27 janvier 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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Jeudi 27 Janvier 1910 avril, « 90; 4 de mars, Wf lû; i de mai, 17 40; tendance cailme. Avoines. - Courant, 19 65; prochain, 19 45; mars- avril, tû 40; 4 de mars, 19 30; 4 de mal 19 15; tendance terme. tàn. — DtsponJible en cuves à nu, 74 25; courant, 74 25; prochain, 74; mars-avril, 73 75; 4 de mai, 74 25; tendance ferme. Collza. - DisrponiiiMe ta cuves a nu, 61 50; courant, 61 50; prochain, 61 75; mare-aivril. 62 50; 4 de >nai, 63 50; tendance caltme. Aftcodls. - Disponible 48 25; courant, 46 25; prochain, 49 25; mars-avril, 50 50; 4 de mai, 44 75; tendance, faiible; stock, 25,300; circulation, 1,075. Sucres. — Disponible, 36 625-, courant, 36 75; prochain, 36 875; 4 de mars, 37 125; 4 de mai, 30 50; tendance femme; roux cultes, 32 625; autres lets, 82 025; raffinés. 68. MARCHE DE BORDEAUX Du 26 Jamvier. Blés. - Ferrais. On cote . Par 100 kilos, gare des tiéip.-iirleDicin,tis produicteurs de la Tourraine et de ia Beauioe. 23 76 à 24 f r. les 100 kilos ; pays, 19 75 a 20 fr. l'hecto. Formes — En hausse. On cote • Haut pays, m» mues à cylindre, 34 26; premières marques, 14. Sons et TOpaeses. — Bien tenus. On cote : Sons eros djisponiMe. 10 50; llvra-ble 16 fr.; ordinaire, 14 25; remouilaiges, 16 50; Plata, 14 fr. loge. Mais. - On cote : Roux Plata, 19 75; blanc 19 75; roux de pays, 18 fr. ; ullanc. 17 fr. logé; Clnquantini, 43 tr J/.s too killos loges. Avoines - Grises Poitou 2 50; noires, 20 26; Ure- taigno grises, 20 25; noires, 20 50; Plata 18 25; Li- ban 17 50 sur janvier 17 15 pris 4 bord. Seigles. — 17 traînes. Orge. — Pays, 18 tr. tes too kilos MARCHE DE TOULOUSE Du 26 Jamjvier. Bladettes, blés supérieurs. 19 75; bonne oualitA 15 25 ; mi tadins, 18 à 18 25 les 80 kilos. Seigle les 75 kil. 13 50 à 14; orge, les 60 kil., 10 50 à il-, avoine, les 50 kilos, 10 fr. ; maïs les 75 kilos, 14 à 14 25; haricots, l'hectolitre, 25 à 26- fèves les 65 kilos 14 50 à 15; vesces noires les 80 kilos, 19 a 20. Farines et issues. — Minot. fleur. les t22 kil 42 tr ; minot extra ou premières, 40 fr.; RG, 100 kil. 18 ; repasses, 16 à 16 50 -, sons, 14 50 à 15. Graines fourragères. — Trèfle, les 100 klL. t2i A 135 . luzerne (sainfoin du pays), 150 à 160. Fourrage. — Foin, de 5 à 5 30; sainfoin, tre coupe (nouveau), de 5 40 à 5 70; 2e et Se coupes, de 4 20 à 4 60; paille-Wé, de 2 60 à 3; paille-avoine, de i à 2 30. le tout les 50 kilos. Bois à briller, 1 50 à 1 55 les 50 kilos. HAUTE-GARONNE Montréjeau. Marché du 24 janvier. — Blé, 19 50; méteil, 17 fr.; geigne. 13 50; maïs, 16 50; sarrazin, il 25; avoine, lit tr. ; pommes de terre, '3 75. Poules, 5 50; poulets, 3 50; œufs, t 10; dindons, 14 tr.; oies erarsses, t 60 le kilo; taies d'oie, 5 fr. te kilo . Bœuf, o 75-, veau, t 10; mouton, o 70. rares gras. 0 90. A.RIEGE Wazéres. Cours pratiqués au mardhé du -?o janvier • Blé - El a été vendu 478 hectolitres de blé de 1B 50 à 19 75 les 80 ki!o9; méteil, de 15 50 â 16 fr.; seigle, de 13 à 13 25; maïs, de 13 50 à 14' 50; avoine, de to 50 à il 50; haricots, de 26 à 30 fr.; vesces, de 20 à 20 30; fèves, de 15 à 16 f r. ; pommes de terre, de 4 à 4 50; le tout l'hectolitre. Volaiililes. — Poules, de 5 75 a o 50; beaux cba-Pons. de 6 à 7 tr.; peaux poulets Wirdlfs, de 4 à k!S; Pin- tades, de 5 à 5 50; pigeons, de i 75 à' 2 fr.; le toui ia paire; oies grasses, de l 50 a i 60 le Kilo, a-lufis, l tr ta douzaine. „ Viande (le boucherie. — Bœuf, de 0 80 a o w>, veau, de l 10 à l 15; agneau de lait, de t 10 a_IM. porcs gras, de o »5 â i tr. le tout lie kilo, poids m. AUDE „ _ Oastalnaudary. Marché du 24 janvier. - Blé, 19 50 à. 20 tt.'MM kilos; avoine, 19 50 des 100 kilos; mais 13 fr. es 75 killos; orge, tl tr. les 60 kilos; paumelle. U 50 les 65 kilos; vesces, 20 fr. les 80 kilos; Ksves, 16 50 les 60 kilos; seigile, ta £r. les 75 kilos. Fourrages. - Très callime. Luzerne, première coupe. 2 75 ; 2* 7 50; pauie, oe- mandée. 