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Sommaire - Le Havre

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22<br />

mai 07<br />

Dossier<br />

<strong>Le</strong>s parcs et jardins du <strong>Havre</strong><br />

Quand la Ville<br />

se met au vert<br />

Forte de ses 36 m 2 d’espaces verts<br />

par habitant, et de ses 700 hectares de<br />

parcs, squares et forêts, <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> figure au rang des<br />

villes les plus « nature » de France. Symbole de la tendance<br />

verte : en dix ans, c’est près d’un arbre par jour que les services<br />

municipaux ont planté. De nobles essences comme des chênes,<br />

ginkgos, érables, magnolias ou encore des charmes remplacent<br />

avantageusement les peupliers et platanes vieillissants, améliorant ainsi<br />

la biodiversité. La Ville qui comptait le long de ses rues et avenues 58 essences<br />

différentes, voilà dix ans, en répertorie aujourd’hui 140.<br />

Mais au-delà de la quantité et de la qualité de nos squares et jardins, arrêtonsnous<br />

sur l’originalité havraise, observons ceux qui font vivre ces lieux, indispensables<br />

à notre qualité de vie. Et prenons la mesure des efforts réalisés chaque<br />

jour en faveur d’une véritable écologie urbaine.<br />

C’est au <strong>Havre</strong> et nulle part ailleurs<br />

C’est d’abord la guerre qui conduira <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> à écrire, à sa façon, sa page verte :<br />

« ici, tout est récent puisque tout a été détruit, rappelle Daniel <strong>Le</strong>clercq,<br />

responsable du service des Espaces verts. Hormis les jardins du Prieuré<br />

de Graville, tous les parcs, même les plus anciens, tel le square Saint-<br />

Roch, ont été repensés et refaits à neuf voici moins de 60 ans. »<br />

<strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> peut donc se vanter de disposer d’espaces verts<br />

particulièrement jeunes, dessinés selon des normes<br />

contemporaines et adaptés aux contraintes modernes<br />

d’urbanisme.<br />

Autre originalité, et pas des moindres : les deux immenses<br />

espaces de loisirs et de verdure en cœur de la ville que sont la<br />

forêt de Montgeon et le parc de Rouelles, respectivement créés<br />

en 1965 et 1980.<br />

A dix minutes du centre-ville, le parc de Rouelles, désormais géré par<br />

la CODAH, offre 20 km de chemin piétonnier sillonnant des étendues de<br />

prairies, de bois et d’étangs. Non loin, et à moins de 5 km de l’Hôtel de Ville, la<br />

forêt de Montgeon conjugue avec naturel parc paysager, forêt de chênes et<br />

espaces de loisirs.<br />

Tous deux disposent d’un arboretum, sorte de musée végétal de plein air, riche d’espèces<br />

du monde entier. « Hormis certaines grandes métropoles, note Daniel <strong>Le</strong>clercq,<br />

peu de villes peuvent se prévaloir d’accueillir deux poumons verts de 380 hectares dans<br />

ses limites urbaines. »<br />

Textes : Marie Héron & Olivier Bouzard<br />

Photos : Erik <strong>Le</strong>villy & Philippe Bréard<br />

15 000 m 2 d’espaces bleu-blanc-vert<br />

Sous les galets,<br />

la plage et ses jardins<br />

Ils sont l’une des originalités de la Porte Océane. <strong>Le</strong>s jardins de la plage, dessinés en 1994,<br />

sont un condensé de ce qui façonne <strong>Le</strong> <strong>Havre</strong> : l’eau, le vent, le blanc, le bleu, le vert, le minéral et le végétal.<br />

De l’asphalte aux galets, ce sont 15 000 m 2 de<br />

pelouses, de dunes et de rivières qui jalonnent<br />

la promenade. <strong>Le</strong> tout garni de pins, roseaux<br />

des sables, choux maritimes et autres précieuses graminées<br />

à ne pas prendre pour des herbes indésirables<br />

(ici, on parle pas de « mauvaises » herbes), notamment<br />

car elles retiennent les sables contre l’érosion.<br />

<strong>Le</strong>s promeneurs l’auront remarqué, en janvier, une<br />

nouvelle pierre a été déposée dans les jardins de la<br />

plage : près du parking, une dune de galets a été<br />

aménagée, plantée de pins et de phormium, offrant à l’œil une<br />

heureuse transition entre le boulevard maritime et la plage.<br />

Sur place, Dominique Corbillon et son équipe de sept jardiniers<br />

veillent au grain. Une organisation réglée comme du papier à<br />

musique, au fil des saisons, au gré des intempéries. « Notre rôle<br />

consiste à donner un aspect à la fois naturel et soigné à cet<br />

espace très fréquenté, rappelle la responsable des lieux. Parmi<br />

nos principales activités, citons la sarclage (ou désherbage), la<br />

mise en œuvre de paillage pour garder l’humidité et nourrir les<br />

plantes, le nettoyage de la rivière et de tous les espaces, la surveillance<br />

continue de la flore, la remise en état des lieux si<br />

nécessaire et, bien sûr, les tontes à répétition. »<br />

Il a tout d’un green<br />

Véritable gazon anglais, la pelouse de la plage a vraiment tout d’un green. 8 000 m 2 piétinés et<br />

chahutés qui ne semblent pourtant pas souffrir de maltraitance. Dominique Corbillon nous<br />

confie certains de ses secrets :<br />

- le vertidrainage, pratiqué sur les terrains de football et de golf. Verti comme vertical, drains<br />

comme cheminées : des centaines de cheminées creusées mécaniquement dans le sol au<br />

printemps aèrent le terrain.<br />

- l’épandage de chaux en janvier rééquilibre la structure du terrain.<br />

- la tonte, deux fois par semaine en saison, offre cette impression de green.<br />

- la chance, enfin : les jardiniers se réjouissent d’une pluie estivale en pleine journée, qui, chassant<br />

les usagers, repose momentanément les lieux...<br />

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