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27 janvier 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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endi <strong>27</strong> Janvier 19M<br />

AVIS IMPORTANT<br />

Les Magasins « Au Gaspillage » informent<br />

leurs cliente que les achats effectués pendant<br />

toute la semaine, à n'importe quel rayon, aussi<br />

bien qu'à ceux r# détails touchani l'interprétation<br />

tb ;n,, r, ! uri ' e 'vrmue dont le nouveau et svmpa-<br />

do,^ dlre C'i*ur du théâtre <strong>de</strong>s arènes. M le<br />

tb ;n,,']! Un ' e 'ynque dont le nouveau et svmpa-<br />

? BOI *ur du théâtre <strong>de</strong>s arènes. M le<br />

Pour i Clla f1"y, organise la représontation<br />

Le Frère Antonin s<br />

La douloureuse nouvelle <strong>de</strong> la mort du si<br />

Très Cher Frère Antonin se répandait <strong>de</strong> bonne<br />

heure, hier matin ; et dans tous les mmieux, v<br />

à l'usine, à l'atelier, au magasin,, au bureau, i,<br />

dans les salons, partout où elle était connue, c<<br />

elle venait apporter sa note <strong>de</strong> tristesse et ut t*<br />

<strong>de</strong>uil. * , a<br />

C'est que le Frère Antonin était une <strong>de</strong>s tigu- er<br />

res les plus éminemment toiMousaines. Depuis n<br />

plus d'un <strong>de</strong>mi-siècle, <strong>de</strong> nombreuses gene- n<br />

rations s'étaient transmises son nom aime et u<br />

respecté <strong>de</strong> tous. Aussi, l'émotion a-t-elle été<br />

profon<strong>de</strong> lorsque l'on a appris la tin du. bon *j<br />

et saint reiigiieux dont le fécond apostolat se v<br />

confond si intimement avec l'iiistoire <strong>de</strong> l'en- j<br />

seigneanent populaire à <strong>Toulouse</strong>.<br />

Le jeune Jouha, qui <strong>de</strong>vait être plus tard ie<br />

Frère Antonin, appartenait à nue ancienne et «<br />

très catholique famille <strong>de</strong> rAveyron. far la *"<br />

situation sociale <strong>de</strong> ses parents, par son Intel- ><br />

agence, par ses qualités, U aurait pu jouer un<br />

rôle dans le mon<strong>de</strong>. Mais, tandis que ses seize fc<br />

ans sonnaient à peine ot que ses <strong>de</strong>ux frères «<br />

prenaient le chemin du Séminaire pour vouer<br />

leur vie à Dieu, il entrait à l'Institut <strong>de</strong>s tre- ^<br />

res <strong>de</strong>s Ecoles Chrétienne*, pour so' consacrer Ç<br />

à l'éducation <strong>de</strong>s enfants du peuple. Son no- ,<br />

viciât rapi<strong>de</strong>ment terminé, il fut nommé suc-<br />

cesisiviement professeur à Saint-Jory et à l'école t<br />

<strong>de</strong>s Minimes, à <strong>Toulouse</strong>. Quelques années<br />

plus tard,, le jeune maître était appelé a l'école<br />

<strong>de</strong> Saint-Seraiin, où, sous la direction du<br />

Frère Ingénu, dont il élevait être ie disciple et<br />

le continuateur, il servit si utilement et avec<br />

tant <strong>de</strong> succès l'œuvre <strong>de</strong> Saint-Jean-Baptiste<br />

<strong>de</strong> la Salle. i<br />

A cette époque, l'Ecole communale congre- j<br />

ganiste <strong>de</strong> Saint-Sernin était située nue <strong>de</strong>s<br />

Treize-Vents, <strong>de</strong>venue <strong>de</strong>puis la rue Meriy. {<br />

Mais, selon le mot si profondément juste <strong>de</strong><br />

Mgr Albouy le quatorzième, vent, celui <strong>de</strong> la (<br />

persécution, chassa les Frères <strong>de</strong> leur local, ,<br />

où les laïcisateurs installèrent la Bourse du<br />

Travail. |<br />

Puissamment aidlé par son généreux, curé, ,<br />

dont il aimait à se dire le collaborateur et ,<br />

l'ami, le Frère Antonin organisa la magnaii<br />

que Ecole Saint-Ju<strong>de</strong>. Le développement et les<br />

brillants succès <strong>de</strong> la nouvelle maison fai-<br />

saient l'admiration <strong>de</strong>s amis <strong>de</strong> renseigne-<br />

ment chirtétien que, dans toutes les paroisses '<br />

'<strong>de</strong> ia ville, comme dans tout le pays d'ailleurs,<br />

les Frères <strong>de</strong>s Ecoles chrétiennes surent ren-<br />

dre si prospère et si florissant. Mais la persé-<br />

cution allait souffler avec un redoublement<br />

<strong>de</strong> haine et d'iniquité.<br />

Elle vint frapper le Frère Antonin au soir '<br />

<strong>de</strong> sa vie, en plein triomphe, à l'heure même<br />

où la reconnaissance publique <strong>de</strong> ses anciens<br />

élèves, <strong>de</strong> ses amis, se traduisait en <strong>de</strong> tou-<br />

