Sommaire - Le Havre

Evénement
4 et 5 : Coupe de France Cécifoot
Quartiers
8 et 9 : c’est la fête dans les quartiers
10 à 18 : toute l’actualité de votre quartier
Le Havre avance
20 et 21 : Nouvelle jeunesse pour les façades
Quand bâtiment rime avec environnement
Dossier
22 à 28 : Quand la Ville se met au vert
Sports
29 : les Espoirs de Saint-Tho
30 : le club des Ouistiti
Associations
33 : Fest’ Yves 2007
34 et 35 : le Camping-car Club
Culture
36 : les Dixie Days
37 : les 30 ans de l’école de danse Germain-Chétoui
40 à 45 : les rendez-vous culturels du mois
Tribune libre
46 et 47 : expression des groupes politiques
Sommaire
Edito
S’il est une tradition fortement ancrée chez les
Havrais, c’est bien celle qui consiste à prendre
soin de son jardin ou de son potager, voire tout
simplement d’entretenir avec passion ses
fleurs de balcons pour ceux qui n’ont pas la
chance de posséder un peu de terrain.
Oui, les Havrais ont la main verte, et c’est une
grande qualité. L’une de celles qui compte également
au sein du savoir-faire des services
municipaux. C’est aux équipes du service des
Espaces verts qu’Océanes souhaite rendre
hommage en ce joli mois de mai.
La politique de plantation de nouvelles essences
et de fleurissement de nos parcs et jardins,
souhaitée par la municipalité, est unanimement
appréciée. Et c’est grâce à celles et à
ceux qui, tous les jours, par tous les temps,
prennent soin de notre cadre de vie.
Ainsi, quand la Ville se met au vert, tous les
Havrais en bénéficient. Vous en découvrirez
les différentes facettes dans le dossier du
mois, véritable incitation à la flânerie bucolique
et à la découverte des richesses botaniques
de notre ville.
Brigitte Dufour
Adjoint au Maire
Océanes n° 106 - mai 2007
Magazine mensuel de la Ville du Havre - Mairie du Havre
BP 51 - 76084 Le Havre Cedex - Tél. : 02 35 19 45 45
Fax : 02 35 19 46 37. Site Internet www.ville-lehavre.fr
Courriel : oceanes@ville-lehavre.fr
Directrice de la publication Brigitte Dufour. Directeur de la
rédaction Jean-René Martel. Rédacteur en chef Laurent
Lavalle. Conception graphique - directrice artistique Anne
Guélon. Rédaction Laurence Soulard - Françoise Jahan -
Anne-Sophie Caucheteux - Béatrice Jodeau - Olivier
Bouteiller - Marie Héron - Olivier Bouzard. Service photographique
Erik Levilly - Philippe Bréard - Virginie Follet - Eric
Houri. Maquette Eric Picot - Armelle Rospape - Céline
Legalais - Yannick Nédélec. Responsables de production
Anne Guélon - Armelle Rospape. Impression Imprimerie
ETC. Diffusion Adrexo. Nombre d’exemplaires 90 000 -
Dépôt légal à parution. Couverture Photo Philippe Bréard.
Retrouvez Océanes sur le site Internet de la Ville du Havre,
www.ville-lehavre.fr (rubrique Web Océanes)
Pour tout problème de distribution du magazine, contactez
Adrexo au 02 35 25 35 15

D.R.
4
mai 07
Evénement du mois
Coupe de France Cécifoot
Footballeurs,
de bouche à oreille
Le talent n’a pas de handicap,
le cécifoot en est la preuve
la plus époustouflante.
Les meilleurs footballeurs
non voyants et malvoyants
français en feront la démonstration
les 12 et 13 mai au stade
de la Cavée Verte, lors de la Coupe
de France organisée par le Hac
Cécifoot, avec l’aide de la Ville
et du Comité régional Handisport.
Ludovic Delalande, capitaine du Hac Cécifoot
Imaginez-vous dribbler deux adversaires,
faire un 1-2 au cordeau avec votre partenaire,
tirer au but et marquer : vous voilà footballeur
émérite. Maintenant, refaites la même
chose, les yeux bandés : vous voilà... dans les
choux ! Pourtant, des phases de jeu comme celleslà,
Ludovic Delalande en a
joué des centaines
depuis qu’il est le brillant
capitaine de l’équipe de
France de cécifoot.
Malvoyant comme son
frère Stéphane, « Ludo »
a mis son handicap et les
facultés qu’il développe
(la mémoire, l’ouïe, l’intuition)
au service d’un
ballon rond et fluo depuis
de nombreuses années,
entraînant son cadet
dans l’aventure. « Nous
jouons tous à l’oreille.
Et plus on joue ensemble,
mieux on se connaît,
mieux on se trouve sur le
terrain. » Evoluant dans
la même équipe depuis
12 ans, ils forment
aujourd’hui la paire
d’attaquants la plus
percutante du cécifoot
mondial. Sous le maillot
tricolore, ils ont écrit les
plus belles pages de leur
football, dont cette
fameuse médaille de
bronze décrochée lors du
championnat d’Europe
2001, grâce aux quatre
buts de Ludovic. L’autre
exploit des « Frères
Pétard » est d’avoir créé puis développé au
Havre le club de cécifoot le plus brillant de
l’Hexagone. « Depuis les débuts du championnat
Cécifoot en bref
Né au Brésil dans les années 50, popularisé
par l’Espagne dans les années 80, le cécifoot
arrive en France dans les années 90.
Pratiqué dans les clubs affiliés à la
Fédération française handisport ou par les
sections cécifoot de clubs classiques, il se
joue en équipe de cinq (quatre joueurs de
champ et un gardien valide) accompagnée
de trois guides. Les compétitions nationales
regroupent les championnats de France
non-voyants et malvoyants, la Coupe de
France et le Challenge des – de 20 ans ; les
compétitions internationales : la Coupe
d’Europe des clubs, le championnat d’Europe,
le championnat du monde et les Jeux paralympiques.
Les joueurs évoluent dans deux catégories,
selon leur acuité visuelle (B1 pour les
footballeurs non-voyants, B2-B3 pour les footballeurs
à la vue comprise entre 1/20 e et
1/10 e ). En B1, les rencontres se jouent à l’extérieur
sur un terrain de handball entouré de
plans inclinés. Les buts sont gonflables et le
ballon sonore. Un match comprend deux mitemps
de 25 min. En B2-B3, les rencontres se
disputent le plus souvent en gymnase sur des
terrains de hand. Le ballon est fluo et le temps
de jeu est de deux fois 20 min.
de France en 1996, nous avons raflé tous les
titres sauf celui de 2001... d’où nous étions
absents », souligne Ludovic, dans un sourire. Le
club a également à son palmarès cinq finales de
Coupe de France dont deux victorieuses. « Notre
force, c’est d’abord de tous nous connaître
depuis des années, et
surtout de jouer trois fois
par semaine ensemble et
notamment contre des
valides. C’est très fatiguant
mais ça forge l’attention.
» Le travail paie
d’ailleurs au plus haut
niveau puisque le club
fournit à lui seul, la quasitotalité
de l’effectif de
l’équipe de France.
Sous le maillot
du Hac
Avec de telles références,
rien d’étonnant à voir le
club de cécifoot évoluer
sous le maillot du Hac.
« En janvier 2006, nous
étions prêt à tout arrêter
faute de moyens et nous
sommes devenus des Ciel
et Marine... grâce à Jean
Moulin. » L’ancien adjoint
aux Sports a en effet eu
l’idée d’un rapprochement
avec le Hac pour sauver le
club. « Il nous a sollicités
avec l’appui du comité
régional Handisport, se
souvient Luis Garcia, président
du Hac association.
Nous avons trouvé
l’idée excellente car elle
correspondait parfaitement à notre politique
d’intégration et d’ouverture. Nous avons donc
créé une section cécifoot et mis toute notre
Les règles de jeu
Au cécifoot, le joueur qui va vers le porteur du
ballon adverse doit se signaler en criant
voy (j’arrive en espagnol). Le hors-jeu n’existe
pas et le gardien n’a pas le droit de sortir de sa
surface. Les cartons jaunes sont distribués
pour des fautes individuelles et collectives. Au
bout de trois fautes, les coups francs se tirent
sans mur, à 9 m des buts. L’explusion intervient
après 5 cartons rouges. Son remplaçant ne
peut rentrer qu’après 2 min d’infériorité numérique.
logistique à la disposition de l’équipe. Nous
sommes le premier club pro en France à l’avoir
fait et nous en sommes très fiers car
aujourd’hui, la section contribue largement à la
vie du club. L’intégration des joueurs s’est faite
naturellement parce que ce sont d’abord des
footballeurs et de très bons footballeurs. Et en
plus, ils apportent des titres au Hac ! »
Coupe franche et définitive
Des titres, le Hac Cécifoot rêve d’en offrir à ses
nouvelles couleurs, devant son public :
« L’organisation de cette Coupe de France à
domicile ne pouvait pas mieux tomber, explique
Ludovic Delalande. Le règlement stipule en effet
que le trophée reste définitivement au club qui
la gagne deux fois de suite. Or nous sommes les
tenants du titre... Cette coupe a d’autant plus
valeur qu’elle restera un exemplaire unique. Quel
beau cadeau l’équipe offrirait au club pour son
20 e anniversaire et à son capitaine, pour sa dernière
saison sur le terrain. » A 37 ans, Ludovic a
en effet décidé de raccrocher les crampons pour
suivre les matches sur le banc de l’entraîneur.
« Le foot a transcendé ma vie. C’est lui qui me
fait avancer », déclare-t-il. Une victoire en Coupe
de France serait pour Ludo et sa bande un pas
de plus vers le bonheur !
Textes : Laurence Soulard
Photos : Erik Levilly
La Coupe, mode d’emploi
La Coupe de France se joue en deux catégories
distinctes. La première regroupe 8 équipes
malvoyantes et la seconde, 5 équipes nonvoyantes.
Chez les malvoyants où figure le Hac
Cécifoot, la compétition se dispute d’abord en
deux poules de quatre équipes. Les deux premières
de chaque poule sont qualifiées pour
jouer les demi-finales. Un tirage au sort intervient
alors pour désigner les adversaires des
unes et des autres. La finale se joue dimanche.
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mai 07

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mai 07
Brèves
Infos
« Grandir au Havre »
Inscriptions aux activités d’été
Cette année encore, l’été des jeunes Havrais sera
marqué par les nombreuses activités proposées par
la Ville et les associations locales. C’est d’ailleurs pour
mieux répondre à leurs envies que le programme a
été scindé en deux : une partie pour les 3-16 ans, qui
s’inscrit dans la dynamique du projet éducatif
« Grandir au Havre » visant l’épanouissement de nos
enfants, et une autre pour les 16-25 ans.
Par ailleurs, le centre de loisirs Les Tournesols
accueillera à nouveau cette année, du 6 au 24 août,
les enfants handicapés de 6 à 18 ans, à l’école Jean
Zay de Sanvic. De nombreuses activités leurs seront
proposées et ils partageront les repas ainsi que des
moments conviviaux avec les enfants du centre aéré
dans l’école de la Mailleraye.
Les inscriptions pour les Maisons de l’enfance, les
centres aérés, les activités dans les SAM et les stages
s’effectuent à l’Hôtel de Ville, dans les mairies annexes,
les Maisons de quartier, à la SAM Massillon et au lieu
d’accueil et d’information de la Vallée Béreult dont
voici les coordonnées :
}
- Maison de quartier d’Aplemont (02 35 13 06 90)
- Mairie annexe de Bléville (02 35 46 09 50)
- Maison de quartier du Bois-de-Bléville (02 35 46 60 00)
- Maison municipale de Caucriauville (02 35 47 23 77)
- Maison de quartier Brindeau (02 32 72 77 40)
- Mairie annexe de Graville (02 35 47 24 99)
- Maison de quartier du Mont-Gaillard (02 35 44 46 20)
- Maison de quartier des Neiges (02 35 26 22 81)
- Mairie annexe de Rouelles (02 35 47 00 58)
- Mairie annexe de Sanvic (02 35 46 06 67)
- Salle d’Animation Municipale Massillon (02 35 24 35 64)
- Lieu d’accueil et d’information Vallée Béreult (02 35 26 61 97)
- Hôtel de ville - Etat civil et services à la population (02 35 19 45 33)
Les inscriptions et paiements démarrent à partir du 14 mai. Prévoyez
au moins une semaine avant le début de chaque activité pour inscrire votre enfant.
Pour les 3-12 ans, le prix de la journée varie en fonction de vos ressources et des aides diverses
dont vous pouvez bénéficier (comités d’entreprise, CAF...). Quant aux 13-16 ans, les prix varient en fonction
des activités proposées. Des aides peuvent intervenir en déduction du prix demandé.
Lors de l’inscription, vous devrez obligatoirement vous munir des pièces suivantes :
livret de famille, justificatif de domicile, attestation de ressources CAF ou dernière déclaration d’impôt,
bon CAF (pour les bénéficiaires).
Ces activités sont exclusivement réservées aux Havrais.
« Une réclamation, une info, une démarche : composez le 0 800 35 10 11 »
E. Levilly
Ph. Bréard
© E. Houri
Campagne de stérilisation
des œufs de goélands
Saviez-vous que le goéland argenté est un animal protégé
? Il reste pourtant envahissant, car il niche en
colonie, et est nuisible en termes de propreté et de
bruit. Raison pour laquelle, depuis 1995, la Ville organise
une campagne annuelle de stérilisation des œufs,
qui aura lieu du lundi 30 avril au vendredi 8 juin.
La méthode consiste à recouvrir les œufs d’un mélange
d’huile et de formol pour les empêcher d’éclore. N’étant
pas inquiétés, les goélands continuent de couver, sans
pondre de nouveau (il ne faut pas détruire leurs œufs),
ni aller nicher dans un autre endroit (il ne faut pas
détruire leurs nids), évitant par là même la prolifération de
l’espèce (+ 10 % par an sans mesures particulières).
Cette année, la zone d’intervention systématique de stérilisation
sera élargie, il est donc demandé de faciliter le travail
des équipes qui vont accéder à tous les toits de ce périmètre.
Trois avis de passage pourront être laissés en cas
d’absence. Hors de cette zone, vous pouvez signaler l’existence
de nids auprès de la mairie avant le 25 mai.
Pour tous renseignements,
contactez le Centre d’appels au
(appel gratuit depuis un poste fixe).
Un nouveau directeur
pour l’Office de tourisme
A 55 ans, Guy Valembois, le nouveau directeur de l’Office de
tourisme a un parcours touristique impressionnant. En 25
ans, ce nouveau Havrais, né en Picardie, a contribué à la
renommée de plusieurs stations balnéaires, d’abord sur la
côte picarde, puis à Cancale et à Quiberon, avant de prendre
la direction générale de la station vosgienne de Gérardmer
durant six ans, où son action lui a valu la Légion d’honneur
en l’an 2000.
L’année suivante, il gère la politique d’investissement touristique
de la Porte du Hainaut, dans le Nord, et y met en place un EPIC
(établissement public industriel et commercial) intercommunal chargé du tourisme.
L’expérience de Guy Valembois dans la gestion de ce type de structure sera précieuse
pour l’Office de tourisme du Havre-Pointe de Caux, transformé en EPIC en 2005.
« Arrivé depuis tout juste quelques semaines au Havre, je suis surpris par les multiples
atouts de ce territoire », confie le nouveau directeur. Qu’il s’agisse du nautisme, du patrimoine
classé à l’Unesco, de la vocation du Havre comme port de croisière ou ville de
congrès, Guy Valembois estime que le rayonnement du Havre doit être celui d’une
« métropole maritime ». Pour son action de « développeur », celui qui voit en son arrivée
au Havre « l’aboutissement d’une carrière passionnante » sait pouvoir compter sur une
équipe motivée.
4 e Ruée vers Leure
Samedi 5 mai, « Dis-moi Leure »
« Chaque Ruée est une nouvelle aventure »,
témoigne Christian Affagard de l’association
Adèle, à l’origine de cette manifestation, qui, pour
la circonstance, sort un nouveau livre, Mémo Art
de Leure. Seize dessins à la mine accompagnent
des textes sur le quartier dans les années 50.
Les musées historiques de la Ville du Havre,
le RCPH et l’association Sabine sont les partenaires
de la fête de cette année qui a pour thème :
Dis-moi Leure. L’occasion de se replonger dans le glossaire du quartier, ces mots
oubliés mais utilisés naguère par les dockers et les habitants.
En prologue à la Ruée vers Leure, le jeudi 3 mai, la salle Dumont d’Urville aura été
transformée en cabaret, Le Chant des Oiseaux, qui existait au XIX e siècle. Le groupe
havrais Yaka et Daniel Hamel s’y produiront ainsi que de jeunes artistes.
Le samedi 5 mai, de 10 h à 18 h, peintres, photographes, écrivains et musiciens se
donneront rendez-vous au foyer des Dockers (prolongement de la rue Marceau).
De belles rencontres humaines en perspective, comme les autres années.
Association Adèle, 267, rue de Verdun (02 35 47 42 65).
Semaine du développement durable Résultat du concours photos sur la « biodiversité »
Vous avez été une quarantaine à participer au concours photos organisé par la Ville du Havre sur le thème de la biodiversité dans le cadre de
la Semaine du développement durable.
Après délibération du jury, voici la liste des lauréats :
Prix ambiance : Olivier Bonmartel
Prix de l’originalité : Alain Perrot
Prix de l'esthétisme : André Philippe (photo ci-contre)
Prix nature : Benjamin Dupin
Prix jeunesse : Association Saga cité
Prix coup de cœur : Solveig Knosp
Bravo et merci à tous les participants.
E. Levilly
7
mai 07

