Serie E 5864-6930 - Histoire et Patrimoine du Vexin

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les ont promys acquitter, garentir et indempniser par ces présentes, sans qu'ils en puissent et soient tenuz en
avoir aulcune perte ny dommaige. Et à cest effect se sont obligez par ces présentes, aveq tous et chacuns
leurs biens présens et advenir. Et ayant lesdictz habitans advisé ensemblenient-des personnes pour faire ladicte
assiette, ont commys et commettent par ces présentes [les personnes] de M» Marc Huger, M^ Gilles de Trappu,
Martin Vadureau et Jacques Gohier, ausqueiz semblablement ilz en donnent pouvoir sans avoir acception de
personnes, dont ilz en chargent leurs consciences, à la charge que ceux qui ont jà(?) baillé et advancé deniers
leur sera desduyt et rabattu sur leurs cottes. Dont et de ce que dessus les dessus dicts marguilliers m'ont requis
acte. Fait es présence » (!)
19 mai IQ31. — Consii'uiion d'avocat.
« Furent présens en leurs personnes , tous manans et habitans de
la ville de Chevreuze, représentans la plus grande et saine partie, lesquelz ont faict et constitué leur advocat
M« Adam Rousseau, advocat au Privé Conseil du Roy, pour au nom du corps desdictz habitans dudict Chevreuze
s'oposer à l'entérinement de la requeste à eux signifiée de la part des nommez Jehan, Jacques et Charles Les
Rois, Thomas Telier, Pierre Telier, Simon Gohier, Jacques Gohier le jeune, Jérémye Laille, Fiacre Ilureau,
Pierre Masson, Clair Hardy l'esnay, Henry Chevalier et Marin Bignon, à eux signifiée soubz le nom de la communeaulté
desdictz habitans et qui se trouve seulement signée de treize particuliers habitans, n'entendant qu'elle
aye esté présentée soubz le nom colectif de tous lesdictz manans et habitans, estant contre droict et raison, à
l'effect des taxes faictes par Michel Loisel, procureur sindic de ladicte ville. Marin Auvery et Pasquier Le
Marquant, marguiliers de l'œuvre et fabrique dudict lieu, par le roolle par eux faict des vingt mille livres
désirez jiar Sa Majesté estre assis sur ledict Chevreuze, suivant et conformément à la commission et mandement
à eux adressez de la part de sadicte Majesté, desquelz lecture fut faicte au prosne et assemblée solennellement
faicte à ce subject, les ayans esleuz pour faire icelle ; lequel roolle ainsy faict par lesdictz procureur-sindiq et
marguiliers ilz entendent estre suivy et exécutté, désadvouant ce qui pouroit avoir esté faict par lesdictz
Jehan, Jacques, Cliarles Les Rois et autres, cy-devaut nommez, au préjudice d'icelle, conformément à la
volonté de sadicte Majesté et sondict Conseil qu'ilz suplient très humblement diminuer icelle somme, estant
impossible d'y pouvoir satisfaire par le.sdictz habitans à cause de leurs misères et pauvretez tant au subject des
gens de guerre [elj chevaux qu'ilz ont esté contrainctz fournir tant à Sainct-Denis que à Sainct-Cloud, comme
ilz feront aparoir, que de la maladie contagieuse de laquelle ilz ont esté afligez deux fois, notamment en l'année
mil six cens trente et trente six dernier, sans avoir receu aucune diminution de taille, ainsy qu'ilz ont conclud,
au nom desdictz habitans, par les défences par eux faictes, oudict nom de procureur sindic et marguiliers,
contre ladicte requeste présentée par lesdictz Jehan, Jacques, Charles Les Rois et autres cy-dessus nommez,
par laquelle défence, par l'advis dudict sieur Rousseau, leur advocat, ilz se sont défenduz et pour défence
remonstré le juste procédé qu'ilz ont observé en faisant ledict roolle, ayant donné aux riches et faisans trafficq
ce qu'ilz pouvoient porter dudict emprunct eu esgard à ladicte somme de vingt mil livres, et soulagé les pauvres
à cause de leurs misères et pauvretez, de craincte d'esmotion que lesdictz Jehan, Jacques et Charles les Rois
et autres cy-dessus se sont éfoixpz faire, leur faisant croire qu'ilz estoient taxez au sol la livre de ce qu'ilz
avoient de taille l'année précédante, et qu'ilz essayent encore à présent faire, afin de faire soulever le peuple et
eulx demeurer dans leurs biens et facultez, ayant tousjours, à cause de leurs grandz biens et inteligeance,
gouverné et tenu le commung à leur dévotion, n'ayant eu de taille que ce qu'ilz ont désiré et faict donner à
ceulx qu'ilz ont voulu, à laquelle défence lesdictz Jehan, Jacques et Charles Les Rois et autres ci-dessus
nommez ont répliqué, et lesdictz procureur sindiq et marguiliers dupliqué, l'afaire estant en estât au principal
entre les mains de Monsieur Maistre Maurie, conseiller audict Conseil, directeur de ses tinances et député de
sadicte Majesté pour le faict dudict emprunct, qui ne reste que à juger ; lesquelz constituans ont dict et déclaré
icelle poursuite avoir esté bien et deuement taicte par ledict sieur Rousseau, advouant icelle ; et afin que le
présent désadveu soit notoire cy-après à M'' François Duport, advocat audict Conseil, qui a signé ladicte
requeste, consentent que soit signifié à iceluy à ce que n'ayt à .s'ingérer en aucunes de leurs affaires, donnaut
pouvoir audict sieur Rousseau de taire touttes remonstrances m'-cessaires pour l'obtention des lins et conclusions
demandées par ledict si-^ur Rousseau, leur advocat, audict Conseil, sans révoquatioM. Et générallement etc.,
J'açoytetc, Prom-'ltans etc., Obligeans etc., Renonceans etc.
(IJ E. fll'.ts. Pièce loliole'u 52. Voir à ce >ujet E. Gr)Oo. PrOl de 1.200 livre? consenti par Jacqiies .\MiîigeT (fê-ïrier Mllj.