oncux Anniversaire - Bibliothèque de Toulouse
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LE NUMERO 5 CENTIMES<br />
RÉDACTION<br />
Sociale «e'i Rcligieuise<br />
<strong>Toulouse</strong>, Rue Hoqueîaine, 25<br />
LE NUMÉRO 5 CENTIMES<br />
Trois ne»<br />
SànTB-aA«oNNE rr DÉPARTEMENTS LDUTROPHSS .... 6 fr-<br />
©ÉPABTEMEîrrS NON L1MÎTR0PUE3<br />
JXTiANGEn (Union F»5"'")<br />
ÉDITIONS RÉGIONALES<br />
Si mite Ca u<br />
AA fr. 20 fr-<br />
7 - 43 - 24 -<br />
10 - 20 - «G -<br />
Les Abonnements partent <strong>de</strong>s 1» et 19 4a chaque mois et sont payables d'avance<br />
Sente <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> ohanfcmtnt A'a&rtuê doit itre aeeompaont* 4e 60 centimes.<br />
Lot, Aveyron, Gorrèze, Cantal<br />
Gers, H tet -Pyrénôes, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />
Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonne<br />
Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />
Haute-Garonne Ariège<br />
Edition du matin spéciale a <strong>Toulouse</strong><br />
3CN «El ElTIOI^ra<br />
RÉCLAMES _ . : : : o *. so<br />
* - 1-50<br />
• • • -, • - 2 - •<br />
- 8 - •<br />
L° s Annonoes et Réclames sont reçues dans<br />
nos Bureau*, rue Hoqu«l*ine. 2t. à <strong>Toulouse</strong>, et ch£z toui noi Correspondants.<br />
RÉCLAMES (J. ftft) . . . .<br />
LOCALES<br />
FIL tO£BRtfllpS SPEC1<br />
Jeudi 4 Janvier 1912, - 22° Année - N° 6,975.<br />
BUREAUX A PARIS: 26. RUE FEYDEAU<br />
es aits OUI<br />
JW caillaux a reçu M. Aubriot, député du<br />
15« arrondissement, qui l'a entretenu <strong>de</strong>s inci-<br />
<strong>de</strong>nts survenus dans l immeuble habité par le<br />
secrétaire du Syndicaî <strong>de</strong>s locataires.<br />
• -n, le Juif, le Métèque-, acharnés à<br />
travaillent a effacer au front du pays le<br />
HF&fi* B S? p " ***** K«fi<br />
tous les traits <strong>de</strong> sa Figure l<br />
Aujourd'hui, comme alors, la gran<strong>de</strong><br />
J£**j <br />
ivirteie'iiUo bourré dc billets <strong>de</strong> banque in-<br />
dique que la recette sera fructu.ouso. Et, au<br />
lïéu d'accomplir à pied leurs exploita, ils<br />
ont <strong>de</strong>s automobiles ; pas <strong>de</strong>s taxis-autos,<br />
fi donc ! <strong>de</strong>s limousines <strong>de</strong> luxe, dont les<br />
quarante chevaux leur paranoitent <strong>de</strong> fuir à<br />
la quatrième' vitesse.<br />
©'autre part. ils. ont soin <strong>de</strong> s'armer do<br />
revolvers, que l'administration <strong>de</strong>s domai-<br />
neé, dont la sollicitu<strong>de</strong> est, iné/}>uisable, re-<br />
l'yëpd aux Bnalfaiteui's après les avoir con-<br />
j Hfequés aux honnêtes gens comme armes<br />
Ils. onit ainsi, pour trois francs<br />
cinquante, d'excellents brownings qui ont<br />
coûté <strong>de</strong>s quarante ot cinquante francs à<br />
ceux SUT lesquels on les a saisis. Car, s'il y<br />
a <strong>de</strong> gros profits pour les bandits, il n'y en<br />
a pas. <strong>de</strong> petits pour l'Etat qui fait argent <strong>de</strong><br />
tout.<br />
AtAendons-nous donc à voir leurs outils<br />
s'amétioireT encore, et leoir audace croître<br />
aveo leurs ressources. Avant peu, nous au-<br />
rons sans doute le vol en aéroplane — pas 1©<br />
vol plané, bien entendu. Les malandrins<br />
auront à leur service <strong>de</strong>s monoplans et <strong>de</strong>s<br />
ibiplans grâce auxquels ils entreront chez<br />
i vous, non paa' <strong>de</strong>s portes, souvent, gardées<br />
