La collision continentale
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Déformation homogène<br />
Déformation hétérogène<br />
γ = tg tgϕ<br />
Profils rhéologiques et discontinuités crustales.<br />
ϕ<br />
axe X<br />
α direction du<br />
cisaillement<br />
axe Z<br />
γ = 2 cotg 22α<br />
X/Z = 1+γ2 1+<br />
5. - Principe du cisaillement simple (déformation homogène) et d’un cisaillement hétérogène<br />
Les variations de comportement rhéologique d’une lithosphère peuvent être représentées<br />
par un diagramme donnant les variations du déviateur des contraintes (paramètre [σ 1 - σ 3] ]/2)<br />
en fonction de la profondeur (z). <strong>La</strong> grandeur (σ 1 - σ 3 )/2 traduit la « déformabilité » des<br />
roches, (en anglais « strength »). σ 1 est la contrainte principale maximale s’exerçant sur les<br />
matériaux, σ 3 est la contrainte principale minimale, (σ 1 - σ 3 )/2 exprime donc la contrainte<br />
nécessaire à la déformation des roches. L’allure de ces courbes, appelées courbes rhéologiques<br />
(fig. 6), dépend de la roche considérée et plus précisément des propriétés physiques<br />
des minéraux constitutifs et du géotherme, c’est-à-dire des variations de température avec la<br />
profondeur T = f(z). Pour établir ce graphique il faut donc connaître la nature et la proportion<br />
relative des minéraux constitutifs des roches le long du profil. En première approximation, on<br />
considère que la rhéologie de la croûte <strong>continentale</strong> est contrôlée par le quartz et celle du<br />
manteau est contrôlée par l’olivine car ce sont les minéraux prédominants dans ces enveloppes.<br />
De 0 à 15 km de profondeur, la relation entre la profondeur (z) et (σ 1 - σ 3 )/2 est du<br />
type P = ρgz (avec ρ : densité, g accélération de la pesanteur). C’est la loi de Bayerlee qui traduit<br />
le fait que la croûte se déforme de façon cassante et que la température intervient peu. A<br />
Biologie Géologie n° 4-2004 741