D.R.
8
mai 07
Quartiers
Quand les quartiers font la fête…
Mont-Gaillard : samedi 12 mai
Bienvenue au Far West!
La traditionnelle Fête du verger
se tiendra dans l’enceinte de la
maison de l’enfance Pauline
Kergomard, de 14 h à 18 h. Elle
aura cette année pour thème le
décor d'une ville du Far West,
avec des stands disposés à la
manière d'une rue principale
et, au fond, une scène proposant
de démonstrations de
danses country et sportives,
des chants...
Derrière cette rue, sur le reste du verger, des animations pour enfants et
parents : taureau mécanique, tours de poney et de calèche, jeux d'adresse,
lasso, tir à l'arc... A l'intérieur : dictée sur le thème du Grand Ouest
organisée par l’Association pour la promotion de Mont-Gaillard - Bléville,
et contes du Maghreb.
Tous les participants sont invités à se déguiser en cow-boy ou en Indien...
Renseignements au 02 35 44 46 20.
Eure : samedi 26 mai :
Pique-nique dans le jardin fluvial
A l’initiative du Maire du Havre, la municipalité convie tous les habitants
du quartier de l’Eure ainsi que les anciens travailleurs de ce secteur du
port à venir pique-niquer sur le jardin fluvial, quai de la Saône, le samedi
26 mai de 12 h à 14 h 30.
L’occasion de s’approprier, dans une ambiance conviviale, ce nouvel
espace de détente, preuve de la dynamique engagée autour des docks,
visant à mettre en valeur le patrimoine portuaire.
La Ville prend en charge les agapes et invitera un orchestre ainsi que la
troupe de théâtre de rue de Michel Lacaille, qui participa à l’inauguration
du jardin d’Arcole.
Caucriauville : samedi 2 juin
Venez faire la fête !
La Ville du Havre organise, en partenariat avec de nombreuses associations
du quartier, une fête à Caucriauville le samedi 2 juin, de 11 à 17 h.
Du pourtour de la Maison municipale à l’Atrium, en passant par les
arcades commerciales de l’avenue du 8 Mai 1945 et la place Saint-Pierre,
de nombreuses animations vous seront proposées.
Au programme : parcours en vélos et poneys, promenades en charrette,
stands, démonstrations sportives avec le HAC Hand, ateliers cuisine et
pique-nique sur l’heure du déjeuner.
Rouelles : samedi 2 juin
Rouelles en fête
Deux scènes, dont une sous chapiteau, accueilleront un public nombreux
(plus de 600 personnes sont attendues) dans une ambiance très familiale.
De 14 h à 17 h : divers stands et démonstrations des ateliers de la SAM
(modern jazz, musique, théâtre, chant, maquillage, jonglage...), et goûter
préparé par les parents d’élèves.
Vers 17 h, démonstration de danses de salon avec l’association Rouelles
mène la danse, suivie d’un apéro musical offert par la municipalité de
Rouelles et animé par le groupe Red Lezards. A partir de 21 h : place à la
danse avec un DJ (jusqu’à 1 h).
Restauration sur place ou pique-nique sur des tables mises à la disposition
du public.
Renseignements au 02 35 47 00 58.
Sanvic : dimanche 13 mai
Fédérer les énergies
C’est avant tout un temps fort d’animation
pour tous les enfants et les parents accueillis
à l’année à la Maison de Sanvic, mais aussi pour les associations et tous
les commerçants du quartier. Une manifestation qui vise à fédérer autour
des services Vie des Quartiers de la Ville toutes les énergies et les initiatives
locales.
Dès 10 h 30, inauguration du village des artisans et associations à la mairie
annexe, avec remise des prix du jeu « Kikéou » (organisé en partenariat
avec les commerçants). Ensuite des moments d’animations seront
proposés par les différentes associations du quartier, l’équipe d’animation
de la Maison de Sanvic et de la maison de l’enfance de Montgeon.
A 15 h, départ de la cavalcade des enfants dans les rues de Sanvic,
accompagnés du bagad des Bretons du Havre. De 17 h 30 à 19 h, concert
sur la scène du parc de la mairie annexe. Animation musicale par des
associations sanvicaises, baptême à moto, jeux gonflables (parcours
aventure, piscine à boules), jeux de l’oie géant et diverses surprises.
Renseignements au 02 35 44 38 40.
Vallée Béreult - Champs Barets : mardi 29 mai
Cultiver l'art de bien voisiner
La Fête des voisins, qui va connaître sa huitième édition cette année,
offrira l’occasion de partager un moment de convivialité avec ses voisins
en s’invitant mutuellement autour d’un buffet, d’un repas, d’un échange
sportif, musical...
Cette initiative nationale, créée par l’association Immeubles en fête,
prend de plus en plus d’ampleur dans de nombreuses villes de France et
même d’Europe depuis 2003.
Renseignements au 02 35 26 61 97 ou 02 35 26 69 81.
© D.R.
D.R.
Bois-de-Bléville : du 29 mai au 2 juin
Cinq jours de fête!
D.R.
Tout d'abord, le mardi soir, une rencontre conviviale autour d'un barbecue
géant (dans le jardin du centre social) avec tous les voisins qui souhaitent
partager un moment de plaisir et d'échange sous le signe de la fraternité.
Participation symbolique pour les grillades et chacun apporte une boisson
pour le pot amical suivi d'animations par des musiciens. Le mercredi
les enfants seront à l'honneur avec un centre de loisirs explosif qui entraînera
plus de 100 enfants autour d'un jeu géant sur tout le quartier. Le
jeudi, place aux tout-petits. Les clowns débarquent sous une pluie de
confettis devant Le Bon Saint-Bernard (bar du quartier) : musique, ballons
gonflés à l'hélium, rires en cascade...
Vendredi, les immeubles trembleront au rythme de la musique endiablée
à bord de la disco mobile. Ouvrez vos fenêtres et vos oreilles car on distribue
devant votre porte le programme du samedi sous des millions de
confettis. Toute la semaine, les enfants des écoles du quartier réaliseront
des dessins sur le thème « Mon quartier, je t'aime » pour un concours.
Remise des prix samedi durant la fête.
Samedi à partir de 14 h, des dizaines d'exposants proposeront de bonnes
petites affaires dans le vide-greniers. Sans compter des dizaines
d’animations pendant la kermesse : chamboule tout, pêche aux poissons
rouges, parcours santé des tout-petits, poneys, grand loto, podium animé
par des artistes... A partir de 19 h 30, la cuisine sera à l'honneur au
parfum des mille et une épices et la scène s'illuminera pour faire place
aux groupes musicaux.
Une manifestation organisée par le Centre Social Pierre Hamet, la Ville du
Havre, la CAF, Alcéane et le Conseil général.
Renseignements au 02 35 46 55 51.
Et aussi...
Samedi 9 juin :
La Fête de la Mare Rouge
Elle aura lieu de 14 h à 17 h 30 au Satellite et sur le terrain de l’Immobilière
Basse-Seine. Au programme : kermesse avec nombreux jeux, projection
cinématographique et mini-tournoi de foot à la Halle Sportive, diaporama
sur la mémoire du quartier, expositions ventes, restauration, buvette...
Renseignements au 02 35 54 24 40.
Graville-Soquence : dimanche 13 mai
S’amuser en famille
La fête se déroulera de 10 h à 19 h place de
Graville et dans les rues adjacentes.
L’équipe d’animation municipale, les associations
du quartier ainsi que les commerçants
se sont mobilisés pour que toutes les
familles puissent s’amuser. Divers stands
proposeront des animations, jeux, maquillage,
restauration, dégustation de plats tradi- D.R.
tionnels et braderie pour tous les âges. Il y aura également des structures
gonflables, du saut à l’élastique, des démonstrations et initiations (judo,
kung-fu et cirque)...
A 11 h : restauration dans différents stands et boutiques
A 14 h 30 : spectacle de cirque, danses, chants proposés par les habitants
du quartier
A 16 h : concert de cuivres, gratuit, dans l’église Notre-Dame de
Bonsecours
A 17 h : spectacle final sur la grande scène
Certains commerçants habituels resteront ouverts toute la journée. Une
desserte petit train sera organisée, avec des haltes prévues aux arrêts de
bus, afin de permettre aux habitants de se rendre à la fête.
La bibliothèque municipale de Graville propose deux séances de contes
pour les 3-7 ans :
- à 14 h 30 : Même pas peur. Un mélange d'histoires abordant le thème
de la peur ;
- à 16 h : Le mauvais œil (à partir de 7 ans). Un bouquet épicé de contes
orientaux.
Entrée gratuite, invitations à retirer à la bibliothèque (161, rue de Verdun.
Tél. : 02 35 45 02 16). Renseignements au 02 35 47 24 99.
Quartier en fête
Samedi 2 et dimanche 3 juin
Les comités de quartiers proposeront de nombreuses animations un peu
partout dans la ville : sorties pour les adhérents, expositions, vente de
produits artisanaux, musique, foire à tout, concours divers...
A noter :
Samedi 2 juin, de 14 h 30 à 17 h : grand concours de dessins de rue (sur
le trottoir devant la Banque de France) pour les enfants de 6 à 12 ans, à
l’initiative du comité Thiers - Coty. Inscriptions le même jour, sur place.
Venez nombreux !
Dimanche 3 juin : ambiance guinguette avec le comité Perrey - Saint-
Joseph - Halles centrales sur la place Beauvalet.
Renseignements au 02 35 22 68 70.
D.R.
9
mai 07

10
mai 07
Quartiers
Caucriauville
Le Pôle Emploi,
tremplin vers l’insertion
Créé à l’initiative de la Ville et de la Mission locale, le nouveau Pôle
Emploi de Caucriauville vient d’être inauguré. Cette structure
accueillante est une bonne adresse pour les jeunes
Caucriauvillais en recherche professionnelle.
« Le Pôle est un centre de ressources où les 16-26 ans peuvent effectuer
des recherches sur Internet ou mettre leur CV en ligne grâce aux
outils multimédias, présente Evelyne Rault, responsable de la structure.
C’est aussi un espace d’accueil où cinq conseillers polyvalents
reçoivent les jeunes individuellement pour faire un point sur leurs
demandes et leur potentiel. »
Cette écoute privilégiée permet d’identifier les compétences et d’organiser
la démarche du jeune. C’est bien souvent le premier pas vers
une orientation réussie. D’autre part, des ateliers collectifs permettront
prochainement d’identifier l’étape dans laquelle chaque jeune se
situe et de préciser son objectif personnel. « Nous invitons également
les employeurs pour qu’ils rencontrent les jeunes dans le cadre d’actions
ciblées, précise Isabelle Lemaistre, chargée de projet de la
Mission locale. La mobilisation doit être mutuelle. »
Réactif et efficace, le Pôle Emploi a une ambition : faciliter les initiatives
et la rencontre entre les jeunes et le monde du travail.
Depuis août 2006, le nouveau Pôle Emploi
de Caucriauville crée des passerelles entre les employeurs et les 16-26 ans.
Un maillon utile pour l’avenir professionnel des jeunes Caucriauvillais.
Texte : Olivier Bouzard
Photos Ph. Bréard
Farida, chargée
d’accueil
« J’informe les jeunes dès
leur arrivée au Pôle ou par
téléphone. Je leur sers de
relais avec les conseillers.
La construction d’une
relation de confiance dès le
pré-accueil permet de bien
orienter chacun. C’est un
travail d’écoute qui me passionne.
Un jeune qui se sent
bien accueilli est un jeune
qui reviendra consulter
l’équipe. »
Yaya, 22 ans,
en recherche d’emploi
« Venu au pôle grâce au bouche à oreille,
j’y ai trouvé un accompagnement efficace
pour ma recherche. Ma conseillère
m’aide à élargir mon approche et m’apporte
un soutien personnel et efficace. »
Des missions ciblées
Quelques chiffres depuis l’ouverture
942 jeunes accompagnés (dont 137 nouveaux inscrits)
412 solutions emploi
307 solutions formation (Les jeunes peuvent avoir
bénéficié de plusieurs contrats ou formations
dans la même année.)
Depuis le début de l’année, deux actions sont en cours pour
faciliter l’insertion professionnelle de dizaines de jeunes.
L’action Bac+1/Bac+2 consiste à accompagner le jeune diplômé
dans sa recherche en élargissant son horizon et en le préparant
aux entretiens grâce à une approche responsabilisante et
dynamisante.
L’action entreprise avec Adecco permet de sensibiliser les jeunes à
l’expérience en intérim, source d’enrichissement professionnel et
personnel.
A l’étude, une action de « job dating » qui permettra de rapprocher
employeurs et candidats potentiels. Les initiatives ne manquent
pas pour aller de l’avant.
©Ph. Bréard
La citoyenneté,
Le projet « La citoyenneté dans mon quartier »
mobilise les élèves de l’école Edouard Vaillant
et leurs parents.
L’équipe pédagogique de l’école élémentaire Edouard Vaillant,
qui donne à l’apprentissage de la langue et de la citoyenneté
une place essentielle dans le Projet d’école, est également soucieuse
de valoriser les réussites des enfants et d’associer les habitants
du quartier et les parents aux différentes actions qu’elle pilote.
Ainsi, durant toute cette année scolaire, les élèves des 12 classes de
l’établissement ont travaillé ensemble sur le projet « La Citoyenneté
dans mon quartier ».
Dès octobre, des ateliers d’écriture se sont mis en place, regroupant
chaque fois deux classes de niveau identique ou proche, les CM2 A
et B s’associant respectivement à deux classes de 6 e des collèges
Jules Vallès et Eugène Varlin.
Chaque groupe a choisi un thème lié à celui de la citoyenneté, pour
s’engager ensemble dans une vraie réflexion incluant des lectures,
des interviews d’habitants du quartier ou de membres de leur famille...
complété par des débats avec la classe partenaire. Les élèves
ont ensuite mis en mots et en phrases les idées fortes émergeantes.
Parallèlement, lors de la pause méridienne, l’équipe d’animation
municipale a poursuivi le travail engagé au sein d’ateliers d’arts
plastiques et de musique.
Ce projet est réalisé grâce à l’aide apportée par la Ville du Havre, la
coopérative de l’école Edouard Vaillant, l’Education Nationale
(REP), l’Inspection Académique (classe APAC), la CAF, Bus Océane,
l’AHAPS et grâce à la participation des familles.
Quartiers
thème fédérateur
Tous en scène
L’auteur-compositeur, chanteur et musicien, Jean Nô a pris le relais
pour aider chaque groupe à mettre les textes en chanson et en
musique. « Son travail est apprécié des enfants, des parents et des
enseignants », affirme Jacques Brulin, directeur de l’établissement.
Encadrés par les enseignants et le conseiller pédagogique de
musique, les élèves ont ensuite beaucoup répété avant la générale
qui a eu lieu le 8 février au Théâtre de l’Hôtel de Ville.
Le lendemain fut un succès. Le matin, Jean Nô s’est produit sur
scène devant 500 élèves issus du Réseau d’Education Prioritaire de
Caucriauville et l’après-midi, les parents d’élèves sont venus en
masse assister à un grand spectacle. Après une première partie
consacrée à la prestation de Jean Nô, les élèves sont montés sur
scène pour interpréter leurs chansons. Ils étaient dirigés par Jean Nô
et accompagnés par ses musiciens. « Le théâtre était plein et ce fut
une réussite totale », atteste Jacques Brulin.
Les parents se sont également investis dans cette aventure en participant
à des ateliers. Encadrés par des travailleurs sociaux de la
CAF et des membres de l’Association Havraise d’Action et de
Promotion Sociale (AHAPS), ils se réunissent chaque mardi à l’école
pour confectionner une « malle aux souvenirs » retraçant l’évolution
historique du quartier de Caucriauville. D’ici la fin de l’année scolaire,
ils présenteront leur création à chaque classe et elle sera exposée à
l’Atrium avec les travaux des enfants.
Revivez chaque étape du projet « La Citoyenneté dans mon quartier » lors de l’exposition
à l’Atrium de Caucriauville, qui se tiendra du 21 mai au 11 juin. (Vernissage le 19 mai.)
117, avenue du 8 Mai 1945. Tél. : 02 35 45 52 95
11
mai 07

12
mai07
Quartiers
Centre
Agir
Chaque semaine, Roseline et deux autres bénévoles
animent des ateliers peinture pour des personnes handicapées.
en donnant de son temps
Attentive au moindre détail et toujours souriante, Roseline
Demmer circule de table en table pour veiller au bon déroulement
des ateliers de peinture organisés par l’Association des
Paralysés de France. Chaque mardi après-midi, elle donne de son
temps pour aider des personnes handicapées physiques à mener
une vie normale. « Lorsqu’elles arrivent, je les aide à s’installer, puis
les oriente pour qu’elles choisissent un sujet réalisable, explique-telle.
Le but est qu’elles soient contentes de réaliser des choses par
elles-mêmes et aient un contact avec l’extérieur. »
S’il est parfois difficile de communiquer, certaines ayant du mal à
s’exprimer, l’empathie est certaine. Le courant passe entre les participants
et les bénévoles qui les guident avec patience et les entourent
avec douceur. « On s’entend bien », affirme Roseline, approuvée
chaleureusement par Sandrine, l’une des participantes. « Ici, on
se détend », lance joyeusement Gilbert, qui adore dessiner.
Les peintures, naïves ou plus élaborées, sont toutes gaies et vivement
colorées. Bruno a choisi comme sujet une maison sous la
neige et Gilbert, qui vient de terminer des canards sauvages, enta-
me le portrait d’un maréchal ferrand. Un jeune homme, qui peint une
vue de la falaise avec sa tête, à l’aide d’un pinceau fixé sur un
casque, offre son tableau à une jeune fille apparemment ravie. Après
avoir signé leurs œuvres, il les emportent chez eux ou les laissent
au local où elles sont exposées. La séance se termine par quelques
échanges autour d’un thé ou d’un café.
Bénévole au sein de l’APF depuis maintenant deux ans et demi,
Roseline, qui était aide-soignante, est maintenant retraitée.
Entourée de ses deux collègues : Marie-Josée, également bénévole
au sein de l’UNICEF et du Secours Populaire, et Marie-Odile, qui
œuvre parallèlement à la Croix Rouge et à l’association Lire et Faire
Lire, Roseline semble comblée. « J’aime aider les autres et cela me
fait plaisir de voir qu’ils sont contents de venir ici », souligne-t-elle.
Toutes les trois sont d’accord pour attester que le bénévolat au sein
de ces ateliers leur apporte beaucoup : « On se sent utiles », déclarent-elles
à l’unisson.
Photos : Ph. Bréard
Devenez bénévole !
En devenant bénévole au sein de
l’Association des Paralysés de France,
vous pouvez aider les personnes
handicapées directement en agissant
auprès d’elles ou indirectement dans
des domaines divers. « Les chauffeurs
sont très recherchés, souligne
Fabien de Domahidy, animateur à
l’APF. Nous en avons besoin pour
organiser les sorties. Ainsi que les
gens qui ont des compétences
administratives, informatiques, commerciales,
ou qui possèdent un
réseau de connaissance pour nos
opérations ressources. La prochaine
opération nationale Offrez-vous plus
qu’un sourire aura lieu le 2 juin. »
Contact : 109, rue Jules Lecesne.
Tél. : 02 35 41 78 56.
Le dimanche 27 mai, sportifs amateurs ou professionnels et habitants
sont attendus nombreux pour participer aux Foulées de la
Fraternité, un grand rendez-vous sportif et social organisé par
l’association Trait d’Union. « Cette manifestation est l’occasion de
proposer une manifestation d’envergure au sein des quartiers et de
témoigner de l’esprit d’entraide et de solidarité qui y règne », affirme
l’association.
Un projet qui s’articule autour de deux axes : l’implication des habitants
dans l’organisation et la mise en place du projet et l’attribution de l’intégralité
des engagements des participants à une œuvre caritative.
L’association Sport sans Frontières a été choisie pour recevoir le montant
total des inscriptions. Elle œuvre en France et dans le monde pour
que chaque enfant ait accès au sport et puisse se développer et s’épanouir
grâce à cela.
Cette 5 e édition est placée sous le signe du sport pour tous. Depuis
2005, la course est ouverte aux athlètes handisports qui sont invités
à venir participer en nombre à cet événement. Les petits ne sont pas
oubliés puisqu’ils pourront participer aux P’tites Foulées, sur une partie
du parcours de leurs aînés.
Une manifestation qui, cette
fois encore, a pu être organisée
grâce à des partenaires fidèles :
Alcéane, le Conseil général de la
Seine-Maritime, la Ville du
Havre...
Contact : Thérèse Gomis.
Tél. : 02 35 44 86 16.
Courriel : tuhavre@ol.com
Quartiers
Mont-Gaillard / Bois-de-Bléville
Mare Rouge
10 km au cœur des quartiers Handisport
© D.R.
© D.R.
Deux animateurs de la SAM Charlie Chaplin ont mis en place,
depuis le mois de septembre sur le plateau nord (Mont-Gaillard
et Bois-de-Bléville), une action intitulée « Projet Handisport ».
Leur objectif : créer une cohésion entre la jeunesse et les structures
pour les personnes présentant une déficience physique ou intellectuelle.
Ils travaillent en partenariat avec le foyer A.P.F. du Bois-de-Bléville et
l’Institut Médico Educatif Jules Guesde, et organisent des rencontres
culturelles ou sportives : sorties aux matchs de Saint-Thomas Basket,
journée de prévention aux addictions et au Sida, tournois de foot et de
basket, organisation d'un cross, repas...
A suivre : un reportage dans un prochain numéro d’Océanes.
© E. Levilly
© D.R.
13
mai 07
© E. Levilly