3 50 lo tout las ,ioo kilos en gare île de- part. Salaisons. - Petit aipport, pas de demande. Oies grasses, o 85 ù o 90-, canards gras, o 95 le tout la 'livre Porcins. - Petit atpport, acheteurs uombreux. Porcs gras. 46 ,1 46 fr. les 50 kilos, poids vif. Volailles. — Fore apport, marché anime, tendance hausse. Poulets. « so-, pouilee, 6 fr. ; pigeons, 2 30; canards, 5 à 6 fr. ; pintades, 6 à 7 f r. ; dindes. IH tr.; dindons, 20 tr., le tout la paiTe-; œufs, 1 10 la douzaine. Gilbier. - Petit aipjxwt. Lièvres, 8 fr. ; perdreaux, 2 50; lapin de garenne, 2 50 le tout la pièce. T ARN-ET-GARONA'E Nègrepeilsse. , Marché. — Notre marché de mardi 25 janvier n'a pas eu l'imiportiattoe ordinaire îles marchés de la saison. La cause en est surtout: a la période do mauvais temps oue nous traversons. Voici les cours Ipratl'rués , Halle aux grains. - lîlé, de 19 à 2 50; avoine, de 9 50 à 10 tr. ; maïs, de 16 à 16 tr. ; fèves, de 16 a 16 50; «tige, de 12 à 12 50; seigle, de 13 a 13 50; mé- teil, de 17 à 17 50; haricots, de 22 a 23 tr.; sorgho, de 9 à 9 50; pomimes de teu-re, de 3 â 4 fr.; le tout lêliectrflitire; soins. 7 tr. ; repasses. 9 tr. ; le tout les 50 kilos. Place à la volaille. — Assez apiprovisionnée. Pou- les vieillies, rte 4 50 à 5 50; poulets, de 3 à 3 75; dindons, de il i I3fr. ; dindes, do 9 a il tr. ; pintades, de 4 50 à 5 fr. ; chapons, de 5 â o fr.; canards, de 4 à 4 50; le toutlapaire. Gibier. - Lièvres, de 5 a 6 fr. ; lapins de garenne, de 1 50 à t 75; lapins domestiques, de 1 50 a 2 tr. ; perdreaux, de 2 à 2 25; bécasses, de 2 25 a 2 50; «rives, o 50; merles, 0 30, le tout la pièce. Lté œufs, l 30 la douzaine Ixurzerte. Marché du 24 janivier. — Le mauvais temps de lundi avait beaucoup contrarié notre marché, rrul n'a été que très médiocre. Seuil, le marché A la vo- HaiUle présentait un peu d'animation. , Les poulies so sont vendues de » 75 a B 50; les poulets, de 2 75 à 4 50; canards, de 4 aO à (i fr.; pigeons, de 0 90 à 1 50, te tout la paire ; les dindons sont ra- pidement vendus A raison de 0 70 â o so le demi-kilo; les œufs, de l à t 10 la douzaine (légère Hausse). (limier. — Lièvres, de 5 à 5 50; lapins de garenne, de 1 75 a 2 fr. ; perdreaux rouges, de 2 A 2 25; perdreaux gris, de l E0 à t 75; grives, de 0 60 A il 65; merles et lourds, de n 25 â 0 30, le tout la pièce Foirai! aux parcs gras. - Vendus a mlson de «3 à 43 fr les 50 kilos, poids vif. MAUX MAUX M JAMBES Ulcères — Oàmangaslsons — Varices I %â Otrtrss — Eczéma» — «a/ad/es de la L W considérées comme Incurables. B> 'A «OULAGZMENT IMMÉDIAT et CUÉRISON p»t lSgf ACTIONS Pour rete'oir franco^T3TâjW| ^ S>1 1 *4 ] JMB «dresier I B| ^ M | Y* 11 "1 llÊ^ ^^lmÂijh»iiUsxt^^MJsJ Dépôts : a TOULOUSE, pnarmacte Guiï»u4) * AUCH, pharmacie Lacoste ; à PERPIGNAN, fharmacie Lafont ; à BEZIERS, pharmacie Siccard et Privât ; à MONTPELLIER, pharmacie Gély, rue de la Loge ; à MONTAUBAN, pharmacie Gautié ; à ALBI, pharmacie Cani- boulives ; à TARBES, pharmacies Dantin «* Ferran ; à AGEN, pharmacie Rouquet ; a CAHORS, pharmacie Fournié ; à RODEZ, pharmacie Barry ; à NARBONNE, pharmacies F. Barrière et Viala ; à CARCASSONNE. pharmacie Cros ; â DECAZEVILLE, pharmacie oe- il»', a CARMAUX, pliarmacle Deknas. SECCOTINE COLLE et RÉPARE... TOUT BOURSE DE PARIS Du 25 janvier (par dépêche télégraphique) FONDS D'ETAT GRANULESocVOSGESToux-CRfftts. S %. . vin m. . w»"»-»»»**" 1 »* 1 »"»• * * •'" * 3 !" 1800 Vatteure étrangères. — Banque Nation -u'o ,1 , que ox-coip. 51, 1.100 ; DAnoa-ilamah / J,e*l- 476 ; Paimipeituno spéciales 3 %. 362 50 / Prlv., Comipany Limlteid, actions ordinaires .A ll, o-Tinto 1.948 ; Minas Geraès loin, 510 , à&JS&Q»- 25, Etait de Sao Paulo, 5 %, 482. «"«lue HyP0Ul- Valleurs diverses (acUons). — Société Méri.n,^ , Transport do Parce, ex coup. 11, 7(>6 • Miri 's ,n, n Ie - maux, ox-oouip. 58, 2.200 ; Chemin de fer un fhjest, ex-cou/p. 25, 415 ; Grandti-Oafés, ex coup ^ Valeurs diverses (ohligaflotiis). — Société To .saine d'MleotricWé 5 % 1900, 472 ; Société To h saino d'HIectriciiô 5 % 1908, 460 ; Société HvtLrSt Electrkruo Roussililonimiiso 5 %, 430 it3 Tramways Pons 4 % 1900, 492. ' : Changes. — Espagne, les M»'pesetas. 92 95 • T,,„ dres, 25 17 i/2 i 25 20 1/2 ; Berlin. 122 29/32' à W BOURSE DE LONDRE3 Consolidé angla1s82 .1,2. 