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Evénement<br />
4 à 7: la Foire du <strong>Havre</strong>,<br />
« à la conquête de l’espace »<br />
Quartiers<br />
8 à 14 : toute l’actualité de votre quartier<br />
15 : hommage à Pierre Souny,<br />
adjoint au maire chargé des Finances<br />
Fiscalité locale<br />
16 à 18 : tout savoir sur les impôts locaux<br />
cahier spécial<br />
19 à 34 : un numéro 100 pur sang havrais<br />
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> avance<br />
35 : le chantier du futur complexe aquatique<br />
Sports<br />
36 : les 50 ans du HTC<br />
37 : Open de tennis féminin<br />
38 : voile, championnats de France de Match Race<br />
Association<br />
40 : les 60 ans du Hot Club du <strong>Havre</strong><br />
Culture<br />
48 : 8 e Prix Océanes<br />
44 à 49 : les rendez-vous culturels du mois<br />
Tribune libre<br />
50 et 51 : expression des groupes politiques<br />
<strong>Sommaire</strong><br />
Edito<br />
Si la terrible nouvelle du décès de Pierre<br />
Souny, adjoint au maire chargé des<br />
Finances depuis 1995, auquel nous rendons<br />
hommage dans ce numéro, a plongé dans le<br />
deuil l’ensemble des élus de la municipalité,<br />
nous avons toutefois décidé de célébrer les<br />
dix ans de votre magazine. Car c’est ce qu’il<br />
aurait souhaité, faisant partie intégrante,<br />
et avec fierté, de l’équipe qui l’a mis en place.<br />
Voilà en effet dix ans que le magazine de<br />
la Ville du <strong>Havre</strong> existe, qu’il vous informe<br />
chaque mois de l’actualité municipale, et<br />
traite aussi bien de la vie quotidienne de<br />
tous les quartiers que des grands projets<br />
urbains qui rythment la nouvelle dynamique<br />
insufflée depuis un peu plus de dix ans.<br />
Aussi avons nous eu à cœur de profiter de ce<br />
numéro anniversaire pour vous surprendre<br />
en remontant le temps, et en dénichant des<br />
faits et des informations originales ayant<br />
marqué le siècle passé. Cette 100 e édition<br />
est ainsi l’occasion de raviver des souvenirs,<br />
mais aussi de mettre en lumière ce qui<br />
a contribué, et contribue encore, au<br />
rayonnement du <strong>Havre</strong> et à la fierté<br />
retrouvée de ses habitants. Bonne lecture<br />
à toutes et à tous.<br />
Antoine Rufenacht<br />
Maire du <strong>Havre</strong><br />
Océanes n° 100 – novembre 2006<br />
Magazine mensuel de la Ville du <strong>Havre</strong> - Mairie du <strong>Havre</strong><br />
BP 51 - 76084 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> Cedex - Tél. : 02 35 19 45 45<br />
Fax : 02 35 19 46 37. Site Internet www.ville-lehavre.fr<br />
Courriel : oceanes@ville-lehavre.fr<br />
Directrice de la publication Brigitte Dufour. Directeur de la<br />
rédaction Jean-René Martel. Rédacteur en chef Laurent<br />
Lavalle. Conception graphique - directrice artistique Anne<br />
Guélon. Rédaction Laurence Soulard - Françoise Jahan -<br />
Anne-Sophie Caucheteux - Béatrice Jodeau - Olivier<br />
Bouteiller - Marie Héron - Olivier Bouzard. Service photographique<br />
Erik <strong>Le</strong>villy Philippe Bréard - Virginie Follet - Eric<br />
Houri. Maquette Yannick Nédélec - Eric Picot. Impression<br />
Imprimerie ETC. Diffusion Adrexo. Nombre d’exemplaires<br />
92 000 - Dépôt légal à parution. Couverture Photo Eric<br />
Houri.<br />
Retrouvez Océanes sur le site Internet de la Ville du <strong>Havre</strong>,<br />
www.ville-lehavre.fr (rubrique Web Océanes)<br />
Pour tout problème de distribution du magazine, contactez<br />
Adrexo au 02 35 25 35 15.
4<br />
nov.06<br />
Evénement du mois<br />
Cette année, la Foire du <strong>Havre</strong> crée l’événement pour célébrer ses 20 ans d’existence. Une édition 2006 qui place en effet<br />
la barre très haut… beaucoup plus haut ! <strong>Le</strong> compte à rebours est lancé, rendez-vous du 11 au 19 novembre aux Docks Café<br />
pour une aventure inédite en France : « A la conquête de l’espace ».<br />
Vous étiez déjà 70 000 l’an passé pour admirer « <strong>Le</strong>s Trésors des<br />
Pharaons ». Dans un tout autre registre, Normand’Expo, qui produit<br />
cette année la totalité de l'exposition, a voulu se consacrer à<br />
un domaine résolument actuel pour présenter une galerie de pièces<br />
exceptionnelles, qui seront visibles uniquement au <strong>Havre</strong>.<br />
Une année de travail avec douze collaborateurs (des institutions<br />
françaises et européennes, des entreprises nationales et un média<br />
spécialisé), et trois collectionneurs privés pour que « A la conquête<br />
de l’espace » ne soit autre que l’une des plus importantes<br />
manifestations jamais organisées en France sur le sujet.<br />
Pas moins de 1 500 m2 , isolés du reste de la Foire,<br />
vous permettront de tout savoir sur les rapports<br />
entre la Planète bleue et le reste du Cosmos.<br />
L’homme dans l’espace<br />
Remontons quelques années en arrière :<br />
avril 1961, le Russe Youri Gagarine effectue le<br />
tout premier vol habité à bord du Vostok. Rien de<br />
très impressionnant aujourd’hui, mais imaginez, il y<br />
a plus de 45 ans, ce que cet événement présageait<br />
pour l’avenir...<br />
L’exposition propose de retracer un historique de la conquête<br />
spatiale, expliquant les motifs qui ont poussé l’Homme à aller au-delà de<br />
la stratosphère. Quatre combinaisons de vol habité, une authentique<br />
capsule Foton (2,70 m x 2,70 m), l’instrument Comet présent à bord de<br />
la station MIR, qui récupère des poussières solaires, ainsi<br />
qu’une maquette fidèle de l’ISS – la Station spatiale internationale<br />
– et son scaphandre Orlane, toujours employé pour<br />
des sorties extra-véhiculaires, rendent compte avec<br />
pédagogie de l’utilité de ces voyages.<br />
De nombreuses maquettes<br />
<strong>Le</strong>s satellites, c’est un peu « si loin, si proche ».<br />
On connaît leur utilité, mais sait-on à quel<br />
point ils sont présents dans notre vie<br />
quotidienne, à travers notamment la<br />
télévision et les téléphones portables ?<br />
Du « pionnier » Spoutnik à Galileo, vous<br />
saurez comment fonctionnent et à quoi<br />
servent ces machines hors du commun. Une<br />
exposition de photographies « Spot art » sera<br />
ainsi l’occasion de voir de magnifiques vues<br />
présentant l’évolution de la planète, prises par<br />
Spot 5, le satellite d’observation de la Terre. Ce dernier<br />
vous dit probablement quelque chose : il n’est autre<br />
que l’instrument de base de Météo France, indispensable<br />
aux prévisions climatiques.<br />
C’est aussi l’occasion de parler de l’un des piliers de l’industrie<br />
spatiale : la célèbre fusée Ariane, et son<br />
puissant moteur Vulcain 2 (3,30 m<br />
de hauteur, 2,36 m de large pour<br />
Ariane<br />
1, 4 et 5 ont été<br />
embarquées sur des cargos<br />
au <strong>Havre</strong> pour être transférées<br />
vers la Guyane.<br />
La Haute-Normandie est la troisième<br />
région de France en terme<br />
d’industrie et de recherche<br />
spatiales.<br />
<strong>Le</strong> saviez-vous ?<br />
2 750 kg), chargée de propulser les satellites<br />
dans le Cosmos. Une maquette d’Ariane 5 à<br />
l’échelle 1/20 e (3,30 m de hauteur)<br />
et une reproduction du site de<br />
lancement de Kourou (échelle<br />
1/200 e ), en Guyane, seront les<br />
témoins de ces décollages qui<br />
fascinent le grand public.<br />
A la conquête de l’espace<br />
La conquête de l’espace, c’est beaucoup de<br />
technologie, mais surtout une bonne dose<br />
de rêves et de projets d’avenir...<br />
Des images d’Hubble (le satellite<br />
d’observation de l’Univers), dont la<br />
majeure partie n’a jamais été dévoilée au<br />
public, seront ainsi diffusées sur un écran géant<br />
de 100 m2 . C’est le cas de la Planète rouge : Mars. Des<br />
vues fascinantes nous emmènent sur son sol, territoire<br />
que l’homme aimerait explorer un jour, comme ce fut le<br />
cas sur la Lune en juillet 1969. Pour répondre à la question<br />
« Comment pourrions-nous vivre sur Mars ? », des démonstrations<br />
basées sur des scénarios prospectifs, agrémentées de visions d’architecture<br />
spatiale, donneront une image hypothétique de la vie sur cet astre.<br />
La Foire expo, c’est aussi 350 exposants sur 15 000 m 2<br />
pour six secteurs d’activités :<br />
Du 11 au 19 novembre<br />
aux Docks Café,<br />
de 10 h à 19 h 30<br />
nocturnes les 14 et 17 jusqu’à 21 h.<br />
Restauration sur place, avec animation<br />
musicale. Parking gratuit. Garderie gratuite<br />
(enfants de 3 à 12 ans dans la limite des places disponibles).<br />
Tarif : 4 €, gratuit pour les moins de 15 ans<br />
accompagnés d’un adulte.<br />
Renseignements :<br />
normand-expo@wanadoo.fr<br />
L’émerveillement et la découverte restent les maîtres<br />
mots de cette exposition qui se veut ludique, avec<br />
l’aide de douze écrans plasma et autant de<br />
lecteurs DVD, jalonnant ses 1 500 m2 d’études,<br />
d’expériences et autres éléments de collection.<br />
A noter la réalisation par le CNES (Centre national<br />
d’études spatiales) d’une présentation pour le<br />
jeune public, ainsi que des dossiers pédagogiques<br />
à destination des écoliers havrais, fournis par l’ESA<br />
(Agence Spatiale européenne). C’est en effet le<br />
moment où jamais de développer des vocations : qui n’a<br />
jamais rêver de partir « A la conquête de l’espace » ?<br />
Anne-Sophie Caucheteux<br />
la gastronomie, l’habitat, l’ameublement, les services, les loisirs et l’artisanat. Pour les 20 ans de l’événement, le stand de la Ville du <strong>Havre</strong> se<br />
propose de vous informer sur le Centre d’appels de la mairie, où sept personnes travaillent au service de la population.<br />
<strong>Le</strong> Numéro Vert 0800 35 10 11 (appel gratuit depuis un poste fixe) n’est autre que votre meilleur allié pour tout renseignement sur des démarches<br />
administratives (comme la liste des documents à fournir pour la réalisation d’un passeport), des demandes d’intervention sur la voie publique<br />
(le signalement par exemple d’un feu tricolore endommagé), ou des renseignements divers (dans le domaine des sports ou encore de la<br />
collecte des déchets).<br />
Sur place à la Foire, deux agents de l’Equipe de proximité seront là pour répondre à vos questions ainsi qu’une personne du Centre d’appels,<br />
qui fera une démonstration en direct des demandes d’information des visiteurs. De nombreux cadeaux seront à gagner.<br />
5<br />
nov.06
6<br />
nov.06<br />
Brèves<br />
Infos<br />
Inscriptions<br />
pour les colis de Noël<br />
Nouvelle rue Michel Dubosc Rencontres régionales de la création /<br />
reprise d’entreprise<br />
Située entre les rues Labédoyère et Boieldieu, la nouvelle rue Michel Dubosc a<br />
été inaugurée, en présence de sa famille, le samedi 7 octobre par Antoine<br />
Rufenacht. <strong>Le</strong> maire du <strong>Havre</strong> tenait à rendre hommage à cet avocat de formation,<br />
inscrit au barreau dès 1933, mais aussi à l’homme public qui occupa de nombreux<br />
mandats au sein de la municipalité havraise et du Département.<br />
Né en 1912, décédé en 2002, Michel Dubosc fut conseiller municipal et adjoint<br />
de plusieurs maires du <strong>Havre</strong> entre 1947 et 1965. Il fut élu président de l’OPHLM<br />
durant 35 ans, et président du Conseil général de 1964 à 1973.<br />
Sextants géants !<br />
Sextants géants et balises insolites<br />
débarquent sur la ville. Ces pièces<br />
monumentales de 3 à 5 mètres de<br />
diamètre se sont posées là où les<br />
chantiers urbains battent le plein :<br />
auprès du futur complexe aquatique,<br />
près du pont des Docks, aux abords<br />
de l’esplanade Bellot, etc.<br />
Objets éphémères, ils vivront ce que<br />
vivent les panneaux d’information :<br />
l’espace d’un chantier, soit deux ans<br />
maximum. <strong>Le</strong> temps pour ce nouveau<br />
dispositif de signaler les travaux en<br />
cours et d’apporter des renseignements<br />
aussi bien techniques sur le<br />
chantier qu’historiques sur le quartier.<br />
Ces instruments de navigation hors<br />
normes aideront les Havrais à ne pas<br />
perdre le Nord, à s’y retrouver dans la<br />
métamorphose de leur ville et à mieux<br />
comprendre les projets engagés.<br />
Si vous résidez au <strong>Havre</strong>, n’exercez aucune profession,<br />
n’êtes pas soumis(e) à l’impôt sur le revenu et êtes<br />
né(e) avant le 1er janvier 1941, la Ville du <strong>Havre</strong> est heureuse<br />
de vous compter parmi les bénéficiaires du traditionnel<br />
colis de Noël.<br />
Pour l’obtenir, il suffit de vous inscrire entre le lundi 13 et le<br />
vendredi 24 novembre dans les lieux suivants :<br />
Hôtel de Ville (service Etat Civil et Services à la Population<br />
tél. : 0 800 35 10 11 – appel gratuit depuis un poste fixe –,<br />
du lundi au vendredi de 8 h à 17 h, ou 02 35 19 45 23 le<br />
samedi de 9 h à 11 h 50).<br />
Maison de quartier d’Aplemont,<br />
45, rue des Saules<br />
Mairie annexe de Bléville,<br />
17, rue Pierre Farcis<br />
Maison de quartier du Bois-de-Bléville,<br />
16, allée Pierre de Coubertin<br />
Maison municipale de Caucriauville,<br />
40, rue Jules Vallès<br />
Maison de quartier Eure/Brindeau,<br />
45, rue Gustave Brindeau<br />
Mairie annexe de Graville/Soquence,<br />
161, rue de Verdun<br />
Maison de quartier du Mont-Gaillard,<br />
70, avenue du Mont-Gaillard<br />
Maison de quartier des Neiges,<br />
16, rue du Homet<br />
Mairie annexe de Rouelles,<br />
Rue Eugène Mopin<br />
Mairie annexe de Sanvic,<br />
1, rue Jean Borda<br />
N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité, d’un<br />
justificatif de domicile (quittance EDF, loyer ou téléphone),<br />
de l’avis d’imposition sur le revenu de 2005. <strong>Le</strong>s titulaires<br />
du Fonds National de Solidarité devront se munir du titre<br />
de pension.<br />
« Une réclamation, une info, une démarche : composez le 0 800 35 10 11 »<br />
© E. <strong>Le</strong>villy<br />
DR<br />
© Ph. Bréard<br />
<strong>Le</strong>s Rencontres régionales de la création et de la reprise d’entreprise se tiendront le<br />
14 novembre à la Chambre de Commerce et d’Industrie du <strong>Havre</strong>.<br />
Destinée à sensibiliser le plus large public aux thématiques de l’aventure entreprenariale,<br />
cette manifestation est une source d’informations pour les porteurs de projets, chefs<br />
d’entreprise, étudiants des universités et des écoles d’enseignement supérieur. De nombreux<br />
professionnels (CCI, plates-formes d’initiative, banques, experts-comptables, avocats, notaires,<br />
organismes liés à la création d’entreprise, pépinières, clubs d’entrepreneurs, grandes<br />
entreprises...) assurent un accueil personnalisé autour de 7 pôles de compétences :<br />
montage de projet / prévisions financières et financement / implantation / structure juridique<br />
et régime fiscal / protection sociale, recrutement des salariés et assurances / gestion,<br />
organisation et développement de l’entreprise / formalités de démarrage.<br />
Un cycle de sept conférences d’une heure, animées par des professionnels, complètera<br />
les éclairages sur ces problématiques.<br />
CCI du <strong>Havre</strong>, esplanade de l’Europe, le 14 novembre de 9 h à 19 h (entrée gratuite).<br />
Métiers du transport<br />
Des logiciels made in <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><br />
Ils sont trois Havrais, informaticiens et/ou professionnels du transport, à avoir osé<br />
se lancer dans cette « niche » : l’édition de logiciels spécifiques pour transitaires,<br />
agents maritimes, manutentionnaires et transporteurs routiers. « Nous avons choisi,<br />
non pas d’adapter des produits informatiques existants, mais de faire véritablement<br />
du sur mesure pour nos clients, confie Vincent Bézirard, l’un des associés rompu<br />
depuis près de 20 ans aux métiers du transport. Nous proposons des solutions qui<br />
couvrent le traitement de l’ensemble des maillons de la chaîne logistique, depuis<br />
l’enlèvement jusqu’à la livraison finale en passant par l’entreposage et le transit. »<br />
© Ph. Bréard<br />
Nouveau<br />
L’Art’ Sport Café<br />
Surfant sur la nouvelle dynamique des quartiers sud et du renouveau des docks,<br />
Alain Degré et Anthony Guesdon ont réussi leur pari : créer un lieu réunissant des<br />
activités sportives (squash, badminton, golf et fitness) et culturelles (spectacles,<br />
concerts et expositions).<br />
L’Art’ Sport Café a ouvert ses portes dans le quartier de l’Eure, juste en face du<br />
Vaisseau. <strong>Le</strong>s 4 000 m2 de ces anciens entrepôts d’une société de logistique s’y<br />
prêtent à merveille. De plus, on peut y organiser des séminaires, des conférences,<br />
et se restaurer dans une ambiance tropicale.<br />
Renseignements sur place, rue Marcel Toulouzan, et sur www.artsportcafe.com<br />
Au <strong>Havre</strong>, premier port à conteneurs de France, la toute jeune société Narval Logistic Software – qui a démarré son activité en 2004 et compte<br />
déjà huit salariés – commence à toucher un certain nombre de professionnels du transport. <strong>Le</strong>squels, face à la concurrence des grands groupes<br />
internationaux, trouvent ici un moyen de mettre l’accent sur la qualité de leurs prestations tout en gagnant en productivité.<br />
Contact : Narval Logistic Software, 1, rue Montmorency - 76600 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>. Tél. : 02 35 24 62 22 - Site web : www.narval.fr<br />
© Ph. Bréard<br />
7<br />
nov.06<br />
DR
8<br />
nov.06<br />
Quartiers<br />
Caucriauville<br />
Etre parent, parlons-en !<br />
Du 28 novembre au 2 décembre, la Semaine des parents mettra en valeur<br />
l’ensemble des réalisations des familles et associations de Caucriauville<br />
dans le domaine des relations entre parents et enfants.<br />
Cette manifestation, soutenue par la Ville du <strong>Havre</strong>, le Département de<br />
Seine-Maritime, la Caisse d’Allocations Familiales du <strong>Havre</strong> et l’Association<br />
Havraise d’Action et de Promotion Sociale est pilotée et coordonnée par la<br />
CAF du <strong>Havre</strong>.<br />
Depuis 2001, les équipes de la CAF animent une réflexion avec l’ensemble<br />
des acteurs sociaux de Caucriauville, afin de soutenir les adultes dans leur<br />
rôle de parents. <strong>Le</strong>s structures institutionnelles, les associations du quartier<br />
et des groupes de parents travaillent ensemble pour mieux comprendre les<br />
besoins des familles, leur proposer des services ou améliorer ceux existant<br />
déjà, inviter les parents à s’impliquer dans les diverses actions mises en<br />
place. Dans ce contexte, une réelle dynamique de quartier s’est peu à peu<br />
instaurée et a permis aux familles du quartier de trouver des réponses<br />
adaptées et variées.<br />
La Semaine des parents a été longuement préparée en amont lors de divers<br />
ateliers : réalisation de scènes théâtrales, reportages photos, création de<br />
jeux géants, mise en scène de contes, partages de comptines, goûters<br />
festifs, démonstrations de massages bébé...<br />
DR<br />
L’essentiel de la manifestation se tiendra à la salle des fêtes de Caucriauville,<br />
mais d’autres structures du quartier sont également concernées (bibliothèque,<br />
halte Goubin, gymnase Vaillant, salle de judo du Pré Fleuri...). Tout au long de<br />
cette semaine, au cours de laquelle les parents seront à l’honneur, de très<br />
nombreuses animations interactives seront proposées : projections de films,<br />
conférences, débats, représentations théâtrales, expositions, contes, ateliers<br />
créatifs, pédagogiques et ludiques...<br />
Renseignements au 0235457439.<br />
DR<br />
© E. <strong>Le</strong>villy<br />
Mardi 28 novembre<br />
Ouverture officielle à 14 h à la salle des fêtes.<br />
De 14h15 à 16h15:Comment communiquer avec l’école quand on<br />
est parent ? Correspondances filmées suivies d’une conférencedébat.<br />
De 14 h à 16 h à la halte Goubin : démonstration de massages bébé<br />
et exposition.<br />
De 20 h à 21 h 30 : représentation théâtrale par les parents sur le<br />
thème parents/école, suivie d’un débat.<br />
Mercredi 29 novembre<br />
De 14h à 15h30:espace convivial consacré au conte et exposition.<br />
De 15 h 30 à 17 h 30 : création, animation de marionnettes et<br />
exposition.<br />
A 17h30:représentation par les parents conteurs.<br />
Jeudi 30 novembre<br />
De 9 h 30 à 11 h 30 : temps d’échange sur l’allaitement et expositions.<br />
De 14 h à 16 h 30 : <strong>Le</strong> buffet des saveurs, présentation et dégustation,<br />
atelier de confection d’un goûter festif et exposition.<br />
De 14h à 16h:espace convivial consacré au conte et exposition.<br />
A 17 h : animation interactive sur l’alimentation de l’adolescent.<br />
Vendredi 1 er décembre<br />
De 14 h à 16 h : espace convivial consacré au conte et exposition.<br />
De 14h à 16h: atelier de confection de porte-bébés, diffusion<br />
