Serie E 5864-6930 - Histoire et Patrimoine du Vexin

» comme dessusdict à l'heure de sept heures en atten-
» dant huict, à laquelle heure ledict Mitouart sera
» tenu de partir pour aller en ladicte ville de Paris,
» pour arriver au lendemain à cinq heures du matin
» précisément audict port des Grandz-Esgrez. Et, au-
» paravant que de partir dudict port du Hourdy, sera
» tenu ledict Mitouart de crier à hault voix par trois
» fois en demandant aux dicts boulengers ou leurs gens
» si tous lesdicts boulengers ou leurs gens sont audict
» batteau ». Il ne recevra pas dans son bateau d'autres
boulangers que ceux mentionnés ci-dessus « sans l'ex-
» près congé et consentement » de ceux-ci. En cas de
débordement des eaux de la Seine et « aussy durant
» les glasse », Mitouart ne pourra être contraint de
fournir un bateau. Si l'entrepreneur vient à ne pas
amener le bateau aux jours et heures convenus, « pour-
» ront lesdicts boulengers en prendre ung autre bat-
» teau ou plusieurs comme ils pourront recouvrir avecq
» personnes pour mener et conduire leurdict pain
j) à ladicte ville de Paris, aux fraiz et despens dudict
» Mitouart ». Celui-ci « ne pourra faire mectre aucune
» personne dans ledict batteau où sera ledict pain
» pour mener et conduire en ladicte ville de Paris,
» ains sera tenu ledict Mitouart en avoir ung aultre
» pour tenir ledict monde, que pourra toultefois con-
» duire avecq ledict batteau où sera ledict pain, les-
» quels seront tirez et conduicfz par ung aultre petit
» bachau qui sera tiré avecq six sescliers [?] et trois
» hommes pour ce faire, entend que le Roy ne soict
» poinct sur le chemin de Fontayne-Bleaue ; et entend
» que y sera, sera tenu ledict Mitouart d'avoir ung
» autre batteau distraict et séparé du port pour four-
» nir ['?] les gens de Sa Majesté, qui sera conduict
» séparément ». En cas de « vent tempestueux »,
Mitouart devra fournir des chevaux « pour tirer en
» aval ledict batteau, affln d'arriver audict Paris, au
» lieu cy-dessus nommé, à ladicte heure de cinq
» heures ». Il fournira aussi, « tant audict port du
» Hourdy dudict Corbeil que audict port des Grands-
» Esgrez dudict Paris, planche de bois de longueur,
» largeur et force compétante pour charger, des-
» charger leurdict pain », et paiera « tous les droicts
» qui pourroient estre prétendus ». Si, par « le def-
» fault dudict batteau, le pain desdictz boulengers
» [vient] à estre gasté et mouillé, sera tenu ledict Mi-
» touart paier icelluy pain gasté, en quoy faisant luy
B demeurera ledict pain gasté et mouillié ». Enfin, il
est convenu entre les boulangers que l'ordre à obser-
ver pour le rangement des pains dans le bateau sera
tel « que la moictyé des susnommez seront tenus de
SeINE-HT-OiSB. — SÉRIB e. — TOMB V.
SÉRIE E. — NOTAIRES ET TABELLIONS, 385
» mectre une sepmaine leur pain dans ung costé du
» batteau et l'aultre sepmaine de l'aultre costé, sans
» préférer aucune place l'ung à l'aultre desdicts costé,
» et le premier arrivé sera tenu arrenger son pain
» dans le meillieu dudict batteau et les autres ensui-
» vant ». Le présent marché est fait « moyennant la
» somme de douze solz tournois pour chascun voyage,
» que chascun desdictz boulengers sera tenus paier
» audict Mitouart ou au porteur. Et si quelqu'ung
» d'eulx estoict sans charger pain dans ledict batteau,
» ne paiera aucune chose, sans que puisse prendre
» aultre batteau ». 13 février 1627. — Quittance donnée
par Jean Ferry, marguillier de Saint-Jacques, qui re-
connaît avoir reçu de Nicolas Lottin, conseiller et élu
en l'Élection de Paris, une somme de 42 livres léguée
à l'église
(' par ses feues père et mère pour et à ceste
» fin de par lesdicts deffuncts estre participans aux
» prières et oraisons que se disent en ladicte église, et
» aussy que le banc faict mettre en icelle par ledict
» sieur Lotin, leur fllz, et place sur laquelle il est pozé
» soit conservé et demeure à perpétuité à leurs des-
. cendans », 10 mai 1627. — Testament de Jean Bier-
diau, marinier et voiturier, demeurant au faubourg
Saint-Jacques, 10 juillet 1627. — Quittance donnée par
le marguillier de Saint-Jacques, reconnaissant avoir
reçu de M" Nicolas Lottin la somme de 18 livres « pour
)) rescompense
de la permission à luy donnée tant par
» Messire Charles Seneschal, prestre, curé de Sainct-
» Germain et dudict Sainct-Jacques, principaulx habi-
» tans de ladicte paroisse, que luy marguillier susnom-
» mé, de mettre et pozer ung banc de quatre pieds de
» largeur sur cinq à six de longueur devant et proche
» le pillier estant vis-à-vis de l'autel de S'-Nicolas et
. S'-Claude qui est en ladicte églize S'-Jacques »,
12 juillet 1625 (?). — Bail par M'» Charles Seneschal
à « Pierre Blocher, maistre d'escolle ès-dictes par-
» roisses » [S'.-Germain et S'-Jacques] des « dismes
« d'agneaux, oisons, cochons et tous autres menues
» dismes qui sont deubs audict sieur bailleur », 12 sep-
tembre 1027. — Fondation faite à l'intention de Jean
Paillart, vigneron, et de Claude Delaborde, sa femme,
en l'église Saint-Jacques, 29 septembre 1627. — Mar-
ché passé par la fabrique de Saint- Jacques avec
Jacques Charbonnier,
'< couvreur d'ardoize, demeurant
» à Soisy », pour travaux de couverture à l'église,
12 octobre 1627. — Contrat en vue du futur mariage
entre Claude Lefort, tonnelier au faubourg Saint-
Jacques, et Marguerite Doublet, 13 janvier 1628. —
Marché conclu par Pierre Hurtault, manouvrier à
Soisy-sur-Seine, lequel s'engage à livrer à Antoine
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