dispensa phonétique 2 2011
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MATERIALE DIDATTICO INTEGRATIVO – MODULO FONETICA 2 – LINGUA FRANCESE 2- CORSO DI<br />
LAUREA IN LINGUE STRANIERE MODERNE - ©DOTT. THERESE MANCONI<br />
CORSO DI LAUREA IN LINGUE E CULTURE MODERNE<br />
FRANCESE 2<br />
AA 2010/<strong>2011</strong><br />
MATERIALE DIDATTICO INTEGRATIVO<br />
Elaborato da<br />
DOTT.SSA Thérèse Manconi<br />
1
MATERIALE DIDATTICO INTEGRATIVO – MODULO FONETICA 2 – LINGUA FRANCESE 2- CORSO DI<br />
LAUREA IN LINGUE STRANIERE MODERNE - ©DOTT. THERESE MANCONI<br />
VARIATIONS ET REGISTRES DE LANGUE<br />
On peut affirmer que les liaisons, le maintien et la chute du /əә/ sont parmi les paramètres permettant de<br />
déterminer le registre de langue (variation diaphasique/diastratique). Toutefois, cette affirmation est incomplète :<br />
tous les locuteurs peuvent opérer des choix quant au vocabulaire, à la syntaxe en plus de choix liés à la<br />
<strong>phonétique</strong>.<br />
Nous distinguons, en schématisant, trois registres :<br />
(1) registre soutenu : il se caractérise par une présence importante de liaisons facultatives, par le maintien de<br />
certains /əә/, même précédés d’une seule consonne prononcée et par une prononciation adhérant<br />
davantage à la forme graphique ;<br />
(2) registre standard-neutre : cfr. Module de Phonétique 1 (1ère année) ;<br />
(3) registre familier : il se caractérise par la suppression de /əә/, même précédés de deux consonnes, par<br />
l’absence de liaisons facultatives (voire de liaisons dites « obligatoires »), mais aussi<br />
- des choix lexicaux : bouquin vs livre<br />
- des choix grammaticaux : j’en sais rien vs je n’en sais rien<br />
- des choix marqués dans la non- réalisation des morphèmes : t’as raison, not’maison, i’ font des<br />
travaux<br />
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LAUREA IN LINGUE STRANIERE MODERNE - ©DOTT. THERESE MANCONI<br />
I. DISCRIMINATION<br />
(extraits de films)<br />
(1) La petite voleuse<br />
Un film de Claude Miller<br />
Avec Charlotte Gainsbourg, Didier Bezace, Simon de La Brosse, ...<br />
Année : 1988<br />
Résumé de l’histoire :<br />
Janine Castang, jeune collégienne dans la France du début des années 50, vit chez un couple de tuteurs. Elle ne sait vivre<br />
que par le mensonge et le vol. Elle fait la connaissance d'un homme marié, Michel Davenne, qui tente de lui apprendre un<br />
métier : dactylographe. Mais Janine lui préfère le jeune couvreur Raoul. Ces deux rebelles à toute autorité ne tardent pas à<br />
se lier dans la complicité de l'amour, du vol, du goût du luxe et du moto-cross.<br />
Générique:<br />
http://www.youtube.com/watch?v=GzHk9f41h64<br />
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MATERIALE DIDATTICO INTEGRATIVO – MODULO FONETICA 2 – LINGUA FRANCESE 2- CORSO DI<br />
LAUREA IN LINGUE STRANIERE MODERNE - ©DOTT. THERESE MANCONI<br />
SCENE I EN CLASSE<br />
Madame Lagache: Mesdemoiselles, on se lève!<br />
La directrice : Alors, voici mesdemoiselles. Voici trente cadenas qui vont coûter la bagatelle* de trois mille cinq<br />
cents francs à vos parents.<br />
Avec ces cadenas*, vous pourrez boucler vos casiers et j’espère que je n’entendrai plus parler ni d’argent ni de<br />
montre ni de vêtements volés dans les vestiaires.<br />
Il y a, cette année, une brebis galeuse* à Marcelin Berthelot. Un nom circule. Celui d’une élève de votre classe.<br />
Mais moi, tant que je n’ai pas de preuves, je ne peux que conseiller à la voleuse de se méfier. Car si ces vols se<br />
reproduisent, je serai hélas bien obligée d’en avertir la police. N’est-ce pas Madame Lagache ?<br />
Et croyez-moi, les policiers n’auront pas mes scrupules. Ils savent employer des méthodes qui leur permettent<br />
très facilement d’identifier un coupable.<br />
Bon, dans le silence et à tour de rôle, en répondant « présente » à l’appel de votre nom.<br />
Madame Lagache : Abbé Chantal<br />
L’élève : Présente.<br />
Madame Lagache : Biget Odile<br />
L’élève : Présente.<br />
Madame Lagache : Castagne Suzanne.<br />
L’élève : Présente.<br />
Janine : Tu veux ma photo ?<br />
Madame Lagache : Castang Janine<br />
L’élève : Présente.<br />
Notes :<br />
SCENE II LA CHANSON<br />
SCENE III RETOUR A LA MAISON<br />
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LAUREA IN LINGUE STRANIERE MODERNE - ©DOTT. THERESE MANCONI<br />
La tante : On ne t’a pas attendu pour souper, hein, Janine, on s’excuse.<br />
Janine : ce n’est pas grave, je n’ai pas faim.<br />
La tante : oh, tu n’as jamais faim, toi. On ne dirait pas que tu as connu la guerre. Tu poseras ton fourbi, hein, tu<br />
viendras m’aider !<br />
Janine : ouais, ouais…<br />
La tante : tu entends, grosse traîne ? Ne commence pas à flemmarder, hein, ce n’est pas l’heure.<br />
Janine : j’arrive !<br />
Janine : bonsoir<br />
L’oncle : bonsoir qui ? Bonsoir mon chien ?<br />
Janine : bonsoir, tonton.<br />
L’oncle : tu n’as pas soupé ?<br />
Janine : si, j’ai goûté<br />
L’oncle : goûter, ce n’est pas souper. Remarque, je m’en fous, hein, si tu veux garder la ligne haricots verts…<br />
Janine : c’est quoi, la ligne haricots verts ?<br />
L’oncle : c’est le new look, le genre sac d’os. Tu ne connais pas ça,le genre sac d’os ? Le genre à ta mère, là, qui<br />
n’arrêtait pas de tomber par terre à force de ne rien manger…<br />
Janine : et bien ? Et si c’était pour plaire !<br />
L’oncle : ah, si c’était pour plaire, on peut dire qu’elle a réussi. Tu en es même la preuve vivante.<br />
Janine : je m’en fous alors….<br />
La tante : alors, qu’est-ce que tu fabriques ?<br />
Janine : c’est juste que j’allais venir.<br />
La tante : (…) Ça joue du violon<br />
Janine : je ne joue pas de violon*<br />
L’oncle : mais arrêtez de causer toutes les deux, ça me fait tromper. Regarde-moi ça, c’est tout biscornu* mon<br />
affaire à présent…<br />
La tante : dis donc, ça ressemble !<br />
L’oncle : bien évidemment, ça ressemble, sinon ce n’est pas la peine. Je ne fais pas du Picasso, moi. Je fais des<br />
trucs qui ressemblent.<br />
Notes :<br />
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SCENE IV LE PROPRIETAIRE DU MAGASIN<br />
La tante : je ne m’énerve pas monsieur. Je vous demande seulement si vous avez des preuves.<br />
Le propriétaire : j’en ai madame. J’ai le témoignage d’une cliente qui a vu votre fille…<br />
La tante : et d’abord, Janine, ce n’est pas ma fille, c’est ma nièce. Votre cliente, elle n’a qu’à venir ici, me le dire<br />
à moi, en me regardant droit dans les yeux.<br />
Le propriétaire : droit dans les yeux…droit dans les yeux…<br />
L’oncle : écoutez, si tout le monde parle à la fois, on ne va plus s’entendre, hein…<br />
Le propriétaire : je vous dis que votre nièce a passé la nuisette sous sa robe et que le signalement concorde avec<br />
celui d’Eliane, ma première vendeuse, au sujet de la disparition d’une étole, la semaine dernière.<br />
La tante : bon d’abord moi, écoutez, je comprends rien à ce que vous racontez… passer la nuisette sous sa robe.<br />
Et puis, c’est quoi une étole d’abord?<br />
Le propriétaire: mais madame, une étole!<br />