d’un film réalisé lors des ateliers de massages bébé et de<br />
portage à travers les cultures, expositions.<br />
De 18 h 30 à 20 h 30 : échange et débat sur les bienfaits du<br />
massage bébé.<br />
DR<br />
Samedi 2 décembre<br />
De 9 h 30 à 11 h 30 : temps d’échanges avec les familles et les<br />
acteurs du quartier autour d’un café, exposition photos.<br />
De 14 h à 17 h au gymnase Vaillant : jeux géants réalisés par les<br />
familles.<br />
De 14 h à 16 h à la salle de judo du Pré Fleuri et au gymnase<br />
Vaillant : animations sportives.<br />
A 16h30:clôture de la manifestation.<br />
DR<br />
Jeune espoir de la magie moderne, Fabien Soudière compose un monde entre poésie<br />
et originalité.<br />
Artiste accompli à seulement 17 ans, le jeune Fabien Soudière met ses talents de danseur, jongleur et comédien<br />
au service de spectacles originaux, pour lesquels il a déjà reçu de nombreux prix. Il compose un univers<br />
poétique et moderne, faisant la part belle à l’émotion et au rêve. « <strong>Le</strong> fait que je travaille la danse contemporaine,<br />
le théâtre et l’improvisation enrichit mon travail artistique, souligne-t-il. Cela lui donne du sens et permet<br />
d’exprimer des sentiments, des émotions. »<br />
<strong>Le</strong> jeune Havrais est tombé dans la potion magique tout petit. A 12 ans déjà, il monte un spectacle avec<br />
des amis du collège. « Nous nous sommes débrouillés tout seuls et l’avons fait tourner dans les maisons<br />
de quartier du plateau nord (Caucriauville, Mont-Gaillard...), raconte-t-il. Nous avons donné plus de<br />
130 représentations avec succès et avons décidé de continuer. »<br />
Au fil des mois, de nombreux jeunes rejoignent le groupe d’amis, et, en 2004, Fabien<br />
fonde la Junior Association Faby Dream, qui compte aujourd’hui 35 membres, tous<br />
âgés de moins de 18 ans. L’association organise alors son premier gros gala, Magic<br />
Show, au Théâtre du Sirocco à Saint-Romain-de-Colbosc. « Avec les jeunes et leurs<br />
parents, nous avons tout organisé nous-mêmes, indique-t-il : la communication<br />
(2 000 affiches), l’administration, la recherche de financements, la billetterie... »<br />
Quelque 600 personnes applaudissent les deux représentations de ce spectacle<br />
mêlant grande illusion, danse et chant.<br />
Pro à 16 ans !<br />
La seconde édition du Magic Show, qui a lieu en 2005 à l’occasion du Téléthon, remplit la salle quasiment sans<br />
publicité. Elle réunit des grands noms de l’univers de la magie : Mimosa, Thierry<br />
Schanen, Alexandre Tocqueville, Jordan Gomez, Cylios... que Fabien a<br />
rencontrés en participant à de grands championnats, au cours desquels<br />
son numéro fétiche <strong>Le</strong> peintre magicien a été plusieurs fois<br />
primé pour son originalité. Il a, entre autres, remporté le 3 e prix du championnat<br />
de France de magie FFAP 2005. « J’y incarne un peintre sans inspiration,<br />
explique-t-il, persécuté par ses pinceaux et qui dompte la matière<br />
qui l’entoure, la transforme et transforme sa toile en œuvre d’art. Je<br />
n’utilise pas d’accessoires classiques, mais ceux que je fabrique moi-même<br />
ou aidé par mes amis. »<br />
Parallèlement, Fabien continue les concours et remporte coup sur coup, en 2006, le Grand Prix du<br />
jeune public des Etoiles de la magie, l’Etoile de bronze de la Vallée de l’Eau d’Olle et le Prix Magie Pictural<br />
Méribel. C’est l’année où tout se précipite. <strong>Le</strong>s 19 et 20 avril, la troupe de la Junior Association Faby Dream<br />
monte Music and dance à la salle Sarah Bernhardt de Sainte-Adresse et, dix jours plus tard, un 3 e Magic Show<br />
a lieu au Théâtre de l’Hôtel de Ville du <strong>Havre</strong>, avec de nouveaux invités prestigieux.<br />
Aujourd’hui, sa passion et son travail lui permettent d’être invité dans de nombreux festivals et de fréquenter<br />
les plateaux de télévision. Récemment, Patrick Sébastien l’a même contacté pour participer à son émission<br />
<strong>Le</strong> plus grand cabaret du monde. D’ici là, il s’envolera pour l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie pour participer<br />
à des concours internationaux. « Mais je finis mes études en même temps », précise-t-il modestement.<br />
Quartiers<br />
Centre<br />
La palette du magicien<br />
DR<br />
DR<br />
Contact<br />
06 66 13 60 56<br />
9<br />
nov.06<br />
DR
© E. <strong>Le</strong>villy<br />
10<br />
nov.06<br />
Quartiers<br />
Mont-Gaillard<br />
<strong>Le</strong> compte à rebours a commencé pour le foudroyage des deux tours<br />
qui dominent la place du Mont-Gaillard et le quartier depuis trois<br />
décennies. Cet été, parallèlement à la démolition de la dalle de la place<br />
du Mont-Gaillard et de la passerelle située rue de la Bigne-à-Fosse, des<br />
entreprises spécialisées préparaient déjà cette opération de foudroyage<br />
des deux tours de 18 étages, programmée dans la matinée du<br />
26 novembre.<br />
Sandrine Vautier,<br />
conseillère municipale déléguée<br />
sur Mont-Gaillard<br />
« Vue d’un très bon œil par de nombreux<br />
habitants, l’opération est le fruit de beaucoup<br />
de travail : elle s’inscrit dans le projet global<br />
de réaménagement du Mont-Gaillard, notamment avec les<br />
nouvelles installations du parc sportif. Certes, avec ces deux<br />
tours, c’est une partie des souvenirs du quartier qui entre dans<br />
l’histoire. Malgré la nostalgie de certains, je constate que la<br />
transformation donnera une plus grande unité au Mont-<br />
Gaillard. On s’éloigne de l’esprit d’îlot pour affermir l’identité<br />
d’un quartier plus homogène. Des barrières tombent, ce qui est<br />
bon pour l’image, mais aussi pour ancrer le changement de<br />
mentalité vis-à-vis de ce quartier exceptionnel auquel nous<br />
sommes tous très attachés. »<br />
<strong>Le</strong> 26 novembre, à 11 h 30<br />
Place nette<br />
Sous l’impulsion de la municipalité, le quartier du Mont-Gaillard a été considérablement transformé<br />
ces dernières années. Ce 26 novembre, si cette date est validée, une opération spectaculaire<br />
concernera la place située en son cœur, avec la destruction de ses deux tours.<br />
Ouvrir de nouvelles perspectives<br />
« Une fois les gravats déblayés, deux nouvelles voies de desserte à sens<br />
unique contribueront à une meilleure liaison entre les différents îlots du<br />
quartier, explique Agathe Cahierre, 1 er adjoint au maire, chargée de la<br />
Politique de la Ville et des Grands Projets urbains : l’une reliera l’avenue<br />
du Mont-Gaillard à la rue Henri-Wallon, l’autre la rue de la Bigne-à-Fosse à<br />
l’allée du Mont-Gaillard. Une piste cyclable traversera la place jusqu’à la<br />
promenade du parc sportif, contribuant à de nouvelles habitudes de<br />
déplacement. »<br />
Ce choix participe au nouveau plan de circulation du quartier et s’inscrit<br />
dans la perspective du futur contournement de Bléville dont la mise en<br />
service est prévue en 2007.<br />
Ce n’est pas tout : les habitants des douze immeubles de l’îlot vont eux<br />
aussi bénéficier d’opérations d’embellissement de leur cadre de vie, des<br />
transformations prises en charge par les bailleurs IBS et Dialoge.<br />
« L’ensemble du projet est accueilli très favorablement », se réjouit<br />
Agathe Cahierre.<br />
Plus accessible et plus ouverte, la nouvelle place du Mont-Gaillard servira<br />
véritablement de lien au cœur du quartier et mettra en valeur les logements<br />
alentour.<br />
<strong>Le</strong> foudroyage,<br />
mode d’emploi<br />
e foudroyage est une méthode de destruction par explosifs parfai-<br />
L tement adaptée aux tours de plus de 15 étages. En quelques<br />
secondes, la tour s’effondre sur elle-même. Peu de vibration, pas de<br />
projection de gravats. Quelques précautions sont néanmoins indispensables<br />
comme la mise en place d’un périmètre de sécurité et<br />
d’évacuation. <strong>Le</strong>s fenêtres du voisinage doivent être bien fermées et<br />
les façades proches sont protégées par des bâches. Cette méthode a<br />
permis la destruction de la tour Komarov à Caucriauville en mai 2005.<br />
<strong>Le</strong> choix du dimanche comme jour du foudroyage a été retenu pour limiter<br />
la gène occasionnée aux riverains et aux structures commerciales et<br />
publiques nombreuses dans le périmètre : à noter que le restaurant<br />
Flunch et le centre Emmanuel, tous deux situés dans l’enceinte du centre<br />
commercial, seront fermés.<br />
Mesures exceptionnelles<br />
Bien entendu, l’opération de foudroyage nécessite des mesures<br />
particulières. Grâce au recensement effectué début octobre, les quelque<br />
2 500 habitants du périmètre ont tous été informés des détails<br />
de l’opération. <strong>Le</strong>s résidents du périmètre qui en ont manifesté<br />
l’intention seront accueillis au sein du plateau scolaire<br />
Kergomard le temps des opérations. Des activités variées pour<br />
tous les âges seront proposées ainsi qu’un déjeuner le midi.<br />
Foudroyage de la tour Komarov à Caucriauville<br />
Dans un souci de protection et d'accès des engins de chantier et de<br />
véhicules de secours, les véhicules des résidents concernés devront<br />
être sortis du périmètre de sécurité avant 8 h le jour du tir. Un arrêté<br />
municipal sera pris pour réglementer le stationnement des véhicules<br />
et la circulation automobile, et, par conséquent, interdire l'accès au<br />
périmètre de sécurité, instauré autour des deux tours, avec possibilité<br />
d'enlèvement de tout véhicule stationné à proximité immédiate des<br />
tours, le 26 novembre, à partir de 8 h et jusqu'à la levée du dispositif de<br />
sécurité par les autorités.<br />
D’où observer le foudroyage ?<br />
<strong>Le</strong> parking nord du centre commercial permettra aux curieux et riverains<br />
d’assister à ce moment historique du quartier qui verra s’ouvrir un nouveau<br />
chapitre de la vie du Mont-Gaillard. Attention, l’accès sera exclusivement<br />
réservé aux piétons !<br />
Déroulement<br />
de l’opération<br />
6h30 :<br />
début des opérations d’évacuation<br />
des habitants du périmètre de sécurité<br />
et acheminement vers la structure<br />
d’accueil.<br />
8h00 :<br />
bouclage du périmètre au moyen de<br />
barrières, les forces de police assurant<br />
la surveillance et l’orientation de la<br />
circulation.<br />
11 h 30 :<br />
foudroyage des deux tours.<br />
© Ph. Bréard<br />
11<br />
<strong>Le</strong>villy E.<br />
nov.06 ©
12<br />
nov.06<br />
Quartiers<br />
Sanvic<br />
Avec ses étranges machines, Jacques Brodier explore le<br />
« bruit cosmique ».<br />
C<br />
’est au rez-de-chaussée d’une petite maison donnant sur un bout de<br />
jardin, où se dressent des antennes, que Jacques Brodier a installé<br />
ses « appareils de navigation à travers le bruit du monde ».<br />
Chercheur infatigable et inspiré, il a fabriqué lui-même quantité de drôles<br />
de machines, dont il a déposé les brevets d’invention. Elles portent des<br />
noms poétiques, évoquant un paysage musical offrant de nouveaux<br />
aperçus sur l’étrangeté profonde de notre monde familier : Filtre de réalité,<br />
Antenne-hélice pour l’écoute du bruit cosmique, Convertisseur à gamme<br />
glissante, Harpe ondienne...<br />
Bien que ressemblant extérieurement à des assemblages hétéroclites,<br />
elles utilisent les techniques les plus sophistiquées pour recevoir le bruit<br />
radio dans de bonnes conditions et se déplacer commodément à travers<br />
ses strates, ses déserts et ses plages... Pour l’écouter en stéréo et aussi<br />
pour le remodeler. « J’explore les ondes courtes sur une large plage,<br />
indique l’artiste. Je travaille sur l’analogique où le signal n’est pas découpé,<br />
car je tiens à conserver le silence analogique, c’est-à-dire naturel, qui relie<br />
entre eux les mots ou les autres signaux et qui contient les éléments parasites<br />
de la communication (microsons, orages magnétiques, parasites,<br />
turbulences de l’ionosphère, flux solaires...). »<br />
Ces nuages de signaux, véritable océan d’informations, sont ensuite<br />
transformés et remodelés grâce à des systèmes de filtrage, de résonance,<br />
de mixage ou autres géniaux bidouillages électroniques, dans un<br />
assemblage modulable et illimité. Un clavier infini qu’il modèle comme<br />
une sorte d’argile et avec lequel il créé un paysage musical surprenant.<br />
Une musique de l’instant<br />
« A force d’écouter, explique-t-il, je me suis rendu compte qu’il y avait un<br />
autre bruit, qui surgissait parfois, inattendu et saugrenu, entre les<br />
fréquences des stations officielles et commerciales. Un peu comme<br />
si au détour d’une rue, vous vous trouviez brutalement devant une<br />
jungle luxuriante et silencieuse... Et, au-delà, tout au loin, dans un<br />
grand espace, le bruit de la mer... »<br />
Dans son atelier sont entreposées des centaines de bandes enregistrées<br />
qu’il réécoute parfois mais ne retravaille jamais. « Il n’y a pas de<br />
retouches possibles, affirme-t-il. C’est un événement dans le temps et<br />
dans l’espace, une musique de l’instant, impossible à répéter, comme les<br />
taches solaires. »<br />
Ses installations, dont l’une d’entre elles a été exposée au musée<br />
Malraux, sont souvent interactives avec le public. L’allée des fréquences,<br />
bordée de 48 haut-parleurs suspendus qui distribuent le son dans l’espace,<br />
est équipée d’un clavier que les gens peuvent utiliser pour produire de la<br />
musique. <strong>Le</strong>s personnes en mouvement dans le champ de l’objectif d’un<br />
modulateur optique modifient également la distribution des signaux sur les<br />
haut-parleurs.<br />
Jacques Brodier collabore également avec d’autres artistes, comme lors<br />
du projet L’homme et la machine à Bruxelles, où des musiciens ont joué<br />
sur les instruments qu’il a créés. Actuellement, il travaille sur une<br />
installation intitulée Hommage à Gaston Bachelard, mettant en<br />
scène 24 chanteurs dont les voix sont mixées, modulées et distribuées<br />
par la lumière du feu et de l’eau.<br />
Contact<br />
0235461171<br />
© Ph. Bréard<br />
Offensive Association, en partenariat<br />
avec Trait d’Union, organise une battle<br />
time, samedi 25 novembre au gymnase<br />
Beauville. Cette manifestation, qui<br />
l’an dernier avait rassemblé plus de<br />
1 000 personnes venant de toute la<br />
région, se situe entre la compétition<br />
sportive et la rencontre de danse.<br />
Elle a pour objectifs de promouvoir<br />
une nouvelle culture urbaine autour<br />
de la danse, de construire un projet<br />
pédagogique éducatif, de faire<br />
découvrir la dimension culturelle et<br />
artistique du mouvement hip-hop.<br />
Plusieurs temps forts rythmeront la<br />
soirée : battles breakdance et newstyle,<br />
shows (Lock MasterZ, Nexx <strong>Le</strong>vel...). <strong>Le</strong> jury classera les danseurs suivant des critères précis : interprétation<br />
de la musique par le danseur, degré de difficulté des enchaînements chorégraphiques, originalité,<br />
créativité et style, répartition des passages de chaque danseur dans son équipe. De jeunes danseurs<br />
havrais seront invités à participer à l’événement, ce qui leur permettra de confronter leur expérience<br />
à celle d’autres danseurs et ainsi de s’enrichir de cet échange.<br />
Ouverture des portes à 17 h.<br />
Contacts: 0622026690 offensive.association@laposte.net<br />
ou 02 35 44 41 12 (Redouane Tamer) tuhavre@aol.com<br />
DR<br />
<strong>Le</strong> samedi 11 novembre,<br />
l’Union nationale des combattants<br />
(section Sanvic-Bléville)<br />
commémorera le 90 e anniversaire<br />
de la bataille de Verdun.<br />
Un hommage sera rendu à<br />
12 h devant le monument du<br />
« Poilu » qui se dresse dans le<br />
jardin de la mairie annexe de<br />
Sanvic. Toutes les associations<br />
patriotiques, anciens combattants<br />
et tous les Havrais sont<br />
invités à y participer.<br />
DR<br />
Quartiers<br />
Brèves<br />
Culture urbaine Conseils<br />
Balade numérique<br />
<strong>Le</strong> site aucoindelarue.fr est le fruit de la rencontre entre un<br />
talentueux photographe, Bruno Julé, et un infographiste,<br />
Laurent Verneuil. L’idée est née lors de la venue du Royal de<br />
Luxe sur <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> et devant l'enthousiasme suscité par l’ampleur<br />
de la manifestation. Il propose une galerie photos permettant<br />
d’en revoir et revivre tous les moments forts. Au-delà,<br />
l’objectif est de confronter images et moyens de communication<br />
rapides autour de sujets simples, la ville, la rue... <strong>Le</strong> site<br />
est une invitation à une balade numérique. Entre cheminement<br />
d’images et de sons captés de-ci de-là. Instantanés d’un<br />
« <strong>Havre</strong> » de paix, quête d’une ville où l’espace est investi par<br />
de drôles de manifestations.<br />
DR<br />
de quartiers<br />
Centre-ville<br />
Jeudi 2 novembre à 19 h, à l’Hôtel de Ville<br />
(salle des Mariages), en présence d’Olivier<br />
Jougla, Conseiller municipal.<br />
Rond-Point/Danton/Sainte-Marie<br />
Saint-Léon/Observatoire<br />
Mardi 7 novembre à 18 h 30, à la SAM<br />
Massillon (92, rue Bourdaloue), en présence<br />
d’Odile Manquin, Adjoint au maire.<br />
Sanvic<br />
Jeudi 9 novembre à 18 h 30, à la salle des<br />
fêtes (mairie annexe de Sanvic), en présence<br />
de Brigitte Dufour, Adjoint au maire.<br />
Bléville/Dollemard<br />
Jeudi 16 novembre à 18 h 30, à la salle des<br />
fêtes (rue Pierre Farcis), en présence de<br />
Catherine Millet et François Quinart,<br />
Conseillers municipaux.<br />
Eure/Brindeau<br />
Mardi 21 novembre à 18 h 30, à la maison de<br />
quartier Brindeau (45, rue Gustave Brindeau),<br />
en présence de Francine Valetoux, Conseiller<br />
municipal.<br />
Graville/Soquence<br />
Jeudi 23 novembre à 18 h 30, au foyer-club de<br />
Soquence (166, rue Commandant Abadie), en<br />
présence de Jacqueline Marais, Adjoint au<br />
maire.<br />
Neiges<br />
Mardi 28 novembre à 18 h 30, à la salle des<br />
fêtes (39, boulevard de Graville), en présence<br />
d’Arnaud <strong>Le</strong> Quellec, Conseiller municipal.<br />
Aplemont/Sainte-Cécile<br />
Frileuse/Acacias<br />
Jeudi 30 novembre à 18 h 30, à la salle des<br />
Acacias (52, rue des Acacias), en présence de<br />
Roger Segain, Conseiller municipal.<br />
13<br />
nov.06
14<br />
nov.06<br />
Quartiers<br />
Brèves<br />
Vendredi 17 et samedi 18 novembre :<br />
vente annuelle (layette, napperons, tabliers, sacs...)<br />
au profit des malades du Centre Hospitalier du <strong>Havre</strong>,<br />
55, avenue René Coty.<br />
Journée familiale<br />
<strong>Le</strong>s partenaires institutionnels<br />
et associatifs,<br />
les professionnels de la<br />
petite enfance de<br />
Bléville-Dollemard organisent<br />
la première<br />
« Journée parentsenfants<br />
», le mercredi<br />
15 novembre (de 10 h<br />
à 12 h et de 14 h à 17 h),<br />
à la salle des fêtes de Bléville. Cette manifestation s’adresse<br />
particulièrement aux parents, accompagnés ou non d’enfants,<br />
ainsi qu’aux adultes habitant le quartier et ses environs. Au<br />
programme : animations sous forme d’ateliers, démonstrations<br />
d’initiations sportives adaptées à la petite enfance, spectacle<br />
de la compagnie théâtrale professionnelle Vizavie intitulé Du<br />
tintamarre dans le placard, bourse aux jouets et layette, points<br />
d’information (droit des familles, éducation, loisirs...).<br />
Entrée gratuite. Tél. : 0235440313.<br />
<strong>Le</strong>s vide-greniers<br />
5 novembre : salle des fêtes de Bléville et salle François I er<br />
11 novembre : salle des fêtes de Bléville<br />
12 novembre : salle des fêtes de Bléville et salle Franklin<br />
19 novembre : salle François I er<br />
26 novembre : salle Franklin<br />
Lotos<br />
1 er et 4 novembre : salle des fêtes de Graville<br />
11 et 12 novembre : salle Cassin<br />
17 novembre : salle des fêtes des Neiges<br />
18 novembre : salle des fêtes de Bléville<br />
19 novembre : salle des fêtes de Graville et salle des fêtes de Caucriauville<br />
26 novembre : salle des fêtes de Graville et salle Cassin<br />
DR<br />
DR<br />
Blocs-Notes<br />
Aplemont/Sainte-Cécile/Frileuse/Acacias<br />
Graville-Soquence<br />
a Du 6 au 13 : exposition et concours avec la Société des Volières du <strong>Havre</strong><br />
(salle des fêtes de Graville). 06 61 83 93 95.<br />
Mairie annexe de Graville<br />
a Exposition photos sur “l’Age d’Or Industriel de Graville fin XVIII e<br />
et XIX e siècles” organisée par l’Association des Amis du Prieuré<br />
Comité des Acacias<br />
a 8 novembre : émission de TF1, Attention à la marche<br />
a 19 novembre : repas Beaujolais et pot-au-feu (salle des Acacias)<br />
Comité Sainte-Cécile<br />
a 19 novembre : repas<br />
Comité Aplemont<br />
a 26 novembre : repas<br />
Bléville<br />
