26.06.2013 Views

Sommaire - Le Havre

Sommaire - Le Havre

Sommaire - Le Havre

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

20<br />

mai 07<br />

<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> avance<br />

Quartiers sud<br />

Une campagne sans précédent<br />

Depuis septembre 2004, c’est une campagne sans précédent qui se<br />

déroule dans les quartiers sud. Encouragée par la Ville du <strong>Havre</strong>, avec le<br />

soutien du Pic Urban, une vaste opération de ravalement permet aux propriétaires<br />

de redonner un nouveau visage aux façades de leurs immeubles.<br />

Des aides financières incitatives (subvention à hauteur de 30 % du montant<br />

total des travaux) motivent les propriétaires qui participent à la<br />

démarche.<br />

Ainsi, rue Gustave Brindeau, 45 façades sont d’ores et déjà achevées, et, à<br />

l’été 2008, l’ensemble des 68 immeubles auront bénéficié de ce lifting de<br />

fond. Idem pour l’axe Amiral Courbet où 45 immeubles doivent subir le<br />

même sort. « Compte tenu de la charge de travail des entreprises, cette<br />

seconde vague de travaux ne commencera qu’en 2008 », confie Laure<br />

Guéroult, architecte DPLG chargée d’accompagner cette opération d’envergure,<br />

qui se félicite de voir ces architectures de brique se révéler enfin aux<br />

yeux des passants.<br />

Pour plus d’informations, contactez le Service Habitat, Direction des Etudes<br />

urbaines et prospective de la Ville du <strong>Havre</strong> (02 35 19 42 73), ou la permanence<br />

de Laure Guéroult, à la Maison de quartier Brindeau le mercredi après-midi<br />

(02 32 72 77 40).<br />

Arka ouest<br />

Attention, travaux !<br />

L’activité va bon train dans la « ruche » des quartiers sud. Pour mieux s’y<br />

retrouver, voici un point sur l’état d’avancement des travaux réalisés avec<br />

l’aide des fonds européens du Pic Urban.<br />

Logements<br />

446 logements neufs seront achevés fin 2008 sur le périmètre Saint-<br />

Nicolas. Au programme, du logement social mais aussi locatif privé, de la<br />

« primo accession » et du logement en accession libre.<br />

Bureaux<br />

Place Caillard : les anciens locaux de l’entreprise de fabrication de grues<br />

seront réhabilités ; la façade emblématique sera conservée et 1 000 m 2 de<br />

bureaux seront livrés au deuxième trimestre 2008.<br />

Docks Dombasle : les 10 200 m 2 des anciens docks du quai de la Saône<br />

sont en pleine réhabilitation. Après le simulateur des Pilotes du <strong>Havre</strong>, c’est<br />

à la Fédération du Bâtiment et de l’entreprise Soget d’investir les lieux l’été<br />

prochain.<br />

Parallèlement, la Ville a lancé le chantier de construction d’un hôtel<br />

d’entreprises : 1 500 m 2 de locaux seront disponibles début 2008. Ils<br />

offriront des petites surfaces de bureaux et d’ateliers à des entreprises en<br />

développement. La construction de 27 logements livrables début 2009 est<br />

également prévue.<br />

Résidences<br />

Une résidence médicalisée pour personnes âgées ouvrira ses portes au<br />

printemps 2008 à l’angle des rues Pierre Guinard et Louis Eudier. Cet<br />

établissement d’une centaine de lits accueillera une unité Alzheimer. Plus<br />

loin, c’est une résidence de tourisme et d’affaires de 5 200 m 2 qui sortira<br />

de terre courant 2008 : à la clé, 86 studios et appartements pourront être<br />

loués à la nuit, à la semaine, au mois ou à l’année.<br />

Loisirs<br />

<strong>Le</strong>s Bains des Docks : depuis janvier 2006, les travaux animent la rue<br />

Aviateur Guérin. Il faudra attendre l’automne pour profiter de cet équipement<br />

inspiré par les thermes romains qui comprendra dix bassins parmi<br />

lesquels une piscine olympique découverte, des espaces ludiques et un<br />

centre de remise en forme.<br />

Marie Héron<br />

Quand bâtiment rime<br />

avec environnement<br />

Des édifices publics qui vivent intelligemment avec<br />

leurs occupants et leur environnement : une utopie ?<br />

Non, une réalité depuis que le défi a été relevé par le<br />

service des Bâtiments de la Ville. L’architecture est<br />

aujourd’hui un relais efficace du développement<br />

durable.<br />

Préserver l’environnement et les ressources naturelles, c’est un<br />

geste quotidien mais c’est aussi faire en sorte que nos édifices<br />

publics soient les plus respectueux possible de la philosophie du<br />

développement durable. Pour chaque nouveau projet de construction, le<br />

service des Bâtiments de la Ville intègre les dimensions d’économie<br />

d’énergie, mais aussi de fonctionnalité et d’agrément pour les usagers.<br />

C’est ce que souhaite désormais développer le maire du <strong>Havre</strong>, Antoine<br />

Rufenacht, pour qui « le développement durable doit être applicable à tous<br />

et pour tous, à commencer par les collectivités locales qui doivent donner<br />

l’exemple ». Pour Joël Piquot, architecte et directeur du service, « il est<br />

primordial que les personnes qui travaillent ou sont accueillies dans un<br />

bâtiment s’y sentent à l’aise et puissent devenir des acteurs naturels du<br />

développement durable ». <strong>Le</strong>s futurs occupants du site sont donc interrogés<br />

pour rendre le bâtiment facile à vivre, lumineux et confortable.<br />

<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> avance<br />

Plus qu’une goutte d’eau<br />

<strong>Le</strong> service des Bâtiments choisit ensuite des matériaux dits « HQE »<br />

(haute qualité environnementale) : « On préfère le bois au PVC, par exemple,<br />

et en règle générale les matériaux recyclables, précise Joël Piquot.<br />

Tout ce qui peut rendre le bâtiment autonome sur le plan énergétique est<br />

privilégié ».<br />

Un édifice peut en effet contribuer activement à la production de l’énergie qu’il<br />

consommera : selon son exposition ou ses caractéristiques, on optera pour<br />

des panneaux photovoltaïques ou solaires, un chauffe-eau solaire, voire une<br />

terrasse plantée qui récupère les eaux de ruissellement pour un filtrage et<br />

une utilisation sanitaire... <strong>Le</strong>s possibilités et les idées foisonnent !<br />

L’aménagement des bâtiments existants contribue également à la réalisation<br />

d’importantes économies d’énergie. « Depuis 2003, la télégestion de<br />

la consommation d’eau des bâtiments de la Ville permet de savoir ce qui<br />

est consommé en temps réel et de repérer des fuites aux horaires de fermeture<br />

des services », explique Joël Piquot.<br />

L’équipement se poursuit et a déjà permis d’économiser 121 000 m3 , soit<br />

l’équivalent de 160 bassins d’une grande piscine municipale. Côté électricité,<br />

tous les nouveaux bâtiments sont équipés de détecteurs de présence.<br />

Finies les lumières qui brûlent pour rien.<br />

L’Hôtel de Ville sera lui aussi bientôt équipé de ce système et de panneaux<br />

photovoltaïques qui produiront de l’électricité revendue à EDF. Si le développement<br />

durable a un coût, c’est aussi une source de bénéfices.<br />

Texte : O. Bouzard<br />

Photo : Ph. Bréard<br />

21<br />

mai 07

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!