© Ph. Bréard
14
mai 07
Quartiers
Sanvic
S’épanouir à son rythme
Le projet personnalisé et l’ouverture sur le milieu ordinaire sont les missions confiées à l’équipe de
l’Institut Médico Pédagogique l’Espérance pour accompagner les enfants vers l’autonomie.
Installé depuis juillet dernier dans ses nouveaux locaux, une ancienne
école totalement réhabilitée, l’Institut Médico Pédagogique
l’Espérance accueille 58 garçons et filles de 3 à 14 ans.
L’établissement propose à ces enfants présentant une déficience intellectuelle
moyenne ou lourde, avec troubles du comportement et de la
personnalité, une prise en charge visant à leur épanouissement et un
suivi destiné à privilégier l’acquisition de connaissances et l’intégration
en milieu ordinaire. L’institut assure une prise en charge éducative et
médico-psychologique, par âge et niveau de handicap.
« Le projet personnalisé est au centre du travail d’accompagnement de
l’usager et du travail avec la famille, souligne Charlotte-Isabelle Dangla,
directrice du département de l’enfance de la Ligue Havraise pour l’aide
aux personnes handicapées*. Dès l’arrivée de l’enfant, nous dressons un
bilan psychologique, psychomoteur et orthophonique, puis, après une
phase d’observation, nous travaillons avec la famille pour définir et
mettre en œuvre un projet personnalisé. » Un outil qui permet à chaque
enfant, en fonction de ses propres capacités, de développer une autonomie
maximum.
Intégration en niveau ordinaire
L’équipe éducative, composée d’une douzaine de professionnels, regroupe
les compétences d’éducateurs spécialisés et d’éducateurs de jeunes
enfants, d’un éducateur sportif, d’un psychiatre, de deux psychologues,
de deux institutrices, d’une infirmière, d’une assistante sociale... « L’axe
principal de leur mission est l’ouverture sur le milieu ordinaire », indique
Charlotte-Isabelle Dangla. La structure tisse notamment des partenariats
avec des établissements scolaires, visant à favoriser l’insertion scolaire
de certains enfants. Cette année, deux d’entre eux ont progressivement
quitté l’IMP et vont intégrer une école en septembre (avec une prise en
charge du Service d’éducation et de soins spécialisés à domicile).
L’équipe met également l’accent sur le sport pour intégrer les enfants,
qui, récemment, ont participé à un cross dans la forêt de Montgeon, ainsi
qu’au championnat de France d’athlétisme en sport adapté, où ils ont récolté
trois médailles. De nombreux ateliers éducatifs sont mis en place :
ludothèque, musique, danse, arts plastiques... ainsi que des activités
pédagogiques et des sorties (découverte de l’environnement,
spectacles...).
Passé l’âge de 14 ans, les enfants sont le plus souvent orientés vers
l’Institut Médico Professionnel la Renaissance, qui leur propose un
apprentissage adapté au sein d’ateliers professionnels et scolaires, ou
des activités éducatives et thérapeutiques.
11, rue Arquis. Tél. : 02 35 24 14 71
*L’équipement fait partie des 17 structures départementales gérées
par la Ligue Havraise pour l’aide aux personnes handicapées, association
fondée en 1958 par le docteur Baudoin. Le département enfance
regroupe l’IMP l’Espérance, IM Pro Renaissance, le Service d’éducation
et de soins spécialisés à domicile et la Section autiste.
© D.R.
© D.R.
Quartiers
Vallée Béreult
Echanges culturels
Une action innovante et originale :
des ateliers cuisine orchestrés par les mamans et les élèves du lycée Françoise de Grâce.
Au sein de l’établissement Françoise de Grâce, la Maison des lycéens
dispose d’un statut particulier. Elle fonctionne comme une association
Loi 1901 à laquelle tous les élèves peuvent adhérer et participer
à la gestion (seuls ceux qui sont majeurs ont le droit d’être membres
du bureau). Elle propose un programme d’activités culturelles soumis
pour avis au conseil des délégués des élèves. Outil de communication et
de développement des relations sociales, elle impulse des actions d’entraide
et de solidarité, valorise la création et l’initiative, lutte contre toute
discrimination.
Conseillère principale d’éducation au sein de l’établissement, Laurence
Legros encadre les élèves adhérents à la Maison des lycéens. « En début
d’année, je réunis les élèves intéressés par différentes actions, les incite
à faire aussi des propositions et leur explique le fonctionnement de
l’association. Ils choisissent ensuite parmi celles qui les intéressent »,
explique-t-elle. Ainsi, les élèves ont organisé en février dernier une journée
d’information et d’animations sur la sécurité routière, un parcours
sportif avec les écoles du quartier à l’occasion du Téléthon, une campagne
de propreté pour la cafétéria, ou encore des spectacles avec un
défilé de mode en costumes traditionnels (très réussi) lors de la fête de
fin d’année. « Lorsqu’ils sont investis,
ils sont tous très motivés »,
assure Laurence Legros.
© D.R.
Des mamans professeurs
Sous la houlette de la conseillère, ils ont également concrétisé une idée
originale : des ateliers cuisine orchestrés par des parents d’élèves et
leurs enfants. « Les mamans qui ont répondu à notre invitation sont
devenues nos professeurs et, avec leurs filles (77 % des élèves de l’établissement
sont des filles), nous ont appris leurs recettes de spécialités
traditionnelles », explique Laurence Legros. Les enseignants et les
membres des différents services de l’établissement, qui ont participé à
ces ateliers très conviviaux, ont pu apprendre à confectionner de délicieux
pastels (beignets à la viande), du maffé (plat traditionnel sénégalais
à base de dakatine et de viande), ou bien à préparer des gâteaux de
semoule aux amandes...
« Le fait d’inverser les rôles – les mamans et les élèves devenaient nos
professeurs – a amélioré les relations de l’équipe enseignante et des
élèves qui nous ont vus sous un autre angle », témoigne un professeur.
« Nous étions tous sur un pied d’égalité et, nous aussi, nous les avons
découvertes autrement, d’une manière plus positive », renchérit
Laurence Legros. Ces ateliers, qui visaient à créer des liens entre les
familles et l’équipe pédagogique, et inciter les familles à entrer dans l’établissement,
ont remporté un franc succès. Depuis, les mamans sont
régulièrement invitées et viennent aux différentes fêtes organisées par
l’établissement. De plus, grâce à ces ateliers, la Maison des lycéens
concourt pour le « Prix de l’action professionnelle au plan local » qui sera
décerné ce mois-ci par le Rotary club.
15
mai 07

© E. Levilly
16
mai 07
Quartiers
Tous quartiers
Débat d’idées
Un groupe de professeurs vient de fonder une association dédiée à la philosophie et invite
toutes les personnes intéressées à s’associer à ses travaux.
Al’initiative de professeurs issus de plusieurs lycées du Havre et de
la région (Schuman, Claude Monet, François I er , Maupassant à
Fécamp...), Philopop (Association populaire de philosophie du
Havre) vient de voir le jour. Dédiée à la réflexion philosophique, elle veut
faire participer à l’élaboration de ses travaux non seulement d’autres
enseignants en cette matière, mais aussi des professeurs d’autres disciplines,
ainsi que des personnes de différents horizons professionnels.
« Nous souhaiterions que les personnes intéressées par le projet, mais
qui ne souhaitent pas s’investir activement, puissent aussi y trouver leur
place, affirme l’équipe. Il s’agit pour nous d’associer le plus grand nombre
au questionnement philosophique, au moins une à deux fois par mois, et
dans le cadre d’un calendrier préétabli, en abordant par exemple des
questions comme la guerre, la politique, la bioéthique, la tolérance, la
mort, le désir... ou de grandes œuvres. »
Un programme qui comprendra des cours sur des questions précises,
suivis d’une réflexion commune sur le thème abordé. « Justice, amour,
mort, tolérance, violence, religion... autant de grandes notions philosophiques
qui demandent à être développées pour voir quels genres de
problèmes elles posent, souligne Isabelle Sachinis-Mutel, l’une des
fondatrices de l’association. Mais ce ne sera pas un cours magistral, nous
apporterons de la matière et libre à ceux qui y assistent de s’en saisir et
s’en alimenter par des exposés ou des discussions. »
Des outils pour comprendre le monde
« Nous voulons également mettre en place des ateliers lecture, poursuit
son collègue Didier Carsin. Sous forme de discussions autour d’un même
thème (l’idée de nation, la bioéthique, l’art...), ainsi que de lectures suivies et
commentées d’une grande œuvre philosophique. Des ouvrages comme le
Contrat social de Jean-Jacques Rousseau ou le Projet de paix perpétuelle de
Kant, qui sont des réflexions sur l’histoire, la guerre et le droit international,
peuvent donner un éclairage sur notre monde contemporain, aujourd’hui où il
est question d’Europe et de mondialisation. »
L’association envisage également d’organiser des conférences, avec, dans la
mesure du possible, des intervenants extérieurs. Leur contenu, planifié, serait
débattu auparavant entre les participants. « Même les personnes qui ne se
sentent pas « à la hauteur » ont leur place et leur mot à dire, assure Didier
Carsin. C’est pourquoi la formule du cours permet de commencer progressivement
pour apprendre un certain nombre de choses, se rassurer et devenir
ensuite plus actif. »
L’équipe invite toutes les personnes susceptibles d’être intéressées par ses
travaux, à se joindre à elle pour proposer de nouveaux thèmes de réflexion. Une
réunion est prévue ce mois-ci. « Même si nous pilotons, nous ne voulons pas
nous retrouver entre nous et nous essayons de construire ce projet le plus
démocratiquement possible », conclut Didier Carsin.
Contacts : Isabelle Sachinis-Mutel, 65, rue Malherbe (76600 Le Havre).
Tél. : 02 35 25 10 15. Courriel : isa.sachinis@free.fr - Didier Carsin, 8, rue Herrenschmidt (76600 Le Havre). Tél. : 02 35 41 15 82.
© La Maison de l’Estuaire
Mai
Quartiers
Bloc-notes Brèves
Aplemont/Rouelles/Graville/Soquence
a 27 mai : Récré à jeux (33, rue des Iris) à partir de 14 h 30. Participation de 1 €
par personne ou 2 € pour la famille entière (maxi 5 personnes). Tél. : 02 35 45 74 18.
Comité d’Aplemont
a 9 mai : permanence de 14 h à 16 h (salle Pierre de Coubertin)
Comité Robinson-Concorde
a 20 mai : excursion des anciens
Bléville/Dollemard/Points Cardinaux
Association pour la promotion de Bléville/Mont-Gaillard/Dollemard
a 11 mai à 20 h 30 : concert gratuit de l’orchestre d’harmonie de Gonneville-la-Mallet
(salle des fêtes de Bléville)
a 12 mai à 14 h 30 : dictée (maison de l’enfance P. Kergomard)
a 26 mai à 14 h 30 : dictée (foyer des aînés rue Saint-Just)
Centre/Grand centre
a 27 mai : Les rendez-vous des peintres de Saint-Vincent
Comité Thiers – Coty
Le comité recherche des bénévoles pour la confection des fleurs du Corsiflor
(au foyer le mercredi après-midi ou à domicile). Tél. : 02 35 24 30 98.
Association des Veuves et Veufs
a Du 27 mai au 2 juin : séjour en Bretagne sud
Tous les jeudis de 14 h 30 à 17 h 30 : réunion amicale, jeux, goûter (61, rue Lesueur).
Tél. : 02 35 21 35 24. Courriel : avv-lehavre@tele2.fr
Tél. hors permanences : 02 35 48 51 35 – 02 35 48 14 43.
Comité Havrais Loisirs Retraités
a 13 mai : thé dansant
Comité Danton – Douanes – Gare
a 20 mai : sortie annuelle à Vendeuvre (inscriptions les 4 et 11)
Dans le cadre de la manifestation des Quartiers en fête, qui aura lieu le 3 juin, le comité
recherche des musiciens de tous genres, bénévoles, pour animer les rues du quartier
le matin. Tél. : 02 76 81 55 69.
Eure/Neiges/Vallée Béreult/Champs Barets
Association La boîte de Pandore
a 10 mai : petit-déjeuner pour les mamans du quartier
a 15 mai : jeux en tout genre (à partir de 17 h)
a 26 mai : veillée jeux (à partir de 18 h), salle des fêtes des Neiges
Comité des Neiges
a 20 mai : repas
Comité de l’Eure
a 20 mai : sortie et repas à la ferme du cheval de trait
a Du 9 au 23 juin : voyage en Bulgarie, station balnéaire d’Albéna
Mare Rouge/Mont-Gaillard/Bois-de-Bléville
Comité de la Mare Rouge
a 19 mai : repas à thème (couscous), costumé pour ceux qui le désirent
(merci de s'inscrire à l'avance)
Le comité recherche tous documents, articles, témoignages ou photos
sur la création du quartier Mare Rouge, d'avance merci de nous les
communiquer aux jours et heures de permanences, elles vous seront
rendues aussitôt.
Permanences les mardi, mercredi et jeudi de 14 h à 17 h à l’Escale
(428, avenue du Bois-au-Coq).
Sanvic/Tourneville/Haut-Graville
Mare-au-Clerc/Acacias
Comité Mare-au-Clerc
a 20 mai : repas à Flavigny
Comité des Acacias
a 27 mai : repas familial salle de Caucriauville
Ouvert à tous avec spectacle des Junior's de la Ville du Havre
Inscription le 3 mai de 14 h à 17 h salle des Acacias
Comité de Tourneville
a 8 mai : buffet campagnard
a 28 mai : Fête des mères
Comité Ernest Renan Sanvic
Comité du Haut-Graville et Vornier
a 12 mai : manille
Vide-greniers
Bric à brac de l’association St-Jean-Baptiste de Bléville le samedi 5 mai
(142, rue Théophile Gautier). Grand choix de vêtements de qualité,
meubles, jouets, vaisselle, chaussures, bibelots, disques et 6 000
livres reliés, Poche et collections. Dimanche 6 : fête annuelle de 14 h à
17 h avec stands variés, buvette, jeux, nombreux lots et bric à brac.
Entrée libre et gratuite.
a 6 mai : salle François I er
a 13 mai : salle des fêtes de Graville
a 17 mai : place Danton
a 20 mai : place Vavasseur + salle François I er
a 27 mai : salle des fêtes de Bléville + Parking Deschaseaux
© Collection Durel-Mare Rouge
a 3 juin : place Emile Dupont et dans les rues adjacentes + salle
des fêtes de Bléville
17
mai 07

18
mai 07
Quartiers
Brèves
Concours de pétanque
Le jeudi 17 mai, la commission Pétanque F.S.G.T. organise le Grand
Prix du Havre Libre, un grand concours national qui se tiendra au
boulodrome couvert de la forêt de Montgeon. « Notre but est de promouvoir
notre sport, où l’idée de l’argent est bannie », affirme le
comité.
Quelque 250 joueurs s’affronteront amicalement au cours de la
manifestation qui se déroulera comme suit : jet de but à 9 h (2 parties
le matin), reprise des jeux à 14 h (4 parties l’après-midi).
La compétition est ouverte à tous et dotée de nombreux lots.
Inscriptions jusqu’au 11 mai par courrier (M. Courtillet, 21, rue des
Hallates - 76610 Le Havre). Règlement par chèque à l’ordre de
Pétanque F.S.G.T. (12 € la doublette).
L'association Soleil Caraïbes
organise son premier vide-greniers
le 3 juin à la salle des fêtes de Bléville.
Tarif exposant : 8 € la table de 2 mètres.
Pour vous inscrire, appelez M me Glovert au 06 33 55 66 84
ou M me Leroy au 06 15 83 05 97.
L’Office National des Anciens Combattants tiendra sa prochaine
permanence à la Sous-préfecture du Havre (95, bd de
Strasbourg) le 1 er juin, de 10 h à 12 h.
Lotos
a 13 mai : salle des fêtes de Bléville
a 20 mai : salle Cassin + salle des fêtes de Graville
Les élèves de l'école de
danse La Lice présenteront
leur gala de danse contemporaine
le samedi 19 mai à
20 h à l'Espace Sarah
Bernhardt de Sainte-
Adresse.
Renseignements au
02 35 22 70 56.
Site : lalicedanse.free.fr
D.R.
Le 55 e Salon des artistes ouvriers
se tiendra du 2 mai
au 14 juin à la salle Franklin.
Journées
de découverte culturelle
D.R.
Durant l’été, le Centre des jeunes de
la Sous Bretonne accueille vos
enfants de 3 à 12 ans, du lundi au
vendredi, à compter du 4 juillet et
jusqu’au 31 août. Des mini-séjours
d’une semaine sont également
proposés (Center Parcs, poney,
camping à la ferme, semaine sports
et semaine loisirs...).
Renseignez-vous dès maintenant
au 19, rue de la Sous Bretonne.
Tél. : 02 35 46 57 96.
L’équipe d’animation municipale du territoire Grand Centre, en partenariat avec les
acteurs locaux et plusieurs directions de la Ville du Havre, organise, dans le cadre
du projet Grandir au Havre et de la dynamique partenariale engagée, des animations
culturelles à destination des familles.
Cette démarche, destinée à favoriser le développement d’une pratique culturelle
durable des enfants, des jeunes et de leur famille, s’appuie sur la mise en œuvre de
plusieurs temps d’animation. Ils ont vocation à sensibiliser et faire découvrir des
activités culturelles diversifiées, en prenant appui sur les équipements culturels
du territoire et les professionnels intervenant dans ce domaine.
Dès le mois de mai, un programme d’animations sera proposé aux familles
havraises, dans plusieurs lieux de la ville :
Dans le cadre de la Fest’Yves : des animations à vocation culturelle
Samedi 19 mai : à 14 h exposition Portraits de quartier, à 14 h 30 chant dans la
Maison de l’Armateur, à 15 h 30 conte dans la Maison de l’Armateur. De 14 h à 17 h
ouverture des stands associatifs et municipaux présentant les activités de chacune
des structures et de la scène ouverte sur la place de la Halle aux Poissons. De 19 h
à 22 h pique-nique musical.
Dans le cadre de la Journée Mondiale de la Diversité Culturelle pour le Dialogue et
le Développement (21 mai), initiée par l’UNESCO : un programme d’animation
d’une semaine
Lundi 21 mai à 19 h : vernissage de l’exposition présentant les activités culturelles
des SAM.
Lundi 21, mardi 22, jeudi 24 et vendredi 25 mai, de 17 h 30 à 18 h 30 séances de
copistes (devant la Maison de l’Armateur) et séances de conte (SAM Massillon,
SAM St François, SAM Danton, SAM St Vincent, Maison de l’Enfance de Trigauville).
Mercredi 23 mai : visite des équipements culturels au départ de la SAM Massillon
en passant par divers lieux à découvrir (Centre National Chorégraphique, Volcan...),
pique-nique littéraire dans la tente « berbère », séance de conte et spectacle
(James et la grosse pêche réalisé par les jeunes de l’atelier théâtre de la SAM
Massillon).
Du 30 mai au 3 juin : découverte du jeu sous diverses formes (jeux de société, jeux
de plateaux, jeux de rôles...), et temps fort familial à la Maison de l’Enfance de
Trigauville.
Durant les mois suivants, d’autres animations seront proposées aux familles afin
de poursuivre la démarche engagée.