a 11 et 12 novembre : grand bric à brac de l’association St-Jean-Baptiste<br />
(142, rue Théophile Gautier)<br />
a 25 novembre : dîner-spectacle <strong>Le</strong>s Maestrias à la salle des fêtes<br />
(40 € repas compris). 02 35 46 81 66.<br />
Caucriauville<br />
a 26 novembre : marché de Noël (salle des fêtes, de 8 h à 19 h).<br />
Contact: 0235542736.<br />
Centre<br />
a 4 et 5 novembre : salon de la BD, du polar et du vieux livre (salle Franklin).<br />
02 35 54 03 63.<br />
Comité Perrey – Saint-Joseph – Halles Centrales<br />
a 16 novembre : repas<br />
Comité Thiers-Coty<br />
a 8 novembre : loto<br />
a 22 novembre : inscriptions pour le colis de Noël et renouvellement des<br />
adhésions<br />
a 8 et 15 novembre : inscriptions pour le repas de Noël<br />
Mare Rouge<br />
Comité Mare Rouge<br />
a 4 novembre : repas à thème et pièce de théâtre Mariage du siècle<br />
a 25 novembre : sortie cabaret<br />
Tourneville/Haut-Graville<br />
Comité de Tourneville<br />
a 26 novembre : repas<br />
Comité du Haut-Graville et Vornier<br />
a 4 novembre : manille<br />
a 19 novembre : assemblée générale<br />
25 et 26 novembre, de 8 h à 18 h non-stop aux Docks Café :<br />
400 exposants dont la moitié des stands renouvelés le dimanche.<br />
Entrée : 2,50 € (gratuit pour les moins de 15 ans accompagnés).<br />
Tél.: 0235466233 – 0276056233 – 0625475425.<br />
Pierre Souny,<br />
Un homme d’engagement,<br />
de rigueur et de conviction<br />
C’est avec une infinie tristesse que le 11 octobre dernier, nous apprenions<br />
le décès de Pierre Souny, adjoint au maire chargé des Finances, des<br />
suites d’une longue et pénible maladie à l’âge de 78 ans. La municipalité<br />
havraise venait de perdre l’un des principaux acteurs du renouveau de la<br />
ville, un homme de responsabilités et de conviction, pour qui l’engagement<br />
citoyen a toujours résonné comme une évidence au service de ses proches<br />
comme de ses concitoyens.<br />
Fidèle à la rigueur de son tempérament volontaire, parfois pugnace, Pierre Souny aura courageusement lutté jusqu’au bout de ses forces.<br />
Car jusqu’au bout, il a tenu les rênes des finances municipales, supervisant les dossiers et paraphant des documents importants jusqu’au<br />
terme de sa résistance physique.<br />
De ses brillantes études menées de 1939 à 1948 au sein des écoles militaires préparatoires, puis au Prytanée de La Flèche, Pierre Souny reçut<br />
très jeune l’enseignement de valeurs telles que la discipline, le respect de l’autre et la rigueur.<br />
Des valeurs qu’il transcendera en accédant au titre d’ingénieur de l’Ecole nationale supérieure des industries chimiques de Nancy, puis d’ingénieur<br />
docteur ès-sciences physiques en juin 1953. Sa carrière professionnelle fut du reste à la hauteur de cet investissement personnel puisqu’il sut gravir<br />
tous les échelons, notamment au sein des sociétés Péchiney et Rhône-Poulenc, pour finalement diriger l’usine Manolène à Gonfreville-l’Orcher.<br />
Toutefois, Pierre Souny n’était pas homme à se contenter de mener une carrière professionnelle, fut-elle exemplaire. Très tôt, il s’engagea au service<br />
des autres. D’abord dans le scoutisme, puis au sein de la Croix Rouge Française où il fut élu trésorier du comité havrais en 1986, puis président<br />
du comité départemental de Seine-Maritime de 1994 à 1999.<br />
Son engagement dans la vie associative et caritative l’amènera à croiser la route d’Antoine Rufenacht dès les années quatre-vingt, et à gagner<br />
le respect et la confiance de celui qui allait devenir maire du <strong>Havre</strong> en 1995, et lui confier la responsabilité des finances de la Ville en qualité<br />
d’adjoint.<br />
« Outre son charisme et sa grande rigueur, ce sont ses qualités morales et d’engagement qui m’ont immédiatement séduites chez cet homme<br />
de conviction et de parole, témoigne Antoine Rufenacht. Ses valeurs de prudence et d’efficacité ont été sans conteste à l’origine de tous les<br />
grands projets que nous avons pu mener à bien, depuis plus de dix ans, au service de tous les Havrais. Maintenir des taux d’imposition stables<br />
tout en procédant à d’importants investissements, c’est grâce à la vigilance et au travail de Pierre Souny que nous y sommes parvenus. »<br />
Car Pierre Souny était également vice-président de la Communauté d’agglomération havraise (CODAH) et du Syndicat d’élimination et de valorisation<br />
énergétique des déchets de l’Estuaire (SEVEDE). A cet égard, nous lui devons une grande part de l’exemplarité reconnue par tous de l’usine<br />
d’incinération des déchets ménagers implantée à Saint-Jean-de-Folleville.<br />
Père de six enfants, grand-père de neuf petits-enfants, Pierre Souny était un homme comblé mais aussi complet. C’est pour cela qu’il fut nommé<br />
en 2002 Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.<br />
L’ensemble des élus de la municipalité du <strong>Havre</strong> ainsi que la rédaction du magazine Océanes présentent à son épouse, à ses enfants et à toute<br />
sa famille ses plus sincères condoléances attristées.<br />
15<br />
nov.06
16<br />
nov.06<br />
Spécial<br />
Fiscalité locale<br />
Exemple<br />
d’avis d’imposition détaillé<br />
La valeur locative brute<br />
Elle est le loyer annuel théorique du logement calculé par les services<br />
fiscaux en référence à un loyer annuel fixé en 1970, comprenant la surface<br />
et les différentes caractéristiques du logement et de ses dépendances<br />
(cave, grenier...). Cette valeur locative brute est actualisée chaque<br />
année par le parlement dans le cadre de la Loi de Finances. Pour 2006,<br />
la revalorisation est de + 1,8 %.<br />
La valeur locative moyenne<br />
est la somme des valeurs locatives brutes divisée par le nombre de<br />
logements sur le territoire de la Ville du <strong>Havre</strong>.<br />
<strong>Le</strong>s abattements<br />
pour un logement de type F4 (98 m 2 )<br />
occupé par un couple et deux enfants<br />
La valeur locative brute est diminuée d'abattements obligatoires et facultatifs.<br />
Ces abattements sont calculés à partir d'un taux voté par le conseil<br />
municipal appliqué à la valeur locative moyenne :<br />
- L’abattement général à la base bénéficie à tous les<br />
contribuables qui ne sont pas déjà exonérés. Son taux est fixé<br />
au <strong>Havre</strong> à 15 %, soit le maximum légal.<br />
- L’abattement pour charges de famille concerne les ménages<br />
non exonérés ayant des personnes à charge. Son taux est fixé au <strong>Havre</strong> à<br />
20 % pour les deux premières personnes à charge et à 15 % pour chacune<br />
des personnes suivantes.<br />
Cette politique d'abattement, menée depuis 1995, induit une réduction<br />
annuelle de recettes fiscales de la Ville évaluée à 9 millions d’euros en 2005.<br />
Base nette d’imposition<br />
C'est la valeur locative brute moins les abattements.<br />
Taux de la taxe d’habitation<br />
Ils sont votés chaque année par la Ville du <strong>Havre</strong> et le Département de la<br />
Seine-Maritime, en fonction des bases prévisionnelles transmises par les<br />
services fiscaux en début d'année.<br />
Cotisation brute<br />
C'est la somme (hors frais de gestion, prélèvement pour base élevée et<br />
plafonnement) que le contribuable doit payer, à chaque collectivité.<br />
Chaque cotisation (communale, départementale ou taxe spéciale<br />
d'équipement) est égale au produit de la base nette d'imposition par le<br />
taux d'imposition voté par chaque collectivité.<br />
2<br />
Comparaison des cotisations<br />
entre 2005 et 2006<br />
C'est le calcul de l'évolution en valeur<br />
et en pourcentage entre la cotisation<br />
brute 2005 et celle de 2006 pour<br />
chaque collectivité.<br />
SPECIMEN<br />
Taxe spéciale d’équipement<br />
<strong>Le</strong> montant de cette taxe est versé à l'Etablissement Public<br />
Foncier de Normandie, chargé de l'achat de terrains destinés<br />
à des équipements publics.<br />
<strong>Le</strong>s frais de gestion<br />
<strong>Le</strong>s services fiscaux assurent, pour le compte de la commune<br />
et du département, le calcul et le recouvrement de cet impôt.<br />
En contrepartie de ces missions, l'Etat perçoit des frais de<br />
gestion qui s'élèvent à 4,4 % de la somme des cotisations<br />
pour chaque collectivité précédemment calculée (8 % pour<br />
les résidences secondaires).<br />
Prélèvement pour base élevée<br />
Une contribution supplémentaire est calculée par l'Etat sur<br />
les logements à forte valeur locative brute. <strong>Le</strong> taux s'applique<br />
à la cotisation brute communale :<br />
- Résidences principales : 0,2 % lorsque la valeur locative<br />
brute excède 4 573 €<br />
- Résidences secondaires : 1,2 % lorsque la valeur locative<br />
brute est comprise entre 4 573 € et 7 622 € ou 1,7 %<br />
lorsqu'elle est supérieure à 7 622 €.<br />
Plafonnement en fonction du revenu<br />
<strong>Le</strong> contribuable dont le revenu net imposable au regard de<br />
l'impôt sur le revenu, appelé Revenu Fiscal de Référence,<br />
n'excède pas 21 800 euros en 2005 bénéficie d'un plafonnement.<br />
Ce plafonnement, calculé par l'Etat, diminue la cotisation totale<br />
de taxe d'habitation (frais de gestion et prélèvement pour base<br />
élevée compris). Toutefois, ce plafonnement n'est accordé que<br />
s'il est supérieur ou égal à 8 €.<br />
Montant de votre impôt<br />
et date limite de paiement<br />
C'est la somme que vous devez payer (total des cotisations<br />
+ frais de gestion + prélèvement pour base élevée – plafonnement),<br />
avant la date limite de paiement fixée au<br />
15.11.2006. Au-delà de cette date, si cette somme n'est pas<br />
payée, d'éventuelles procédures de recouvrement seront<br />
mises en œuvre par l'Etat avec une majoration de 10 % de<br />
cette somme.<br />
17<br />
nov.06<br />
© Ph. Bréard
18<br />
nov.06<br />
Spécial<br />
Fiscalité locale<br />
Tout savoir<br />
Comme chaque année, Océanes vous propose de<br />
répondre à vos interrogations sur les impôts locaux et<br />
comment ils sont utilisés.<br />
<strong>Le</strong>s Havrais ont reçu récemment leur avis d’imposition aux impôts<br />
locaux pour 2006. Il faut savoir que les taux d’imposition communaux de<br />
la taxe d’habitation et des taxes foncières de 2005 ont été reconduits<br />
pour 2006 comme le montre le tableau ci-contre.<br />
Cela démontre la volonté de la municipalité de ne pas faire peser sur la<br />
population havraise un prélèvement fiscal supplémentaire, alors même<br />
que de très nombreux investissements sont réalisés.<br />
Par ailleurs, il est important de préciser que ces impôts ne reviennent<br />
pas intégralement à la Ville, mais également au Département de la<br />
Seine-Maritime, à la Région Haute-Normandie, à la Communauté<br />
d’Agglomération Havraise et à l’Etablissement Public Foncier de<br />
Normandie (qui fixent eux-mêmes leurs propres taux), ainsi qu’à l’Etat<br />
qui prélève des frais de gestion puisqu’il assure le recouvrement de ces<br />
impôts.<br />
Ainsi, sur 100 euros de cotisation versés par le contribuable havrais –<br />
taxe foncière et taxe d’habitation confondues – seulement 54 euros<br />
reviennent à la Ville. A situation familiale et personnelle identique, les<br />
Havrais observeront, en raison de la revalorisation des valeurs locatives<br />
décidée sur le plan national par le Parlement, une évolution de leur<br />
cotisation de taxe d’habitation et de taxe foncière sur les propriétés<br />
bâties de l’ordre de + 1,8 %, ce qui correspond à l’inflation.<br />
Des taux d’imposition stables<br />
Contrairement au <strong>Havre</strong> où les taux d’imposition sont stables en 2006,<br />
on observe dans les autres grandes villes une hausse de ces taux. Ainsi,<br />
sur les impôts locaux<br />
1995 2005 2006<br />
Taxe d’habitation 17,67 % 18,63 % 18,63 %<br />
Taxe sur le foncier bâti 27,80 % 27,24 % 27,24 %<br />
Taxe sur le foncier non bâti 27,50 % 27,50 % 27,50 %<br />
le taux de la taxe d’habitation a augmenté de + 0,6 % cette année, en<br />
moyenne, dans les villes de 100 000 à 300 000 habitants et le taux sur<br />
le foncier bâti et non bâti de + 0,8 %.<br />
Par ailleurs, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> se situe au 21 e rang (par ordre décroissant) sur les<br />
31 villes de 100 000 à 300 000 habitants, en ce qui concerne le taux de<br />
la taxe d’habitation.<br />
Concernant les abattements, qui correspondent à une réduction de la base<br />
d’imposition (valeur locative brute du logement) à la charge de la Ville, on<br />
peut qualifier la politique menée par la municipalité sur ces abattements<br />
de généreuse au sens où les Havrais bénéficient, sur décision du Conseil<br />
municipal, de deux mesures visant à réduire le montant de leur cotisation<br />
de taxe d’habitation :<br />
- un abattement « général à la base » bénéficiant à tous les contribuables<br />
dont le taux est fixé au <strong>Havre</strong> à 15 %, soit le taux maximum ;<br />
- un abattement « pour charges de famille » qui concerne les ménages<br />
ayant des personnes à charge. Son taux est au <strong>Havre</strong> égal à 20 % pour<br />
chacune des deux premières personnes à charge (c’est le taux maximum<br />
autorisé par la loi), et à 15 % pour chacune des personnes supplémentaires.<br />
Cette politique, visant à favoriser le plus grand nombre de Havrais, a un<br />
coût pour la collectivité ; en 2005, ces abattements accordés représentent<br />
une réduction des recettes fiscales de la Ville de l’ordre de 9 millions<br />
d’euros.<br />
A la question : peut-on bénéficier d’un allégement de la cotisation de la<br />
taxe d’habitation ? La réponse est claire : oui, des allégements fiscaux,<br />
pris en charge par l’Etat, peuvent être accordés. Ces allégements prennent<br />
la forme d’exonérations, dégrèvements ou plafonnements en fonction de la<br />
situation particulière de la personne imposée à la taxe d’habitation.<br />
Peuvent ainsi bénéficier d’une exonération totale de leur cotisation, les<br />
personnes âgées de plus de 60 ans, les bénéficiaires de l’allocation<br />
pour adultes handicapés ou de l’allocation du fonds national de solidarité ;<br />
d’un dégrèvement total de leur cotisation, les bénéficiaires du RMI ; d’un<br />
plafonnement pour la fraction de leur cotisation qui excède 4,3 % de leurs<br />
revenus, les personnes dont le revenu de l’année N-1 n’excède pas un<br />
certain montant.<br />
En 2005, 18 % des contribuables havrais bénéficiaient d’une exonération<br />
ou d’un dégrèvement de leur taxe d’habitation et 41 % des contribuables<br />
bénéficiaient d’un plafonnement. Cette situation est comparable aux<br />
autres grandes villes.<br />
© Ph. Bréard<br />
© Ph. Bréard
V<br />
oilà 10 ans que le magazine municipal Océanes existe. Dix années de reportages<br />
et d’informations sur la vie du <strong>Havre</strong>, de notre ville en pleine mutation.<br />
Mais plutôt que de consacrer ce 100 e numéro aux nombreuses réalisations qui<br />
ont transformé notre paysage urbain depuis un peu plus d’une décennie (une<br />
édition spéciale y sera consacrée l’an prochain), l’équipe rédactionnelle<br />
d’Océanes vous propose un autre regard sur les richesses et les particularités<br />
havraises qui ont émaillé le siècle passé.<br />
Pour cela, nous avons choisi de privilégier l’originalité en revenant sur des faits,<br />
des lieux, des personnages qui ont contribué au rayonnement de la Porte<br />
Océane, sans pour autant être restés gravés dans toutes les mémoires.<br />
Bien entendu, nous ne pouvions être exhaustif. Toutefois, nous souhaitons que<br />
le contenu de ces seize pages spécial anniversaire vous étonne et contribue à<br />
alimenter la mémoire collective de tous les habitants de la Porte Océane.<br />
La rédaction<br />
© E. <strong>Le</strong>villy
100%<br />
Témoignage<br />
Roland Vau,<br />
né au <strong>Havre</strong> en 1906<br />
Roland Vau a fêté ses 100 ans le 14 avril dernier. Né dans le quartier<br />
du Perrey, il a vécu plus de soixante ans rue Anatole France avant de<br />
choisir, il y a quatre ans, la Résidence de la Croix Rouge de la Mare-au-<br />
Clerc. La rédaction d’Océanes saisit l’occasion de ce numéro 100 pour<br />
recueillir quelques souvenirs de ses cent années passées au <strong>Havre</strong>.<br />
Comment était la vie au <strong>Havre</strong> au début du siecle?<br />
Notre enfance n’avait rien à voir avec celle des enfants actuellement.<br />
Pas de sports, beaucoup de marche à pied, maître d’école sévère...<br />
Mais nous étions choyés par maman et grand’mère. Nous allions souvent<br />
à la plage. <strong>Le</strong> boulevard Clemenceau n’existait pas, les rues aboutissaient<br />
directement vers la mer et les gens se retrouvaient pour « commérer »<br />
sur ce qu’on appelait le « bout menteux » en haut des galets. Nous<br />
aimions aller au bal le samedi soir et au cinéma le dimanche. Nous sortions<br />
sans crainte le soir, il n’y avait pas de voyous... Certains quartiers<br />
étaient vraiment insalubres, sans eau courante, sans confort sanitaire.<br />
Mais il y avait de très belles maisons sur la côte.<br />
Qu’avez-vous pensé de la reconstruction de Perret?<br />
J’ai trouvé cette ville originale avec ses formes cubiques. J’aimais<br />
bien. Notre vie a alors été transformée avec l’arrivée de l’électricité<br />
qui a apporté du confort. Je me souviens de mon premier tourne-disque...<br />
Quels événements vous ont marqué?<br />
Principalement l’arrivée du paquebot Normandie et les bombardements<br />
de 1944. Je me souviens aussi du tournage du film <strong>Le</strong> Cerveau :<br />
j’avais passé un bon moment à discuter avec Bourvil en prenant un<br />
café ; il était vraiment très sympathique.<br />
Que pensez-vous du <strong>Havre</strong> aujourd’hui?<br />
Je suis heureux que <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> soit devenue une grande ville. Je la préfère<br />
maintenant à hier, elle est plus aérée et plus confortable à vivre.<br />
Si c’était a refaire?<br />
Si c’était à refaire, je repasserais toute mon existence au <strong>Havre</strong>.<br />
DR<br />
L'actualite havraise en 1906<br />
Pour débuter ce cahier spécial du n° 100 d’Océanes,<br />
il nous apparaissait logique de revenir un siècle en<br />
arrière. Voici donc quelques-uns des temps forts de<br />
l’année 1906 au <strong>Havre</strong>.<br />
Sur cette photographie<br />
prise en 1900 dans un<br />
atelier de Montparnasse,<br />
rue Campagne 1 ère ,<br />
se trouvent de gauche<br />
à droite : Raoul Dufy, son<br />
cousin Maurice <strong>Le</strong>sieutre<br />
et Othon Friesz.<br />
1906, c’est l’année de la fondation du<br />
Cercle d’Art moderne qui durera<br />
jusqu’en 1910. Olivier Senn en fut<br />
l’un des membres fondateurs, de<br />
même que Charles-Auguste Marande<br />
dont la collection sera léguée, plus<br />
tard aussi, au musée Malraux.<br />
L’objectif de ce cercle était de « réunir<br />
au <strong>Havre</strong>, les artistes peintres,<br />
sculpteurs, musiciens, architectes,<br />
littérateurs et les amateurs d’art attirés<br />
par sympathie commune pour les<br />
tendances artistiques modernes ».<br />
Au mois de mai eut lieu, à l’Hôtel de<br />
Ville, une grande exposition du Cercle<br />
d’Art Moderne qui réunit les meilleurs<br />
peintres et sculpteurs de l’époque,<br />
dont Georges Braque, Othon<br />
Friesz et Raoul Dufy. <strong>Le</strong>quel<br />
aimait préciser lorsqu’il peignait dans<br />
le port du <strong>Havre</strong> : « A l’odeur, je savais<br />
si un bateau venait du Texas, des Indes<br />
ou des Açores et cela exaltait mon imagination. J’étais transporté par cette<br />
lumière des estuaires seulement comparable à celle que j’ai trouvée à<br />
Collection de M me Hélène Senn-Foulds<br />
Syracuse » (conversation avec René Barotte).<br />
A propos du port, 1906 est également l’année où fut construite la nouvelle<br />
jetée de l’avant-port, à savoir l’actuelle digue nord.<br />
<strong>Le</strong> 21 avril 1906 fut marqué par le premier départ du paquebot La<br />
Provence du <strong>Havre</strong> vers New York, pour une traversée inaugurale qui dura<br />
très exactement 6 jours et 43 minutes.<br />
Il s’agissait du premier navire de la Transat à être équipé de la télégraphie<br />
sans fil (TSF). Et c’est un Havrais, Eugène Pian, qui fut nommé à bord en<br />
qualité d’opérateur.<br />
C’est également à son bord que fut imprimé le premier numéro de<br />
L’Atlantique, un journal à l’usage des passagers, publié quotidiennement sur<br />
les paquebots de la compagnie jusqu’en 1974.<br />
Pendant la Première Guerre mondiale, le paquebot fut réquisitionné et torpillé<br />
par la Marine allemande en Méditerranée, le 26 février 1916.<br />
1906, c’est aussi l’année de la construction du Palais des Régates par<br />
Georges Dufayel. Il fut inauguré un an plus tard, le 28 juillet 1907.<br />
<strong>Le</strong> 18 août 1906 voit la naissance de Marcel Carné. <strong>Le</strong> célèbre réalisateur<br />