Parce qu’aujourd’hui, c’est une petite nuisette en simili qui va chercher* dans les quatorze mille mais la semaine<br />
dernière, c’est un renard à plus de cent mille qu’elle nous a fauché*.<br />
La tante : Plus de cent mille! Non mais, dites, il était fabriqué en quoi, votre renard?<br />
L’oncle : oh, et puis, on n’a qu’à fouiller sa chambre, après tout. Voilà ses livres d’école, voilà son lit.<br />
Vous voulez quoi? Qu’on regarde derrière le lit? Et ben, d’accord, on regarde derrière le lit.<br />
Merde alors!<br />
Le propriétaire : bon, ça, c’est ma jupe; ça c’est mon renard. Vous voulez savoir ce que c’est une étole à cent<br />
mille, madame Rouleau, voilà ce que c’est. Tiens, et ça, ce n’est pas les “Folies de Paris”, ça?<br />
Tenez, il y a encore les étiquettes. Dites, mademoiselle, vous auriez un petit penchant pour la lingerie fine que ça<br />
ne m’étonnerait pas, hein. Bon, moi, j’ai assez ri. Il ne nous reste plus qu’à prévenir les gendarmes. Mais je<br />
suppose que vous n’ avez pas le téléphone.<br />
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La tante : qu’est-ce que vous croyez!<br />
Le propriétaire : bon, d’accord, je ne suis pas une brute.<br />
La tante : merci monsieur, merci beaucoup. Tu pourrais pas dire merci, toi, ça t’écorcherait la bouche ?<br />
Le propriétaire : c’est un monde, ça. Il faut sévir, messieurs-dames, il n’y a que ça, croyez-moi. Enfin, le<br />
principal, pour moi, c’est que j’aie récupéré la marchandise.<br />
Janine : ouais, même celle qui n’est pas à lui!<br />
Notes :<br />
SCENE V CHEZ PASQUETTE<br />
La tante : ooh, Pasquette, tu es là ?<br />
Pasquette : ouiiiiiiiiiii !<br />
La tante : bonsoir<br />
Pasquette : bonsoir<br />
La tante : c’est l’autre, là. Il ne sait plus quoi faire avec elle. La dernière qu’elle a trouvé, c’est de voler de la<br />
marchandise dans les magasins.<br />
Pasquette : et alors ?<br />
La tante : et alors ? Rouleau, il en est malade. Si ça s’apprend, tu ne le vois pas. Il a dit : il faut aller chez<br />
Pasquette, il faut tout brûler.<br />
Pasquette : il fait chier*, ton mari. Il faudra lui dire. Il croit peut-être que je n’ai que ça à faire…<br />
La tante : il est pou, ce chrysanthème. Regarde-moi ça, on dirait des choux-fleurs.<br />
Pasquette : ils poussent, ils poussent, ils peuvent ! Je passe mes nuits à les échetiller.* Je ne serai jamais prêt<br />
pour la Toussaint, avec vos conneries*.<br />
Janine : Vous n’avez qu’à me retirer de l’école, vous n’avez qu’à me laisser travailler.<br />
La tante : travailler où ? Pour quoi faire ?<br />
Janine : à la crèmerie, avec tonton Rouleau<br />
La tante : à la crèmerie ! On pourrait croire* ! Tu as vu la bouille* du crémier ?<br />
Janine : ben, pourquoi tu t’es marié avec, alors ?<br />
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La tante : parce que je croyais qu’un commerçant, ça gagne bien. Si j’avais su… C’est ça, fais-nous la gueule*. Elle ne fait<br />
rien que des conneries, en plus elle fait la gueule. Elle nous pique des sous aussi, en plein dans le porte-monnaie. Et tu sais<br />
pour faire quoi ? Pour aller au cinéma, voir le Bal des Sirènes. Des filles qui nagent avec des plumes dans le cul. Des<br />
piscines, des jets d’eau, des conneries, quoi.<br />
Janine : ouais, tu parles, mais tu n’y connais rien. C’était une opérette dans les milieux riches. C’était beau. Il y avait plein<br />
de chansons dans ce film.<br />
La tante : mais tais-toi donc, c’était un film cochon*, je te dis ! Et avec les garçons, je ne te dis pas ! Quoi ? Fais<br />
l’innocente. Je ne t’ai pas vu jeudi sur la redoute, avec les gars de la verrerie ? ça y allait à la manœuvre*, mon vieux, ça<br />
chahutait drôlement !<br />
Pasquette : déjà, sa mère, elle était comme ça…<br />
La tante : tu as raison, c’est tout Louise. Les chansons, le cinéma. Le cinéma, les chansons. Tu as vu ce qu’elle a gagné, ta<br />
mère, à la Libération ?<br />
Janine : ouais, c’est facile de dire du mal des gens quand ils ne sont pas là. Vous ne lui diriez pas ça devant elle, à ma mère.<br />
Pasquette : s’il n’y avait pas eu ton oncle et ta tante Rouleau, où tu serais à présent ? Tu peux me le dire ?<br />
Janine : de toute façon, un jour, j’irai la rejoindre<br />
La tante : c’est ça, compte là-dessus !<br />
Janine : parfaitement ! Elle me l’a écrit !<br />
La tante : baratin* !<br />
Janine : si, c’est vrai, elle me l’a écrit. Elle m’a écrit pour me dire où elle était en Italie et après que j’allais la rejoindre.<br />
La tante : baratin, je te dis ! Où elle est la lettre ? Tu iras me la chercher, je veux la voir !<br />
Pasquette : si vraiment elle avait voulu t’écrire, ta mère, depuis cinq ans, tu ne crois pas qu’elle l’aurait déjà fait ?<br />
Janine : si, c’est vrai qu’elle m’a écrit.<br />
La tante : où elle est, la lettre ?<br />
Notes :<br />
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SCENE VI LA PUBLICITE PATHE CINEMA<br />
La voix du speaker<br />
Au moment où l’on parle de baisse générale, la remontée des jupes à quarante centimètres du sol décrétée par<br />
Christian Dior est une originalité qui mérite attention. Pour beaucoup de personnes, principalement de sexe<br />
féminin, l’événement capital du printemps aura été l’explosion de la bombe Dior qui a mis le feu aux poudres de<br />
riz*. Mais ne plaisantons pas sur des sujets aussi graves…<br />
Si la robe de Cléopâtre avait été plus courte, la face du monde en eût peut-être été changée…<br />
* mettre le feu aux poudres<br />
Notes :<br />
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(2). Au revoir, les enfants<br />
Réalisé par Louis Malle<br />
Avec Gaspard Manesse, Raphael Fejtö, Francine Racette, plus<br />
Année de production : 1987<br />
César du Meilleur film français de l'année : César 1988 edition n° 13<br />
Synopsis : 1944, Julien est pensionnaire dans un collège catholique. Il découvre Jean nouveau venu, fier et secret.<br />
Julien et Jean se prennent peu à peu en amitié. Cependant, ce lien ne pourra jamais s'épanouir. La Gestapo débarque un<br />
jour au collège et arrête le Père Jean et les trois enfants juifs qu'il avait cachés parmi ses petits catholiques. Pour Louis<br />
Malle, cette histoire autobiographique "a peut-être décidé de ma vocation de cinéaste. C'est ma fidélité, ma référence.<br />
J'aurais dû en faire le sujet de mon premier film, mais j'hésitais, j'attendais."<br />
SCENE I<br />
La mère : tu ne vas pas recommencer. Tu n’es pas raisonnable. C’est très méchant de pleurer. Tu m’avais promis<br />
Julien : Je ne pleure pas. Pas du tout même.<br />
La mère : je viendrai vous voir dans trois semaines. Et puis vous allez sortir pour le Mardi gras. Tu verras, ça va<br />
passer très vite.<br />
Julien : pourquoi dites-vous ça? Vous savez très bien que ça ne va pas passer vite.<br />
La mère : ton père et moi nous t’écrirons souvent.<br />
Julien : papa, je m’en fous. Vous, je vous déteste.<br />
Des garçons : salut, Julien… Mes hommages, madame…<br />
La mère : bonsoir, les enfants. Tu es quand même content de retrouver tes camarades.<br />
Julien : ah oui, Sagard! Quel crétin celui-là. Je ne peux pas le sentir.<br />
Un garçon : encore en train de vous faire des mamours. Mon petit Julien, tu ne veux surtout pas manquer le train,<br />