20
mai 07
Le Havre avance
Quartiers sud
Une campagne sans précédent
Depuis septembre 2004, c’est une campagne sans précédent qui se
déroule dans les quartiers sud. Encouragée par la Ville du Havre, avec le
soutien du Pic Urban, une vaste opération de ravalement permet aux propriétaires
de redonner un nouveau visage aux façades de leurs immeubles.
Des aides financières incitatives (subvention à hauteur de 30 % du montant
total des travaux) motivent les propriétaires qui participent à la
démarche.
Ainsi, rue Gustave Brindeau, 45 façades sont d’ores et déjà achevées, et, à
l’été 2008, l’ensemble des 68 immeubles auront bénéficié de ce lifting de
fond. Idem pour l’axe Amiral Courbet où 45 immeubles doivent subir le
même sort. « Compte tenu de la charge de travail des entreprises, cette
seconde vague de travaux ne commencera qu’en 2008 », confie Laure
Guéroult, architecte DPLG chargée d’accompagner cette opération d’envergure,
qui se félicite de voir ces architectures de brique se révéler enfin aux
yeux des passants.
Pour plus d’informations, contactez le Service Habitat, Direction des Etudes
urbaines et prospective de la Ville du Havre (02 35 19 42 73), ou la permanence
de Laure Guéroult, à la Maison de quartier Brindeau le mercredi après-midi
(02 32 72 77 40).
Arka ouest
Attention, travaux !
L’activité va bon train dans la « ruche » des quartiers sud. Pour mieux s’y
retrouver, voici un point sur l’état d’avancement des travaux réalisés avec
l’aide des fonds européens du Pic Urban.
Logements
446 logements neufs seront achevés fin 2008 sur le périmètre Saint-
Nicolas. Au programme, du logement social mais aussi locatif privé, de la
« primo accession » et du logement en accession libre.
Bureaux
Place Caillard : les anciens locaux de l’entreprise de fabrication de grues
seront réhabilités ; la façade emblématique sera conservée et 1 000 m 2 de
bureaux seront livrés au deuxième trimestre 2008.
Docks Dombasle : les 10 200 m 2 des anciens docks du quai de la Saône
sont en pleine réhabilitation. Après le simulateur des Pilotes du Havre, c’est
à la Fédération du Bâtiment et de l’entreprise Soget d’investir les lieux l’été
prochain.
Parallèlement, la Ville a lancé le chantier de construction d’un hôtel
d’entreprises : 1 500 m 2 de locaux seront disponibles début 2008. Ils
offriront des petites surfaces de bureaux et d’ateliers à des entreprises en
développement. La construction de 27 logements livrables début 2009 est
également prévue.
Résidences
Une résidence médicalisée pour personnes âgées ouvrira ses portes au
printemps 2008 à l’angle des rues Pierre Guinard et Louis Eudier. Cet
établissement d’une centaine de lits accueillera une unité Alzheimer. Plus
loin, c’est une résidence de tourisme et d’affaires de 5 200 m 2 qui sortira
de terre courant 2008 : à la clé, 86 studios et appartements pourront être
loués à la nuit, à la semaine, au mois ou à l’année.
Loisirs
Les Bains des Docks : depuis janvier 2006, les travaux animent la rue
Aviateur Guérin. Il faudra attendre l’automne pour profiter de cet équipement
inspiré par les thermes romains qui comprendra dix bassins parmi
lesquels une piscine olympique découverte, des espaces ludiques et un
centre de remise en forme.
Marie Héron
Quand bâtiment rime
avec environnement
Des édifices publics qui vivent intelligemment avec
leurs occupants et leur environnement : une utopie ?
Non, une réalité depuis que le défi a été relevé par le
service des Bâtiments de la Ville. L’architecture est
aujourd’hui un relais efficace du développement
durable.
Préserver l’environnement et les ressources naturelles, c’est un
geste quotidien mais c’est aussi faire en sorte que nos édifices
publics soient les plus respectueux possible de la philosophie du
développement durable. Pour chaque nouveau projet de construction, le
service des Bâtiments de la Ville intègre les dimensions d’économie
d’énergie, mais aussi de fonctionnalité et d’agrément pour les usagers.
C’est ce que souhaite désormais développer le maire du Havre, Antoine
Rufenacht, pour qui « le développement durable doit être applicable à tous
et pour tous, à commencer par les collectivités locales qui doivent donner
l’exemple ». Pour Joël Piquot, architecte et directeur du service, « il est
primordial que les personnes qui travaillent ou sont accueillies dans un
bâtiment s’y sentent à l’aise et puissent devenir des acteurs naturels du
développement durable ». Les futurs occupants du site sont donc interrogés
pour rendre le bâtiment facile à vivre, lumineux et confortable.
Le Havre avance
Plus qu’une goutte d’eau
Le service des Bâtiments choisit ensuite des matériaux dits « HQE »
(haute qualité environnementale) : « On préfère le bois au PVC, par exemple,
et en règle générale les matériaux recyclables, précise Joël Piquot.
Tout ce qui peut rendre le bâtiment autonome sur le plan énergétique est
privilégié ».
Un édifice peut en effet contribuer activement à la production de l’énergie qu’il
consommera : selon son exposition ou ses caractéristiques, on optera pour
des panneaux photovoltaïques ou solaires, un chauffe-eau solaire, voire une
terrasse plantée qui récupère les eaux de ruissellement pour un filtrage et
une utilisation sanitaire... Les possibilités et les idées foisonnent !
L’aménagement des bâtiments existants contribue également à la réalisation
d’importantes économies d’énergie. « Depuis 2003, la télégestion de
la consommation d’eau des bâtiments de la Ville permet de savoir ce qui
est consommé en temps réel et de repérer des fuites aux horaires de fermeture
des services », explique Joël Piquot.
L’équipement se poursuit et a déjà permis d’économiser 121 000 m3 , soit
l’équivalent de 160 bassins d’une grande piscine municipale. Côté électricité,
tous les nouveaux bâtiments sont équipés de détecteurs de présence.
Finies les lumières qui brûlent pour rien.
L’Hôtel de Ville sera lui aussi bientôt équipé de ce système et de panneaux
photovoltaïques qui produiront de l’électricité revendue à EDF. Si le développement
durable a un coût, c’est aussi une source de bénéfices.
Texte : O. Bouzard
Photo : Ph. Bréard
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Dossier
Les parcs et jardins du Havre
Quand la Ville
se met au vert
Forte de ses 36 m 2 d’espaces verts
par habitant, et de ses 700 hectares de
parcs, squares et forêts, Le Havre figure au rang des
villes les plus « nature » de France. Symbole de la tendance
verte : en dix ans, c’est près d’un arbre par jour que les services
municipaux ont planté. De nobles essences comme des chênes,
ginkgos, érables, magnolias ou encore des charmes remplacent
avantageusement les peupliers et platanes vieillissants, améliorant ainsi
la biodiversité. La Ville qui comptait le long de ses rues et avenues 58 essences
différentes, voilà dix ans, en répertorie aujourd’hui 140.
Mais au-delà de la quantité et de la qualité de nos squares et jardins, arrêtonsnous
sur l’originalité havraise, observons ceux qui font vivre ces lieux, indispensables
à notre qualité de vie. Et prenons la mesure des efforts réalisés chaque
jour en faveur d’une véritable écologie urbaine.
C’est au Havre et nulle part ailleurs
C’est d’abord la guerre qui conduira Le Havre à écrire, à sa façon, sa page verte :
« ici, tout est récent puisque tout a été détruit, rappelle Daniel Leclercq,
responsable du service des Espaces verts. Hormis les jardins du Prieuré
de Graville, tous les parcs, même les plus anciens, tel le square Saint-
Roch, ont été repensés et refaits à neuf voici moins de 60 ans. »
Le Havre peut donc se vanter de disposer d’espaces verts
particulièrement jeunes, dessinés selon des normes
contemporaines et adaptés aux contraintes modernes
d’urbanisme.
Autre originalité, et pas des moindres : les deux immenses
espaces de loisirs et de verdure en cœur de la ville que sont la
forêt de Montgeon et le parc de Rouelles, respectivement créés
en 1965 et 1980.
A dix minutes du centre-ville, le parc de Rouelles, désormais géré par
la CODAH, offre 20 km de chemin piétonnier sillonnant des étendues de
prairies, de bois et d’étangs. Non loin, et à moins de 5 km de l’Hôtel de Ville, la
forêt de Montgeon conjugue avec naturel parc paysager, forêt de chênes et
espaces de loisirs.
Tous deux disposent d’un arboretum, sorte de musée végétal de plein air, riche d’espèces
du monde entier. « Hormis certaines grandes métropoles, note Daniel Leclercq,
peu de villes peuvent se prévaloir d’accueillir deux poumons verts de 380 hectares dans
ses limites urbaines. »
Textes : Marie Héron & Olivier Bouzard
Photos : Erik Levilly & Philippe Bréard
15 000 m 2 d’espaces bleu-blanc-vert
Sous les galets,
la plage et ses jardins
Ils sont l’une des originalités de la Porte Océane. Les jardins de la plage, dessinés en 1994,
sont un condensé de ce qui façonne Le Havre : l’eau, le vent, le blanc, le bleu, le vert, le minéral et le végétal.
De l’asphalte aux galets, ce sont 15 000 m 2 de
pelouses, de dunes et de rivières qui jalonnent
la promenade. Le tout garni de pins, roseaux
des sables, choux maritimes et autres précieuses graminées
à ne pas prendre pour des herbes indésirables
(ici, on parle pas de « mauvaises » herbes), notamment
car elles retiennent les sables contre l’érosion.
Les promeneurs l’auront remarqué, en janvier, une
nouvelle pierre a été déposée dans les jardins de la
plage : près du parking, une dune de galets a été
aménagée, plantée de pins et de phormium, offrant à l’œil une
heureuse transition entre le boulevard maritime et la plage.
Sur place, Dominique Corbillon et son équipe de sept jardiniers
veillent au grain. Une organisation réglée comme du papier à
musique, au fil des saisons, au gré des intempéries. « Notre rôle
consiste à donner un aspect à la fois naturel et soigné à cet
espace très fréquenté, rappelle la responsable des lieux. Parmi
nos principales activités, citons la sarclage (ou désherbage), la
mise en œuvre de paillage pour garder l’humidité et nourrir les
plantes, le nettoyage de la rivière et de tous les espaces, la surveillance
continue de la flore, la remise en état des lieux si
nécessaire et, bien sûr, les tontes à répétition. »
Il a tout d’un green
Véritable gazon anglais, la pelouse de la plage a vraiment tout d’un green. 8 000 m 2 piétinés et
chahutés qui ne semblent pourtant pas souffrir de maltraitance. Dominique Corbillon nous
confie certains de ses secrets :
- le vertidrainage, pratiqué sur les terrains de football et de golf. Verti comme vertical, drains
comme cheminées : des centaines de cheminées creusées mécaniquement dans le sol au
printemps aèrent le terrain.
- l’épandage de chaux en janvier rééquilibre la structure du terrain.
- la tonte, deux fois par semaine en saison, offre cette impression de green.
- la chance, enfin : les jardiniers se réjouissent d’une pluie estivale en pleine journée, qui, chassant
les usagers, repose momentanément les lieux...
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Dossier
Le quai de la Saône passe au vert
Inauguré le 9 décembre dernier, le nouveau jardin fluvial du
quartier de l’Eure fait revivre, le long du quai de la Saône, un
espace urbain et portuaire. L’eau, les arbres, des prairies
verdoyantes y ont désormais élu domicile. Et constituent
aujourd’hui une véritable rivière verte.
Ici, la qualité de l’environnement reprend ses droits : on est en
plein dans le développement durable. « Ce projet est une
bouffée d’oxygène non seulement pour les riverains mais pour
l’ensemble des Havrais qui sauront très vite l’apprécier », se
félicite la municipalité. Certes, les lieux demandent à vieillir, les
arbustes à grandir, la flore à s’épanouir. Mais, sous l’œil vigilant
de deux jardiniers municipaux, le temps portera ses bons fruits.
« Un jardin, ainsi créé de toute pièce, est un enfant qui doit
grandir et que nos jardiniers mèneront jusqu’à maturité »,
précise, confiant, Daniel Leclercq.
Le jardin japonais : tout un symbole
Au cœur de la ville, près du Terminal de Grande Bretagne (quai Lamandé), 2 000 m 2 de promenade
symbolisent les relations entre Le Havre et Osaka. Jardin ou écrin ? Qui sait ? C’est
en tous cas l’empire du Soleil levant qui donne le ton.
Deux étangs en demi-cercle – le yin et le yang « grandeur nature » – représentent le
Pacifique et l’Atlantique ; deux ruisseaux disent le flux des échanges entre les villes ; tandis
que pins, cerisiers, rhododendrons, azalées et 73 autres essences végétales expriment le
rapprochement des cultures et l’amitié entre les deux cités portuaires.
Construit en 1992, ce jardin appartient au Port autonome du Havre. Il est entretenu par un
jardinier formé notamment à la très spéciale taille japonaise.
Des visites guidées sont organisées uniquement
sur rendez-vous par le Port et l’Office de tourisme
(02 32 74 71 00 ou 02 32 74 04 05).
La seconde vie du fort
On ne présente plus les désormais célèbres « Jardins suspendus » qui
offrent une nouvelle vie à l’ancien fort militaire de Sainte-Adresse. Ici, naîtra
fin 2007 un parc et des jardins à thème dédiés aux découvertes des
explorateurs botanistes, aux plantes d’Asie, ainsi qu’à la flore américaine
et australienne. Ici, fleuriront aussi les serres municipales aujourd’hui
situées à Sanvic. Mais sait-on que ces lieux ont une particularité ? On y
parle en effet « HQE », à savoir « Haute qualité environnementale ». Du
chauffage à la ventilation, de l’éclairage à la climatisation, tout est décliné
sur le principe d’autonomie. Eaux pluviales récupérées pour l’arrosage,
matériaux de démolition réemployés pour la constitution d’allées,
déchets traités, parkings « verts » absorbants : tout est pensé selon les
normes du développement durable. Hier abandonné, le fort centenaire se
veut donc aujourd’hui un modèle en matière d’écologie.
La lettre de Guillaume Banlein de Cambus, dit « La Baleine », qui vous a
été livrée avec le magazine Océanes du mois dernier (et qui, au passage
n’était pas un Poisson d’avril) est d’ailleurs la première étape d’un dialogue
qui se poursuivra tout au long de sa phase d’aménagement.
Je transforme, tu recycles,
nous « compostons »...
D’ici 2011, près de 11 000 foyers du Havre et de l’agglomération
pourront disposer dans leur jardin d’un composteur
individuel de 400 à 600 litres. Herbes fraîchement tondues,
feuilles mortes, brindilles, fruits abîmés, déchets de cuisine
feront le régal des jardiniers qui savent la richesse de ces
déchets, véritables humus à l’issue de six à neuf mois de
décomposition.
Ecologiques et économiques (car réduisant le coûteux ramassage
de déchets verts à domicile), les premiers composteurs
seront distribués par la CODAH à compter de l’automne prochain.
Renseignements au 02 35 22 24 40.
Gardien des trésors verts
Exceptionnelle, la visite du fleuriste municipal l’est à plus
d’un titre. Elle permet tout d’abord de mesurer le travail des
jardiniers municipaux qui, entre autres activités, sèment
et repiquent chaque année plus de 300 000 plantes, nées
en plein air ou dans ces serres d’une surface totale de plus
de 5 000 m 2 ! L’amateur appréciera également le formidable
travail de collectionneur réalisé ici. Chaque serre
regorge de trésors : plantes parfumés et aromatiques,
végétaux de tous pays, curiosités comme caféier,
cacaoyer, vanille, cotonnier ou encore papaye... Un univers
et des jardiniers passionnés par leur métier, à découvrir
absolument.
Fleuriste municipal du Havre, 47, rue Florimont Laurent
(02 35 19 61 27). Visite libre le dimanche après-midi de
14 h à 17 h (fermeture annuelle en juillet-août
et du 15 décembre au 15 janvier).
D.R.
Jardiniers en herbe
Les plus jeunes aussi se mettent au vert. Certains avec
talent et réussite, tels les élèves de l’école primaire
Massillon et de l’école maternelle Carco qui ont remporté
le prix du Concours des écoles fleuries.
« Sur 60 m 2 de parterre et de jardinière, explique Jean
Textoris, instituteur à l’école Carco, nous sensibilisons
les enfants à l’horticulture et à l’écologie. Chacun
apporte sa pierre : les plus petits plantent les tulipes,
ramassent les feuilles mortes ; les élèves de moyenne
section labourent avec de vrais outils, arrachent les
mauvaises herbes pour en faire du compost, tandis que
les plus grands rempotent, commentent l’album photos,
et savent déjà quelle est la meilleure époque pour planter
du radis ! » Tous comprennent que l’on peut faire du
beau avec la terre.
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mai 07
Dossier
Les parcs et jardins du Havre
Square Saint-Roch :
quelle histoire !
Avant de devenir le plus romantique des jardins
du Havre, le square Saint-Roch en a vu de
toutes les couleurs. C'est d'abord une léproserie
qui se tient en ces lieux au XVI e siècle, puis un
cimetière au XVIII e siècle. Une chapelle, sur l'emplacement
actuel du gazon, sert de dépôt de poudre à
la veille de la Révolution. Un jardin ouvre enfin ses
portes en 1868, qui disparaîtra sous 208 bombes
en 1944.
Déblayé et reconstruit par les jardiniers de la Ville au
lendemain de la guerre, c’est seulement en 1968
qu’il prendra la forme du jardin paysager, havre de
paix que l’on connaît aujourd’hui.
Romantique rime avec écologique
Ils sont nombreux les habitués du square, à savourer
les charmes de Saint-Roch, de son kiosque à
musique, de son pont à l’allure japonaise et de son
bassin d’ornement (alimenté, le sait-on, par une
source naturelle descendant de la falaise). Simple lieu
de passage, moment de flâneries sur un banc, terrain
de jeux pour les enfants, tout le monde y trouve son
compte. « Et c’est ce qui me réjouit », confie François
Alonso, 38 ans, responsable du secteur.
« La roseraie et ses 18 variétés (*) font ma fierté,
poursuit le spécialiste aux mains vertes qui n’hésite
pas à vanter par ailleurs les mérites de la PBI. Nous
pratiquons sur nos rosiers la Protection Biologique
Intégrée ; contre les pucerons, nous n’utilisons
aucune substance chimique mais des larves de
coccinelles, très gourmandes. Au pied des arbres, pas
de produit dangereux non plus, mais un traitement à
base de fougères et d’orties. »
D’été en hiver, du printemps à l’automne, à l’ombre
d’un saule pleureur, d’un cèdre de Judée ou d’un
tulipier de Virginie, deux jardiniers de la ville cultivent
quotidiennement ce jardin, emprunt de romantisme.
(*) Parmi elles, la rose « Ville du Havre » est née d’un
métissage entre roses européennes et chinoises.
Gare au chimique,
chasse au plastique !
Pour les agents verts de la Ville du Havre, le développement durable se
conjugue au quotidien. Ainsi, depuis une dizaine d’années, des jardins de
Sanvic aux confins de Caucriauville, on parle « d’entretien différencié ». Ici,
on applique à chaque espace un traitement spécifique adapté au résultat
recherché.
« L'objectif, explique Fabrice Monchatre, l’un des responsables des Espaces
verts sur le secteur Mont-Gaillard, est de développer la biodiversité et de
mettre en valeur le paysage dans ses formes les plus diverses. Par
exemple, la trouée verte de Mont-Gaillard n’a pas à être tondue comme des
jardins de l’Hôtel de Ville. A chaque parc son usage et son traitement. »
Résultats : les paysages se diversifient et la faune s’y retrouve. Des
cigognes sont même revenues !
Autres signes extérieurs de développement durable, la disparition des
désherbants chimiques, remplacés par le désherbage thermique. Et le
recours aux paillages naturels (recyclage des feuilles mortes et déchets de
taille broyés) ou couvre-sols biodégradables lors de plantations : les toiles
en fibre de lin, qui, en deux années, sont « digérées » par le sol, remplacent
les bâches plastiques vertes, moins esthétiques et stérilisantes pour le sol.
Chiffres verts
Avenue verte : pédalez, respirez
Traverser Le Havre d’est en ouest sur une voie dédiée aux modes doux
(vélo, skate, rollers) sera bientôt possible. Grâce à de grands espaces verts
et boisés et aux aménagements en cours de réalisation, Le Havre offrira en
2008 une alternative verte aux déplacements entre Dollemard et la Brèque.
Véritable promenade, accessible aux amateurs de calme, de nature et
d’oxygène, l’avenue verte du Havre prend forme. Sur plus de 11 km, on
passera ainsi sans interruption de la véloroute du littoral (en provenance
d’Etretat) jusqu’à la véloroute Val de Seine (au départ de la Brèque) sans
lever le pied de la pédale.
L’avenue verte complètera le réseau cyclable municipal et permettra de
faire le tour du Havre en vélo en une seule boucle. Cet espace de circulation
protégé sera un appel d’air pour les cyclistes havrais et les cyclotouristes.
700 hectares d’espaces verts - 65 parcs, jardins et squares
200 hectares de forêts proches du centre-ville
66 hectares aménagés en aires de jeux
3,5 hectares de serres et de terrains de culture
12 600 arbres sur avenues
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mai 07

