PQRDA1 Les terres cultivées de la MRC de la Côte-de-Beaupré

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5. ZONES NON-CARTOGRAPHIÉES NC 581.3 hectares 96 Ces zones qui comprennent des centres de villégiatures, des boisés de ferme, des friches et des secteurs commerciaux ont été délimitées à partir de photographies aériennes datant de 1993-94 et de documents de la Commission de protection du territoire agricole (CPTA) datant de 1989-1991 et 1992; elles comptent pour près de 7% du territoire étudié. 6. ZONES URBAINES URB 171.7 hectares Ces zones ont été déterminées de la même façon et à partir des mêmes documents que les zones non cartographiées. Certaines délimitations peuvent ne pas correspondre à celles définies par les différentes municipalités. NOTES : Afin de ne pas multiplier le nombre de séries, une lettre minuscule a été ajoutée au nom de la série dans certains cas (exemple : HI-t = Hilarion sur till). Cette dernière indique en quoi consiste la variation par rapport à la série normale. Les définitions correspondant à ces lettres sont données dans la légende de la carte et à l’annexe 3. LES TERRES CULTIVÉES DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ
TROISIÈME PARTIE VALEUR INTRINSÈQUE DES SOLS DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ INTRODUCTION La MRC de la Côte-de-Beaupré constitue un secteur agricole péri-urbain unique au Québec caractérisé tant par sa rusticité que par sa modernité. Comme partout en province, le nombre de fermes a grandement diminué au cours des dernières décennies. Ceux qui demeurent en production et les «nouveaux arrivants» sont à redonner à la Côte ses lettres de noblesse. Élevages, cultures maraîchères, cultures d'arbres fruitiers, petits fruits, vignes, acériculture… font partie du paysage qui se cache pour une bonne partie, sur le replat du premier palier et dont on peut juger de la réussite par la présence de kiosques de fruits et légumes, la popularité de l'auto cueillette, la présence de nombreux producteurs au marché du Vieux Port, etc. ÉTUDE PÉDOLOGIQUE HISTORIQUE Du foin de grève pour le bétail de l’Habitation aux produits laitiers, fruits, légumes et produits de l’érable, les agriculteurs et les agricultrices de la Côte de Beaupré ont entretenus et entretiennent encore un lien nourricier avec les citadins de la région de Québec. C’est en 1623 que Champlain et De Caën débarquèrent à Cap Tourmente dans le but de nourrir le bétail (foin de grève) pour l’Habitation de Québec. Ce n’est qu’une dizaine d’années plus tard (1636), sous l’égide de la Compagnie de Beaupré, que s’entame le développement de la Côte de Beaupré. L’élevage est la principale occupation des habitants mais, au fur et à mesure que le défrichement progresse, l’élevage fait place à la culture du blé que la venue des moulins à vent et à eau encourage; on cultive aussi l’avoine et le lin. Dans la même période, les cultures maraîchères et d’arbres fruitiers se développent; choux cabus, oignons, fèves, pommes, prunes… On entrepose les récoltes dans des cavaux à flanc de côteau dont plusieurs existent encore aujourd’hui. L’exploitation de l’érable à sucre fait son apparition et l’avoine prend le dessus sur le blé. L’élevage reprend et les fourrages prennent de plus en plus d’importance. L’agriculture se diversifie, répondant aux besoins des clients. En 1918, R. Peattie 1 écrit :’’ La Côte de Beaupré livre le lait, le beurre et les légumes au marché de Québec. ‘’ DONNÉES STATISTIQUES La MRC de la Côte de Beaupré c’est plus de 100 producteurs qui déclarent 5,8 millions de ventes de produits agricoles. Ils occupent 8,907 hectares dont 3,853 sont en cultures. Les trois-quarts sont en fourrages et pâturages, près de 650 hectares sont en céréales et pommes de terre et 350 hectares en légumes, fruits, pépinières et serres (Statistique Canada 1996). On dénombre un peu plus de producteurs de bovins que de producteurs laitiers (26 contre 20), le double de producteurs maraîchers (41) et 8 producteurs avicoles. En termes de revenus annuels, l’horticulture domine dans les municipalités de Sainte-Anne-de-Beaupré, L’Ange-Gardien et Château-Richer; l’acériculture domine dans L’Ange-Gardien; la production laitière dans Saint-Tite-des-Caps, L’Ange-Gardien et Saint-Férréol-les- Neiges; la production bovine dans Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Joachim et Saint-Tite-des-Caps, la production avicole dans Saint-Tite-des-Caps… Selon Statistiques Canada (1961-1996), la population rurale a diminué d’environ 15%, la superficie des fermes et les terres cultivées d’environ 30% chacune. Aujourd’hui, on cherche à développer une agriculture péri-urbaine encore plus diversifiée; aux activités traditionnelles s’ajoutent la vigne, l’argousier, l’amélanchier, les mûres, l’agriculture biologique, les gibiers… Néanmoins, le potentiel est là et on s’en est rendu compte bien avant aujourd’hui… En 1712, Gédéon de Catalogne 1 écrivait : ‘’Toute la Coste est bordée d’un terrain fort élevé au bas de laquelle se trouve quelque espace de terre à niveau des marais qui, par le moyen des fosses ont été asséchées et rendues très fertiles 97
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