27 janvier 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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fcudi 27 Janvier t&!0 LE BUDGET DES BEAUX-ARTS La (Nombre aborde la discussion du budget dos beaux-arts. M. Georges Berry. — Je proteste contre l'auigmemtatuon du prix des places à l'Opéra. M. Dujardin-Beaumetz. — La question est intéressante et je suis tout disposé à l'étudier. (Très bien 1 Très bien 1) M. Marin. — C'est bien le moment, ma foi, do parler de VOpéra. (Applaudissements.) M. l'abbé Lemire. — Je guis voisin du Pan- théon. M. Compère-Morel. — Vous irez un jour. (Rires.) M. l'abbé Lemire. — Et à ce titre je viens te défendre (Nouveaux rires.), parce qu'il est aujourd'hui menacé d'humiliation par l'exploita- tion capitaliste. (Exclamations • applaudisse- mcntis a l'oxteêrne-gauche.) Si M. to sai»-£eoré.tai,re d'Etat na pas te pouvoh de défendre l'ambiance de nos monu- ments qu'il s'adiresse aux ministres compé- tents et qu'il obtienne d'eux qu'on ne miette pas lo Panthéon dans une cuve. (Très, bien I. Très bien I) En oe qui touche tes églises, le demande au sous-secrétaire d'Etat de n© pas so montrer exclusif et de ne pas partager les préjugés des architectes sur certaines églises locales. Tout monument qui répond aux sentiments et aux traditions populaires doit fttro pteuee- iiment r-onffrvé. (Apâudisseanents.) M. Sembat. — Vous parlez on poclésiastigue. (Exclamations. ) M. rabbé Lemire. — Non, je parie en Fran- çais. (Applaudissements.) Je demande au sous-secrétaire d'Etat de veil- ler à la conservation des tradtions de lion goût, et de mesure- de l'art français dans l'in- térêt du peuple surtout. M. Dujardin-Beaumetz. — Mon administra- tion veille avec un soin jaloux sur tes vesti- ges du passé, et sur tout ce qui doit élever aa ctomoerotie vers l'art et la beauté. » IJOS Chapitre 1 à 16 sont adoptés. M. Buyat. — Je présente, sur le chapitre 18, un projet de résolution invitant to gouverne- menil à ne pas tolérer raugmerotafion dni prix des places dans les théâtres siubventionnés du foi» dni droit des pauvres. » M. Constant (Gironde') appuie cet amendement. Le ministre. — On a fait un grtoî aux irirec- teniirs des théâtre subventionnés d'avo-ir perçu, en sus du prix de la place, to droit des pauvres. La mesure est légal- (rvoletstaticms.) la loi du 7 frimaire an V, sur laquelle £'a.p- pui'ent les directeurs, dispose qu'il sera perçu, dams tous les théâtres, un dixième en su;, du Je demande & la Giiambre de repousser l'amendement. (Très bien ' très Men f) Le préaident. — J"ai reçu do MM. Klootz et Sembat nin nouveau projet de rcsol.ul.ion invitant le mteistre à ne pas permettre d'nio mer le droit des pauvres aux i«aces inférieures à 5 firan^s Le ministre. — Je m'inspirerai de l'esprit nu projet do MM. Klootz et Seirnbat, qw* t'accepte.» Lo projet die résolution
Jeudi 27 Janyier 1918 Ski U SfcMAJNB OS CAOTE8ET3 1 Eau.xBcm.ttCS Voici quel œt lo cilaissoment des coursas de vuessse naitiouale. tel nu'll a été élaboré yar le lury k la suite d'incidents de pajvxnuirs. Nationale par «outijes l", Colon atmJALUrue » rézienne ; 2\ snrlftié des sports d'hiver aes û*. Bonnes ; 3", nlub des sparts d'hiver a'Aix-Ues-ua ir, (Reyuart,, Oliambéry) . - Par hommes: i , ârams Andrfflon. du Moreta; V, Denis VandelUe «o m» reu. y. Oarrive de Pau; P. Bonnefoy, d» Moreu. Il neige toujours. CARROSSERIE AUTOMOBILE de grand ,es pour 1010. Prix avanta- ge. Nouveaux ^^%^àJ^ra%^, FÎT- "vis "t dessins sur demanda. que toutes les mains se lèvent, il faudrait surtout que l'on exécute les volontés émises. - Les autorités, ajoute-t-il, prétendent que ce sont les grévistes qui sont la cause » TOUS MIDI FOOTBALL ET CYCLISTE, annuaire sportif illustré, est indispensable à tout sprrrts- man à tout footballeur. Plus de 100 oages ; nombreuses photos , édition de luxe. 