. par <strong>de</strong> vigilants concierges, mais par vos<br />
j f«në&nés qu'ils ouvriront <strong>de</strong> force. Tel est<br />
. l'avenir qui nous est réservé. Il serait con-<br />
«équenuneint.souvorainement injuste d© nier<br />
le progrès dû à l'année 1911.<br />
Henri ROCHEFORT.<br />
OPÎNIONS ET IDÉES<br />
Pauvre Portugal !<br />
SIMPLES NOTES<br />
Trop parier m<br />
ceau <strong>de</strong> sa Libéi<br />
Mon Dieu, comme nous sommes bavards t<br />
Les journaux sont pleins- <strong>de</strong> détails sur<br />
l évasion du capitaine Lux. Rien n'est ou-<br />
blie. Des amis expédiaient chaque jour au<br />
brave officier un paquet <strong>de</strong> revues et <strong>de</strong> jour-<br />
naux assez grossièrement ficelé avec du fil<br />
<strong>de</strong> cordonnier appelé « ligneul ». Le lien<br />
<strong>de</strong> chaque paquet avait <strong>de</strong> HO à 60 centimè-<br />
tres... Le capitaine n'a eu qu'à les mettre<br />
bout à bout... Puis, dans les livres expédiés<br />
au prisonnier <strong>de</strong> Glatz, il y avait <strong>de</strong> l'ar-<br />
gent... Et patati, ct patata... Il y en a com-<br />
me cela <strong>de</strong>s colonnes et <strong>de</strong>s colonnes...<br />
Evi<strong>de</strong>mment, c'est extrêmement intéres-<br />
sant, et l'on éprouve une gran<strong>de</strong> joie à suivre<br />
le capitaine Lux dans ses préparatifs d'éva-<br />
sion, dont l'exécution fut si crdne, si héroï-<br />
que, si française. Mais dans tout ce que je<br />
lis, il y a quelque chose qui me chiffonne i<br />
c est que les Allemands ont <strong>de</strong>s yeux comme<br />
nous, ils ne manqueront pas <strong>de</strong> faire leur<br />
profit <strong>de</strong> tout ce qu'on leur révèle sur les<br />
circonstances qui ont précédé, accompaqné<br />
ct suivi l'évasion dit capitaine Lux.<br />
C'est très bien dc louer l'acte vraiment<br />
beau <strong>de</strong> notre audacieux compatriote et<br />
j'applaudis <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux mains} Mais je tie 'puis<br />
comprendre que Von fasse preuve <strong>de</strong> tant <strong>de</strong><br />
légèreté el oue Von oublie que <strong>de</strong>main un<br />
autre officier peut se trouver dans le cas du<br />
capitaine Lux. Comment fera-t-il pour s'éva-<br />
<strong>de</strong>r ? Les moyens qui servirent au capitaine<br />
Lux sont maintenant inutilisables . Tous les<br />
livres, toutes les revues, tous les journaux<br />
envoyés à <strong>de</strong>s prisonniers français seront<br />
soigneusement examinés ct les Allemands<br />
n'auront gar<strong>de</strong> d'enlever les bouts <strong>de</strong> ficelle<br />
Les récits publiés par la presse française<br />
feront l'objet <strong>de</strong> sérieuses méditations duns<br />
les forteresses alleman<strong>de</strong>s. Us seront lus et<br />
relus, et c'est ce qu'il y a <strong>de</strong> fâcheux Le<br />
capitaine Lux a été reçu par le ministre <strong>de</strong><br />
la guerre, auquel il a dû dire tout ce qui<br />
pouvait l'tntéresser. r eusse compris- qu'à<br />
lui laissât un ? apport écrit. Le cas ééhéadit<br />
il eût serti. Mais les longues tartines qui<br />
je trouve dans la presse sont <strong>de</strong> trop. Elles<br />
1$h une<br />
nuit<br />
^ T oici qu'un nouveau complot monarchi-<br />
que vient d'éclater au Portugal. Quelle sera<br />
i'i.-s.jo <strong>de</strong> cette échauffourée ? La Républi-<br />
que, cette foi*, sombrero -t-eUe ? Tous les<br />
honnêtes 8« ,ns