« Y’a pas de saison ! »
« On entre en jardinage comme en religion ! », aime à dire Daniel Leclercq.
Sans passion, point de salut dans ce métier de patience, soumis aux aléas
météorologiques et aux caprices des usagers.
Ils sont ainsi 190 jardiniers municipaux qui, chaque jour, plantent, taillent,
sèment, recyclent, tondent, nettoient, protègent, soignent. Pas de saison
pour ces experts en vert qui, à toute époque de l’année, ont fort à faire.
Maîtres des lieux sur les 700 hectares de parcs et jardins, ils veillent aussi
à l’entretien du mobilier urbain, des aires de jeux, des voiries. A leurs côtés,
80 agents sont chargés de l’entretien des terrains de sport et des cimetières,
« lieux de promenade et de vie que nous soignons et fleurissons
particulièrement », poursuit le responsable des Espaces verts.
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mai 07
Dossier
Nos amis les chiens...
Les chiens qui, ici grattent la terre, là-bas déracinent de jeunes plants ou
polluent les pelouses, ne sont pas toujours les amis des jardiniers. Plus
graves sont leurs déjections, particulièrement déplaisantes à ces mains
vertes également chargées du nettoyage des parcs et jardins.
« Nous reprenons espoir, confie l’un d’eux : les verbalisations dressées par
la police municipale se font plus fréquentes et sans doute plus dissuasives...
». Sans souhaiter en arriver là, les jardiniers rappellent que des sacs
de ramassage sont à disposition des habitants à l’Hôtel de Ville et dans les
mairies annexes.
Je m’engage...
La Charte du gardien du littoral, qui vise à sensibiliser
les promeneurs à la protection de la nature, a
été inaugurée le 5 avril dernier. Exposée sur la promenade
de la plage, son message tient en
4 phrases :
- Je respecte la propreté de la plage, ramasse
les détritus que j'y trouve et j'utilise les poubelles.
- Je respecte la faune et la flore du littoral car
certaines espèces sont protégées et/ou rares.
- Je ne ramasse pas les galets car ils contribuent
à l'équilibre naturel du littoral.
- Je montre l'exemple et m'engage à faire respecter
cette charte.
Des visites guidées des parcs et jardins sont proposées
par l’Office de tourisme. 02 32 74 04 04.
Pour plus de renseignements,
contactez la Direction des Espaces verts de la Ville du Havre
(02 35 19 61 27) et le site Internet de la Ville : www.ville-lehavre.fr

Sports
Saint-Thomas Basket
L’Espoir fait vivre
L’arbre de la Pro A cache souvent une forêt de jeunes joueurs talentueux qui s’épanouissent
dans le terreau des centres de formation. Saint-Thomas ne déroge pas à la règle et
bien lui en prend puisque ses Espoirs sont en passe de devenir champions de France, sous
la houlette de leur entraîneur Jean-Manuel Sousa.
Ane pas mettre tous ses œufs dans le même panier,
Saint-Thomas Basket va décrocher cette saison un titre
de champion de France, celui que lui offre de main de
maître son équipe Espoirs. « La saison dernière, nous avions
échoué lors de l’ultime rencontre face à Nancy, se rappelle
Jean-Manuel Sousa, coach du team et responsable du centre
de formation. Nous avions également laissé échapper le
Trophée du Futur, en finale contre Dijon. J’espère que nous
ferons un petit mieux que l’an passé (ndlr. Le Trophée se dispute
du 27 au 29, à Cholet). » Dans le sillage de leurs aînés,
les cadets ne sont pas non plus en reste d’exploits. Les finalistes
de la Coupe de France 2006 ont de bonnes chances
d’accéder cette fois-ci à la finale du championnat de France,
avec pourquoi pas un titre à la clé : ce serait un magnifique
doublé et une superbe récompense pour le staff technique
du centre de formation. Mais ne vendons pas la peau du
jeune basketteur avant de l’avoir vu marquer...
Avec les pros
Plus hauts, plus vite, plus forts, les vingt jeunes Thomistes
du centre de formation sont les fers de lance d’un club qui
sait assurer ses arrières en allant de l’avant. « Depuis 2001,
le centre a plus de moyens, reconnaît Jean-Manuel Sousa.
Les jeunes ont le BCMO à leur entière disposition avec une
salle de musculation et un sauna. Ils sont suivis par le même
médecin et le même diététicien que les pros. » Les conditions
sont donc réunies pour faire pousser aux mieux ces
graines de champion... mais pas à n’importe quel prix : « La
réussite scolaire est impérative. Si les résultats ne suivent
pas, le joueur, même bon, reste sur le banc et peut même
être renvoyé. Jusqu’à présent, nous n’avons jamais eu d’élèves
qui ont échoué au Bac ». Agée de 15 à 21 ans, la jeune
garde Rouge sait donc à quoi s’en tenir. Entre les cours et les
huit heures d’entraînement quotidien, les journées sont parfois
lourdes à encaisser. « Il faut être exigeant avec eux, plus
même qu’avec les pros, car ils se perdent facilement en
route. Mais il faut aussi être à l’écoute car ils peuvent très
vite basculer du mauvais côté. Copain, père, psy, confident,
entraîneur, je suis un peu tout ça à la fois. » Atout maître du
centre de formation, Jean-Manuel Sousa mène ses jeunes
joueurs avec la détermination qui le caractérisait déjà
lorsqu’il était capitaine de l’équipe première. « Le basket se
joue à haut niveau. J’essaie de leur apporter la même intensité
d’entraînement qu’avec les pros. Comme ils sont volontairement
peu nombreux, cela permet de pousser le travail
individuel beaucoup plus loin et de faire jouer tout le monde,
le samedi. La passerelle avec les joueurs professionnels est
également primordiale. Les jeunes les côtoient, reçoivent
des conseils et s’entraînent même avec eux. Nos meilleurs
stagiaires majeurs font même leurs premières armes à leurs
côtés, en Pro A. » Pas question pour autant de prendre la
grosse tête. « Je suis là aussi pour leur remettre les pieds
sur terre. Ils rêvent tous d’aller jouer à l’étranger et d’être
« draftés » par un club de NBA. S’ils doivent réussir, ils réussiront.
» Agréé par la Fédération française de Basket et par le
ministère Jeunesse et Sport, le centre de formation de Saint-
Thomas Basket fait aujourd’hui partie du cinq majeur des
centres de formation français. Pourtant quand l’heure est au
recrutement, la concurrence est rude, notamment avec le
centre fédéral. « Nous nous intéressons comme tout le
monde aux Pôles Espoirs ainsi qu’aux joueurs sélectionnés
en équipe départementale, régionale, voire nationale. Nous
pouvons également compter sur un petit réseau d’entraîneurs,
de joueurs et d’arbitres qui nous signalent des jeunes
à suivre. Il faut ensuite aller les voir, discuter avec leurs
parents et parfois même avec leurs agents. En revanche,
nous ne discutons jamais avec les agents de joueurs
mineurs. » Le club est-il protégé pour autant une fois le
recrutement bouclé ? « Nous signons un contrat de trois ans
avec le jeune. La première année, il est aspirant et peut partir
quand il le souhaite. Les 2 e et 3 e années, il devient stagiaire
et doit rester au club durant toute sa formation. »
Responsable d’un centre de formation qui gagne en notoriété,
Jean-Manuel Sousa fait une reconversion à la hauteur
de sa carrière de joueur. « Quand on joue, on pense à soi,
quand on entraîne, on pense aux autres, se plaît-il à souligner.
J’ai envie de redonner tout ce qu’on m’a donné et transmettre
ma passion du basket. » Voilà qui est bien dit et
surtout bien fait !
Texte : Laurence Soulard
Photos : Philippe Bréard
29
mai 07

30
mai 07
Sports
Escalade
Les Ouistitis
font le mur
Si ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace, ce n’est pas
non plus aux Ouistitis qu’on apprend à grimper au mur. Affiliée au Club Alpin
Français (CAF, pour les puristes), l’école d’escalade havraise fête ses dix ans
de pratique sur résine comme en milieu naturel. Et la file d’attente s’allonge
pour s’y inscrire…
Il y a dix ans, les Ouistitis ouvraient la voie à la première école d’escalade au Havre, sur un pan de mur
du gymnase Louis Blanc. Doucement mais sûrement, cette jeune section du CAF a grimpé les échelons
sans jamais lâcher prise. Au sommet de son art, elle tend aujourd’hui à plafonner... faute d’un mur porteur.
« Nous comptons 56 licenciés et au vu des structures et des créneaux horaires dont nous disposons,
nous ne pouvons plus en accueillir davantage, constate Philippe Agoutin, président et co-fondateur des
Ouistitis. Les nombreuses demandes d’inscription nous obligent à dresser une liste d’attente d’une saison
sur l’autre et cela sans parler de la demande croissante des collèges et des lycées. » Reposant sur les
épaules de neuf bénévoles amis de longue date, l’école est une grande famille où il n’est pas rare de voir
trois générations du même nom s’activer sur le mur. « Nous avons déjà formé dix moniteurs pour assurer
la relève du club. Le passage de témoin fonctionne bien entre les anciens et les nouveaux. » S’adressant
aux jeunes de 10 à 16 ans, les Ouistitis distillent un enseignement complet, de l’initiation à la compétition
en passant par la préparation au monitorat. « Les cours sont classés par niveau et par catégories d’âge.
Le mur est un outil formidable pour apprendre les manœuvres... avant d’aller grimper en milieu naturel.
L’escalade reste une activité de pleine nature, c’est pourquoi
nous organisons toujours un stage en falaise pendant les
vacances de Pâques et un séjour en Savoie avec un guide de
haute montagne, sans oublier quelques week-ends de grimpe
à Clécy ou ailleurs. »
Au pied du mur
Entre le mur du gymnase Louis Blanc un peu trop vieillot et
le mur du gymnase Descartes un peu trop pointu pour les
débutants, les Ouistitis rêvent d’une structure adaptée à
leurs besoins grandissants. « Le mur idéal se trouverait
dans une salle dédiée afin que l’installation des cordes
soient rapide, plaide le président. Il devrait être polyvalent
avec des espaces réservés à chaque niveau et des
itinéraires variés. Sa dimension répondrait aux normes
fédérales régionales afin d’y organiser des compétitions
officielles. » Il est vrai que les compétiteurs du
club sont souvent obligés d’utiliser des stratagèmes
pour se mettre dans le contexte d’un mur réglementaire
(grimper en diagonale, monter deux fois de
suite la même voie...), voire d’aller tout bonnement
s’entraîner ailleurs. « Le club va devenir ce que les
jeunes en feront mais son avenir, c’est le mur ! »
Espérons qu’il ne devienne pas celui des lamentations...
Contactez les Ouistitis au gymnase Louis Blanc le lundi
et le jeudi de 18 h 30 à 20 h, au gymnase Descartes, le mardi
de 18 h à 20 h, ou envoyez un mail à Phillipe Agoutin :
agoutinlanglois@gmail.com
Edlinger en guest star
Pour fêter leurs dix ans d’existence, les Ouistitis
ont invité Patrick Edlinger, l’un des meilleurs
grimpeurs au monde qui popularisa l’escalade en
en faisant un art de vivre. Ce dernier a tenu à
encadrer quelques séances d’initiation sur le
mur du gymnase de l’Université avant d’animer
une conférence-débat autour de sa passion.
Cette journée-anniversaire regroupant tous les
clubs d’escalade de la région a été organisée en
collaboration avec le SUAPS.
Texte : Laurence Soulard
Photos : Erik Levilly
Basket
E. Levilly
Dernière ligne droite pour les joueurs
de Saint-Thomas Basket ! Les Rouges
bouclent leur championnat de Pro A par
deux rencontres les mercredis 2 et 9
mai. La première se dispute aux Docks
Océane face à Paris, la seconde à
Pau/Orthez... des adversaires coriaces
pour une fin de saison difficile.
Course à pied
Course à pied
Le 27, se déroule la 5 e édition des Foulées de la Fraternité organisée par l’association
Trait d’Union (voir p 13). Ouverte à tous, cette épreuve de 10 km cheminant
dans le quartier du Mont-Gaillard réserve, comme chaque année, ses droits d’inscription
à une association caritative, en l’occurrence Sport sans Frontières.
Renseignements et inscriptions au 02 35 44 86 16.
Taï-chi-chuan
Le 13, l’Association sportive du Port
autonome du Havre organise la 18 e
édition des 10 Bornes du Havre. Cette
course labellisée par la Fédération
française d’Athlétisme prend son
départ à 10 h, du parking de l’Hôtel de
Ville. Renseignements et inscriptions
auprès d’Eric Besnier, tél. : 06 84 68
83 91, courriel : ericbes@yahoo.fr ou
sur le site Internet de l’épreuve :
www.10bornesduhavre.fr
Créée en 1972, la section des arts martiaux de l’US Tréfileries ne pratique pas uniquement
le karaté au dojo Marcel Royer. Elle enseigne aussi le taï-chi-chuan, les
lundi et mercredi de 19 h 30 à 21 h 30. Les licenciés de cette discipline ont d’ailleurs
reçu la visite en mars dernier de Yang Li Qin, maître de conférences à l’université
des sports de Pékin et 6 e dan en arts martiaux chinois. Renseignements
au 02 35 45 17 67, courriel : Taichichuan.ust@wanadoo.fr
D.R.
Water-polo
Pour son dernier match dans la phase
régulière du championnat de
Nationale 2, le Club nautique havrais
se déplace à Denain (Nord), samedi
12. Les Havrais sont d’ores et déjà
assurés du maintien.
Sports
Brèves
Cyclisme
D.R.
Football
Handball
Le 13, l’enseigne commerciale
Décathlon organise La Petite
Boucle, un parcours cycliste
ouvert à tous démarrant de
l’esplanade du front du mer.
Ami(e)s de la petite reine qui
n’aiment pas trop appuyer sur
les pédales, cette épreuve
plus ludique que sportive est
la vôtre...
De tous les clubs de l’élite locale, le Hac Football a sans doute le
plus gros calendrier de fin de championnat. Les Havrais commencent
par rencontrer Dijon à Deschaseaux, le 4, puis enchaînent
par une escapade à Montpellier le mardi 8. De retour à la
maison, les Ciel et Marine accueillent Niort le 18 et achèvent leur
marathon à Amiens, le 25, pour l’ultime journée de L2.
E. Levilly
Les handballeuses du Hac finissent le championnat 2006/2007
par deux matches assez faciles. L’équipe de Fred Bougeant
commence par se déplacer à Nîmes le 6, avant de recevoir Plan de
Cuques, le 9, pour ce qui sera le dernier match de la saison. Venez
nombreux leur tirer un coup de chapeau...
Roller
Le programme des Rondes Roller continue. Programmée le 11, la
Nocturne aura pour thème ce mois-ci, le carnaval. Tous les participants
sont invités à venir patiner, déguisés (RDV à 21 h sur le
parking de la plage). La Matinale, elle, s’élancera le 27, à 10 h, du
même lieu de rendez-vous.
Voile
Le tout nouveau SNPH organise deux régates ce mois-ci.
Programmée le 5 au soir, la première s’appelle la Schéhérazade
« des Mille et Une Nuits ». Comptant pour le GCC, cette course
au large de 60 à 100 milles permet aux équipages de passer
une nuit en mer. Plus fédérale, la seconde est une sélective
interligue Laser et se dispute les 5 et 6 mai, dans la baie.
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mai 07