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NouTXv,,ns annoncé lue le SMtt L'cxiicier du Brésil procédait à rémission do 5OOQ0 obligations francs 5 %, au urix de 4T7 60, jouissance janvier 1910 ; rajoipetous que les souscriptions sont reçues tu Banco espagnol rtel Rio rte la Plata, avenue de l'Opéra, à la Caisse coiumerciale et in- dustrielle de Paris, 0, me de tondres, ét â la So- ciale centrale des banques rte province. VoleJ La répartition à laquelle a donné lieu la souscription aux 20.000 actions nawèfflies" de l'indus- 4rt«. foncière ; en raison du Juccès ojinsktérabae de J'emlsslon. il est attribué aux souscripteurs de 1 û 5 actions l'inlégraUté des deimaindus, de 6 actions et au-dessus un rn.tai.mum de s actions pfrus 60 % du surplus de la demaniae.ies tractions n'étant ©as servies. Parmi les grands chemins, l'Orléans «ut rai nouveau recul à 1.424 ; fermeté des chemins eam- gUnSS. Au Krou.pe de la traction, lo !» nilU h fiilt) Toulouse... Puy-de-Dôme 46.0 6.4 o.a. t. couv. 0,0 8.6 Plo-du-Midl 48.7 --U.4 N. a. f. n. —H. 7 --13.G Perpignan . Bordeaux, . 44.j 7.8 O. f. couv. 3.4 8.4 LES GRÈVES DE GIMULHET De notre correspondant particulier : Grauilhet, lo 26 janvier. ï Ua réunion donnée hier soir aux grévistes ' " fut troublée, à diiîférentes reprises, par dles bruits venant du dehors, coupant la naroJe à t •MM. Rreasolles et Gaîvignac. c Le bruit ayant couru dans la salle que s'é- 1 talent certains patrons qui, par leair présenice autour de la balle provoqiuaieatt co bruit, la réunion cessa brusquement et le bureau de la grève décida immédiatement d'ailler à la mai- 1 rie faire part à M. le Préfet du ce qui venait < de se produire. 1 Reçu par M. le Préfet, le comité de la guè- i ve recueillit l'assurance qu'à l'avenir toutes dispositions seraiiant prises pour que leurs ré • 1 Mnaorns ne soient plus troublées. M. le Préîet déclara en outre qu'il ferait ap- peler aujourd'hui les patrons pour leur dire qu'il renonoerait à protéger ceux d'entre eux qui prendraient une attitude pouvant être in- terprétée caraiBe une provocation. Pendant que M. le Préfet conférait avec le comité de la grève, la fouie se massa devant- ^-i?^! 6 ^ â- 11 ^ exaltés dierohèrent à oé- nietreT dedans. Les gendarmes à cbeval inter- vinrent pour faire reculer les attroupeïïerîtsét une ba commençait à se proZ^ê le public et la force armée ; M. le préfet aidé Sût 00m àe> la gTè ^ e ' réllssit à rame j 1 w s Une femme a été renversée par un cheval et quelques personnes bousculées. Les grévistes se rendirent alors à la Mai- son du. peuple, où MM,, Rressoilbes, Gàlv.iignac 4LT££2£ ^ °? mité • f* 6 ». demandèrent inL^Î^?