un bon élève comme toi.<br />
La mère : François, je te défends de fumer.<br />
François : ce n’est pas du tabac, c’est de la barbe de maïs.<br />
La mère : et bien alors?<br />
François : ça ne compte pas… Au revoir, maman.<br />
La mère : au revoir , mon grand.<br />
François : soyez sage.<br />
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La mère : allez, monte Et moi, tu ne penses pas à moi? Tu crois que c’est drôle? Tu me manques à chaque<br />
instant. J’aimerais me déguiser en garçon et te suivre dans ton collège. On se verrait tous les jours. Ce serait<br />
notre secret. Tu sais bien que je ne peux pas te garder à Paris avec moi..<br />
SCENE II<br />
Le père Michel : alors Julien, vous avez passé de bonnes vacances?<br />
Julien : oui, mon Père.<br />
Le père Michel : vos parents vont bien?<br />
Julien : oui, mon Père.<br />
Babinot : qu’est-ce que tu as eu pour Noël?<br />
Julien : des bouquins.<br />
Babinot : seulement des bouquins?<br />
Julien : ouais.<br />
Babinot : oh, les vaches*!<br />
SCENE III (dans le dortoir)<br />
SCENE IV (dans la salle d’eau)<br />
Bonnet : Il n’y a pas d’eau chaude?<br />
Boulanger : non, il n‘y a pas d’eau chaude. On n’est pas des mauviettes.<br />
SCENE V<br />
- Le père Jean : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez<br />
son sang, vous n’aurez pas de vie en vous.. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. Car ma<br />
chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson.<br />
- François : on n’a rien à bouffer, on crève de froid mais il faut être à jeun pour communier. Quelle boîte!…<br />
- Julien : tu vas communier?<br />
- François : je ne suis pas un lèche-cul comme toi.<br />
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SCENE VI<br />
- Julien : “Etoile de la mer, Voici la lourde nappe<br />
Et la profonde houle et l’océan des blés<br />
Et la mouvante écume et nos greniers comblés<br />
Voici votre regard sur cette immense chape<br />
Et voici votre voix sur cette lourde plaine<br />
Et nos amis absents et nos coeurs dépeuplés<br />
Voici le long de nous nos poings désassemblés<br />
Et notre lassitude et notre force pleine”<br />
- Monsieur Tinchaut : Quentin, vous êtes mûr pour la Comédie-Française. Pouvez-vous nous rappeler qui était<br />
Charles Péguy?<br />
- Julien : Il a été tué à la guerre de 14.<br />
- Le professeur : vous commencez par la fin.<br />
- Julien : sa mère était rempailleuse.<br />
- Le professeur : ne riez pas bêtement. La mère de Péguy était une femme très méritante.<br />
- Le professeur : Monsieur Bonnot, savez-vous quelque chose sur Charles Péguy?<br />
- Bonnet : non, monsieur. Et je m’appelle Bonnet.<br />
- Babinot : comme Dubo, Dubon, Dubonnet.<br />
- Le professeur : très spirituel, Babinot. Pour vous remettre dans le bain après les vacances, vous allez<br />
commenter les deux premières strophes du poème. Vous avez une demi-heure.<br />
- Boulanger : Tu es fou ?<br />
- Julien : ça ne me fait même pas mal.<br />
ANALYSE ET DISCRIMINATION:<br />
- À quels registres appartiennent les discours tenus par Julien ( +en particulier sa lecture du poème de Péguy)<br />
et par le professeur?<br />
- Justifiez votre choix à l’aide des marqueurs des liaisons obligatoires et facultatives, la suppression de e<br />
caducs.<br />
- Faites éventuellement d’autres remarques (élisions, intonation, etc…)<br />
SCENE VII<br />
- le père Michel : doucement, Quentin, doucement.<br />
- Julien : Je suis Bayard, le Chevalier sans peur et sans reproche. Notre-Dame! Montjoie!<br />
- Un grand : alors, le petit Quentin, on joue les terreurs.<br />
- Julien : salaud, Laviron.<br />
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- Un autre garçon : en garde, Laviron! Lâche, traître, félon. C’est moi Négus, le Chevalier noir, protecteur des<br />
faibles et des orphelins.<br />
- Laviron : arrière, moricaud. Je suis Richard Coeur de Lion, l’orgueil de la chrétienté. Je vais te bouter hors<br />
de Jérusalem, Sarrasin infidèle, fils de chienne.<br />
- Négus : Allah est Dieu et Mahomet est son prophète. Tu trembles, monzami. Coeur de Lion, tête de lard,<br />
peau de vache, cul de poule… Allah, Allah, Allah, Allah…<br />
- Bonnet : allez, Négus!<br />
- Julien : c’est son vrai nom, Négus?<br />
- Bonnet : qu’est-ce (que) tu crois?<br />
- Julien : il a une sale gueule. Tu le connais?<br />
- Bonnet : il s’appelle Lafarge, et c’est mon meilleur ami.<br />
- Le père Michel : Babinot, dépêchez-vous.<br />
ANALYSE ET DISCRIMINATION:<br />
- À quels registres appartiennent les discours de Laviron et de Négus?<br />
- Justifiez votre choix à l’aide des marqueurs des liaisons obligatoires et facultatives, la suppression de e<br />
caducs.<br />
- Faites éventuellement d’autres remarques (élisions, intonation, etc…)<br />
SCENE VIII<br />
Mme Perrin : ça fait pas mal du tout. Tiens-toi tranquille, que je te mette un sparadrap. Vous allez vous tuer avec<br />
ces échasses. Un de ces jours, il va y avoir une jambe de cassée.<br />
Joseph : hé, pas tout! On avait dit quarante-cinq.<br />
Joseph : plus ils sont riches, plus ils sont voleurs.<br />
Mme Perrin : Joseph, qu’est-ce que tu manigances encore? Retourne aux patates.<br />
Joseph : Vous buvez trop, madame Perrin.<br />
Mme Perrin : tais-toi, morveux. Il n’y a pas de mal à se faire du bien.<br />
Julien : tu as des timbres?<br />
Joseph : je fais plus d’affaires avec vous autres.<br />
Julien : j’ai de la confiture.<br />
Joseph : après le déjeuner. La femme du docteur, elle raffole de ta confiote*. Ça lui cale les ovaires. Tu vois ce<br />
que je veux dire?<br />
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SCENE IX (compléter le texte)<br />
Sagard :<br />
Boulanger : envoyez-moi le panier.<br />
de la paille dans maintenant. Je vais écrire à mon père.<br />
Le père Jean : je rappelle à ceux qui ont des provisions personnelles qu’ils doivent les partager avec leurs<br />
camarades.<br />
Rollin : qui veut du saucisson? C’est du , je vous préviens.<br />
Boulanger :<br />
Ciron : et nous alors?<br />
Boulanger :<br />
que je mange. Je fais<br />
Navarre : ‘Y a plus qu’un morceau.<br />
Bonnet : Sers-toi.<br />
Navarre : merci, t’es chic.<br />
entendu le père Jean?<br />
pas assez pour tout le monde. Ils<br />
qu’à vous nourrir, vos parents.<br />
L’élève : Aujourd’hui, Saint-Siméon Stylite. “ Saint-Siméon Stylite avait treize ans et gardait les moutons de son<br />
père quand il entendit ce verset de l’Evangile : «Malheur à vous qui riez à présent car le jour viendra où vous<br />
» Il quitta ses parents, devint ermite, et vécut trente années sur une colonne. Il s’y tenait debout, sans<br />
abri, absorbé dans une prière quasi continuelle…”<br />
Moreau : biscuits vitaminés, biscuits vitaminés.<br />
Sagard : tiens, c’est meilleur maintenant.<br />
Julien : tiens, j’en ai deux.<br />
Bonnet : non, merci, j’ai plus faim.<br />
Julien : il m’énerve, ce type !<br />
Joseph : t’as la confiture? Arrête, j’ai des pantalons propres.<br />
Pessoz : Joseph est amoureux, les gars. Elle a l’air d’une salope, ta fiancée.<br />
Joseph : et ta soeur? Elle a l’air de quoi, ta soeur?<br />