Ph. Bréard
Ph. Bréard
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mai 07
Associations
Brèves
19 et 20 mai : Journées nationales du bonsaï
Concert au profit
de l’ALPPA
Le Secteur Action Retraite du CCAS du
Havre organise le dimanche 6 mai à
16 h, à l'église St-Paul d'Aplemont, un
concert au profit de l'Association de
Loisirs Pour Personnes Agées (ALPPA)
avec la participation des chorales
Escapade et Cant'Ado.
La recette permettra d'organiser un
déjeuner intergénération au profit des
personnes âgées des résidences hospitalières
du Havre. Entrée 5 €.
L’association havraise du bonsaï organise, avec le soutien de la Ville
du Havre, les Journées nationales du bonsaï, le week-end des 19 et
20 mai, au parc de Rouelles. L’occasion de découvrir cet art né en
Chine, et développé au Japon grâce à la mise en place d’un jardin
itinérant où une trentaine de ces arbres miniatures seront exposés
ainsi que des kusamono (plantes d’accompagnement), suiseki
(pierres remarquables) et kakemono (peintures verticales).
Egalement au programme : démonstrations d’ikebana, le samedi de
14 h à 17 h, et atelier de calligraphie chinoise le dimanche après-midi.
Samedi 19 mai de 10 h à 19 h et dimanche 20 de 10 h à 17 h 30,
à la ferme de la Bouteillerie.
Site Internet : http://membres.lycos.fr/havrebonsai/
Courriel : havrebonsai@caramail.com
Echanger avec le SEL
Le SEL du Havre (Système d’Echanges Local) accueille
les nouveaux adhérents à la SAM Danton lors de ses permanences
tous les lundis, de 18 h 30 à 20 h 30.
Le principe du SEL (il en existe plus de 350 en France)
consiste à noter sur un petit carnet personnel les échanges
que l’on fait avec les autres adhérents. Si on rend
service ou donne un bien qui intéresse le partenaire, on
se crédite en unités (au Havre, c’est le galet). A l’inverse,
si on reçoit un bien ou un service, on est débité d’une
somme d’unités convenue entre partenaires. Tous les
échanges sont possibles, bien entendu dans la limite de
la légalité.
Renseignements à la permanence, place Danton,
le lundi soir ou sur le site Internet de l’association :
www.selduhavre.com.
D.R.
Quartier de l’Eure
Samedi 26 mai : Fête des compétences
Organisée par l’association Sans Détour, en
partenariat avec la Direction de la Vie des
Quartiers de la Ville du Havre, la 5 e édition de la
Fête des Compétences aura lieu le samedi 26
mai sur la place de l’église Saint-Nicolas dans
le quartier de l’Eure.
Le but est de proposer un espace d’échanges
où chacun pourra, en toute simplicité, apprendre
ou transmettre ses savoir-faire, tels que la
musique, la cuisine, le bricolage, les activités
manuelles...
Renseignements au 02 35 26 34 33.
L’association Un Camion Citerne pour les
Sahraouis organise un vide-greniers le dimanche
27 mai à la salle des fêtes de Bléville. La
réussite de cette journée doit permettre de
financer l’accueil d’enfants sahraouis en août
prochain.
Contact : 02 35 47 55 86 ou 02 35 19 04 75.
D.R.
Vide-greniers
La Société Havraise de Protection des Animaux
organise un vide-greniers le dimanche 20 mai,
de 10 h à 18 h, à la salle François I er au Havre.
Pour tous renseignements,
contactez le 02 35 38 86 25.
D.R.
D.R.
Vive la Gouel Breizh!
Durant le week-end de l’Ascension, et plus précisément le samedi 19 mai,
jour de la Saint-Yves, le quartier Saint-François s’animera pour la Gouel Breizh,
la fête de la Bretagne. Un événement toujours aussi convivial et très apprécié.
Tous les ans, la Fest’Yves permet aux Havrais d’origine bretonne
de se retrouver en faisant la fête. Et, comme le précise le président
de l’association des Bretons du Havre, Jean-Pierre Roncé :
« de maintenir la part bretonne de l’identité havraise ». La réputation
de la Fest’Yves a depuis longtemps largement dépassé les frontières
régionales. Ainsi, vient-on de loin arpenter les rues en fête du quartier
Saint-François le temps d’un week-end.
C’est aussi l’occasion pour les membres de l’association de valoriser
les activités et les stages de formation dispensés tout au long de
l’année. Bretagne-Accueil organise des stages de danse, de musique
et de chant, des ateliers de fabrication de crêpes et de broderies. Les
adhérents auront d’ailleurs participé à un ultime apprentissage de
confection de crêpes sur le bilig avec le razell, en compagnie de maîtres
galettiers, le 12 mai, soit une semaine avant le grand rendez-vous festif.
Concerts, jeux et fest-noz
Les festivités débuteront dès le vendredi 18 mai au soir avec un
concert gratuit donné par le groupe de musique bretonne et celtique
Karma, au Cabaret Electric.
Le samedi 19, à partir de 14 h, le quartier Saint-François s’animera au
son des bagadou et cercles invités à se produire dans les rues et
autour du marché breton. A 16 h commencera le concours des bagadou
Divroët, dont le résultat sera donné dans la foulée. Le bagad vainqueur
rejoindra l’ensemble Foumagnac le soir même à 21 h, pour le
concert gratuit qui précèdera le fest-noz.
D.R.
Fest’Yves 2007
D.R. D.R. D.R.
Associations
Ce dernier sera animé par les sonneurs et chanteurs, avec les groupes
Karma et Kazdall. Ils inviteront les Bretons du Havre et leurs amis à
danser les gavottes, hanter dro, plinn et avant-deux.
Les animations reprendront dès 11 h le dimanche matin dans le quartier,
au moment où la messe en breton sera célébrée en l’église Saint-
François. L’après-midi, après les vêpres de 15 h, la procession des reliques
de Saint-Yves s’élancera dans les rues. Brass Band en Seine et
des musiciens invités seront en concert à 14 h 30 et 17 h 30.
Pour clore le week-end, tous les bagadou et cercles se rejoindront en
un défilé multicolore et animé, avant le triomphe des sonneurs sur la
place du Père Arson.
Olivier Bouteiller
Les Bretons du Havre, 153, rue d’Etretat (02 35 43 41 64)
Site Internet : www.bretagne-accueil.com
Participation des SAM
A proximité du marché aux poissons, les SAM Saint-Vincent
et Saint-François proposeront diverses animations, avec musique
et expositions, afin de valoriser leurs activités
et en faisant participer les habitants du quartier.
SAM Grand centre, 101, rue Guillemard (02 35 21 07 44)
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mai 07

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mai 07
Associations
Le Camping-car Club
La liberté au bout de la route
En plein essor depuis une dizaine d’années, le camping-car a fait des émules au Havre où a été créée une
section du Camping Club de France en 2003. Deux cent cinquante équipages y étaient inscrits l’an dernier.
Un chiffre en constante évolution qui témoigne de l’engouement des habitants de la Porte Océane et de
sa proche région pour un art de vivre basé sur la liberté.
Charte du respect
Respecter la nature
Eviter le regroupement
Stationner dans des lieux
appropriés
Privilégier le commerce local
Etre courtois et discret
Communiquer avec autrui
Tenir l’ensemble
de ces engagements
Si, pour beaucoup, la retraite est l’aboutissement d’un repos bien
mérité après une longue carrière professionnelle, pour d’autres,
elle se traduit par un besoin d’exode, voire de période de migration
aux beaux jours, sur les routes françaises et d’Europe.
Certains choisissent les voyages organisés ou les séjours chez les
enfants et petits-enfants. D’autres, souvent adeptes
depuis des années des plaisirs du caravaning, optent
pour une autre forme de loisir : le camping-car.
Personnage emblématique du quartier Saint-
François, connu de nombreux Havrais, Gilbert
Bredel s’est définitivement tourné, en l’an
2000, vers le camping-car après trente années
de vacances en caravane. Président du C.C.C
depuis sa création en 2003, son implication au service
du club, et de ce qu’il considère comme un
« art de vivre » n’est plus à démontrer.
« Ce qui anime l’ensemble des membres du club,
au-delà de la convivialité et des rencontres que nous
sommes amenés à faire entre passionnés, c’est la liberté !,
insiste-t-il. La liberté d’aller où bon nous semble, de nous arrêter quand
nous le souhaitons, sans autre contrainte que le respect de l’environnement
et du calme pour autrui. C’est aussi un véritable esprit de
solidarité proche de celui qui unit la grande famille des motards. On
s’entraide les uns les autres ; on échange des tuyaux sur les meilleures
haltes, les petits coins sympas ; on se partage des conseils sur l’entretien
des véhicules ou la manière d’organiser des sorties à plusieurs équipages. »
« Interdit aux tristes »
Pour preuve, de 144 adhérents en 2004, le Camping-car Club en
compte aujourd’hui plus de 250, tous aficionados du bonheur de voyager au
gré de leurs envies. Corse, Espagne, Norvège, et même Russie durant
près de deux mois, les pays visités s’additionnent au fil des années et
des voyages « clefs en main » organisés avec minutie par
les membres du bureau.
Parmi ceux-ci, figure une femme, Evelyne Didier,
devenue l’égérie du microcosme des campingcaristes
havrais. Aujourd’hui secrétaire du
comité, elle avait rejoint le club aux côtés
de son mari, bénévole de la première heure.
Le tragique décès de ce dernier n’a pas,
pour autant, émoussé sa passion pour ce
qui est devenu un style de vie.
Les différents types de camping-car
Fourgons aménagés
Il s’agit de véhicules utilitaires légers dont
la carrosserie d’origine est conservée,
voire surélevée. On peut y adopter un
kit avec un toit relevable.
Cellules rapportées
On distingue deux types de cellules.
La cellule capucine qui offre un lit permanent
au-dessus de la cabine, dégageant un espace
jour important, qui permet une utilisation discrète
à l’étape.
A force de courage et d’abnégation, mais aussi en hommage à celui qui
lui inocula le virus du camping-car en 2002, elle s’est non seulement
totalement investie dans les missions du comité, mais conduit et
entretient désormais elle-même son véhicule !
Son implication et sa gentillesse en ont séduit plus d’un dont Jean
Tardif, vice-président du club, chargé des relations avec les quatorze
correspondants régionaux. Une mission qui le conduit à être presque
de toutes les sorties, régionales et fédérales, depuis plusieurs
années, et à confirmer, en écho avec le président Bredel, que le club
est définitivement « interdits aux tristes ».
Toutefois, l’attrait de la liberté que procure le camping-car a un revers :
le prix. Le camping-car n’est effectivement pas un loisir à la portée de
toutes les bourses. Comptez environ 45 000 euros pour l’achat d’un véhicule
neuf, moyenne gamme à cellule profilée, et près de 60 000 euros
pour les versions intégrales avec vue panoramique. Les puristes vous
diront qu’ils se rattrapent sur la consommation (à peu près 10 litres
aux 100 km) et sur le coût de l’assurance, plus faible que celle des
automobiles à condition de s’en servir souvent.
Concernant le prix de la cotisation au Camping-car Club – seulement
50 euros à l’année –, ce n’est autre que le gage d’une assistance
permanente, de conseils pour des voyages, de l’information tous les
deux mois grâce au journal Univers Camping-Car, ou encore de pouvoir
bénéficier de « bons tuyaux » pour assouvir sa passion en toute
sérénité. Si, à votre tour, vous êtes tentés par rejoindre la grande
famille des camping-caristes, et goûter ainsi aux joies de l’évasion,
n’hésitez pas une seconde à rejoindre les amoureux sans frein de la
liberté.
Laurent Lavalle
Photos : E. Houri
Camping-car Club, 28, rue du Général Faidherbe
76600 Le Havre (02 35 41 15 97)
Permanence les lundi, mardi, jeudi et vendredi.
Site Internet : http://membres.lycos.fr/campingcarclub/
Courriel : campingcarclub@hotmail.com
Points forts : l’habitabilité, le confort et le rapport prix/équipement.
La cellule profilée offre une meilleure pénétration dans l’air car elle
est souvent moins haute. Elle est généralement équipée d’un lit tout
à l’arrière permettant un vaste espace de rangement en dessous.
Inconvénient : pour une habitabilité équivalente aux autres modèles,
le véhicule est plus long et présente parfois un porte-à-faux
arrière important rendant plus délicat le stationnement.
Les intégraux
Ces véhicules possèdent un lit de pavillon et généralement un
espace jour cossu. Points forts : une grande surface de pare-brise
avec vue panoramique. Inconvénient : leur prix est plus élevé mais
leur équipement souvent supérieur.
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mai 07
Culture
Bienvenue à Dixie Plage!
Comme chaque année depuis onze ans, le long week-end de Pentecôte semblera bien court aux mélomanes.
Avec les beaux jours, reviennent en effet les rythmes endiablés du festival des Dixie Days
et leur lot de bonne humeur au bord des vagues. Rendez-vous les 25, 26, 27 et 28 mai à la plage.
La plage du Havre, c’est les cabanes, les restaurants, la promenade, les
bains et... les Dixie Days ! Tel un métronome, le festival de musique jazz
New Orleans organisé par les Villes du Havre et de Sainte-Adresse marque
à sa façon les grands débuts de la saison estivale.
Le principe, très simple, fait la popularité de ce rendez-vous unanimement
apprécié : plusieurs scènes plantées le long du front de mer sont livrées aux
inspirations plurielles de groupes professionnels et amateurs venus partager
leur passion du jazz, avec un public averti ou non.
Populaire et exigeant à la fois, le festival Dixie Days rassemble dans une
même ferveur une large audience, sensible aux meilleures choses de la vie,
et la totale gratuité des concerts. Cette année, 30 orchestres se disputeront
amicalement les faveurs des promeneurs dans une compétition qui n’aura
d’autre enjeu que de mettre du soleil au cœur de tous les amateurs de musique
au grand air.
« Pas de concours officiel cette année, mais une plus large ouverture au
public avec une animation non-stop de 14 h à 23 h durant tout le week-end »,
précise Martine Lajarige, co-organisatrice du festival. Après le traditionnel
concert d’ouverture du vendredi soir (avec le Spirit of Chicago et les solistes
Irakli et Marc Laferrière), grandes pointures et amateurs éclairés donneront
le la d’un week-end placé sous le signe du swing.
Quatre scènes pour 30 orchestres
Les quatre scènes, disséminées judicieusement pour ne pas se faire d’ombre
et proposer la plus large programmation possible, seront-elles suffisantes
pour accueillir toutes les formations de cette saison ?
« Les promeneurs pourront aller et venir au gré de leurs envies et des styles
proposés, pour se régaler les yeux et les oreilles de spectacles vivants et
joyeux », s’enthousiasment les organisateurs, reconnaissables à leurs
t-shirts et mobilisés pour orienter et renseigner les curieux. La fusion entre le
public et les artistes est assurée. Les professionnels eux-mêmes n’hésitent
pas à se mélanger pour des improvisations (ou bœufs), autres rendez-vous
très courus en soirée.
Le lundi de Pentecôte achèvera d’ailleurs en apothéose ce trop court weekend,
lors d’un bœuf sur la grande scène à 16 h 30, après la flamboyante et
généreuse parade qui parcourra tout le front de mer à partir de 15 h. Et quand
les esprits se seront bien échauffés, le concert de clôture (sur réservation)
de l’Espace Sarah Bernhardt signifiera, sur des airs métisses, des adieux bien
provisoires jusqu’au prochain été. Quand toute la plage résonne d’airs de
jazz, qu’est-ce qu’on dit ? On dit « Dixie ».
Olivier Bouzard
Actualités du festival sur le site www.ville-sainte-adresse.fr
D.R.
Claude et Simone Germain
L’école d’Anne Chétoui
propose des cours de danse de société,
flamenco, salsa, danse sportive,
modern jazz, danse orientale,
claquettes ou encore hip-hop,
break dance, ragga, ouverts
à tous les niveaux et tous les âges !
Trente ans
Culture
de danse sportive au Havre, ça se fête !
Cela fait trente ans que la danse sportive a pointé son bout de chausson au Havre. Un événement qui méritait d’être
remarqué à travers un petit historique de cette belle aventure et un spectacle événement aux Docks Océane.
Nous sommes en 1973. Les Parisiens Claude et Simone Germain,
un couple de danseurs devenus professionnels, plusieurs fois
champions de France, finalistes aux championnats d’Europe et
du Monde, ouvrent les portes de leur première école de danse à Rouen.
Ils veulent valoriser leur activité en province, la faire rayonner. Et cela
fonctionne ! Quatre années plus tard, en 1977, une deuxième salle s’apprête
à accueillir amateurs et spécialistes, au Havre cette fois. Tout
d’abord lieu d’enseignement des danses de sociétés et de modern jazz,
cette école évolue pour créer parallèlement, un an plus tard, le Club
Havrais de Danse Sportive (CHDS), dédié aux danses en couple et
orienté vers la compétition.
Une école qui fait rapidement des émules
D’abord enseignante à Rouen, dans la troisième école fondée par le
couple Germain (d’autres suivront en Normandie), sur la Rive Gauche,
Anne Chétoui, championne de France en danses latines américaines,
intègre l’école du Havre en 1980 en tant que professeur de modern jazz,
diplômée d’Etat, et devient entraîneur du CHDS.
Elle quittera cette structure pour créer son propre club, en 1994 : le
Havre Océane Danse Sportive (HODS), sous la houlette du couple de fondateurs,
et l’association de leurs centres de danse. « Nous portons fièrement
l’héritage de Claude et Simone Germain. Ils ont fait venir cette
danse au Havre, et ne cessent de la promouvoir en France et à l’étranger
avec, notamment, l’organisation d’un spectacle international à Bercy
qui, depuis 1984, contribue à valoriser la danse sportive auprès du
grand public, entre compétition et démonstration », explique Anne
Chétoui.
Des champions au gala annuel
Cette dernière « née pour enseigner la danse » reprend à sa manière
le flambeau avec un gala annuel aux Docks Océane. Cette année, la
« Nuit de la danse » présentera, le 2 juin, un spectacle autour des trente
ans des premiers pas de la danse sportive au Havre, avec une chorégraphie
valorisant cette aventure depuis 1977, entrecoupée de tableaux
avec des comédiens du théâtre de l’Arc en Ciel, dirigés par Jean-Marie
Rohou. De grosses pointures seront présentes, comme Maxime
Dereymez (Rouen), aux côtés de Fauve Hautot (Fécamp), avec qui il a
remporté le Dancing Show diffusé l’été dernier sur France 2. Il sera aussi
le partenaire de Katrina Patchett, formant ainsi un couple d’exception,
puisqu’ils sont champions de France de danse standard.
Et pour ceux qui voudraient prendre part à la fête, une soirée dansante
est organisée à l’issue du spectacle sur une musique du Grand
Orchestre Millenium, pour un grand final ouvert à tous les amoureux de
cette danse.
Texte : A-S. Caucheteux
Photos : E. Levilly
La Nuit de la danse : gala à 20 h et soirée dansante
vers 23 h, le 2 juin aux Docks Océane.
Tarifs : de 10 € à 27 €. Renseignements et réservations :
HODS / Centre de danse Germain - Anne Chétoui,
89, rue Ernest Renan, 76600 Le Havre,
tél. : 02 35 21 35 38, et aux points de vente habituels.
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mai 07