tournera <strong>Le</strong> Quai des brumes en 1938 au <strong>Havre</strong>, notamment autour du<br />
bassin Bellot.<br />
C’est à partir de cette même année 1906, et jusqu’en 1914, que seront<br />
construits les lotissements des Ormeaux et du Beau-Site, sous la houlette<br />
de l’architecte Georges Noël. Certaines maisons sont dues à William Cargill,<br />
architecte de nombreuses bâtisses havraises.<br />
Toujours en 1906, Julien Fauvelais, entrepreneur de travaux publics, achète<br />
un vaste terrain rue de Trigauville, dépendant de la propriété des<br />
Carmélites. Il y crée d’un côté un lotissement autour d’un passage<br />
(aujourd’hui passage Henri Changeur) et une villa, la villa Fauvelais qui<br />
deviendra l’Orphelinat Massey, avant d’abriter la Maison de l’Enfance<br />
(depuis 1976).<br />
20 21<br />
© Musée Malraux, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><br />
© Ph. Bréard
100%<br />
<strong>Le</strong> front de mer<br />
Sarah Bernhardt<br />
Parmi les célèbres clients du Frascati, Sarah Bernhardt (1844-1923) faisait<br />
régulièrement la navette entre Paris et New York, via <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, pour les<br />
besoins de tournées théâtrales. Ces journées passées ici, en attendant les<br />
embarquements, étaient les rares moments où l’actrice avait le temps de prendre<br />
du repos. A tel point qu’elle se fit construire une somptueuse villa sur les<br />
hauteurs de Sainte-Adresse, qui comporte encore aujourd’hui des fresques de<br />
faïence la représentant ainsi que les initiales SB.<br />
<strong>Le</strong> faste du Frascati<br />
(1812-1953)<br />
C<br />
’était le plus célèbre établissement de bains de mer du <strong>Havre</strong>. <strong>Le</strong> Frascati,<br />
ouvert en 1812 à l’entrée du port, proposait ce que l’on appelait des bains<br />
« à la lame » : à l’aide de cabines en bois à roulettes, les « curistes » étaient<br />
déposés directement dans les vagues, et pouvaient ainsi profiter des vertus de<br />
l’hydrothérapie sans être vus de l’extérieur. Il subit ses premiers travaux de<br />
rénovation en 1839 et se transforme alors en hôtel doté d’une centaine de<br />
chambres. Une vie de mondanité et de distraction se dessine alors dans ce qui<br />
est en passe de devenir l’endroit où il faut être et où il faut être vu.<br />
<strong>Le</strong> Frascati était surtout un lieu de passage pour les grands de ce monde qui y<br />
logeaient en attendant le départ d’un paquebot transatlantique : Victor Hugo,<br />
Honoré de Balzac, Sarah Bernhardt, Alexandre Dumas ou encore le baron de<br />
Rothschild et l’impératrice d’Autriche Sissi y ont séjourné. A la disposition de ces<br />
clients privilégiés : des salles de bal, de concert et de gymnastique et un cercle<br />
de jeu qui se transforme en véritable casino dès 1871, lorsque l’établissement<br />
est reconstruit en pierre et agrandi. <strong>Le</strong>s cartes et le billard, parfois les petits<br />
chevaux, font partie des jeux autorisés et alimentent les fêtes brillantes très<br />
prisées des touristes.<br />
Deux événements marqueront la fin de cette période faste au Frascati :<br />
la construction d’un nouvel avant-port, supprimant sa plage et ainsi son<br />
attractivité, en 1905, et les bombardements de 1944, qui achèveront une<br />
longue période de difficultés financières, dues notamment à la forte concurrence<br />
des casinos des plages de Basse-Normandie. <strong>Le</strong> Frascati fut démoli en 1953.<br />
A son emplacement se trouve aujourd’hui le Musée Malraux, inauguré en<br />
juin 1961 par André Malraux lui-même. C’est le premier musée reconstruit<br />
après la Seconde Guerre mondiale, où se trouvait aussi, à cette époque, la<br />
première Maison de la Culture de France.<br />
Arletty<br />
<strong>Le</strong> Frascati et la plage du <strong>Havre</strong> étaient les terrains de jeu de la comédienne<br />
Arletty (1898-1992) lorsqu’elle était enfant. Elle avait environ cinq ans,<br />
celle que l’on appelait encore Léonie Bathiat, et rendait visite à son oncle,<br />
cuisinier dans le célèbre hôtel. Pour elle, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> était synonyme de grand<br />
départ pour l’Angleterre ou pour l’Amérique. Une ville enrichissante dans<br />
laquelle régnait une ambiance de gaieté proche de celle du Nice des<br />
Années folles.<br />
Un casino nommé<br />
Marie-Christine<br />
(1859-1960)<br />
A l’origine, cette bâtisse s’appelait Château de mon désir, ainsi sobrement<br />
nommée par la reine-mère d’Espagne, Marie-Christine, en 1859. A sa mort,<br />
en 1878, la propriété, située sur le boulevard Albert I er , est morcelée et, quatre<br />
ans plus tard ouvrent le Casino et les Bains Marie-Christine, faits de quelques<br />
fragiles bâtiments de bois. On y joue, on y danse et on y écoute des<br />
concerts symphoniques, donnés notamment par les compositeurs Vincent<br />
d’Indy et Maurice Ravel (qui y dirigea son fameux Boléro). Alors que le choix<br />
du lieu faillit se porter sur le Nice Havrais ou sur le Frascati, le Marie-Christine<br />
accueillit un nouveau casino, inauguré en juillet 1910, sur des plans de<br />
l’architecte Gustave Rives : une salle de spectacle de presque 900 fauteuils,<br />
plusieurs salles de jeux et un hall doté d’un escalier monumental. Mais la<br />
fête ne sera que de courte durée. La Première Guerre mondiale voit le Marie-<br />
Christine transformé en hôpital militaire pour les troupes anglaises.<br />
Durant l’entre-deux-guerre, le casino continue de fonctionner, laissant libre<br />
court aux parties de bridge, petits chevaux, bésigue et autre baccara, alors<br />
très à la mode. Il sera de nouveau réquisitionné durant la Seconde Guerre<br />
mondiale, par les Allemands cette fois, qui y donnèrent diverses réceptions<br />
(une partie du bâtiment fut d’ailleurs détruite par des bombardements alliés<br />
durant l’une d’entre elles, mais jamais restaurée). Par miracle, le Marie-<br />
Christine échappa au désastre de 1944 qui ravagea toute la ville, mais fut<br />
cependant démolit par des techniciens plus de 15 années plus tard, en<br />
mai 1960, et remplacé depuis par l’immeuble <strong>Le</strong> Ponant.<br />
Et nos chères cabanes ?<br />
On pourrait croire qu’elles sont ici depuis toujours, fièrement dressées face au<br />
vent et aux intempéries la majeure partie de l’année. A l’origine, elles étaient là<br />
pour préserver l’intimité des Havrais au moment d’enfiler leurs costumes de<br />
bain, mais aussi pour qu’ils puissent se changer à l’abris du froid. Souvent associées<br />
aux bains maritimes, les premières cabanes furent autorisés sur des<br />
emplacements publics en 1910. Ni les bombardements (elles réapparaissent<br />
dès 1946), ni les modes n’auront eu raison de ce qui est devenu aujourd’hui une<br />
institution locale, véritables pied-à-terre pour les heureux propriétaires ou locataires<br />
de ces « mini-résidences secondaires ». Malgré tout, dans les années 1970, on pouvait<br />
comptabiliser environ 2 500 cabanes de plage, elles ne sont plus que 620<br />
aujourd’hui. Mais pourrait-on imaginer le front de mer havrais sans elles ?<br />
22 23
100%<br />
Vie maritime et portuaire<br />
Augustin Normand,<br />
architecte naval de génie<br />
Il était une fois au <strong>Havre</strong>, en 1816, les chantiers navals Augustin Normand.<br />
L’établissement grandit et, de génération en génération, donna naissance à de<br />
légendaires navires. Ainsi, dans la famille « marine de commerce», le Napoléon<br />
devint en 1843 le premier bateau à vapeur français muni d'une hélice. Plus rapide,<br />
plus maniable et moins consommateur de charbon, il représentait une révolution<br />
dans le transport maritime des marchandises.<br />
Dans la famille « bâtiments de plaisance », premier de classe également la goélette<br />
Vélox (1875) : capable d’atteindre plus de 14 noeuds, ce yacht mythique de<br />
40 mètres entra dans la légende par ses remarquables performances nautiques,<br />
devenant l’une des plus célèbres goélettes de plaisance au monde.<br />
Enfin, côté « marine de guerre », plusieurs torpilleurs (le Chevalier, le Forban)<br />
remportèrent dans les années 1890 des records mondiaux de vitesse à parfois plus<br />
de 30 nœuds.<br />
Ballon Caquot<br />
« Saucisses » en rade<br />
En 1917, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, ville charnière du ravitaillement avec<br />
l’Angleterre, se sent menacée par les sous-marins et mines<br />
ennemis. Pour mieux protéger ses navires, patrouilleurs et<br />
autres bâtiments de dragage qui opèrent en baie de Seine, la<br />
base navale installe, à l’entrée du port le long du quai des<br />
remorqueurs, un centre de « ballons captifs », excellents<br />
observatoires des champs de bataille.<br />
Volant à 50 mètres au-dessus des eaux, ces étranges « saucisses<br />
» en forme de gros poissons, reliées à leur bateau par un<br />
filin de plusieurs centaines de mètres, font alors l’admiration<br />
de la population havraise. Depuis la nacelle, les observateurs,<br />
équipés de puissantes jumelles, scrutent la rade à la recherche<br />
de périscopes et autres mines dérivantes lâchées par les<br />
Allemands ; une liaison TSF leur permet de donner l’alerte.<br />
De spectaculaires incidents marqueront la mise au point de<br />
ces étonnants ballons qui cesseront leurs rondes en 1918.<br />
L’Histoire montrera qu’ils seront plus tard détrônés par l’aviation.<br />
Un Glouton dans le port<br />
« Sa faim insatiable et sa force font du glouton l’animal le plus<br />
redouté des bêtes du Grand Nord ». Cet animal, le saviez-vous,<br />
ne sévit pas seulement au Canada et en Alaska. <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> aussi<br />
a « son » glouton, qui répond bel et bien à la définition du dictionnaire.<br />
Traquant sans répit dans les eaux du port normand,<br />
la « bête » se nourrit d’épaves, de morceaux de plastiques, de<br />
bois, algues et autres cadavres de chien, biche ou même veau.<br />
Long de 15,50 m, le Glouton havrais n’a cependant rien d’un<br />
ours à la queue velue : cette vedette chargée de nettoyer les<br />
Des agents très spéciaux...<br />
<strong>Le</strong> Port autonome du <strong>Havre</strong> a longtemps nourri une catégorie d’agents vraiment très<br />
spéciaux : des chats. <strong>Le</strong>ur mission : traquer la souris et autres rongeurs indésirables.<br />
« Au lendemain de la guerre, se souvient Robert Marais, ancien responsable de hangars,<br />
la Direction du port a décidé d’introduire des dizaines de chats au cœur des<br />
docks du port, où étaient entreposés des sacs de toile de jute et toutes sortes de marchandises<br />
comestibles. <strong>Le</strong>s félins protégeaient ainsi matériels et marchandises. Ils<br />
étaient tout simplement indispensables à la vie du port. »Afin de s’assurer des meilleurs<br />
services, un agent, surnommé le « Père Chat » était chargé de nourrir la colonie<br />
féline à base de viande fraîche, chaque jour cuisinée avec attention. Il était le seul<br />
à pouvoir approcher ces animaux devenus sauvages. Pendant un temps, des importateurs<br />
de café, gênés par les odeurs laissées ici ou là par ces traqueurs, ont<br />
demandé leur élimination. Comme il se doit, les chats partis, les souris se sont remises<br />
à danser autour des sacs de café et autres denrées. Et très vite, le port a rappelé<br />
à son service ces précieux félins sauvages.<br />
Il va sans dire que l’arrivée massive des conteneurs sur les terre-pleins a ensuite mis<br />
un terme aux carrières portuaires de nos amis les chats.<br />
plans d’eau du port et des bassins du Commerce et Vauban est<br />
tres géantes « <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> », demeure toujours visible<br />
24 25<br />
équipée d’une grue, de deux propulseurs, d’une soute de 11 m 3<br />
et de moyens de lutte contre l’incendie.<br />
E. Houri<br />
Connaissiez-vous<br />
le marégraphe ?<br />
Au début du siècle dernier, les paquebots grandissent en longueur,<br />
en largeur mais également en profondeur. Pour<br />
mieux accueillir ces géants des mers, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> entreprend en<br />
1930, le long du quai Joannès-Couvert, la construction d’une<br />
gare transatlantique, la plus grande de France, qui concentre<br />
les dernières innovations techniques du moment : béton armé,<br />
portes manœuvrées électriquement et... tour marégraphe. Il<br />
s’agissait d’une immense tour lumineuse de près de 100 m de<br />
haut sur laquelle les commandants de navires pouvaient lire,<br />
grâce à une échelle graduée, la hauteur d'eau dans le bassin.<br />
Elle indiquait également l’heure et pouvait envoyer des<br />
signaux. Cet imposant et étonnant outil de navigation ne résistera<br />
hélas pas aux bombardements de 1944 : il s’effondrera,<br />
dans la nuit du 14 au 15 juin, sur la verrière de la gare transatlantique.<br />
<strong>Le</strong> mur écran<br />
Port du <strong>Havre</strong>, 9 décembre 1946 : au cours d’une violente<br />
tempête, le paquebot Liberté rompt ses amarres, vient<br />
heurter l’épave du paquebot Paris et coule droit. Premier<br />
responsable de ce drame : le vent du Sud contre lequel <strong>Le</strong><br />
<strong>Havre</strong> n’est pas protégé, contrairement aux vents d’Ouest<br />
rendus moins agressifs grâce au cap de la Hève. Au lendemain<br />
de cet accident, un immense mur écran en béton,<br />
d’une longueur de 250 m et d’une hauteur de plus de 20 m,<br />
conçu en pente inclinée, est rapidement construit quai<br />
Mazeline, en face du quai Joannès-Couvert. Son rôle<br />
consiste à orienter ces vents ravageurs vers le haut, protégeant<br />
ainsi les quais, les ateliers de réparation et la<br />
base sous-marine. L’ouvrage, sur lequel fut inscrit en let-<br />
depuis les eaux du port, mais ne remplit plus sa fonction<br />
de mur protecteur de paquebots.<br />
Port Autonome du <strong>Havre</strong> Fonds photographique du Port Autonome du <strong>Havre</strong><br />
Fonds photographique du Port Autonome du <strong>Havre</strong>
© Philippe Bréard<br />
Qu’ils soient professionnels ou amateurs, tous ont<br />
en commun la passion de la photographie. Havrais<br />
de cœur et d’origine, leur talent n’a d’égal que leur<br />
obstination à capter l’originalité d’un cadrage ou la<br />
beauté d’une lumière à longueur de journée.<br />
Certains en ont fait leur métier, les autres une<br />
vocation qu’ils n’hésitent pas à mettre en ligne sur<br />
les blogs qu’ils ont créés sur Internet.<br />
La rédaction d’Océanes tenait à mettre en valeur<br />
leur travail, leur regard à l’occasion de ce numéro<br />
anniversaire. A découvrir sans modération sur le site<br />
web de la Ville du <strong>Havre</strong> ou sur les blogs suivants:<br />
http://havre.canalblog.com<br />
http://www.photomaville.com<br />
http://lehavrephoto.canalblog.com<br />
http://paysagehavrais.canalblog.com<br />
Remerciements<br />
La rédaction d’Océanes tient à remercier<br />
pour leur précieuse collaboration à ce<br />
numéro 100 spécial anniversaire le<br />
service des Archives municipales<br />
du <strong>Havre</strong>, la Bibliothèque du film, le service<br />
Communication du Port autonome<br />
du <strong>Havre</strong>, le cinéphile Marc Georges.<br />
26 27<br />
© Eric Houri<br />
© Olivier Bonmartel<br />
© Robert Monthuis<br />
© Erik <strong>Le</strong>villy
100%<br />
Quatre lieux mythiques du <strong>Havre</strong><br />
Napoléon III l’appelait le « Petit Louvre », en référence à<br />
son style Renaissance, choisi en hommage à François Ier . C’est l’architecte<br />
de la Ville, Brunet-Debaines, qui eut la responsabilité de ce troisième Hôtel<br />
de Ville du <strong>Havre</strong>, après <strong>Le</strong> Logis du Roy (1520-1792) et l’Hôtel de Beauvoir<br />
(1792-1859).<br />
Il fut construit en plein quartier des affaires, un emplacement central à<br />
l’image de la grande prospérité de la ville à cette époque, et inauguré en<br />
septembre 1859. Est-ce parce que Brunet-Debaines était venu de la capitale<br />
en 1839 que cette bâtisse fut très fréquemment comparée à l’Hôtel de Ville<br />
de Paris ? La ressemblance était en effet saisissante. L’édifice, dont les<br />
travaux avaient coûté 1 800 000 francs (au lieu des 900 000 prévus au<br />
budget initial) fut détruit lors des bombardements du 5 septembre 1944.<br />
Nous sommes malgré tout éloignés des 864 millions nécessaires à<br />
l’édification de la mairie actuelle, conçue par Auguste Perret et Jacques<br />
Tournant. Commencé en 1952 et inauguré en 1958, ce bâtiment reste<br />
encore aujourd’hui la pièce maîtresse de l’ensemble architectural composant<br />
le centre-ville, classé depuis juillet 2005 au Patrimoine mondial de l’Unesco,<br />
en raison de son caractère technique révolutionnaire.<br />
Un bâtiment, une histoire<br />
L’Hôtel de Ville La Bourse L’ancien théâtre<br />
La gare<br />
Que de rebondissements dans la construction du Palais de la<br />
Bourse du <strong>Havre</strong> ! Après le lancement d’un concours, les premiers projets<br />
de construction furent présentés en 1820. L’inauguration du bâtiment<br />
définitif eut pourtant lieu soixante ans plus tard, le 29 septembre 1880,<br />
d’après les plans de l’architecte <strong>Le</strong>maître.<br />
De style Renaissance, ce centre du négoce havrais, avec sa salle des<br />
« pas perdus », était le plus grand marché européen du café, en plus de<br />
suivre les cours du coton et du cuivre. Dans les dépendances de l’édifice<br />
était également installé le Bureau Central des Téléphones.<br />
Partiellement détruit dans la tourmente de la guerre, les premiers croquis<br />
de reconstruction furent présentés par Auguste Perret en 1947. Mais la<br />
nouvelle Bourse de Commerce ouvrit ses portes après la mort de ce dernier,<br />
le 14 juillet 1959, suivant le projet des architectes Jean Louvet et René<br />
Dechenaux, et supervisé par l’architecte en chef Zavaroni.<br />
Après avoir accueilli la Chambre de Commerce et d’Industrie, c’est le<br />
casino du groupe Partouche qui s’y est installé depuis le 1er juin 2006,<br />
en lieu et place de l’ancien Palais de la Bourse. Un espace de 12 000 m2 réservé aux jeux et à la détente, dont les réaménagements ont su respecter<br />
l’architecture particulière du centre du <strong>Havre</strong>.<br />
C’était LE lieu de la vie culturelle de l’époque. <strong>Le</strong> 28 janvier<br />
1910, un incendie ravage le Théâtre de la Citadelle, au sud-est du quartier<br />
Saint-François. La municipalité décide alors de reconstruire un théâtre,<br />
plus central cette fois, et jette son dévolu sur la place Gambetta, au<br />
cœur du quartier des grands hôtels.<br />
C’est l’architecte Jean-Baptiste Auguste Labadye qui porte la fierté de ce<br />
bâtiment lors de son inauguration le 24 août 1823. Mais ce théâtre sera<br />
également la proie des flammes un certain 28 avril 1843, épargnant<br />
miraculeusement les fondations.<br />
Brunet-Debaines, l’architecte de la Ville, est alors chargé de dessiner une<br />
nouvelle salle de spectacles. <strong>Le</strong> « grand théâtre », avec ses 1 000 places,<br />
ouvre de nouveau ses portes au public le 19 octobre 1844, entouré de l’hôtel<br />
Majestic et du Tortoni.<br />
<strong>Le</strong>s places coûtent alors entre 50 sous et 5,90 francs, 15 et 21 francs pour<br />
être au plus près de la scène lors des galas de la Comédie-Française.<br />
Comme tant d’autres monuments, il sera détruit sous les bombes le<br />
5 septembre 1944.<br />
Aujourd’hui, c’est un immense « pot de yaourt » qui le remplace. Mais<br />
quelle fierté que ce dessert ! Un Volcan, prouesse architecturale signée<br />
Oscar Niemeyer, ouvert sur la ville depuis novembre 1982. <strong>Le</strong> principal lieu<br />
de la vie culturelle havraise a ainsi retrouvé ses lettres de noblesse.<br />
C’est difficile à croire en voyant cette magnifique verrière ornée<br />
de céramiques de couleurs, mais cette gare ne plaisait visiblement pas<br />
aux Havrais. Elle succéda en 1882 au tout premier édifice ferroviaire<br />
du <strong>Havre</strong> qui, en activité depuis le 20 mars 1847, était simplement fait<br />
de trois hangars couverts.<br />
Ce second bâtiment a été dessiné par Just Lisch, sur une armature composée<br />
de poutrelles métalliques. Un édifice jugé vieillot et, surtout, non adapté à<br />
l’accueil des voyageurs. D’autant plus que le carrefour situé juste devant la<br />
gare était réputé dangereux. <strong>Le</strong>s piétons, les chariots et voitures à bras<br />
ainsi que les tramways pouvaient s’y croiser au risque de créer un accident.<br />
C’est pourtant à l’intérieur de la gare que le pire s’est produit. <strong>Le</strong> 17 juin<br />
1907, un train, dont le conducteur dut probablement mal juger sont temps<br />
d’arrêt, défonça le bout du quai pour finalement finir sa course folle dans<br />
la façade du bâtiment.<br />