*^ ^ s* trauquiiilleanent. •~ej^«. tiuelques instants après, iil ne res- tait dans les rues de Graulhet crue lés pateoil- les organisées tous les soirs par le comité de la grève, et oeffles des wndirrnes. veilianoe 'J^JEtFft , les 8W*Ht«WB en aur- btuit d?,n i ^ de la S3* entendirent le cevînt f. 1 qn(^ v ' m ' a ' l ' t * e couper. A,per- ^^^fflS*riS Cin(I PWsotineeWt deux la SSi ? s i e mn ? es , ®" âtion,naient su* ta ioute de Labo-utane, les cendarmes ie diri de cas. cinq personnes qu'exiles conduisirent a Ja mairie pour les taijie identifier. L'identifi- cation opérée, ces cinq personnes, haibitant Graulhet, Êurent immédiatement relâchées. En face de l'endroit où elles se trouvaient au moment de leur arrestation, les gendarmes constatèrtenit que deux isolateurs de la ligne téléphonique étaient coupés et ses fils étaient tombés à terre ; de plus, on avait essayé d'ar- raclier le poteau qui supportait oes fils. Les cinq personnes ont protesté contre leur arrestation et déclaré qu'elles n'étaient pas les au- teurs do cet acte de sabotage. Vers la même heure, rue Gambetta. les 'gendarmes de service s'aperçurent qu'on avait essaye de tendre un fil en travers de la route. Dérangés sans doute, le ou les .individus n'a- paient pu attacher le fil de fer que drun côté «u parapet du pont Saint-Projet. _ i^rocès-verbal a été dressé et une anquéte • e ô «a"e ouverte sur ces. deux faits. i I i a , rCun ion d'hier, nous le disons plus haut, mfîm t /oublée à différentes reprises ; elle a No. 6 ? brusquement interrompue, lectpn "evons maintenant faire part 'à nos 'T„„f s te paroles qui ont été prononcées, patron n aDoro " M. Bressolles se plaint que les 'Mèrcrn es dô Krevistes ne se font pas régu- No r /' aue lorsqu'elles ont lieu ce sont rent ;[ s les mêmes personnes qui les assu- i>ose f,„ ni0 /'a,ïit Pas seulement lorsqu'on pro- crl réunion, d'organiser les patrouilles, ce sont les grévistes qui sont la cause de tous « les mouvements -, d'après eux, ce ne sont j a mais les gendarmes. Cependant, nous avons eu l'occasion de remarquer dallh Je ïl circonstances, depuis le cornuiencement; ue cette grève, que les provocations no vouaient jamais du notre côté. .,„„,„, ' * . j'ai reçu des lettres me prévenant q a près la grève les. usines de Graulhet servent m fermées pour moi. Peu m'importe : /-«t* "" nvempéohera pas de faire mon a c | bout. On a parlé également de m arrêter ei n (le me jeter cn prison. » . . Kt comme des marques de sympathie et aes protestations s'élèvent dans la salle, M. Bres- p solles uloute : a - Ne protestez pas, car un homme n est rien r< dans une grève, c'est tous. On peut m arre- tI ter. d'autres me remplaceront et comme mol feront ce que l'intérêt de notre cause corn- a mande. p < ^Continnez to calme que jusqu'ici vous avez 0 observé, ne provoquez jamais, gardez vos for- d ces pour vous en servir le moment venu. n « N'insultez jamais les petits soldats, sous g leurs capotes c'est, le cœur d'un frère qui bat, a l'unisson du nôtre, et ni Jamais on les oDlige (1 à diriger leurs armes contre nos poitrines, les balles passeront au-dessus de nos tètes. « a M. Bressolles -parle ensuite des conditions a d'hygiène dans lesquelles se trouvent les usi- , nés et dit qu'un des patrons est allé A la. |, comuaission demander l'autorisation de ralre s blanchir une salle de son usine pour pouvuir q loger les soldats.