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Pascal Roméas Introduction aux peuples et aux langues germaniques
Le germanique figure déjà clairement comme branchement de niveau « sous-famille » dès la classification à
laquelle participèrent Rask et Bopp en 1820 :
IE
1 grec
2 italique
3 celtique
4 germanique on note l’absence de l’albanais et de l’arménien
5 slave
6 balte
7 iranien
8 indo-aryen
Toutefois, une classification de Schleicher (1861) fait entrer le germanique dans un branchement intermédiaire
avec les langues slaves :
IE
1 slavo-germanique
1.1. germanique
1.2. balto-slave
2 indo-celtique
2.1 indo-iranien
1.2.1. balte
1.2.2. slave
2.1.1. iranien (incluant l’ arménien)
2.1.2. indien
2.2. greco-celtique
2.2.1. greco-albanais
2.2.1.1. grec
2.2.1.2. albanais
2.2.2. italo-celtique
2.2.2.1. italique
2.2.2.2. celtique
La théorie d’une division en langues centum et satem a conduit aux alentours de 1900 à séparer le germanique du
balto-salve et à regrouper les langues ainsi :
IE
1 EST (satem)
1.1. indo-iranien
1.2. arménien
1.3. albanais
1.4. balto-slave
2 OUEST (centum)
2.1 germanique
2.2. italo-celtique
2.3. grec
La notion de phylum indo-hittite apparue vers 1900-1905 (Edgar Sturtevant, linguiste américain) replace au
second plan les différentes manières de grouper en dessous du nœud IE. On retrouve donc des listes de sousfamille
de rang égal, comme chez Rask et Bopp. Finalement, cette égalité de rang entre les sous-familles de l’IE
se maintiendra. Voegelin et Voegelin (1977) proposeront simplement d’intégrer la branche anatolienne (éteinte)
sous le nœud IE, au même rang que toutes les autres sous-familles.
2. Diachronie
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