3 % français 98.. y.. Banq. ottomane. -18 .5(8. Italien 1102 t[2 Suez u,»., 200 .j. Egypte g„.nu,i 102 Ii2 Ornements d'Eglise CHABLUSERIE, BRODERIE BRONZEN ET ORFÈVRERIE Aubes, Surplis, Rochéts Christ en fonte pour Croix de Mission MAGASINS ET BUREAUX- Rue St Etienne, 23 et 2a KUL use Téléphone n 103 Toute femme dont les règles sont ^5»=^-=»*. irrégulières et douloureuses, ac- /*C\/T6Î^\ compagnées de coliques, maux de «§ 'jÊ&S reins, douleurs dans le bas-ventre; 11' " celle qui -est sujette aux Pertes I : à^W ' Manches, aux Hémorragies, aux >43VÊÊflk/i Maux d'estomac, Vomissements, vÊËwÊSP' Renvois, Aigreurs, Manque d'ap- i ^^^^^ petit aux idées noires, doit crain- |axlgei-oe portrait î 3 >T Remède facile, propre, d7s7aisa,)t des drogues et ne la.issz.nt auomn trada dasin e npbi. En veate toute? Iss Piraactes h MU. — La Balte 1 fr. 50. Editas do Oor»3 GUÎ r i N ^ .\ i L n B L a M 5 M r Tous les Cors, Œils de Perdrix (mime ce JX ayant résisté au traitement par les Corricides les plus vaniês). Le Flacon: 1 f>-aa3. — Franco Poste: lff. 13 BtiCCl'RSALES Lourdes, boulev da a drotta Tarbes. rue Brauhauban. 3. Les Formes les plus nouvelles. Les Pris les olus avantageux SE TROUVKNT AU CORSET BLANC 58, Rue fl/sace-Lorra/iie («a face la ras de la Poste) — TOULOUSE CHOIX VARIÉ OE CORSETS TOUT FAITS CORSETS pour EISTFANTS ot ïflLjIljEl'TTHlS Redresseurs et Corsets de maintien CORSETS sur Mesure, Coupe irrt'prochable FOURNITURES POUR CORSETIÈREi, —o— Expédition franco au-dnssus de 25 francs -^>— JOUVENCE de l'Abbé SOURY Le remède est infaillible à la condition qu'il sera employé tout le temps nécessaire La JOUVENCE de l'Abbé Soury guérit la Métrite, sans opération, paroe qu'elle est composée de plantes spéciales, ayant la propriété de faire circuler le sang, de décongestionner les organes malades en même temps qu'elle les cicatrise Il est bon de faire chaque jour des injections avec l'Hygiénitine des Dames (la boîte 1 fr. 25). La JOUVENCE est le régulateur des règles par ex- cellenoei et toutes les femmes doivent cn faire usage à intervalles réguliers, pour prévenir et guérir les Tumeurs, Cancers, Fibromes, Mauvaises suites de couches, llenioi-ragies. Pertes blanches, Varices, Hé- morroïdes. Phlébites. Faiblesse, Neurasthénie, contre les accidents du Retour d'Age, Cnaleurs. Vapeurs, Etouffeilieuls, etc. La JOUVENCE de l'Abbé Soury se trouve dans toutes les pharmacies. Le flacon. :i fr. 50 , franco, i fr. 10 ; les trois flacons, franco, contre mandat-poste 10 fr. 50, adressea Pharmacie Mag. DUMONTIER, pharmacien. 1, pla.ce.de la Cathédrale, lîouen (Notice eî renseignements confidentiels gratis) PHARMACIE PEYRARD Fliico ci sJi Oapitolo PPp nnpnpC Pharmacien de 1" classe, Lauréat de la Faculté de Médecins i\ li-» >J et dej^harmacie Toulouse, SUCCESSEUR. Dépôt pour lo GERS : Pharmacio Nougarède-Seissan, AUCH. BONNE OCCASION Belle cheminée, état de neuf, avec intérieur faïence, a coû- te 375 fr., à vert
DU MIDI LE NUMERO 5CENTIMES Organe qnoticiteja ele Détona© RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Religieuse Toulouse, Rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5 CENTIMES lOIa3^Êî1M:ï^âT*, Tr«tj mois Sot mmm tm m lADTE-GABOrCNK ET DÉPARTEMENTS LIMITROPHES ... 6 * *» KTEME^S NON LIMITROPHES 7- «3 2* Ci RANGER (Union post«!r) ••. » - -*w —" îâ abonnements, partent dos i" et 16 de chaque mpls et sont payables d'avance Xeui* r*J*i b mfm O * 89 frxAMKS — — 11 II; Ll'li'U, IJA Ulll'O-J.LI \AR7 SHX UClLli U U/C. U.G'O ^XrMarTs'â Sft wft! Èswr r f?té b^-V _ , ., introduits d,ans les maisons désertes et, Pour M. Briand, il n est jamais trop smis prétexte d'aider au sauvetage, ont tard. piue des appartements, les gredims 1 Pas de monopole ; mais ne soyons pas TJne petite maison. Au premier, à la fe- dupes ; en échange, nous aurons une légis- jjêtre, un bon gros papa, UD grand-père, la laiton qui me vaudra pas mieux... yiejje grand'mère ; sous l'appui passe la La gauche, dit-on, n a pas compris immé- fwre mutine et futée d'un gamin de huit diaiement cet artifice et manifesta sa co- ainiS _ 16r "f' . . . . —-Un renseignement, s'il vous plaît, Ges primaires se peuvent pas se faire aux f,ai,tîl en s'adressant aux rameurs. habiletés de leur chef. Volontiers. Et c'est pourquoi nous pensons que les _ De C10!mbien l'eau doit-elle encore mon- déolarations de M. Briand n ont pas une ter ? inmortance capitale. _ Uj3 mètre m mè , lre cinquante preba. U ne dépend plus du gouvernement de se blement. refuser au conflit scalaire. Ei tandis que l'enfant frappe des mains La question est. posée, et restera posée. et crie : « Oh ! chic ! » nous voyons le vieil- M. Briand qu'il le veuille ou non, sera ]ard m tourner vers sa vieille compagne et condamné, s il reste au pouvoir, a légiférer