- p U rappelle les paroles de Briand en faveur e du l'inuviou de l'Yonne et fait le procès des / parlementaires qui, à la veille des élections, ne j'.herrhent qu'une chose : se faire réélire } pour toucher encore pendant longtemps les * 15,000 francs et ne s'occupent nullement d'à- ! m'éliorer le sort des fiialheireux ouvriers. ï Briand lui-même a oublié qu'à uii motuent 1 donné il s'était fait le défensew du la classe . ouvrière ; aujourd'hui, U est au pouvoir, il * met. la force armée a la disposition du patro- j nat. M. Rressolles termine cn Indiquant qael.iues- ' unes des ressources dont dispose le eyiulicat \ pour assurer le fonctionnement des suupes communistes et déclare uu'avec cela un tmat pass«r largenient l'hiver. U demande aussi â j l'assemblée de vouloir bien, par un vote, dire si oui ou non ou veut s'opposer «a transport de toutes marchandises, déclarant ua.auco < que si le vote est uiiirinatif il sera le premier*, ! à prendre la tête du mouvemeat. A mains levées l'assemblée, a l'u.ianlrntté, < déclare qu'eue est d'avis de ne plus toierer les transports. 1 M. Bellièros, afwi luocède a M. Bressolles, - fait part à l'assemblée de la réception fane à Albi aux enfants envoyés en exode, " M. Calvignac raconte le meeting qui a eo de témoigner aux généreux dona- teurs, à nos concitoyens, douane à ceux d'Ailbi et de Toulouse, sa recotninsiasance et de leur exprimer .ses très vils remerciementis. Notre bedile cité a donné, «* jtmrs-,ci, un adnnrable exem.plie de solidarité patriotique et d» fraternité enrétienne dont .âe a lé droit detre nere. Personne n'a refusé son obole, et tous, chacun suivant ses moyens mit eu la même pensée et ont esquissé te même giasfjo. D'vriiiminriïnration a aussi ie devoir de rap- peler aux malheureux qui ont déjà profité et qui profiteront encore des d'ans recueillis, qu'il est nécessaire qu'ils ne voyant pas dans la charité une prime contre l'imiprévoyance A une époque ou l'es Incendies se mufti plier it d'Uine façon désolante, il est bon que chacun jirenne set précautions pour éviter le retour am maltienrs gai axa trouveraient peut-être pas des secours aussi généreux et aussi spon- tanés. A CARCASSONNE. — L'agrandissement de la gare. — Los travaux vont commencer inces- sammeut. L'entrepreneur, M. Chevalier a ou- vert le rôle d'embauché des ouvriers nui seront au nombre de 150 ou 200. La Compagnie du Midi dunne d abord .satisfaction aux desi- derata de la Chambre de commerce, qui de- mandait que les services de la petite vitesse ne fussent pas déplacés à l'Estagnol et d'ins- taller deux ou trois nouvelles voies de déga- gement à la gare des marchandises, en abat- tant la butte, les constructions, et en nivelant les terrains compris dans le triangle formé Upuis P ° nt C ' e la Pa ' X ' la gare et le pont rt Ar - i„ I>a , r -", n ? voie spéciale nouvellement rriS4e les déblais seront portés à l'Fsti ée ' remblayer les bas-fonds car /^"S" 01 pour dépôts de niantbaal^y^^^l^ voms de triage des rames de wago s de —— 1 ARBONNE . — « Un Divorce » à l'Alcazar- Théâtre. — Ce sinlr, à 8 heures et demie très prei'isee. représentation de Un Divorce, pièce eu trois actes. île M Paul Bourget, do l'Acadé- mie Française. ïLes rôles principaux seront te- „ nus par Mme Maïellier-Bareille. grand pre- ' tnier rôle des théâtres do Toulouse et de Nan- tes ; Mlle. C. Cardenal, du théâtre des Variétés, ' de l'oulousa : Mme Bourbeillo, professeur do < déclamation, et les artistes de la Société de * Saint-Genest, de Toulouse. La pièce sera précédée d'une conférence sur le suj
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