La gare, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est ouverte depuis le<br />
1er octobre 1932. Reconstruite par l’architecte Henri Pacon, elle se veut<br />
moderne et monumentale, d’un style art déco que l’on pourrait juger<br />
« rétro ». Bien que construite avant la Seconde Guerre mondiale, elle est<br />
en totale adéquation avec le centre-ville selon Perret.<br />
28 29
100%<br />
<strong>Le</strong>s arts<br />
Des talents plein les rues<br />
Complices de notre quotidien, certaines rues sont une<br />
trace vivante et indélébile d’écrivains qui contribuent au<br />
rayonnement du <strong>Havre</strong>. Si Raymond Queneau, Bernardin<br />
de Saint-Pierre ou Casimir Delavigne sont déjà au<br />
panthéon havrais, d’autres sont plus énigmatiques pour<br />
nos contemporains. Petite promenade au gré de la<br />
plume...<br />
Rue Guillaume <strong>Le</strong> Testu<br />
Né dans un hameau qui cèdera bientôt la place à la ville Françoise de<br />
Grâce, Guillaume <strong>Le</strong> Testu (1509 - 1568) figure parmi les plus intrépides<br />
navigateurs de son temps : d’Afrique ou d’Amérique du Sud, où il fut massacré<br />
par des indigènes, il ramena des témoignages précieux sur les<br />
connaissances géographiques du 16 e siècle.<br />
Rue Guillaume de Marceilles<br />
De famille bourgeoise, Guillaume de<br />
Marceilles (1530 - 1600) fut magistrat<br />
avant d’écrire un ouvrage relatant les faits<br />
marquants de l’histoire de la ville à son<br />
époque.<br />
Rue Georges de Scudéry<br />
De l’armée aux lettres, Georges de Scudéry (1601 - 1667)<br />
saute le pas à trente ans et entre en 1650 à l’Académie<br />
française. Auteur de seize pièces de théâtre, il fut très lié<br />
à Corneille.<br />
Rue Madame (de) La Fayette<br />
<strong>Le</strong>s rues n’aiment pas trop les particules. Madame de La<br />
Fayette (1634 - 1693) y perd la sienne. Orpheline d’un père<br />
lieutenant du gouverneur du <strong>Havre</strong>, elle demeura longtemps<br />
à la Cour de Louis XIV. La Princesse de Clèves est son chef<br />
d’œuvre, mais on lui doit aussi de nombreuses lettres.<br />
Rue d’Après (de) Mannevillette<br />
Très tôt promis à la marine, Jean-Baptiste d’Après de Mannevillette<br />
(1707 - 1780) fut officier de la Compagnie des Indes. Son Neptune oriental,<br />
à la fois récit de voyages et remarquable travail d’hydrographe, lui valut<br />
une reconnaissance quasi universelle.<br />
Rue du Bocage de Bléville<br />
Non, pas de bocage normand en vue pour Michel-<br />
Joseph Dubocage de Bléville (1707 - 1756), fils de<br />
capitaine de marine. Ce négociant préféra cultiver<br />
les belles lettres et les sciences. Ses ouvrages sur<br />
le commerce maritime du <strong>Havre</strong> lui valurent l’anoblissement<br />
par Louis XV.<br />
Rue d’Eprémesnil<br />
Explorateur, négociant et économiste, Jacques Duval d’Eprémesnil (1714 -<br />
1765) dirigea la Compagnie des Indes à Madras. De retour en France, il<br />
rédigea de savants mémoires sur le commerce ou l’agriculture.<br />
Rue Chopin<br />
Aucun lien de parenté entre le célébrissime compositeur et Jean Chopin<br />
(1726 - 1772). C’est pourtant ce dernier qui donne son nom à une rue<br />
havraise. D’abord avocat, il quitte le barreau pour le théâtre, avec un peu<br />
moins de brio...<br />
Rue Anfray<br />
Après la Révolution, Guillaume Anfray (1731 - 1807), prêtre à Notre-Dame,<br />
devient représentant du Clergé à l’assemblée des Etats généraux.<br />
Refusant le serment, il passe en Angleterre et y publie les biographies<br />
d’illustres Havrais.<br />
Rue Dicquemare<br />
Jean-François Dicquemare (1733 -<br />
1789) était un savant abbé qui vulgarisa<br />
l’astronomie et occupa longtemps<br />
une chaire de physique et d’histoire<br />
naturelle au <strong>Havre</strong>. Sa renommée lui<br />
valut la visite de Louis XVI, de passage<br />
au <strong>Havre</strong>.<br />
Passage Eichhoff<br />
Né au <strong>Havre</strong> d’une famille originaire de Hambourg, Frédéric Eichhoff (1799 -<br />
1875) conquit rapidement une place de philosophe et linguiste distingué.<br />
Ses ouvrages universitaires lui valent ce « passage » à la postérité...<br />
Rue Léon Buquet<br />
Mort jeune (1808 - 1840), ce poète a laissé une œuvre assez considérable.<br />
Quittant Paris et le début de la gloire pour retourner près des siens dans sa<br />
ville natale, ce romantique écrivit :<br />
Cette roche qui baigne, aride et toute nue,<br />
Sa base dans la mer, sa tête dans la nue,<br />
C’est la Hève, le cap aux phares vigilants,<br />
Qui, la nuit, jette en mer ses feux étincelants.<br />
Rue Cochet<br />
L’abbé Désiré Cochet (1812 - 1875), l’un des plus remarquables<br />
archéologues de son siècle, découvrit de nombreux<br />
vestiges gallo-romains, sujets d’autant d’écrits.<br />
Rue Chouquet<br />
Historien de la musique, Gustave Chouquet (1819 - 1886) obtint des prix<br />
prestigieux pour son œuvre, dont celui de poésie au concours de<br />
l’Exposition universelle de 1867.<br />
Rue Auguste Dollfus<br />
Cet ingénieur des mines (1840 - 1869) fut attaché à la mission scientifique<br />
envoyée par le gouvernement français au Mexique et dans l’Amérique<br />
centrale. Il publia des mémoires d’histoire naturelle.<br />
Rue Robert de La Villehervé<br />
Robert de La Villehervé (1849 - 1919) débute comme journaliste au<br />
Courrier du <strong>Havre</strong> avant de créer la revue littéraire havraise La Province.<br />
Un buste lui rend hommage au square Saint-Roch.<br />
Rue Jules Tellier<br />
Mort à 26 ans (1863 - 1889), au moment où ses premières œuvres annonçaient<br />
un maître de la prose française, il fit l’admiration d’Anatole France<br />
et de Paul Verlaine. Ce professeur d’université n’eut jamais le temps de<br />
publier ses variantes de l’œuvre de Victor Hugo. Un buste lui est également<br />
dédié au square Saint-Roch.<br />
Rue Guillemard<br />
Témoin de la « Belle Epoque à l’avenir si sombre », Julien Guillemard (1883 -<br />
1960) a édité de nombreux romans et poèmes.<br />
Rue Victor Hugo<br />
Malheureusement, comme Alphonse Daudet, ce géant de la littérature<br />
française ne put se targuer d’être Havrais. Armand Salacrou en revanche<br />
fut le plus Havrais des Rouennais et aimerait sans doute avoir sa rue bien<br />
à lui.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, berceau des plus grands peintres<br />
A part Monet, tous nos grands peintres ont désormais leur rue au <strong>Havre</strong>.<br />
Raoul Dufy (1877 - 1953), élève des Beaux-Arts du <strong>Havre</strong>, créa son propre<br />
langage pictural.<br />
Othon Friesz (1879 - 1949) rêva d’abord d’aventures maritimes avant de<br />
rejoindre lui aussi les Beaux-Arts du <strong>Havre</strong> pour devenir un peintre et illustrateur<br />
unique.<br />
Si Georges Braque (1882 - 1963) n’est pas natif du <strong>Havre</strong>, le fondateur du<br />
mouvement cubiste avec Picasso y grandit néanmoins et y fit ses études<br />
artistiques.<br />
Jean Dubuffet (1901 - 1985), également élève des Beaux-Arts du <strong>Havre</strong>, rencontra<br />
d’abord le succès à New York avant sa reconnaissance universelle.<br />
Quant à Claude Monet (1840 - 1926), sa naissance parisienne ne masque<br />
pas ses impressions d’enfant et d’adolescent liées au <strong>Havre</strong> puisqu’il y établit<br />
même le mouvement impressionniste grâce, à sa toile Impression<br />
Soleil <strong>Le</strong>vant peinte sur le port du <strong>Havre</strong>.<br />
J. Dubuffet R. Dufy<br />
30 31
100%<br />
<strong>Le</strong>s tournages au <strong>Havre</strong>…<br />
La ville<br />
comme décor<br />
Un homme marche dans la<br />
ville, le port et le quartier<br />
Saint-François d’après-guerre.<br />
« En trente ans de carrière, je<br />
suis l’actrice qui a fait le plus<br />
longtemps le trottoir et qui a<br />
été le plus souvent assassinée<br />
! » Voici une citation<br />
à la hauteur de son auteur :<br />
Ginette <strong>Le</strong>clerc.<br />
Dans Un homme marche dans la ville, elle trompe son époux,<br />
dénonce son amant et se suicide. Et pourtant, la polémique qui<br />
a accompagné la sortie de film n’avait rien à voir avec ce personnage<br />
extrême et impulsif. C’est <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> d’après-guerre qui est valorisé<br />
dans ce long-métrage de Marcello Pagliero, de 1949. Et pourtant,<br />
jugé calomnieux et misérabiliste, ce film fera l’objet d’une violente<br />
censure à la suite de la première projection, en avant-première<br />
au <strong>Havre</strong>. Il aura fallu attendre plus de trente ans pour que cette<br />
œuvre soit reconnue, principalement pour la réalisation novatrice<br />
de Pagliero. Un homme marche dans la ville reste un sublime<br />
hommage au <strong>Havre</strong> et la mémoire de toute une époque, dont<br />
l’image la plus marquante reste celle des centaines de vélo à<br />
même le pavé, laissés par les dockers au travail.<br />
<strong>Le</strong> saviez-vous ?<br />
• <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> est, avec Rouen, la ville de province la plus représentée<br />
à l’écran avec environ 70 films, tournés partiellement<br />
ou en totalité à la Porte Océane.<br />
• Trivial, le prochain long-métrage écrit, réalisé et interprété<br />
par Sophie Marceau, a été filmé en partie au <strong>Havre</strong> en<br />
septembre dernier. C’est le deuxième tournage dirigé par<br />
la comédienne, après Parlez-moi d’amour, en 2002.<br />
Trivial devrait sortir courant 2007.<br />
<strong>Le</strong> Quai des brumes,<br />
un monument du cinéma français<br />
« T’as de beaux yeux, tu sais... » Cette réplique du déserteur Jean<br />
Gabin à Michèle Morgan est encore dans toutes les mémoires.<br />
Il faut dire qu’elle est extraite d’une des plus grandes œuvres<br />
cinématographiques françaises : <strong>Le</strong><br />
Quai des brumes, réalisé en 1938<br />
par Marcel Carné (1906-1996), sur<br />
un scénario et des dialogues de<br />
Jacques Prévert. Un magnifique film<br />
d’atmosphère présentant <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><br />
comme un port de salut pour des<br />
avenirs meilleurs. Si les passages<br />
sur les quais ont bien été tournés en<br />
extérieur, la majeure partie des scènes<br />
a été prise en studio (à Joinville).<br />
<strong>Le</strong> meilleur moyen d’obtenir la<br />
brume qui apporte cette ambiance<br />
exceptionnelle.<br />
La statue de la Liberté qui a servie lors du tournage<br />
du Cerveau est aujourd’hui exposée à Barentin.<br />
Ils sont originaires du <strong>Havre</strong>:<br />
<strong>Le</strong> comédien Jean Bouise est né au <strong>Havre</strong> le 3 juin 1929,<br />
décédé le 6 juillet 1989. Il a été dirigé par les plus<br />
grands réalisateurs, notamment Resnais, Godard,<br />
<strong>Le</strong>louch, Lautner, Costa-Gavras... Il a joué dans une<br />
soixantaine de films, terminant sa carrière avec Nikita<br />
(sorti en 1990), où il retrouve Luc Besson avec qui il<br />
a déjà travaillé de nombreuses fois.<br />
© Philippe Quaisse - Laurent Lucas dans <strong>Le</strong>mming<br />
Laurent Lucas, le héros de Harry, un<br />
ami qui vous veut du bien (2000),<br />
est né et a grandi ici, même s’il s’en<br />
cache parfois. Depuis ce film qui l’a<br />
définitivement révélé, il a été à<br />
l’affiche, entre autres, de Rire et<br />
châtiment, Va, petite ! Qui a tué<br />
Bambi ? <strong>Le</strong>mming et <strong>Le</strong>s Invisibles.<br />
<strong>Le</strong> casse du siècle a bien eu lieu.<br />
<strong>Le</strong> train postal Glasgow-Londres a<br />
été cambriolé en août 1963 par<br />
une vingtaine de bandits armés,<br />
empochant plus de 40 millions de<br />
francs. A leur tête, Ronald Biggs<br />
qui fut arrêté quelques mois plus<br />
tard, mais finit par s’échapper<br />
avant de s’exiler au Brésil.<br />
Pourtant rien ne prédestinait ce film, dont l’histoire se déroulait à l’origine<br />
à Montmartre, à connaître un tel succès. A l’époque, Carné et Prévert<br />
sont au début de leurs carrières, tout comme Michèle Morgan et le<br />
comédien Pierre Brasseur, qui recevra durant le tournage une mémorable<br />
paire de gifles de Gabin, non simulée ! Seul ce dernier était déjà une<br />
valeur sûre, à tel point que, durant le tournage, il donna le coup d’envoi<br />
d’un match du HAC à la Cavée Verte.<br />
De déserteur, Gabin deviendra la même année cheminot dans La Bête<br />
humaine, réalisé par Jean Renoir, d’après l’œuvre d’Emile Zola, dont<br />
l’histoire est située sur la ligne de chemin de fer Paris-<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, avant de<br />
revenir ici, en 1969, pour le tournage de La Horse, de Pierre Granier-Deferre.<br />
Une demi-DS, une statue de la Liberté et<br />
<strong>Le</strong> France sur le quai Joannès-Couvert<br />
Eté 68, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> connaît une excitation sans précédent. On tourne les<br />
dernières scènes du Cerveau, la superproduction de Gérard Oury<br />
(1919-2006), qui rebondit sur ses deux précédents succès : <strong>Le</strong> Corniaud<br />
et La Grande Vadrouille (déjà avec Bourvil). Ce sont les prises de vues les<br />
plus spectaculaires de ce film à gros budget. Souvenez-vous, Jean-Paul<br />
Belmondo suspendu à la statue de la Liberté d’où s’envolent des milliers<br />
de billets de banque, alors que celle-ci devait être embarquée sur le<br />
paquebot France. C’est la fin du périple pour Bébel et son acolyte Bourvil<br />
(de son vrai nom André Raimbourg, originaire du village Bourville en<br />
Seine-Maritime), et de ce qui devait être le casse du siècle : l’attaque du<br />
train postal contenant les fonds secrets des nations de l’OTAN. <strong>Le</strong> hic,<br />
ils ne sont pas les seuls sur le coup, suivis de près par le flegmatique<br />
David Niven (le Cerveau) et le surexcité Eli Wallach.<br />
<strong>Le</strong>s quais, le centre-ville, la gare maritime, tout est filmé. Des souvenirs<br />
d’autant plus mémorables pour les Havrais qui ont fait partie du millier<br />
de figurants, rassemblés pour l’occasion aux premières loges pour voir<br />
notre duo de gangsters français dans une voiture tronquée. Quelle<br />
pagaille aussi pour organiser cette équipe quelque peu indisciplinée, à<br />
laquelle se mélangent badauds et touristes ! A noter, parmi ces observateurs,<br />
la présence de Michèle Morgan qui, venue passer quelques<br />
jours avec son compagnon Gérard Oury, aura retrouvé la Porte Océane,<br />
30 ans après le tournage du Quai des brumes.<br />
32 33<br />
DR<br />
Photos du tournage du Cerveau : collection Marc George
L. Lavalle<br />
Villes<br />
homonymes<br />
100%<br />
Si le rayonnement du <strong>Havre</strong>, à l’échelle de la planète, a connu un formidable<br />
coup d’accélérateur lors de son inscription par l’Unesco au<br />
Patrimoine de l’Humanité l’an dernier, le nom de notre ville n’en avait<br />
pas moins déjà inspiré certaines municipalités de par le monde.<br />
La première ville (ndlr : à notre connaissance) à s’être appelée <strong>Havre</strong> de<br />
Grâce se trouve aux Etats-Unis dans l’état du Maryland. Située à l’embouchure<br />
de la rivière Susquehanna, au creux de l’immense baie de<br />
Chesapeake, cette ville doit son nom au marquis de La Fayette.<br />
Parti soutenir les représentants des colonies britanniques d’Amérique<br />
dans la guerre d’indépendance, le jeune militaire, fraîchement incorporé<br />
dans l’armée des Etats-Unis au grade de major général, découvrit ce lieu le<br />
29 août 1782. Impressionné par sa ressemblance avec la baie de Seine<br />
qu’il connaissait bien, il écrivit dans son journal : « Il a été proposé de bâtir<br />
une ville sur la rive droite de la Susquehanna, je suggère qu’elle soit nommée<br />
<strong>Havre</strong> de Grâce ». Sa suggestion fut retenue trois ans plus tard par les<br />
habitants de la nouvelle cité. Mais ce n’est qu’en 1976 qu’une statue à son<br />
effigie fut érigée, lui rendant ainsi hommage pour son idée.<br />
Outre l’absence de port commercial, l’environnement géographique de<br />
cette ville de 11 450 habitants comporte d’indéniables similitudes avec la<br />
Porte Océane. Même si la baie de Chesapeake ne bénéficie pas de la même<br />
lumière qui inspira les peintres impressionnistes.<br />
De 1912 à 1952, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> de Grâce était réputée pour son hippodrome,<br />
devenu un haut lieu des courses de chevaux. De nombreux Américains y<br />
venaient également pour pêcher et chasser le canard sur les bords de la<br />
rivière Susquehanna, à l’instar de nos propriétaires de gabions dans les<br />
34<br />
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> dans le monde<br />
<strong>Le</strong> bureau de Poste version américaine<br />
Peut être ne le saviez-vous pas, mais le nom du <strong>Havre</strong> a fait des émules dans plusieurs pays<br />
dont les Etats-Unis, le Canada et la Norvège. Petit lexique des « havres » dans le monde.<br />
L. Lavalle<br />
marais de la zone industrielle. Des canards aujourd’hui protégés, élevés au<br />
rang d’emblème de la ville, et à ce titre omniprésents sur les brochures<br />
touristiques, les devantures des magasins et des hôtels sous forme de<br />
créations artisanales.<br />
Pour plus d’informations, consulter le site www.havredegracemd.com<br />
Au Canada aussi<br />
Il existe une autre ville dénommée <strong>Havre</strong> dans l’état du Montana. Point de<br />
convergence du réseau ferré du nord des Etats-Unis, elle fut appelée ainsi<br />
grâce à un Havrais, Gus Descelles, parti s’expatrier aux Etats-Unis au<br />
début du XX e siècle.<br />
<strong>Le</strong> Canada compte également plusieurs sites inspirés de notre ville. Un<br />
port appelé <strong>Havre</strong> de Beaubassin à Québec et les îles du <strong>Havre</strong> aux maisons<br />
et du <strong>Havre</strong>-Aubert dans l’archipel des îles de la Madeleine, dans le golfe<br />
du Saint-Laurent. Ses 13 000 habitants, pour la plupart descendants des<br />
Acadiens, vivent essentiellement de la pêche et en particulier de celle du<br />
homard.<br />
A l’est de l’état de la Nouvelle Ecosse, se trouve la ville de <strong>Havre</strong> Boucher<br />
dont les 3 000 résidents dépendent également de l’industrie de la pêche.<br />
Enfin, nos recherches nous ont permis de localiser une autre <strong>Havre</strong> en<br />
Norvège dont la création remonterait à 1303 ! Mais suite au tournage d’un<br />
film sur cette ville en 1950, le nom fut changé en Havrå, ce qui ne fut d’ailleurs<br />
pas du goût de ses habitants.<br />
L. Lavalle<br />
La rue principale de <strong>Havre</strong> de Grâce<br />
Laurent Lavalle
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> avance<br />
Complexe aquatique des Docks<br />
Rendez-vous dans un an<br />
<strong>Le</strong> bassin Paul Vatine, devenu l’écrin des bateaux de la Transat Jacques Vabre, vit aujourd’hui au rythme<br />
des tractopelles, « bulls » et autres engins de travaux publics. Ici, en effet,<br />
le long du quai de la Réunion, se dessine peu à peu le futur complexe aquatique<br />
conçu par Jean Nouvel. Visite de cet étonnant chantier, un an avant son ouverture au public.<br />
Ateliers Jean Nouvel<br />
Ce n’est pas une simple piscine, mais bien un véritable complexe<br />
aquatique novateur qui sort de terre, au cœur du quartier Saint-<br />
Nicolas. « Une réalisation d’envergure, un projet d’am-<br />
biance qui ne ressemble à rien d’existant »,<br />
confie M. Medina, architecte à l’Atelier Jean<br />
Nouvel.<br />
Et pour cause : l’équipement comprendra une<br />
piscine olympique découverte, neuf bassins<br />
intérieurs avec animations ludiques, dont un<br />
toboggan de 60 mètres, des plages et solariums<br />
– intérieurs et extérieurs –, ainsi qu’un espace<br />
de balnéothérapie et de remise en forme.<br />
<strong>Le</strong> tout sur 5 500 m 2 d’une structure en verre,<br />
baignée de lumière et habillée de 13 000 m 2 de<br />
mosaïques blanches.<br />
Depuis janvier, les travaux vont bon train. « <strong>Le</strong>s<br />
murs ainsi que 75 % de la toiture béton seront<br />
achevés en décembre ; les cloisons intérieures<br />
ainsi que le clos et couvert (étanchéité toiture,<br />
portes, verrières et fenêtres) débutent ce mois-ci, rappelle Nicolas<br />
Pithon de l’entreprise Quille. <strong>Le</strong>s dix bassins sont dessinés, creusés<br />
tandis que les corps d’état techniques s’activent déjà pour assurer les<br />
installations liées au traitement de l’air, de l’eau ainsi que la plomberie<br />
et l’électricité. »<br />
D.R.<br />
Après la clinique des Ormeaux (en été 2005), le pont des Docks (bientôt en activité), l’esplanade Bellot et le jardin fluvial le<br />
long des quais de Saône, ainsi que de nombreux logements, c’est maintenant le complexe aquatique dessiné par Jean Nouvel qui sort de terre.<br />
Dix bassins<br />
<strong>Le</strong> complexe aquatique se décompose en trois volumes :<br />