l'entendons dire • contre nous et à nous enlever les dernières _ Xu vois }1 n '. y a pai5 besoin & s'Inquié- libertés de renseignement. ter. Et si ce n'est pas lui, ce sera son frère , c > eSi t la terreur ! qui légiférera... une maisonnette au millen d'un jardin. Paul J. DE CASSAGNAC. L'&ctualité POLITIQUE A DOUBLE F1CE : Le Couloumé, par Plaisance-du-Gers. ^ Le discours de M. Briand SUT l'enseignement n'engage que le président du conseil actuel ; c'est dire qu'il n'a pas une bien grande importance. Ce discours montre, une fois de plus, que M. Briand est absolument incapable de prendre une attitude nette et résolue, et d'exercer sur la ^majorité l'autorité néces- saire pour conserver le pouvoir. Un ministre a besoin, pour se maintenir au gouvernement, de témoigner d'un auto- ritarisme absolu. On a connu, en France, v le temps où les cabinets duraient quinze jours. Combes, et, après lui, Clemenceau, ont prolongé ce bail à court terme, en brutalisant le Parlement. M. Briand rompt ouvertement avec cette manière ; il continue à prononcer des discours dont les périodes appellent successi- vement les applaudissements de tous les partis. A l'en croire, les évêques sont responsa- bles de l'agitation qui trouble le pays, parce qu'ils ont fait ooUectivem«nt, et par une lettre retentissante, appel à la résistance active dea calJiodkrues, au moment où 1-ui- rnôino prononçait die» paroles do pacifica- tion. U a fait ressortir ensuite, et cela dans l'intention do fomenter des scissions entre catholiques, l'antagonisme entre cette attitude belliqueuse et les dispositions conci- liantes d'une partie de l'opposition parler rnentairo, qui aurait accepté volontiers la législation que l'Eglise a rejetée. M. Briand n'a pas renoncé à l'espérance qu'il nourrissait de provoquer une crise dans les milieux catholiques, malgré les échecs qu'il a subis dans ses tentatives suc- cessives. Cet homme méconnaît absolument la dis- cipline qui règne parmi nous. L'échec que recueillit son essai de cul- tuelles ne l'a pas averti. U no veut et ne peut comprendre que malgré les divergences politiques les plus* aiguës, malgré les dissentiments de métho- des, malgré les préférences individuelles les catholiques suivront toujours, sans dé- fection, sans défaillance, la voie tradition- nelle ouverte devant eux, et dans laquelle ils seront encourages par les avertissements de leurs chefs. . M. Briand, qni s'accommode de tout ot s adapte à n'importa quoi, no peut comprendre quo tout le moiiiliMio soit pas doué d'uuo souplesse d'éelmio égale à lu sienne. Croquis d'Inondation ] Un rédacteur du Figaro s'est rendu en bar- ] que à Alfortville. aux portes de Paris, où cinquante mille personnes ont été surprises par l'inondation. Nous reproduisons son émou- vant récit . Je veux aller au cœur de la ville inondée. Une barque vient de déposer un vieillard que, sur son des, un homme de bonne vo- lonté a porté jusqu'à terre ; je hèle les ma- riniers, f ais un prix, les embauche ,et nous partons. Durant une heure, j'ai navigué par les rues d'Alfortville inondé, et au fur et à mesure que nous allions l'horreur ©t l'émotion croissaient en moi. L'eau à perte de vue, une eau furieuse lâchait par les rues ses flots tumultueux, suivant des courants violents, parfois 'tor- rentuieux, forçant les sauveteurs à des efforts désespérés pour éviter d'être mis en dérive et d'être entraînés vers le grand fleuve démonté. x Un silence immense, effrayant, avec ce bruit de cauchemar de l'eau qui coule, dé- gouline, envahit, triomphe. Nous allons par un désert liquide , une barque par-ci par-là apparaît lourdement chargée, avançant pé- niblement à coups de rames ou de gaffes ; sur la nappe des eaus, les voix ont une grande et étrange sonorité une sonorité impressionnanto dans le silence lourd et terrorisé. Il se dégage une impression poignante de tristesse et de mort ; auelques maisons ont les volets fermés ; on les a clos soigneu- sement avant l'abandon, mais la plupart ont été quittées avec hâte : les portes, co- chères ou pas, sont demeurées béantes, ainsi que les fenêtres des rez-de-chaussée • par lesquelles l'eau se précipite } des meubles, des bibelots flottent,, tourbillonnent ainsi dans las appartements. Nous passons devant une boucherie, dé- sertée naturellleiment ; aux crochets pen- dent des pièces de mouton et de bœuf dont