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mai 07
Culture
Brèves
Nuit des musées
Squelettes animés
et collection particulière
Imaginez l’ambiance : des squelettes, aussi improbables
que farfelus, évoluant dans la pénombre...
Non, il ne s’agit pas d’un film d’épouvante mais de la
prochaine exposition du Muséum d’histoire naturelle,
pour l’édition 2007 de la Nuit des musées.
Malgré sa fermeture pour travaux, le Muséum reste
particulièrement actif en proposant, place du Vieux
Marché et sous chapiteau, « L’ossuaire dégingandé
ou la collection particulière du professeur Troublé ».
Ces ossements, découverts lors de fouilles réalisées
par une équipe de « troublologues », en 1997,
ont appartenu au professeur Amédée Troublé
(1834-1901), qui s’est intéressé de très près aux
espèces « composites », tel l’ornithorynque vivant
actuellement en Australie. Les animaux présentés
aujourd’hui sont bel et bien irréels, résultats fascinants
de l’imagination quelque peu déjantée d’un
« mécanimaliste ».
Exposition le 19 mai, de 19 h à 1 h du matin (Nuit des
musées). Prolongations du 20 au 27 mai, tous les jours
de 11 h à 18 h, jusqu’à 21 h le 22 mai. Gratuit.
Renseignements : 02 35 54 75 85.
A noter la participation du musée Malraux et de l’appartement
témoin Perret (avec des visites spécifiques
sur inscription) à cette troisième édition de la
Nuit des musées. Renseignements auprès de
l’Office de tourisme (02 32 74 04 04).
D.R.
L’Ecole d’art s’expose
Trois expositions, rien de moins,
pour l’Ecole Supérieure d’Art du
Havre le 11 mai prochain. Deux
vernissages dans un premier
temps, à une heure d’intervalle,
qui rassemblent les créations des
anciens élèves de la dernière promotion.
La ville dans la chambre,
au Théâtre de l’Hôtel de Ville, et
Quoi de neuf docteur ?, à l’Ecole
d’art, feront ainsi un bilan de l’activité
artistique des élèves qui ont
quitté l’école l’an passé.
A noter également le 11 mai (jour de la Sainte-Estelle), Une après-midi avec Estelle, des performances,
installations et vidéoprojections d’étudiants des 3e , 4e et 5e années, réalisées dans le
cadre d’ateliers « scénographie du projet », qui investiront l’ensemble des locaux de l’école.
La ville dans la chambre et Quoi de neuf docteur ? du 11 mai au 2 juin de 14 h à 17 h.
Une après-midi avec Estelle le 11 mai de 14 h à 17 h. Renseignements au 02 35 53 30 31.
© D.R.
Les Petites Voix en concert
Le chœur féminin Les Petites Voix
sera en concert le dimanche 20 mai
à 17 h, à la chapelle du lycée
© D.R.
François I er , rue Just Viel au Havre.
Elles vous emmèneront dans un
voyage au cœur de l’Europe romantique
avec des œuvres de
Schumann, Mendelssoh, Berlioz,
Rachmaninov, Vaughan Williams
sous la direction de Thérèse
Manet-Louvet, avec au piano
Elisabeth Lecoq.
Entrée : plein tarif 10 euros, 7 euros
pour les enfants, étudiants et demandeurs d’emploi.
D.R.
Rencontres
du Prix Océanes
Avant que les membres du jury n’attribuent leurs notes
définitives aux six romans historiques en compétition,
deux dernières rencontres du jury Prix Océanes sont organisées
à la librairie La Galerne :
• lundi 21 mai à 18 h : Le Chat Botté (Patrick Rambaud),
• lundi 4 juin à 18 h : Le Grand Soir (François Dupeyron).
© D.R.
© Ph. Bréard
D.R.
La Bibliothèque
Salacrou fête
ses 40 ans :
ambiance 1967 !
La Bibliothèque Armand Salacrou joue la
petite musique du souvenir avec les
Havrais... Vous avez peut-être encore chez
vous des objets datant des années 60 :
accessoires, vêtements, photos, publicités,
électroménager, bibelots, vaisselle...
C’est le moment ou jamais de les prêter à
la bibliothèque qui proposera, à la rentrée
2007, une exposition de ces chers
souvenirs.
Toute la particularité de cette présentation
résidera dans la confrontation des différentes
pièces, parfois rares, parfois insolites,
créant ainsi de nouveau l’ambiance de
1967, cette même année qui a vu la bibliothèque
ouvrir ses portes pour la première
fois au public.
Attention, seuls des objets propres peuvent
être acceptés en prêt ! Vous pouvez
les apporter à la Bibliothèque Salacrou,
17, rue Jules Lecesne, du mardi au
samedi.
Renseignements : 02 32 74 07 40.
D.R.
Trop facile de s’inscrire
au Conservatoire
C’est une nouveauté du site Internet de la Ville : il
vous sera désormais possible de vous réinscrire
au Conservatoire Arthur Honegger directement
en ligne, si vous étiez déjà membre de l’école en
2006-2007.
Les différents formulaires pour l’année 2007-
2008 seront disponibles du 7 au 23 mai sur
www.ville-lehavre.fr, à remplir pour être inscrit
instantanément. Dans le cadre d’une nouvelle
entrée, des formulaires de préinscription seront
également accessibles sur ce même site
Internet, au mois de juin cette fois, indiquant les
pièces justificatives à présenter au
Conservatoire, début septembre, lors des journées
d’inscription pour les nouveaux arrivants.
Culture
Nouvelles orientations pour Akté
La compagnie Akté qui, parallèlement à ses
activités de création, s’est occupée quasi
bénévolement durant sept années de la gestion
du Théâtre Akté, a décidé d’arrêter la programmation
de spectacles.
Elle se consacrera désormais exclusivement à
la formation (la compagnie compte maintenant
plus de 80 élèves), et à ses propres
créations. « Il devenait de plus en plus ardu
© D.R.
pour nous tous de garder tout à la fois nos
casquettes de responsables d’un théâtre, de
comédiens, de formateurs, sans que l’une de
ces activités ne se fasse au détriment de
l’autre, explique l’équipe. Pour pouvoir continuer
d’accueillir des spectacles, il aurait fallu
© BB Flirt
embaucher du personnel : pour l’administration,
la programmation, la communication... Nous avons donné plus de 120 représentations de nos
dernières créations (Dandin/Zucco) durant ces deux dernières années, et de nouveaux spectacles se
préparent à court et plus long terme. » Prochain rendez-vous au Volcan en octobre.
© D.R.
Les arts plastiques
investissent le Forum de l’Hôtel de Ville
C’est une exposition toute particulière qui va prendre place prochainement au sein du forum de la mairie.
Organisée par la Ville et le département Arts plastiques de l’Inspection académique, « Homme,
humain, humanité » présente les travaux d’élèves des écoles préélémentaires et élémentaires du
Havre et de sa région. Ce sont ainsi plus d’une centaine de classes qui ont participé à la préparation de
cet événement. Du 16 au 30 mai, venez découvrir nos artistes en herbe !
Ph. Bréard
39
mai 07

D.R.
D.R.
40
mai 07
Culture
Agenda
Théâtre
Les feux de la rampe
Le festival régional de
théâtre amateur Estuaire
en scène aura lieu cette
année les 1 er , 2 et 3 juin.
Ce sera un week-end de
spectacles bien sûr mais
aussi et surtout un weekend
d'échanges, de complicité,
de remarques,
d'interrogations et d'émotion.
« Des relations très
fructueuses avec nos différents
partenaires nous
permettent d'assister à la
sélection des Fous de la Rampe à Caen, comme
à celle du Festival des Téméraires à Cherbourg
et surtout à la présélection du Pays de Bray qui
propulse son représentant à notre festival
normand », indique l’équipe organisatrice. Aux très
nombreux comédiens amateurs normands, qui
ont soif de montrer leur savoir et de faire partager
leur amour du théâtre, se joindront des
représentants de la ville de Cherbourg, de
Vernon, de Caen et bien sûr du Havre. Venez
nombreux au Petit Théâtre pour applaudir leur
prestation.
Contacts :
Ghislaine Chastanet : 02 35 42 57 87 / 06 24 28 06 61.
Chantal Larue : 02 35 21 17 29 / 06 85 15 72 08
Une aventure africaine
Météores
Le Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie organise la deuxième édition du festival
de danse Météores en partenariat avec Le Volcan et en collaboration avec le Fonds Régional d’Art
Contemporain Haute-Normandie. Du 12 au 27 mai, dix œuvres chorégraphiques et vidéographiques
sont à découvrir, dont huit spectacles et des installations. Cette édition est l’occasion de présenter au
Volcan la nouvelle création d’Hervé Robbe, Là, on y danse. Le programme est essentiellement imaginé
dans une combinatoire journalière entre deux spectacles à vivre sur deux lieux, Le Volcan et le CCN, puis
entre le FRAC Haute-Normandie et le CCN pour y retrouver les installations de Maïder Fortuné.
A ces spectacles, sont associées des rencontres, des projections de films et des journées professionnelles
organisées par Le Volcan et l’Odia Normandie.
A noter
Samedi 12 mai
A 19 h et 22 h 15 au CCN : Lapsus (création)
Maria Donata d’Urso inscrit depuis plusieurs années
une démarche toute personnelle, explorant sur son
propre corps, par la métamorphose de ses contours,
les enjeux de la perception.
A 20 h 30 au Grand Volcan : Umwelt
Une œuvre radicale dans laquelle la chorégraphe
Maguy Marin oppose à l’absurdité du monde sa
vision de la beauté et du désordre.
Vendredi 18 mai et samedi 19
A 20 h 30 au Grand Volcan : Là, on y danse (création)
Hervé Robbe / CCN du Havre Haute-Normandie
Se laisser traverser par de multiples tentatives qui révèlent bien plus de notre état au présent. Se relever
et remettre en œuvre nos déplacements. Déposer son histoire, prendre le risque d’en inventer une
autre, là maintenant. On danse ou plutôt ils dansent, et témoignent ces singulières présences qui
s’épousent et se choquent. Un rituel étrange qui s’offre et se devine.
Renseignements au 02 35 26 23 00. Réservations : 02 35 19 10 20.
Dans son nouveau roman Le Congo s’est tu !, Jean-Pierre Ledru retrace, au
travers de la vie d’un jeune couple, la réalité des événements qui ont précédé
l’indépendance du Congo belge.
Le 18 janvier 1957, une douzaine de jours après leurs noces, Thérèse et
Jacky Boyer embarquent à Anvers sur un cargo mixte battant pavillon français.
Rejoindre le sud du Congo, le belge en l'occurrence, ne sera pas une
mince affaire... Ils vont subir le tintamarre du chargement et les nuisances
des déchargements essaimés à Bordeaux, Dakar, Abidjan, Matadi... L’arrivée
de dockers embarqués en Côte d’Ivoire va plonger le couple dans la réalité
africaine... Ce périple maritime se terminera en Angola et l’aventure se
poursuivra à bord d’un train « western » qui les déposera au cœur du Haut-
Lomami. Parachutés dans la savane africaine, ils mèneront une vie de
nomade où, de village en village, Jacques s'efforcera d’accomplir son travail d'agent territorial : servir son gouvernement
et aider les populations, deux principes pas exactement compatibles... Ancien marin, membre du
Centre Havrais de Recherche Historique, Jean-Pierre Ledru est l'auteur de Deux sabots sur la mer, une grande
aventure maritime très documentée, qui a reçu en 2005 une médaille de l'Académie de Marine ainsi que le
Grand prix Gustave Flaubert.
© D.R.
Le Whoopee
Quatre jours festifs dédiés au spectacle vivant et
aux images nouvelles.
Jeudi 24 mai à partir de 19 h : soirée d'ouverture
en présence des artistes associés au Satellite
avec des performances, de la vidéo et de la danse.
Vendredi 25 à partir de 19 h : projection du DVD
Peaux d'oranges ponctuée de performances spectaculaires
!
Samedi 26 : danse, théâtre, musique et vidéo.
Dimanche 27 : brunch-performances, projection
du DVD de Chantyman Express La chevelure des
comètes, en présence du groupe qui reprendra en
live quelques titres du concert.
Satellite Brindeau. 02 35 24 04 04.
Du 24 au 27 mai
© Ganet
La Nuit des rois
De William Shakespeare. Revisitez vos classiques
avec les jeunes comédiens du
Conservatoire.
Théâtre de l’Hôtel de Ville.
Tarifs : 16,50 € - 12 € - 7 €. 02 35 19 45 74.
Samedi 5 mai à 20 h 30 et dimanche 6
à 17 h
Un simple froncement de sourcil
Le Bastringue. Tarif : 6 €.
Sur réservation au 02 76 80 77 27 ou par courriel :
thierry.tanter@chello.fr
Samedi 5 mai à 20 h
D.R.
Pieds nus dans le parc
Par le biais de la comédie, cette pièce de Neil
Simon nous parle d’amour avec humour. Avec
Sarah Biasini et Olivier Sitruk.
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Tarifs : 31 € - 25 € - 10 € .
02 35 19 45 74.
Dimanche 13 mai à 17 h
Musique
La grande Chorale Handivoix
Chorale de personnes handicapées et valides.
Un spectacle organisé par le service Handicap
de la Ville et l’association Handivoix.
Petit théâtre. Entrée libre. Réservation obligatoire
au 02 35 19 44 33.
Jeudi 3 mai à 14 h
Duracell + Ned + Bananas at
the audience + Marypoppers
Rock noise. En collaboration avec l’association
Hangar 221.
Cabaret Electric. Tarifs : 7 € (location) 8 € (sur
place) - 6 € (réduit). 02 35 19 91 32.
Jeudi 3 mai à 20 h 30
D.R.
French Connection
Quelques-uns des compositeurs français les
plus talentueux du moment : Philippe Hersant,
Marc-André Dalbavie, Thierry Escaich, Viktor
Kissine. Entre les deux parties, il vous sera
proposé de partager une restauration légère
avec les compositeurs et musiciens.
Petit Volcan. Tarifs : 25 € - 15 € - 11€.
02 35 19 10 20.
Samedi 5 mai à 18 h 30
Matt Elliott + Thee, Stranded Horse
Cabaret Electric.
Entrée libre. 02 35 19 91 32.
Lundi 7 mai à 20 h
Gnawa Diffusion + 1 re partie
World
Cabaret Electric.
Tarifs : 14€ (location) - 16 €(sur place) - 12 €(réduit).
02 35 19 91 32.
D.R.
Mercredi 9 mai à 20 h 30
Riké + 1 re partie
Bojan Z
Chanson reggae.
Cabaret Electric.
Tarifs : 16 € (location) -
18 € (sur place) - 14 €
(réduit).
02 35 19 91 32.
Vendredi 11 mai
à 20 h 30
Un jazz réinventé avec autant d’énergie que de
trouvailles et d’humour.
Petit Volcan. Tarifs : 18 € - 13 € - 11 €. 02 35 19 10 20.
Mercredi 9 et jeudi 10 mai à 19 h 30
Culture
FA 7
Ferré, Brassens, Sheller, Souchon, Lavilliers et
Barbara revisités.
Invitation à prolonger la soirée autour d’un
« verre et d’une tartine ».
Le Bastringue. Tarif : 6 €.
Sur réservation au 02 76 80 77 27 ou par courriel :
thierry.tanter@chello.fr
Samedi 12 mai à 20 h
Black Bomb A + Datura
Métal
Cabaret Electric. Tarifs : 14 € (location) - 16 € (sur
place) - 12 € (réduit). 02 35 19 91 32.
Samedi 12 mai à 20 h 30
Tribute to John Coltrane
Session jazz, en collaboration avec le JUPO.
Cabaret Electric. Entrée Libre. 02 35 19 91 32.
Mardi 15 mai à 19 h
Ouverture de la Fest-Yves
avec Karma
Traditionnel celte
Cabaret Electric. Entrée Libre. 02 35 19 91 32.
Vendredi 18 mai à 20 h 30
Chorale Bienvenue
Entrée gratuite, les dons seront reversés à l’association
Laurette Fugain, qui encourage la
recherche médicale pour guérir la leucémie.
Eglise Sainte-Marie
Dimanche 20 mai à 17 h
D.R.
41
mai 07
D.R.