- la zone balnéothérapie : cet espace couvert comprend<br />
des bains chauds, froids, des bassins de remise en forme,<br />
des spas individuels et collectifs, une zone de relaxation,<br />
des saunas, fitness et cardio-training,<br />
- la zone ludique : dans sa partie couverte accueille des<br />
plages, des lagons pour adultes et enfants, des pataugeoires,<br />
un spa collectif et un toboggan ; l’espace découvert<br />
comprend plusieurs plages et un lagon pour adultes,<br />
- enfin, la zone sportive à ciel ouvert accueille la plage et le<br />
bassin sportif de 50 m.<br />
Au total, le complexe compte dix bassins, hors baignoires<br />
et pédiluves.<br />
D.R.<br />
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> en rêvait, Jean Nouvel le fait<br />
« Dès janvier, les corps d’état architecturaux<br />
commenceront à intervenir pour les opérations<br />
de peinture, la pose de faux plafonds et<br />
autres habillages, poursuit Emmanuel Belin<br />
de la Ville du <strong>Havre</strong>. Pour l’heure, le chantier<br />
suit son cours normalement, même si les<br />
intempéries se chargent parfois de ralentir<br />
le rythme. »<br />
Se frayant un passage entre les échafaudages,<br />
la grue, les planches et armatures<br />
d’acier, le visiteur touche du doigt ce que<br />
sera cet équipement tout public cofinancé<br />
par la CODAH. Ici, le canyon – passage flanqué<br />
de « voiles de béton » de dix mètres de<br />
haut – longe les futurs vestiaires.<br />
Plus loin, les bassins et lagons des espaces sportifs et<br />
ludiques s’étendent encore à ciel ouvert. Là-bas, le pôle balnéothérapie<br />
présente ses enchevêtrements de marches, baignoires et passages.<br />
Partout, la lumière, l’espace et le volume. Ne manque que l’eau et ses<br />
jeux de reflets. Vivement l’automne 2007 !<br />
Ph. Bréard<br />
D.R.<br />
Marie Héron<br />
35<br />
nov.06
36<br />
nov.06<br />
Sports<br />
<strong>Havre</strong> Tennis Club Open international de tennis féminin<br />
Un demi-siècle à la volée<br />
<strong>Le</strong> 25 novembre, le <strong>Havre</strong> Tennis Club entre officiellement dans le top 50, celui des quinquagénaires bon pied,<br />
bon œil. Entouré de ses 180 licenciés, le HTC vieillit plutôt bien dans son petit paradis surplombant la mer.<br />
Si l’esprit « club » n’est plus tout à fait ce qu’il était, la vie y suit agréablement son cours, sur les courts.<br />
L’histoire commence par un ras-le-bol, celui d’une poignée de joueurs<br />
de tennis havrais lassés de ne pouvoir taper la balle qu’en été. Ils<br />
commencent donc par se tourner vers le <strong>Havre</strong> Badminton Club tout<br />
neuf, avec l’idée de meubler leur hiver en poussant le volant, bien à l’abri<br />
dans le gymnase François I er . Mais, rien ne vaut un bon match de tennis<br />
pour ses passionnés du filet bas. Arrive alors l’occasion qui va tout<br />
changer. L’Omnia, un vieux cinéma situé boulevard de Strasbourg,<br />
est en pleine démolition. Ses matériaux sont à vendre dont une<br />
solide charpente métallique. <strong>Le</strong>s accros de la raquette l’achètent<br />
et la font poser sur le terrain qu’ils ont loué et qui domine la mer.<br />
Quelques aménagements plus tard, les voilà en possession du premier<br />
court couvert de Normandie. Dans la foulée, le HBC crée une section<br />
tennis... avant de la dissoudre et de prendre la plume d’escampette.<br />
Nous sommes en 1956 et nos joueurs, qui en bons crocodiles des<br />
courts ne veulent rien lâcher, décident alors de monter au filet pour<br />
finir le point. Ils achètent le terrain qu’ils louaient, y aménagent des<br />
courts extérieurs et fondent ensemble le <strong>Havre</strong> Tennis Club.<br />
Monte-Carlo bis<br />
Aujourd’hui, rien ou presque n’a changé hormis le « couvert » d’origine<br />
(démoli parce qu’il bouchait la vue et reconstruit quelques mètres plus loin<br />
en échange de deux courts supplémentaires), et le petit chalet en bois faisant<br />
office de vestiaires, remplacé en 1963 par l’actuel club-house. Après avoir<br />
vivoté pendant des années, ce dernier s’est senti pousser des ailes en<br />
devenant le Country Club. Il y a dix ans, le HTC, alors au creux de la vague,<br />
a en effet choisi de céder le fonds de commerce à un restaurateur privé.<br />
Bien lui en a pris car le loyer qu’il perçoit depuis lui permet de maintenir sa<br />
trésorerie à flot. Vivant principalement des cotisations de ses 180 adhérents<br />
(dont 150 jeunes), le <strong>Havre</strong> Tennis Club ne prétend pas jouer dans le court<br />
des grands. <strong>Le</strong> club se maintient à un bon niveau départemental grâce aux<br />
joueurs issus de sa dynamique école de tennis... quand il réussit à les garder.<br />
<strong>Le</strong>s plus doués sont sollicités pour aller faire fructifier leur talent ailleurs et<br />
les adultes, quant à eux, ne sont pas légion. Pourtant, le club casse sa tirelire<br />
chaque année pour refaire ses trois terres battues extérieures. Elles sont<br />
confiées aux bons soins des ouvriers de Roland Garros dont le savoir-faire<br />
permet leur utilisation juste après la<br />
pluie. Dehors, le HTC a également<br />
transformé son vieux terrain en dur<br />
en un superbe gazon synthétique<br />
disponible tout au long de l’année.<br />
<strong>Le</strong> club soigne également ses deux<br />
courts couverts en terre ball (quick<br />
recouvert de terre battue), sur<br />
lesquels se concentre<br />
l’essentiel de son activité<br />
du 1 er décembre au<br />
1 er mai. Avec ses six<br />
tournois annuels, dont<br />
son traditionnel Open<br />
de juin, le <strong>Havre</strong> Tennis<br />
Club varie les coups<br />
entre compétition et<br />
loisirs, dans une<br />
ambiance conviviale.<br />
La meilleure tactique<br />
pour garder les pieds<br />
sur terre !<br />
Laurence Soulard<br />
Photos : Philippe Bréard<br />
<strong>Havre</strong> Tennis Club<br />
26, rue du Fort, 76620 <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong><br />
Tél. : 02 35 46 08 63<br />
Pour la dix-huitième fois de sa carrière, l’Open international de tennis féminin du <strong>Havre</strong><br />
s’apprête à servir sur les terres battues du TCMH. Du 4 au 12 novembre, les 48 jeunes joueuses<br />
inscrites vont jouer du coude pour se faire une place au soleil du tournoi. Une consécration qui<br />
augure souvent du meilleur dans les années à venir.<br />
Elles sont passées par ici avant de faire des étincelles par là. Parmi<br />
toutes les joueuses qui ont débarqué à 14 ans dans le grand<br />
tableau de l’Open international de tennis féminin du <strong>Havre</strong>, certaines<br />
se sont brûlé les ailes, d’autres ont continué de faire parler d’elles,<br />
notamment à Roland Garros. « 95 % des meilleures jeunes joueuses françaises<br />
disputent chaque année le tournoi, et cela sans aucune incitation<br />
de la Fédération, souligne Michel Ruiz, son créateur. <strong>Le</strong> bouche à oreille<br />
fonctionne bien. Au fil des années, l’Open a assis sa notoriété auprès des<br />
entraîneurs ». De fait, le grand rendez-vous havrais de tennis a vu sortir<br />
de terre bon nombre de jeunes talents aujourd’hui reconnus.<br />
D’Amélie Mauresmo à Nathalie Dechy en passant par Emilie<br />
Loit, Virginie Razzano ou Marion Bartoli, elles ont dû parfois<br />
batailler dur sur les courts du TCMH pour passer quelques<br />
tours. « Certaines comme Mauresmo sont même<br />
totalement passées inaperçues, éliminées en<br />
préqualifications. » Un comble pour l’actuelle<br />
numéro 1 mondiale... <strong>Le</strong>s jeunes pousses étrangères<br />
semblent, en revanche, à bout de souffle. Si l’Open<br />
peut se targuer d’avoir accueilli les Spirlea, Bogaert<br />
et autre Dragomir, l’explosion du nombre de tournois<br />
à 10 000 $ a signé, pour lui, la fin de l’ère européenne.<br />
« Au début, nous n’étions que deux<br />
tournois de ce genre en Europe.<br />
Christelle Lollier-Guillon<br />
Voyage<br />
en terre promise<br />
Aujourd’hui, il en existe une vingtaine... en<br />
France. <strong>Le</strong>s joueuses ont donc l’embarras du<br />
choix et limitent leurs déplacements. »<br />
Avant-première<br />
La réputation d’un tournoi se travaille avec la<br />
même application qu’un coup gagnant. Pour<br />
dénicher les futures grandes du tennis féminin,<br />
il faut souvent aller les chercher toutes petites.<br />
« Je garde toujours un œil sur les championnats<br />
de France des jeunes catégories et j’essaie de<br />
faire venir les championnes de 14, 15 et 16 ans ».<br />
Si les demoiselles se servent de l’Open comme<br />
d’un tremplin, leur bond en avant dans le<br />
classement mondial n’intervient souvent que<br />
trois ou quatre ans plus tard. Ce fut le cas<br />
d’Alizé Cornet qui passa un tour à Roland<br />
Garros en 2005 avant de rencontrer Amélie<br />
Mauresmo, ou encore de Séverine Beltrame<br />
qui s’est offert cette année à Wimbledon son<br />
premier quart de finale dans un tournoi du<br />
Grand Chelem. Parmi les révélations, seules ont<br />
manqué à l’appel de l’Open, Tatiana Golovin (forfait<br />
sur blessure) et la jeune coqueluche du dernier<br />
Roland Garros, Aravane Rezaï (suspendue à<br />
l’époque par la Fédération sur le circuit français<br />
pour sanctionner le comportement outrancier de<br />
son entraîneur de père). Si les augures de l’Open<br />
international de tennis féminin du <strong>Havre</strong> se<br />
confirment, il y a fort à parier que d’ici peu,<br />
Mayline Andrieux, vainqueur du tournoi en 2004,<br />
ou la Normande Nathalie Piquion, demi-finaliste<br />
l’an passé, sortiront le grand jeu... ce qui ne<br />
surprendra pas vraiment Michel Ruiz et le public<br />
havrais, habitués de ces avant-premières.<br />
Texte : Laurence Soulard<br />
Photos : Jonathan Mare<br />
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nov.06
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nov.06<br />
Sports<br />
Championnat de France Espoir de match-racing<br />
Des rounds dans l’eau<br />
Après quelques années de calme plat, un championnat de France<br />
de voile Espoir met à nouveau le cap sur <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>. Pas question<br />
cette fois-ci de courses en flotte, l’épreuve se joue mano a mano<br />
et à armes égales dans la plus pure tradition du match-racing.<br />
« Ce championnat ouvre une ère nouvelle, celle des 7.5, explique le<br />
directeur de la base nautique, Francis <strong>Le</strong> Goff. Ce support a été choisi<br />
par la Fédération pour remplacer le First Class 8, dès l’année prochaine.<br />
Grâce au financement de la Ville, huit bateaux ont été affectés aux clubs<br />
havrais sur les seize pris en charge par la Ligue de Haute-Normandie.<br />
Notre objectif conjoint est de faire du <strong>Havre</strong>, un gros pôle national en<br />
matière de 7.5 et d’imposer sa baie comme plan d’eau phare du<br />
bateau. » Rien de mieux qu’une compétition nationale d’envergure pour<br />
enfoncer le clou dans les esprits. « L’organisation du championnat de<br />
France nous a semblé la suite logique à donner au développement de<br />
cette activité au <strong>Havre</strong>, précise Agnès Firmin-<strong>Le</strong> Bodo, conseillère<br />
municipale, déléguée au nautisme. C’est le meilleur moyen de faire<br />
savoir que nous disposons désormais d’une flotte de ce type. »<br />
Fins stratèges<br />
Parmi les dix équipages retenus pour le championnat, neuf ont été sélectionnés<br />
sur les trois façades maritimes françaises (Manche, Atlantique et<br />
Méditerranée), le dixième bénéficiant d’une invitation de la Fédération.<br />
Ville organisatrice, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> est également représenté sur l’eau par le<br />
team de Baptiste Belhandouz issu du CNPV. Comme pour la Coupe de<br />
l’America, l’épreuve se compose de duels très courts (20 min environ)<br />
Réplique miniature de la Coupe de l’America,<br />
le championnat de France Espoirs de match-racing<br />
mouille ses trois bouées en baie du <strong>Havre</strong>, du 8 au 12 novembre.<br />
Dix équipages, dont un Havrais, vont s’affronter en un-contre-un<br />
sur des bateaux identiques. Tactique et stratégie de course<br />
seront les maîtres mots de ces régates.<br />
entre trois bouées, appelés « Round Robins » où chaque bateau rencontre<br />
au moins une fois tous les autres. A la fin de la série, les deux derniers sont<br />
éliminés. Après la phase de sélection prévue les 9 et 10 novembre et le<br />
quart de finale programmé le 11 au matin, quatre bateaux se retrouveront<br />
en lice l’après-midi pour les demi-finales. A l’issue de ces dernières, un<br />
classement par points sera établi. <strong>Le</strong>s deux premiers courront la finale, le<br />
dimanche, en trois matches gagnants. <strong>Le</strong>s deux autres participeront à la<br />
petite finale. « Si les conditions météo sont bonnes, l’équipage vainqueur<br />
aura disputé la bagatelle de 35 matches, souligne Francis <strong>Le</strong> Goff.<br />
Une sacrée performance physique et mentale car le match-racing ne<br />
pardonne aucune erreur technique et tactique. C’est un jeu de stratégie<br />
et d’anticipation dont l’unique but est de pousser l’adversaire à la faute.<br />
La protestation fait aussi partie des règles pour déstabiliser l’autre. »<br />
Chaque paire de compétiteurs est donc surveillée de près par deux<br />
arbitres en zodiac, la maintenance des bateaux étant assurée sur l’eau<br />
par une commission technique. « Ce championnat n’est qu’un début,<br />
précise encore Agnès Firmin-<strong>Le</strong> Bodo. Il s’inscrit dans un projet plus<br />
vaste qui s’ouvre déjà sur d’autres événements. Ainsi, l’an prochain,<br />
nous accueillerons au <strong>Havre</strong> le championnat de France senior de<br />
match-racing rassemblant l’élite des régatiers nationaux. C’est un beau<br />
challenge qui, j’espère, en appellera d’autres. » En attendant, place aux<br />
tours de force des jeunes loups de mer...<br />
Textes : Laurence Soulard<br />
Photos : Convergence<br />
DR<br />
DR<br />
Rollers<br />
Pour leur dernier mois d’activité cette saison, les Rondes Rollers ne<br />
changent pas une équipe qui gagne avec, comme à leur habitude,<br />
deux rendez-vous à leur programme : la Nocturne prévue le 10 à<br />
21 h et la Matinale prévue le 26 à 10 h. <strong>Le</strong>s départs se font toujours<br />
du parking de la plage.<br />
Rugby<br />
Au terme du tournoi régional des écoles de rugby organisé en mai,<br />
la section des – de 11 ans du Hac Rugby a été sélectionnée en<br />
compagnie de sept autres clubs nationaux en vue de disputer<br />
la finale du Challenge Pt’it Dop, le 25 à 10 h, au Centre National<br />
de rugby de Marcoussis. Bravo à eux et allez les petits !<br />
E. <strong>Le</strong>villy<br />
DR<br />
Basket<br />
Football<br />
Sports<br />
Brèves<br />
<strong>Le</strong> 3, le Hac reçoit Brest à Deschaseaux puis se déplace<br />
à Furiani pour y rencontrer Bastia, le 7. <strong>Le</strong>s hommes de<br />
Thierry Uvenard accueillent ensuite Metz, le 10, avant<br />
d’aller jouer sur les plates-bandes des Dijonnais, le 17.<br />
<strong>Le</strong> 4, Saint-Thomas joue à Strasbourg avant de recevoir Gravelines,<br />
le vendredi 10. <strong>Le</strong>s basketteurs havrais filent ensuite à Bourg-en-Bresse,<br />
le 18, et terminent le mois en trombe, le vendredi 24 aux Docks, face à Reims.<br />
DR<br />
Raid aventure<br />
Boxe<br />
Nouvelle arrivée dans le milieu sportif local, l’Ecole<br />
havraise de sport de combat s’est installée depuis<br />
la rentrée au centre de remise en forme <strong>Le</strong>ader<br />
Club (139, rue du Maréchal Joffre). <strong>Le</strong>s entraînements<br />
se font les lundi, mercredi et jeudi à 20 h,<br />
sous la houlette de Damien <strong>Le</strong>conte, champion<br />
d’Europe de boxe américaine et de sparring-partner,<br />
Stéphane Delahaie.<br />
Renseignements au 02 35 43 17 23.<br />
Du 12 au 21 novembre, trois Havraises participent à la 6 e édition du Raid<br />
Amazones. Marie-Paule Hainneville, Catherine Fauvel-Deltomme et<br />
Christine Aubourg font en effet partie des 80 équipes féminines prêtes à<br />
jouer les aventurières sur l’Ile Maurice. Au programme, course d’orientation,<br />
canoë, VTT, parcours dans la jungle et construction de radeau... le tout<br />
entre deux bivouacs. Bon courage à elles trois !<br />
DR<br />
39<br />
nov.06
40<br />
nov.06<br />
Associations<br />
60 ans du Hot Club<br />
Mercredi 15 novembre :<br />
Hôtel Mercure, de 18 h 30 à 20 h, entrée libre.<br />
Chronique jazz spéciale « Autour des musiciens<br />
havrais. »<br />
(Dîner sur réservation au 02 35 19 50 55).<br />
Jeudi 16, vendredi 17 et samedi 18 novembre :<br />
Exposition de 20 toiles du peintre havrais, Jean<br />
Maufay, & Exposition Louis Armstrong.<br />
Lieux à confirmer.<br />
Quand le jazz est là...<br />
Tête de ligne transatlantique, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> fut parmi les premières villes de France à être emportées par le<br />
souffle du jazz. Née aux racines du blues américain, cette musique aux richesses sans cesse explorées fait<br />
partie intégrante du paysage de notre ville. Depuis tout juste 60 ans, le Hot Club<br />
du <strong>Havre</strong> rassemble autour d’une même passion musicale tous ceux qui veulent<br />
mettre du swing dans leur vie !<br />
Depuis 1946, le Hot Club du <strong>Havre</strong> garde le rythme et continue de faire<br />
jazzer. L’association, forte de plusieurs centaines d’adhérents,<br />
compte même parmi les plus actives de la région. Sous la houlette de<br />
son batteur de président, Jean-Bernard <strong>Le</strong>roy, les amateurs de jazz<br />
s’apprêtent à fêter 60 ans de plaisir et de partage avec tous ceux,<br />
jeunes ou moins jeunes, qui s’intéressent à une musique de plus en<br />
plus en vogue.<br />
« Du 15 au 19 novembre, nous rendons hommage à tous<br />
les musiciens havrais passionnés qui ont écrit et<br />
écrivent encore l’histoire du jazz dans notre ville,<br />
annonce le président. Cet anniversaire sera plus<br />
particulièrement dédié à notre ami Michel Adam. »<br />
Figure emblématique de la musique New Orleans<br />
au <strong>Havre</strong>, on se souvient que ce grand musicien<br />
et animateur-né nous a quittés cette année pour<br />
rejoindre ses idoles au panthéon des grands artistes.<br />
DR<br />
Une semaine de cadeaux !<br />
Preuve que les talents du jazz sont éternels, Jean-Bernard <strong>Le</strong>roy et son<br />
Hot Club invitent les Havrais à partager avec eux des moments de<br />
musique et de souvenirs autour d’événements qui séduiront les<br />
aficionados comme les néophytes.<br />
Dès le 15 novembre, rendez-vous est donné « Autour des musiciens<br />
havrais » pour écouter ensemble les témoignages et les morceaux, live<br />
ou enregistrés, de la mémoire vivante du jazz. Autour du journaliste<br />
Gérard Couvez, grand spécialiste des musiques havraises, se rassembleront<br />
de nombreux musiciens ainsi que les célébrissimes Bob et Claude Quibel.<br />
Ambiance assurée...<br />
A ne pas manquer non plus, L’aventure du jazz, film qui sera projeté pour<br />
la première fois au <strong>Havre</strong> le 17 novembre au Studio. Entièrement<br />
Demandez le programme !<br />
Vendredi 17 novembre :<br />
<strong>Le</strong> Studio, 21 h.<br />
Projection du film L’aventure du jazz.<br />
Entrée 5 €.<br />
Samedi 18 novembre :<br />
Grands Salons de l’Hôtel de Ville, à partir de 19h 30.<br />
Soirée de gala et dîner dansant avec le Big Band<br />
de Claude Bolling.<br />
Sur réservation uniquement.<br />
remasterisé, ce documentaire tourné aux USA par Louis Panassié, au<br />
contact des plus grands noms de la musique noire (Louis Armstrong,<br />
Lionel Hampton...), est un témoignage vivant de la vivacité des musiques<br />
jazz et blues. Sa bande son de deux heures recèle de petits bijoux qui en<br />
font une pure merveille.<br />
Plusieurs rencontres dansantes sont également au programme de ce<br />
60 e anniversaire, telle la soirée de gala autour du Big Band de Claude Bolling<br />
ou la fête de la Sainte-Cécile, patronne de la musique, en compagnie des<br />
musiciens du Hot Club et du JUPO.<br />
Parallèlement, ne manquez pas les expositions en ville qui honorent les<br />
multiples facettes du jazz : les toiles du Havrais Jean Maufay et la<br />
rétrospective Louis Armstrong présentée par le musicien Irakli vous<br />
attendent au détour du chemin.<br />
Happy birthday !<br />
Olivier Bouzard<br />
Dimanche 19 novembre :<br />
Hôtel Mercure, de 11 h à 16 h.<br />
Sainte-Cécile du Hot Club, musique et buffet<br />
campagnard.<br />
Sur réservation.<br />
Informations et réservations :<br />
0235465538 / 0687054045<br />
papoute@tele2.fr<br />
DR<br />
<strong>Le</strong> marché de Noël de Tant et +<br />
Aide aux victimes de l’alcool<br />
L’association Aide et assistance aux malades de l’alcool et leur entourage compte une soixantaine<br />