certaines plongent dans l'eau. Sur l'une d'elles, un rat qui a fui la noyade. Beaucoup de maisons sont encore habi- tées ; des vieilles gens et des familles n'ont pas osé fuir ; elles ont hésité, et maintenant il est trop tard. Ils attendent des secours qui viennent lentement. Il aurait i fallu cent, deux cents fourragères pour met- tre vivement à l'abri toutes ces pauvres i exisienoea. Hommes, femmes et enfants, et aussi les ; chiens dont les museaux s'alloneent in-' Des murs, de l'eau ; devant, une grille, une i grille qui ne s'ouvre que par une porte trop i étroite pour laisser passer un bateau. Grou. 4 pée sur le perron, toute une famille est là 1 affolée, terrifiée. Ils sont trois ou quatre les 1 pieds dans l'eau, — qui monte ; il n'y a 1 pas d'étage ; ils se sentent perdus. Depuis * le matin ils demandent du secours, mois comme ils sont loin de la rue on ne les a } pas vus et on ne les a pas entendus. Dieu merci 1 Des sauveteurs qui passaient les ont enfin aperçus. Us amarrent leur barque et, à coups de marteau descellent, abat- tent la grille, entrent dans le jardin, accos- : tent au perron, sauvent les pauvres gens, soudain fous de joie. Des débris roulent autour de nous ; des cadavres d'animaux passant en tourbillon- nant, le poil luisant comme huilé ; à. un haut soupirail grillagé des chats miaulent ; d'une façon affreuse. Nous allons ainsi par des rues et par des rues désolées avec cette vision tragique de tous ces gens aux fenê- tres, qui muets, stupéfaits, noms voient ar- river comme une espérance et nous regar- dent avec effroi passer et nous éloigner! — Halte ! Un artilleur nous barre Je chemin. A 40 mètres devant nous, en face de la mairie, le courant fait cataracte, une formidable cataracte, dont le courant est si violent qu'il est impossible d'y résister ; il y a là un gouffre. Non sans peine nous faisons demi- tour. Rencontre rue de Seine d'un naufragé fa- rouche. H a attendu un secouirs qui n'est pas venu, et alors brusquement il s'est, mis à l'eau. Coiffé d'un chapeau melon, enve- loppé de son pardessus, correct, élégant même, mais blême, v furieux, désespéré, il marche comme s'il était dans l'allée de quelque parc, avec une désinvoltuiro dont an n'ose sourire. Il a peut-être perdu la raison. Le ciel est abominablement noir ; il pleut encore, et l'eau ne cesse de monter. Les rues inondées d'AIfortvilIle s'enténèbrent de té- nèbres d'épouvante. Les sauveteurs ont beau se hâter, se prodiguer, ils ne peuvent suffire à la tâche ; certains sont à bout de force. Depuis le matin ils sont à l'ouvrage. Dangereux dans le jour, le sauvetage l'est plus encore dans l'ombre et la nuit ; les uhevaux ont peur maintenant, l'eau est trop ! haute ; la terreur les gagne. Des barques circulent dans le noir, pru- demment le long des murs ; certaines ont des lanternes à l'avant, quelques-unes des, ' phares d'automobiles qui éclairent prodi- gieusement les eaux dont les flote furieux 1 miroitent tragiquement. Nous avons rejoint notre point de départ. ; Des scènes émouvantes se produisent. Des ' gens partis de grand matin, avant que ' j'inondation ait gagné leur demeure, veu- 3 lent aller retrouver ceux qu'ils ont laissés ; lement la terre, mais le ciel. Encore quel- . < ques années de recherches et d'efforts, et t le savant, vainqueur de la mort, allait en- < fin vaincre Dieu lui-même, déchu de sa j puissance et supplanté par l'homme. Inter- i rogez aujourd'hui ces orgueilleux négateurs < de la Puissance impondérable. Demandez- « leur d'ordonner à la Seine de rentrer dans j son- lit I Aujourd'hui taciturnes, colères, us < montrent le poing au fleuve rebelle à. leur i arrogance et sourd à leur f ureur. Mais n'at- < tendez pas de nos athées qu'ils confessent < leur contingence. Frappés par la foudre, ils i n'avoueront jamais que la- science a fait s f aillite et que la République ne peut rien contre la Volonté éternelle. En vain Dieu s nous envoie avertissements sur avertisse- ] ments. C'est à peine si quelques âmes ré- i fractaires au respect humain osent appe- i 1er l'attention de leurs frères sur rinflexi- bilité du fléau et la souveraineté de Dieu. Il f audra d'autres leçons encore pour ins- truire et humilier les insolents glorifioa- ; teurs de rhomme. La Seine apaisée, la Lan- terne, VAction, le Temps, l'Humanité, Jau- rès, Ribot, Méline, Coûtant