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SCENE X<br />
Joseph : dans trois mois, ils seront bons à manger.<br />
Julien : tu parles! Ils vont les garder pour la fête du collège. Les parents diront :”Qu’est-ce que vous mangez<br />
bien!”. Fais voir les timbres.<br />
Joseph : ‘Y a un Madagascar 15 centimes. Le type, il dit que c’est très rare.<br />
Julien : assez rare. Je crois que je vais les garder mes confitures. La bouffe* est tellement dégueulasse*.<br />
Joseph : t’es un vrai juif, toi!<br />
Julien : alors, t’es amoureux?<br />
Joseph : rigole pas. C’est sérieux. T’as pas cinquante balles* à me prêter? Les femmes, mon vieux, ça coûte<br />
cher! Tu verras.<br />
Julien : je verrai rien du tout. Puis d’abord, t’es riche comme tout.<br />
Joseph : ah oui, avec ce qu’ils me paient… Si je pouvais me trouver un autre boulot.<br />
Julien : j’ai pas le rond*. Demande à François.<br />
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(3) Le dîner de cons, de Francis Veber<br />
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_D%C3%AEner_de_cons<br />
Film français, réalisé par Francis Veber, sorti sur les écrans en 1998. Il s'agit de l'adaptation de la pièce de théâtre du même<br />
Veber dans laquelle Jacques Villeret jouait le même rôle.<br />
Cast : Jacques Villeret, Thierry Lhermitte, Francis Huster, Daniel Prévost<br />
Synopsis : chaque mercredi Pierre Brochant, célèbre éditeur parisien, organise avec des amis un « dîner de cons » :<br />
chaque organisateur amène avec lui un « con », intarissable sur un sujet précis, qu'il a déniché au hasard. Ensuite,<br />
les organisateurs se moquent des « cons » toute la soirée sans que ces derniers ne s'en rendent compte. À l'issue du<br />
repas, on choisit le champion.<br />
Un ami lui en a trouvé un fabuleux : François Pignon qui se passionne pour les constructions de maquettes en allumettes.<br />
Mais rien ne va se dérouler comme prévu, l'incontestable sottise de François Pignon ayant des conséquences de plus en plus<br />
désastreuses au fil de la soirée pour celui qui espérait en rire.<br />
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LAUREA IN LINGUE STRANIERE MODERNE - ©DOTT. THERESE MANCONI<br />
Chanson du générique : L e t e m p s n e f a i t r i e n à l ’ a f f a i r e, de Georges Brassens<br />
http://platea.pntic.mec.es/cvera/hotpot/brassenscon.htm<br />
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Brassens<br />
Quand ils sont tout<br />
, qu'ils sortent de l'<br />
, du cocon<br />
tous les jeunes blancs-becs prennent les<br />
mecs pour des cons.<br />
Quand ils sont devenus des<br />
chenues, des grisons<br />
tous les vieux fourneaux prennent les jeunots pour des cons.<br />
Moi, qui balance entre deux je leur adresse à tous un<br />
le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con.<br />
Qu'on ait vingt , qu'on soit<br />
, quand on est con, on est con.<br />
Entre vous, plus de controverses,<br />
cons ou cons<br />
cons de la dernière averse<br />
cons des neiges d'antan<br />
Petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d'antan.<br />
Vous, les cons naissants, les cons<br />
, les<br />
Qui, ne le niez pas, prenez les pour des cons<br />
Vous, les cons , les cons<br />
, les<br />
qui, confessez-le, prenez les petits bleus pour des cons.<br />
Méditez l'impartial<br />
d'un qui balance entre deux âges.<br />
Le temps ne fait rien à l'affaire<br />
quand on est con, on est con<br />
qu'on ait<br />
ans, qu'on soit grand-père<br />
quand on est con, on est con<br />
Entre vous, plus de controverses, cons caducs ou cons débutants<br />
Petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d'<br />
Petits cons de la dernière averse, vieux cons des neiges d'antan.<br />
SCENE I (compléter le texte)<br />
Le premier con : allô? Bonjour, monsieur Michaux! Non<br />
cons,<br />
cons<br />
:<br />
dérangez pas du tout. J’étais en train de<br />
m’exercer au bois, avec mon boomerang. Oui, je fais ça avant d’aller au bureau. C’est vraiment idéal contre le<br />
stress. A dîner mercredi soir? Oh, mais<br />
SCENE II (compléter le texte)<br />
, monsieur Michaux!<br />
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Le deuxième con : salut<br />
Ses amis : salut, salut.<br />
Un ami : tu viens au match, mercredi?<br />
Le deuxième con : non, mercredi,<br />
Un ami : comment ça, un dîner?<br />
. J’ai un dîner. Charlie, un espresso,<br />
Le deuxième con : oui, c’est monsieur Périer, un de nos gros clients qui m’invite.<br />
Un ami : pourquoi<br />
?<br />
Le deuxième con : parce qu’on a sympathisé, figure-toi. Chaque fois, qu’il vient à la banque, il s’arrête à mon<br />
guichet et on cause*!<br />
Un ami : vous causez<br />
Le deuxième con : de tout! Politique, spectacle, sport.<br />
Un ami : c’est pas vrai, con comme t’es,<br />
Le deuxième con : je sais pas<br />
Périer m’a dit qu’ils étaient très intéressés par mes idées.<br />
Alors<br />
SCENE III<br />
?<br />
ici, hein, c’est pas celui qu’on pense.<br />
ton avis.<br />
mon avis sur l’actualité et je lui donne.<br />
, mais il y aura des gros bonnets* à ce dîner mercredi. Et monsieur<br />
Le premier con : mais c’est épatant ça! Aucun problème, monsieur Michaux, je serai avec vous mercredi sauf<br />
incident imprévu.<br />
Monsieur Michaux : allô? Allô?<br />
SCENE IV (compléter le texte)<br />
Pierre :<br />
ou tu pars?<br />
Jean : je pars. Je dois être à Biarritz<br />
Pierre :<br />
tu vas foutre à Biarritz?<br />
Jean : c’est l’anniversaire de mon père.<br />
Pierre : tu<br />
. Tu veux un café?<br />
pour moi. Un café, s’il vous plaît. On te voit mercredi?<br />
Jean : non, malheureusement, j’ai un empêchement. Toi,<br />
Pierre : bien sûr et je suis embêté,* j’ai<br />
Jean : ah bon?<br />
con.<br />
Pierre : ouais, et c’est pas faute d’en chercher*, crois-moi.<br />
Jean : non, mais je vais y penser. Ah,<br />
Pierre : qu’est-ce c’est que ça?<br />
j’y aille.<br />
?<br />
un sous la main, par hasard?<br />
Jean : c’est pour mon père. Il fait collection. Elle est belle hein? Dix-huitième. Ça va sûrement lui faire plaisir.<br />
Pierre : ton père fait collection de louches?<br />
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Jean : il en a<br />
Pierre : mais<br />
. Ça l’occupe bien<br />
qu’il a pris<br />
, ça. Et il aime partager sa passion? Enfin, je veux dire, il peut en parler en public? Il<br />
peut faire l’historique de la louche à travers les âges?<br />
Jean : non, Pierre.<br />
Pierre : il vient à Paris de temps en temps?<br />
Jean : non, Pierre, pas papa.<br />
Pierre : quoi, pas papa? Je trouve la passion de ton père très originale et…<br />
Jean : et tu veux l’amener mercredi soir<br />
Pierre : mais pas du tout! Qu’est-ce que tu vas chercher là? Tu me vois invitant le père de mon meilleur ami à<br />
?<br />
Jean : oui<br />
Pierre : tu me prends vraiment pour un salaud, hein?<br />
Jean : oui<br />
Pierre : non, je plaisantais bien sûr. Ce qui est sérieux,<br />
SCENE V<br />
pour mercredi, et que je commence à paniquer.<br />
Pignon : Bonjour, monsieur. Oh pardon! Merci. Je suis désolé, elle est tombée quand j’ai sorti mon dossier.<br />
Jean : je vous en prie.<br />
