 !<br />
^ L'associé agricole d'un Français dont la<br />
maison avait été pillée et la famille empri<br />
soirée . ."~.;,;,.r <strong>de</strong> l'a-ue. i.uw oaju*-iuruiore lliectll a U<br />
eiuuut f w-rpi, f|im d'art, <strong>de</strong> M. Henri Lavedan. rue CsOTiboii, <strong>de</strong> la rue Royale ù l« î-ue niei«v<br />
JrMÏSém^Fran*aJ*' panse. ^lueniene-<br />
oiMftMA Kstjuutoi.. - Place BscTttlfoi. - 0a L'analfiaesnent du million d« la chaussée <strong>de</strong><br />
mwiidw programme se déroule <strong>de</strong>puis dtamm. la ruo Saint Fïonoré s"H«;entai«.<br />
!>„_!„ on . _ . v. -»".».".ou.i, u IU unie uu £0 :<br />
, • , k i ans, ei <strong>janvier</strong>. a L associé agricole d'un Français dont la<br />
La circulation est interdite, non seulement maison avait été pillée et la fam lo emnri<br />
dams toute te rue Royale, mais aussi dans les sonnés .ayant avisé son «wcW ^Siffie<br />
rues utoiwBOiit rue S«unt-H(moré jusqu'à la lut ci envoya uni employeur i u « Rich*. enquêté. * m vmt irançai? iaire une<br />
^ITMffiilMiiiiiiil in ni w^j» ^ j . ' Cet employé a été reçu ù coups <strong>de</strong> fusil par<br />
Lttniuflaeriwni du nni'ijeu ne le chaussée <strong>de</strong> les gens du caïd<br />
la rite Saint-Hdiiore stown*». [ . fine%nq,,X est ouverte par le consul : le<br />
<strong>Bibliothèque</strong> municipale <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> - Tous droits réservés
ïeudi <strong>27</strong> Janvier 1919<br />
pacha do Mir/agnri met son mauvais vouloir<br />
habituel pour rechercher les coupables. »<br />
CIUMPIONNAT OU MOOLlN-ROtlOB<br />
Paris, <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>.<br />
OUiawmmt . noal général du cùaniplonnat 1909-<br />
<strong>1910</strong><br />
1 l'elorsen, r,liaimpkai du mon<strong>de</strong>. Danois; 2. Pol<br />
Aibs, Allemand, 3. Vervet. Français; 4. Aimable oe<br />
la Oalmetle. Français; 5. rtomanotf. Rnsse; 6. Clé-<br />
ment d'Angers, Fra.nçais.<br />
I.utio libre hors le championnat : Massettl tna-<br />
Itan), vaioiruieur do Solialanan ''Etrangleur.<br />
AVIS DE DÉCÈS<br />
Madame LAGRANGE, MaiflemoLse lie Adrien-<br />
no LAGRANGE, Monsieur Henri I.AGRANGE,<br />
an.1. la douleur <strong>de</strong> CaLne part A leurs amis et<br />
oonnaiissanees <strong>de</strong> la perte oruelle qu'ils vueair<br />
neim d'éprouver en la perscoiiie <strong>de</strong><br />
Monsieur Adrien LAGRAN6E<br />
Graveur<br />
teur époux et père, décédé le 26 <strong>janvier</strong> <strong>1910</strong>,<br />
à l'âge <strong>de</strong> 58 ans.<br />
Les obsèques auront lieu sur la paroisse<br />
Saint-Jérôme, le jeudi <strong>27</strong> <strong>janvier</strong>, à <strong>de</strong>ux Usu-<br />
res précises.<br />
Le convoi partira <strong>de</strong> la maison mortuaire,<br />
rue <strong>de</strong> la Pomme, 25. . ,<br />