de membres sur <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>. Basée sur les notions d’écoute mutuelle, de confidentialité et d’amitié,<br />
l’association organise des groupes de paroles pour hommes (1 er mardi du mois de 17 h 30<br />
à 19 h), femmes (1 er jeudi du mois de 14 h à 16 h) et l’entourage (3 e samedi du mois de<br />
14 h 30 à 17 h 30), à la Maison du Patient à l’hôpital Flaubert. <strong>Le</strong>s membres font également<br />
de la prévention auprès des écoles, entreprises et auto-écoles.<br />
Permanence : 3, rue Frédéric <strong>Le</strong>maître, de 17 h 30 à 19 h, les lundi et vendredi.<br />
Siège social : 12, rue des Géraniums (02 35 45 36 89).<br />
Atelier Toi-Même<br />
E. <strong>Le</strong>villy<br />
L’association Toi-Même permet la rencontre<br />
et l’échange au travers d’activités manuelles<br />
et artistiques comme la mosaïque, le modelage,<br />
la poterie ou la peinture. Si l’atelier est basé sur<br />
la libre création, des conseils techniques sont<br />
dispensés pour réaliser les projets. Des ateliers<br />
enfants sont organisés les mercredi et samedi<br />
après-midi.<br />
Atelier Toi-Même, 33, rue du Maréchal de<br />
Lattre de Tassigny (près du Palais de<br />
Justice), ouvert du mardi au samedi de 14 h à<br />
18 h 30. Tél. : 06 61 54 91 42<br />
e-mail : atoimeme@gmail.com<br />
Vide-greniers<br />
avec Activ’Océane<br />
L’association Activ’Océane organise un videgreniers<br />
le week-end des 25 et 26 novembre<br />
aux Docks Café.<br />
Activ’Océane (02 35 46 62 33).<br />
L’association Tant et + organise<br />
les vendredi 1 er , samedi 2 et<br />
dimanche 3 décembre son 5 e<br />
marché de Noël au profit de l’enfance<br />
en détresse. De nombreux<br />
créateurs et des boutiques<br />
seront réunis dans un décor de<br />
fête au Palais des Régates de<br />
Sainte-Adresse. Nicolas Vanier y<br />
sera l’invité d’honneur.<br />
Contact : domhess@wanadoo.fr<br />
Changement<br />
d’adresse<br />
L’association Aide aux victimes par la<br />
réparation et l’entraide (AVRE 76) a<br />
changé d’adresse le mois dernier.<br />
La nouvelle est la suivante :<br />
168, rue Maréchal Joffre - BP 6 - 76083<br />
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> CEDEX.<br />
Don du sang<br />
Ph. Bréard<br />
L’EFS Normandie site du <strong>Havre</strong><br />
vous accueille pour les dons du<br />
sang dans les locaux de son<br />
antenne havraise. Permanences le<br />
mardi de 8 h à 11 h 30 et de 15 h à<br />
19 h, le jeudi de 8 h à 11 h 30, ainsi<br />
que les 1 er et 3 e samedis du mois<br />
de 8 h à 11 h 30.<br />
EFS Normandie, 80, rue de<br />
Tourneville (02 35 21 19 33).<br />
Associations<br />
Brèves<br />
Dons pour la Malle<br />
aux affaires<br />
Composée de salariés en réinsertion et de bénévoles,<br />
l'association La Malle aux affaires se déplace chez<br />
les particuliers, mais aussi les professionnels pour<br />
récupérer meubles, sommiers, matelas, réfrigérateurs,<br />
lave-linge, congélateurs, etc., en bon état bien sûr.<br />
Concernant les dons de vêtements, jouets ou<br />
encore chaussures, vous pouvez les déposer au<br />
11, rue Général de la Salle, les mardi et mercredi<br />
de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h 30, et le vendredi<br />
de 14 h à 17 h.<br />
Tél.: 0235533104 - 0665440771.<br />
Collecte du Secours<br />
Catholique<br />
<strong>Le</strong> Secours Catholique, qui a fêté ses 60 ans cette<br />
année, récolte 80 % des dons lors de ses quêtes de<br />
fin d’année. En parallèle à la collecte nationale, qui<br />
aura lieu les samedi 18 et dimanche 19 novembre,<br />
une braderie ouverte à tous se tiendra dans les locaux<br />
de l’association, 54, rue Michelet, entre 9 h et 17 h.<br />
<strong>Le</strong>s nouveaux<br />
projets de l’ALPPA<br />
L’association de loisirs pour personnes âgées œuvre<br />
au sein des résidences du Groupe hospitalier<br />
du <strong>Havre</strong> en organisant des sorties et animations.<br />
L’ALPPA lance un appel aux bénévoles pour la création<br />
d’ateliers de lecture, de chant ou de dessin à destination<br />
des résidents de Pasteur, Calmette, Sanvic et Rouelles.<br />
Contact : Pascale Sampietro au 02 32 73 32 32 -<br />
poste 37603.<br />
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Culture<br />
Brèves<br />
Semaine<br />
de la Solidarité<br />
Internationale<br />
Du 11 au 19 novembre, un collectif d’associations<br />
coordonné par le CERASI propose des animations<br />
en faveur de la solidarité vers les pays du Sud.<br />
Forum, cinéma, débats, conte musical, repas<br />
africain sont au programme.<br />
Informations et renseignements :<br />
www.cerasi.fr ou www.lasemaine.org<br />
Créez l'affiche<br />
des Z'estivales<br />
2007<br />
Amateur ou professionnel, la Ville du <strong>Havre</strong> vous<br />
invite à créer l'affiche des Z'estivales, festival d'été<br />
du <strong>Havre</strong>, grâce à un concours ouvert jusqu'au<br />
5 janvier 2007.<br />
Règlement complet et fiche d'inscription auprès du<br />
Service Evénementiel de la mairie.<br />
Tél. : 02 35 19 49 14 ou sur le site Internet :<br />
www.ville-lehavre.fr<br />
La création de l'an dernier était signée Benjamin<br />
Guillaume.<br />
Des manuscrits havrais retrouvés<br />
Il aura fallu attendre près de deux siècles et le formidable<br />
travail mené par Hervé Chabannes, archiviste à la<br />
Ville du <strong>Havre</strong>, pour que les manuscrits de Jacques-<br />
Augustin Gaillard, officier de la Marine, sortent de l’oubli.<br />
C’est dans le cadre d’une thèse d’histoire, et après une<br />
enquête fertile en rebondissements, que l’auteur a<br />
retrouvé ces manuscrits dispersés à la bibliothèque<br />
municipale relatant une histoire du <strong>Havre</strong> écrite<br />
de 1810 à 1824. Un témoignage rare du temps des<br />
négociants et d’autant plus précieux que les sources<br />
documentaires de cette époque sont aujourd’hui<br />
disparues.<br />
<strong>Le</strong>s manuscrits retrouvés de Jacques-Augustin Gaillard<br />
sont en vente dans les librairies et aux Editions PTC.<br />
Rencontre-signature à La Galerne le mardi 7 novembre à 18 h.<br />
Autour de l’exposition Auburtin<br />
En parallèle à l’exposition Jean-Francis<br />
Auburtin, les variations normandes,<br />
le musée Malraux organise des ateliers<br />
et animations. <strong>Le</strong> concert Debussy /<br />
Wagner : 3 sonates magiques et un conte<br />
fantastique sera donné le samedi<br />
18 novembre à 18 h.<br />
Pour les adultes, un atelier de gravure sur<br />
zinc est prévu les 18 et 25 novembre<br />
avec Brigitte Filoque. <strong>Le</strong>s enfants de 6 à<br />
12 ans sont attendus les mercredis 8, 15 et<br />
22 novembre pour un atelier de dessins et bas-reliefs en trompe-l’œil avec Gaëlle Cornec.<br />
Renseignements et inscriptions tous les jours sauf le mardi de 11 h à 18 h – 02 35 19 62 72.<br />
Un pas vers la reconnaissance<br />
Entièrement élaboré par Nina et Putch à la<br />
plume, Larme pour l’instru, et enregistré au<br />
studio Din Records, le nouveau CD deux<br />
titres, N° 1 d’la Draft, du groupe <strong>Le</strong> KONFLIT<br />
apparaît comme un souffle nouveau au<br />
sein du rap normand.<br />
Boostés par Ferrara Records & Prisme<br />
Muzik, qui œuvrent à leur destinée, le<br />
groupe bénéficie également du soutien des<br />
associations Trait d’union et Menza.<br />
Première pierre de l’édifice, la mixtape<br />
Libérable tome 1, puis le street Album qui<br />
vient de sortir. <strong>Le</strong> projet a pour but de<br />
regrouper des artistes français et étrangers.<br />
S’en suivra un street CD, 1996-2006<br />
Bonhomme de chemin, qui retracera la<br />
carrière discographique du binôme.<br />
Tél. : 02 35 46 05 65 - site Internet : www.lekonflit.com<br />
DR<br />
Prix Océanes 2006<br />
La sélection<br />
Culture<br />
<strong>Le</strong> Prix Océanes 2007<br />
Il y a huit ans, la Ville du <strong>Havre</strong> créait, en partenariat avec la librairie La Galerne, le Prix Océanes. Huit ans que,<br />
le plus démocratiquement du monde puisque tous les Havrais sont invités à participer au jury, pas moins de<br />
150 fidèles lecteurs dissèquent les six œuvres sélectionnées avec soin par Françoise Delaporte, afin de<br />
récompenser le meilleur roman historique et d’aventures de l’année.<br />
<strong>Le</strong>s inscriptions débuteront cette année le samedi 25 novembre, à partir de 10 heures, à la librairie.<br />
<strong>Le</strong>s 150 premiers inscrits composeront le jury du Prix Océanes 2007.<br />
Par ailleurs, le jeudi 30 novembre, le lauréat 2006, Pierre Assouline recevra son prix des mains d’Antoine<br />
Rufenacht, après avoir rencontré ses lecteurs à 18 heures à La Galerne<br />
François Dupeyron : <strong>Le</strong> Grand Soir<br />
(Actes Sud)<br />
Illustre, décrié et vieillissant, Gustave Courbet<br />
rencontre une prostituée, Mona, en qui il croit<br />
reconnaître une amante de jadis, la belle Jo, celle<br />
qui donna naissance à L’Origine du Monde, l’œuvre<br />
maîtresse de sa peinture. <strong>Le</strong> temps d’une nuit,<br />
Courbet se raconte...<br />
Cinéaste, François Dupeyron signe là son troisième<br />
roman.<br />
Max Genève : Mozart, c’est moi (Zulma)<br />
Cornélius Pappano enseigne la musicologie à la<br />
Sorbonne et travaille à une biographie de Mozart,<br />
dont il est passionné. Lors d’un colloque à<br />
Budapest, il s’éprend d’une consœur dont l’essai<br />
sur la mort énigmatique du compositeur ravive les<br />
polémiques.<br />
Avec virtuosité et érudition, Max Genève tisse entre<br />
le présent et le passé une aventure aussi inattendue que passionnante.<br />
<strong>Le</strong>s lauréats<br />
1999 : Alexandra Lapierre pour Artémisia<br />
Rémi Kauffer : <strong>Le</strong> réseau Bucéphale (Seuil)<br />
Ils ne furent d’abord qu’une poignée. Mais sans ces<br />
femmes et ces hommes, le débarquement allié<br />
n’aurait jamais eu lieu. Ce livre, c’est leur histoire,<br />
celle des réseaux de renseignements de la<br />
Résistance française.<br />
Depuis trente ans, Rémi Kauffer explore les arcanes<br />
de la Seconde Guerre mondiale, pour les restituer ici<br />
sous forme d’un roman.<br />
2000 : Marek Halter pour <strong>Le</strong>s mystères de Jérusalem<br />
2001 : Philippe Bouin pour <strong>Le</strong>s croix de paille<br />
2002 : Dominique Baudis pour La conjuration<br />
2003 : Laurent Joffrin pour la Princesse oubliée<br />
2004 : Shan Sa pour Impératrice<br />
2005 : Simone Bertière pour Apologie pour Clytemnestre<br />
2006 : Pierre Assouline pour Lutetia<br />
Jean-Pierre Luminet : <strong>Le</strong> secret de Copernic<br />
(Jean-Claude Lattès)<br />
Au cœur des turbulences du XVI e siècle, Nicolas<br />
Copernic renverse les théories établies par Ptolémée<br />
et Aristote : la Terre n’est plus le centre de l’Univers,<br />
mais le Soleil ! Ce roman mêle avec vivacité la science<br />
et l’histoire d’une époque de grands changements.<br />
Astrophysicien, romancier et poète, Jean-Pierre<br />
Luminet sait décrire les mystères de l’Univers avec<br />
souffle et précision.<br />
Patrick Rambaud : <strong>Le</strong> chat botté (Grasset)<br />
« Petit, maigre, avec un drôle d’accent, des cheveux<br />
raides et des yeux bleus, il a vingt-cinq ans, il s’impatiente<br />
: il n’est rien et il veut tout. Général en disgrâce,<br />
il monte de Marseille à Paris au printemps 1795 (...)<br />
A force d’intrigues, de coups de gueule ou de caresses,<br />
notre général va réussir. Désormais il va s’appeler<br />
Bonaparte. »<br />
Patrick Rambaud a écrit une trentaine de livres dont<br />
La Bataille, prix Goncourt et Grand Prix du roman de<br />
l’Académie française.<br />
Jean Teulé : Je, François Villon (Julliard)<br />
Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a<br />
fréquenté les miséreux et les nantis, les étudiants,<br />
les curés, les prostitués, les assassins et les rois.<br />
Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Il a donné<br />
au monde des poèmes puissants et mystérieux.<br />
Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait<br />
mieux clore son voyage en poésie qu’en endossant<br />
avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de<br />
François Villon.
44<br />
nov. 06<br />
Culture<br />
Agenda<br />
Théâtre L’échange<br />
<strong>Le</strong>s Histrions<br />
Musique<br />
Variations énigmatiques<br />
Par la compagnie <strong>Le</strong>s Dilettantes.<br />
<strong>Le</strong> Bastringue (136, rue du Docteur Postel).<br />
Tarif : 6 €. 02 76 80 77 27.<br />
Samedi 4 et vendredi 10 novembre<br />
Apéro Queneau<br />
Soirée dégustation avec l’association Queneau<br />
aime <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> aime Queneau. Réservation obligatoire.<br />
Théâtre des Bains Douches. Tarifs : 5 € - 3 €<br />
(abonnés). 02 35 47 63 09.<br />
Mardi 7 novembre à 19 h 30<br />
Générale<br />
Six hommes et une femme entrent dans une<br />
pièce où est installé pour chacun d’eux un pupitre.<br />
Personne ne se connaît. Ils ne savent<br />
qu’une chose : ils n’ont pas d’autre choix que de<br />
jouer à une heure bien précise une œuvre musicale<br />
dont ils ignorent tout. Un spectacle théâtral<br />
et musical à part, signé Philippe Morino et<br />
Pierre Richards.<br />
Petit Théâtre. Tarifs : 12,50 € - 10 € - 7 €.<br />
02 35 19 45 74.<br />
Jeudi 9 et vendredi 10 novembre<br />
à 20 h 30<br />
D.R<br />
Une pièce de Claudel par la compagnie Ici et<br />
Maintenant.<br />
<strong>Le</strong> Poulailler. Tarifs : 5 €. 02 35 43 32 10.<br />
Jeudi 9, vendredi 10<br />
et samedi 11 novembre à 20 h 30<br />
Papa’s memori<br />
A la mort de son père, un fils décide de s’adresser<br />
à lui pour comprendre le sens de sa vie, mais<br />
aussi et surtout, le sens de La vie. Ecriture et<br />
mise en scène Alain Fleury, avec Jérémie<br />
Chaplain, Thomas Schetting...<br />
Théâtre des Bains Douches.<br />
Tarifs : 19 € - 16 € - 8 € - 5 €. 02 35 47 63 09.<br />
Mardi 14, mercredi 15, jeudi 16<br />
novembre à 19 h 30, vendredi 17<br />
à 20 h 30<br />
Cinna<br />
Confiée à Daniel Mesguich, la mise en scène de<br />
la célèbre tragédie de Corneille s’annonce à la<br />
hauteur du 400 e anniversaire de la naissance de<br />
l’auteur, célébrée cette année dans notre<br />
région. Dans le cadre du festival Automne en<br />
Normandie.<br />
Grand Volcan. Tarifs : 25 € - 15 € - 11 €.<br />
02 35 19 10 10.<br />
Jeudi 16 novembre à 19 h 30<br />
et vendredi 17 à 20 h 30<br />
Autour du spectacle<br />
Quart d’heure supplémentaire avec Daniel<br />
Mesguich à l’issue de la représentation du jeudi.<br />
« <strong>Le</strong> plaisir du spectateur », conférence de<br />
Florence Naugrette, docteur en études théâtrales,<br />
vendredi 17 à 18 h 30 au Café Volcan.<br />
D.R<br />
Une grande fresque du Big Bang à nos jours,<br />
écrite par Marion Aubert pour une vingtaine d’artistes<br />
un peu fous dont un quatuor de musiciens.<br />
Par la compagnie Tire pas la Nappe.<br />
Grand Volcan. Tarifs : 18 € - 13 €- 11 €. 02 35 19 10 10.<br />
Mercredi 22 et jeudi 23 novembre<br />
à 19 h 30, vendredi 24 à 20 h 30<br />
Viens chez moi,<br />
j’habite chez une copine<br />
La célèbre comédie mise en scène par Nicolas<br />
Norest.<br />
Pasino. Tarif : 25 €. 02 35 26 00 00.<br />
Jeudi 23 novembre à 20 h 30<br />
Soirée Curiosité<br />
La première soirée curiosité de la saison sera placée<br />
sous le signe du clown, avec la complicité du<br />
metteur en scène Pierre Richards.<br />
Théâtre Akté. Entrée libre sur réservations<br />
au 02 35 54 61 99.<br />
Samedi 25 novembre à 20 h 30<br />
<strong>Le</strong> jeu de la vérité<br />
Trois jeunes quadras, copains depuis l’enfance,<br />
se réunissent pour dîner une fois par semaine.<br />
Jules annonce qu’il a retrouvé Margaux, dont ils<br />
étaient autrefois fous amoureux... Avec Vanessa<br />
Demouy, Philippe <strong>Le</strong>llouche, David Brécourt,<br />
Christian Vadim.<br />
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Tarifs : 31 € - 25 € - 10 €.<br />
02 35 19 45 74.<br />
Samedi 2 décembre à 20 h 30<br />
E. Carecchio<br />
Sunday Clothes<br />
Un étrange cabaret où des musiciens, comédiens,<br />
chanteurs vous baladent subrepticement<br />
d’un univers musical à un autre.<br />
Petit Volcan. Tarifs : 18 €- 13 € - 11 €. 02 35 19 10 10.<br />
Jeudi 9 novembre à 19 h 30<br />
et vendredi 10 à 20 h 30<br />
La Belle Histoire de l’Opérette<br />
Compagnie Trabucco, en 8 tableaux, un voyage<br />
dans le monde de l’opérette. Beaucoup de souvenirs,<br />
mais aussi des découvertes pour votre<br />
plus grand bonheur.<br />
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Tarif 25 €.<br />
Location dans les magasins Auchan, E.<strong>Le</strong>clerc,<br />
Carrefour, Géant, Fnac, ou sur le site internet<br />
www.ticketnet.fr<br />
Mardi 14 novembre à 15 h<br />
Hugues Aufray<br />
<strong>Le</strong> troubadour des temps modernes fait resurgir<br />
des petites perles enfouies dans la mémoire<br />
collective.<br />
Pasino. Tarif : 28 €. 02 35 26 00 00.<br />
Mercredi 15 novembre à 20 h 30<br />
Récital Anne-Marguerite Werster<br />
Accompagnée au piano par François Martin, elle<br />
interprète des mélodies françaises, airs<br />
d’opéras et d’opérettes. Un concert proposé par<br />
l’association Résonances.<br />
Théâtre de l’Hôtel de Ville.<br />
Tarifs : 25 € - 20 € - 6 €. 02 35 48 85 99.<br />
Mercredi 29 novembre à 20 h 30<br />
D.R.<br />
Jean-louis Coquerel<br />
<strong>Le</strong>s heures musicales<br />
L’association Connaissance de l’orgue<br />
propose quatre concerts pour Noël à la<br />
cathédrale Notre-Dame. Entrée libre.<br />
Dimanche 19 novembre à 16 h 30<br />
Béatrice Piertot, professeur d’orgue au<br />
Conservatoire d’Abbeville<br />
Dimanche 26 novembre à 16 h 30<br />
Thierry Maeder, titulaire du grand orgue de<br />
Notre-Dame de Guibray à Falaise.<br />
Dimanche 3 décembre à 16 h 30<br />
Eric Mairlot, titulaire de l’orgue de Saint-<br />
Pierre de Chênée à Lièges.<br />
Dimanche 10 décembre à 16 h 30<br />
Daniel Roth, titulaire du grand orgue de Saint-<br />
Sulpice à Paris.<br />
Pierre Perret<br />
50 ans de chansons<br />
Docks Océane. Tarifs : 43 € - 35 €. 02 32 92 52 52.<br />
Jeudi 30 novembre à 20 h<br />
Concert Debussy / Wagner<br />
3 sonates magiques et un conte fantastique.<br />
Jane Peters, Bertrand Mahieu, violons ; Anaël<br />
Rousseau, violoncelle ; Xavier <strong>Le</strong>roux, piano ;<br />
Alice Borel, harpe ; Jean-Christophe Falala, flûte,<br />
Arnaud Richard, baryton.<br />
Musée Malraux. 02 35 19 62 62. Entrée libre<br />
Samedi 18 novembre à 10 h 30<br />
(scolaires et jeune public)<br />
A 18 h : concert et rencontre avec les<br />
artistes<br />
Etude pour la « Forêt et la mer » 1895<br />
Danse<br />
LAPS / Show Case # 2<br />
Par la Compagnie Etant Donné (Rouen). En<br />
avant-première de sa présentation au festival<br />
Automne en Normandie<br />
Théâtre Akté. Tarifs : 10 € - 5 €.<br />
Réservations : 02 35 54 61 99.<br />
Vendredi 10 et samedi 11 novembre à 20 h 30<br />
<strong>Le</strong> Festin<br />
Une chorégraphie pour 18 danseurs de Claude<br />
Brumachon (Centre chorégraphique national de<br />
Nantes).<br />
Petit Volcan. Tarifs : 18 € - 13 € - 11 €. 02 35 19 10 10.<br />
Jeudi 23 novembre à 19 h 30,<br />
vendredi 24 et samedi 25 à 20 h 30<br />
LiTo Suivi de : Ichtys<br />
Deux rencontres entre l’organique et le minéral<br />
pour deux solos insolites avec les sculptures de<br />
Pascale Ract (LiTo) et Hervé Delamare(Ichtys),<br />
où transparaît le questionnement fondamental<br />
de l’homme à ses origines, par la Cie <strong>Le</strong>s murmures<br />
du corps.<br />
Dansé et chorégraphié par Christophe Ly.<br />
L’Iliade. 02 35 21 33 79.<br />
Vendredi 24et samedi 25novembre à 20 h 30<br />
Holiday on ice<br />
Romanza.<br />
Docks Océane. Tarifs : 44 € - 38 € - 35 €. 02 32 92 52 52.<br />
Mercredi 1 er novembre à 14 h, 17 h 30 et 21 h<br />
Delphine Rallin<br />
45<br />
nov. 06
46<br />
nov. 06<br />
Culture<br />
Agenda<br />
Cirque Jeune public<br />
Cirque de Moscou sur glace<br />
Toute la magie du cirque traditionnel et la féerie<br />
de la glace en un même spectacle brillant et<br />
multicolore.<br />
Pasino. Tarif : 28 €. 02 35 26 00 00.<br />
Mercredi 15 novembre à 20 h 30<br />
Contes<br />
Quand trois poules<br />
s’en vont au champ !<br />
Comptines et récits traditionnels adaptés par Guylaine<br />
Kasza, pour livrer avec humour aux enfants les petits<br />
bonheurs que l’on connaît quand on n’est pas plus haut<br />
que trois pommes. A partir de 18 mois jusqu’à 4 ans.<br />
L’Iliade. Tarif : 5 €. 02 35 30 71 70.<br />
Mercredi 15 novembre à 15 h<br />
Un jour et des nuits<br />
Guylaine Kasza adapte des nouvelles d’auteur<br />
contemporains, tels que Giovanni Verga,<br />
Tennessee Williams ou Gabriel Garcia Marquez<br />
qui chacun à leur manière, avec leurs mots,<br />
décrivent les dérives drôles ou tragiques du<br />