Pignon : vous l’avez sûrement reconnue.<br />
Jean : pardon?<br />
Pignon : la Tour Eiffel! Entièrement faite avec des allumettes.<br />
Jean : c’est vous qui avez fait ça?<br />
Pignon : c’est une de mes plus belles pièces.<br />
Jean : ah, bon, vous en avez d’autres?<br />
Pignon : si j’en ai d’autres!<br />
exactement.<br />
Je vous parlais tout à l’heure des problèmes de portance. Et bien, dans un ouvrage comme celui-ci, c’est la<br />
grande question. Les problèmes de portance. Mais commençons par le début : qu’est-ce qu’un pont suspendu?<br />
Si l’angle entre les allumettes n’est pas calculé au dixième de degré, c’est foutu. A un dixième de degré près,<br />
vous vous rendez compte?<br />
Pour Concorde, j’ai dû faire face à une autre forme de problème.<br />
Et maintenant, une petite colle* juste pour rire.<br />
.<br />
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Jean : on est arrivés!<br />
Pignon : qu’est-ce qui m’a donné le plus de mal, d’après vous, la Tour Eiffel ou le Concorde?<br />
Jean : on est arrivés!<br />
Pignon : ah, oui, déjà. On a pas vu le temps passer, dis donc!<br />
Jean : Allô, passez-moi Pierre Brochand, s’il vous plaît. De la part de Jean Cordier.<br />
Pierre, j’en tiens un.<br />
Pierre : comment est-il?<br />
Jean : un champion du monde.<br />
SCENE VI (compléter le texte)<br />
La secrétaire : Oui, les éditions Pierre Brochand.<br />
Pignon : c’est moi.<br />
La secrétaire : ne quittez pas,<br />
Pierre : monsieur Pignon?<br />
Pignon : oui?<br />
Pierre : bonjour,<br />
crois.<br />
Pignon : ah, parfaitement oui.<br />
monsieur Pierre Brochand.<br />
parler à Monsieur Pignon, s’il vous plaît.<br />
de la part d’un ami, Jean Cordier. Vous avez fait connaissance dans le TGV, je<br />
Pierre : Il m’a beaucoup parlé de vous et j’aimerais vous rencontrer.<br />
Pignon : me rencontrer?<br />
SCENE VII<br />
Pierre : François Pignon. Il était tellement ahuri, il pouvait plus dire un mot.<br />
On va se régaler! Et Michaux, il vient avec qui?<br />
L’autre : avec un type qui collectionne des boomerangs.<br />
Pierre : c’est bon ça.<br />
L’autre : ah, il est exceptionnel, il paraît.<br />
Pierre : on sera combien en tout?<br />
L’autre : dix, en comptant Pignon.<br />
Pierre : ça s’annonce plutôt bien, dis-moi.<br />
Oh, putain!<br />
L’autre : qu’est-ce qui t’arrive?<br />
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(4) Les jours euros<br />
France Télévision lance Les jours euros 28/03/2001<br />
France Télévision lance une campagne d'information sur le passage à l'euro sous forme de spots télévisés du<br />
9 avril au 21 décembre 2001, en partenariat avec le ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie,<br />
ainsi qu'avec l'Union européenne. Ces spots de 60 secondes, produits par Gédéon Programmes, seront<br />
diffusés sur France 2, France 3 et La Cinquième, sous la forme de deux saynètes quotidiennes pour expliquer<br />
les implications du passage à la future monnaie.<br />
A<br />
Une grand-mère : il y a quelques mois déjà, Zoé, ma petite-fille<br />
L’autre grand-mère : notre petite-fille...<br />
La grand-mère 1 : notre petite-fille me dit : « Tu sais comment on transforme des francs en euros, toi ? »<br />
La grand-mère 2 : elle lui a dit non bien sûr...<br />
La grand-mère 1 : Zoé me sort d’un seul coup : « Tu sais, la règle est la même pour tout le monde. Si tu as<br />
besoin du calcul super juste, tu prends ta somme en francs et tu la divises par exactement 6, 55957 et tu<br />
arrondis le résultat au deuxième chiffre après la virgule. Donc, les cinquante francs que tu me donnes tous<br />
les mois, ça va faire exactement sept euros soixante-deux et si tu veux un compte rond, tu peux aller jusqu’à<br />
huit euros. »<br />
La grand-mère 2 : huit euros ?<br />
La grand-mère 1 : que dites-vous de ça ?<br />
La grand-mère 2 : moi, je dis qu’elle est futée, ma petite-fille.<br />
B<br />
Le livreur : donc, une giant à quatre fromages à 15 euros, soit un peu moins de cent francs, plus une méga<br />
pépéroni à 15 euros, ça nous fait toujours un peu moins de cent francs, ça nous fait...<br />
L’ex-mari : ça fait, ça fait que chaque fois que je dîne chez mon ex, on mange de la pizza. Moi, je n’arrive<br />
pas à croire qu’il réfléchisse pour additionner cent et cent celui-là.<br />
Le livreur : trente euros !, voilà : trente euros...et presque deux cents francs. ‘Y a pas à dire, hein, mais quand<br />
on annonce les prix en euros, ça donne tout de suite une dimension supérieure à la cuisine italienne, vous<br />
trouvez pas ?<br />
L’ex-mari : oooh !<br />
Le livreur : oh, mais une dimension européenne !<br />
L’ex-mari : oui, si on veut, oui, m’enfin c’est toujours de la pizza ! Et puis d’abord, qu’est-ce que vous faites<br />
encore là, vous ?<br />
Le livreur : ah mais, quand je livre ici, je dîne ici... Ben, je suis un copain !<br />
L’ex-mari : Ah !<br />
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Voix off : « L’euro est notre monnaie. Cent francs, c’est environ quinze euros. Quinze euros vingt-quatre<br />
exactement. »<br />
C<br />
Le beau-frère : nous, on a commencé à s’entraîner il y a quelques mois. Nos factures, on les reçoit déjà en<br />
euros. Alors, Cécile et moi, on s’est dit : c’est l’occasion ! Le téléphone, l’électricité, les mensualités de<br />
l’appart’, allez hop, tout en euros ! Phil, mon beau-frère, lui il va tout juste s’y mettre. Pas vrai, Phil ?<br />
Phil : oui, oui....oui<br />
Le beau-frère : oh, ben non, fais pas le timide. Mais c’est quand même l’événement ! Phil, MON Phil, va<br />
enfin payer un loyer...Tout arrive ! De toute façon maintenant, dès que c’est possible, il vaut mieux payer en<br />
euros. Trois ans qu’il habitait à la maison ! Quand je pense que je pourrai plus l’appeler mon Phil à la patte*.<br />
Ça va me manquer, ça !<br />
* avoir un fil à la patte<br />
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II. PRODUCTION<br />
Exercices de référence : cfr. Phonétique progressive du français, de Charliac & Motron, niveau<br />
1. La suppression ou le maintien du /əә/<br />
a) Les adverbes<br />
intermédiaire et niveau avancé, CLE International<br />
Former les adverbes de manière à partir de ces adjectifs, comme dans l’exemple. Faites les observations<br />
nécessaires quant à la réalisation du /əә/ :<br />
Joyeux joyeusement<br />
récent<br />
fier<br />
complet<br />
franc<br />
constant<br />
classique<br />
vif<br />
cruel<br />
exact<br />
direct<br />
bruyant<br />
gentil<br />
b) Le futur et le conditionnel<br />
c) Règle des « trois consonnes »<br />
d) Position tonique (clitique ou accent d’insistance)<br />
e) Suppression en position initiale<br />
f) Dans les monosyllabes<br />
Je le répète. Je me le répète.<br />
Je le donne. Je me le verse.<br />
Je le rends. Je me le prends.<br />
Je le dis. Je me le dis.<br />
Je le prends. Je me le procure.<br />
Je le fais. Je me le fais.<br />
Je vais chez le dentiste. Je viens de chez le dentiste.<br />
Je vais chez le médecin. Je viens de chez le médecin.<br />
Je vais chez le coiffeur. Je viens de chez le coiffeur.<br />
Je vais chez le pharmacien. Je viens de chez le pharmacien.<br />
Je vais chez le tailleur. Je viens de chez le tailleur.<br />