d'Ivry, Maurice Allard, Viviani, Briand, etc., riront des soi- perstitions catholiques, bafoueront l'Eglise et. persifleront nos croyances. L'année dernière, presque à la même épo- que, un tremblement de terre ébranlait la Calabre et détruisait Messine. Quelles ré- flexions suggérait ce cataclysme à nos adversaires ? Les géologues balbutièrent de puériles explications. — pendant que les hommes d'Etat de l'Italie livraient les or- phelins' des familles catholiques anéanties aux sectes maçonniques et les refusaient aux congrégations catholiques. Dans le cataclysme de Messine, la Révolution ne vit qu'un encouragement à ses méfaits. **# La physionomie de Paris est des plus cu- rieuses. Sur les quais défilent, sous la pluie et sous la neige, des, milliers d'hommes, de femmes et d'enfants appartenant à toutes . les conditions sociales, tous également avi- des de voir le fleuve débordé. Sur les eaux limoneuses flottent d'innombr ables épaves : traverses de bois, poutres, charrettes, toi- tures, lits, bateaux défoncés. Les conversa- tions sont peu animées, les réflexions rares. Les promeneurs s'arrêtent quelques ins- tants devant la gare d'Orsay, complètement fermée. Derrière le palais, la Seine roule ses eaux dans la rue de Lille. Cinq canots transportent les locataires des maisons en- vahies dans les hôtels des ruas avoisinan- tes. Plusieurs voitures de déménagement enlèvent déjà les meubles. Au numéro 67, l'hôtel d'Aligre, habité par le marquis de Pomereu, se dépeuple. C'est le canal de Venise : il n'y manque que des gondoles. Plus loin, la rue de Constantine, sur laquelle l'ancien hôtel de Talleyrand- Sagan dresse sa façade latérale, est égale ment envahie par la Seine. En face, la gare des Invalides ne f onctionne plus ; les sous- sols sont inondés : aucun train n'est mis en mouvement. La foule se dirige obstinément vers le pont de l'Aima. Ge matin, vers 5. heures, toute la rive gauche était réveillée par une explosion formidable : « Voilà le pont de TAlma qui saute ! » se sont écriés les Pa- risiens. Erreur ! Ce n'était qu'un coup de tonnerre. Le pont était intact. Néanmoins, comme le tablier trépide, les ingénieurs ont interdit la circulation des piétons et des voitures. Si la crue s'aggravait, peut-être fe- rait-on appel à la dynamite, mais mous n'en sommes pas encore là. Lo bruit court, pourtant, que les soldats du génie stationnent sur les quais, tout prêts h agir en cas de complication. Le plus grand danger que courrait la capitale — si la Seine grossissait encore — ce serait la rupture des égouts. Le désastre serait incalculable. On redoute aussi l'envahisse- | ment du réseau métropolitain, la chute du ! quai d'Orsay, rinondiation des quartiers po- i pulaires, etc. Mais espérons que ces af- [ freux malheurs nous seront épargnés. Plusieurs lignes d'omnibus et de tram- [ ways ne fom'CliŒKnteint plus. On s'arrache des fiacres et les taxis, qui sont hors de prix. eelle de Darwin. Récernmenit, un ecclésias- tique n'écrivait-il pas que, s'il est prouvé que le premier homme est issiu du derniei pithécanthrope, il suffira de dire que Dieu n'est pas étranger à cette transformation î « Le transformisme a donc conquis les Pères de l'Eglise », conclut Reinach. Si le fait esi vrai, l'ecclésiastique en question s'est beaucoup trop pressé. La doctrine des transfor- mistes ne jouit plus, en effet, du crédit dont on l'avait tout d'abord favorisée. De l'avis des savants les plus autorisés, le transformisme périclite et c'est la doctrine, de la stabilité des espèces qui réimporte. L'illustre Cuvier, conspué pendant qua- rante ans, est en train de reconquérir la place dont Darwin avait voulu le dépossé- der. Le transformisme est considéré maintenant comme une fantasmagorie et comme une hypothèse. On laisse de côté l'histoire fabuleuse du pithécanthrope. Cette stupide invention de la science allemande et juive a perdu tout prestige. MENALOUE. S so O nt mass^^n4^' L0 T G,ENT >- , gens partis de grand matin, avant que quiets, sont masses aux fenêtres. Les mines f inondation ait gagné leur demeure, veu- l^ Vu^Li r?3' an 4 xleusè , s - éprouvées ent aller retrouver ceux qu'ils ont laissés ; loi '^S 0 ^ ^ e . la # I»f»ee. torturées ^ p^t, supplient ; personne ne veut les par 1 angoisse de la nuit qui vient. conduire. Ce serait folie dans Alfortville, où qu'on Z mïïmt 1 * ^ a crue se répand en torrents à travers' les qU -^Vous allezêveS ' rues attaquées de deux côtes par les cou- J'ai en moi un remords douloureux 1« rants coi ^ T ' a , lr ^. et «T M heurtent, de la remords de ma curiosité professionnelle Setne et .