comportement humain. A partir de 12 ans.<br />
L’Iliade. Tarifs : 12 € - 8 € - 5 €. 02 35 30 71 70.<br />
Vendredi 17 novembre à 20 h 30<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
<strong>Le</strong>s aventures d’Auren,<br />
le petit serial Killer<br />
Une pièce de Joseph Danan qui raconte le parcours<br />
d’un enfant qui se cherche, se perd, pour<br />
apprendre à grandir. A partir de 8 ans.<br />
Petit Théâtre. Tarifs : 6 € - 4,30 €. 02 35 19 45 74.<br />
Mercredi 15 novembre à 15 h<br />
3 X 4 <strong>Le</strong>s Quatre Saisons<br />
Une danse ludique et poétique sur une version<br />
des Quatre Saisons inhabituelle. A partir de<br />
4 ans.<br />
Petit Théâtre. Tarifs : 6 € - 4,30 €. 02 35 19 45 74.<br />
Mercredi 22 novembre à 15 h<br />
Expositions<br />
James Mackeown<br />
Galerie <strong>Le</strong> Monnier. 02 35 22 65 50.<br />
Jusqu’au 14 novembre<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
Ancrages<br />
Florence Marie, 20 ans de peinture. Entre Paris<br />
et Honfleur, entre l’écriture et la peinture,<br />
Florence Marie poursuit son œuvre solidement<br />
ancrée dans le Rêve.<br />
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Du mardi au samedi,<br />
de 12 h 45 à 18 h 30. 02 35 19 45 74.<br />
Du 4 au 25 novembre<br />
L'univers fantastique<br />
de Patrick Boulnois<br />
Après un détour de 5 ans par La Rochelle,<br />
Vichy, Paris et sa rétrospective à l’Abbaye de<br />
Montivilliers, Boulnois revient enfin au <strong>Havre</strong>.<br />
Il présente une fournée de toiles plutôt grandes,<br />
dont un triptyque qui a nécessité 4 mois<br />
de travail.<br />
Galerie Hamon. 02 35 42 42 30.<br />
Tout le mois<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
Jean Duranel<br />
Humour, mouvement et sagesse.<br />
Galerie Turlure. 02 35 43 41 71.<br />
Jusqu’au 2 décembre<br />
Autour de Marko Stupar<br />
Galerie <strong>Le</strong> Monnier. 02 35 22 65 50.<br />
Du 18 novembre au 12 décembre<br />
Estelle <strong>Le</strong>coq, graphiste<br />
Galerie d’exposition de l’Ecole supérieure d’Art<br />
du <strong>Havre</strong>.<br />
Du 9 novembre au 7 décembre<br />
Exposition de groupe<br />
<strong>Le</strong> SPOT (32, rue Jules <strong>Le</strong>cesne). Du mardi au<br />
samedi de 14 h à 18 h ou sur rendez-vous.<br />
02 35 22 93 27.<br />
Jusqu’au 23 décembre<br />
Jean-louis Coquerel<br />
Trésors de reliures<br />
Exposition des 40 plus belles reliures conservées<br />
par la Bibliothèque municipale, datant du<br />
XV e au XXi e siècle. Visite commentée de l’exposition<br />
le vendredi 10 novembre, à 18 h (inscriptions<br />
à l’Accueil ou au 02 32 74 07 40).<br />
Démonstration du travail d’un relieur : rencontre<br />
avec Anne <strong>Le</strong> Méteil, relieur, le samedi 18<br />
novembre de 14 h à 16 h.<br />
Bibliothèque Armand Salacrou. 02 32 74 07 40.<br />
Jusqu’au 23 décembre<br />
L’Age d’Or industriel de<br />
Graville fin XVIII e et XIX e<br />
Mairie annexe de Graville. 02 35 42 54 60.<br />
Du 20 novembre au 19 janvier<br />
Jean-Francis Auburtin<br />
<strong>Le</strong>s variations normandes<br />
Musée Malraux. 02 35 19 62 62.<br />
Jusqu’au 28 janvier<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
Conférences<br />
Réunion, Maurice, Rodrigues<br />
Entre ciel et lagons, un film de Daniel Drion<br />
pour Connaissance du Monde.<br />
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Tarifs : 9 € - 8 € - 5 €.<br />
Réservations au THV de 14 h à 18 h à partir du<br />
3 novembre.<br />
Mardi 7 novembre à 18 h, mercredi 8<br />
à 14 h 30 et 18 h<br />
Yves Klein :<br />
la peinture et l’immatériel<br />
Par Guitemie Maldonado, maître de conférences,<br />
Université Paris I (<strong>Le</strong>s Amis du Musée<br />
André Malraux).<br />
Musée Malraux. 02 35 41 25 31.<br />
Mercredi 8 novembre à 18 h<br />
La chasse<br />
Par Robert <strong>Le</strong> Cronc (S.H.E.D).<br />
Fort de Tourneville, salle <strong>Le</strong>goy.<br />
Entrée libre. 02 35 22 75 90.<br />
Jeudi 9 novembre à 18 h 15<br />
<strong>Le</strong>s inventaires après décès<br />
Par Jean-Paul Portelette (Groupement généalogique<br />
du <strong>Havre</strong> et de Seine-Maritime).<br />
Fort de Tourneville. Gratuit. 02 35 44 94 40.<br />
Samedi 18 novembre à 16 h 45<br />
Venise, cité des Doges<br />
Une ciné-conférence Cap Monde.<br />
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Tarifs : 8 € - 7 € ou sur<br />
abonnement. Renseignements au 02 35 46 26 60.<br />
Billetterie à la librairie Dombre.<br />
Mardi 21 novembre à 14 h 15 et 18 h 30<br />
47<br />
nov. 06
48<br />
nov. 06<br />
Culture<br />
Agenda<br />
Pour une VI e République ?<br />
Débat avec Patrice Gélard, sénateur du <strong>Havre</strong>,<br />
et Bastien François, professeur de sciences<br />
politiques à l'université Paris I, auteur avec<br />
Arnaud Montebourg de La Constitution de la 6 e<br />
République : Réconcilier les Français avec la<br />
démocratie.<br />
Faculté des affaires internationales.<br />
Jeudi 23 novembre à 18 h<br />
Rencontres Contes<br />
DANS LES BIBLIOTHEQUES<br />
MUNICIPALES<br />
<strong>Le</strong>s ateliers de Salacrou<br />
Goûtez à la philosophie : qu’est ce que le<br />
Bonheur ?<br />
<strong>Le</strong>s « ateliers philo » de la bibliothèque proposent<br />
une autre approche de la philosophie : animés<br />
par Monique Crampon, ils s’adressent aux<br />
enfants à partir de 7 ans.<br />
<strong>Le</strong>s mercredis 15, 22 et 29 novembre<br />
à 15 h<br />
La nouveauté 2006 est la création d’un cycle<br />
d’ateliers pour adultes sur le thème du bonheur.<br />
<strong>Le</strong>s mercredis 8, 15, 22<br />
et 29 novembre à 16 h<br />
Atelier Romans historiques<br />
Animé par Cécilia Rouat, pour les enfants<br />
de 9 à 13 ans.<br />
Mercredi 22 novembre, de 10 h à 11 h 30<br />
Bibliothèque A. Salacrou. Renseignements<br />
et inscriptions à l’Accueil jeunesse.<br />
02 32 74 07 40.<br />
<strong>Le</strong>s contes<br />
L’Ecole des fruits<br />
Spectacle ludique sur le thème des fruits.<br />
Mercredi 29 novembre, à 14 h 30<br />
pour les 4-5 ans,<br />
à 15 h 30 pour les 5-8 ans.<br />
Bibliothèque d’Aplemont.<br />
Renseignements et inscriptions au 02 35 47 81 46.<br />
A LA GALERNE<br />
Du 4 novembre au 2 décembre : exposition des<br />
planches originales qui ont servies à la création<br />
de la nouvelle BD d’Yves Boistelle et Dominique<br />
Delahaye, L’Héritage. Signature des auteurs<br />
le 2 décembre de 15 h à 18 h.<br />
7 novembre à 18 h : à l’occasion de la présentation<br />
de la pièce <strong>Le</strong>s Histrions, <strong>Le</strong> Volcan vous<br />
invite à rencontrer l’auteur Marion Aubert.<br />
14 novembre à 18 h : Aldo Naouri, pédiatre,<br />
spécialiste des relations intra-familiales, pour<br />
Adultères.<br />
D.R.<br />
D.R.<br />
E. Carecchio<br />
17 novembre à 18 h : Scholastique Mukasonga<br />
pour Inyenzi ou les Cafards. L’auteur raconte<br />
son enfance à Nyamata (Rwanda) où sa famille<br />
a été massacrée pendant le génocide d’avril<br />
1994.<br />
18 novembre à 18 h : Kokor pour un album qui<br />
propose une relecture du célèbre roman <strong>Le</strong>s<br />
voyages du Docteur Gulliver.<br />
24 novembre à 18 h : Laurent Gaudé pour<br />
Eldorado. Entre actualité brûlante et fable<br />
humaniste, ce roman bouleversant est l’un des<br />
événements de la rentrée littéraire.<br />
25 novembre de 15 h à 18 h : signature de Marc<br />
Wiltz et Jean-Claude Piriou pour <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong>, carnets<br />
d’escale, le premier carnet de voyage<br />
consacré à une ville en plein renouveau.<br />
28 novembre à 18 h : Amphi 6 de l’Université du<br />
<strong>Havre</strong> (25, rue Philippe <strong>Le</strong>bon) : Philippe Meirieu<br />
pour Ecole : demandez le programme ! <strong>Le</strong>s propositions<br />
inédites pour rebâtir une école à la<br />
mesure des ambitions de la République ne laisseront<br />
personne indifférent.<br />
30 novembre à 18 h : Pierre Assouline pour<br />
Lutetia. Tapi dans les recoins les plus secrets<br />
du légendaire hôtel, un homme voit l’Europe<br />
s’enfoncer dans la guerre mondiale...<br />
D.R.<br />
Gallimard - Catherine Hélie<br />
148, rue Victor Hugo. 02 35 43 22 52.<br />
café littéraire<br />
LES YEUX D’ELSA<br />
Jusqu’au 2 décembre : exposition <strong>Le</strong>s peaux du<br />
port de Laurent Bréard.<br />
3 novembre à 10 h : atelier table en fête (17 €).<br />
7 novembre : Livre en partage.<br />
8 novembre à 10 h : atelier pour enfants (15 €).<br />
A 15 h : Pour ou contre Harry Potter. A 18 h 30 :<br />
Café des poètes.<br />
9 novembre : Pour ou contre Harry Potter.<br />
10 novembre à 10 h : atelier table en fête (17 €).<br />
A 18 h 30 : séminaire Yi King.<br />
14 novembre : rencontre avec des écrivains de<br />
Nouvelle-Zélande.<br />
15 novembre à 10 h : atelier pour enfants (15 €).<br />
A 15 h : spectacle pour tout-petits. A 18 h 30 : Se<br />
libérer des stress et retrouver l’équilibre par la<br />
kinésiologue Christiane Agin.<br />
16 novembre : Christophe Colomb et la<br />
redécouverte de l’Amérique.<br />
17 novembre : rencontre-signature avec Aglaé-<br />
Denise Vadet pour J’y foutou. A 20 h 30 : Santé<br />
publique en milieu rural au Mali.<br />
18 novembre à 14 h 30 : Inconscient et culture.<br />
A 18 h 30 : rencontre avec Maurice Lançon pour<br />
Malek el Maout.<br />
20 novembre : sociologie des religions.<br />
21 novembre : Epoque coloniale époque<br />
moderne, rencontre avec des universitaires<br />
autour de leurs livres.<br />
L. Bréard<br />
22 novembre : atelier écriture et atelier santé<br />
sur la maladie de Parkinson.<br />
23 novembre : Parole de conteurs. A 10 h :<br />
atelier pour enfants (15 €).<br />
24 novembre à 10 h : atelier table en fête (17 €).<br />
A 18 h 30 : rencontre-signature avec Michel<br />
Henry pour Déblocage des chocs émotionnels<br />
du passé.<br />
25 novembre à 20 h : L’heure exquise, concert<br />
classique et lyrique.<br />
29 novembre à 10 h : atelier pour enfants (15 €).<br />
Toutes les rencontres ont lieu à 18 h 30 (sauf<br />
indication contraire) au 116 ou au 118, rue<br />
d'Etretat. 02 35 21 13 72.<br />
Au Quai des Livres<br />
Du 2 au 10 novembre de 10 h à 12 h et de 15 h<br />
à 19 h : Inscription pour l'atelier théâtre du jeudi.<br />
Cette deuxième session, animée par Anne Pilez,<br />
préparera une pièce de théâtre qui sera présentée<br />
lors du Festival du Livre Jeunesse du <strong>Havre</strong><br />
au printemps prochain.<br />
<strong>Le</strong> thème : le Carnaval en Allemagne<br />
Du 4 novembre au 2 décembre : C EST LE PIED !<br />
Expo photos insolite.<br />
C'est pied à pied et de pied ferme que QUAI DES<br />
LIVRES, pied-à-terre agréable, m'a permis de<br />
mettre mon expo sur pied. C'est une fois au pied<br />
du mur et après avoir fait des pieds et des<br />
mains que je l'installais sur un grand pied.<br />
J'espère que mon exposition vous fera les pieds<br />
et peut-être même prendre votre pied avant<br />
que QUAI DES LIVRES me mette à pied.<br />
MADO<br />
A partir du 8 novembre - 15 h : L'heure du conte<br />
du mercredi pour les petits frères des apprentis<br />
musiciens. Que faire du petit dernier pendant le<br />
cours de musique au Conservatoire du grand ?<br />
La librairie vous propose de profiter de cette<br />
attente pour venir assister à l'heure du conte. Et<br />
si l'envie vous prend, racontez-leur ou lisez-leur<br />
vous-même ces histoires.<br />
Culture<br />
Mercredi 15 novembre - 15 h : L'heure du conte<br />
du mercredi pour les petits frères des apprentis<br />
musiciens.<br />
Jeudi 16 novembre - 17 h : Atelier théâtre pour<br />
les enfants de 8 à 12 ans animé par Anne Pilez.<br />
Thème : le Carnaval en Allemagne (sur inscription).<br />
Samedi 18 novembre - 15 h : Atelier illustration<br />
pour les enfants de 6 à 10 ans animé par<br />
Sylvain <strong>Le</strong>clercq (sur inscription).<br />
Mercredi 22 novembre - 15 h : L'heure du conte<br />
du mercredi pour les petits frères des apprentis<br />
musiciens.<br />
Jeudi 23 novembre - 17 h : Atelier théâtre pour<br />
les enfants de 8 à 12 ans animé par Anne Pilez.<br />
Thème : le Carnaval en Allemagne (sur inscription).<br />
Samedi 25 novembre - 15 h : <strong>Le</strong>ctures à voix<br />
haute en collaboration avec les associations<br />
Lire et Faire Lire et Kanel et Boule de Gomme<br />
(sur inscription).<br />
Mercredi 29 novembre - 15 h : L'heure du conte<br />
du mercredi pour les petits frères des apprentis<br />
musiciens.<br />
Jeudi 30 novembre - 17 h : Atelier théâtre pour<br />
les enfants de 8 à 12 ans animé par Anne Pilez.<br />
Thème : le Carnaval en Allemagne (sur inscription).<br />
N'hésitez pas à venir nous rencontrer pour toute<br />
proposition de conférences, expositions, débats...<br />
Renseignements et inscriptions :<br />
27 rue de Turenne (Université). 02 35 21 59 85<br />
quaideslivres@wanadoo.fr<br />
Horaires d'ouverture : mardi au samedi<br />
10 h à 12 h et 15 h à 19 h<br />
Erratum<br />
Une malencontreuse erreur de transmission nous a<br />
maladroitement fait annoncer dans l’édition du mois<br />
dernier une exposition sur Othon Friesz au musée<br />
Malraux. Cette exposition aura en fait lieu à l’automne<br />
2007. Dont acte.<br />
« Croissance, décroissance » à l’Endroit<br />
L'Endroit présente une exposition de Nicolas Chardon,<br />
« Croissance, décroissance », du 11 novembre au 23<br />
décembre, ouvert du jeudi au samedi de 14 h à 18 h.<br />
Vernissage le vendredi 10 novembre à 18 h à l'Endroit -<br />
Ateliers Associés, bâtiment C, avenue Lucien Corbeaux.<br />
Résonances à 20 ans<br />
Au départ, un petit groupe de mélomanes fonde une<br />
association pour promouvoir la musique de chambre.<br />
Depuis 20 ans, Résonances a multiplié ses adhérents<br />
et les évènements musicaux. L’anniversaire célébré<br />
cette saison réunira au fil des mois Diva Opera, Anne-<br />
Marguerite Werster, Denis Matsuev et Laurent Korcia<br />
autour du thème Voix-ci, voix-là pour des concerts et<br />
récitals au THV.<br />
Résonances, 2, place Frédéric Sauvage à Sainte-<br />
Adresse (02 35 48 85 99).<br />
49<br />
nov. 06
50<br />
nov.06<br />
Tribune libre<br />
Au <strong>Havre</strong>, encore un recul social !<br />
Au moment où nous fêtons les 70 ans des congés payés, où <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> est<br />
reconnue ville balnéaire et classée au Patrimoine de l’Unesco, son maire<br />
veut fermer le camping de Montgeon au nom du manque de rentabilité.<br />
Malgré sa vétusté « entretenue » par la majorité municipale qui, délibérément, n’y a fait aucun frais, notre camping est<br />
prisé de nos voisins du Nord qui tous n’ont pas les moyens de descendre dans le Sud de la France, encore moins de se rendre<br />
à l’hôtel... Ce site est aussi utile aux travailleurs qui y séjournent toute l’année car en déplacement sur notre Région.<br />
Et pendant que la ville ferme le camping municipal, elle achète le cinéma <strong>Le</strong>s Clubs, avenue Foch... avec les dettes ! C’est<br />
le comble ! Mais nous ne sommes pas dupes, ce bâtiment est destiné à une nouvelle opération immobilière juteuse !<br />
<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> est une ville populaire et les Havrais ne laisseront pas faire ! Ils refusent que tout leur patrimoine soit disloqué !<br />
Entendez-les Monsieur le Maire !<br />
Pour le Groupe Communiste<br />
J.-L. Jegaden - N. Nail - D. Paul - M. Rioual<br />
<strong>Le</strong> camping ne doit pas fermer<br />
Encore une fois les faits nous donnent raison.<br />
La majorité municipale mène une politique qui<br />
exclut les classes modestes ou moyennes, la<br />
fermeture du camping en apportera-t-elle une<br />
nouvelle preuve ? Ce serait un nouveau gâchis !<br />
<strong>Le</strong>s touristes qui viendraient visiter notre ville ne pourraient plus séjourner dans un camping trois étoiles situé au cœur d’une<br />
forêt de plus de 270 hectares : fermé ? Trop populaire ?<br />
<strong>Le</strong>s salariés modestes, en déplacement parce que leur entreprise aura trouvé un chantier à réaliser, ne pourraient plus utiliser<br />
quelques semaines le camping : fermé ? Trop populaire ?<br />
<strong>Le</strong>s touristes venus d’Angleterre, en escale au <strong>Havre</strong>, ne pourraient plus s’arrêter dans notre ville et placer leur caravane au<br />
camping : fermé ? Trop pratique ?<br />
Hébergement temporaire, élément d’une politique touristique, le camping de la forêt de Montgeon n’est pas assez « classe » pour l’actuelle<br />
majorité municipale. Après avoir coupé la ville en deux, la municipalité y rend l’accueil et le séjour impossible aux plus modestes.<br />
Décisions après décisions, les faits nous donnent raison !<br />
Pour le Groupe Radical - Citoyen -Verts<br />
P. Dhaille - M.-J. Walch - P. Dieulafait - D. Mutel<br />
Créés en 1982, les contrats de plan Etat-Région permettaient, après négociation entre le Préfet<br />
et le Président de Région, le financement pluriannuel de projets structurants importants du territoire<br />
régional, comme par exemple l’université du <strong>Havre</strong>.<br />
Après 22 années d’existence, le gouvernement actuel a décidé unilatéralement de changer les<br />
règles de ce processus, qui avait pourtant largement contribué au développement des Régions.<br />
<strong>Le</strong> futur « contrat de projets » marque la fin d’un partenariat efficace entre les deux partenaires.<br />
Il place les Régions devant le fait accompli en imposant un calendrier très serré qui ne<br />
laisse aucune place à la négociation, en invitant les Régions à « négocier » sur un ensemble de projets déterminé<br />
par l’Etat et donc à les financer, ce qui revient à ôter aux Régions leur rôle défini par la loi de chef de file du développement<br />
économique, qui avait pourtant fait ses preuves.<br />
C’est donc toute la décentralisation qui est vidée de son sens.<br />
DR<br />
Pour le Groupe Socialiste<br />
Guy Fleury<br />
S’il est un domaine où l’humilité est de rigueur, c’est bien celui<br />
du handicap. Pour autant, avec le recul des années et la<br />
mesure du travail accompli, nous pouvons légitimement tirer<br />
un bilan positif de notre action envers ce monde du handicap<br />
dont la méconnaissance suscite souvent un sentiment<br />
d’appréhension, voire de peur.<br />
Là où certains n’avaient accordé jusque là qu’un strapontin à<br />
cette question, nous avons décidé, dès 2001, de nommer un<br />
adjoint dédié à cette cause. Ceci nous distingue de nombreuses<br />
municipalités dont le service Handicap est seulement intégré<br />
au service Santé.<br />
De 17 au départ, nous travaillons à présent avec une quarantaine<br />
d’associations pour le développement de projets, l’organisation<br />
de manifestations et la réalisation d’actions. La commission<br />
communale étudie les projets de la Ville, et émet un avis qui<br />
influe de manière certaine sur l’obtention de certains permis<br />
de construire. Ainsi, en lien avec la commission voirie, ont été<br />
mis en place les abaissés de trottoirs, les feux sonores ou<br />
encore les bandes podotactiles.<br />
La loi de février 2005 accorde un délai de dix ans pour une<br />
mise aux normes de l’accessibilité des équipements urbains,<br />
quel que soit le handicap. Nous n’avons pas attendu cet<br />
ultimatum, l’avons même devancé, avec force et conviction,<br />
dans le domaine du transport en commun. Ainsi, plusieurs<br />
stations de bus sont déjà aménagées et des études très<br />
avancées concernent tout particulièrement les lignes les<br />
plus importantes.<br />
A la plage, le « tiralo », l’hippocampe, le vélo-fauteuil, le twinrider,<br />
l’audio plage ou encore le dispositif « allô menu » s’inscrivent<br />
dans ce développement d’une accessibilité nécessaire et<br />
indispensable à une vie plus harmonieuse. De même la<br />
municipalité a mis en place le centre aéré des Tournesols,<br />
qui permet d’accueillir jusqu’à trois semaines durant les<br />
enfants âgés de 6 à 18 ans.<br />
Par ailleurs, toutes les associations d’handicapés sont présentes<br />
au Forum des associations, c’est ainsi que plus de neuf cents<br />
jeunes vont à la rencontre et au contact d’handicapés. Festicap<br />
pour sa part favorise la création de liens grâce à des jeux où la<br />
mixité des équipes est imposée.<br />
Ce catalogue à la Prévert méritait d’être dressé, afin que<br />
bonne note soit prise des nombreuses avancées. Certes, il<br />
nous reste encore un long chemin, mais de l’aveu même des<br />
associations, nous pouvons éprouver ainsi que les Havrais<br />
dans leur ensemble une fierté morale en regard de tout ce<br />
travail, et contrairement à ce que certains veulent bien dire<br />
ou écrire, nous ne faisons pas qu’accumuler les labels et<br />
autres distinctions. Nous, nous agissons.<br />
Pour le Groupe de la Majorité<br />
« Fiers d’être Havrais »<br />
51<br />
nov.06