Je vais chez le charcutier. Je viens de chez le charcutier.<br />
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Je vais chez le boucher. Je viens de chez le boucher.<br />
Effectuez les transformations, comme dans l’exemple. Supprimez les /əә/, lorsque cela est possible :<br />
Je n’ai pas de pain. Je n’ai plus de pain.<br />
Je n’ai pas de viande.<br />
Je n’ai pas de fromage.<br />
Je n’ai pas de jambon.<br />
Je n’ai pas de cognac.<br />
Je n’ai pas de tabac.<br />
Je n’ai pas de chocolat.<br />
g) Les groupes figés<br />
De ne<br />
Je suis certain de ne pas le voir.<br />
Je suis certain de ne pas le faire.<br />
Je suis certain de ne pas le regretter.<br />
Je suis certain de ne pas le demander.<br />
Je suis certain de ne pas le rencontrer.<br />
Je ne<br />
Je ne sais pas.<br />
Je ne crois pas.<br />
Je ne pense pas.<br />
Je ne l’ai pas.<br />
Je ne trouve pas.<br />
Je ne dors pas.<br />
Je ne mange pas.<br />
Je te<br />
Je te connais.<br />
Je te prépare.<br />
Je te commande.<br />
Je te précise.<br />
Je te raconte.<br />
Je te présente.<br />
Je te promets.<br />
Ce que<br />
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C’est ce que je veux.<br />
C’est ce que je fais.<br />
C’est ce que je dis.<br />
C’est ce que je pense.<br />
C’est ce que je vois.<br />
C’est ce que je prends.<br />
C’est ce que je chante.<br />
C’est ce que je donne.<br />
h) Suppression ou maintien à la frontière des mots lexicaux : récapitulation<br />
Lisez ces énoncés en supprimant les /əә/, lorsque cela est possible :<br />
La petite fille a pris le panier de fraises dans le jardin.<br />
La semaine prochaine, il ira te chercher le soir.<br />
J’ai oublié le trousseau de clés dans le salon de l’hôtel.<br />
Prends ce paquet-là et ne l’oublie pas dans le taxi.<br />
J’y vais tout de suite avant de partir.<br />
Il faut que j’aille chercher le chien de mon amie de Paris.<br />
Qu’est-ce que c’est que ça ?<br />
Est-ce que vous m’entendez ?<br />
C’est une petite fenêtre qui donne sur le parc de la mairie.<br />
Prenez-le mercredi ou vendredi à partir de deux heures.<br />
Pose le bac de fleurs sur le bord de la terrasse.<br />
Des étudiants ? Oui, il y en a quelques-uns qui attendent devant la salle de cours.<br />
Je cherche un appartement pour le parlementaire de Norvège dont je t’ai parlé.<br />
Qu’est-ce que vous dites de cette petite remarque ?<br />
Qu’est-ce que vous en pensez ?<br />
i) Les consonnes géminées<br />
M + M<br />
Je me marie. Je me maquille. Je me méfie. Je me moque.<br />
L + L<br />
Il le dit. Il le voit. Il le fait. Il le prend.<br />
Il l’a dit. Il l’a vu. Il l’a fait. Il l’a pris.<br />
Dans le lac. Dans le lit. Dans le lait. Dans le langage.<br />
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N + N<br />
Une nuit. Une naissance. Une nappe. Une nation.<br />
Je ne nie pas. Je ne nage pas. Je ne nettoie pas. Je ne nasalise pas.<br />
Donne-nous du pain Donne-nous du vin. Donne-nous du lait. Donne-nous du sucre.<br />
D + D<br />
Je viens de demander. Je viens de dire. Je viens de décider. Je viens de doubler.<br />
Il n’y a pas de dame. Il n’y a pas de dentifrice. Il n’y a pas de double.<br />
R + R<br />
Pour répondre. Pour repartir. Pour refaire. Pour récompenser.<br />
Par respect. Par réflexion. Par reconnaissance. Par recommandation.<br />
Il courra. Il mourra. Il tirera. Il garera.<br />
S + S<br />
Il faut se servir. Il faut se séparer. Il faut se sacrifier. Il faut se secouer.<br />
Dans ce cercle. Dans ce cirque. Dans ce circuit. Dans ce sac.<br />
Récapitulation<br />
Le pape parle à la radio.<br />
Ça ne trompe personne.<br />
Elle a une robe blanche.<br />
Ça tombe bien.<br />
Ça tente tout le monde.<br />
Il est sans doute timide.<br />
Il y a du monde dans la boutique.<br />
Elle est avec Catherine.<br />
Avec qui ?<br />
2. Les liaisons dites « facultatives »<br />
Rappel<br />
De temps en temps, on en voit quelques-unes le long du fleuve.<br />
Comprend-il qu’il doit absolument améliorer son expression orale ?<br />
Vous avez sous les yeux des hauts-fourneaux.<br />
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A l’âge de neuf ans déjà, il aimait les héros des bandes dessinées américaines.<br />
Tu dois en lire un au minimum.<br />
Du riz au lait, il n’y en a plus, en revanche j’ai fait des petits oeufs en chocolat.<br />
Et petit à petit, il reprit goût aux promenades en plein air.<br />
Quand ont-ils annoncé leurs fiançailles ?<br />
Il avait un léger accent anglais, mais il fait des efforts incroyables pour l’atténuer.<br />
Mes parents ont acheté un grand appartement, donnant sur la plage.<br />
Liaisons dites « facultatives » et registre soutenu<br />
a) des enfants agréables<br />
b) avons-nous encore du thé ? / avez-vous acheté le pain ?<br />
c) vraiment adorable ; assez utile ; il ne vient plus ici<br />
Lisez les phrases suivantes en variant les registres sur la base des liaisons<br />
Ses amis anglais ont émigré en Hollande.<br />
Je vais aussi aller au cinéma pour voir ces films anciens si amusants.<br />
Mais elle allait bien au théâtre après avoir dîné ?<br />
Je ne sais pas encore si cela est vraiment important.<br />
Ils restaient assis pendant des heures.<br />
Je ne le connais que depuis un an à peine.<br />
Ils en parleront avec leurs enfants adorés.<br />
Vous êtes allés avec lui ; elle doit y aller elle aussi.<br />
Après avoir pleuré à chaudes larmes, il s’est empressé d’aller se consoler ailleurs.<br />
Registre et style littéraire<br />
Articulation tendue, soignée, nuances intonatives marquées ; liaisons plus nombreuses et tendance au<br />
maintien des E caducs. VS simplicité dans la syntaxe, simplicité dans l’intonation. Quelques exemples :<br />
extrait du Journal de François Mauriac ; extrait d’Histoire d’une Marie d’André Baillon ; extrait de Les<br />
vraies richesses, de Jean Giono.<br />
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3. Les chiffres<br />
un<br />
deux<br />
trois<br />
quatre<br />
Cinq<br />
Six<br />
Sept<br />
Huit<br />
Neuf<br />
Dix<br />
dix-sept<br />
dix-huit<br />
dix-neuf<br />
vingt<br />
Vingt et un 1<br />
Vingt-deux, vingt-<br />
trois, ...<br />
Quatre-vingts<br />
Quatre-vingt-un<br />
Trois cents<br />
Trois cent deux<br />
Mille deux cent – douze<br />
cents 2<br />
Lisez les chiffres suivants :<br />
Devant voyelle Devant consonne A la finale absolue<br />
80 ans ; 32 ans ; 66 mémoires ; 100 euros ; 200 euros ; 101 ouvrages ; 101 livres ; 785 km ; 81 pages ; 91<br />
vaches ; 141 pages ; 888 euros ; 888 dollars ; 990 euros ; 990 dollars.<br />
1 Vingt et un, trente et un, quarante et un, cinquante et un, soixante et un// soixante et onze// quatre-vingt-un, quatre-vingtonze,<br />
cent un<br />
2 de 1100 à 1999: double lecture.<br />
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Lisez les textes suivants :<br />
1) Georges Brassens : Biographie<br />
source : http://www.ramdam.com/bio/georges-brassens-biographie/<br />
Fils de maçon, italien par sa mère, Georges Brassens naît le 22 octobre 1921 à 18 heures, à Sète dans<br />
l’Hérault, rue de l’Hospice. Sa mère, Elvira, de Marsico Nuovo, un village dans la Basilicate, et son père,<br />