R ne sera pas envoyé <strong>de</strong> lettres <strong>de</strong> taire<br />
part.<br />
Les obsèques du<br />
Cher Frère ANTONIN<br />
Ancien Directeur rte l'Ecole Salnt-Sernm<br />
auront lieu sur ta paroisse ^«'^^"Iv ..<br />
SIS<br />
825<br />
1415 .<br />
1413 ..<br />
710 ..<br />
721 Y.<br />
639 ..<br />
Y.<br />
930 "<br />
930 .<br />
1326<br />
1324<br />
1160 ..<br />
1736 "<br />
1738 ..<br />
143J ..<br />
656 Y.<br />
413 50<br />
415 ..<br />
MARCHE EN BANQUB<br />
Etat d'Atagoas<br />
Briansk<br />
Cape Copper ,<br />
De Beers................<br />
Huanchaca .,<br />
Charbonnage Lavlana.<br />
Syndicat Minier<br />
Tharsis ,<br />
Chartered<br />
East Rand<br />
Goldflelds<br />
May<br />
Rand Mines...,<br />
Robinson Gold.........<br />
450<br />
138<br />
t93<br />
494<br />
74<br />
45<br />
24<br />
159<br />
. 43<br />
112<br />
155<br />
36<br />
2i0<br />
<strong>27</strong>3<br />
APRES BOURSE<br />
3 % .....<br />
De Beers<br />
East Rand...<br />
Rand Mines,<br />
uoldfields<br />
98 70<br />
94 ..<br />
142 ..<br />
240 ..<br />
155 50<br />
597<br />
5005<br />
821<br />
481<br />
1945<br />
1533<br />
1530<br />
2200<br />
450 ..<br />
193 Y.<br />
435 50<br />
34 ..<br />
45 .<br />
24 25<br />
158 ..<br />
42 75<br />
140 ..<br />
153 ..<br />
36 50<br />
237 ..<br />
<strong>27</strong>7 ..<br />
98 80<br />
OBLIGATIONS<br />
Ville <strong>de</strong> Paris 1RG5 4<br />
— 1809 3 %...<br />
— 1871 3 %<br />
— 1H7& 4 %<br />
— 1876 4 % -.<br />
— 1892 2 1/2 %<br />
— 1894 1396 2 1/2 %<br />
— 1894 96 2 1/2 % quart<br />
— 1898 2 % quart<br />
— 1899 2 %<br />
— 1904 2 1/2 %<br />
— 1905 2 8/4 %<br />
Communales 1879<br />
Foncières I87S<br />
Communales 1880<br />
Foncières 1883<br />
„ - 1885<br />
Communales t891»<br />
— 1892<br />
Foncières 1895<br />
Communales 1893<br />
Foncières 1903<br />
Communales 1906<br />
BOne-Guelma ...<br />
Est-Algérien , Y.',.Y.'...'..'.<br />
Est 3 % ancienne<br />
Midi 3 % ancienne<br />
Nord 3 % ancienne ,<br />
Orléans 3 % ancienne<br />
Ouest 3 % ancienne<br />
Ouest-Algérien "<br />
P.-L.-M. 3 % (fusion ancienne)....!<br />
Autrichien 3 %. 1" hypothèque....<br />
Lombar<strong>de</strong> ancienne<br />
Nord-Espagne<br />
Portugais , "<br />
Saragosse<br />
Panama lots Ubérés<br />
Suez 5 %<br />
Londres „....,....,<br />
Allemagne<br />
Espagne (court)....<br />
lispagne (long)<br />
Buenos-Ayres (or)..<br />
CHANGE<br />
557 . * ô >>', 75<br />
40o 25<br />
... . *<br />
40(i 50<br />
f>53 55S ,.<br />
553 50 553 50<br />
376 373 25<br />
Oit) 374<br />
9if<br />
IK r.ii<br />
11 i cri 112<br />
417 ' "<br />
402 75 455 *"<br />
40^<br />
49S<br />
49t><br />
50S ] 508 **<br />
514<br />
514 "<br />
4.i7<br />
437 '*<br />
4S5<br />
4s4 "<br />
tu i ,.<br />
iifi **<br />
4U i<br />
4/> D(J<br />
474<br />
