PQRDA1 Les terres cultivées de la MRC de la Côte-de-Beaupré

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Figure1 : Localisation de la couverture pédologique
HYDROGRAPHIE PHYSIOGRAPHIE ÉTUDE PÉDOLOGIQUE La MRC de la Côte-de-Beaupré compte de nombreux plans d’eau plus ou moins importants qui ont imprégné au paysage un relief et des modes de déposition particuliers dans le temps et dans l’espace à cause de la nature du matériau qu’ils parcourent (friabilité) et de leur capacité de transport (débit). Le fleuve Saint- Laurent régit la profondeur de la nappe phréatique dans la plaine basse qui le longe d’ouest en est. La rivière Montmorency, qui lui est perpendiculaire, n’a que peu d’impact sur le secteur à l’étude. Par contre, la rivière Sainte-Anne draine les secteurs de Saint-Ferréol-les-Neiges et de Saint-Tite-des-Caps avec ses tributaires qui sont pour l’un, les rivières Jean Larose, du Mont Saint-Étienne et Brûlée et pour l’autre, les rivières Des Chenaux et Lombrette. Entre Boischatel et Beaupré, il y a plusieurs rivières de moindre envergure qui sillonnent le secteur pour se jeter dans le fleuve. Il s’agit des rivières Ferry, Du Fer, Petit Pré, Valin, Cazeau, Le Moyne, Saults à la Puce, Aux Chiens et Marsolet. Elles n’ont pas le débit des précédentes mais leur pouvoir érosif a été et est encore aujourd’hui relativement important selon la période de l’année et les conditions météorologiques. Les affluents de ces dernières se sont effacés ou presque au cours du temps en laissant leur empreinte dans le paysage. Il reste encore sur la côte plusieurs ruisseaux distribués de façon aléatoire qui ravinent le territoire et aboutissent directement au fleuve ou autres cours d’eaux; les ruisseaux Prémont, Besserer, Turgeon, Petit Ruisseau, Coté, le François, Rouge, Des Prairies, Noirs, Petits Saults, De la Friponne sont de ceux-là. Enfin, on aperçoit ici et là quelques lacs et/ou réservoirs d’eau dont les plus importants sont les lacs Saint- Joachim, Des Trois Castors et Ludger tous situés dans la partie montagneuse du territoire étudié. L’emprise du moindre cours d’eau sur le paysage de la MRC de la Côte-de-Beaupré est perceptible. La fragilité et la schistosité du matériau qui les supporte par endroits, la profondeur au roc, leur orientation NE- SO et/ou NO-SE, leur débit, leur déclivité, leur capacité de charge… sont autant de facteurs qui ont façonné, modelé, érodé un paysage déjà marqué par les glaciations et l’invasion marine de la mer Champlain. La MRC de la Côte-de-Beaupré offre des paysages très variés. Deux grandes régions physiographiques se partagent le territoire soit : les Basses Terres du Saint-Laurent (< 180 m) et le Plateau Laurentien (180-1200 m). Dans ce dernier, la région qui nous occupe fait partie des hautes terres laurentiennes (60-180 m) où les points les plus élevés se rencontrent au nord (1200 m) dans un secteur qui n’a pas fait l’objet d’études (Sabourin, 1993). La zone qui nous occupe davantage appartient aux Basses Terres du Saint-Laurent et plus particulièrement à la plaine littorale (140 m) coincée entre les plateaux appalachien et laurentien (Lamontagne et Nolin, 1997). De Boischatel à Beaupré, cette plaine constitue une bande plus ou moins étroite qui du fleuve s’adosse à la falaise. Elle comprend une zone inondable (marée) et une plaine uniforme de 2 à 8 mètres d’altitude. À Saint-Joachim, cette plaine est interrompue par le Petit Cap qui trône à 50 mètres et un deuxième niveau ou terrasse aux environs de 18 à 20 mètres d'altitude avant la falaise. Cette dernière épouse le chemin Royal et nous fait grimper de 20 à 60 mètres au-dessus du fleuve. Ce premier palier très resserré à Boischatel passe graduellement à plus de 2 kilomètres de largeur à la hauteur de Sainte-Anne-de-Beaupré (Figure 2, Page 23). L’ensemble s’incline vers le sud-est et l’altitude y est généralement inférieure à 100 mètres. Ce palier nous fait découvrir des paysages plus sévères à l’ouest de L’Ange-Gardien pendant que, de Château-Richer à Beaupré, les sous paliers sont de moins en moins fréquents et de plus en plus distants, laissant entrevoir des dépressions topographiques plus ou moins importantes. Un second palier nous fait gagner un autre 20 à 30 mètres. Il coïncide grossièrement avec la faille Montmorency (figure 3, page 27) et constitue un milieu exclusivement forestier. Les paysages sont plus morcelés et plus accidentés dans le secteur montagneux où l’altitude oscille entre 300 et 500 mètres, souvent sur de courtes distances. Saint-Ferréol-les-Neiges, le long de la rivière Sainte- Anne, offre des reliefs plus doux et des formes plus arrondies, pendant que plus au nord (Saint-Nicolas) et à Saint-Tite-des-Caps, les pentes sont plus accentuées, les dos plus courts et les affleurements rocheux plus fréquents, si on fait exception du versant sud de la Vallée de la Sainte-Anne. 21
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