^ e la Marne ; cotte barque, je rimmobiiise, et cela i„ ù J« qnnte ce lieu de desespéranoe, avec conduire. Ce serait folie dans Alfortville, où la crue se répand en torrents à travers les mes attaquées de deux côtes par les courants contraires, et qui se heurtent, de la Seine et de la Marne. Je quitte oe lieu de désespérance, avec un hom- qués dans leurs maisons aux fondations sa- pées par les eaux, vont passer une nuit ef- froyable, sans lumière, dans 1© silence ter- rible des catastrophes, sans vivres, les nerfs tendus, avec l'angoisso pour compagne. ...C'est un tableau indescriptible. FRANTZ-REICHEL. seins, est en cette circonstance quelque peu l'horrible pensée de tous ces gens qui, blo criminel. ^ * qués dans leurs maisons aux fondations sa Assis sur l'appui d'une fenêtre un hnm Pês par les eaux, vont passer unie nuit ef me nous interpelle : 1U " froyable, sans lumière, dans lo silence, ter — Hep ! ribi© des catastrophes, sans vivres, les nerf Mes rameurs répondent L'homm*. tondus, avec l'angoisse pour campagne. parier ; mais l'émotion J'étouffe H ne 1 -C'est un tableau indescriptible. Alors 11 lève la main, les cinq do gte éear- FRANTZ-REICHEL. lroisâZ mP ~ * M > - f — «t -* cœ — On va, l'ami, vous envoyer une hir irfïs»^^«è»»< lit» LLlu Q6 rai lîj Une grand'mère est au premier ; elle tient ~ — Ile là 1 messieurs ! vous ne voudriez pas porter ce pain à ma fille, à ma petite- Paris, 25 janvier, fille, 16, rue Pelletan, c'est là, la première Jamais l'homme ne se sent plus près < rue à gauche, derrière vous. la niato do Dieu que pendant ces jours 1 — Donn-ez-le, crie l'équipage d'une autre gubres ou la science se déclare elte-mèu barque qui passe ; nous allons de ce côte. to^'P^ 10 d« nous protéger contre les fc Nous lo remettrons ; delà part de qui ? ces do la nature. Vous souvenez-vous d — Do la mère Julie. I . blasphèmes que provoquèrent dans toute La môro Julie lance som pain, manque la presse républicaine les envolées de n barqruo ; le pain tombe à l'eau, maie d'une aviateurs vers les profondeurs de l'Kthen «ccousso de lu corde à l'extrémité d« laquelle L'homme avait décidément rlonî ô 7,,TJ Les accumulateurs du Palais-Bourbon étant noyés, le service de l'électricité est suspendu. Voici qu'on vient d'installer dans la salle des Pas-Perdus six lampes qu'on dit provenir des églises cambrio'lées. Quel- ques-uns de nos confrères les reconnaissent. Elles sont alimentées par un dérivé de la benzine et nous donnent une magnifique lu- mière, qui doit porter ombrage au roi Pa- taud. M. Fallières est monté cet après-midi en automobile et s'est fait transporter aux en- droits qui lui étaient désignés paT l'illustre Ramondou. Personne ne s'est aperçu de ce j déplacement superflu. Seule, l'Agence Ha- vas t'a signalé. En ce moment — cinq heu- reg — ie service de la navigation fait sa- voir ,aux journaux que la crue va s'aggra- ver. C'est la première fois que cet avis nous est communiqué. Le Syndicat de la marine fluviale se plaint vivement de l'insuffisance et de l'incurie du service hydrométrique. Ce servico a été complètement au-dessous de sa tâche. S'il avait transmis à la batel- lerie les renseignements nécessaires, bien des ruines et bien des sinistres auraient été épargnés. Là aussi, la science a fait com- plètement faillite. tettFedeParis Les Négations de nos adversaires. — Phy- sionomie de Paris Paris, 25 janvier. Jamais l'homme ne se sent plus près do la main do Dieu que pendant ces jours lu- gubres où la science so déclare elle-même fneapaWo do nous protéger contre les for- do la nature. Vous souvenez-vous des blasphèmes que provoquèrent dans toute la presse républicaine les envolées de nos aviateurs vers les profondeurs de l'Ether? L'homme avait décidément dompté nou seu- Vous savez comment s'est dénoué le débat scolaire. Les catholiques sont encore une fois menacés des plus graves représailles. La République ne désarme pas et ne dé- sarmera jamais. Dams quelques jours, la Seine aura repris son cours normal. La Ré- volution, elle, reste toujours le fusil au pied, prête à faire feu sur nous. Et dire que certains