Jean-Louis, sont des gens simples et honnêtes.<br />
Georges grandit au sein d’une famille nombreuse composée de sa demi-soeur, ses parents, ses grands-parents<br />
et leurs chats… A l’école, il n’est pas très en verve, se réveillant à la récréation, et préférant ses cours de<br />
musique.<br />
Dès 14 ans, il commence à écrire quelques « fadaises », et c’est au collège que la lecture des poètes l’éveille<br />
réellement à l’écriture. Avec ses amis, il découvre la musique et la liberté de l’école buissonnière.<br />
Mais à l’aube de ses 18 ans, une sombre histoire de vol le fait écoper d’un an de prison avec sursis, l’humilie<br />
auprès de ses proches et des voisins, et le fait renvoyer du lycée. C’est ce déclic malheureux qui le pousse à<br />
rejoindre Paris, chez sa tante Antoinette, en février 1940, rue d’Alésia.<br />
Son premier boulot le conduit aux usines Renault de Boulogne Billancourt. Le soir, sur le piano de sa tante,<br />
il s’essaie à ses premiers accords. Mais les Allemands envahissent Paris, et Brassens retourne à Sète.<br />
Cependant, trois mois plus tard, il ne peut s’empêcher de retrouver la capitale.<br />
Ne pouvant reprendre son poste chez Renault, il se jette dans un travail acharné: la découverte de la musique<br />
sur le vieux piano d’Antoinette. Il lit beaucoup, pour tuer le temps dans ce Paris désert: Paul Fort, Rimbaud,<br />
et surtout Villon. Ce travail le mène en 1942 à publier son premier recueil de poésie, ‘Des coups d’épées<br />
dans l’eau’, suivi rapidement de ‘A la venvole’.<br />
Il rencontre, parmi les amis de sa tante, Jeanne Le Bonnier, « la Jeanne » qui habite à deux pas de là. Leur<br />
relation durera à jamais, malgré la différence d’âge (elle est née en 1891!), d’abord amicale, puis amoureuse.<br />
(....)<br />
2) Biographie de François Truffaut<br />
source : http://nezumi.dumousseau.free.fr/truffaut.htm<br />
6 février 1932 : naissance à Paris de François Truffaut, fils de Roland Truffaut, architecte décorateur, et de<br />
Janine de Monferrand, secrétaire à "L'Illustration". La famille Truffaut habite à Pigalle, rue Henri Monnier. Il<br />
est élevé par sa grand-mère de 1935 à 1942<br />
18 décembre 1940: Le jeune François Truffaut découvre le cinéma avec Paradis Perdu d'Abel Gance.<br />
1944 : Il découvre fortuitement que sa naissance est bien antérieure au mariage de sa mère et que son père<br />
n'est vraisemblablement pas son père "biologique"<br />
1946 : Il est inscrit dans une école commerciale, mais ne suit pas les cours et fait des petits boulots. En<br />
revanche, il lit beaucoup et voit beaucoup de films.<br />
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1947 : Fonde un ciné-club, le "Cercle cinémane", au Quartier latin. Rencontre André Bazin qui le fera<br />
travailler à "Travail et Culture". Son ciné-club accumule les dettes. Fugues et délinquance : Centre<br />
d'observation pour mineurs délinquants à Villejuif.<br />
1950 : Devance l'appel et s'engage dans l'armée. Se retrouve en Allemagne.<br />
1951 : Prison militaire pour désertion. Est "retrouvé" par André Bazin, puis réformé et libéré en février 1952.<br />
1953 : Travaille quelques mois au service cinématographique du ministère de l'agriculture, avant d'être<br />
renvoyé. Les Cahiers du Cinéma publient (numéro 21, mars 1953) pour la première fois un article de<br />
François Truffaut (sur "Le masque arraché" de David Miller). La critique de cinéma devient son activité<br />
essentielle. (voir la page "Truffaut critique")<br />
1954 : Collabore à "Arts", aux "Cahiers du Cinéma", à la "Parisienne" Affirme ses positions critiques. En<br />
janvier 1954, il publie dans le numéro 31 des Cahiers du Cinéma, l'article célébre: "Une certaine tendance<br />
du cinéma français"<br />
Réalise, en noir et blanc, muet, son premier court-métrage, "Une visite"<br />
1955 : Publie dans "La Parisienne" une nouvelle ; Antoine et l'orpheline. Premier entretien, à Paris, avec<br />
Alfred Hitchcock, pour les Cahiers du Cinéma.<br />
1956 : Assistant de Roberto Rossellini<br />
1957 : Fonde sa maison de production, Les films du Carrosse (Nom choisi en hommage à Jean Renoir)<br />
Août : début du tournage des Mistons<br />
29 octobre : épouse Madeleine Morgenstern, fille du producteur et distributeur Ignace Morgenstern<br />
1958 : Au printemps, tourne une Histoire d'eau.<br />
En raison des critiques trop virulentes qu'il formule, il est exclu du festival de Cannes.<br />
10 novembre : début du tournage des 400 coups, et mort d'André Bazin.<br />
1959 : début du tournage de Tirez sur le pianiste.<br />
Début de la collaboration avec Suzanne Schiffman, qui l'accompagnera jusqu'à la fin de sa carrière<br />
22 janvier : naissance de Laura Truffaut.<br />
Grand Prix à Cannes pour les 400 coups<br />
Grâce à ce succès, il participe au financement de Paris nous appartient de Jacques Rivette<br />
1960 : François Truffaut est l'un des signataires du Manifeste des 121.<br />
Il cède à Jean-Luc Godard le scénario d' À bout de souffle.<br />
1961 : 10 avril : début du tournage de Jules et Jim.<br />
29 juin : naissance de sa fille, Ewa Truffaut.<br />
Novembre : tournage d'Antoine et Colette.<br />
Truffaut produit, co-scripte et supervise Tire au flanc de Claude de Givray.<br />
Il y joue le rôle d'un soldat prisonnier.<br />
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1963 : 21 octobre : début du tournage de La Peau Douce.<br />
Il écrit le scénario de Mata-Hari, agent H21 de Jean-Louis Richard<br />
A bout de souffle ( J.L.Godard)<br />
1965 : décembre : diffusion de l'émission de la série "Cinéastes de notre temps" qui lui est consacrée.<br />
1966 : 12 janvier; début du tournage de Farhenheit 451<br />
Publie: Le cinéma selon Hitchcock. La version anglaise du livre est établie par Hélen Scott.<br />
Les films du Carrosse co-produisent « Deux ou trois choses que je sais d'elle » de Jean-Luc Godard, film<br />
prémonitoire sur la banlieue parisienne et ses problèmes présents et à venir.<br />
1967 : 2 avril : Emission de radio sur France Culture de 14h à minuit : "Carte blanche à François Truffaut". Il<br />
centre son programme sur l'enfance inadaptée, avec le concours de médecins, éducateurs, juges d'enfants,<br />
animateurs de Villages d'enfants, psychologues<br />
16 mai : début du tournage de La mariée était en noir.<br />
1968 : 5 février , début du tournage de Baisers volés.<br />
Alors qu'Antoine Doinel, dans le film, fait un rapide passage dans le métier de détective privé, Truffaut<br />
engage lui-même un détective pour éclaircir ses origines et être fixé sur son père biologique.<br />
Affaire Langlois: il fait partie du "Comité de défense de la Cinémathèque Française". Le président d'honneur<br />
est Jean Renoir, Truffaut en est le trésorier avec Jacques Doniol-Valcroze.<br />
2 décembre : début du tournage de La Sirène du Mississipi<br />
1969 : 7 juillet, début du tournage de l'Enfant Sauvage.<br />
Les films du Carrosse co-produisent L'enfance nue de Maurice Pialat, et Ma nuit chez Maud de Eric Rohmer.<br />
26 octobre : François Truffaut est "L'invité du dimanche" à la télévision.<br />
1970 : 21 janvier, début du tournage de Domicile conjugal.<br />