chantes et inoubliables, manifestations.<br />

L'enseignement oongréganiste était suppri-<br />

mé. Cédant à la violence d'une loi mons-<br />

trueuse, le Frère Antonin dut quitter sans es-<br />

poir <strong>de</strong> retour la maison bénie où, après cin-<br />

[ quante-six années <strong>de</strong> vie religieuse, il avait<br />

ambitionné <strong>de</strong> mourir.<br />

Le déchireinent fut cruel. Mais le Frère \n-<br />

toniin dut se résigner : sa robe <strong>de</strong> religieux<br />

était frappée d'interdit et, sous peine d'en<br />

I compromettre l'existence, elle ne <strong>de</strong>vait plus<br />

paraître dans l'Ecole qu'il avait fondée.<br />

Le dévouement du Frère Antonin était à la<br />

hauteur bruyammeat<br />

chanté, alors uu'il <strong>de</strong>vrait ôla-e plus déclamé.<br />

C'est ainsi qu'au premier acte la voix «le M. Oaro-<br />

pagnolla étai t aosalumeai couverte par celiLo <strong>de</strong> sa<br />

partenaire *<br />

U faut aussi recanniattra que Mme Jmlliau Ver-<br />

motit n'avait jamais joué le rftle et qu'elle a fait<br />

<strong>de</strong> louables efforts seras le rapport drainaiiuue.<br />

La voix <strong>de</strong> M. Viaud ne s«i pjail guère dans La<br />

partiel <strong>de</strong> Se^rpia, dans le m^lium ex sunout drins<br />

le grave éue est loin «te rewonneir : mais le person-<br />

nage a été hieu étudié «rt pas mail rendu Qu«i dom-<br />

mage qu'au finale du premier acte le suix'-rlv récit<br />

du baryten n'ait pu planer davantage sur toute la<br />

masse vocale et orchestrale l<br />

ejomane toujours, M. eTamipagnoia s'est fait ap-<br />

plaudie é&ra le courant <strong>de</strong> l'ouvrage, nonaimiment.<br />

au etemier acte où U chanta la mélopée <strong>de</strong> la lettre<br />

<strong>de</strong>ux lots, ot la seconcle italien Pourenioi ? U<br />

joua en bon comédien tout le second acte. Mais<br />

je sols à me <strong>de</strong>manicter si ce rôle n'est pas un peu<br />

dur pour sa jolie voi,x...<br />

Oel. excellant Barrau avait été chargé du rôle dit<br />

Sacristai'n . il y mit toute sa bonne volonté Mais<br />

pourquoi n'avait-on pas confié ce personnage à M.<br />

Rossai ?<br />

Ce doit être probablement pour no pas déroger<br />

aux principes <strong>de</strong> la maison. Vous les connaissez,<br />

n'est-ce pas 1<br />

Omer QUIEATJD.<br />

AU THEATRE KAFAYSTTS<br />

MOXSrBDn ZERO. vauclevlUe en trois actes <strong>de</strong><br />

M Paul Gavault.<br />

Le. vau<strong>de</strong>ville aussi est. un genre épuisé, dans 1*<br />

mon<strong>de</strong> dj-atnaitique. c'est Monsieur Zéro.<br />

Nous avons dit un mot. lors «le la création A Pa-<br />

ris, au Palais-Royail, <strong>de</strong> Ja bouffonnerie <strong>de</strong> M.. Paul<br />

Gavaulit J3Ue roule sur <strong>de</strong>s plaisanteries physiolo-<br />

giques et. <strong>de</strong>s mots <strong>de</strong> corrps-<strong>de</strong>gar<strong>de</strong> d«Mtt je saisis<br />

dirncUesment le comique \i est absoluane.iit l.nnitlle<br />

d'essayea 1 d'en donner la plus vague idée<br />

Cependant, on a ri grâce à une partie <strong>de</strong> l'inite.r-<br />

prétation MM. Daine, Azema et SalISes ont été tout<br />

à fait excellents il n'y a qu'à les féMclter A côté<br />

d'eux, citons encore MM. Merca<strong>de</strong>r, Mme A Mary,<br />

G Alibert.. Lalsné.<br />

Moia, înalheuireusement. un tel vau<strong>de</strong>ville met.<br />

toute la troupe sur pied, et alors vj y a «les flotte-<br />

ments M. Rivière est amusant et aussi M saint<br />

mianoat. mais leurs personnages n'ont pas le ralie-f<br />

suffisant, M. ClaudUiac ne sait pas son rûle, et<br />

M. Braneaux. auquel nous n'avons pas marchandé<br />

les e-omphiments. ne donne pas au duc <strong>de</strong> Chante-<br />

hounOon te solennel gâtisme que réclame le texte.<br />

U n'est pas «laps la note. Bt voilà beaucoup <strong>de</strong><br />

critiques H vaut mieux ne pas y Insister Prochai-<br />

nement, ces aritist.es, un peu surmenés, nous donne-<br />

ront roccaston <strong>de</strong> nous rattraper. A. P.<br />

^^^^^ h îl^^^ auront<br />

jeudi <strong>27</strong> jaravW. à 10 Genres FiL?i 0HI ' cto-<br />

bre, 225 ; novembre, 225 Tendance son tenue.<br />

MARCHE Dlî PARIS Du 20 Janvier.<br />

Farines. — DlspO&lfcda, 33 «t; courant 33 55, pro-<br />

chain, 33 20; mars-avrlll, 32 85; 4 <strong>de</strong> mars, 32 80;<br />

i <strong>de</strong> mai, 33 tendance ferme.<br />

Blés. — Courant. 24 ». prochain, 24 05, mars-<br />

avrill, 25; 4 Ue mars, 25 30; 4 <strong>de</strong> mai, 25 25; tendance<br />

ferme.<br />

Selgics. — Courant, 10 &0 ; prochain, 16 05; mars<br />

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