catholiques comptent déjà sur un armistice et nous annoncent comme une mesure préliminaire le rétablissement de l'ambassade auprès du Vatican ! On cite même le nom du futur diplomate. Ces sornettes trouvent créance daims beaucoup d'esprits. Un journal que commandite un Juif multimillionnaire, et auquel colla- borent des prêtres défroqués, des hugue- nots et des dames, s'applique, tous les ma- tins à leurrer de fables puériles les cathn Mques qui le lisent. Je me garde bien de vous transmettre ces histoires. De tels roi. tes no soutiennent pas l'examen Ce matin le Juif Théodore Reinach a dai gne nous faire connaître son on , ù ' r es Manuels scolaires. Plein de n LgliKc. l'orateur a daigné ,vr- I raietre lie temps d'étudier la quiesrtàon,. » Très I bien I Très bien I) Les etaapiiwes 108 et 109 sont adosptés ; le I ohapiitre 110, y compris un relèvement de I 20.000 traînes pour T inspection médicale des I écoles est adopté, ainsi qiue lie etiapltoo 111. M. Louis Codet. — Il est neeesisaiwe d.'argantt- I ser les taibtoofthèqiuies, saoforreis, qiuii sont des 1)1- 1 lAotbèqiueB populaires par exoelHiemoe. I M. Lecointe. — Je demande à M. te mitais- I tre de nie pais permettre aux miuaiicipalites, I mèanio lorsqu'elllies fournissent les manuecs I scoûaireis, d r intervenir dans le dhoto. de ces I manuels et dans 1» «hoitx des votomes mus I aux moins des lecteurs des bi-bltothèques po- I puiaires. . Tout récemment encore:, à Amiens, des cam- brioleuirs se sont introduits dans une école at I oint détauiit Oie© livres condamnés par les évê- I qwee. I U y a au moins une coïncdidence singuiTLere. I (Trié® bien ! Très bien I à garaahe. rtectteowi- I tiens indflgmées à dmoite et aiu cenitre.) M. Doumergue. — Je tiieodiral le plius grand I compte des observations de M. Codiat -, quant J au fait sigiruallé par M. IjeiooiUiite, iû relevé de Da. I Les chapitres 112 à 117 sont adoptés. M. de Cailhard"Bancel. — Je propose sur le I ohapitre 118, service deis œmistruictioin-s sar> I laires, une réduetion de 500.000 finaiiics ; I faut un oredat aussi éilevé au ohapitre 118, I c'est parce que les écoles c-oiigireguinlstes ont I été fermées, en exécution die la loi diu 4 Juil- I liett 1904 ; en présence de lia nécessite de lairo I des éoanoniiies, je propose à la aiamtore de • I proroger jusqu'en 1920 1© déliai de dix. ans pré-. I vu pair lie® artiiidDes 1er et 3 de la toi d» 1904 I pour l'apptocatiion initegrale de nette loi. I Le gouvernement pourra ainsi s'abstenir de I fermer les écoles liitares. quand, par exemple, les municipalités sfy apposeront. (Iiiaerirup- I tions à gauche.) 1 I Le rapporteur. — Votre amendement est en ' I fait inapplicable ; le crédit est destiné à payer des dépenses engagées. - I M. Doumergue. — L'économie que vous pro- I posez consistera à ne pas payer nos dettes. I (Très bien I Très bien I à gauohe.) ' I M. Berteaux. — Ge que vous voulez, c'est s I arrêter les constructions de nos écoles ; ce e I n'est pus à l'heure où vous nous déclarez la • 6 I guerre qu'il faut attendre des concessions. !. I Vous voulez reculler te moment où nos éco- s I les laïques s'ouvriront largement aux enfante i I du peuple ; nous p,réitendoîis nous hâter I Plus tard, la question du monopole so po- I sera ; pour le présent, nous entendons lutter * I de tous nos moyens contre l'enseignement i- I ecngirégoniste. (Applaudissements à gauchie ; I interruptions à droite.) I M. de Cailhard-Bancel. — 11 ne vous suffit I pas d'avoir fermé 20,000 écoles , vous prétai- a,t I d'ez encore faire sujpporter aux contribuables ie I -lies trais de votre eiiseignomenit. (Applaudisse- „ I menits a. droite.) J Ce n'est plus la guerre à l'ignorance , c'est ô " I lia guerre a la religion et à la liberté. (Très 'a I bien I Très bien l a droite.) é- I M. Violette. — Je piésente un projet, de ro- m 1 solution tendant à oe que les projets de cerna, ue tractions scolaires soient définitivement éta- in blis au fur ot à mesure de leur arrivée an mi- ne ni stère et à ce que la subvention soit Immé- diatement déterminée. M. de Caîlhard-Bançei. - Je remercie M Violette de l'appui anticipé qu'il a apporté releveirueiit die crédit. » Vl0,ie un 'Si m» riifrèfmi?u
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27 janvier 1910 - Bibliothèque de Toulouse

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