Publication des aventures d'Antoine Doinel au Mercure de France.<br />
1971 : 20 avril, début du tournage des 2 anglaises et le continent.<br />
1972 : 14 février, début du tournage d' Une belle fille comme moi.<br />
25 septembre : début du tournage de La nuit américaine.<br />
1973 : Oscar du meilleur film étranger à Hollywood pour La nuit américaine.<br />
1975 : 8 janvier : début du tournage de L'histoire d'Adèle H.<br />
17 juillet : début du tournage de L'argent de poche.<br />
Publication de « Les films de ma vie » aux éditions Flammarion.<br />
1976 : 19 octobre : début du tournage de L'homme qui aimait les femmes.<br />
Publication de L'argent de poche, ciné-roman. aux éditions Flammarion.<br />
1977 : Tourne dans Rencontres du troisième type de Steven Spielberg.<br />
Publication de L'homme qui aimait les femmes aux éditions Flammarion.<br />
11 octobre : début du tournage de La chambre verte.<br />
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29 mai 1978: début du tournage de L'amour en fuite.<br />
Octobre 1979: accepte la présidence de la Fédération internationale des Ciné-clubs. Hommage à l’American<br />
Film Institute<br />
28 janvier 1980: début du tournage du Dernier métro .<br />
avril 1981: mariage avec Fanny Ardant. Début du tournage de La femme d'à côté.<br />
4 novembre 1982: début du tournage de Vivement dimanche !<br />
28 septembre 1983: naissance de Joséphine Truffaut, fille de François et de Fanny Ardant.<br />
Ecriture du scénario de La petite voleuse, tourné en 1985 par Claude Miller, avec Charlotte Gainsbourg dans<br />
le rôle titre.<br />
Il écrit également le scénario de La Belle Epoque, de Gavin Millar, sorti en 1995<br />
En septembre, après un malaise, il est opéré d'une tumeur au cerveau.<br />
21 octobre 1984: mort de François Truffaut à l'hôpital Américain de Neuilly.<br />
Il est enterré au cimetière de Montmartre à Paris<br />
4. Exemplaires d’épreuves (production)<br />
Lisez les chiffres suivants :<br />
MARS 2003<br />
1786 895 551 2421<br />
Lisez les phrases suivantes avec les traits du registre soutenu.<br />
Mes parents ont encore un léger accent italien, mais ils estiment être de véritables autochtones.<br />
Vous êtes arrivés en retard une fois de plus. Il est vrai que les transports en commun sont en grève !<br />
Lisez le dialogue suivant avec les traits du registre familier.<br />
- Catherine : Marie, viens, je passe te chercher dans cinq minutes, je t’emmène à une fête!<br />
- Marie : oh non, ça ne me dit rien. Qu’est- ce que c’est comme fête?<br />
- Catherine : tu te souviens de François? Je t’en ai parlé, il y a quelques jours. Voilà, il a ouvert une petite<br />
boutique de bijoux. Ses propres créations! Il y a des journalistes, des photographes, des mannequins. Écoute, on<br />
ne va pas rater ça!<br />
- Marie : mais je crois que si, au contraire! Je t’avais demandé de ne pas m’appeler ces jours-ci parce que j’ai<br />
trop de boulot en ce moment, et je dois remettre une traduction demain matin. En plus, je dois ranger mon<br />
appartement, vu que mes parents débarquent ici la semaine prochaine…<br />
- Catherine : bon, très bien. Je ne vais pas te le redemander cent fois.<br />
Je t’appellerai demain et je te raconterai…<br />
- Marie : non, s’il te plaît, ne m’appelle pas!<br />
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Lisez les chiffres suivants :<br />
1481 686 1821 999<br />
SEPTEMBRE 04<br />
Lisez la phrase suivante avec les traits du registre soutenu.<br />
Pourriez-vous avoir l'amabilité de nous servir encore un peu de ce vin excellent?<br />
Lisez le dialogue suivant avec les traits du registre familier.<br />
Le chauffeur de taxi: alors, monsieur-dame, où est-ce que je vous emmène?<br />
Le client: on voudrait se balader un peu dans Paris. Je vous fais confiance. Mais essayez de ne pas trop sucrer la note!<br />
Le chauffeur de taxi: pas de problème, mes petits. Avec moi, vous ne regretterez rien.<br />
La cliente: je peux vous demander aussi de me donner quelques bonnes adresses pour faire de petites emplettes?<br />
Le chauffeur de taxi: vous ne pouviez pas mieux tomber, ma petite dame! Ma femme travaille dans une boutique.<br />
On va lui rendre visite!<br />
Lisez les chiffres suivants :<br />
SEPTEMBRE 03<br />
1750 596 221 888<br />
Lisez les phrases suivantes avec les traits du registre soutenu.<br />
Nous avons appris ces nouvelles étonnantes il y a quelques instants à peine.<br />
Les plantes exotiques que vous voyez ici viennent directement des Indes.<br />
Lisez le dialogue suivant avec les traits du registre familier.<br />
Le commerçant : alors, ma petite dame, qu'est-ce que je vous mets aujourd'hui?<br />
La client: oh, monsieur Martin, je voudrais manger un peu de salade verte.<br />
Le commerçant: je ne sais pas si j'en ai encore. Mais je peux vous donner une belle botte de poireaux. Vous<br />
ferez un excellent potage avec ça!<br />
La cliente: va pour les poireaux! Mais alors il me faudra aussi quelques pommes de terre. Comme fruit, vous<br />
me mettrez quatre poires et un panier de fraises. Faites attention de ne pas me donner des fruits trop mûrs!<br />
Le commerçant: ne vous inquiétez, ma petite dame… Il n'y a pas de risque avec moi!<br />
Lisez les chiffres suivants :<br />
781 526 1895 111<br />
AVRIL 05<br />
Lisez la phrase suivante avec les traits du registre soutenu.<br />
Ils sont allés présenter à la comtesse leurs respectueux hommages.<br />
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Lisez le dialogue suivant avec les traits du registre familier.<br />
L’employé: qu’est-ce que je peux faire pour vous, ma petite dame?<br />
La dame: voilà, je viens faire un versement. Mais je ne suis pas certaine d’avoir les bonnes coordonnées.<br />
C’est à cause de mon mari, vous comprenez? Il m’a recommandé de bien faire tout ce qu’il m’a dit:<br />
je ne comprends rien à ce qu’il m’a écrit.<br />
L’employé: donnez-moi ça. Effectivement, ma bonne dame. C’est illisible. L’écriture de votre mari est pire<br />
que celle d’un médecin! Suivez mon conseil: reprenez votre billet, rentrez chez vous et demandez à votre mari<br />
de venir lui-même. Et dites-lui de ne pas oublier son billet!<br />
La dame: si c’est vous qui le dites! Je vais essayer de le lui expliquer…. Au revoir, monsieur.<br />
L’employé: Au revoir, madame et bonne chance!<br />
SEPTEMBRE 05<br />
Lisez la phrase suivante avec les traits du registre soutenu.<br />
Je ne puis en aucun cas tolérer en ces lieux ces outrages indécents.<br />
Lisez le dialogue suivant avec les traits du registre familier.<br />
Garçon, s’il vous plaît, je voudrais un café-crème avec deux croissants.<br />
Je m’excuse monsieur, mais on n’a plus de croissants.<br />
C’est bien dommage. Alors je prendrai un café avec une petite brioche,<br />
Ah désolé encore monsieur de ne pas pouvoir vous satisfaire, mais on n’a pas de brioches non plus...<br />
Mais qu’est-ce que vous avez alors? C’est un monde ça! Je me demande même si vous avez du café!<br />
En effet, monsieur, je peux vous le confirmer: notre stock de café est épuisé. Vous voulez un peu de thé?<br />
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