D.R.
42
mai 07
Culture
Agenda
Mick Harvey
Alternatif
Cabaret Electric. Tarifs : 12€ (location) - 14 € (sur
place) - 10 € (réduit). 02 35 19 91 32.
Mercredi 30 mai à 20 h 30
Zone Libre :
Serge Teyssot-Gay + Alkalys
Rock expérimental
Cabaret Electric. Tarifs : 12 € (location) - 14 € (sur
place) - 10 € (réduit). 02 35 19 91 32.
Jeudi 31 mai à 20 h 30
Danse
La BaZooKa
De Sarah Crépin et Etienne Cuppens. Dans le
cadre du festival Météores.
Petit Volcan. Tarif : 5 €. 02 35 19 10 20.
Samedi 12 mai à 18 h, 19 h 30 et 22 h
Hauts cris
Par Vincent Dupont. Dans le cadre du festival
Météores.
CCN. Tarifs : 9 €- 6 €. 02 35 19 10 20..
Vendredi 18 mai et samedi 19 à 22 h 15
Erase-E (X)
Par Johanne Saunier. Dans le cadre du festival
Météores.
Petit Volcan. Tarifs : 18 € - 13 € - 11 €. 02 35 19 10 20.
Mardi 22 mai à 19 h 30
© CCNHHN
Wave 02 & Vaguely light
Création d’Hervé Robbe. Dans le cadre du festival
Météores.
CCN. Tarifs : 9 € - 6 €. 02 35 19 10 20.
Mardi 22 mai à 21 h 15
D’après J.-C.
Compagnie Herman Diephuis. Dans le cadre du
festival Météores.
CCN. Tarifs : 9 € - 6 €. 02 35 19 10 20.
Mercredi 23 mai à 20 h 30
Danse contemporaine
Spectacle de fin d'année des élèves des classes
de danse contemporaine du Conservatoire Arthur
Honegger.
Théâtre de l’Hôtel de Ville. Entrée libre dans la
limite des places disponibles. 02 35 19 45 74.
Samedi 26 mai à 20 h 30
et dimanche 27 à 17 h
Exodust
Farid Berki défend l’idée que le hip-hop peut servir
de trait d’union entre les différents types de
danse puisqu’elle est déjà le résultat du mixage
de différentes formes d’expression.
Grand Volcan. Tarifs : 25 € - 15 € - 11 €. 02 35 19 10 20.
Vendredi 1 er juin à 20 h 30
Cinéma
Schuss
De Nicolas Rey. Une soirée dédiée au cinéma
expérimental.
Satellite Brindeau.
Entrée 3 €, réservation conseillée. 02 35 24 04 04.
Vendredi 11 mai à 19 h
L’Homme à la caméra
L’un des films mythiques de l’histoire du
cinéma, l’avant-garde du cinéma russe de la
révolution et le manifeste du ciné œil.
Marc Collin a choisi pour accompagner ce film
muet une musique robotique et hypnotique.
L’Eden - Tarif : 8 €. 02 35 10 10 11.
Samedi 2 juin à 20 h 30
Humour
Catch d'Impro
Sur le ring, deux « catcheurs » improvisent des
dialogues hilarants à partir d’un thème imposé par
le public.
Maison de l'Etudiant. Tarif : 3 €. 02 32 74 42 42.
Mercredi 2 mai à 20 h 30
Gad Elmaleh
Gad prend un plaisir communicatif
à caricaturer nos
manies et nos vices de la vie
quotidienne.
Docks Océane.
Tarifs : 43 € - 48 €.
02 32 92 52 52.
Mardi 15 mai à 20 h 30
Jeune public
Echoa
Tendre un arc entre corps et son pour dépasser
la classique cohabitation des musiciens et des
danseurs... A partir de 6 ans.
Théâtre de l’Hôtel de Ville
Tarifs : 6 € - 4,30 €. 02 35 19 45 74.
Mercredi 9 mai à 15 h
D.R.
D.R.
Le chat de la mère Michèle
Par Guignol et ses compagnons.
Pasino. Tarifs : 8 € - 7 €. 02 35 26 00 00.
Mercredi 9 mai à 15 h 30
Concert jeune public
Les jeunes lauréats du Conservatoire et leurs
professeurs offrent au jeune public, mais pas
seulement, un concert de sensibilisation autour
d’une pièce pédagogique du XX e siècle.
Théâtre de l’Hôtel de Ville.
Tarifs : 16,50 € - 12 € - 7 € . 02 35 19 45 74.
Dimanche 3 juin à 17 h
Contes
Malices Nomades
Issus de la tradition populaire d'Afrique, les personnages
de M'na Madi, l'idiot voyageur, et de
Nasredine Hodja, le fou qui était sage, sont les fils
rouges de cette histoire.
Maison de l'Etudiant.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
02 32 74 42 42.
Jeudi 10 mai à 20 h 30
Enforestation
Quatre personnes d’une même entreprise partent
pour un stage de « remotivation professionnelle »...
Spectacle conte et cirque à partir de 12 ans.
L’Iliade. Tarifs : 12 € - 8 € - 5 €.
Réservation conseillée au 02 35 30 71 70.
Vendredi 25 mai à 19 h 30
et samedi 26 à 20 h 30
D.R.
Expositions
D.R.
Stéphane Dafflon
Jim Isermann - Olivier Mosset
Le Spot. Du mardi au samedi de 14 h à 18 h.
Groupes scolaires sur rendez-vous. 08 72 30 30 66.
Jusqu’au 12 mai
Catherine Baud
Fragments
Galerie Hamon. 02 35 42 42 30.
Jusqu’au 16 mai
Une après-midi avec Estelle
Performances, installations, vidéoprojections.
Ecole Supérieure d’Art du Havre (ESAH).
02 35 53 30 31.
Vendredi 11 mai de 14 h à 17 h.
Quoi d’neuf Docteur ?
Travaux d’étudiants de l’Ecole Supérieure d’Art
du Havre diplômés en 2006.
Au THV. Du mardi au samedi de 12 h 45 à 18 h 30.
02 35 19 45 74.
A l’ESAH. Du lundi au vendredi de 14 h à 18 h 30.
02 35 53 30 31.
Du 11 mai au 2 juin
La ville dans la chambre
ESAH, galerie des étudiants. 02 35 53 30 31.
Du 11 mai au 2 juin
Villes et plages
A. Beghin, P. Follet,
J. Mackeown
Galerie Le Monnier.
02 35 22 65 50.
Tout le mois
D.R.
D.R.
Culture
Herdin
Herdin revient chanter Verlaine dans cette exposition
hyperréaliste. Il nous dévoilera quelques
secrets de son jardin.
Galerie Turlure. 02 35 43 41 71.
Du 3 mai au 2 juin
Réfractions
Les Réfractions de Jean-Charles Delange s’apparentent
à la peinture, à la sculpture et à la photographie.
Maison de l'Etudiant. Du lundi au vendredi de 11 h à
17 h 30, fermé les 8, 17, 18 et 28 mai.
Du 4 mai au 8 juin
Des mouches dans les yeux
Installation de Bernard Dianoux.
Satellite Brindeau. 02 35 24 04 04.
Du 4 mai au 29 juin
Portraits de villes
Photographies de Brasilia, Chandigarh, Le Havre.
Musée Malraux. 02 35 19 62 62.
Du 2 juin au 16 septembre
Vincent Gibeaux
Peintre et illustrateur.
Galerie Hamon.
02 35 42 42 30.
Tout le mois
43
mai 07

44
mai 07
Culture
Agenda
Conférences
La police technique
et scientifique
Organisée par le Département Droit de
l’Université du Havre
Faculté des Affaires internationales, amphi 5.
Entrée libre. 02 32 74 40 81.
Jeudi 3 mai à 17 h 30
L’abbaye de Montmajour
en Provence.
Par Louis Lecœur (Société Havraise d’Etudes
Diverses).
Fort de Tourneville, salle Legoy.
Entrée libre. 02 35 22 75 90.
Jeudi 10 mai à 18 h 15
Evénement
Harlem Globe Trotters
Venez découvrir leur nouveau show intitulé
Harlem New York 2007
Tarifs : 25,60 € et 21,60 €
- 16 ans en catégorie 1 : 23,60 €
- 16 ans en libre : 19,60 €
Tarif réduit uniquement à la billetterie City
Live et IMSOS au 04 72 36 87 76
Billetterie City Live (http://www.citylive.fr)
Rue Marceau - Quai de la Réunion
(02 35 26 08 41)
Courriel : citylivelehavre@wanadoo.fr
Docks Océane - Jeudi 7 juin à 20 h
Rencontres et animations
Dans les bibliothèques
Du 22 mai au 15 juin
Boujon encore Exposition sur l’auteur-illustrateur
d’albums pour enfants Claude Boujon.
Médiathèque de Caucriauville.
Mercredi 23 mai de 15 h à 17 h
Atelier « bestiaire récup' »
Atelier d'arts plastiques pour les 5-7 ans, animé par
Dominique Zoppi : réalisation d'animaux à partir
d'objets de récupération.
Bibliothèque Armand Salacrou. Entrée libre
sur inscription à l'accueil Jeunesse.
Mardi 29 mai à 18 h
La Bibliothèque sort de sa Réserve :
les lettres de La Fayette
A l’occasion du 250 e anniversaire de la naissance
du marquis de La Fayette, qui résida à plusieurs
reprises au Havre, présentation de sa correspondance
adressée à John Holker, conservée à la
Bibliothèque municipale.
Maison de l'Armateur. Inscription impérative
à l'accueil de la bibliothèque Armand Salacrou.
A LA GALERNE
Du 4 au 26 mai : exposition de dessins
originaux de Justine Brax, illustratrice de livres
pour enfants.
2 mai à 15 h : rencontre suivie d’une signature
avec Enki Bilal pour Quatre ? Fin de la
Tétralogie du Monstre.
10 mai à 18 h : rencontre avec Bernard
Ollivier pour L’allumette et la bombe.
11 mai à 18 h : Les sorcières, spectacle de
contes traditionnels (association Autrement Dire).
12 mai de 15 h à 18 h signatures de :
Dominique Delahaye et Jean-Louis Lebrun
pour Des hauts et des bas, premier d’une série
de quatre courts romans intitulée Le Havre en
noir aux quatre saisons.
D.R.
Guy Isaac, photographe, pour Célébrités en face.
Marie-Hélène Westphalen pour L’homme qui
marche au bord du monde.
23 mai de 15 h à 18 h : signature de
Justine Brax pour Lohra - La légende de la
femme lune.
02 35 43 22 52.
café littéraire
LES YEUX D’ELSA
Exposition sculptures de Dominique Bibaut.
2 mai : Café des poètes.
3 mai : Café beaux arts.
4 mai : Vieillissement et parcours de fin de
carrière, contraintes et stratégies, rencontresignature
avec Daniel Reguer, maître de conférences
à l'Université du Havre.
9 mai : Livres en partage.
A 15 h : Atelier écriture.
10 mai : Voyage en poésie noire et en couleurs
dans et autour de la négritude, du colonialisme et
de l'esclavage par Traitement de Texte.
11 mai : Gaston, enfant des deux guerres,
rencontre-signature avec Lionel Planchon.
12 mai à 14 h : après-midi récréatif pour enfants
(spectacle, atelier créatif et goûter, sur réservation,
participation 15 €, matériel fourni et goûter
compris).
A 18 h 30 : Laea jazz sextet.
14 mai : Café astrologie, comprendre et interpréter
une carte du ciel.
15 mai : Spectacle du Manteau d'Arlequin (8 €)
sur des nouvelles de Tchekov.
16 mai à 17 h : Théâtre à l'hôpital.
A 18 h 30 : Café des âges : débat sur les relations
intergénérationnelles.
A 20 h 30 : La flûte enchantée.
19 mai à 17 h : Remignard and Co Chantons
l'amour et le printemps.
22 mai : La numérologie.
23 mai : L'habitat écologique et le changement
climatique.
24 mai : Parole de conteurs avec Autrement Dire.
25 mai : Soirée slam animée par Vas-Y.
30 mai : La situation au Proche-Orient, par
Stéphane Valter, enseignant à l'Université du Havre.
02 35 21 13 72.

46
Mai 07
Tribune libre
A l’occasion du 1 er mai, les organisations syndicales, les citoyens ont affirmé leur détermination
pour un avenir meilleur. Le Havre compte des milliers de chômeurs et de Rmistes auxquels s’ajoutent
plusieurs milliers de salariés en situation précaire. Logement, transports en commun, formation,
santé, sécurité : dans tous ces domaines, un nombre croissant de Havraises et de Havrais
connaissent des difficultés. La précarité du travail s’est accrue, les conditions de travail aggravées
alors que les salaires stagnent.
Patronat et gouvernements récents portent une lourde responsabilité dans cette situation. La municipalité havraise aussi,
quand elle soutient des groupes dominés par l’objectif de rentabilité rapide au détriment de l’emploi.
La relance de l’activité industrielle est nécessaire, vitale même pour notre région havraise. Comment ne pas voir que le développement
du tertiaire est lié à celui de l’industrie et conditionne l’amélioration du pouvoir d’achat ?
C’est ainsi que nous offrirons des débouchés aux jeunes et combattrons plus sûrement l’exclusion.
Pour le Groupe Communiste
L’échec d’une politique
Un quart (47 000) des habitants du Havre réside dans des quartiers dits en difficulté
(Mont-Gaillard, Caucriauville, Mare Rouge, Bois-de-Bléville, l’Eure,
Brindeau...) auxquels on peut ajouter certains quartiers plus anciens de la ville
basse ou des plateaux Nord-Ouest.
Le chômage y est 2 à 3 fois plus élevé qu’ailleurs. Le chômage de longue durée y
dépasse presque partout l’indicateur 30 et celui des jeunes de moins de 25 ans est supérieur à 25 %.
Les Réseaux d’Education Prioritaire du Havre présentent une situation alarmante : les enfants entrent en 6 e avec des taux
d’échec de 30 à 50 % supérieurs à la moyenne. Ils appartiennent, à 80 %, à des catégories défavorisées.
Le Contrat Local de Sécurité note que, de 2000 à 2004, la délinquance a augmenté de 14 % avec une hausse de 7,4 %
en 2005.
Chômage très supérieur à la moyenne, échecs scolaires touchant de très nombreux enfants de familles défavorisées,
délinquance en hausse et concernant beaucoup de mineurs, voilà le constat inquiétant et accablant du Contrat Urbain de
Cohésion Sociale si mal nommé : il signe l’échec de la politique de la droite.
Pour le Groupe Radical - Citoyen - Verts
Machines à voter, machines à frauder ?
Par notre bulletin de vote, nous exprimons un choix démocratique et par notre participation au dépouillement,
nous attestons de sa sincérité.
La Ville a choisi de s’équiper de machines à voter électroniques avant que les Français en aient discuté. Un progrès ?
Peut-être, à condition que ces machines soient aussi transparentes que le plexiglas, ce qui est loin d’être le cas :
- les machines enregistrent le vote sans qu’une trace papier ne tombe dans une urne pour vérification par l’électeur ;
- le contenu des logiciels n’est pas accessible : le ministère de l’Intérieur a jugé que le secret industriel était plus important que la transparence
du vote.
Rien n’empêche la manipulation interne du réseau ; évidemment, des informaticiens ont réussi à s’introduire dans le système pour
montrer qu’on pouvait en douceur changer le résultat d’une élection. Les suspicions de fraude, notamment aux Etats-Unis, ont montré
la réalité du danger. Qui peut croire que personne ne la tentera ?
Nous demandons un moratoire sur l’utilisation de ces machines : nous exigeons qu’elles délivrent une trace papier pour qu’un
décompte manuel soit réalisé sur simple demande, en attendant une enquête parlementaire approfondie.
Pour le Groupe Socialiste
Où il est question de réunir les moyens de ses ambitions
On le sait, on le déplore, l’ex-RN15 devenue RD 6015, principale entrée et sortie de la Porte Océane présente les mêmes inconvénients
à certaines heures que le périphérique parisien. Agrémenté de surcroît de mini-souterrains dont l’insécurité n’est plus à démontrer, cet
axe, véritable talon d’Achille de nos déplacements, est pour le moins dissonant en regard de l’harmonie des constructions qui rythment
l’entrée de ville.
Alors que les quartiers Sud subissent une cure de jouvence, que le quartier de l’Eure revient à la vie, que les Docks Vauban viennent
d’entrer dans leur phase d’aménagement, que la piscine des Docks est dans la dernière ligne droite de sa construction et enfin qu’apparaît
à l’horizon de Soquence l’esquisse du grand stade, la Ville manquerait à tous ses devoirs si elle ne bouleversait pas la structure
des boulevards Winston Churchill et Leningrad, actuellement indignes d’une ville moderne et ambitieuse.
Dans ce domaine, tout est question de phasage, car à quoi bon construire les équipements les plus beaux, si leur desserte routière
n’est pas adaptée. D’octobre 2008 à novembre 2010, cet audacieux chantier va associer développement durable, simplification de la
circulation et esthétisme qui donneront de notre entrée de ville une image accueillante en rupture avec l’image actuelle terne et anarchique.
Les franchissements seront facilités, le piéton et le cycliste ne seront plus rejetés au diable Vauvert.
Un parc urbain paysagé est annoncé. Il rappellera l’époque déjà lointaine où au XVIII e siècle, Le Havre était relié à Harfleur par un canal.
Exit donc le pont Marceau, les mini-souterrains, et autres franges urbaines quelque peu lépreuses, déplacées les stations services. Un
souffle nouveau arrive.
Visionnaire, il est indispensable de l’être, si l’on souhaite affirmer notre statut de Métropole Maritime, mais pour mener à bon port un
tel projet, les partenariats sont indispensables. L’association Ville- CODAH- Département est la clé de voûte de la réussite de ce nouveau
défi, car c’en est un, concernant à la fois Havrais et horsains. Ces aménagements seront la preuve que l’union de l’esthétique et du pratique
n’est pas une idée vaine.
On savait depuis quelques années les habitants de la Porte Océane fiers d’être Havrais, on les sait maintenant audacieux.
Qui s’en plaindrait ?
Pour le Groupe de la Majorité
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Mai 07