40/ ,, •ot) 3 o<br />
482<br />
507 . 507 50<br />
î)0S ,, 509 t m<br />
44S .. 4 k 4 . .<br />
25 43'i 50<br />
44H . . 447<br />
44 ;j jjQ 443<br />
450 . 4VJ ;;<br />
447 75 146 .<br />
444 50 443 25<br />
441 75 441 ..<br />
44H 444 50<br />
435 50 435 75<br />
Vit ><br />
202 25<br />
883 383 25<br />
357 .<br />
a57 .<br />
ms . 390 .<br />
141 ... 139 ..<br />
617 .. 115 50<br />
25 18 1:2<br />
122 15,16<br />
465 .t..<br />
470<br />
1<strong>27</strong> <strong>27</strong>. r-<br />
BOURSE DE LONDRES<br />
Consolidé anglals82 1|2.<br />
3 % français 98 .<br />
Banq. ottomane.. 13 .5(8,<br />
Italien<br />
Suez . ,<br />
Egypte<br />
., ..1102 II 2<br />
.....».J200 .j.<br />
-....-•...JJU.1 102 1[2<br />
COURS DES PRIMES<br />
S % dont 50......<br />
3 % dont 10<br />
Banq. ottom. d.<br />
Rio dont 90<br />
Rio dont 10 ><br />
140<br />
237<br />
153<br />
98 72<br />
35; dont 25....... ,-„<br />
. • I Extér. dont 50.,<br />
.. dont 2 fr. 50 ,<br />
dont 5....t....... 1948 ..<br />
Intérieure<br />
BOURSE DE MADRID<br />
86 20<br />
BOURSE DE TOULOUSE<br />
Fonds d'Etat français •- 3 % au porteur, 98 60 ;<br />
3 % amortissable, 98 70.<br />
Fonds garantis par lo gouvernement français. —<br />
Ofaligations Annam et Tonkin 2 1/2 %, 81 90 . ObM-<br />
gaitions Afrique occi<strong>de</strong>ntale française 1903-1SO7<br />
465.<br />
Emprunts <strong>de</strong>s colonies. - Obligations AQEéne 3 %<br />
1908, 450 ; Tunisien 3 % 1902, MO 50.<br />
Emprunts die vililes. — Obligations Ville <strong>de</strong> Paris<br />
1871 3 %, 406 25 . 1876 4 %, 553 50 , IS98 quarts,<br />
ill 50 ; 1904 oimqulèHies, 96.<br />
Valeurs françaises — Banque <strong>de</strong> France (actions<br />
nemlnaitlvês), 4.280 ; OWtgatlons comfflTunaîès 1*79,<br />
2 f» %, 493 ; Foncières 1885, 2 60 %, 485 ; Commu-<br />
nalliûS 1906. 506 : Crédit Lyonnais, ex-coup. 26, 1.413;<br />
Est. action dé jouissance, ex-coup. 56, 415 , Midi<br />
actions ex-coup. 106, 1.161 , Nord, obligations 3 %<br />
anciennes. 450 . Ouest, obligations 3 % anciennes,<br />
444 60 ; Com,rnagnle Générale Transatlantique, ac-<br />
tions ord ex-coup ' 85.- 245 ; Oniigattons Suez 5 %,<br />
616..<br />
Fonds d'Etat étrangers. — Chinois 5 % 1908, 531;<br />
Extérieure Espagne, coupures 48Ô et -4 pevi^<br />
tiwnp.. 97 70 ; Maroc 5 % 19U4, 520 ; Rus*» i2s<br />
3* couiimre, 94 !» : RoniiKiin i %, série n .,'.. IS9C<br />
Vaitouins étrangéiiea. — idinque Nationale ,h ,<br />
que exxap. », 1.160 ; namas-llamali, k '/ XL<br />
476 . Pampelune spéciales 3 %, 362 50 • iffijsr*-'<br />
Company Ltmited, actions ordinaires e'x-co<br />
0<br />
1.9«t ; Minas Geraès 1907 . 510 ; Banciiie i ,, Si<br />
Etat <strong>de</strong> Sao Paulo, 5 %. 482. "ypoth.<br />
Valeurs diverses (actions). — Société Mérkli ,<br />
Transport, <strong>de</strong> Force, ex-coup. u. 700 : Mines ,ù A"e-<br />
maux, ex-coup. 58, 2.2O0 ; Ghomln <strong>de</strong> fer tl,, e?S<br />
Ouest, ex-coup. 25. 415 ; Grands-Cafés, cx-w n T<br />
Valeuiis diverses (obligations). — Société T , i<br />
saine d'Eleotriclté 5 % lOOO, 472 ; Société Tn. °u"<br />
saine d'Rlectrldiè 5 % 1908, 460 ; Société uSS*<br />
Hlectrique Itousslilonuiaise 5 %, 480 483<br />
Tramways Pons 4 % looo, 492. ' ' l5a H<br />
Changes. — Hlspagne, los 109 pesetas. 02 95 .<br />
*«», » 17 1/2 à 25 20 1/2 , Boni m, 12? JS/fc" $Nt<br />
BIBUOGR/3Pf)IE<br />
REVUE CATHOLIQUE ET ROYALISTE, h m u<br />
en 1901, sous lo patronage du général <strong>de</strong> Ch ,<br />
rette, revue mensuelle, -- Administration^<br />
Nouvelle Librairie Nationale, SS. rue <strong>de</strong> n '„'<br />
nés, Parts. Abonnement : un an, fy,„ ,<br />
10 fr.. étranger 12 fr.<br />
1<br />
iistratin,] .<br />
-ue <strong>de</strong> non'<br />
l'>aii C|<br />
Sommaire du immûro du 20 <strong>janvier</strong> lliio<br />
1. Les Rois <strong>de</strong>' France et l'Abbaye <strong>de</strong> Mi»<br />
moutier (1. Les Capétiens). Dom .1 ' liaborv<br />
II. Un Ecrivain royailrste (Charles <strong>de</strong> LacoiribT<br />
suite), Paul Bonnet. - III. Versailles Kon'<br />
nets) Abel Lég.er. - IV. La Fin dm Mensonea<br />
(avant-propos : 1. Le Manteau <strong>de</strong> la Fa h le 1<br />
Charles Vincent. - V. Un « Mentor » à la H n<br />
du dix-huitième siècle (Lettres <strong>de</strong> direction An<br />
Père Mandar, <strong>de</strong> l'Oratoire), Jean <strong>de</strong> RIcalaB<br />
d'Héricault. — VI. Les Patriciens <strong>de</strong> Paris 'ro-<br />
man, suite), Charles <strong>de</strong> Ricault d'Héricault.<br />
Partie périodique. — Notes <strong>de</strong> politique et <strong>de</strong><br />
critique religieuses, Abbé G. <strong>de</strong> Pascal ; Ques-<br />
tions sociales en France, Firmin Bacconnier ;<br />
Questions politiques en France, Jean <strong>de</strong> Liniè-<br />
res ; La Dévotion au Sacré-Cœur, C. <strong>de</strong> la Ri-<br />
verte ; Le Mouvement royaliste, Jean <strong>de</strong> Liniè.<br />
res , Questions sociales ti l'étranger, René <strong>de</strong><br />
Garagnol , Notes <strong>de</strong> politimie étrangère, An-<br />
dré Pavie ; Arguments et Documents (textes<br />
<strong>de</strong> MM <strong>de</strong> Ln.pouge, Couturier, Labor<strong>de</strong>-Mi-<br />
lan). Dom J.-M. Besse , Les Idées par les Li-<br />
vres (Revue critique semestrielle : Littérature<br />
étrangère), René <strong>de</strong> Garagnol ; Revue <strong>de</strong>is Re-<br />
vues (1. Questions historiques et sociales), An-<br />
toine- Lestra . (u. Littérature) AlDert <strong>de</strong> Ber-<br />
saucpurt ; Bibliographie, Jean <strong>de</strong> Liniëres.-<br />
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